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Alzheimer : des ateliers mémoire pour

améliorer l'autonomie et la qualité de vie


Article Extrait de : L’aide-soignante • n° 116

Aide-soignant.com s’est associé aux éditions Elsevier Masson pour vous proposer une
sélection d’articles issus de leurs deux revues aides-soignantes.

Cet article fait partie du dossier "Prendre soin des personnes souffrant de la maladie
d'Alzheimer".

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Le but des ateliers mémoire est de conserver l’autonomie des personnes âgées souffrant de la
maladie d’Alzheimer. Ils doivent être pensés, organisés et faire l’objet de transmissions, afin
que l’équipe soignante puisse adapter le projet de soins à l’état de santé de chaque patient.

L’objectif des ateliers mémoire est de conserver ou d’optimiser


l’autonomie intellectuelle et physique des personnes âgées, particulièrement celles souffrant
de la maladie d’Alzheimer. En stimulant la mémoire et les ressources de la personne, ils
renforcent son identité, lui apportent des repères dans le temps et l’espace, et augmentent sa
capacité d’autonomie.

Penser les ateliers mémoire


Chaque atelier est défini en fonction des objectifs souhaités. En amont, l’équipe soignante
réfléchit en réunion à la façon dont les ateliers mémoire se dérouleront. Il est important de
recueillir l’adhésion de tous les soignants au projet de soins afin qu’une prise de conscience
globale se définisse. Cela nécessite de prendre le temps de comprendre les enjeux et
d’élaborer ces ateliers, tout en pensant toujours à l’intérêt des personnes âgées. Avant tout, il
est indispensable de bien connaître les participants.

Leurs difficultés, leur histoire de vie sont inscrites dans le dossier de soins. La dimension
thérapeutique du soin est donnée par l’équipe pluridisciplinaire. Une aide-soignante peut
prendre la responsabilité d’un atelier mémoire, en fonction de ses compétences et de sa
motivation.

Déroulement d’un atelier


L’aide-soignante accueille avec bienveillance les personnes âgées afin de mettre chacune
d’entre elles en confiance. Elle se présente, présente les participants, rappelle dans quel lieu
elle est et quelle va être l’activité. Elle veille à ce que chacun soit installé confortablement
pour créer une atmosphère chaleureuse. Elle explique ensuite lentement en quoi consiste
l’activité.

L’atelier peut être centré autour d’activités comme le dessin, la peinture, la musique, la danse,
l’écriture ou le débat d’idées. Dans ce dernier cas, le sujet de débat peut être choisi par les
membres du groupe : la vie quotidienne, un événement local, l’actualité, etc. L’accent est mis
sur des activités stimulant les sens, pour réapprendre aux personnes souffrant de la maladie
d’Alzheimer à sentir, à écouter, à regarder, à toucher. Par exemple, une activité sur
l’évocation des bruits et la mise en relation avec les anciens métiers des participants peut être
proposée. Tout au long de l’atelier, l’aide-soignante donne aux participants des repères dans le
temps et l’espace. Elle les laisse s’exprimer de façon verbale ou non. Puis elle transmet à
l’équipe ce qu’elle a observé pour chaque participant. En réunion d’équipe, les soignants
mesurent régulièrement l’adéquation des patients avec les ateliers proposés. Cette étape est
essentielle.

Conclusion
Les évaluations de ces ateliers sont retranscrites dans le dossier de soins de chaque patient.
Celles- ci permettent de réajuster et de faire évoluer le projet de vie individualisé. Une écoute
attentive des patients ainsi qu’une formation spécifique des soignants animateurs aux
mécanismes de la mémoire et à la maladie d’Alzheimer est indispensable au succès de ces
ateliers mémoire.

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