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et Financier du
cycle achats-
fournisseurs
ANNEE : 2017-2018
HP
HP | [ADRESSE DE LA SOCIÉTÉ]
REMERCIEMENT
Mes remerciements ainsi que mes gratitudes vont tout
particulièrement à :
Ma mère qui a su me donner une bonne éducation et
volonté ; Elle m’a encouragé et soutenu dans tout mon
parcours pédagogique, les mots me manquent pour
exprimer ma profonde reconnaissance ;
Ma sœur qui n’a pas hésité de me porter aide, soutient
et de
m’encourager sans cesse ;
Mon oncle Mr SERRAR AZZEDDINE , qui n’a pas hésité à
me donner le coup de pouce.
Je tiens à remercier vivement Mr qui a bien voulu
m’encadrer.
Je suis particulièrement reconnaissante Monsieur SAID
CHAKIR d’avoir accepté nous accueillir dans son cabinet
et qui s’est accordé parfaitement pour notre suivi et
notre encadrement tout au long des travaux de
recherche qu’il trouve ici l’expression de mon profond
respect et ma très haute considération et je remercie
aussi madame SIHAM TOUL pour encadrement et suivie
avec la collaboration de monsieur SAID CHAKIR ;
Sans oublier mes amies de classes promotion FACG :
Mr. NACIRI ABDELATIF
Mr YOUSSEF CHHIBA
Mlle. SARAH ZAYER
ZAKARIA EL YAKOUTI
Mr NABIL BELBHAR
IMANE BAHMANE
Mes gratitudes au personnel du cabinet CHAKIR :
MME HAKIMA ;
Mme SIHAM TOUL ;
Nul ne peut égaler la tendresse et la
gentillesse des parents, nul ne peut
savourer les succès de quelqu’un autant
que ces derniers, pour cette raison, je dédie
ce modeste travail, à mes très chers
parents auxquels j’exprime ma sincère et
éternelle gratitude pour leur soutien,
conseils et leur éducation que dieu les
garde pour nous.
Et je dédie ce travail a ;
L’audit est la technique par laquelle un expert indépendant, l’auditeur remplit cette
mission contractuelle à l’origine et qui tend à devenir institutionnelle.
Quand on parle d’audit dans ce contexte bien précis, il s’agira d’un examen mené par un
professionnel sur la manière dont est exercée une activité par rapport à des critères
spécifiques à cette activité. L’audit peut être effectué par une personne interne à
l’entreprise ou par un externe.
L’objectif de ce travail est d’approcher le plus possible la démarche d’audit d’un cycle
spécifique à savoir Achats/ Fournisseurs, d’en montrer la différence avec la
démarche théorique et de relever les différences relatives à la spécificité de l’entité
auditée. Ainsi notre travail se présente comme suit :
• l'image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de
l'entreprise et de sa situation financière.
a) L’expression d’une opinion responsable et
indépendante :
b) La référence à des critères de qualité :
L’expression d’une opinion implique toujours la
référence à des critères de
qualité :
• La régularité : c'est-à-dire de la conformité des comptes aux règles comptables et lois
en vigueur.
• Image fidèle : c'est-à-dire l’image fidèle que donnent les états de synthèse des
comptes, des opérations de la société et de sa situation financière, eu égard aux
conventions de comptabilisation, d’évaluation et de présentation des états de synthèse.
L’image fidèle s’entend pour les états de synthèse pris dans leur ensemble.
De même, la notion d’image fidèle fait appel au principe de l’importance significative.
L’efficacité : il
s’agit d’un ensemble de critères qui sont
eux-mêmes
susceptibles de se combiner avec les critères de
régularité et de sincérité. Ils sont généralement
décomposés en trois (03) éléments (parfois
désignés
sous l’expression "les trois E") :
selon la norme ISA 200 de l’IAASB de l’IFAC : « le but d’un audit est de
renforcer le degré des utilisateurs présumés des états financiers. Celui-ci
est atteint par l’expression par l’auditeur d’une opinion selon laquelle les
états financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable applicable. Pour la plupart des
référentiels comptables à usage général, cette opinion porte sur le fait
que les états financiers sont sincèrement, dans tous leurs aspects
significatifs, ou donnent une image fidèle conformément à ce référentiel.
Un audit réalisé selon les normes ISA et effectué en conformité avec les
règles d’éthique applicables permet à l’auditeur de forger son opinion ».
selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes ( CNCC) :
« une mission d’audit des comptes annuels, consolidés ou intermédiaires
a pour objectif de permettre au commissaires aux comptes de formuler
une opinion, exprimant si ces comptes sont établis, dans tous leurs
aspects significatifs, conformément au référentiel comptable qui leur est
applicable. Cette opinion est formulée, selon les dispositions prévues par
l’article L.823-9 du code de commerce en termes de « certification de
régularité, sincérité et image fidèle ».
Selon l’ordre des experts comptables : « la mission d’audit des états financiers a pour objectif de
permettre à l’expert-comptable d’exprimer une assurance raisonnable sur la conformité des états
financiers au référentiel comptable applicable ».
• Audit légale : qui est réservé aux commissaires aux comptes. L’auditeur doit
alors justifier d’un diplôme de DEC diplôme d’expertise comptable, ou bien être
inscrit auprès de la compagnie nationale des commissaires.
• Audit Contractuel: Audit contractuel : aux terme duquel une entreprise demande à un
auditeur de réaliser des travaux d’audit pour son compte, qui peuvent concerner la structure
elle-même, une de ses filiales ou une société qu’elle souhaite acquérir , en général ce type
d’audit est réalisé à la demande d’une entité pour des fins qui sont définies dans la
lettre de mission avec l’auditeur.
Différents audits peuvent être réalisés dans le cadre de missions d’expertise comptable ou dans le
cadre de missions de commissariat aux comptes, ou encore dans le cadre de missions d’audit interne,
soit dans d’autres missions.
A. Missions permanentes :
Vérification de la comptabilité sociale :
Les commissaires aux comptes ont pour mission
permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la
gestion, de vérifier les valeurs et les documents
comptables de la personne ou de l’entité dont ils
chargés de certifier les comptes et de contrôler la
conformité de sa comptabilité au règle en vigueur. Ils
vérifient également la sincérité et la concordance avec
les comptes annuels des informations données dans les
rapports de gestion du conseil d’administration, du
directoire ou de tout organe de direction, et dans les
documents adressés aux actionnaires ou associés sur
la situation financière et les comptes annuels.
Information des organes d’administration, de
direction, et de surveillance :
La definition de l’audit ne se limite pas seulement par ses objectifs, mais aussi, par un
certain nombre de normes applicable au choix de l’Auditeur, et au travail fournis par ce lui-
ci, évoluent d’une époque à l’autre et d’un pays à l’autre.
Dans notre section, nous nous contentons de déceler les règles applicables dans le contexte
d’une mission d’Audit comptable et financier.
intégrité ;
incompatibilité ;
objectivité ;
compétence ;
Indépendance ;
Secret professionnel ;
1. Intégrité:
L’auditeur doit être droit et honnête dans l'ensemble de ses relations professionnelles.
L'intégrité fait intervenir également l'équité et la sincérité.
L’auditeur ne doit pas être associé à des rapports, déclarations, communications ou autres
informations lorsqu'il considère que les informations données :
contiennent une affirmation significativement fausse ou trompeuse.
contiennent des déclarations ou des informations fournies de façon irréfléchie.
omettent ou obscurcissent des informations devant être obligatoirement incluses
lorsque cette omission ou cet obscurcissement est de nature trompeuse.
1. Objectivité:
Le principe d'objectivité impose à l'ensemble des auditeurs l’obligation de ne pas laisser des
partis-pris, des conflits d’intérêts ou l'influence excessive de tiers, compromettre leur
jugement professionnel.
Il s’assure également que les experts ou collaborateurs auxquels il confie des travaux
appliquent le principe d’objectivité.
2. Compétence :
Les personnes souhaitant exercées l’Audit, ils sont tenus d’acquérir une formation dans le
domaine, possédant des diplômes qui attestent leur qualification, et un minimum
d’expérience (stage professionnel) requis.
l’auditeur doit etre capable d’apprécier les spécifités techniques du dossier. Par exemple, il
doit maitriser les spécifités du secteur d’activité de l’entité ( banque, association…) ou de
environnement (EIP), son réfétrentiel comptable (ifrs) et la relation avec les auditeurs des
filaies étrangéres…
3. Indépendance :
L’auditeur doit pouvoir émettre son opinion en toute liberté. Ainsi, il ne doit pas exister de
conflits d’intérets avec l’entité de conflits d’intérets avec l’entité. Il ne doit pas avoir rendu de
services à l’entité qui l’auraient amené à controler ce qu’il a lui-même mis en place ( par
exemple : assistance comptable, mise en place de la consolidation…)
Afin que l’Auditeur dégage une opinion objective et garante, il doit non seulement
conserver une tendance d’esprit indépendante, lui permettant d’effectuer sa mission avec
impartialité et objectivité, également, il doit être libre de tout lien avec quelque partie que
soit.
4. Secret professionnel :
Le commissaire aux comptes s’assure que ses associés, collaborateurs ainsi que toute
personne à laquelle il délègue une partie de ses travaux respecte le principe du secret
professionnel.
L’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies dans le cadre
de sa mission; et ne doit divulguer aucune de ces informations à des tiers sans autorisation
spécifique appropriée, à moins qu'il ait un droit ou une obligation légale ou professionnelle
de le faire.
Les informations confidentielles recueillies dans le cadre de sa mission ne doivent pas être
utilisées pour l'avantage personnel de l’auditeur ou de tiers.
L’auditeur doit se conformer aux lois et réglementations applicables et doit éviter tout acte
susceptible de jeter le discrédit sur la profession.
Il doit exercer ses fonctions avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant à
ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses
responsabilités.
6. Acceptation et le maintien d’une mission d’audit :
l’acceptation d’un mandat est le point de départ de la mission du commissaire aux comptes.
Lorsqu’il est sollicité par une entité, il est libre d’accepter ou de refuser d’en devenir le
commissaire aux comptes. Au-delà des critères subjectifs susceptibles de guider son choix, le
professionnel est tenu de s’assurer chaque année qu’il respecte certains principes
fondamentaux, prévus par le code de déontologie. Et même si le code est appelé à évoluer
avec la mise en œuvre de la réforme européenne de l’audit, ces principes ne seront pas
modifiés car ils représentent la base de la légitimité du commissaires aux comptes, en tant
que tiers de confiance.
a) L’orientation et la planification de la
mission :
- agencer la tâche d’exécution de la mission pour
atteindre l’objectif de la
certification d’une manière rationnel et avec le
maximum d’efficacité tout en respectant le
délai prescrit.
c)
L’Auditeur planifie et supervise une mission d’audit,
néanmoins il ne peut déléguer
ses travaux, exercé le contrôle ou exécuter son
programme de travail, sans l’aide de ses
collaborateurs, afin d’atteindre son objectif poursuivie.
D’une façon générale une mission
d’Audit est un travail d’équipe
PLANIFICATION DE
LA MISSION PLAN DE
EVALUATION DU MISSION
DISPOSITIF DU LETTRE DE
CONTRÖLE
CONTRÖLE
CONTRÖLE DES INTERNE
INTERNE
COMPTES Evènements
VERIFICATIONS Post-Clôture
SPECIFIQUES
RAPPORTS DE CAC
Section 1 : La prise de connaissance générale de l’entreprise,
évaluation des risques, et planification de mission d’audit :
L’acceptation d’une mission d’audit ou d’un mandat est le point de départ de la mission du
commissaire aux comptes. Lorsqu’il est sollicité par une entité il est libre d’en devenir le
commissaire aux comptes. Au-delà des critères subjectifs susceptibles de guider son choix, le
professionnel est tenu de s’assurer chaque année qu’il respecte certains principes
fondamentaux, prévus par le code de déontologie ‘ et en particulier, l’indépendance). Et
même si le code est appelé à évoluer avec la mise en œuvre de la Réforme européenne de
l’audit, ces principes ne seront pas modifiés car ils représentent la base de la légitimité du
commissaire aux comptes, en tant que tiers de confiance.
La démarche d’acceptation le maintien de la mission d’audit fait partie des obligations
déontologiques et doit permettre à l’auditeur :
Afin d’acquérir ces informations, le commissaire aux comptes dispose des moyens suivants :
la prise de contact avec l’ancien CAC;
Sur cette base, il va poser l’équation du risque d’audit et planifier les travaux susceptibles de
le réduire à un niveau acceptable. L’auditeur n’ayant pas les moyens de procéder à une revue
exhaustive des transactions formant les comptes de l’entreprise auditée. Il doit déterminer les
principales zones de risques et concentrer ses travaux sur les sujets les plus sensibles.
Le risque inhérent :
Le risqué de non-detection :
Il s’agit ici du risque résiduel, selon lequel les travaux de l’auditeur, malgré la prise en
compte des risques inhérents et liés au contrôle interne, ne détecteraient pas une anomalie
significative. Au terme de son analyse préliminaire, l’auditeur aura identifié et évalué le
niveau du risque d’anomalies significatives portant sur chaque compte significatif et
assertions correspondantes des états financiers
RI = risque inhérent
il est nécessaire pour l’auditeur de déterminer un seuil de matérialité, appelé également seuil
de signification. Pour ce faire, l’auditeur devra notamment prendre en compte
l’environnement de l’entreprise, sa structure financiére et l’historique des anomalies relevées
au cours des exercices précédents. La détermination du seuil se relève du jugement d’un
professionnel.
Donc le seuil de signification est le seuil au-delà duquel le jugement de l’utilisateur des états
financiers peut etre influencés.
a) Planification :
a) Plan de mission :
Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux, qui comprend notamment :
a) Programme de travail :
Une première étape de planification générale des interventions à venir. Cette étape
permet de définir la mission dans ses grandes lignes et doit aboutir à l’élaboration de
quatre supports distincts :
1.1 Définition :
Il s’agit des lois et règlements auxquels la société est soumise. Les lois et les
règlements en vigueur fixent des normes de comportement que la société intègre à ses
objectifs de conformité.
2. Application des instructions :
Toutes les dispositions prises dans la gestion courante des affaires doivent permettre
de sauvegarder au mieux les actifs confiés à chacun dans le cadre des responsabilités
qui lui sont assignées. Par actifs, il faut entendre non seulement les actifs corporels
mais aussi les actifs incorporels tels que le savoir-faire, l’image ou la réputation. Ces
actifs peuvent disparaitre à la suite de vols, improductivité, erreurs, ou résulter d’une
mauvaise décision de gestion ou d’un faiblesse de contrôle interne. Le processus y
afférents devraient faire l’objet d’une attention toute particulière.
Chacun doit veiller à n’éditer que des informations fiables, dont vérifiables. On
retrouve ici le souci des responsables financiers quant à la maitrise convenable des
activités si les informations divulguées par chacun sont susceptibles d’être contestés et
ne reposent pas sur des certitudes.
a) La composante organisation :
Une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systémes
d’information, sur des procédures ou modes opéraoires, des outils et des pratiques
appropriés ;
e) Composante surveillance :
Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi qu’un
examen régulier de son fonctionnement.
1.1 Principes nécessaires à l’obtention d’un bon contrôle interne :
Les principes sur lesquels s’appuie le contrôle interne ont été définie il y’a très
longtemps par le congrés de l’ordre des experts comptables. L’organisation,
l’intégration, la permanence, l’universalité, l’indépendance, l’information ,l’harmonie.
a) Le principe d’organisation :
Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est essentiel que l’organisation
possède certaines caractéristiques. L’organisation doit être :
Préalable ;
Adaptée et adaptable ;
Vérifiable ;
Formalisée ;
Et doit comporter une séparation convenable des fonctions.
La règle de séparation des fonctions a pour objectifs d’éviter que dans l’exercice
d’une activité de l’entreprise un même agent cumule :
a) Le principe de l’intégration :
b) Le principe de permanence :
Il est clair que cette certaine pérennité repose nécessairement sur celle de
l’exploitation.
c) Le principe de l’universalité :
Le principe d’universalité signifie que le contrôle interne concerne toutes les
personnes dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu.
C’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir de personnes exclus du contrôle par privilège , ni
de domaines réservés ou d’établissements mis en dehors du contrôle interne .
d) Le principe de l’indépendance
e) Le principe d’information :
f) Le principe de l’harmonie :
La démarche utilisée par l’auditeur ( expert comptable, commissaires aux comptes, auditeur interne)
dans son appréciation du contrôle interne relatif aux principaux cycles d’opérations et d’éléments
d’actif ou de passif qui en résultant comporte 5 étapes :
2. Test de conformité
4. Test de permanence
Évaluation du contrôle
interne
Utilisation de diagrammes de
Saisir la procédure circulation, de mémorandums et d’un
manuel de procédures
Suivi de quelques transactions pour
Tests de conformité s’assurer de la compréhension et de
la réalité du système
Concernent les ventes client l’auditeur distingue entre les phases suivantes
: négociation avec le client, réception et enregistrement de commande client,
livraison des marchandises, facturation, et comptabilisation de la transaction). Ce
travail se fait soit par l’examen d’une documentation écrite, d’un manuel des
procédures, soit par l’entretien avec les responsables de conception et
d’exécution.
Symbole de base
Classement définitif
Classement provisoire
Symbole de liaison
Bond de
command
e
BBoCnd
1de
command
e
Bond de
coBmCm2
ande
BBoCnd
3de
command
e
BC 4
Bond
d’exécution
Facture
Bon d’expédition
Facture
Bon d’expédition
N N
Le diagramme sommaire : c’est un digramme simplifié qui peut être utilisé Pour
développer une idée sur l’ensemble du circuit et de créer des diagrammes détaillés sans
oublier d’étape importante, pour s’assurer de leur enchaînement correct, et pour la
68
description complète de systèmes simples. Voici des symboles propres à ce diagramme :
Création de document (préciser sa nature)
Opération /Traitement
68
Audit financier, Guide pour l’Audit de l’information financière des entreprises, collection ATH, Dunod,
Paris, 1991, P202.
Stockage temporaire
fichier
I. Tests de conformité
Dans cette deuxième phase d’évaluation, l’auditeur s’assure qu’il a saisi correctement les
procédures du contrôle interne et qu’il a bien noté et compris le processus d’opérations. Pour
cela, il suit pas à pas quelques transactions pour s’assurer de l’existence de la compréhension du
système.
Les tests de conformités permettent à l’auditeur dans un premier lieu de vérifier que la
procédure existe sans tenir compte de la manière de leur application. Et dans un
deuxième lieu, ces tests donnent à l’auditeur l’avantage de rectifier les erreurs de
compréhension et de description de la procédure.
L’auditeur ne peut pas suivre toute la procédure de contrôle interne opération par
opération mais, il se trouve dans l’obligation d’appliquer les tests de conformité sur des
échantillons bien déterminés. Les tests de conformité ou de sondage sont limités à un
nombre raisonnable. Ce nombre sera dépendent de plusieurs facteurs tels que, le nombre des
opérations traitées par cycle et le risque relatif à chaque type d’opération.
L’auditeur fixe tout d’abord un échantillon réduit, puis il élargit l’échantillon si les
résultats montrent l’existence d’un nombre élevé d’erreurs.
I. Evaluation préliminaire
D’autre part, l’auditeur utilise le diagramme de circulation qui est une représentation
schématique de procédure décrite, afin de relever les anomalies et les faiblesses figurants
dans le système audité.
Déceler les points forts et les points faibles théoriques du dispositif évalué en
faisant référence au questionnaire et au diagramme de circulation.
Programmer les tests à mettre en œuvre pour vérifier l’existence réel des forces
théoriques relevées.
Mentionner l’impact probable de chaque faiblesse sur la sauvegarde des
actifs et l’exactitude des informations financières.
I. Tests de permanence
Après le teste de permanence, le praticien est apte à discerner parmi les points forts
théorique, ceux qui, n’élever pas l’objet d’une application sans défaut, et les classer parmi
les points faibles déterminer au par avant.
En fin de compte, le praticien pourra déterminer :
Finalement, l’Auditeur rédige son rapport sur l’évaluation définitive du contrôle interne.
Ce dernier sera adresser à la direction de l’entreprise auditée. Un rapport qui comprend
l’ensemble des faiblesses décelé, et des recommandations correspondantes au
perfectionnement des procédures.
Section 3 : examen et contrôle des comptes :
le coût historique.
la prudence.
la clarté.
l'importance significative.
Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission les éléments probants
suffisants et appropriés pour fonder l'assurance raisonnable lui permettant de délivrer
sa certification.
1. Définition et principes généraux :
Les éléments probants désignent les informations obtenus par l’auditeur pour aboutir à des
conclusions sur lesquelles fonder son opinion.
Les éléments probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate des
tests de procédures et des contrôles substantifs.
Les tests de procédures : désignent les tests permettant d’obtenir des éléments probants sur
l’efficacité de la conception et du fonctionnement des systèmes comptables et du contrôle interne.
Les contrôles substantifs ou contrôle de substance : désignent les procédures visant à obtenir des
éléments probants afin de détecter des anomalies significatives dans les états financiers. Ils sont de
deux types :
Dans les travaux réalisés sur les différents comptes, les procédures mises en œuvre devront à
chaque fois répondre à une ou plusieurs assertions.
Les assertions portant sur les flux d’opérations et les événements survenus au cours
de la période :
Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et se
rapportent à l’entité.
Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient du etre
enregistrés sont enregistrés.
Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont
été correctement enregistrés.
Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la
bonne période.
Classification : les opérations et les évènements ont été enregistrés dans les comptes
adéquats.
Droits et obligations : l’entité détient et contrôle les droits sur les actifs, et les dettes
correspondent aux obligations de l’entité.
Exhaustivité : tous les actifs et les passifs qui auraient du etre enregistrés l’ont bien
été.
Evaluation et imputation : les actifs et les passifs sont inscrits dans les comptes pour
des montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur évaluation ou imputation
sont correctement enregistrés.
Les assertions portant sur la présentation des comptes et les informations fournies
dans l’annexe :
Exhaustivité : toutes les informations relatives à l’annexe des comptes requises par le
référentiel comptable ont été fournies.
Afin d’asseoir son opinion, l’auditeur va mettre en œuvre un programme de travail constitué de
travaux lui permettant de collecter des éléments probants, dans le but de réduire le risque d’audit.
Dans la construction de son dossier, il veille à formaliser la piste d’audit.
Afin de remplir ces objectifs, l’auditeur dispose d’une panoplie d’outils de base, auxquels, il peut
avoir recours dans de multiples situations et sur lesquels reposent des programmes de travail, quel
que soit le cycle audité.
La date de clôture marque la fin d’un exercice comptable. Celui-ci doit comprendre l’ensemble des
opérations de la période et a contrario exclure les opérations de la période suivante.
Autour de la date de clôture, il existe un risque que les transactions ne soient pas comptabilisées sur
le bon exercice, voire qu’elles ne le soient pas partiellement.
L’auditeur doit mettre en place des tests visant à contrôler la césure des exercices et ainsi à valider
l’assertion suivante : les tests de Cut-off.
Les tests de cut-off permettent à l’auditeur de s’assurer que les opérations de l’entreprise ont été
comptabilisées sur le bon exercice comptable.
Pour chaque ligne testée, obtenir un justificatif validant la date du fait générateur de la
transaction ;
L’appréciation du cut-off repose sur celle du fait générateur de la transaction. En effet, c’est la date de
cet événement qui va donner la date de comptabilisation.
Dans le cas d’un achat d’un bien le fait générateur est le transfert de la propritété, constaté par la
réception.
Les factures non parvenue « fnp » : la société a récéptionné des biens ou a bénéficié
d’un service et la facture correspondante n’a pas été recue. La provision pour FNP permet de
constater la charge d’achat.
Les charges constatés d’avances : la facture a été enregistrée au titre d’un bien non
encore réceptionné ou d’une prestation de service non encore réalisée.
Les factures à établir : la livraison client a eu lieu mais l’entreprise n’a pas procédé à
la facturation.
L’auditeur a pour objectif de collecter des informations sur lesquelles il s’appuiera pour se
forger une opinion sur les comptes de son client. La confirmation par un tiers d’une
information ou d’un solde de compte présenté par ce meme client circularisation contribue à
cette collecte, avec une force probante importante du fait que l’information émane d’un tiers
indépendant.
Communication de cette liste à l’entreprise qui prépare et signe les courriers puis les
communique à l’auditeur.
Envoi des courriers par l’auditeur, en joignant une enveloppe à son adresse pour
obtenir la réponse directement.
Les société audités proposent parfois d’envoyer elles-mêmes les courriers aux tiers.
Même s’il s’agit d’un gain de temps, cette solution fragilise la démarche de l’auditeur,
puisqu’il n’aura pas la preuve que les envois ont bien été réalisés. Il est donc important
que cette tache soit menée par l’auditeur.
a.Examen analytique :
A. Définition et objectifs de l'examen analytique :
L’examen analytique est défini comme un ensemble de techniques visant à :
faire des comparaisons entre les données figurant dans les états de
synthèse et des données antérieures et prévisionnelles de
l'entreprise.
faire des comparaisons entre les états de synthèse de l'entité et des
données d'entreprises similaires.
analyser les fluctuations et tendances.
étudier et analyser les éléments inhabituels ressortant de ces
comparaisons.
L'examen analytique consiste à analyser des tendances et des ratios significatifs
et à obtenir les explications justifiant la cohérence des informations financières
des états de synthèse et les variations significatives.
A. Portée de l'examen analytique:
L’examen analytique reste l’outil déterminant pour :
Identifier les éléments significatifs de l'entreprise en raison de leur poids
ou de leur nature, en raison de leur apparition ou leur évolution.
Vérifier la régularité et la sincérité de certains éléments constitutifs des
comptes : il permet de vérifier certains comptes présentant un caractère
théorique de stabilité.
Vérifier la cohérence de l'ensemble des états de synthèse :
il intervient en particulier lorsque des redressements ou
reclassements ont été sollicités sur les comptes contrôlés (afin de
s'assurer qu'après ces corrections, d'autres anomalies n'apparaissent
pas).
il intervient sous cette forme lors de la revue de cohérence
d'ensemble des états financiers en phase finale de l'audit.
L’auditeur peut ainsi effectuer des contrôles (théoriquement déjà effectué par la
société) par recoupements internes. Ces contrôles se font par rapprochements
d’informations internes provenant de différentes origines :
1. La lettre d’affirmation :