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est l'ensemble des règles qui répartissent les pouvoirs entre les différents
acteurs d'une entreprise.
Bon à savoir : les parties prenantes sont les acteurs qui sont activement
ou passivement concernés par une société. Elles regroupent les
actionnaires, les salariés, les fournisseurs, les clients, l'État, les banques,
etc.
La gouvernance d’entreprise vise une répartition des compétences et des responsabilités adéquates pour une bonne
gestion. Elle vise à améliorer l’efficience, la qualité, la transparence et la diffusion de l’information ; les relations entre les
parties prenantes ; un traitement équitable entre les actionnaires et un renforcement de la confiance des investisseurs.
Un des principaux aspects de la gouvernance d’entreprise vise à résoudre les problèmes de la séparation entre les
propriétaires du capital de l’entreprise et les administrateurs qui sont mandatés par eux. Cela fait référence à la théorie
de l’agence : la divergence d'intérêt entre les différents acteurs oblige le mandant à contrôler l’exécution du mandataire
et l’adéquation avec ses propres intérêts.
Cela passe par une définition des droits et des responsabilités du conseil d’administration, des autres organes sociaux
et des actionnaires. Plus généralement, la corporate governance définit des principes d’une bonne gouvernance
d’entreprise.
Cependant, on ne peut limiter la gouvernance d’entreprise à cette question. Elle vise également à régler, plus
globalement, les problèmes entre les différentes parties prenantes d’une entreprise. Elle vise à identifier les bonnes
pratiques et à les diffuser. Il n’existe pourtant pas de modèle unique de bonne gouvernance d’entreprise.
On considère que :
Le mot « libéralisme » est né au début du XIXe siècle, après, comme il arrive souvent, que l'idée qu'il
contient, la revendication de liberté, a été portée elle-même sur le devant de la scène historique. En
effet, demander, exiger la liberté politique, idéologique, culturelle s'est introduit dans la conscience
politique des élites françaises dès le XVIIIe siècle, dans une société qu'on dirait aujourd'hui « bloquée »,
divisée en « états », c'est-à-dire en classes institutionnelles (→ clergé, noblesse, tiers état), et où les
libertés au sens moderne n'existaient réellement qu'à l'état larvaire : liberté de penser, de circuler, de
publier, de créer, etc. Elles n'avaient aucune existence juridique
Le libéralisme consiste à autoriser, autant que faire se peut, tout acte qui ne nuit pas
à autrui; et donc à s'abstenir de contraintes réglementaires sur la vie de chacun qui
soient pas dûment justifiées par ce principe de respect du bien d'autrui.
C'est laisser ainsi chacun organiser sa vie suivant ses propres projets et non ceux de
la collectivité, tant qu'ils ne nuisent pas à celle-ci.
Le néolibéralisme Le souvenir de la grande crise des années 1930 s'éloignant, la recette
keynésienne de stimulation de la demande par intervention financière de l'Etat perdit de
son attrait. Son échec à comprendre et combattre la stagflation fut d'autant plus cuisant
que la théorie monétariste (qui contredisait le keynésianisme sur des points importants)
avait expliqué cet échec. L'adoption en économie du monétarisme eut des conséquences
en matière de doctrine politique à partir de la fin des années 1970 : on accusa
l'interventionnisme d'Etat de tous les maux et on remit à l'honneur le libéralisme sous le
nom de néolibéralisme, pour « libérer les forces vives de l'économie du carcan étatique ».