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Audit comptable

et Financier du
cycle achats-
fournisseurs
ANNEE : 2017-2018

HP
HP | [ADRESSE DE LA SOCIÉTÉ]
REMERCIEMENT
Mes remerciements ainsi que mes gratitudes vont tout
particulièrement à :
Ma mère qui a su me donner une bonne éducation et
volonté ; Elle m’a encouragé et soutenu dans tout mon
parcours pédagogique, les mots me manquent pour
exprimer ma profonde reconnaissance ;
Ma sœur qui n’a pas hésité de me porter aide, soutient
et de
m’encourager sans cesse ;
Mon oncle Mr SERRAR AZZEDDINE , qui n’a pas hésité à
me donner le coup de pouce.
Je tiens à remercier vivement Mr qui a bien voulu
m’encadrer.
Je suis particulièrement reconnaissante Monsieur SAID
CHAKIR d’avoir accepté nous accueillir dans son cabinet
et qui s’est accordé parfaitement pour notre suivi et
notre encadrement tout au long des travaux de
recherche qu’il trouve ici l’expression de mon profond
respect et ma très haute considération et je remercie
aussi madame SIHAM TOUL pour encadrement et suivie
avec la collaboration de monsieur SAID CHAKIR ;
Sans oublier mes amies de classes promotion FACG :
Mr. NACIRI ABDELATIF
Mr YOUSSEF CHHIBA
Mlle. SARAH ZAYER
ZAKARIA EL YAKOUTI
Mr NABIL BELBHAR
IMANE BAHMANE
Mes gratitudes au personnel du cabinet CHAKIR :
MME HAKIMA ;
Mme SIHAM TOUL ;
Nul ne peut égaler la tendresse et la
gentillesse des parents, nul ne peut
savourer les succès de quelqu’un autant
que ces derniers, pour cette raison, je dédie
ce modeste travail, à mes très chers
parents auxquels j’exprime ma sincère et
éternelle gratitude pour leur soutien,
conseils et leur éducation que dieu les
garde pour nous.

Et je dédie ce travail a ;

Ma mère et ma sœur, et mes proches,

Et toutes les personnes


qui m’ont aidé de loin
ou de prés
Liste des Abréviations
CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes

COSO : Commitee Of Sponsorins Organization of the treadway commission

FRAP: Feuille de Révélation et d’Analyse des Problèmes

GST : Grille de Séparation des Tâches

OEC : Ordre des Experts Comptables QCI : Questionnaire de Contrôle Interne


Liste des Tableaux
et Figures
Sommaire
Introduction Générale
La complexité des entreprises, la diversité des activités et les enjeux liés aux échanges
économiques et financiers entre eux nécessitent que leurs actionnaires, bailleurs de fonds,
clients, fournisseurs et différents tiers soient assurés de la fiabilité et sincérité des
informations financières qui retracent l’ensemble des activités.

L’audit est la technique par laquelle un expert indépendant, l’auditeur remplit cette
mission contractuelle à l’origine et qui tend à devenir institutionnelle.

Quand on parle d’audit dans ce contexte bien précis, il s’agira d’un examen mené par un
professionnel sur la manière dont est exercée une activité par rapport à des critères
spécifiques à cette activité. L’audit peut être effectué par une personne interne à
l’entreprise ou par un externe.

L’objectif de ce travail est d’approcher le plus possible la démarche d’audit d’un cycle
spécifique à savoir Achats/ Fournisseurs, d’en montrer la différence avec la
démarche théorique et de relever les différences relatives à la spécificité de l’entité
auditée. Ainsi notre travail se présente comme suit :

 Dans une première partie nous essaierons d’expliquer le rôle de la fonction


achat au sein de l’entreprise d’un point de vue purement théorique ;

 Dans une deuxième partie nous expliquerons la procédure d’audit du cycle


Achats/ Fournisseurs illustrée d’un cas pratique de l’établissement public « X ».
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE DE
L’AUDIT COMPTABLE
ET FINANCIER
Chapitre 1 : Généralités, Définitions,
Types, Et Notions D’audit Comptable Et
Financier

Section 1 : Définition, missions et objectifs


de l’Audit comptable et financier :
1.1 Définitions de l’Audit comptable et
Financier :
On peut définir l’Audit comptable et financier comme
suite :"





", (extrait des
normes de révision comptable de l’ordre des experts-
comptables et comptable agréés, [OECCA]).
AUDIT = Examen professionnel d’une information, en vue d’exprimer sur cette information
une opinion responsable et indépendante, par référence à un critère de qualité; cette opinion
doit accroître l’utilité de l’information.
ou bien tout simplement on peut définir l’audit comptable et financier
comme « l’ensemble des travaux menés, selon une démarche précise, par
un professionnel compétent et indépendant, conformément à des normes
professionnelles, et conduisant à exprimer une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité d’informations financières.
On peut tirer de ces définitions les informations suivantes :
a) L’audit est un examen professionnel :
L’audit est un processus d’examen critique dont le
caractère professionnel se
manifeste par :
La compétence du professionnel découlant d’une formation et d’une
expérience pertinente ;
L’utilisation d’une méthodologie, de techniques et d’outils pour
conduire
l’examen.

a) L’audit porte sur des informations


La notion d’informations est conçue de façon
extensive. L’audit porte sur :
Des informations analytiques ou synthétiques ;
Des informations historiques ou prévisionnelles ;
Des informations internes ou externes à l’entité
émettrice ;
Des informations quantitatives, qualitatives ou
techniques etc.
b) L’expression d’une opinion responsable et
indépendante
L’opinion formulée par l’auditeur est une opinion
responsable car elle l’engage
de façon personnelle. Elle peut être complétée par la
formulation de recommandations.
c) L’expression d’une opinion motivée :
Le Processus d’audit s’achève par la rédaction d’un rapport dans lequel l’auditeur exprime
une opinion expliquée et justifiée sur le degré de concordance de l’information financière
présentée avec le référentiel.
L'auditeur doit ainsi porter un jugement sur :
• la conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur;

• la sincérité des informations au regard des opérations réalisées par l'entreprise;

• l'image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de
l'entreprise et de sa situation financière.
a) L’expression d’une opinion responsable et
indépendante :







b) La référence à des critères de qualité :
L’expression d’une opinion implique toujours la
référence à des critères de
qualité :
• La régularité : c'est-à-dire de la conformité des comptes aux règles comptables et lois
en vigueur.

• La La (ou fidélité) avec


sincérité :
laquelle les faits sont traduits dans
l’information. C’est l’objectivité et la bonne foi
dans l’application des règles
et procédures, c'est-à-dire la faculté des comptes à traduire la connaissance
que les responsables de l’établissement des comptes ont des opérations des activités
de l’entité compte tenu de leur importance significative.

• Image fidèle : c'est-à-dire l’image fidèle que donnent les états de synthèse des
comptes, des opérations de la société et de sa situation financière, eu égard aux
conventions de comptabilisation, d’évaluation et de présentation des états de synthèse.

L’image fidèle s’entend pour les états de synthèse pris dans leur ensemble.
De même, la notion d’image fidèle fait appel au principe de l’importance significative.

La notion d’importance significative fait appel à une appréciation par l’auditeur de


l’importance de la valeur ou des conséquences éventuelles de l’anomalie eu égard aux
niveaux des résultats de l’entreprise, de sa situation nette ou de la rubrique des états de
synthèse qu’elle concerne.

L’efficacité : il
s’agit d’un ensemble de critères qui sont
eux-mêmes
susceptibles de se combiner avec les critères de
régularité et de sincérité. Ils sont généralement
décomposés en trois (03) éléments (parfois
désignés
sous l’expression "les trois E") :

 Economie : dans l’acquisition des ressources


humaines et
matérielles mises en œuvre dans un projet ;
 Efficacité




 Efficience







a. Missions et objectifs de l’Audit Comptable et Financier :

les missions d’audit comptable et financier permettent notamment aux


utilisateurs des états financiers, aux investisseurs, aux actionnaires, aux
salariés, aux créanciers, aux autres partenaires de l’entreprise d’avoir une
information fiable se rapprochant de l’information des dirigeants. Elles
sont ainsi vocation de réduire l’asymétrie entre agents économiques.

selon la norme ISA 200 de l’IAASB de l’IFAC : « le but d’un audit est de
renforcer le degré des utilisateurs présumés des états financiers. Celui-ci
est atteint par l’expression par l’auditeur d’une opinion selon laquelle les
états financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable applicable. Pour la plupart des
référentiels comptables à usage général, cette opinion porte sur le fait
que les états financiers sont sincèrement, dans tous leurs aspects
significatifs, ou donnent une image fidèle conformément à ce référentiel.
Un audit réalisé selon les normes ISA et effectué en conformité avec les
règles d’éthique applicables permet à l’auditeur de forger son opinion ».
selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes ( CNCC) :
« une mission d’audit des comptes annuels, consolidés ou intermédiaires
a pour objectif de permettre au commissaires aux comptes de formuler
une opinion, exprimant si ces comptes sont établis, dans tous leurs
aspects significatifs, conformément au référentiel comptable qui leur est
applicable. Cette opinion est formulée, selon les dispositions prévues par
l’article L.823-9 du code de commerce en termes de « certification de
régularité, sincérité et image fidèle ».

Selon l’ordre des experts comptables : « la mission d’audit des états financiers a pour objectif de
permettre à l’expert-comptable d’exprimer une assurance raisonnable sur la conformité des états
financiers au référentiel comptable applicable ».

L'Ordre des experts-comptables définit trois types de


missions normalisées liées aux
comptes annuels : la mission de présentation, la
mission d'examen limité et la mission d'audit
contractuel.
1.1 Les Types d’Audit Comptable et Financier :

Le schéma suivant montre les deux types d’audit comptable et


Financier :

On tire de ce schéma les deux types d’audit comptable et financier on


distingue :
Audit Comptable et Financier Interne ;

Et l’Audit comptable et Financier externe.

Audit Comptable Et Financier Interne :

l’Audit interne a pour but de s’assurer, pour la direction


uniquement, de la
qualité du fonctionnement comptable, et des
documents produits par ses structures,
cependant, sa position par rapport à l’entité auditée,
l’auditeur interne fait partie des
personnels de l’entreprise, et l’autre Auditeur externe.
On peut définir l’audit interne comme une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.

L’Audit comptable et financier externe se manifeste par


l’Audit légale son objectif
spécifique est la certification des comptes vis-à-vis des
tiers, et l’Audit contractuel qui vise la révision
comptable selon la nature de la mission demandé par
la clientèle.
On assimile souvent l’audit externe au commissariat aux comptes ( CAC), sa mission concerne la
certification des états financiers élaborés par l’organisation. Dans la phase intermédiaire de sa
mission, dite de contrôles intérimaires, le CAC est amené à apprécier, comme l’auditeur interne , la
qualité du système de contrôle interne. Mais deux aspects distinguent fondamentalement leurs
missions respectives. D’une part le CAC se préoccupe de la dimension de contrôle interne
principalement et presque exclusivement au niveau du périmètre comptable et financier . il ne se
préoccupe que des processus qui impactent directement les états financiers et n’appréhende pas les
autres natures de risques. D’autre part, lors de ces contrôles intérimaires, l’objectif du CAC est avant
tout d’identifier les faiblesses du contrôle interne afin d’orienter ses travaux ultérieurs lors du contrôle
final. Il n’a pas, à ce niveau , un véritable rôle de conseil en matière de contrôle interne. Dans sa
mission première. Il n’a pas formuler de recommandations quant à son amélioration.

• Audit légale : qui est réservé aux commissaires aux comptes. L’auditeur doit
alors justifier d’un diplôme de DEC diplôme d’expertise comptable, ou bien être
inscrit auprès de la compagnie nationale des commissaires.
• Audit Contractuel: Audit contractuel : aux terme duquel une entreprise demande à un
auditeur de réaliser des travaux d’audit pour son compte, qui peuvent concerner la structure
elle-même, une de ses filiales ou une société qu’elle souhaite acquérir , en général ce type
d’audit est réalisé à la demande d’une entité pour des fins qui sont définies dans la
lettre de mission avec l’auditeur.

1.1 Les Acteurs de l’Audit Comptable et Financier :

Différents audits peuvent être réalisés dans le cadre de missions d’expertise comptable ou dans le
cadre de missions de commissariat aux comptes, ou encore dans le cadre de missions d’audit interne,
soit dans d’autres missions.

1.1.1 Missions d’audit de l’expert-comptable :

La mission d’expert- comptable englobe la révision


comptable, cette mission peut
organiser la comptabilité et l’analysé par les procédés
des techniques comptables, et
évaluer l’entreprise sous les différents aspects
(économique, juridique et financiers).
On notera que la mission d’expertise comptable est de
nature contractuelle par
opposition à celle de commissariat aux comptes qui
représente une obligation légale.
On notera que la mission d’expertise comptable est de
nature contractuelle par
opposition à celle de commissariat aux comptes qui
représente une obligation légale.
La mission d’audit contractuel des états financiers
permet à l’expert-comptable d’exprimer une assurance
de niveau élevé qualifiée par convention d’assurance
raisonnable sur la régularité, la sincérité des comptes
et l’image fidèle donnée par ceux-ci du patrimoine de
l’entreprise. Pour la mise en œuvre de cette mission,
l’expert-comptable doit respecter les dispositions des
normes internationales (ISA). D’autre part, dans le but
de préciser les aspects particuliers concernant les
audits des petites entités, une norme professionnelle
spécifique a été élaboré.

1.1.2 Missions d’audit du commissaire aux comptes :


Généralement, la mission du Commissariat Aux
Comptes est désigner « d’Audit
légal » à caractère permanent, qui vise surtout la
certification de la régularité et la sincérité des comptes,
et des états financiers de l’entreprise. La finalité de
cette mission est
d’informer : les actionnaires, dirigeant, et la comité
d’entreprise ; de certifier autre élément
que les comptes ; et la surveillance permanent de
l’entreprise (révélation de délits).
En général le commissaire aux comptes exerce de
missions permanentes et des missions occasionnelles :

A. Missions permanentes :
Vérification de la comptabilité sociale :
Les commissaires aux comptes ont pour mission
permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la
gestion, de vérifier les valeurs et les documents
comptables de la personne ou de l’entité dont ils
chargés de certifier les comptes et de contrôler la
conformité de sa comptabilité au règle en vigueur. Ils
vérifient également la sincérité et la concordance avec
les comptes annuels des informations données dans les
rapports de gestion du conseil d’administration, du
directoire ou de tout organe de direction, et dans les
documents adressés aux actionnaires ou associés sur
la situation financière et les comptes annuels.
Information des organes d’administration, de
direction, et de surveillance :

Les commissaires aux comptes portent à la


connaissance de l’organe collégial chargé de
l’administration et le cas échéant de l’organe chargé
de la direction :
 Leur programme général de travail mis en œuvre
ainsi que les différents sondages auxquels ils ont
porté ;
 Les modifications qui leur paraissent devoir être
apportés aux comptes devant etre arrétés ou aux
autres documents comptables, en faisant toutes
les observations utiles sur les méthodes
d’évaluation utilisées pour leur établissement ;
 Les irrégularités et les inexactitudes qu’ils auraient
découvertes ;
 Les conclusions auxquelles conduisent les
observations et rectifications ci-dessus sur les
résultats de la période comparés à ceux de la
période précédente.

Certification des comptes annuels et de leurs


annexes :
Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant
de leurs appréciations, que les comptes annuels sont
réguliers et sincères et donnent une image du résultat,
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de la personne ou
de l’entité à la fin de l’exercice.
Cette mission est sans doute la plus importante que le
législateur a confié aux commissaires aux comptes.
Ils doivent également vérifier la sincérité et la
concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du
conseil d’administration, du directoire ou de tout
organe de direction, et dans les documents adressés
aux actionnaires ou associés sur la situation financière
et les comptes annuels.

Certification des comptes consolidés


Informations des assemblées : rapport spécial
Les commissaires aux comptes, dans leur rôle
d’informateur des actionnaires, réunis en assemblées,
assument à ce titre l’obligation de signaler, à la
prochaine assemblée générale, les irrégularités et les
inexactitudes relevés par eux au cours de
l’accomplissement de leur mission.
A. Missions occasionnelles :

L’ampleur de la mission du commissaire aux comptes le


conduit à accomplir des taches variées de contrôle lors
de différents événements de la vie sociale nécessitant
une protection plus vigilante des associés.
Dans tous les cas, leur intervention se traduit par la
rédaction d’un rapport spécial.
L’ensemble de ces missions et de ces rapports sera
étudié dans le titre F de ce chapitre consacré aux
autres interventions définies.
1.1.1 missions d’audit de l’auditeur interne :

les missions de l’auditeur interne sont de deux types :


des missions d’assurance et des missions de conseil.
Dans le cadre des missions d’assurance, l’auditeur
interne procède à une évaluation objective en vue de
formuler en toute indépendance une opinion ou des
conclusions sur un processus, un système ou tout autre
sujet.
Lors de la réalisation de missions de conseil, l’auditeur
interne doit faire preuve d’objectivité et n’assumer
aucune fonction de management.
Dans certains secteurs, comme le secteur financier,
l’établissement d’une fonction d’audit interne est une
obligation.
1.2 Les Normes De L’exercice De L’audit Comptable Et Financier :

La definition de l’audit ne se limite pas seulement par ses objectifs, mais aussi, par un
certain nombre de normes applicable au choix de l’Auditeur, et au travail fournis par ce lui-
ci, évoluent d’une époque à l’autre et d’un pays à l’autre.

De ce fait, tous type de mission d’Audit comptable et


financier (soit : Audit légalAudit contractuel- revue
limitée- dans une mission d’Audit interne ou dans une
mission
d’Audit Opérationnel), doit soumettre au normes.
Ces normes sont présentées sous trois grandes
rubriques distinctes :
- les normes générales ;
- les normes de travail ;
- les normes de rapports.

1.2.1 les normes générales :


Ces normes sont liées d’une façon directe à la personnalité de l’Auditeur ; Généralement, les
normes générales reflétant les rôles figurant dans la déontologie des organisations
professionnelles et s’appliquent ensuite aux professionnels, soit dans leurs missions d’Audit
comptable et financier que dans leurs autres mission.

Dans notre section, nous nous contentons de déceler les règles applicables dans le contexte
d’une mission d’Audit comptable et financier.

Nous retrouverons dans la plus part des recommandations nationales ou internationales


quatre normes générale, cependant, il faut préciser que celles-ci s’appliqueront à l’Auditeur
étant une personnalité physique, et à l’organisation dans le cadre de laquelle il exerce son
activité (cabinet d’audit externe, service d’audit interne):

 intégrité ;

 incompatibilité ;

 objectivité ;

 compétence ;

 Indépendance ;

 Secret professionnel ;

 Professionnalisme et la qualité de travail ;

 Acceptation et maintien de missions.

1. Intégrité:

L’auditeur doit être droit et honnête dans l'ensemble de ses relations professionnelles.
L'intégrité fait intervenir également l'équité et la sincérité.

L’auditeur ne doit pas être associé à des rapports, déclarations, communications ou autres
informations lorsqu'il considère que les informations données :
 contiennent une affirmation significativement fausse ou trompeuse.
 contiennent des déclarations ou des informations fournies de façon irréfléchie.
 omettent ou obscurcissent des informations devant être obligatoirement incluses
lorsque cette omission ou cet obscurcissement est de nature trompeuse.

1. Objectivité:

Le principe d'objectivité impose à l'ensemble des auditeurs l’obligation de ne pas laisser des
partis-pris, des conflits d’intérêts ou l'influence excessive de tiers, compromettre leur
jugement professionnel.
Il s’assure également que les experts ou collaborateurs auxquels il confie des travaux
appliquent le principe d’objectivité.

2. Compétence :

Les personnes souhaitant exercées l’Audit, ils sont tenus d’acquérir une formation dans le
domaine, possédant des diplômes qui attestent leur qualification, et un minimum
d’expérience (stage professionnel) requis.

l’auditeur doit etre capable d’apprécier les spécifités techniques du dossier. Par exemple, il
doit maitriser les spécifités du secteur d’activité de l’entité ( banque, association…) ou de
environnement (EIP), son réfétrentiel comptable (ifrs) et la relation avec les auditeurs des
filaies étrangéres…

3. Indépendance :

L’auditeur doit pouvoir émettre son opinion en toute liberté. Ainsi, il ne doit pas exister de
conflits d’intérets avec l’entité de conflits d’intérets avec l’entité. Il ne doit pas avoir rendu de
services à l’entité qui l’auraient amené à controler ce qu’il a lui-même mis en place ( par
exemple : assistance comptable, mise en place de la consolidation…)
Afin que l’Auditeur dégage une opinion objective et garante, il doit non seulement
conserver une tendance d’esprit indépendante, lui permettant d’effectuer sa mission avec
impartialité et objectivité, également, il doit être libre de tout lien avec quelque partie que
soit.

4. Secret professionnel :

Le commissaire aux comptes s’assure que ses associés, collaborateurs ainsi que toute
personne à laquelle il délègue une partie de ses travaux respecte le principe du secret
professionnel.
L’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies dans le cadre
de sa mission; et ne doit divulguer aucune de ces informations à des tiers sans autorisation
spécifique appropriée, à moins qu'il ait un droit ou une obligation légale ou professionnelle
de le faire.
Les informations confidentielles recueillies dans le cadre de sa mission ne doivent pas être
utilisées pour l'avantage personnel de l’auditeur ou de tiers.

5. Professionnalisme et Qualité de travail:

L’auditeur doit se conformer aux lois et réglementations applicables et doit éviter tout acte
susceptible de jeter le discrédit sur la profession.
Il doit exercer ses fonctions avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant à
ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses
responsabilités.
6. Acceptation et le maintien d’une mission d’audit :
l’acceptation d’un mandat est le point de départ de la mission du commissaire aux comptes.
Lorsqu’il est sollicité par une entité, il est libre d’accepter ou de refuser d’en devenir le
commissaire aux comptes. Au-delà des critères subjectifs susceptibles de guider son choix, le
professionnel est tenu de s’assurer chaque année qu’il respecte certains principes
fondamentaux, prévus par le code de déontologie. Et même si le code est appelé à évoluer
avec la mise en œuvre de la réforme européenne de l’audit, ces principes ne seront pas
modifiés car ils représentent la base de la légitimité du commissaires aux comptes, en tant
que tiers de confiance.

1.1.1 les normes de travail :

La mission d’Audit comptable et financier conduit a une


certification des états
financiers, cet objectif particulier ne peut être atteint
que dans le respect de normes propres
à cette certification. Les normes de travail, relative à
tous type de mission d’Audit comptable et financier,
pour la partie conduisant à la certification couvrent les
principes étapes de la mission à savoir :
- l’orientation et la planification de la mission ;
- l’appréciation du contrôle interne ;
- l’obtention des éléments probants ;
- la délégation et la supervision ;
- la documentation des travaux.

a) L’orientation et la planification de la
mission :

















- agencer la tâche d’exécution de la mission pour
atteindre l’objectif de la
certification d’une manière rationnel et avec le
maximum d’efficacité tout en respectant le
délai prescrit.



L’évaluation du contrôle interne est jugée comme un


appuis initiale et essentiel pour
estimer tous système significatif en vue d’identifier et
de porter une opinion sur la qualité
des travaux effectués dans l’entreprise et apprécier les
sécurités que présente l’organisation
de cette dernière. Ainsi, pour éviter les risques
d’erreurs dans le traitement des données.

c) 


Au cours de sa mission l’Auditeur collecte toute


information comptant décisive
suffisante et appropriée pour lui permettre de former
son opinion, ainsi de délivrer sa
certification.
Afin d’atteindre son objectif, il dispose de diverses
techniques de contrôle, des
technique approprié a sa méthode de travail ou des
techniques reconnu standard tout en
argumentant son choix de techniques suivie.


L’Auditeur planifie et supervise une mission d’audit,
néanmoins il ne peut déléguer
ses travaux, exercé le contrôle ou exécuter son
programme de travail, sans l’aide de ses
collaborateurs, afin d’atteindre son objectif poursuivie.
D’une façon générale une mission
d’Audit est un travail d’équipe



L’Auditeur doit pouvoir justifier son opinion. Donc, il


doit fondée sa mission sur des
dossiers de travail comme documentation nécessaire
pour sa tâche. Par ailleurs, ses
dossiers permettent de mieux organiser et maîtriser la
mission et d’apporter les preuves des
diligences accomplies. La constitution du dossier est
recommandée par l’ O.E.C.C.A.

1.1.1 les normes de rapport :

L’Auditeur doit former ou exprimer son opinion sur les


états comptables et financiers
dans un rapport où il certifie la sincérité et la régularité
de ces derniers. Dans son rapport il
précise les diligences estimées nécessaires en les
décrivant de manière succincte. Les
documents de synthèse sont joints à son rapport.
Le rapport constitue l’aboutissement des travaux de
l’auditeur. Il doit apporter aussi précise que possible à
une question non moins précise.
L’opinion formulée dans le rapport sera différente selon
la mission de l’auditeur.
Chapitre 2 : la Démarche et la Méthodologie de
l’audit comptable et financier :

La démarche suivie par l’auditeur pour effectuer sa mission comprend, en se référant


notamment aux normes d’exercice professionnel relatives à l’audit cinq grandes étapes :

La prise de connaissance générale de l’entreprise et l’évaluation des risques ;


L’évaluation du dispositif du contrôle interne ;
Examen et le contrôle des comptes ;
Vérifications spécifiques ;
Travaux de fin de mission et rédaction d’un rapport d’audit

On peut résumer la démarche de l’audit comptable et financier selon le schéma suivant :

PLANIFICATION DE
LA MISSION PLAN DE

EVALUATION DU MISSION
DISPOSITIF DU LETTRE DE
CONTRÖLE
CONTRÖLE
CONTRÖLE DES INTERNE
INTERNE
COMPTES Evènements
VERIFICATIONS Post-Clôture

SPECIFIQUES
RAPPORTS DE CAC
Section 1 : La prise de connaissance générale de l’entreprise,
évaluation des risques, et planification de mission d’audit :

1.1 acceptation de la mission d’audit :

L’acceptation d’une mission d’audit ou d’un mandat est le point de départ de la mission du
commissaire aux comptes. Lorsqu’il est sollicité par une entité il est libre d’en devenir le
commissaire aux comptes. Au-delà des critères subjectifs susceptibles de guider son choix, le
professionnel est tenu de s’assurer chaque année qu’il respecte certains principes
fondamentaux, prévus par le code de déontologie ‘ et en particulier, l’indépendance). Et
même si le code est appelé à évoluer avec la mise en œuvre de la Réforme européenne de
l’audit, ces principes ne seront pas modifiés car ils représentent la base de la légitimité du
commissaire aux comptes, en tant que tiers de confiance.
La démarche d’acceptation le maintien de la mission d’audit fait partie des obligations
déontologiques et doit permettre à l’auditeur :

De se poser les bonnes questions sur la possibilité d’accepter la mission ;


De s’interroger chaque fois sur sa capacité à continuer son mandat ;
De documenter sa démarche afin de pouvoir justifier a postériori si nécessaire ( dans
le cas d’un contrôle qualité ou d’une mise en cause de sa responsabilité par exemple)
du respect de ces obligations déontologiques.

l’auditeur devra définir les termes et les conditions de la mission. La formulation de


ces éléments s’effectuera par me biais de la lettre de mission.

La lettre de la mission doit notamment comporter les éléments suivants :

 L’identité des parties


 La présentation globale de la mission ;
 La nature et l’étendue des interventions que l’auditeur entend mener
conformément aux normes d’exercice professionnel ;
 La façon dont seront portées à la connaissance des organes dirigeants les
conclusions issues de ses interventions ;
 Les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier ;
 La nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable, piéce
justificative ou autre information demandée dans le cadre de ses interventions ;
 Le rappel des informations et documents que la personne ou l’entité doit lui
communiquer ou mettre à sa disposition ;
 Le souhait de recevoir une confirmation écrite des organes dirigeants de la
personne ou de l’entité pour ce qui concerne les déclarations faires à l’auditeur
en lien avec sa mission ;
 Le budget d’honoraires et les conditions de facturation ;
 Des clauses diverses : possibilité de réalisation du contrat, clauses de
responsabilité, extension possible de la mission ( notamment dans le cadre de
l’audit contractuel), exercice du secret professionnel...
1.1 la prise de connaissance générale de l’entité :

La phase de prise de connaissance permet à l’auditeur de comprendre l’entreprise, son


environnement et son organisation.
Elle permet à l’auditeur de déterminer les risques généraux liés à l’entreprise, de planifier et
programmer sa mission.
Il est fondamental que l’auditeur possède une vue d’ensemble complète de
l’entreprise. Les informations la concernant sont regroupées et conservées dans un
dossier permanent qui en permet l’utilisation par les collaborateurs de l’auditeur lors
de l’intervention ou d’interventions ultérieures.
L’acquisition de la connaissance générale de l’entreprise doit être préalable aux autres
phases de la mission, puisqu’elle conditionne leur bonne exécution. Elle commencera
la plus tôt possible, parfois même avec l’acceptation de la mission. Compte tenu de la
masse d’informations à obtenir et à maitriser, cette étape de la démarche sera
particulièrement importante la première année de la mission.
Toutes les informations recueillies au cours de la prise de connaissance permettront de
constituer la base de document permanent

Les informations à collecter concernent notamment :


• son organisation et sa structure : actionnariat, implantations géographiques,
organigramme général et par fonction, structure du groupe, activité des principales
filiales, etc.;

• ses politiques générales : politiques financières, commerciales et sociales ;

• ses perspectives de développement ;

• son organisation administrative et comptable : systèmes de traitement de l’information


financière, procédures comptables et administratives, contrôle budgétaire, service
d’audit interne, etc.;

• ses politiques comptables : méthodes d’évaluation des stocks et en cours,


comptabilisation des frais de recherche et de développement, des contrats à long
terme, etc.

Afin d’acquérir ces informations, le commissaire aux comptes dispose des moyens suivants :
 la prise de contact avec l’ancien CAC;

 la relation directe avec les dirigeants auprès desquels il recherchera les


informations nécessaires sur les décisions qui peuvent avoir une incidence sur les
comptes ;

 la prise de connaissance des états de synthèse, afin d’analyser la situation


financière et la rentabilité de l’entreprise;

 les diverses publications internes (rapports d’activité, études internes…etc.) ;


 les rapports des auditeurs externes et des auditeurs internes ;

 la législation applicable à l’entreprise ;

 les rapports financiers d’entreprises similaires exerçant dans le même secteur ;

 la presse financière et les revues spécialisées du secteur d’activité ;

 les publications des organismes professionnels.

1.1 Évaluation des risques :

Au démarrage de sa mission, l’auditeur doit définir sa stratégie et évaluer le risque d’audit.


Pour ce faire, il commence par prendre connaissance des spécifités de l’entreprise ( activité et
marché, localisation géographique, structure financière, structure de la gouvernance
,concurrents…).

Sur cette base, il va poser l’équation du risque d’audit et planifier les travaux susceptibles de
le réduire à un niveau acceptable. L’auditeur n’ayant pas les moyens de procéder à une revue
exhaustive des transactions formant les comptes de l’entreprise auditée. Il doit déterminer les
principales zones de risques et concentrer ses travaux sur les sujets les plus sensibles.

Le risque d’audit comprend deux composantes : le


risque d’anomalies significatives dans les
comptes et le risque de non-détection de ces
anomalies par l’auditeur.
Le risque d’anomalies significatives dans les comptes
est propre à l’entité ; il existe indépendamment de
l’audit des comptes. Il se subdivise en risque inhérent
et risque lié au contrôle.

L’auditeur obtient l’évaluation du risque d’anomalies


significatives dans les comptes, basés sur la
connaissance générale de l’entreprise et de son
environnement ( risque inhérent ),
Avec son évalusation de risque lié au contrôle basé sur
le niveau d’efficacité du contrôle interne.
Le risques d’anomalies significatives sert de préalable
à la définition des procédures d’audit à mettre en
œuvre : revues analytiques, contrôle substantif, niveau
des seuils d’inverstigations…

Le risque d’anomalies significatives comprend deux


types de risques : le risque inhérent et le risque lié au
contrôle interne

Le risque inhérent :

Le risque inhérent ou le risque général de l’entreprise


est le risque qu’une erreur significative se produise
compte tenu des particularités de l’entreprise révisée,
de ses activités, de son environnement, de la nature de
ses comptes et de ses opérations.
Donc, le risque inhérent correspond à la possibilité que,
sans tenir compte du contrôle interne qui pourrait
exister dans l’entité, une anomalie significative se
produise dans les comptes.
Il s’agit ici tout simplement des risques intrinsèques,
qui existent du seul fait de l’exercice de l’activité de
l’entreprise. Par exemple, une entreprise de négoce de
textile est exposée au risque d’obsolescence rapide de
ses stocks du fait de l’évolution de la mode. L’auditeur
doit identifier ces risques et les qualifier ( faible, fort…).
Il détermine ensuite les comptes et assertions
concernés.

Le risque lié au contrôle interne :


le risque lié au contrôle interne correspond au risque
qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ni
détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non
corrigé en temps voulu.
Il s’agit du risque que la performance du contrôle
interne ne soit pas suffisante pour identifier de
potentielles anomalies. L’auditeur peut l’évaluer grâce
à des revues de contrôle interne. Il détermine
également les comptes et assertions concernés.
Ce risque doit etre évalué dans la phase d’appréciation
du contrôle interne. Une bonne connaissance du
contrôle interne de l’entreprise permet en effet à
l’auditeur :

 D’identifier les types d’erreurs rendues possibles


par les lacunes du système ;
 De mesurer le risque de survenance de ces
erreurs.

Le risqué de non-detection :

Le risqué de non-détection est propre à la mission d’audit : il correspond au risqué que le


commissaire aux comptes ne parvienne pas à détecter une anomalie significative

Il s’agit ici du risque résiduel, selon lequel les travaux de l’auditeur, malgré la prise en
compte des risques inhérents et liés au contrôle interne, ne détecteraient pas une anomalie
significative. Au terme de son analyse préliminaire, l’auditeur aura identifié et évalué le
niveau du risque d’anomalies significatives portant sur chaque compte significatif et
assertions correspondantes des états financiers

Relation entre les composantes du risque d’audit :

L’ensemble de la démarche d’audit peut se mesurer par cette équation :

Risque d’audit = RI * RC * RND

RI = risque inhérent

RC = risque lié au contrôle interne

RND = risque de non-détection

La matrice de l’IAASB permet d’estimer le risque de non-détection acceptable en fonction du


risque inhérent et du risque lié au contrôle interne.

1.1 fixation du seuil de signification :


afin de se forger une opinion sur les comptes d’une société, l’auditeur doit obtenir une
assurance raisonnable mais non encore absolue que ses derniers ne présentent pas
d’anomalies significatives pouvant influencer les décisions d’un utilisateur des états
financiers.

il est nécessaire pour l’auditeur de déterminer un seuil de matérialité, appelé également seuil
de signification. Pour ce faire, l’auditeur devra notamment prendre en compte
l’environnement de l’entreprise, sa structure financiére et l’historique des anomalies relevées
au cours des exercices précédents. La détermination du seuil se relève du jugement d’un
professionnel.

Donc le seuil de signification est le seuil au-delà duquel le jugement de l’utilisateur des états
financiers peut etre influencés.

La détermination du seuil est le plus souvent opérée à


partir des grandeurs significatives
incluses dans les comptes auxquelles sont appliqués
des pourcentages.
Pour déterminer le seuil de signification, plusieurs éléments de référence peuvent être
utilisés ; les éléments de référence les plus communément admis sont :

- le résultat courant avant impôt ;


- le résultat net comptable ;
- le montant des capitaux propres ;
- le montant du chiffre d'affaires ;
- l'endettement net.
Dans la pratique on utilise des pourcentages pour
calculer le seuil de signification :
- 5 % à 10 % du résultat courant avant impôt,
- 0,5 % à 1 % du chiffre d'affaires,
- 1 % à 2 % de la marge brute,
- 0,5 % à 2 % du total bilan,
- 1 % à 5 % des capitaux propres (hors provisions
réglementées et subventions
d'investissement).
1.5 planification de la mission d’audit, élaboration du
plan de mission et du programme de travail :
L’audit comptable et financier fait l’objet d’une
planification. Cette planification est formalisée
notamment dans un plan de mission et un programme
de travail.

a) Planification :

La planification consiste à prévoir :


 L’approche générale des travaux ;
 Les procédures d’audit à mettre en œuvre par les
membres de l’équipe d’audit ;
 La nature et l’étendue de la supervision des
membres de l’équipe d’audit et la revue de leurs
travaux ;
 La nature et l’étendue des ressources nécessaires
pour réaliser la mission, y compris le recours
éventuel à des experts ;
 Le cas échéant, la coordination des travaux avec
les interventions d’experts ou d’autres
professionnels chargés du contrôle des comptes
des entités comprises dans le périmétre de
consolidation.
L’auditeur établit par écrit un plan de mission et un programme de travail relatifs à l’audit
des comptes de l’exercice. Ces documents reprennent les principaux éléments de la
planification et font partie du dossier de l’auditeur.

a) Plan de mission :

Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux, qui comprend notamment :

L’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux ;


Le ou les seuils de significations retenus ;
Les lignes directrices nécessaires à la préparation du programme de travail.

a) Programme de travail :

Le programme de travail définit la nature et l’étendue des diligences estimés nécessaires,


au cours de l’exercice, à la mise en œuvre du plan de mission, compte tenu des
prescriptions légales et des normes d’exercice professionnel ; il indique le nombre
d’heures de travail affectées à l’accomplissement de ces diligences et les honoraires
correspondants.
Il a pour but :

De fixer le contenu des interventions ;


De négocier les taches entre collaborateurs et fixer le temps pour chacun
d’eux ;
De coordonner le planning de la mission et la plan de charge de cabinet ;
De répartir les interventions dans le temps de manière à respecter le
délais.

L’élaboration du programme de travail comprend :

 Une première étape de planification générale des interventions à venir. Cette étape
permet de définir la mission dans ses grandes lignes et doit aboutir à l’élaboration de
quatre supports distincts :

 La fiche d’orientation générale des travaux ;


 L’échéancier
 La fiche de planification
 Le ou les plannings.
 Plusieurs étapes d’établissement des programmes correspondant à chacune des
phrases d’exécution de la mission, essentiellement :

a) Programme d’appréciation du contrôle interne ;


b) Programme d’observation physiques ;
c) Programme de confirmations directes ;
d) Programme de contrôle des documents comptables et financiers ;
e) Etc…
SECTION 2 : EVALUATION DU DISPOSITIF DU
CONTRÔLE INTERNE :
à partir des orientations données par son programme de travail, l’auditeur doit effectuer une
analyse du systéme du controle interne de l’entreprise afin d’en apprécier les points forts et
les points faibles et de determiner la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux de
controles des comptes.

Section 1 : le contrôle interne :

1.1 Définition :

Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa


responsabilité.
Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions
adaptés aux caractéristiques propres de chaque société qui :
Contribue à la maitrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources, et

Doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques


significatifs, qu’ils soient opérationnels, financiers, ou de conformité.

Le dispositif vise plus particulièrement à assurer :


 La conformité aux lois et règlements ;

 L’application des instructions et des orientations fixés par la direction générale


ou le directoire ;

 Le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux


concourant à la sauvegarde des actifs ;

 La fiabilité des informations financières.


Le contrôle interne ne se limite dons pas à un ensemble de procédures ni aux seuls
processus comptables et financiers.
D’après le COSO « le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil,
le management et les collaborateurs, et qui est destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la
conformité
Pour l’IAASB de l’IFACI (normes internationales d’audit) :
le contrôle interne est un processus conçu et mis en œuvre par les personnes
chargées de la gouvernance , de la gestion , ainsi que par tous les membres du
personnel , destiné à fournir une assurance raisonnable de l’accomplissement des
objectifs de l’entité en ce qui concerne la fiabilité des informations financières , la
réalisation et l’optimisation des opérations et la conformité aux lois et
réglementations en vigueur .
Pour la compagnie nationale des commissaires aux comptes : le contrôle interne est
l’ensemble des politiques et procédures (contrôle internes) mise en œuvre par la
direction d’une entité en vue d’assurer, dans le mesure du possible , la gestion
rigoureuse et efficace de ses activités . ces procédures impliquent le respect des
politiques de gestion , la sauvegarde des actifs , la prévention et la détection des
irrégularités et inexactitudes , l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements
comptables et l’établissement en temps d’informations financières et comptables
fiables.

1.1 Les Objectifs du contrôle interne :

les objectifs du dispositif de contrôle interne visent, plus particulièrement à assurer :

 La conformité aux lois et réglementés ;

 Le bon fonctionnement des processus internes ;

 L’application de l’instruction fixée par la direction ;

 La sauvegarde des actifs ;

 La fiabilité des informations financières.

1. Conformité aux lois et règlements :

Il s’agit des lois et règlements auxquels la société est soumise. Les lois et les
règlements en vigueur fixent des normes de comportement que la société intègre à ses
objectifs de conformité.
2. Application des instructions :

Les instructions et orientations de la direction générale ou du directoire permettant


aux collaborateurs de comprendre ce qui est attendu d’eux et de connaitre l’étendue de
leur liberté d’action.

3. Fonctionnement des processus internes de la société :

L’ensemble des processus opérationnels, industriels, commerciaux et financiers sont


concernés.

Le bon fonctionnement des processus exige que des normes ou principes de


fonctionnement aient été établis et que des indicateurs de suivi aient été mis en place.

4. Sauvegarde des actifs :

Toutes les dispositions prises dans la gestion courante des affaires doivent permettre
de sauvegarder au mieux les actifs confiés à chacun dans le cadre des responsabilités
qui lui sont assignées. Par actifs, il faut entendre non seulement les actifs corporels
mais aussi les actifs incorporels tels que le savoir-faire, l’image ou la réputation. Ces
actifs peuvent disparaitre à la suite de vols, improductivité, erreurs, ou résulter d’une
mauvaise décision de gestion ou d’un faiblesse de contrôle interne. Le processus y
afférents devraient faire l’objet d’une attention toute particulière.

5. Fiabilité des informations financières :

Chacun doit veiller à n’éditer que des informations fiables, dont vérifiables. On
retrouve ici le souci des responsables financiers quant à la maitrise convenable des
activités si les informations divulguées par chacun sont susceptibles d’être contestés et
ne reposent pas sur des certitudes.

1.1 Les composants de dispositifs du contrôle interne :


Le dispositif du contrôle interne se compose de cinq grands composants étroitement
liés :

a) La composante organisation :

Une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systémes
d’information, sur des procédures ou modes opéraoires, des outils et des pratiques
appropriés ;

b) Composante diffusion des informations :

La diffusion en terme d’informations pertinentes, fiables, dont la connaissance permet


à chacun d’exercer ses responsabilités ;

c) Composante gestion des risques :

Un système visant à recenser, analyser les principaux risques identifiables au regard


des objectifs de la société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion des
risques.

d) Composante activités de contrôle :

Des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque processus, et


concues pour s’assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maitriser les
risques susceptibles d’affecter la réalisation ;

e) Composante surveillance :

Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi qu’un
examen régulier de son fonctionnement.
1.1 Principes nécessaires à l’obtention d’un bon contrôle interne :

Le contrôle interne repose sur certain règles de conduite ou de préceptes dont le


respect lui confiera une qualité satisfaisante.

Les principes sur lesquels s’appuie le contrôle interne ont été définie il y’a très
longtemps par le congrés de l’ordre des experts comptables. L’organisation,
l’intégration, la permanence, l’universalité, l’indépendance, l’information ,l’harmonie.

a) Le principe d’organisation :

Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est essentiel que l’organisation
possède certaines caractéristiques. L’organisation doit être :
Préalable ;
Adaptée et adaptable ;
Vérifiable ;
Formalisée ;
Et doit comporter une séparation convenable des fonctions.

L’organisation doit être établie sous la responsabilité du chef d’entreprise . Cette


responsabilité consiste à fixer des objectifs, définir les responsabilités des hommes
(organigramme), déterminer le choix et l’étendue des moyens à mettre en œuvre.

La règle de séparation des fonctions a pour objectifs d’éviter que dans l’exercice
d’une activité de l’entreprise un même agent cumule :

 Les fonctions de décisions ( ou opérationnelles) ;


 Les fonctions de détention matérielle des valeurs er des biens ;
 Les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information) ;
 Les fonctions du contrôle ;
Ou même simplement deux entre elles
En effet, un tel cumul favorise les erreurs , les négligences , les fraudes et leur
dissimulation .

EXEMPLE : on a un exemple pour le cycle achats fournisseurs :

Dans un processus achat, interviennent différents acteurs :


L’initiateur, c’est-à-dire le responsable du service opérationnel qui
établit une demande d’achat ;
Le service des achats, qui reçoit la demande d’achat, sélectionne le
fournisseur et établit le bon de commande ;
Le responsable, qui approuve la commande ;
Le magasinier, qui réceptionne la marchandise achetée, la stocke et la
met à la disposition du service opérationnel ;
Le trésorier ( ou une autre personne désignée ) qui signe le chèque en
règlement de la facture.
Si la même personne cumule l’initiation et l’autorisation d’achat , l’entreprise court le
risque de commander une marchandise non nécessaire aux besoins de l’exploitation ;
de même , si une personne procède à l’achat et comptabilise la facture , le risque
auquel est exposée l’entreprise est que l’enregistrement ne reflète pas la réalité de
l’opération ; enfin , un trésorier qui aurait accès à l’enregistrement comptable de
transactions d’achat pourrait enregistrer une facture fictive , procéder à son
paiement et encaisser la somme correspondante.

a) Le principe de l’intégration :

Les procédures de contrôle mise en place doivent permettre le fonctionnement d’un


système d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des contrôles
réciproques ou des moyens techniques appropriés.
Les recoupements permettent d’assurer de la fiabilité de la production ou du suivi
d’une transformation au moyen de renseignements émanant de sources ou
d’éléments identiques traités par des voies différents (concordance d’un compte
collectif avec la somme des comptes individuels).
Les contrôles réciproques consistent dans le traitement subséquent ou simultané
d’une information selon la même procédure, mais par un agent différent, de façon à
vérifier l’identité des résultats obtenus ( total des relevés chèques reçus et total des
bordereaux de remises en banques ).
Les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédés qui évitent , corrigent ou
réduisent autant que faire se peut , l’intervention humaine et par voie de
conséquence les erreurs , les négligences et les fraudes ( traitement automatiques
informatisés, clefs de contrôle).

b) Le principe de permanence :

La mise en place de l’organisation de l’entreprise et de son système de régulation –le


contrôle interne- suppose une certaine pérennité des systèmes.

Il est clair que cette certaine pérennité repose nécessairement sur celle de
l’exploitation.

c) Le principe de l’universalité :
Le principe d’universalité signifie que le contrôle interne concerne toutes les
personnes dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu.
C’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir de personnes exclus du contrôle par privilège , ni
de domaines réservés ou d’établissements mis en dehors du contrôle interne .

d) Le principe de l’indépendance

Le principe de l’indépendance implique que les objectifs du contrôle interne sont à


atteindre indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.

e) Le principe d’information :

L’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité,


l’objectivité, la communicabilité et la vérifiabilité.

Il se dit dans le cadre conceptuel de l’IASB pour que l’information financière


contenue dans les états financiers soit utiles pour les lecteurs, elle doit être
pertinente et donner une image fidèle de ce qu’elle prétend représenter. L’utilité de
l’information financière est accrue lorsque celle-ci est comparable, vérifiable, diffusée
rapidement et compréhensible.

f) Le principe de l’harmonie :

On entend par principe d’harmonie, l’adéquation du contrôle interne aux


caractéristiques de l’entreprise et de son environnement.

Section 2 : évaluation et appréciation


du dispositif du contrôle interne :
À partir des orientations données par son programme de travail, l’auditeur doit effectuer une analyse
du système de contrôle interne de l’entreprise afin d’en apprécier les points forts et les points faibles
et de déterminer la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux.

La démarche utilisée par l’auditeur ( expert comptable, commissaires aux comptes, auditeur interne)
dans son appréciation du contrôle interne relatif aux principaux cycles d’opérations et d’éléments
d’actif ou de passif qui en résultant comporte 5 étapes :

1. Saisie des procédures

2. Test de conformité

3. Évaluation préliminaire du contrôle interne

4. Test de permanence

5. Évaluation définitive du contrôle interne

Figure n°01 : Présentation schématique du


processus d’évaluation de dispositif du
contorle interne

Évaluation du contrôle
interne

Utilisation de diagrammes de
Saisir la procédure circulation, de mémorandums et d’un
manuel de procédures
Suivi de quelques transactions pour
Tests de conformité s’assurer de la compréhension et de
la réalité du système

Points forts Faiblesses


du système du
Evaluation préliminaire système
du contrôle interne

Tests pour s’assurer


que les points forts
sont appliqués
Tests de permanence
Faiblesses de
Points forts conception
du système

Incidences sur le programme


*Evaluation définitive du de contrôle des comptes
Dispositif du contrôle interne

I. Saisie des procédures :


La saisie des procédures est l’étape qui arrive juste après la connaissance
et la compréhension du système du contrôle interne. Dans cette phase l’auditeur
commence par le découpage de l’environnement du contrôle interne en plusieurs
cycles ou circuits : circuit achats/fournisseurs, circuit ventes/clients, circuit
paie/personnel, circuit trésorerie… Sur chacune des sections de travail, ventes/
clients par exemple, l’auditeur recense et formalise toutes les procédures qui
caractérisent le déroulement des opérations, depuis le commencement de la tache
jusqu’à son achèvement.

Concernent les ventes client l’auditeur distingue entre les phases suivantes
: négociation avec le client, réception et enregistrement de commande client,
livraison des marchandises, facturation, et comptabilisation de la transaction). Ce
travail se fait soit par l’examen d’une documentation écrite, d’un manuel des
procédures, soit par l’entretien avec les responsables de conception et
d’exécution.

L’auditeur utilise les techniques du mémorandum (description narrative


de la procédure) et du diagramme de circulation appelé encore flow charte
(pour stocker les informations collectées dans des dossiers.

Technique de narration (mémorandum)

C’est une description narrative du système de contrôle interne. Elle


permet à l’auditeur d’archiver des informations pour utilisation ultérieure. Si le
manuel des procédures n’existe pas l’auditeur organise des entretiens et des
rencontres avec le personnel de l’entreprise et demande la description des
procédures. L’auditeur se contente d’écouter et de noter le récit de son
interlocuteur. C’est le cas de la narration par l’audité.

Par contre, la narration peut être effectuée par l’auditeur. En effet, ce


dernier peut faire la synthèse écrite des entretiens réalisés avec le personnel, des
documents qu’il a réunis et des conclusions des tests qu’il a effectués pour arriver
à décrire la procédure.

Technique descriptive (flow Chart)

C’est une représentation d’une suite d’opérations dont lesquels les


différents documents, postes de travail, responsabilités et opérations sont
représentés par des symboles. C’est encore une description graphique d’une suite
d’opérations. Le diagramme de circulation permet de représenter la circulation
des documents entre les différents fonctions et centres de responsabilités. Il
permet de donner une idée sur le cheminement des informations et leurs supports.

L’établissement d’un diagramme de circulation suppose l’utilisation des


symboles bien définis. Le tableau suivant donne une idée sur des symboles
utilisés par les auditeurs dans les missions d’audit.

Symbole de base

Création d’un document : facture bulletin de paye, pièce de caisse

Document en cours de circulation

Traitement ou opération administrative

Contrôle, ce symbole ne doit être utilisé que si la matérialisation du


contrôle est réelle (signature, tampon….)

Classement définitif

Classement provisoire

Registre ou fichier : grand livre, tarif, livre d’inventaire,…….

Symbole de liaison

Point départ d’un circuit placé


Renvoi à une autre page

Alternative ou décision ou embranchement

Circulation physique d’un document


Circulation d’information
Sortie du circuit : envoi aux clients
Renvoi en bas de page

Pour visualiser la distribution d’une liasse de documents

Bond de
command
e

BBoCnd
1de
command
e
Bond de
coBmCm2
ande

BBoCnd
3de
command
e

BC 4

Rapport d’informations sur un registre :

Bond
d’exécution

Rapport sur Fichier


fichier stocks de stock
Classement de deux documents ensemble

Facture

Bon d’expédition

Classement séparé de deux documents

Facture

Bon d’expédition

N N

Le diagramme sommaire : c’est un digramme simplifié qui peut être utilisé Pour
développer une idée sur l’ensemble du circuit et de créer des diagrammes détaillés sans
oublier d’étape importante, pour s’assurer de leur enchaînement correct, et pour la
68
description complète de systèmes simples. Voici des symboles propres à ce diagramme :
Création de document (préciser sa nature)

Opération /Traitement

Contrôle (uniquement ceux qui sont utiles pour l’Auditeur et devront


faire l’objet de sondage

68
Audit financier, Guide pour l’Audit de l’information financière des entreprises, collection ATH, Dunod,
Paris, 1991, P202.
Stockage temporaire

Stockage permanent Registre ou

fichier

I. Tests de conformité

 Etendue des tests de conformité

Dans cette deuxième phase d’évaluation, l’auditeur s’assure qu’il a saisi correctement les
procédures du contrôle interne et qu’il a bien noté et compris le processus d’opérations. Pour
cela, il suit pas à pas quelques transactions pour s’assurer de l’existence de la compréhension du
système.

Les tests de conformités permettent à l’auditeur dans un premier lieu de vérifier que la
procédure existe sans tenir compte de la manière de leur application. Et dans un
deuxième lieu, ces tests donnent à l’auditeur l’avantage de rectifier les erreurs de
compréhension et de description de la procédure.

 Nature des tests

L’auditeur ne peut pas suivre toute la procédure de contrôle interne opération par
opération mais, il se trouve dans l’obligation d’appliquer les tests de conformité sur des
échantillons bien déterminés. Les tests de conformité ou de sondage sont limités à un
nombre raisonnable. Ce nombre sera dépendent de plusieurs facteurs tels que, le nombre des
opérations traitées par cycle et le risque relatif à chaque type d’opération.

L’auditeur fixe tout d’abord un échantillon réduit, puis il élargit l’échantillon si les
résultats montrent l’existence d’un nombre élevé d’erreurs.
I. Evaluation préliminaire

 Apport de l’évaluation préliminaire

L’évaluation préliminaire est une appréciation théorique de contrôle interne dans le


sens ou les outils d’évaluation ainsi, que les résultats dégagés à la fin de cette étape sont
purement théoriques. En effet, sur le plan procédural, cette étape est réalisée par l’utilisation
des outils spécifiques constitués par les questionnaires de contrôle interne, qui sont des
questionnaires fermés dont les réponses ne peuvent être que par oui ou non. Une réponse
positive (oui) constitue une force théorique de contrôle interne mais, une réponse négative
(non) est une faiblesse théorique de contrôle interne.

D’autre part, l’auditeur utilise le diagramme de circulation qui est une représentation
schématique de procédure décrite, afin de relever les anomalies et les faiblesses figurants
dans le système audité.

 Objectifs de l’évaluation préliminaire

Les objectifs de l’évaluation préliminaire sont :

 Déceler les points forts et les points faibles théoriques du dispositif évalué en
faisant référence au questionnaire et au diagramme de circulation.

 Programmer les tests à mettre en œuvre pour vérifier l’existence réel des forces
théoriques relevées.
 Mentionner l’impact probable de chaque faiblesse sur la sauvegarde des
actifs et l’exactitude des informations financières.

I. Tests de permanence

L’auditeur teste que les points forts théoriques du système se vérifient en


pratique et qu’ils sont appliqués de façon constante. Les tests de permanence sont
d’une plus grande ampleur que les tests de conformité. Ces tests donnent à
l’auditeur une conviction que les procédures contrôlées sont appliquées en
permanence et sans défaillance. En plus, ces tests permettent à l’auditeur de
dégager les preuves justifiant le bon fonctionnement du système de contrôle
interne2.

II. Evaluation définitive du contrôle interne

Après le teste de permanence, le praticien est apte à discerner parmi les points forts
théorique, ceux qui, n’élever pas l’objet d’une application sans défaut, et les classer parmi
les points faibles déterminer au par avant.
En fin de compte, le praticien pourra déterminer :

 les véritables points forts qui sont à la fois théorique et pratique ;

 les faiblesses imputables à un défaut dans la conception du système ;

 les faiblesses imputables à une mauvaise application des procédures.

Finalement, l’Auditeur rédige son rapport sur l’évaluation définitive du contrôle interne.
Ce dernier sera adresser à la direction de l’entreprise auditée. Un rapport qui comprend
l’ensemble des faiblesses décelé, et des recommandations correspondantes au
perfectionnement des procédures.
Section 3 : examen et contrôle des comptes :

L'exécution du programme de contrôle des comptes doit permettre au commissaire aux


comptes de réunir des éléments probants suffisants pour s'assurer que les dispositions
légales et réglementaires auxquelles est soumise l'entreprise sont bien respectées.
Il s'agit, en particulier, des règles de présentation et d'évaluation édictées par la loi sur
les obligations comptables des commerçants, le plan comptable général et
les plans comptables professionnels. Il sera particulièrement attentif dans ses divers
contrôles sur les comptes au respect des sept principes comptables édictés par le code
général de normalisation comptable, à savoir :
 la continuité de l'exploitation.

 la permanence des méthodes.

 le coût historique.

 la spécialisation des exercices.

 la prudence.

 la clarté.

 l'importance significative.

L'exécution de son programme doit également lui permettre de s'assurer que :


 les actifs existent et qu'ils appartiennent à la société.

 les passifs, les produits et les charges concernent la société.

Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission les éléments probants
suffisants et appropriés pour fonder l'assurance raisonnable lui permettant de délivrer
sa certification.
1. Définition et principes généraux :

Les éléments probants désignent les informations obtenus par l’auditeur pour aboutir à des
conclusions sur lesquelles fonder son opinion.

Ces informations sont constituées de documents justificatifs et de documents comptables supportant


les états financiers et qui corroborent des informations provenant d’autres sources.

Les éléments probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate des
tests de procédures et des contrôles substantifs.
Les tests de procédures : désignent les tests permettant d’obtenir des éléments probants sur
l’efficacité de la conception et du fonctionnement des systèmes comptables et du contrôle interne.

Les contrôles substantifs ou contrôle de substance : désignent les procédures visant à obtenir des
éléments probants afin de détecter des anomalies significatives dans les états financiers. Ils sont de
deux types :

 Contrôles portant sur le détail des opérations et de soldes ;


 Procédures analytiques
Pour collecter les éléments nécessaires dans le cadre de l’audit des comptes, l’auditeur pourra faire
appel aux techniques suivantes :

 Les procédures analytiques.


 L’inspection des enregistrements ou des documents, qui consiste à
examiner des enregistrements ou des documents, soit internes soit
externes, sous forme papier, sous forme électronique ou autres supports.
 La réexécution de contrôles, qui porte sur des contrôles réalisés à l’origine
par l’entité.
 La demande de confirmation des tiers, qui consiste à obtenir de la part
d’un tiers une déclaration directement adressée à l’auditeur concernant une
ou plusieurs informations et permettant notamment des recoupements.
 L’observation physique, qui consiste à examiner la façon dont une
procédure est exécutée au sein de l’entité.
 L’inspection des actifs corporels, qui correspond à un contrôle physique
des actifs corporels.
 Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés de
l'entreprise.
 L'examen des documents reçus par l'entreprise et qui servent de
justificatifs à l'enregistrement des opérations ou à leur contrôle : factures
fournisseurs, relevés bancaires par exemple.
 L'examen des documents créés par l'entreprise : copie de factures clients,
comptes, balances, rapprochements. Certains de ces documents peuvent
avoir un caractère plus probant que d'autres.
 La vérification d’un calcul.

1. Les Assertions d’audit comptable et Financier :

Dans les travaux réalisés sur les différents comptes, les procédures mises en œuvre devront à
chaque fois répondre à une ou plusieurs assertions.

Il existe normalement 3 types d’assertions d’audit :

Les assertions portant sur les flux d’opérations et les événements survenus au cours
de la période :

 Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et se
rapportent à l’entité.

 Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient du etre
enregistrés sont enregistrés.

 Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont
été correctement enregistrés.

 Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la
bonne période.

 Classification : les opérations et les évènements ont été enregistrés dans les comptes
adéquats.

Les assertions des comptes en fin de période :

 Existence : les actifs et les passifs existent.

 Droits et obligations : l’entité détient et contrôle les droits sur les actifs, et les dettes
correspondent aux obligations de l’entité.

 Exhaustivité : tous les actifs et les passifs qui auraient du etre enregistrés l’ont bien
été.

 Evaluation et imputation : les actifs et les passifs sont inscrits dans les comptes pour
des montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur évaluation ou imputation
sont correctement enregistrés.

Les assertions portant sur la présentation des comptes et les informations fournies
dans l’annexe :

 Réalité et droits et obligations : les événements et les transactions et les autres


éléments fournis se sont produits et se rapportent à l’entité.

 Exhaustivité : toutes les informations relatives à l’annexe des comptes requises par le
référentiel comptable ont été fournies.

 Présentation et intelligibilité : l’information financière est présentée et décrite de


manière appropriée, et les informations données dans l’annexe des comptes sont clairement
présentées.

 Mesure et évaluation : les informations financières et les autres informations sont


données fidèlement et pour les bons montants.

Dans les faits, les assertions « principales » seront souvent :

Pour les comptes d’actif : l’existence et l’évaluation.

Pour les comptes de passif : l’exhaustivité et l’évaluation.

1. Techniques d’audit des comptes :

Afin d’asseoir son opinion, l’auditeur va mettre en œuvre un programme de travail constitué de
travaux lui permettant de collecter des éléments probants, dans le but de réduire le risque d’audit.
Dans la construction de son dossier, il veille à formaliser la piste d’audit.

Afin de remplir ces objectifs, l’auditeur dispose d’une panoplie d’outils de base, auxquels, il peut
avoir recours dans de multiples situations et sur lesquels reposent des programmes de travail, quel
que soit le cycle audité.

1. Les tests de Cut-of :

La date de clôture marque la fin d’un exercice comptable. Celui-ci doit comprendre l’ensemble des
opérations de la période et a contrario exclure les opérations de la période suivante.

Autour de la date de clôture, il existe un risque que les transactions ne soient pas comptabilisées sur
le bon exercice, voire qu’elles ne le soient pas partiellement.

L’auditeur doit mettre en place des tests visant à contrôler la césure des exercices et ainsi à valider
l’assertion suivante : les tests de Cut-off.

Les tests de cut-off permettent à l’auditeur de s’assurer que les opérations de l’entreprise ont été
comptabilisées sur le bon exercice comptable.

Le principe du test consiste à comparer la date de comptabilisation d’une transaction ( achat ou


vente) avec celle de son fait générateur.
Obtenir du client les journaux d’achats et de ventes des mois précédents et suivants la
cloture ; en pratique, les tests dépassent rarement deux mois, à savoir pour une cloture
31/12 les mois de novembre et décembre N et janvier et février N+1 ;r

Construire un échantillon, sur la base des seuils d’investigation.

Pour chaque ligne testée, obtenir un justificatif validant la date du fait générateur de la
transaction ;

S’assurer que l’exercice du fait générateur correspond à celui de la date de comptabilisation.


Par exemple, un achat de marchandises réceptionnées en décembre doit etre comptabilisé
sur l’exercice N, meme si la facture est recue en janvier N+1.

L’appréciation du cut-off repose sur celle du fait générateur de la transaction. En effet, c’est la date de
cet événement qui va donner la date de comptabilisation.

Dans le cas d’un achat d’un bien le fait générateur est le transfert de la propritété, constaté par la
réception.

Les principales écritures de régularisation :

In fine, lorsqu’un décalage intervient entre la date du fait générateur et la date de


comptabilisation, l’entreprise est susceptible de comptabiliser quatre types d’écritures de
clôture venant à régulariser la situation :

 Les factures non parvenue « fnp » : la société a récéptionné des biens ou a bénéficié
d’un service et la facture correspondante n’a pas été recue. La provision pour FNP permet de
constater la charge d’achat.

 Les charges constatés d’avances : la facture a été enregistrée au titre d’un bien non
encore réceptionné ou d’une prestation de service non encore réalisée.

 Les factures à établir : la livraison client a eu lieu mais l’entreprise n’a pas procédé à
la facturation.

 Les produits constatés d’avance la société a émis une facturation correspondante à


des biens non encore livrés ou un vice non encore rendu.
1. La circularisation :

L’auditeur a pour objectif de collecter des informations sur lesquelles il s’appuiera pour se
forger une opinion sur les comptes de son client. La confirmation par un tiers d’une
information ou d’un solde de compte présenté par ce meme client circularisation contribue à
cette collecte, avec une force probante importante du fait que l’information émane d’un tiers
indépendant.

La circularisation permet d’obtenir la confirmation d’une information relative à l’entité


auditée par un tiers correspondant.

L’auditeur est susceptible d’écrire à différnets tiers le cadre de la circularisation. Il peut


s’agir par exemple de clients, de fournisseurs, d’avocats, de banques, ou du tout autre tiers
susceptibles de détenir une information importante.

L’auditeur suit six étapes lors de la circularisation :

Sélection des tiers à circulariser, sur la base de critères à adapter en fonction de


l’objectif recherché.

Communication de cette liste à l’entreprise qui prépare et signe les courriers puis les
communique à l’auditeur.

Envoi des courriers par l’auditeur, en joignant une enveloppe à son adresse pour
obtenir la réponse directement.

Suivi des retours et mise en place de relances si nécessaire ;

Exploitation des réponses reçues ( comparaison de la réponse avec la comptabilité ).

Les société audités proposent parfois d’envoyer elles-mêmes les courriers aux tiers.
Même s’il s’agit d’un gain de temps, cette solution fragilise la démarche de l’auditeur,
puisqu’il n’aura pas la preuve que les envois ont bien été réalisés. Il est donc important
que cette tache soit menée par l’auditeur.

La circularisation des fournisseurs :

L’objectif est de s’assurer de l’exhaustivité de la dette à la cloture. L’auditeur va


demander à une sélection de fournisseurs de communiquer le montant de leur créance à
la cloture vis-à-vis de l’entité auditée. Il construira son échantillon à partir d’une balance
auxiliaire fournisseurs, sur la base des mouvements créditeurs cumulés sur l’exercice ‘
sélection des fournisseurs dont les mouvements sont les plus significatifs). Cela peut etre
fait dans les semaines précédant la cloture sur la base d’une balance récente.

a.Examen analytique :
A. Définition et objectifs de l'examen analytique :
L’examen analytique est défini comme un ensemble de techniques visant à :
 faire des comparaisons entre les données figurant dans les états de
synthèse et des données antérieures et prévisionnelles de
l'entreprise.
 faire des comparaisons entre les états de synthèse de l'entité et des
données d'entreprises similaires.
 analyser les fluctuations et tendances.
 étudier et analyser les éléments inhabituels ressortant de ces
comparaisons.
L'examen analytique consiste à analyser des tendances et des ratios significatifs
et à obtenir les explications justifiant la cohérence des informations financières
des états de synthèse et les variations significatives.
A. Portée de l'examen analytique:
L’examen analytique reste l’outil déterminant pour :
Identifier les éléments significatifs de l'entreprise en raison de leur poids
ou de leur nature, en raison de leur apparition ou leur évolution.
Vérifier la régularité et la sincérité de certains éléments constitutifs des
comptes : il permet de vérifier certains comptes présentant un caractère
théorique de stabilité.
Vérifier la cohérence de l'ensemble des états de synthèse :
 il intervient en particulier lorsque des redressements ou
reclassements ont été sollicités sur les comptes contrôlés (afin de
s'assurer qu'après ces corrections, d'autres anomalies n'apparaissent
pas).
 il intervient sous cette forme lors de la revue de cohérence
d'ensemble des états financiers en phase finale de l'audit.

C. Démarche d'examen analytique:


dans le cas de l'examen analytique portant sur les états financiers:
 Mise en parallèle de 2 ou 3 exercices de données financières.
 Identification des valeurs significatives des données de l'exercice.
 Identification des variations significatives de données.
 Identification des données atypiques et / ou exceptionnelles.
 Détermination des ratios significatifs comparés aux années
précédentes.
dans le cas de l'examen analytique portant sur des données partielles
(comptes d'un cycle, comptes au sein d'une rubrique des états financiers):
 Mise en parallèle des données concernées sur 2 ou 3 exercices.
 Identification de leur poids relatif dans les états financiers.
 Identification des variations significatives.
En tout état de cause, toute observation inhabituelle doit faire l'objet
d'approfondissement par l'auditeur :
 Par entretien avec les responsables et dirigeants de l'entreprise.
 Par recours à des outils complémentaires de contrôle.
L’examen analytique fournit des éléments probants quant à l’exhaustivité,
l’exactitude et la validité des données générées par le système comptable.
Toutefois, l’auditeur doit apprécier le risque que l’examen analytique auquel il a
procédé ne mette pas en évidence des anomalies significatives.

a.Réexécution des contrôles :


Plus il y aura de sources d’information différentes, meilleure sera la véracité
d’un élément. En effet, l’auditeur pourra être satisfait lorsque l’authenticité
d’une opération sera confirmée grâce au rapprochement de chiffres ou de frais
provenant de sources différentes.

L’auditeur peut ainsi effectuer des contrôles (théoriquement déjà effectué par la
société) par recoupements internes. Ces contrôles se font par rapprochements
d’informations internes provenant de différentes origines :

 Rapprochement entre amortissements et provisions au bilan et dotations


et reprises au compte de résultat :
 Amortissements en fin d’exercice = Amortissements en début
d’exercice + Dotations aux amortissements de l’exercice –
Amortissements compris dans les immobilisations cédées ou mises
en rebut.
 Provisions en fin d’exercice = Provisions en début d’exercice +
Dotations aux provisions – Reprises sur provisions.
 Rapprochement entre les charges comptabilisées dans le poste « Charges
de personnel » avec les éléments déclarés au niveau des déclarations
annuelles de la CNSS.
 Rapprochement entre le chiffre d’affaires déclaré au niveau des
déclarations de la TVA et le chiffre d’affaire encaissé (régime des
encaissements) ou comptabilisé (régime de débit).
 Etc.
1. La revue subséquente de décaissements :

La grande majorité des opérations comptables se traduisent in fine par un


mouvement de trésorerie.
À contrario, la totalité des mouvements de trésorerie doit faire l’objet d’un
enregistrement comptable. En fin d’exercice, les sociétés comptabilisent des
écritures de cloture ,qui permettent de prendre en compte en comptabilkité des
opérations relatives à l’exercice en cours, mais dont les effets sur la trésorerie
auront lieu quelques semaines plus tard sur l’exercice N+1 ;
L’enjeu pour l’auditeur est de s’assurer que l’exhaustivité de ses opérations a été
identifiée et comptabilisée. Dans certains cas, le moyen le plus simple d’y
parvenir est d’effectuer la revue subséquente des décaissements intervenus après
la cloture de l’exercice.
Cet outil permet de répondre à plusieurs objectifs :
 Renforcer les diligences en matiére d’exhaustivité des dettes à la cloture
et de cut-off en identifiant d’éventuelles transactions significatives
décaissées en N+1 mais se rapportant à l’exercice N ;
 Contribuer à adresser le risque de fraude, en comprenant le motif des
principaux décaissements réalisé en début d’exercice N+1 ;
 Valider l’exhaustivité de certains provisions de clôture ( dettes fiscales et
sociales notamment), en s’assurant que le montant réellement décaissé
correspond à celui qui a été comptabilisé.

La méthodologie suivie par l’auditeur pour la revue subséquente de


décaissements est la suivante :
Sélectionner le nombre de mois qui vont faire l’objet de la revue ( plus le
niveau de risque est élevé, plus il sera important, sachant qu’il va
rarement au-dela de 3 mois, soit janvier/février/mars pour une cloture
31/12 ;
Sélectionner le seuil à partir duquel les décaissements seront testés ( plus
le niveau de risque est élevé, plus il sera faible).
Sur les relevés de banques des mois concernés, sélectionner tous les
décaissements supérieurs au seuil.
Obtenir pour chacun d’entre eux un justificatif ( par exemple : facture,
bon de réception, déclaration fiscale et sociale) et déterminer l’exercice de
rattachement. S’il s’agit de l’exercice audité, s’assurer que le montant a
été provisionné.

1. La lettre d’affirmation :

Les échanges de l’auditeur avec la direction constituent une source


d’informations majeure. Il vont permettre de mieux comprendre la situation de
l’entrerprise et son environnement. Ils vont également corroborer ou rememttre
en cause certaines conclusions auxquelles l’auditeur a pu aboutir. Enfin, pour
certains sujets, ils sont la principale source d’information de l’auditeur.
Compte tenu du poids

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