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Bercy
Septembre 2014
CPCU / DDAE / Bercy / Résumé non technique de l’étude d’impact
Antea Group
Agence Paris Centre Normandie
Implantation de Paris
29, avenue Aristide Briand
CS 10006
94 117 ARCUEIL CEDEX
Pour
CPCU
185 rue de Bercy
75012 PARIS
www.cpcu.fr
5 Climatologie ................................................................................................................. 23
5.1 Etat initial ....................................................................................................................... 23
5.2 Impact du projet sur le climat......................................................................................... 23
8 Eau ................................................................................................................................ 27
8.1 Eaux de surface............................................................................................................. 27
8.2 Eaux souterraines.......................................................................................................... 27
8.3 Impacts sur la qualité des eaux ..................................................................................... 28
9 Air.................................................................................................................................. 31
9.1 Qualité de l’air dans la zone d’étude ............................................................................. 31
9.2 Impact des activités sur l’air .......................................................................................... 31
9.3 Mesures prises par CPCU pour limiter les impacts ....................................................... 32
10 Trafic ............................................................................................................................. 34
10.1 Impacts sur le trafic routier ............................................................................................ 34
10.2 Impacts sur le trafic fluvial ............................................................................................. 34
10.3 Mesures pour limiter l’impact ......................................................................................... 34
11 Bruit .............................................................................................................................. 35
11.1 Sources sonores dans le secteur .................................................................................. 35
14 Paysage ........................................................................................................................ 42
14.1 Le contexte visuel existant ............................................................................................ 42
14.2 Impacts sur le paysage.................................................................................................. 44
14.3 Mesures prises ou à prendre pour l’intégration dans le paysage .................................. 45
Par ailleurs, les transports en commun seront privilégiés pour le déplacement du personnel de
chantier......................................................................................................................... 50
Des panneaux d’information des riverains ainsi que du matériel de balisage des zones concernées
seront mises en place afin de limiter les gênes occasionnées. ............................. 50
17.5 Impacts sur le bruit ........................................................................................................ 50
17.6 Impacts sur les déchets ................................................................................................. 50
17.7 Conclusion ..................................................................................................................... 50
1 Introduction
La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), filiale de la Ville de Paris et de GDF-Suez, chauffe
près d’un tiers de Paris et dix communes de première couronne. Elle produit de la chaleur à partir de 40%
d’énergies renouvelable et de récupération et bientôt 50% (valorisation énergétique des déchets ménagers,
géothermie, biomasse…). CPCU souhaite moderniser la chaufferie de Bercy, principalement en modifiant
l’énergie qu’elle utilise (passage du fioul au gaz naturel et au biocombustible) afin de réduire les émissions
polluantes. Une nouvelle Demande d’Autorisation d’Exploiter doit donc être déposée.
Le présent document vise à accompagner l’étude d’impact réalisée dans le cadre du dossier de demande
d’autorisation d’exploiter relatif à la rénovation la chaufferie CPCU de Bercy. Cette dernière est implantée
sur le territoire de la commune de Paris dans le 12ème Arrondissement.
Entreprise Publique Locale, CPCU est délégataire de service public de distribution de chaleur de la Ville de
Paris, exploite et développe ainsi le plus important réseau de chaleur urbain de France : 8 sites de
production d’énergie et un réseau de distribution de 470 km pour les besoins de 465 000
équivalents logements desservant 13 communes dont Paris.
CPCU dispose d’un mix énergétique varié : la production de chaleur est issue de la valorisation
énergétique des déchets ménagers par le Syctom (syndicat intercommunal de traitement des ordures
ménagères) de l’agglomération parisienne et de chaudières utilisant du gaz (chaudières et cogénérations),
du charbon, du FOL (Fioul Lourd). L’ordre d’utilisation de ces ressources donne la priorité aux énergies
renouvelables et de récupération, puis aux combustibles fossiles les plus vertueux en matière d’impact
environnemental.
Le parc de production fonctionnant au FOL représente cinq sites (environ 1 900 MW th) :
chaufferie d’Ivry-sur-Seine (371 MWth) ;
chaufferie de Bercy (495 MWth) ;
chaufferie de Vaugirard (440 MWth) ;
chaufferie de Grenelle (549 MWth) ;
chaufferie de Kremlin-Bicêtre (29 MWth).
Ces sites sont sollicités en appoint aux autres moyens de production ou en secours en cas de défaillance
de l’un d’eux. Ils ont une fonction essentielle au sein du parc de production CPCU en contribuant à la
continuité du service public en sécurisant la production.
Depuis le 1er janvier 2008, les cinq installations CPCU fonctionnant au fioul lourd sont dérogataires au titre
de l’article 3, paragraphe II de l’arrêté du 30 juillet 2003. Ces dérogations limitent l’exploitation de ces
installations à une durée de 20 000 heures jusqu’au 31 décembre 2015.
D’ici la fin 2015, ces 5 sites devront donc solliciter de nouveaux arrêtés préfectoraux d’exploiter. Ils devront
également répondre à des normes environnementales plus strictes édictées par la directive 2010/75/UE du
Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010 relative aux émissions atmosphériques
industrielles (prévention et réduction intégrée de la pollution (dite « directive IED ») transposée en droit
français par l'ordonnance n° 2012-7 du 5 janvier 2012) et les décrets d’application n°2013-374 et 2013-375
du 2 mai 2013 ainsi que par l’arrêté ministériel du 26 août 2013, relatif aux installations de combustion
d’une puissance supérieure ou égale à 20 MW soumises à autorisation au titre de la rubrique 2910 et de la
rubrique 2931.
*
La VLE retenue pour l’analyse des impacts sur la qualité de l’air et l’évaluation des risques sanitaires du présent dossier est de 15 mg/Nm3 (VLE
plus contraignante, fixée dans l’AM du 23 juillet 2010) et inférieure aux MTD relatives aux Grandes Installations de Combustion (GIC) qui font
référence à une concentration de 10 mg/Nm3 à 15% d’02 soit environ 30mg/m3 à 3% d’02
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CPCU / DDAE / Bercy / Résumé non technique de l’étude d’impact
Sur le site de Bercy, la production de chaleur est réalisée au moyen de 4 chaudières fonctionnant
actuellement au fioul lourd Très Très Basse Teneur en Soufre. L’alimentation en combustible est réalisée
depuis le stockage en sous-sol de fioul lourd, au Sud du bâtiment de la chaufferie, qui contient 6 cuves
souterraines non enterrée, sur rétention. Le mode de livraison privilégié est celui par barges, réalisé au
niveau du Port de la Râpée mais des dépotages par camion ont également lieu en cas d’indisponibilité du
premier mode de dépotage (en cas de crue de la Seine notamment).
La chaufferie sera alimentée en gaz naturel à partir d’un poste de livraison GrDF installé à l’extérieur du
bâtiment de la chaufferie. Par ailleurs, deux locaux gaz CPCU (local gaz CPCU 1 et local gaz CPCU 2), qui
auront pour fonction d’accueillir les vannes sécurité gaz, seront aménagés dans le cadre du projet. Le
premier local sera installé au niveau du parc à combustible, à l’emplacement de l’actuelle cuve de stockage
de fioul n°1 qui sera démantelée dans le cadre du projet. Le local gaz CPCU 1 sera isolé du parc à fioul par
une paroi coupe feu. Le second local gaz sera aménagé dans le bâtiment chaufferie, au R+1. Il accueillera
une deuxième série de vannes de sécurité.
Le principe de fonctionnement d’un réseau vapeur est repris dans la Figure 1.1.
Figure 1.1 : Principe de fonctionnement d’un réseau de vapeur (Source : CPCU, 2012)
Les réseaux de chaleur, également appelés réseau de chauffage urbain, sont des équipements collectifs de
distribution de chaleur, produite sous forme de vapeur ou d’eau chaude par une ou plusieurs unités de
production.
Le fluide est acheminé par des canalisations (le réseau de distribution) desservant les immeubles équipés
de postes de livraison (les sous stations), où il cède une partie de sa chaleur aux installations de chauffage
et d’eau chaude sanitaire.
Un réseau de chaleur fonctionne en circuit fermé ; il comprend donc toujours au moins deux canalisations :
l’une pour conduire le fluide chaud vers les usagers, l’autre pour le retour du fluide refroidi vers les
centrales de production.
La production thermique, dans les chaufferies CPCU, est réalisée à partir de la combustion d’énergie
primaire telle que le fioul lourd, le charbon, ou le gaz naturel. Quel que soit le combustible, le
fonctionnement est toujours le même.
Des pompes dites « alimentaires », puisant dans le dégazeur (capacité d’eau traitée préchauffée),
réalimentent en eau la chaudière au fur et à mesure de la production de vapeur. L’eau contenue dans les
ballons et les tubes les reliant est chauffée jusqu’à vaporisation grâce à l’énergie thermique produite par la
combustion de l’énergie primaire dans la chambre de combustion.
La vapeur ainsi produite au niveau du ballon supérieur est envoyée dans le réseau de distribution de
chaleur. La majorité des chaudières CPCU produit de la vapeur sous une pression relative de l’ordre de 20
bars et une température d’environ 235°C.
La conduite de la chaufferie est supervisée depuis une salle de contrôle par une équipe d’agents CPCU
fonctionnant en 3 x 8 durant les périodes de chauffe (environ du 15 octobre au 1er avril). Au moins 2 à 3
agents sont présents sur le site en permanence.
L’entrée de la chaufferie est surveillée par un gardien présent de 6h00 à 18h00 en période 3 x 8, en
l’absence de personnel CPCU la chaufferie désarmée est gardiennée 24h/24 7j/7.
70 agents CPCU de l’exploitation du réseau passent quotidiennement par la chaufferie pour accéder à leurs
vestiaires. Dans le cadre de travaux, des entreprises extérieures sont également amenées à emprunter la
zone chaufferie.
La chaufferie CPCU de Bercy est située dans le XIIème arrondissement de Paris, au 177, rue de Bercy.
Figure 2.1 : Localisation de la chaufferie CPCU de Bercy (Source : Bing Maps, 2012)
L’étude d’impact concerne les installations comprises dans le périmètre ICPE du site :
Le bâtiment de la chaufferie ;
Le parc de stockage de combustibles liquides (stockage de fioul en situation actuelle, stockage de
biocombustible en situation future);
Le poste de dépotage de combustible liquide par barges, situé Port de la Râpée ;
Les galeries souterraines entre les zones de dépotage (les galeries n°2, 3 et 4 ne sont pas
accessibles), le bâtiment de la chaufferie et la zone de stockage de fioul par lesquelles sont
acheminées l’eau alimentaire et le fioul.
Figure 2.2: Photo aérienne de la zone d'étude précisant les limites ICPE de la chaufferie de CPCU de Bercy(Source : Geoportail, 2012)
Le périmètre de l’étude d’impact comprend l’ensemble des installations exploitées sur le site CPCU de
Bercy, à la fois dans la phase travaux puis dans la configuration finale de l’établissement (2 chaudières
fonctionnant au gaz naturel et 2 chaudières fonctionnant au biocombustible).
La chaufferie est implantée dans une importante zone urbaine. A ce titre, le voisinage est composé
majoritairement d’immeubles de commerces et de zones de bureaux.
Dans la configuration future, 2 des 4 chaudières de la chaufferie CPCU de Bercy fonctionneront au gaz
naturel (chaudières 7 et 8) et deux chaudières fonctionneront au biocombustible (chaudières 6 et 9).
Le planning prévisionnel des différentes phases de travaux au niveau de la chaufferie de Bercy prévu par
CPCU est repris dans le tableau suivant.
3 Contexte du projet
La chaufferie CPCU de Bercy, objet de ce dossier, est implantée sur le territoire de la commune de Paris
dans le XIIème arrondissement. Le site est intégré en zone urbaine, dans un quartier fortement urbanisé. Il
est entouré de nombreux immeubles de commerces et de bureaux.
Figure 3.1 : Localisation et photographie de la chaufferie CPCU de Bercy(Source : photo Antea Group)
Les principales caractéristiques de la population de la ville de Paris sont données dans le Tableau 2.
Des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ont été recensées dans
l’environnement proche du site (périmètre de 1 km). Le détail de ces installations (soumises à autorisation
et/ou enregistrement) est repris dans le tableau suivant.
Tableau 3 : Recensement des activités industrielles soumises à autorisation et/ou enregistrement au titre dees ICPE dans un rayon de
1 km autour du site
Réglementation Distance au
Numéro Commune Nom de l’établissement Activités
ICPE site
Réfrigération ou compression 940 m au
9 Paris 12e OPERA BASTILLE ICPE (Autorisation)
(installation de) pression >105 Pa Nord-Ouest
Refroidissement par dispersion
270 m au
12 Paris 12e TELMMA d'eau dans un flux d'air (installations ICPE (Autorisation)
Nord
de)
Refroidissement par dispersion
13 Paris 12e IMMEUBLE LE MISTRAL d'eau dans un flux d'air (installations ICPE (Autorisation) 140 m à l’est
de)
ESSO EXPRESS - LYON
15 Paris 12e Liquides inflammables (stockage) ICPE (Autorisation) 51 m au Sud
RAPEE
SNCF GARE DE BERCY 790 m au
19 Paris 12e Entrepôts couverts ICPE (Autorisation)
CONFLANS RAPEE Sud-Est
Réfrigération ou compression 615 m au
21 Paris 13e ICM ICPE (Autorisation)
(installation de) pression >105 Pa Sud-Ouest
Traitement et développement des 890 m au
23 Paris 13e ELITE PHOTO ICPE (Autorisation)
surfaces photosensibles Sud
BLANCHISSERIE
780 m au
24 Paris 13e APHD/HOPITAL Blanchisseries, laveries de linge ICPE (Autorisation)
SALPETRIERE
Sud-Ouest
HOPITAL PITIE Traitement et développement des 615 m au
33 Paris 13e ICPE (Autorisation)
SALPETRIERE surfaces photosensibles Sud-Ouest
Refroidissement par dispersion
BIBLIOTHEQUE 890 m au
29 Paris 13e d'eau dans un flux d'air (installations ICPE (Autorisation)
NATIONALE DE FRANCE Sud-Est
de)
Réfrigération ou compression ICPE 400 m au
30 Paris 13 NATIXIS
(installation de) pression >105 Pa (Enregistrement) Sud
Les voies de circulation principales à proximité du site sont la rue de Bercy à l’Est, la rue Van Gogh au
Nord, le quai de Râpée à l’Ouest, le Pont Charles de Gaulle au Nord-Ouest et la rue Villot au Sud. Ces
voies de circulation sont très fréquentées et sont susceptibles d’être embouteillées.
Le site CPCU de Bercy est constitué du bâtiment de la chaufferie, du stockage de combustible en sous-sol,
du quai de dépotage par barges du combustible situé Port de la Râpée ainsi que des galeries de liaison
entre le poste de dépotage et le bâtiment de la chaufferie.
Le bâtiment de la chaufferie :
A ce jour, le bâtiment de la chaufferie de Bercy est réparti sur quatre niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et
deux étages).
Au sous-sol, se trouvent les galeries dans lesquelles circulent les réseaux d’acheminement du fioul lourd,
d’eau brute, d’eau alimentaire et de locaux (le local barge et la station de pompage).
Au niveau rez-de-chaussée et aux étages, sont situées les installations principales suivantes :
4 chaudières disposées dans la partie centrale du site, leurs postes de préparation de combustible;
2 cheminées d’une hauteur de 81 m;
un « local propane » ;
un laboratoire ;
une unité de traitement d’eau de Seine ;
un local de dépotage du combustible liquide par camion ;
2 barillets, des ventilateurs et du réseau de distribution de vapeur,
Des ateliers, des bureaux, la salle de contrôle, un réfectoire et des sanitaires.
Le stockage de combustible liquide, situé en sous-sol sous la voirie d’accès au parking SETEC, comprend
actuellement 6 réservoirs de fioul lourd (dont la capacité varie entre 740 et 800 m3) et 3 réservoirs d’eau
alimentaire (deux réservoirs de 800 m3 et un réservoir de 360 m3). Un local pomperie, situé dans le
prolongement des cuves de stockage, abrite les pompes nourricières (alimentation en eau des chaudières)
ainsi que les pompes de gavage en fioul des chaudières.
L’affectation au sol de l’ensemble des activités du site est donnée dans les figures page suivante.
RDC de la
chaufferie
Parquet de
chauffe de la
chaufferie
Galeries,
sous-sol de
la chaufferie
Parc de
stockage de
la chaufferie
Dans ce cadre, les principaux équipements qui seront installés sur site seront :
Des équipements spécifiques de chauffe au gaz naturel (brûleurs Bas NO x, ventilation, , etc.) et au
biocombustible ;
Un poste de livraison gaz qui sera installé dans un local spécifique à l’entrée de la voie d’accès au
parking SETEC, côté Quai de la Râpée. Il sera raccordé au réseau de GrDF par 2 canalisations.;
Deux locaux gaz CPCU qui accueilleront les vannes de sécurité. Le premier local sera implanté au
niveau de l’actuelle cuve de fioul n°1 et le second, au niveau R+1 du bâtiment chaufferie;
Un réseau de tuyauterie double enveloppe sera aménagé pour l’alimentation en gaz naturel des
chaudières 7 et 8 ;
Les équipements et tuyauteries utilisés actuellement pour l’alimentation en fioul lourds des chaudières
seront adaptés pour alimenter en biocombustible les chaudières 6 et 9 dans la configuration future. Les
tuyauteries d’alimentation des chaudières 7 et 8 seront déconnectées du réseau d’alimentation en
biocombustible. Les cuves de stockage de fioul seront utilisées pour le stockage du biocombustible
(exceptée la cuve de stockage n°1 qui sera vidée, dégazée et démantelée afin d’installer le local gaz CPCU
1).
Enfin, des travaux seront réalisés, comprenant notamment le déplacement de la salle de contrôle et la
construction de murs coupe-feu autour de la zone chaudières. L’unité de traitement d’eau actuelle sera
remplacée, la nouvelle unité fonctionnera avec une technique d’osmose inverse. Deux unités de traitement
des effluents seront également installées : une unité de traitement thermique et une unité de neutralisation.
Des stockages de produits chimiques en faible quantité (stockages de l’ordre de 1 m3) seront nécessaires
au fonctionnement de ces nouveaux procédés.
Figure 4.3 : Localisation des équipements installés pour l’unité de production d’eau et les procédés de traitement des effluents
5 Climatologie
Les principales données météorologiques de la zone d’étude sont issues de la station météorologique la
plus proche (station de Paris-Montsouris, située à environ 3,4 km au sud-ouest de la chaufferie CPCU de
Bercy) pour l’année 2011.
La température moyenne annuelle est de 13,7°C. Janvier correspond au mois le plus froid avec en
moyenne 5,4°C. Concernant les précipitations, sur la période 1981-2010 (période de référence), la hauteur
moyenne annuelle des précipitations était de 637,4 mm et de 525,6 mm pour l’année 2011. Les vents
dominants sont de secteur sud-ouest, en relation avec la circulation atmosphérique générale. La vitesse
moyenne du vent sur l’année 2011 est de 10,1 km/h. La rafale maximale, de 95,8 km/h a été relevée en
décembre 2011.
De par son activité et la puissance thermique maximale mise en jeu, le site de Bercy est soumis à quotas
d’émission de gaz à effet de serre, conformément à l’annexe 1 de la directive n°2003/87/CE du 13/10/2003
modifiée. CPCU réalise ainsi chaque année un bilan de ses émissions de CO2.
Le projet ne modifiera pas la quantité de vapeur livrée par les installations de combustion de la chaufferie
de Bercy. En revanche, le passage au gaz naturel des chaudières 7 et 8 et au biocombustible des
chaudières 6 et 9 permettra de réduire significativement les émissions de CO2 de la chaufferie de Bercy. En
effet, les émissions de CO2 sont nulles pour un fonctionnement au biocombustible. Les émissions liées à la
combustion du gaz naturel sont plus faibles que celles observées pour un fonctionnement au fioul lourd.
Ainsi, en situation future, une baisse des émissions CO2 d’environ 38% par rapport à la situation
actuelle (avec le fioul lourd est utilisé comme combustible) est attendue.
Risque foudre - La zone d’étude n’est pas particulièrement sensible au risque foudre. Une Analyse du
Risque Foudre (ARF) a été réalisée au niveau de la chaufferie CPCU de Bercy en octobre 2012. Les
travaux suivant les préconisations de l’ARF ont été réalisés en 2013.
Risques liés aux mouvements de terrain – La chaufferie de Bercy n’est pas située dans une zone
d’anciennes carrières, de cavités ou de poches de gypse susceptibles d’engendrer un effondrement des
terrains.
Séisme – La ville de Paris est classée en zone de sismicité très faible (zone 1 du zonage sismique de la
France du 22 octobre 2010). Aucune prescription parasismique particulière n’est à prendre en compte sur
le site de Bercy.
Inondation – La chaufferie de Bercy est située en zone d’aléa fort du Plan de Prévention des Risques
Inondation de la Ville de Paris (lié à l’inondation par débordement de la Seine). Par ailleurs, le site est
également concerné par le risque d’inondation par remontée de nappe.
7 Contexte géologique
La chaufferie CPCU de Bercy a été mise en service en décembre 1928. Les unités fonctionnaient au
charbon jusqu’en 1950. Les unités ont été progressivement remplacées par des installations plus
puissantes et jusqu’à fin 2011, cinq chaudières étaient fonctionnement sur le site. La construction du
stockage fioul en souterrain a démarré en 1992 et s’est achevée en 1994.
Une étude historique a été réalisée par Tauw France en juin 2012. Elle a porté sur le bâtiment de la
chaufferie ainsi que sur l’emprise de la zone de stockage de combustible liquide.
L’étude historique a révélé la présence de quelques activités potentiellement polluantes à proximité du site
(transformateur, station service…). Les polluants potentiellement générés par ces activités sont les PCB,
HCT, HAP, métaux lourds et COHV. Par ailleurs, deux ICPE autres que la chaufferie en elle-même se
situent au droit ou à proximité immédiate du site CPCU. Au droit du site, l’emplacement des cuves
aériennes de fioul lourd anciennement exploitées et de fioul domestique constituent des zones
potentiellement polluées par les hydrocarbures (HAP, HCT, métaux lourds) ainsi que l’atelier où des
activités de dégraissage ont pu avoir lieu.
Etant donné la structure du site construit comme une rétention dont les niveaux se trouvent sous le toit de
la nappe et de la présence de nombreux sous-sols et galeries au droit de celui-ci, le cabinet Tauw France
n’a pas recommandé à l’issue de l’étude historique de travaux d’investigations, la gestion environnementale
du site et l’épaisseur de sa couche de béton rendant peu probable un impact sur le sous-sol.
Afin de vérifier le diagnostic établi par Tauw France, une visite de site complémentaire a été réalisée le 30
octobre 2013 par un spécialiste des sites et sols pollués Antea Group. L’objectif de cette visite était de
confirmer l’impossibilité de réaliser des investigations de sols et des prélèvements d’eaux souterraines au
droit de la chaufferie. Suite à la visite, Antea Group a confirmé la conclusion de Tauw France et ne
recommande pas d’autres investigations de sols au droit du site suite à la visite complémentaire.
Les mesures préventives suivantes sont mises en place par CPCU et seront conservées dans l’état futur
des installations afin de prévenir d’éventuelles pollutions du sol et du sous-sol :
Un revêtement étanche couvre la majeure partie du site. Le sol au droit du bâtiment et de l’aire de
stockage est en effet entièrement bétonné,
Le fioul constituait jusque là, la principale source de pollution potentielle. Dans la situation future,
l’utilisation du Fioul Lourd TTBTS sera totalement arrêtée. Les cuves aériennes de FOL (excepté la
cuve de stockage n°1†) seront réutilisées pour le stockage de biocombustible qui présente des
propriétés polluantes nettement moindres. La tuyauterie de transfert du FOL est située soit en
†
La cuve n°1 sera démantelée pour accueillir le local CPCU. Les mesures mises en œuvre dans le cadre du démantèlement de
la cuve sont présentées dans le chapitre 19. Analyse des effets sur l’environnement en phase travaux.
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CPCU / DDAE / Bercy / Résumé non technique de l’étude d’impact
galerie technique avec détecteur de fuite, soit en aérien en bâtiment. Elle sera maintenue pour le
transfert du biocombustible ;
Les stockages de fioul domestiques au droit du site CPCU (cuves aériennes de 500 L et de 100 L)
seront supprimés (seul un groupe électrogène sera conservé sur le site (120 kVA) et sera alimenté
en fioul domestique par la cuve installée dans la tour NEXITY – hors périmètre CPCU) ;
Les stockages des liquides (huiles, lubrifiants, produits utilisés pour la production d’eau ou le
traitement des effluents…etc.) sont réalisés sur rétentions dimensionnées,
Les déchets générés par le fonctionnement du site sont stockés sur des emplacements dédiés
dans des collecteurs étanches.
La zone déchets est à l’abri des intempéries afin d’éviter tout ruissellement d’eaux pluviales dans
les bennes déchets.
Les mesures de prévention mises en place par CPCU dans le cadre du projet de rénovation
permettent de limiter l’impact éventuel des activités du site sur les sols.
8 Eau
La chaufferie de Bercy se trouve à 110 m au Nord de la Seine et à environ 620 m à l’Est de la Bièvre
(entièrement souterraine à Paris). La zone de dépotage par barge située Port de la Râpée est située en
bordure de la Seine.
La première nappe rencontrée au droit du site d’étude (la nappe la plus superficielle) est la nappe des
alluvions, rencontrée vers 6 m de profondeur (pour un niveau de sol voisin de 33 m NGF). Il s’agit d’une
nappe libre d’extension limitée aux zones de dépôt des alluvions de la Seine. L’épaisseur des alluvions
anciennes, principales alluvions aquifères, est ici faible (1m). En rive droite de la Seine, cet aquifère n’est
pas exploité. Cette nappe est vulnérable aux pollutions de surface.
Les masses d’eaux souterraines identifiées au droit de la zone d’étude sont les suivantes :
masse d’eau souterraine de l’Eocène du Valois,
masse d’eau souterraine de l’Albien-Néocomien.
La qualité de ces masses d’eau est surveillée par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, à qui la maîtrise
d’ouvrage des réseaux de surveillance de la qualité des eaux souterraines a été confiée par le Ministère de
l’Ecologie et du Développement Durable dans le cadre de la Directive Cadre Eau.
Le bon état chimique et quantitatif devrait être atteint en 2015 pour ces deux masses d’eaux souterraines.
La vulnérabilité de la première nappe (ici Alluvions sur Calcaire grossier du Lutétien) est qualifiée de
« forte ». En effet, au droit du site, cette nappe n’est protégée par aucune formation imperméable. Elle est
donc vulnérable vis-à-vis des pollutions de surface.
La chaufferie CPCU de Bercy n’est située dans aucun périmètre de protection de dispositifs de prélèvement
d’eau potable. La chaufferie CPCU de Bercy n’effectue pas de captage en nappe.
L’eau de Seine est consommée en complément des eaux issues des retours du réseau CPCU et ne
représente qu’environ 22% des eaux consommées annuellement par les chaudières.
Par ailleurs, suivant l’arrêté ministériel du 26 août 2013, l’installation de prélèvement indirect d’eau de Seine
est munie d’un dispositif de mesure totalisateur. Ce dispositif est relevé périodiquement et les résultats sont
portés sur un registre.
L’impact du projet de rénovation sur les ressources en eau est donc maitrisé.
8.3.2 Rejets
L’état projeté repose majoritairement sur le changement des destinations des effluents produits. Il est prévu
renvoyer en Seine les effluents considérés comme « eaux claires parasites » au regard des gestionnaires
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de réseaux d’assainissement. Il s’agit alors des eaux d’exhaure du parc de stockage combustible liquide
(déjà évacuées en Seine en situation actuelle) et des concentrats d’osmose inverse issus du nouveau
système traitement d’eau mis en place. Les eaux pluviales de toiture, actuellement envoyées au réseau
d’assainissement, seront récupérées dans un bac tampon et serviront pour l’alimentation des chaudières.
Le trop plein d’eaux pluviales de toiture sera envoyé en Seine ou vers le réseau d’assainissement.
CPCU optimisera également son système de traitement et de contrôle des rejets en procédant notamment
à l’aménagement des points de prélèvements ainsi qu’à l’instrumentation des points de rejets.
Ainsi, les principales modifications au niveau de la gestion des effluents de la chaufferie sont les suivantes :
Séparer les différents réseaux pour permettre des traitements spécifiques, notamment séparation
des eaux sanitaires, process et pluviales ;
Mettre en place toute action de récupération énergétique ayant en plus comme action la limitation
de la température des effluents à refroidir (par exemple : un système simple destiné à récupérer
l’énergie des eaux de purges) ;
Mettre en place un système pour refroidir (unité de traitement thermique) et baisser le pH des eaux
de purges continues (unités de neutralisation) avant de les évacuer vers le réseau
d’assainissement;
Assurer un seuil bas des matières en suspension en fonction des seuils acceptés par type
d’exutoire (unité de traitement des boues) ;
Mettre en place une auto surveillance des rejets aqueux, prenant en compte le comptage, le suivi
en continu, et l’aménagement du point de rejet avec un préleveur automatique permettant les
mesures réglementaires sur le rejet au réseau d’assainissement et vers la Seine.
Par ailleurs, comme c’est le cas actuellement, le trop plein des eaux issues du retour réseau sera renvoyé
vers les autres chaufferies CPCU.
En terme quantitatif, dans le cas de fonctionnement normal, les volumes totaux d’effluents rejetés par la
chaufferie (vers le réseau d’assainissement + vers la Seine) seront diminués par rapport à la situation
actuelle. En revanche, les modifications des exutoires qui seront réalisées induiront une augmentation des
volumes évacués au réseau d’assainissement et une diminution des volumes rejetés en Seine. Toutefois, le
dispositif de traitement et de contrôle des rejets permettra de s’assurer qu’il n’y ait pas d’incidence
hydraulique au niveau du collecteur du réseau d’assainissement et du rejet en Seine.
En terme qualitatif, la nature des effluents rejetés sera de meilleure qualité. Des améliorations sont
envisagées sur le flux des eaux issues des purges et des vidanges chaudières (plus de récupération de
chaleur) permettant de diminuer les impacts thermique provenant de ce flux, des correction de pH et la
régulation du débit seront également mis en place. Un système de traitement des eaux issues de l’unité de
production d’eau permettra également de maitriser les charges en MES dans les eaux évacuées au réseau
d’assainissement. La qualité des eaux rejetées en Seine et au réseau d’assainissement sera ainsi
améliorée par rapport à la situation existante.
Comme mentionné dans le paragraphe ci-dessus, une partie des effluents fait l’objet de traitements
spécifiques avant rejet au réseau d’assainissement ou en Seine. Des unités de traitement des effluents
seront installées dans le cadre du projet :
- une unité de traitement thermique,
- deux unités de neutralisation (correction du pH) ,
La gestion des eaux mises en place sur le site s’assure du respect des objectifs de la
réglementation en matière d’aménagement et de gestion des eaux.
La qualité des rejets sera suivie en continu par CPCU et contrôlée périodiquement par les organismes
habilités.
Compte tenu des mesures prises par l’exploitant, les rejets aqueux en provenance de l’installation
classée CPCU de Bercy ne sont pas susceptibles d’impacter le milieu.
9 Air
Selon le réseau de surveillance de la qualité de l’air AIRPARIF, la qualité de l’air de la zone d’étude est
globalement satisfaisante (l’indice ATMO est bon à très bon dans 80% des cas en 2011 pour le secteur
d’étude considéré). La qualité de l’air reste toutefois insatisfaisante pour certains polluants, qui dépassent
les normes de façon récurrente ; il s’agit des oxydes d’azote (NOx).
Les sources de pollution identifiées dans le secteur correspondent principalement au trafic de véhicules et
au chauffage résidentiel individuel. Les agents atmosphériques émis sont principalement issus de la
combustion (NOX, SO2, et PMT).
Les principales sources de rejets atmosphériques associées à l’activité de la chaufferie CPCU de Bercy
correspondront aux émissions liées aux installations de combustion (chaudières).
L’utilisation du combustible gaz naturel sur les chaudières 7 et 8 et du biocombustible sur les chaudières 6
et 9 entrainera la réduction des Valeurs Limites d’Emission globales de la chaufferie de Bercy de 91% en
SO2, de 80,8% en NOx, de 85% en poussières et de 50% en CO.
Afin de réduire les flux atmosphériques à la source, CPCU a prévu d’appliquer les Meilleures Techniques
Disponibles (brûleurs « bas NOX » décrits ci-après) afin de réduire les concentrations à la sources. Des
brûleurs spécifiques au fonctionnement au gaz naturel (type « bas NOx ») seront aménagés sur les
chaudières 7 et 8 afin de garantir des émissions de NO x les plus basses possibles. Au niveau des
chaudières 6 et 9 qui fonctionneront au biocombustible, il est prévu de mettre en place des brûleurs bas-
NOx, un système d’injection d’urée ainsi qu’un dispositif de recirculation des fumées.
Les rejets atmosphériques significatifs issus des installations du site sont les rejets issus de la combustion
des chaudières. Les quantités annuelles de polluants émis dans l'atmosphère peuvent notamment être
déterminées en fonction des quantités de combustible consommées. Elles sont également suivies en
continu en salle de contrôle (concentrations en NOx, SO2, CO et poussières).
Dans la mesure où 2 chaudières sur 4 utiliseront du gaz naturel et les deux autres utiliseront du
biocombustible, que le fioul TTBTS ne sera plus du tout utilisé sur le site, et compte tenu des mesures
prises par CPCU pour limiter l’impact, les rejets atmosphériques seront conformes aux nouvelles
réglementations.
Nota : CPCU prévoit de mettre en œuvre un dispositif de traitement des oxydes d’azote (NOx) par voie
catalytique sur les chaudières 6 et 9 de la chaufferie de BERCY. Comme le prévoir l’arrêté ministériel du 26
aout 2014 pour ce type d’installation, CPCU a demandé une dérogation, afin de fixer à 20 mg/Nm3 (au lieu
de 5 mg/Nm3) la valeur limite réglementaire pour les émissions d’ammoniac. Une note de justification
technico-économique a été réalisée. L’impact environnemental a été analysé.
CPCU prévoit la réduction des rejets à la source par le passage du combustible fioul lourd au gaz naturel
pour les chaudières 7 et 8 et au biocombustible pour les chaudières 6 et 9.
Les importants travaux et transformations projetés conformes aux meilleures techniques disponibles (MTD)
applicables à ce type d’installation, contribueront également à la réduction des émissions potentiellement
polluantes.
Enfin, l’entretien régulier des équipements de la chaufferie de Bercy permet d’optimiser leur fonctionnement
et limiter les rejets accidentels de polluants.
L’analyse des rejets permet de prévenir tout dysfonctionnement. Ce système permet de détecter
immédiatement les dérives de fonctionnement et permet aux agents CPCU de procéder aux actions
correctives afin de ne pas dépasser les seuils requis de polluants.
De manière générale, tout dépassement réel des seuils réglementaires sur les rejets atmosphériques (en
dehors des phases de démarrage/arrêt et remontage), est enregistré et noté sur le cahier des évènements
en salle de contrôle. En cas de défaillance réelle (dont les dépassements de concentrations en polluants),
après une inspection des paramètres de combustion en salle de contrôle et/en chaufferie, le chef de quart,
si son action n’est pas efficace, doit :
Arrêter la chaudière rapidement ;
Informer le dispatching, analyser le problème pour l’intervention de la maintenance locale ou
l’astreinte ;
Consigner l’évènement sur le cahier des évènements en salle de contrôle ;
Prévenir sa hiérarchie.
En parallèle des dispositifs précédemment décrits, CPCU met en œuvre les mesures suivantes :
Les voies de circulation sont stabilisées : dalles béton, bitume. Par ailleurs, l’ensemble de la chaufferie
est couvert. Ces mesures limitent au maximum l’envol de poussières,
Les flux de camions seront limités au strict nécessaire. Le passage au gaz naturel de deux chaudières
permettra de réduire les livraisons sur site par camions.
Des consignes très strictes sont données aux chauffeurs des entreprises extérieures :
Compte tenu des activités développées sur le site associées au projet de rénovation des
chaudières, des flux atmosphériques potentiellement émis à l’atmosphère et des mesures prises
par CPCU pour les limiter, le projet tend à réduire significativement les émissions à l’atmosphère et
à maîtriser l’impact sur la qualité de l’air de la zone d’étude.
10 Trafic
Les différents modes de transport transitant sur le site de Bercy sont liés à:
La réception des entrants : camions, camionnettes
L’enlèvement des déchets (générés par le site) : camions bennes
L’accès du personnel, des partenaires et autres visiteurs : véhicules légers
Maintenance de la chaufferie : véhicules et entreprises extérieures.
Dans la situation future, compte-tenu du passage au gaz naturel de deux des quatre chaudières, le nombre
d’approvisionnement par camion ou par barge de combustible liquide diminuera donc sensiblement.
L’alimentation des chaudières en gaz naturel sera effectuée directement via le réseau de distribution de gaz
GrDF et n’engendrera aucun trafic de véhicule.
Au regard de la diminution du trafic global en situation future, l’impact des activités de la chaufferie de
Bercy sur le trafic routier sera plus faible qu’en situation actuelle.
Dans la situation projetée, les besoins en combustibles liquides seront réduits et par conséquent le trafic
fluvial également. L’impact sur le trafic par barge est positif au vu de la réduction de la circulation de barges
pour la livraison de combustible liquide liée aux activités de la chaufferie de la CPCU de Bercy, dès le
passage au gaz des deux chaudières concernées.
La réception des produits ou matières premières sur le site de Vaugirard est effectuée dans une plage
horaire déterminée, du lundi au vendredi : 8h-17h. Les dépotages camion pour le fioul lourd seront
effectués de nuit, entre 18h et 7h du matin.
Le trafic fluvial et routier engendré par le fonctionnement de la chaufferie sera donc maîtrisé compte
tenu du passage au combustible gaz de deux chaudières sur les 4.
11 Bruit
Les sources sonores identifiées dans le secteur correspondent principalement au trafic routier et au trafic
ferroviaire de la zone d’étude.
Dans la configuration future, les principales sources sonores seront inchangées et correspondent :
Au fonctionnement des chaudières et brûleurs;
Au fonctionnement de la ventilation,
Au fonctionnement des pompes.
Situation actuelle
D’après les résultats des campagnes de mesures de bruit (réalisées par la société VENATHEC en août
2012 puis en décembre 2012), les bruits émis par le fonctionnement des installations existantes dépassent
les seuils définis par la réglementation en vigueur en période diurne et nocturne. Ces non-conformités sont
liées au fonctionnement d’extracteurs du site, se trouvant à proximité des points de mesure.
Situation projetée
Dans le cadre du projet, il est prévu de réaliser des travaux relatifs à la ventilation et au désenfumage sur la
chaufferie de BERCY. Il est notamment prévu de rétablir une circulation naturelle de l’air avec des amenées
d’air en parties basses (de la toiture jusqu’au RDC de la chaufferie) et une extraction en parties hautes par
les édicules existants conservés. Il est également envisagé d’installer une solution d’évacuation de la
vapeur d’eau en cas de fuite.
Toutes les entrées et sorties d’air sont situées exclusivement en toiture car la chaufferie ne possède pas de
façade libre pouvant être équipée de ventilation. Les solutions de ventilation et de désenfumage proposées
sont majoritairement de type naturel car elles permettent d’éviter les nuisances sonores permanentes et les
consommations électriques. La mise en place de système mécanique est de plus difficilement applicable au
site.
Le maître d’œuvre mettra en place les moyens techniques nécessaires pour atténuer les émissions
sonores provenant des installations existantes afin que la chaufferie soit conforme à l’arrêté du 23 janvier
1997.
Par ailleurs, pour respecter les limites sonores imposées au site, des silencieux seront installés, soit au
niveau des prises d’air en toiture, soit dans les gaines verticales d’amenée d’air.
Remarque : Une mesure des émissions sonores sera réalisée après l’installation des nouveaux
équipements afin de vérifier la conformité des émergences de bruit.
La conformité réglementaire des niveaux sonores et des niveaux d’émergence sera vérifiée en
périodes de jour et de nuit.
Que le site soit en fonctionnement ou à l’arrêt, les sources lumineuses liées à l’éclairage intérieur du site
sont peu visibles de l’extérieur.
L’établissement n’est pas susceptible d’être à l’origine d’émissions lumineuses capables de gêner le
voisinage.
12.2 Vibrations
Le fonctionnement des installations actuelles n’est pas à l’origine de vibrations gênantes pour le voisinage.
Des mesures des vibrations sont réalisées régulièrement. Les équipements susceptibles d’être à l’origine
de vibrations comme les machines tournantes sont suivis de manière périodique. Les campagnes de
mesure réalisées par l’APAVE en 2012, chaufferie en arrêt et en fonctionnement, montrent que la
chaufferie est conforme à la réglementation en termes d’émissions vibratoires.
Les nouvelles machines nécessaires au développement des activités seront choisies, équipées et
exploitées de façon à ce que leur fonctionnement ne puisse être à l’origine de vibrations mécaniques
susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour
celui-ci. Les vibrations émises respecteront les règles techniques annexées à la circulaire du 23 juillet 1986
relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées.
12.3 Odeurs
Les odeurs susceptibles d’être dégagées par la chaufferie CPCU de Bercy sont actuellement liées aux
livraisons de fioul par barges et par camions.
En configuration finale, l’utilisation du fioul lourd sera abandonnée. Les nuisances liées aux opérations de
dépotage seront supprimées.
L’utilisation de fioul domestique pour le fonctionnement des dispositifs autonomes capables de produire de
l’électricité en cas de panne électrique sera quant à elle, conservée.
L’impact des vibrations, des émissions lumineuses et des odeurs sera négligeable dans la
configuration future du site.
13 La faune et la flore
Grâce aux conditions météorologiques favorables (pour l’observation de l’avifaune notamment), mais aussi
d’une période d’inventaire écologique optimale (05 juillet 2012) pour les observations écologiques
générales, un état des lieux de la faune er de la flore présentes sur le site a pu être établi par un ingénieur
écologue de Tauw France.
La zone de projet est éloignée de toutes zones naturelles remarquables. La zone naturelle la plus proche
est la ZNIEFF de type II « Bois de Vincennes », à 2,3 kilomètres à l’Est du site d’étude. Le projet n’aura
pas d’impact sur cet espace naturel, ni sur les autres espaces naturels plus éloignés.
Concernant l’évaluation des incidences sur les zones Natura 2000, le projet est situé à 4,7 kilomètres
de la ZPS (FR1112013) « Sites de Seine-Saint-Denis » et à 20 kilomètres du SIC (FR1100819) « Bois de
Vaires sur Marnes ».
Les zones Natura 2000 sont principalement composées de milieux forestiers et humides.
La zone de projet ne contient aucun habitat d’intérêt communautaire, ni aucune espèce inscrite aux
Directives « Oiseaux » et « Habitat, Faune, Flore » présents sur les zones Natura 2000.
Concernant les oiseaux, les espèces d’intérêt communautaires présentes sur les zones Natura 2000 sont
inféodées aux milieux forestiers, humides, aquatiques, agricoles et bocagers suivant les espèces
considérées. Ces grands ensembles d’habitats ne se retrouvent pas sur la zone d’étude. Aucune des
espèces d’oiseau de l’annexe I de la Directive « Oiseaux » présente sur la ZPS n’a été observée sur le site
d’étude. Ce dernier ne constitue pas un milieu naturel attractif pour l’une des 11 espèces de la ZPS.
Le projet n’aura donc aucun impact sur les zones Natura 2000 les plus proches. De façon plus
générale, le projet n’aura pas d’impact sur les espaces naturels remarquables environnants.
Les impacts attendus sur la faune seront de type indirect, car la faune a la possibilité d’éviter et de
contourner le projet et les travaux associés.
Cependant, la majeur partie des travaux ayant lieu au sein du bâtiment sans modification extérieure
notable, le projet n’aura pas d’impact sur la faune et notamment l’avifaune. Les seuls effets attendus à
l’extérieur du bâtiment sont l’augmentation substantielle de la circulation d’engins ou de camions,
perturbation à laquelle l’ensemble du cortège avifaunistique est déjà coutumier au sein de la région
parisienne. A noter que seulement 4 espèces d’oiseaux ont été contactées dont une seule est protégée et
inféodée aux bâtiments environnant où elle niche et où elle pourra trouver refuge.
Concernant la flore, le site étant dépourvu d’espèce végétale autochtone, le projet n’aura aucun impact sur
la flore.
L’impact du projet sur la flore sera donc nul.
De par l’absence d’habitat naturel au droit du site, ce dernier ne constitue pas un corridor biologique. Il est
néanmoins proche de rues dont les trottoirs sont ornementés de plantations arborées. Le projet n’aura
aucun effet sur ces plantations.
Le projet est situé non loin du lit de la Seine, qui constitue un corridor biologique aquatique. Cependant, le
projet et les travaux associés ne seront pas de nature à porter atteinte au bon fonctionnement du corridor
biologique voisin. Aucun rejet n’est envisagé dans le lit de la Seine pendant les travaux.
De par l’absence d’enjeu écologique au droit du site et donc l’absence d’effet, aucune mesure de réparation
ou de compensation n’est prévue.
Synthèse : L’ensemble des impacts attendus sur les espaces naturels, les corridors biologiques, la
flore et la faune sont nuls à faibles. Il n’est donc pas prévu de mesures de réparation ou de
compensation des impacts.
14 Paysage
Les activités CPCU existantes sont constituées d’un bâtiment principal en structure béton et d’une zone de
stockage de cuves de fioul lourd souterraine.
Le site est implanté en zone urbaine constituée d’habitats et activités diverses, en bordure de Seine.
L’aspect visuel du secteur n’est pas particulièrement sensible, compte tenu de l’urbanisation importante de
la zone d’étude.
Les deux cheminées d’évacuation des gaz de combustion, d’une hauteur de 81 m, sont visibles depuis les
quais de Seine, en rive droite et en rive gauche de la Seine, ainsi que depuis les ponts de Bercy et Charles
de Gaulle. Elles constituent des éléments marquants du paysage du secteur d’étude.
Le site d’étude est compris dans sept périmètres de protection de monument historique. Il s’agit de :
le viaduc d’Austerlitz (inscription),
la gare d’Austerlitz (inscription partielle),
l’Hôpital de la Salpêtrière sol et bâti (inscription - classement partiel),
les Pavillons de l’ancienne douane et de la Barrière d’eau (inscription partielle),
la Gare de Lyon et le restaurant Le train bleu (inscription - classement partiel),
le Métropolitain, station Gare de Lyon (inscription)
la Charcuterie, rue Parrot 4 bis (inscription).
Figure 14.1 : Localisation des monuments historiques (Source : Atlas des patrimoines, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction Générale des patrimoines, 2013)
Dans sa configuration future, le bâtiment principal de la chaufferie ainsi que la cheminée seront conservés.
La hauteur du bâtiment principal restera inchangée.
Les modifications du bâti de la chaufferie CPCU dues au changement de combustible induisent la création
d’un poste de livraison du gaz naturel GrDF. Le poste de forme rectangulaire présentera une surface de
16 m2 environ et sera implanté en limite de propriété le long du quai de la Râpée, à proximité de l’entrée
existante.
Le poste GrDF présentera une hauteur plus faible que les bâtiments environnants et ne sera pas de nature
à générer des nuisances visuelles supplémentaires sur le secteur. Afin de limiter les impacts visuels du
nouveau bâtiment, les murs enduits présenteront des couleurs neutres (tons pierres clairs).
Le poste de gaz créé ne sera visible que depuis le quai de la Râpée, en se positionnant face à l’entrée au
site, comme présenté sur les photographies suivantes :
Figure 2 : Photomontage de l’implantation du poste de livraison gaz naturel GrDF au rez-de-chaussée, accessible depuis le quai de la
Rapée
Les deux locaux gaz CPCU installés dans le cadre du projet seront intégrés au bâti existant et n’induiront
aucun impact sur le paysage.
Par ailleurs, le projet de rénovation de la chaufferie prévoit des modifications au niveau de l’aéraulique et
de la ventilation à l’intérieur du bâtiment. Des édicules seront installés en toiture du bâtiment de la
chaufferie. Ils sont représentés sur la figure suivante.
Figure 3 : Localisation des édicules en toiture installés dans le cadre de la rénovaiton de la chaufferie
Ces édicules ne seront pas visibles depuis le niveau du sol aux alentours de la chaufferie et n’engendrent
pas d’impact supplémentaire sur le paysage.
Les travaux prévus par CPCU dans le cadre du changement de combustible de la chaufferie n’induisent
pas de modifications majeures du bâtiment existant ni de la cheminée. Seul un bâtiment, accueillant le
poste de gaz GrDF sera créé. Les dimensions retenues pour le bâtiment ainsi que le traitement des
façades (tons pierres clairs) limitent les impacts sur le paysage.
Les modifications apportées au bâti sont limitées à la construction d’un poste de livraison de gaz.
Des mesures d’intégration du nouveau local dans son environnement seront mises en place. Le
projet ne sera donc pas à l’origine d’un impact paysager supplémentaire.
Les différents types de déchets recensés sur le site peuvent être classés en 3 grandes catégories :
les déchets ménagers (liés aux activités de bureaux),
les DIB ou Déchets Industriels Banals :
o ils sont souvent assimilés aux ordures ménagères, car leur constitution et leur composition
et donc la façon dont ils sont traités ou éliminés sont assez semblables.
les DID ou Déchets Industriels Dangereux :
o ils sont spécifiques de l'activité industrielle et contiennent des éléments polluants ou
toxiques en concentration plus ou moins forte.
Certains déchets produits par les activités de la chaufferie de Bercy sont des déchets réguliers comme les
déchets ménagers, les déchets d’emballages et les déchets souillés. Pour ces déchets, les quantités
produites sont relativement limitées. D’autres déchets sont produits de manière très irrégulière du fait
notamment du cycle de vie des consommables comme, par exemple, les néons.
En situation future, dans la mesure où l’utilisation du fioul lourd sera supprimée, les déchets produits par la
chaufferie comportant des résidus de fioul lourd seront supprimés.
Dans la configuration future, les déchets générés par CPCU vont principalement être des DID, en partie
valorisables. Ils sont gérés de la même manière qu’actuellement, de façon à favoriser la revalorisation ou
l’incinération et conformément aux réglementations en vigueur afin de ne stocker en décharge que les
déchets ultimes.
La chaufferie de Bercy tient à jour un registre annuel de suivi des déchets (démarche ISO 14001). Cette
démarche permet la traçabilité des déchets.
Les déchets générés par le site sont collectés par des entreprises spécialisées soit pour être recyclés, soit
pour être éliminés.
L’ensemble des DID est éliminé contre remise d’un Bordereaux de Suivi de Déchets Industriels (BSDI).
Une partie des déchets est valorisée. Dans la situation future, CPCU veillera à favoriser au maximum le
recyclage des déchets valorisables.
Suivant la démarche ISO 14001, un tri de plus en plus précis est réalisé sur site et un registre annuel des
déchets est mis à jour.
Le passage au gaz des chaudières 7 et 8 de la chaufferie de Bercy amènera à une diminution significative
de la quantité de déchets produite en lien avec le fonctionnement de la chaufferie.
Les déchets ménagers, les DIB en mélange, les déchets dangereux ainsi que les boues seront stockés
dans des conteneurs étanches réservés à cet effet et installés au niveau d’une zone bitumée.
Ces mesures de gestion mises en place par l’exploitant permettent de conclure que les déchets générés
par CPCU ne sont pas susceptibles d’impacter le milieu.
La gestion des déchets mise en place sur le site répond aux objectifs des plans déchets.
L’objectif général de l’évaluation des risques sanitaires est d’étudier les risques encourus par les
populations susceptibles d’être exposées à des agents physiques, chimiques ou biologiques générés par le
site.
Suite au recensement exhaustif des agents présents sur le site, seuls les plus significatifs dans le cadre de
la caractérisation de l’impact sanitaire ont été retenus, à savoir les agents atmosphériques émis par
l’installation de production de chaleur.
Une modélisation de dispersion des émissions des gaz de combustion en provenance de la zone
d’exploitation du site a ensuite été réalisée grâce à un logiciel spécialisé.
Les concentrations des rejets des différentes chaudières ont été calculées en tenant compte des valeurs
limites d’émission applicables dans la configuration future de l’installation.
La voie d’exposition retenue est l’inhalation des gaz et particules émis par le site.
Les populations susceptibles d’être affectées par ces agents de risque sanitaire ont été étudiées et
désignées en tant que « cibles ».
La part des rejets CPCU est négligeable au vu des quantités de polluants déjà présents dans l’air de la
zone d’étude. Les concentrations spécifiques modélisées liées à l’activité de CPCU sont très largement
inférieures aux valeurs seuils réglementaires.
L’impact sur la santé humaine associé à l’activité de la chaufferie CPCU de Bercy n’est donc pas
retenu comme significatif.
Les résultats des calculs de risque sanitaire liés aux rejets spécifiques CPCU montrent donc l’absence de
risque pour une population qui se trouverait en permanence dans la zone de plus forte exposition aux
agents atmosphériques rejetés par le site.
Les résultats des calculs de risque sanitaire liés aux rejets spécifiques CPCU montrent donc
l’absence de risque pour une population qui se trouverait en permanence dans la zone de plus forte
exposition aux agents atmosphériques rejetés par le site.
Les principaux mouvements de terre seront effectués lors des opérations de construction du local abritant
le poste de gaz.
Du fait des quantités très réduite de terre déplacée, et des mesures de gestion de produits utilisés lors de la
phase de chantier, l’impact sur la qualité du sol en phase de travaux est donc estimé faible.
Les opérations de chantier pourraient générer des risques de pollution accidentelle résultant d’un mauvais
entretien des véhicules ou matériels (fuites d’hydrocarbures, d’huiles, de circuits hydrauliques…), d’une
mauvaise manœuvre (versement d’un engin) ou encore d'une mauvaise gestion des déchets générés par le
chantier (eaux usées, laitance de béton,…).
Les risques d’atteinte à l’environnement seront limités du fait des précautions prises en compte : entretien
des engins, dispositif de rétention, stockage contrôlé des produits chimiques, huiles et hydrocarbures.
L’impact sur le climat et la qualité de l’air généré par les travaux est très limité et temporaire.
Le trafic sera réparti tout le long du chantier et respectera les horaires ouvrés.
Par ailleurs, les transports en commun seront privilégiés pour le déplacement du personnel de chantier.
Des panneaux d’information des riverains ainsi que du matériel de balisage des zones concernées seront
mises en place afin de limiter les gênes occasionnées.
Les nuisances acoustiques générées par le chantier proviendront essentiellement des déchargements du
matériel et de mise en place des équipements. Néanmoins, ces émissions sonores seront limitées à des
plages horaires bien définies.
Les travaux de passage au gaz naturel et au biocombustible des chaudières se dérouleront principalement
à l’intérieur de la chaufferie ce qui limitera l’impact acoustique. Ces travaux auront lieu la journée, il n’y aura
pas de travail de nuit sauf cas exceptionnel (difficultés ponctuelles, retards, mise en service). Dans ce cas,
CPCU prendra soin d’avertir la mairie afin que les riverains soient informés de la situation.
Les déchets générés correspondent aux emballages, aux chutes de matériaux, à l’entretien des engins et
aux déchets liés à la présence de personnel.
Pour la récupération et la valorisation des déchets, des bennes de collecte sélective seront réparties autour
des aires de travail et des filières de traitement agréées seront retenues.
17.7 Conclusion
Le trafic augmentera légèrement durant la phase de livraison des matériaux. Des émissions sonores
pourront être également générées. Toutefois, l’impact du projet sur son environnement durant la phase
travaux sera limité, la majeure partie des travaux étant localisée à l’intérieur du bâtiment chaufferie.