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MARCHÉS FINANCIERS
MOHAMMED RHORBA
HANAE ABOUSOUKKAR
WAFAE BITITI
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………….3
a- Surplus de consommateur……………………………………..4
b- Surplus de producteur…………………………………………7
a- Prix maximum…………………………………………………9
b- Prix minimum…………………………………………………11
CONCLUSION……………………………………………………………19
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...20
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INTRODUCTION
Pareto est sans doute, parmi tous les sociologues classiques, celui qui a
été et reste le plus contesté en histoire de la sociologie. Les critiques de son
œuvre ont été et sont nombreuses, disparates, et certaines d’entre elles
conditionnent encore la réception et la compréhension de théories parétiennes
chez les sociologues contemporains (Busino, 1974; 1999 : 23-33; 2006 : 660-
680; 2007 : 127-385). Aux chercheurs d’aujourd’hui, en effet, les
problématiques élaborées par Pareto paraissent irritantes, insupportables,
impertinentes (Freund, 1974 : 5-22), voire caduques ou obsolètes, malgré ses
tentatives de faire de la recherche sociale la synthèse de toutes les sciences
humaines, d’englober l’économie dans la sociologie et l’histoire (Pareto, 1987 :
146-161; Passeron, 1995 : 37-137; 2000 : 25-71), d’élaborer un modèle
d’homme social, « raisonneur et raisonnant », de décrire les variations des
usages du principe de rationalité par les acteurs historiques, de « construire »
une science logico-expérimentale des contextes historiques caractérisés par la
« dépendance mutuelle des conditions ».
Il est vrai que la sociologie parétienne délaisse les méthodes et les
procédures standards de la recherche, qu’elle méconnaît les structures
normatives et morales des faits sociaux et leurs implications (normatives et non
normatives) d’ordre moral et politique. Mais puisque Pareto admet l’existence
de fins (l’autoconservation et la reproduction) dans l’ordre naturel du vivant, la
détermination des actions sociales par des prédispositions de comportements
sélectionnés phylogénétiquement, la possibilité d’inférer les actions et les
représentations manifestes des éléments interdépendants constitutifs de ces
prédispositions « naturelles », il paraît charitable et profitable de reconnaître que
ces problématiques méritent d’être analysées et critiquées de façon attentive et
scrupuleuse d’autant plus qu’elles n’ont pas jusqu’ici été toutes éclaircies ou
déconstruites par la recherche sociologique et par l’épistémologie sociale
contemporaines.
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CHAPITRE I : SURPLUS DE PARETO
a/ Le Surplus Du Consommateur
Le surplus du consommateur (Zone en flèches bleu dans la figure n°1) est alors
défini par la différence entre son consentement à payer (v) pour une unité de
marchandise donné et le prix de marché (p) de cette unité de marchandise.
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Figure n°1
P
Surplus du
Si le prix baisse, se surplus
consommateur
augmente
B
A A’
P
O
Q1 Q2 Quantité
Pour obtenir le surplus du consommateur tiré d'une quantité donnée d'un bien
indivisible, on additionne le surplus du consommateur pour chaque quantité
du bien. En supposant que le prix unitaire ne varie pas avec la quantité
consommée (droite horizontale sur le graphique), le surplus est alors égal au
triangle (PAB) délimité en bas par la droite représentant le prix, à gauche par
l'axe des ordonnées (quantité nulle) et à droite, par la droite représentant la
disposition à payer. Cette droite est décroissante avec la quantité car
l'hypothèse retenue ici est la satiété des besoins (à mesure que l'on consomme
d'un bien, on en retire un plaisir décroissant jusqu'à devenir négatif au-delà
d'un seuil de saturation). La zone OQ1AB représente le plaisir total que
l'individu retire de la consommation de la quantité Q1 du bien. Le surplus (ou
gain net à l'échange) est obtenu en retranchant à ce plaisir total (OQ1AB) la
somme acquittée pour obtenir la quantité Q1, soit le rectangle OQ1AP, ou
encore le "sacrifice" consenti par le consommateur pour obtenir la quantité
Q1 du bien.
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Au niveau collectif, on obtient le surplus total des consommateurs en
additionnant leurs surplus individuels pour chaque quantité en considérant la
quantité totale du bien consommé par l'ensemble des consommateurs. Cela
suppose que l'utilité est mesurable et comparable d'un individu à l'autre. La
courbe de demande est alors obtenue par simple sommation verticale.
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b/ Surplus du producteur
Le surplus du producteur est l’écart entre le prix perçu par un vendeur et le coût
de production
Figure n° 2
SURPLUS DU
PRODUCTEUR
P*
Q* Q
Cette courbe est aussi appelée offre inverse du producteur car si on l'interprète
en sens inverse, elle indique pour chaque niveau de prix la quantité que le
producteur accepte d'offrir.
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Proposition : Le surplus total du producteur produisant q* unités qu'il vend au
prix p* est l'aire comprise entre la courbe d'offre inverse et la droite horizontale
p* (idem pour l'offre globale du marché avec la courbe d'offre globale.
Pour chaque quantité, le prix donné par la courbe d’offre donne le coût de
production du vendeur marginal, le vendeur qui quitterait le marché en premier
si le prix venait à baisser.
p*
p2 Demande
agrégée
Surplus des
producteurs Q1 Q* Quantités
Donc sur un marché qui fonctionne selon les conditions de la concurrence pure
et parfaite, il est possible de déterminer une situation d’équilibre caractérisée
par la rencontre entre l’offre et la demande. Cette rencontre est caractérisée par
un prix d’équilibre p* et une quantité d’équilibre q*. On constate par exemple
qu’une quantité Q1 échangée. Les demandeurs sont prés à payer un prix p1, ce
prix P1 on constate qu’il est supérieur à P*. Comme le marché est à l’équilibre
et qu’il n y a qu’un seul prix qui est le prix d’équilibre p*.
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Les demandeurs peuvent réaliser un gain à l’échange car ils vont payer
finalement un prix qui est bien inferieur au qu’ils étaient prés à mettre au départ.
Ce gain à l’échange est égal à P1-P*, il s’agit du surplus du consommateur.
Prix maximum :
Figure n°3
Perte
p*
p maximum
imposé
B
Surplus A D
des
producte
urs
Q0 Q* Q Quantités
Excès de demande
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La perte est un concept clé en économie, que nous rencontrerons chaque fois
qu’un comportement ou une mesure entraîne une réduction de la quantité
échangée en dessous de la quantité d’équilibre de marché efficace. Il est
important de comprendre que la perte est une perte pour la société – c’est une
réduction de surplus total – une perte de surplus qui ne génère aucun gain pour
personne. Ce n’est pas la même chose qu’une perte de surplus pour
une personne qui procure un gain à une autre personne, ce qu’on appelle en
économie un transfert de surplus d’une personne à une autre. Le graphique
montre que le prix plafond entraîne un transfert de surplus du producteur au
consommateur (réduction du surplus du producteur et augmentation du surplus
du consommateur) et une perte (réduction du surplus collectif par rapport à une
situation d’équilibre efficace sans contrôle des prix).
Principe de base du modèle de prix maximum
Soient O et D les fonctions respectivement d’offre globale et de demande
globale sur un marché donné. En l’absence de contrôle de prix, l’équilibre est
établit au point d’intersection entre les deux courbes pour un prix p* et une
quantité Q*. La fixation d’un prix plafond consiste à fixer le prix à un niveau
plus faible au prix d'équilibre pour défendre les intérêts des consommateurs.
Prix Perte O
Figure n°4
p*
p maximum
imposé
Prix plafond
D
*
Q0 Q* Q Quantités
* *
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Pour les consommateurs, ils sont protégés d'un prix plus maximum p* mais ils
sont aussi empêchés de consommer la quantité qu'ils auraient désirés au prix p,
c'est-à-dire Q0. Ils sont rationnés mais payent moins cher. On ne peut dire alors
s'ils sont ou non favorisés.
Pour les producteurs, ils se trouvent défavorisés parce que leur surplus est
inférieur à celui correspondant à une situation d'équilibre.
Prix minimum
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Prix Surplus des
consommateurs
p minimum
imposé A Perte B Figure n°5
P*
Surplus des
producteurs
D
Q0 Q** Q
*
Quantités
Excès d’offre
La perte ici est une part des consommateurs qui transmit aux producteurs, que
nous rencontrerons chaque fois qu’un comportement ou une mesure entraîne une
augmentation du prix (prix minimum imposé) par rapport au prix d’équilibre P*
de marché efficace. Il est important de comprendre que la perte est une perte
pour des consommateurs – c’est une réduction de surplus total – une perte de
surplus qui ne génère aucun gain pour personne. Ce n’est pas la même chose
qu’une perte de surplus pour une personne qui procure un gain à une autre
personne, ce qu’on appelle en économie un transfert de surplus d’une personne à
une autre. Le graphique montre que le prix minimum entraîne un transfert de
surplus du consommateur au producteur (réduction du surplus du consommateur
et augmentation du surplus du producteur).
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Prix minimum: perte de surplus
Prix Perte O
Q0 Q* Q
* * Quantités
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CHAPITRE II : OPTIMUM DE PARETO :
Donc une situation est dite efficace au sens de Pareto s’il n’existe pas de
mécanisme Pareto-améliorant.
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Exemple: certains voudraient vendre en-dessous du prix minimum.
Prix O
D
P’ minimum A B
p*
Figure n° 7
D
C
Quantités
Par contre : permettre la vente sous le prix minimum à titre exceptionnel est
Pareto-améliorant. Différent de baisser le prix minimum pour tous. L’exception
serait au sens de Pareto préférable à la règle.
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Exemple de frontière d'efficacité de Pareto : si les situations préférables sont
celles où f1 et f2 sont les plus faibles, le point C n'est pas sur la frontière de
Pareto parce qu'il est dominé par les points A et B. Les points A et B sont tous
les deux efficaces.
Problématique :
– cette information suffit aux agents pour formuler leurs décisions individuelle-
ment optimales ; mais quel jugement porter sur cet équilibre de marché du point
de vue de l’économie dans son ensemble ?
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de dotations initiales correspond un équilibre général ; est-il possible de dire
qu’il en existe un meilleur que les autres ?
Il n’est par exemple pas possible de faire la somme des utilités individuelles
pour mesurer le bien-être de la société sans jugement de valeur quant au poids
de chaque individu dans cette société (fonction d’utilité collective)
Il repose sur série de postulats simplificateurs dont les principales sont les
suivantes :
1. L'intérêt est porté sur le bien-être des individus composant une collectivité, et
non sur celle-ci ou sur des entités intermédiaires. La fonction de bien-être
sociale est W=W (U1,…Un) avec n : le nombre d'individus composant la
collectivité.
1) Le critère de Pareto est basé sur les fonctions individuelles d’utilité, il n’est
qu’ordinal !
2) Pour la même raison, c’est un critère faible, qui ne définit qu’un pré ordre
partiel sur l’ensemble des états réalisables de l’économie :
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CONCLUSION
Dans le monde réel, dès que l’on s’écarte un peu du cadre de la concurrence
pure et parfaite, les théorèmes de correspondance sont; il convient d’étendre la
problématique parétienne à tous ces cas. Au niveau purement théorique, la
notion de surplus est critiquable ; elle repose entièrement sur l’hypothèse
héroïque d’utilité marginale de la monnaie constante La notion de surplus est
néanmoins intéressante pour l’économie appliquée : elle définit une autre
mesure du bien-être social.
Les recherches que Pareto avaient menées sur la répartition des richesses ont
conduit à poser de nouveau la question de la validité et de l’interprétation des
lois « empiriques », c’est à-dire des lois qui ne reposent pas sur un raisonnement
a priori mais simplement sur des observations. En dépit des efforts de Pareto, la
profession resta sceptique. Il est vrai que Pareto n’a jamais réussi à intégrer
véritablement sa courbe des richesses dans son économie théorique. En
particulier, son intuition initiale s’avéra mal fondée, ainsi la loi de Pareto
conserva le statut incertain d’une curiosité dont on ne sait interpréter la portée.
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BIBLIOGRAPHIE :
Webographie :
Wikipédia.
www.gate.cnrs.fr
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