Você está na página 1de 52

1

RETROUVEZ
TOUS LES HITS NRJ
DANS L’APPLI NRJ
150 RADIOS DE HITS,
GRATUITES ET ILLIMITÉES

DeBonneville-Orlandini

TÉLÉCHARGEZ
2
L’APPLI NRJ
LE PRIDE
2018 • 2019
L’édito ... page 4
Le centre LGBT+ le Girofard ... page 6
Les associations et collectifs ... page 8
La prévention ... page 19
La lutte pour le droit d’asile des personnes LGBT+ ... page 25
La marche des fiertés ... page 28
Le plan de Bordeaux ... page 29
La discrimination ... page 31
La famille LGBT+ ... page 32
Les droits des personnes trans ... page 34
Les droits des personnes intersexes ... page 35
Il était une fois ... page 36
Le carnet d’adresses ... page 39
Le glossaire ... page 41
Adresses et numéros utiles ... page 46
Quelques conseils ... page 48

• ÉQUIPE RÉDACTIONELLE :
ASSOCIATION LE GIROFARD

Nous remercions toutes les personnes, les associations et collectifs


partenaires, les établissements commerciaux, les institutions et les lieux
culturels qui se sont associé·e·s pour faire exister cette publication.
3
L’ÉDITO

Chaque mouvement a une histoire et chaque histoire a un début. Mais par


où commencer ce récit de l’émancipation des populations LGBT+ ? Par les
lois condamnant à mort ceux qu’on appelait alors les sodomites ? Par la
déportation de ces personnes qu’on a affublées d’un triangle rose, vert,
rouge ou noir pour ajouter l’injure au massacre ? Ou encore, à une époque
pourtant si célébrée pour sa « libération sexuelle », par les raids policiers
et les harcèlements quotidiens qui ont, des années durant, marqués la
formation d’une communauté LGBT+ naissante ? De nombreux moments
viennent en tête, certains plus terribles que d’autres.

En défilant nous ne célébrons pas uniquement nos identités et nous


n’exprimons pas simplement notre fierté d’être différent·e·s -ou pas- ;
nous commémorons par là même les épreuves qui ont émaillées la
reconnaissance progressive de nos modes de vie. Les changements qui
nous permettent de nos jours d’arpenter les rues ne sont pas le résultat
d’un aléas historique, d’une coïncidence chanceuse pour ainsi dire. C’est
précisément parce qu’hier certain.e.s se sont levé·e·s pour réclamer l’égalité,
la paix, le respect et la tolérance que nous pouvons aujourd’hui afficher haut
et forts nos couleurs arc-en-ciel.
Si nous commémorons la douleur passée, nous célébrons tout autant la
bravoure de celleux qui nous ont précédé·e·s.

Ainsi, puisqu’il faut bien commencer notre récit, prenons cet acte de
fierté grandiose qui, il y a presque cinq décennies déjà, a vu se dresser
contre l’oppression une foule compacte composée de personnes LGBT+,
principalement trans. Cette foule marcha dans les rues de New-York des
jours durant pour protester contre une énième descente policière, violente
et inique, dans un bar LGBT+ de Manhattan. Cette foule se rebella et ainsi
naquit le mythe de Stonewall.

Ces émeutes de 1969, qu’on baptisa d’après le nom du bar dont il était
question, devinrent rapidement le symbole aux États-Unis d’un mouvement
LGBT+ qui cherchait à s’organiser. Il le devint car il offrait l’espoir du
changement, non pas en dépeignant les personne LGBT+ comme des
victimes nécessitant la protection du monde hétérosexuel, ni comme des
individu·e·s à la recherche exclusive d’une intégration qui lui coûterait
pourtant sa différence ; mais au contraire comme une communauté unie,
forte et fière.

4
Une communauté qui ne compromet pas son identité. Une communauté qui
ne demande ni grâce ni pitié, mais plutôt une communauté qui demande -
et qui impose - le respect dans l’égale dignité de tou·te·s.

C’est en mémoire de ce combat que l’on organise un peu partout des


Marches des Fiertés, aux États-Unis, en Europe et en France.

Le mariage pour tou·te·s, et donc l’ouverture de l’adoption aux couples


homosexuels, fait sans doute croire à certain·e·s que le militantisme est d’un
autre temps. Les combats sont bien gagnés, n’est-ce-pas, puisqu’il nous est
possible de marcher librement, tout de rose vêtu, si nous le désirons en
tous les cas.

Notre marche ne serait alors, au mieux, qu’un clin d’œil au passé. Pourquoi
donc alors toujours organiser une Marche des Fiertés ? Car nous sommes
une communauté.

Il y a encore tant à faire, ne serait-ce que pour les couples de femmes qui
doivent passer par des procédures longues, complexes et coûteuses à
l’étranger pour pouvoir fonder une famille ; pour les personnes trans qui
sont encore victimes d’abus et de harcèlement à titre récurent, pour ces
jeunes personnes LGBT+ qui sont encore abandonné·e·s par leur famille,
pour celleux qui sont passé·e·s à tabac après avoir pris la main de leur
partenaire en public, pour ces demandeur·se·s d’asile qui viennent en France
afin de vivre leur sexualité ou leur identité en paix et qui doivent surmonter
complication après complication ; pour tou·te·s celleux là et bien d’autre
encore, il faut continuer à marcher, il faut continuer à être fièr·e·s et braves et
demander que l’on respecte, par la loi et par les actes, la dignité de tou·te·s.

C’est parce que nous comprenons cette Marche comme un devoir civique
que nous lui appliquons notre devise Républicaine.

Nous marcherons ce samedi 2 juin pour demander que soient reconnues et


promues l’égalité, la liberté et la fraternité au bénéfice de tou·te·s.

l’équipe de rédaction

5
Né en 2007, le Girofard ouvre un centre LGBT+ dans la vieille ville. Il se situe
au centre de la cité, non seulement d’un point de vue géographique mais
aussi dans le milieu associatif.

Dans ses locaux, le Girofard regroupe 19 associations membres et propose


aux personnes LGBT+ ainsi qu’à leurs familles et ami·e·s des permanences
d’accueil, de l’écoute, des moments conviviaux (repas, projections, soirées),
de l’accompagnement (administratif, juridique, psychologique), de l’aide
aux personnes LGBT+ victimes de discriminations, des entretiens santé et
prévention et met à disposition ses locaux pour les assos membres.

Le Girofard organise et/ou participe, seul ou avec d’autres associations,


à différents événements de visibilité LGBT+ comme l’IDAHOT ( journée
mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie), la Marche des
Fiertés, le TDOR ( jour du souvenir Trans), le Sidaction, la Quinzaine de
l’égalité, la Journée mondiale de lutte contre le Sida ou encore le TDOV
( journée de la visibilité Trans).

Le Girofard est ouvert à tou·te·s du lundi au vendredi de 18h à 20h et une


auberge espagnole a lieu chaque premier mardi du mois.

Chaque mois, des permanences santé et dépistage ont lieu le deuxième et


quatrième mardi avec Enipse et Aides, Trans 3.0 propose des groupes de parole
le deuxième jeudi et une auberge espagnole le quatrième samedi, Wake-up
organise des soirées conviviales chaque mercredi, les ami·e·s de l’homosocialité
se réunissent le premier vendredi et l’APGL vous accueille le troisième vendredi.
Pour un besoin juridique ou psy, contactez-nous afin d’obtenir un rendez-
vous.

Toute l’activité est visible sur www.le.girofard.org mais aussi sur Facebook
et Twitter.

Envie de nous apporter de l’aide ou de faire du bénévolat ? En recherche d’un


stage, une proposition de collaboration ? Vous pouvez nous contacter en MP
sur Facebook ou via aquitaine@le-girofard.org.

LE GIROFARD : 34 RUE BOUQUIERE 33000 BORDEAUX

6
7
LES ASSOCIATIONS ET LES COLLECTIFS

ASSOCIATIONS MEMBRES DU GIROFARD

CULTURE, SPORTS ET LOISIRS


LES AMI·E·S DE L’HOMOSOCIALITÉ
Le collectif regroupe des personnes pour des partages
de moments simples et amicaux mais aussi des sorties
mensuelles conviviales comme des randonnées,
spectacles, visites, vélo, etc.
homosocialité.gironde@gmail.com

LGBT+
APGL
L’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens
(APGL) a pour objet la défense des intérêts matériels et moraux
des familles homoparentales : Parents et futurs parents
homosexuel·le·s et enfants de ces familles.
Stéphanie Prat 06 84 60 72 23
apglaquitaine@gmail.com - secretariat@apgl.f

CONTACT
Contact favorise le dialogue entre personnes LGBT+ et familles
grâce à des accueils individuels, écoutes téléphoniques et groupes
de parole. Contact intervient aussi chaque année auprès de 1500
élèves.
CONTACT AQUITAINE : 38 cours du Maréchal Foch 33000 Bordeaux
33@asso-contact.org - 05 57 35 71 77
CONTACT DORDOGNE : 12 Cours Fénelon 24000 PERIGUEUX
24@asso-contact.org 07 61 61 84 94
Ligne d’écoute nationale (numéro vert) : 0805 69 64 64

FÉDERATION LGBT
25 structures réparties sur l’ensemble du territoire
nationale.
www.federation-lgbt.org

8
HOMOSEXUALITÉ SOLIDARITÉS BORDEAUX
La prise de conscience de nos identités doit être
permanente et nos énergies renouvelées. Facteur de lien
social entre les générations, HSB permet de mieux vivre
sa différence, lutter contre les discriminations, partage de
centres d’intérêt.
BP131 33009 Bordeaux cedex - www.hsb.jepose.com

LE REFUGE
Association nationale, Le Refuge propose aux jeunes de 18
à 25 ans, en situation d’errance du fait d’une homophobie
ou d’une transphobie, un hébergement temporaire et
un accompagnement social, médical, psychologique et
juridique.
35 Rue des Menuts 33000 Bordeaux
Ligne d’urgence 24H/24 et 7J/7 : 09 81 46 58 40
bordeaux@le-refuge.org

LES ENFANTS D’ARC-EN-CIEL


Association nationale avec des délégations régionales pour les
familles et futures familles lgbt-parentales.
www.enfants-arcenciel.org - contact@enfants-arcenciel.org

SOEURS DE LA PERPÉTUELLE INDULGENCE


COUVENT DES CHÊNAIES
Le couvent des Chênaies s’est installé en 2010 au pays de la
moule et du pineau en Charente Maritime. Actuellement, il est
constitué de nombreuses Sœurs qui, cornettes au vent, usent
leurs talons aiguilles sur les trottoirs de Marseille à Nantes en
passant par Bordeaux.
spi.leschenaies@wanadoo.fr - 06 62 57 56 71

WAKE-UP ! BORDEAUX
L’association des jeunes et étudiant.e.s LGBT+ de Bordeaux
organise des événements conviviaux, militants ou
d’information à l’Université Bordeaux Montaigne ou au
Girofard.
bureau@assowakeup.org - assowakeup.org

9
LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
L’AUTRE CERCLE
Association de professionnels LGBT+, défendant
un monde professionnel épanouissant, inclusif et
respectueux via des actions de sensibilisation et
l’observation du monde du travail.
www.autrecercle.org/region/nouvelle-aquitaine
info.aquitaine@autrecercle.org

FLAG
Association nationale de lutte contre les discriminations des
personnes LGBT+ au sein de la police et de la gendarmerie,
Flag propose également son aide pour faciliter les dépôts de
plaintes des personnes LGBT+ victimes de discrimination et/
ou d’agression.
Boîte n° 51, 206 quai de Valmy 75010 Paris
06 52 87 82 09 - www.flagasso.com - flagasso@yahoo.fr

LA MAISON DES FEMMES


Lieu d’accueil, d’écoute, d’information, espace culturel,
nous condamnons toutes les discriminations, dénonçons la
hiérarchisation des sexualités et genres, revendiquons les
mêmes droits pour tou·te·s.
Permanences : 27 cours Alsace Lorraine 33000 Bordeaux
05 56 51 30 95 - maison.des.femmes@wanadoo.fr
www.maisondesfemmes.net

LE MDH
Le MDH milite depuis 1989 pour la mémoire de la déportation
des homosexuel·le·s par le régime nazi. Nous participons
à la cérémonie pour la Journée nationale du Souvenir des
déporté·e·s et menons des actions partout en France.
Mémorial de la Déportation Homosexuelle
c/o Centre LGBT Paris IDF 61 rue Beaubourg 75003 Paris
http://deportation-homosexuelle.blogspot.fr

LE RAVAD
Association qui assiste les victimes d’agressions et de
discriminations basée sur l’orientation sexuelle ou l’identité
de genre.
www.ravad.org - urgence@ravad.org - 06 17 55 17 55

10
TRANS 3.0
Trans 3.0 accueille, informe et accompagne les personnes
trans et leurs proches. Elle milite contre les discriminations
et vise à faire évoluer les conceptions et la prise en charge
de la transidentité. Conférences, débats et projections
sont organisés tout au long de l’année.
www.trans3.fr - contact@trans3.fr

PRÉVENTION ET SANTÉ
AIDES
Depuis 1984, AIDES est la première association de lutte
contre le sida et les hépatites en France. AIDES intervient
sur l’ensemble du territoire auprès des personnes
séropositives et des populations les plus vulnérables au
VIH et aux hépatites.
6 quai de Paludate 33800 Bordeaux
06 23 75 37 89 - 05 57 87 77 77
gironde@aides.org

C.A.C.I.S
Créée en 1981, elle vise à permettre à tou.te.s de trouver les
moyens de vivre sa sexualité dans notre société et d’agir contre
toute forme d’exclusion liée à la santé, à la sexualité et au genre.
Place de l’Europe BP44 33030 Bordeaux Cedex
05 56 39 11 69 - www.cacis-asso.net

COLLECTIF SIDA 33
C’est un collectif qui intervient dans la lutte contre le VIH/
SIDA, IST & hépatites en faisant de l’accès à la prévention, aux
soins et à l’éducation à la santé sexuelle. Il relaie chaque année
la journée mondiale de lutte contre le sida, le SIDACTION et la
Marche des Fiertés.
www.collectifsida33.weebly.com
06 11 69 32 10 - 06 13 13 88 61

11
ENIPSE
L’Enipse développe un programme d’actions; santé
sexuelle et santé mentale, pour les personnes LGBT
et friendly : campagnes et outils de prévention,
dépistage, soin du patient, groupe de paroles, formation,
sophrologie...
www.enipse.fr

PLANNING FAMILIAL
Plus que jamais en 2018, avec toutes celles et ceux qui
dénoncent les violences sexuelles, menons ENSEMBLE
le combat pour une société fondée sur l’égalité entre
les femmes et les hommes : Liberté, Egalité, Sexualités !
334bis avenue Thiers 33000 Bordeaux - 05 56 44 00 04
facebook.com/planningfamilial.gironde
planningfamilial33@gmail.com

AUTRES ASSOCIATIONS LOCALES ET NATIONALES

CULTURE, SPORTS ET LOISIRS

AGIR MULTISPORTS
contact@agir-ms.fr
www.agir-larochelle.fr

AMA
association motocyclistes alternative
www.ama-moto.com - contact@ama-moto.com

LES ANNEAUX DU MARAIS


L’association a pour objectif de favoriser la pratique
sportive en loisir dans un esprit convivial et de respect de
l’autre. www.anneaux-du-marais.fr
contact@anneaux-du-marais.fr
12
CINÉMARGES
Cinémarges déroule un ciné-club queer régulier sur les écrans
bordelais afin d’explorer les questions de genres et de sexualités
au cinéma et dans les pratiques artistiques.
www.cinemarges.fr - cinemarges@gmail.com

CITÉ D’ELLES
Depuis l’année 1977, Cité d’elles existe pour lutter contre
l’isolement, organise des expositions, des randonnées
pédestres et des randonnées vélo.
BP 125 33037 Bordeaux cedex
www.citedelles.fr

LES DÉRAILLEURS
Association nationale avec délégations régionales.
Club de VTT et de vélo de route Gay, Lesbien et Friendly
ouvert à tou.te.s.
www.derailleurs.org - bureau@derailleurs.org

LA FOSSE AUX SOSIES


Cette association organise des événements culturels,
festifs et militants (dont les soirées « la Baie des Souillons
») dans un esprit alternatif, fun, décalé et DIY. Des
événements de qualité, inclusifs, bienveillants et pas chers
afin de n’exclure personne.
www.facebook.com/la.fosse.aux.sosies
la.fosse.aux.sosies@gmail.com

RANDO’S POITOU
Association de randonnée pédestre.
06 88 42 88 17 - contact@randos-poitou.org
www.randos-poitou.org

RANDO GAY PYRENÉES


Association de randonnée pédestre
26 bis rue du bon Accueil 64140 Billère
www.randogaypyrenees.fr - rgp@randogaypyrenees.fr

13
TXALAPARTA
Peña (bar associatif)
10 rue laffitte 64100 Bayonne
05 59 20 04 01

LGBT+
ADHEOS
Centre LGBT Charente-Maritime et Charente. ADHEOS
aide les personnes LGBT à mieux vivre leur orientation
sexuelle et identité de genre, défend leurs droits, lutte
contre les LGBTphobies et les comportements à risques.
Permanence régulière à Saintes, Angoulême, sur rendez-
vous La Rochelle.
5 Passage Ancienne Caserne 17100 Saintes
5 Boulevard Berthelot Bat Le Valois 16000 Angoulême
06 26 39 66 13 - 05 46 92 98 55
www.adheos.org - contact@adheos.org

LES BASCOS - ARCOLAN


Les Bascos (Pays basque) et Arcolan (Pau) : sports, fêtes,
culture, social, militantisme, et prévention. Nous donnons
rendez-vous à la Marche des fiertés de Biarritz le 30/06 et
aux fêtes de Bayonne du 25 au 29/07 à Txalaparta,
10 rue Laffitte 64 100 Bayonne - 06 69 64 36 27
lesbascos@gmail.com - www.lesbascos.fr

BEIT HAVERIM
Association des homosexuel·le·s de confession israëlite de
France.
www.beit-haverim.com - contact@beit-haverim.com

BI’CAUSE
Association mixte qui a comme objectif de promouvoir
l’émergence d’une identité bisexuelle.
http://bicause.fr

14
DAVID ET JONATHAN
Mouvement bienveillant et inclusif pour les personnes LGBT+
chrétiennes (catholiques, protestant·e·s, agnostiques, etc)
leur permettant de vivre harmonieusement leur spiritualité.
responsable.bordeaux@davidetjonathan.com
www.davidetjonathan.com - 06 33 90 74 70

ECCE HOMO
Association LGBT Lot-et-Garonne
2 rue de Contièges 47300 Villeneuve sur Lot
05 53 70 48 58 - www.ecce-homo.fr - contact@ecce-homo.fr

EN TOUS GENRES
Maison de la Solidarité
22 Rue du Pigeon Blanc 86000 Poitiers
09 72 11 69 90 - www.entousgenres.org

HM2F
Association des homosexuel·le·s musulman·e·s de France.
www.homosexuels-musulmans.com
homomusulmans@gmail.com

LES GASCONS
9 rue Borda 40100 Dax
05 24 26 49 02 - 06 62 45 23 34
www.lesgascons.com - contact@lesgascons.fr

GAY’TITUDE
Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée
BP 30 13 rue de la République 85000 La Roche Sur Yon
gaytitudes@orange.fr

GEHITU
Association de gays, lesbiennes, personnes trans et
bisexuel·le·s du Pays Basque, Gehitu est une association
d’utilité publique depuis l’année 2006.
www.gehitu.org - info@gehitu.org - sede@gehitu.org
C/Kolon 50, 20002 Donostia, espagne
+34 94 34 68 516

15
IDEM
L’association IDEM - Information Droits Égalité Mouvement
mixte - est l’association LGBT+ de Pau.
MJC DU LAÜ 81 avenue du Loup BP 60580 64010 PAU Cedex
06 43 70 06 73 - idem.pau@free.fr

LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

AMNEST Y INTERNATIONAL
76 bd de la Villette 75940 Paris cedex 19
01 53 38 65 65
www.amnesty.fr
amnesty.regionaquitaine@gmail.com

BOULEVARD DES POTES


29 rue Bergeret 33000 Bordeaux
05 56 31 94 62
www.boulevard-des-potes.org

GARE
Promouvoir l’égalité des droits, lutter contre toutes les
formes d’exclusion, de discrimination, de sexisme et
d’injustices au sein du groupe SNCF.
9 rue du château Landon 75010 Paris
01 58 20 51 09 - contact@asso-gare.org

HOMOBOULOT
Réseau d’associations et de salarié·e·s Lesbiennes Gays, Bi
et Trans des Entreprises et des Administrations
et de leurs ami·e·s.
contact@homoboulot.org
www.homoboulot.org

16
LEAN IN
Si vous souhaitez encourager le changement,
l’équilibre, la réussite et l’épanouissement, Lean In
est une communauté de femmes qui encouragent
l’affirmation dans leurs carrières et leurs ambitions
professionnelles.
www.leanincircles.org/circle/lean-in-bordeaux
www.facebook.com/LeanInBordeaux
lean-in-bordeaux@leanincircles.org

L IGUE DES DROITS DE L’HOMME GIRONDE


ldh.bordeaux@gmail.com
juridique@ldh-france.org
www.ldh-gironde.org

SOS HOMOPHOBIE
SOS homophobie lutte contre les LGBTphobies par des
événements locaux, des interventions en milieu scolaire,
des rencontres avec les acteur·trice·s locales et assure un
service d’écoute téléphonique nationale pour les personnes
victimes ou témoins de LGBTphobie.
Ligne d’écoute : 01 48 06 42 41 ou 08 10 10 81 35

SOS RACISME
Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et promotion de
l’égalité. Elle accueille des victimes lors de permanences
juridiques, organise des cafés-débats, des projections et
intervient en milieu scolaire pour que dès le plus jeune
âge, les consciences changent !
20 rue Bergeret 33000 Bordeaux
05 56 33 19 28 - ww.sosracisme-aquitaine.org

17
18
LA PRÉVENTION ÇA S’APPREND !

Aujourd’hui, en France, on estime que 150000 personnes seraient atteintes


par le VIH dont environ 25000 personnes ignorant leur statut sérologique
et chez nous, en Aquitaine, on estime que 10000 personnes vivent avec le
VIH et que 600 personnes ignoreraient leur statut sérologique. On estime
que 4000 personnes sont suivies dans le cadre du CHU et les autres par leurs
médecins généralistes.

Qu’est-ce que le VIH ?


Acronyme de Virus de l’Immunodéficience Humaine, le VIH est un virus qui
attaque le système immunitaire du corps humain, affaiblit donc la personne
et la rend susceptible de contracter d’autres maladies dites « opportunistes
». Si le virus n’est pas contrôlé ou stoppé par la prise d’un traitement adapté,
le système immunitaire ne peut plus se défendre contre les infections,
c’est ce qu’on appelle le stade SIDA (pour Syndrome d’ImmunoDéficience
Acquise). C’est à ce moment là que les maladies dites opportunistes peuvent
entraîner la mort.

Une bonne prise en charge médicale ainsi qu’une bonne observance des
consignes et de la prise du traitement peut contrôler et/ou stopper la
prolifération du virus, la personne passe alors en stade de charge virale
indétectable et ne peut plus transmettre le virus. La banalisation du VIH/
SIDA a entraîné davantage de pratiques à risques, facilitant également la
transmission d’autres IST.

Que sont les IST (Infection Sexuellement Transmissible) ?


Ce sont des infections comme par exemple la syphilis, la chlamydia ou la
blennorragie gonococcique qui se transmettent principalement lors de
relations sexuelles. Ces infections restent cependant des pathologies
que l’on sait traiter si elles sont dépistées suffisamment précocement.
Actuellement, on observe une recrudescence de contamination des IST en
Nouvelle Aquitaine.

Pour prendre soin de sa santé sexuelle, il existe à actuellement plusieurs


outils pour aider à la réduction des risques :

• Le préservatif (aussi appelé capote ou fémidon) :


C’est l’outil le plus efficace pour se protéger du VIH et de l’ensemble des IST,
il peut être externe ou interne et avec ou sans latex (car certaines personnes
sont allergiques). Il est fortement conseillé de l’associer avec un gel
lubrifiant à base d’eau ou de silicone (notamment pour les rapports anaux),
19
ce qui permet de prévenir les déchirures accidentelles du préservatifs. Nous
précisons qu’il est vivement déconseillé d’utiliser des corps gras (vaseline,
gel douche, huile, beurre ou autre crème n’étant pas destinée à cet effet)
pour la lubrification.

• Le dépistage :
Il peut se faire via un bilan sanguin et prélèvement au centre gratuit
d’information, de dépistage et de diagnostique (CEGIDD) mais aussi en
demandant une ordonnance à son médecin traitant afin de se rendre dans
un laboratoire d’analyse médicale de ville (les frais sont pris en charge par
la sécurité sociale). On peut aussi avoir accès, pour le VIH et l’hépatite C,
à un Test Rapide d’Orientation et Diagnostic ou TROD dans certains lieux
associatifs et de prévention.

À noter que depuis le 15 septembre 2015, il est possible de se procurer un


autotest VIH dans certaines pharmacies. Cependant, ce test est payant, n’est
pas pris en charge par la CPAM et se fait seul.

Chaque IST demande un dépistage spécifique, il est conseillé de faire un


bilan complet au moins une fois par an (plus souvent si vous avez des
partenaires multiples). En cas de résultat positif, il est important de prévenir
ses éventuel·le·s partenaires sexuels afin qu’iels soient aussi pris·es en
charge.

• La vaccination :
Il est possible de se faire vacciner contre certaines IST (papillomavirus ou
HPV et méningocoque C) ainsi que les hépatites A et B. N’hésitez pas à en
parler à votre médecin traitant ou à vous rapprocher d’un CEGIDD.

• Le TPE :
En cas de prise de risque (oubli ou rupture de préservatif), vous disposez
d’un délai de 48 heures maximum pour vous rendre dans un centre
hospitalier public afin de bénéficier d’un Traitement Post-Exposition (TPE).
Ce traitement, qui est à prendre durant un mois, permet de réduire le risque
d’un éventuelle contamination au VIH.

• La Prophylaxie Pré-Exposition (PREP) :


C’est une méthode de prévention adressée à un public âgé de plus de dix-
huit ans, exposé à un haut risque de contamination au VIH. Cette méthode
est prescrite après une étude poussée de votre profil par un·e médecin
virologue et/ou infectiologue dans un centre hospitalier public.
Selon la Haute Autorité de Santé, ce traitement préventif médicamenteux ne
prévient pas des autres IST et des hépatites mais il s’intègre totalement dans une

20
démarche de prévention diversifiée (en plus du préservatif et du dépistage).
Ce traitement peut être à « prise continue », c’est à dire qu’il est à prendre
quotidiennement à heures fixes et met plusieurs jours avant d’être efficace
(7 jours pour les hommes et 21 jours pour les femmes) mais il peut aussi être
à « prise discontinue », ces posologies sont mises en place en collaboration
avec le ou la médecin lors de la consultation. Il est important de préciser que
ce traitement n’est pleinement efficace que si une bonne observance de la
prise de médicament est respectée !

• Le TASP (Traitement comme Prévention) :


Si vous êtes séropositif·ve, un traitement contre le VIH correctement pris
réduit très efficacement la transmission du virus, on parle alors de « charge
virale indétectable ». Une personne séropositive dont la charge virale est
indétectable n’est plus contaminante et ne transmet pas le VIH.

DES CONSEILS UTILES POUR TOU·TE·S

Pensez à consulter votre médecin généraliste pour surveiller votre santé


mais n’oubliez pas de consulter aussi régulièrement que nécessaire
un·e spécialiste (comme un·e gynécologue, un·e proctologue ou un·e
endocrinologue...) selon votre âge et vos besoins).
N’hésitez pas à prendre contact avec des professionnel·le·s de santé et/
ou des associations de lutte contre le VIH, les hépatites et l’ensemble
des IST (Sida info services, Enipse, Aides ou le CEGIDD par exemple).
Prendre soin de sa santé sexuelle, c’est aussi prendre soin des autres !

Chemsex & slamsex :


L’utilisation de drogues (par voie orale, snif ou injection) est une pratique
très dangereuse qui tend à se démocratiser dans le milieu gay et festif.
Ces pratiques favorisent une baisse de vigilance et une altération
du comportement, notamment sur votre capacité à accorder votre
consentement, entraînant la multiplication de pratiques à risques pouvant
entraîner une hausse des contaminations du VIH, des hépatites et de
l’ensemble des IST.
Les drogues peuvent avoir une influence très importante et dangereuse sur
votre bien-être physique et psychologique ainsi que sur votre vie sociale.
En cas d’usage de drogues par snif ou par injection, il faut utiliser du matériel
stérile à usage unique. Vous pouvez trouver ce matériel dans certaines
pharmacies, auprès d’associations de lutte contre les VIH, les hépatites et
l’ensemble des IST ainsi que dans des lieux de prévention et de lutte contre
la toxicomanie.

Prendre soin de sa santé, ça s’apprend !


21
22
23
LES ÉVÈNEMENTS MARQUANTS
DANS L’ANNÉE
17 MAI : IDAHOT
(journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie)

2 JUIN : Marche des Fiertés LGBT+

8 au 24 NOVEMBRE : Quinzaine de l’égalité

20 NOVEMBRE : TDOR
(Journée du souvenir Trans)

1er DÉCEMBRE : Journée mondiale de lutte contre le Sida

MARS / AVRIL : Sidaction

31 MARS : TDOV
(Journée de la visibilité Trans)

LES MARCHES DES FIERTÉS EN FRANCE


18 mars - Tignes
19 mai - Orléans
26 mai - Angers, Grenoble
27 mai - Lens
2 juin - Agen, Bordeaux, Caen, Le Mans, Lille, Nancy, Poitiers
9 juin - Arras, Gap, Metz, Nantes, Strasbourg, Toulouse
16 juin - Lyon, Rennes, Rouen, Tours
30 juin - Biarritz, Paris
7 juillet - Marseille
21 juillet - Montpellier
28 juillet - Nice

4 au 12 août : Gay Games à Paris

24
LA LUTTE POUR LE DROIT D’ASILE
DES PERSONNES LGBT+
À travers le monde, ce sont 74 pays qui pénalisent toujours des personnes
LGBT+ et, dans 13 d’entre eux, ces personnes encourent la peine de mort. Dans
d’autres pays où la législation est plus clémente vis-à-vis de la communauté
LGBT+, la population n’en est pas moins agressive et les victimes sont légion.
Elles endurent des persécutions en tout genre (torture, emprisonnement,
lynchage, thérapies de conversion, tentatives de meurtre) de la part de la
société, des autorités mais aussi parfois de leurs familles et ami·e·s.

En France, les demandes de protection sont déposées auprès de l’OFPRA


(Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides, l’organisme qui
accorde ou non l’asile) mais il existe aussi une juridiction de recours, la Cour
nationale du droit d’asile (CNDA). Pour information, ces deux instances n’ont
accordé de protection en raison de l’orientation sexuelle qu’à partir de 1998.

Bien que la reconnaissance de la particularité de ces demandes d’asile


progresse à petit pas, l’existence de lois LGBTphobes dans certains pays
ne suffit pas à reconnaître un risque de persécution. Le risque d’atteinte à
l’intégrité physique de la personne doit aussi être prouvé. Prouver la véracité
de son orientation sexuelle est un passage difficile, soumise à l’appréciation
des juges ou des officier·e·s de l’OFPRA et elle est trop souvent basée sur
des stéréotypes.

En France, la tâche des militant.e.s pour les droits des migrant.e.s LGBT reste
immense et à Bordeaux, le Girofard accompagne les demandeur·euse·s
d’asile à l’écriture d’un récit vraisemblant. L’association les prépare pour de
futurs entretiens auprès des autorités compétentes et pour certain·e·s, il est
très compliqué de mettre des mots sur une vie affective qu’iels ont toujours
eu à censurer.

Entre janvier et mars 2018, ce ne sont pas moins de 17 demandeur.euse.s


d’asile qui ont franchi la porte du centre LGBT. Des personnes en recherche
de soutien et d’accompagnement, éléments primordiaux pour créer des
liens et briser l’isolement qu’iels rencontrent en France notamment du fait
de l’homophobie qu’iels peuvent rencontrer au sein de leurs communautés.

La demande augmente et pouvoir s’appuyer sur des bénévoles sensibilisé·e·s


par la question ne suffit plus, le Girofard attend que l’état se mobilise
davantage contre les nombreuses formes de discriminations qu’endure cette
population.
25
26
27
ITINÉRAIRE DE L

DÉPART
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À 14H

>> Cours d’Albret >>


>> rue des Frères Bonie >>
(avec dépôt de gerbe en mémoire des déporté·e·s,
moment de silence et recueillement)
>> rue du Maréchal Joffre >>
>>place de la République >>
>> cours d’Albret >> cours Aristide Briand >>

ARRIVÉE PLACE DE LA VICTOIRE


AU VILLAGE ASSOCIATIF

28
LA MARCHE DES FIERTÉS

29
30
DISCRIMINATION ET LÉGISLATION

La possibilité de pouvoir vivre librement son identité de genre et/ou son


orientation sexuelle, composante essentielle du processus de construction
et d’épanouissement, dépend grandement des lois en place dans son pays
mais aussi de ses compatriotes.

Ainsi, si la Russie a dépénalisé l’homosexualité en 1993 et autorisé le


changement d’état civil pour les personnes trans (ayant eu une chirurgie
de réattribution sexuelle) en 1997, elle ne prévoit aucune protection contre
les discriminations alors même que les LGBTphobies sont omniprésentes.

Il en résulte un climat particulièrement défavorable et violent pour les


personnes LGBT+ russes. Un autres exemple marquant : L’Organisation
Mondiale de la Santé considérait l’homosexualité comme une maladie
mentale jusqu’en 1992.

En 2006, 92 pays dans le monde pénalisaient encore les relations


homosexuelles et, même aujourd’hui, de nombreux pays (Europe incluse)
forcent les personnes trans à la stérilisation. Si la situation s’est globalement
améliorée, elle est toujours difficile, même en France, pour beaucoup de
personnes LGBT+. SOS Homophobie enregistre chaque année, depuis
plusieurs années, une recrudescence des violences envers les personnes
LGBT+.

La violence verbale se banalise chez certain·e·s, que ce soit dans la rue ou sur
les réseaux sociaux. Beaucoup de personnes, même les plus engagées, se
démobilisent pensant que la lutte est terminée depuis le vote sur le mariage
pour tous et, de ce fait, celleux qui souffrent de discriminations en France
peuvent se sentir abandonné·e·s.

Même avec des changements légaux favorables afin de lutter pour l’égalité
et contre les discriminations, cela n’est pas suffisant : il faut faire respecter
la loi, gagner d’autres droits et mettre l’accent sur la prévention du suicide
chez les jeunes LGBT+, en particulier les jeunes personnes trans, dont les
taux de tentatives et les passages à l’acte sont dix fois plus importants que
chez les jeunes hétéros.

31
À PROPOS DE LA FAMILLE
Dans le cadre de la révision de la loi relative à la bioéthique, l’ouverture de
la Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes en France,
qu’elles soient hétérosexuelles ou homosexuelles, en couple ou célibataire, est
un enjeu majeur.

Aujourd’hui les techniques d’assistance médicale à la procréation sont


strictement réservées aux couples hétérosexuels souffrant d’infertilité
médicalement diagnostiquée. Cet état de fait créée sans nul doute une rupture
d’égalité des droits envers les femmes homosexuelles qui font pour certaines
le choix de réaliser une PMA dans un autre pays européen.
En effet l’Allemagne, le Portugal, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Islande,
la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Irlande… permettent aux
femmes d’accéder à la PMA sans aucune discrimination. Si l’émergence de la
Procréation Médicalement Assistée date des années 1970, la France semble
aujourd’hui accuser un grave retard par rapport à ses voisins.

Des milliers de femmes se rendent chaque année à l’étranger pour bénéficier


de ces techniques et contourner le système actuel qui est clairement
discriminatoire. Cela participe à aggraver les inégalités sociales, eu égard au
coût d’une PMA à l’étranger, mais révèle également toutes les difficultés à
être suivie avant sa grossesse par le corps médical en France alors que ces
pratiques sont interdites. Par la suite, et seulement dans le cas où les couples
homosexuels sont mariés, la compagne qui n’a pas accouché doit lancer une
procédure d’adoption de l’enfant de sa conjointe auprès du tribunal de Grande
Instance, ce qui constitue, là encore, une rupture d’égalité par rapport aux
couples hétérosexuels (pour lesquels il existe présomption de paternité).

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes doit donc s’accompagner d’une


remise en question de la filiation d’un point de vue juridique. L’Association des
Parents Gays et Lesbiens (APGL) défend aux côtés du Haut Conseil de l’Égalité
entre les femmes et les hommes la possibilité d’instaurer une « déclaration
commune anticipée de filiation ou de parenté » qui mettrait fin aux démarches
coûteuses et aberrantes d’adoption de son propre enfant.

Enfin, toujours dans un souci d’égalité, l’application actuelle des modalités de


prise en charge financière des actes de PMA par l’assurance maladie devra être
respectée pour toutes les femmes ayant recours à ces techniques.

Pour que la liberté de chacune et l’égalité entre toutes ne soient pas de vains
mots, il devient urgent que la loi s’adapte enfin aux évolutions de la société.
32
33
DROITS DES PERSONNES TRANS

Grâce à l’entrée en vigueur mi-2017 de la loi de modernisation pour une justice


du XXIème siècle, de nouvelles procédures de changement d’état civil ont vu
le jour :

Premièrement, le changement de prénom est déjudiciarisé et se fait désormais


devant un·e officier·e d’état civil.
Deuxièmement, le changement de mention du sexe à l’état civil ne requiert
plus la présence d’un·e avocat.e mais nécessite toujours de passer devant le
tribunal de grande instance. Dans les deux cas, la procédure est démédicalisée.

Cependant, bien que cette loi représente une nette avancée pour les droits
des personnes trans, les associations concernées ont remarqué, dans les faits,
quelques inégalités selon les municipalités : parfois des refus de dossiers
motivés par l’absence de justificatifs médicaux (alors qu’il n’y a légalement plus
besoin d’en présenter), des temps d’attente aléatoires avant l’obtention du
changement demandé ou encore des examens de dossiers réalisés de manière
trop subjective. Cela est dû à la grande latitude laissée aux autorités pour juger
de la validité de la demande.

De plus, cette loi ne correspond pas à la demande initiale des associations


trans d’avoir une simple procédure déclarative devant l’officier·e d’état civil
ainsi que la possibilité d’avoir une mention « neutre » pour le sexe à l’état civil.
Dans les autres demandes des associations trans, il faudrait également que
l’intégralité des parcours médicaux (psy, hormones et/ou chirurgies selon les
besoins) soient révisés (remboursements sécu, refus de suivre des personnes
trans, discriminations) afin de permettre le libre choix des praticiens.

Cette année a aussi été l’année la plus médiatique pour les personnes trans.
Nombres de documentaires, programmes et œuvres de fiction ont été
réalisé·e·s et diffusé·e·s et on a pu lire beaucoup d’articles et interviews dans la
presse papier et sur le web.

Cela a permis une meilleure prise en compte de la transidentité par le grand public.
Seulement, cette médiatisation s’accompagne de maladresses, que ce soit
dans le vocabulaire ou dans le manque de prise en compte de la variété de la
communauté trans : c’est ainsi qu’on retrouve peu de personnages d’hommes
trans ou de personnes non-binaires. De même, les parcours présentés sont
souvent proches les uns des autres.

34
DROITS DES PERSONNES INTERSEXES

L’année 2017 a aussi été le théâtre d’une décision judiciaire importante


pour les personnes intersexes et trans non-binaire : alors que le 20 Août
2015, le tribunal de grande instance de Tours a permis l’inscription pour une
personne d’une mention « sexe neutre » à l’état civil, la cour de cassation,
après un premier revers en cour d’appel, a enterré définitivement cette
possibilité dans un arrêt du 4 mai 2017.

La raison de ce refus est double : d’une part la loi ne prévoit pas explicitement
la possibilité de faire figurer une autre mention que « sexe féminin » ou « sexe
masculin » et donc cette décision créerait une « autre catégorie sexuelle ».

D’autre part, la cour de cassation a jugé que le plaignant avait un


comportement social et une apparence physique masculines. Cette décision,
en plus d’être discriminante envers les personnes intersexes et trans, est
basée sur une conception hétérosexiste du mariage.

En effet, le fait qu’il ait une épouse et un enfant adopté avec celle-ci a servi
a prouver l’existence d’un « comportement social masculin ». Cet arrêt est
aussi contraire au souhait du collectif intersexes et allié·e·s de voir a minima
reconnue une mention « sexe neutre » puis à terme la disparition de la
mention du sexe à l’Etat civil.

Par ailleurs, avec cet arrêt, la France se positionne à l’opposé de plusieurs


pays qui ont adopté une législation reconnaissant un « troisième sexe » ou
une catégorie « sexe neutre » comme l’Allemagne et le Népal en 2013 ainsi
que l’Australie en 2014.

Il faut également rappeler le lourd passif de la France sur la question des


personnes intersexes avec trois condamnations par l’ONU en 2016 pour des
opérations faites sur des enfants afin de leur attribuer un sexe féminin ou
masculin.

De la même façon, l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe a appelé


en 2018 à l’interdiction de « chirurgie médicalement non-nécessaire » et
« normalisante » du sexe, de la stérilisation et des autres traitements
pratiqués sur les enfants intersexes sans leur consentement éclairé.

35
Il était une fois,
en l’an 3048
Il y a bien longtemps dans le royaume arc-en-ciel, une jeune personne de
sang royal allait fêter ses 16 ans. C’était un matin important mais, à la veille
du couronnement, elle traînait des pieds pour se rendre dans la grande salle
du château et en ce jour de préparation, le Conseil des fées entourait la
famille royale afin de préparer cet événement.

Pendant que tout le monde s’affairait à diverses tâches, la future tête


couronnée s’agaçait et protestait bruyamment contre le déroulé de la
cérémonie et la tenue à porter. Contrariant ses parents en parlant de
« vieilleries dépassées » et « drapeau ringard », elle claqua la porte de
sa chambre. Un peu plus tard dans la journée, sans en avertir ses royaux
parents, la plus ancienne et la plus sage des fées du Conseil décida d’aller
toquer à la porte afin de parler à la jeune personne boudeuse. Elle voulait
la ramener à la raison en lui expliquant l’importance du drapeau arc-en-ciel
ainsi que l’histoire et l’héritage des personnes LGBT+.

Elle lui expliqua que depuis la nuit des temps, il y a toujours eu des personnes
et des amours LGBT+ mais aussi malheureusement beaucoup d’autres pour
les condamner : De nombreuses personnes ont dû se cacher de leur famille
et de leur entourage, certaines ne pouvaient pas vivre publiquement leur vie
sans craindre le regard des autres et il existait même des jeunes rejeté·e·s par
leurs parents et leur famille.

Il y avait des pays qui n’accordaient pas les mêmes droits aux personnes
hétéros et LGBT+ tandis que d’autres n’hésitaient pas à faire du mal ou mettre
en prison des personnes à cause de leur orientation sexuelle ou leur identité
de genre. Même dans certains pays les plus progressistes, on n’autorisait pas
les personnes LGBT+ à se marier, les hommes gays ne pouvaient pas donner
leur sang et on parlait d’elleux comme d’un « fléau social ».

Il faut aussi mentionner le poids de certaines instances religieuses dont


certain·e·s pratiquant·e·s n’hésitaient pas à protester contre des sujets qui ne
les concernaient absolument pas, on laissait de vilaines personnes dire que
« l’homosexualité est une abomination » et il y a même eu une époque
délirante où on enfermait les personnes LGBT+ dans des camps afin de

36
les tuer et il a fallu des émeutes pour que toutes ces personnes puissent
commencer à lever la tête fièrement !

Les insultes étaient considérées comme du langage courant, on se traitait de


« pédé » ou « enculé » pour n’importe quelle raison et les filles aux cheveux
courts étaient traitées de « gouine » et les garçons un peu efféminés de
« sale travelo ». Alors que tout le monde avait bien compris que « négro »,
« bougnoule » ou « niakoué » étaient des termes affreusement racistes,
ça ne semblait pas gêner grand monde d’utiliser des termes aussi violents
visant les personnes LGBT+

À cause de tout ça, de nombreuses personnes LGBT+, ados comme adultes,


tentaient de se suicider et si ce n’était pas suffisant, iels se faisant insulter
ou frapper dans la rue.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le monde entier fait enfin preuve
de bienveillance mais ce n’est pas pour autant que vous devez oublier les
luttes passées et mettre de côté ce drapeau arc-en-ciel qui vous semble
vieux et ringard, il est le symbole de nos identités et des luttes d’un nombre
infini de personnes LGBT+.

Entendant les arguments de la conseillère et réalisant qu’il avait fallu de


nombreuses luttes pour en arriver à un monde parfait, la jeune personne
accepta la couronne et décida de porter fièrement les couleurs arc-en-ciel
de son royaume. Finalement, iels tentèrent de vivre heureux·ses et d’avoir
-ou pas- beaucoup d’enfants ...

37
38
LE CARNET D’ADRESSES

• SORTIR & MANGER L’ALCHIMISTE CAFÉ BOUTIQUE


12 rue de la vieille tour
BOCCE 09 86 48 37 93
31 rue Bouquière
09 87 00 82 29 L’AUTRE PETIT BOIS
12 place du Parlement
CAFÉ UTOPIA 05 56 48 02 93
place Camille Julian
05 56 52 00 03 LE GRAND CAFÉ
4 cours georges clemenceau
CHEZ TA MÈRE 05 56 52 61 10
12 rue Camille Sauvageau
05 56 92 55 12 LE ROHAN
1 place pey berland
COCO LOKO 05 56 44 46 06
3 rue Dufour Dubergier
LE PALAZZO
CORSICA CAYELLI 2 place pey berland
24 rue de la vieille tour 05 56 44 40 04
05 56 52 48 62
LE CAFÉ FRANÇAIS
JEUX BARJO 5 place pey berland
12 Rue Saint-James 05 56 52 96 69
05 56 51 00 21
LA MIE CÂLINE
LE BUSTER 107 Rue Sainte-Catherine
34 rue de Cursol 05 56 51 21 75
05 56 92 59 43 -
142 Cours Victor Hugo
LE TROU DUCK 05 56 94 14 56
33 rue des Piliers de Tutelle -
06 16 34 07 15 107 Rue de la Porte Dijeaux
05 56 52 16 04
LE GRIZZLY PUB
12 Place de la Victoire MY LITTLE CAFÉ
09 67 42 23 07 21 rue de la vieille tour
05 40 71 52 24
LS CAFÉ
297 boulevard Albert 1er ULTRA KLUB (LGBT+)
05 56 49 69 52 22 place André Meunier
39
WUNDERBAR THÉÂTRE LE VICTOIRE
8 rue Mauriac 18 rue des Augustins
05 56 20 13 20
• SHOPPING
LE TRIANON
YUMIE 6 rue Franklin
49 rue des remparts 05 56 20 13 20
05 56 44 06 04

LOVELY CENTER • PRENDRE SOIN DE SOI


61 rue du Loup
09 66 98 78 40 #COIFFURE
12 rue Ravez
MOLLAT 05 57 34 35 74
15 Rue Vital Carles
05 56 56 40 40 SYBILLES
3 rue Beaubadat
hello@sybilles.fr
• CULTURE

BORDEAUX PATRIMOINE MONDIAL • S’ENCANAILLER


2-8 place de la Bourse
05 56 48 04 24 LE BUSTER (gay)
34 rue de Cursol
BORDEAUX .G TOURISME 05 56 92 59 43
www.bordeaux-g-tourism.fr
07 82 87 14 88 LE CONTAINER
(sauna gay - échangiste)
CAFÉ-THÉÂTRE DES BEAUX ARTS 69 cours le Rouzic
2 rue des Beaux-Arts 05 57 54 88 06
05 56 20 13 20
SAUNA SAINT-JEAN (gay)
CINÉMA UTOPIA 7 rue Tauzia
place Camille Julian 05 56 94 02 06
05 56 52 00 03
SAUNA THIERS (gay)
OFFICE DE TOURISME 329 avenue Thiers
12 cours du 30 Juillet 05 56 32 00 63
05 56 00 66 00
TRAXX (gay)
THÉÂTRE LA LUCARNE 38 bis rue Arnaud Miqueu
1-3 rue Beyssac 05 56 44 03 41
05 56 92 25 06
40
LE GLOSSAIRE
Les définitions que nous vous proposons ci-dessous ont été écrites après
un important travail de recherche, de vérification et de mise à jour. Nous
n’avons pas la prétention de vous présenter une vérité absolue ni d’être
totalement exhaustif·ve·s mais nous souhaitons nous inscrire dans une
optique de vulgarisation afin de rendre accessible à tou·te·s des termes plus
ou moins connus même des personnes concernées.

Allié·e·s : Personne cisgenre et hétérosexuelle qui soutient et défend les


causes des personnes LGBT+.

Androgyne : Personne dont l’apparence physique et/ou la gestuelle ne


permet pas de savoir clairement à quel genre iel appartient. Cela peut aussi
être le cas de certaines personnes qui revendiquent une expression de
genre ni tout à fait masculine ni tout à fait féminine, quelle que soit leur
apparence physique et/ou identité de genre.

Ambisexuel·le : Personne à l’orientation sexuelle ambivalente, incertaine de


préférer un genre ou un autre.

Asexuel·le : Personne qui ne ressent pas ou peu d’attirance sexuelle, elle


peut éprouver ou pas de l’attirance amoureuse pour une autre personne.

Binarité de genre : Désigne la classification de l’identité de genre en deux


et uniquement deux formes distinctes, opposées et déconnectées : féminin
et masculin.

Bisexuel·le : Terme englobant toutes les personnes qui ne se désignent pas


exclusivement comme hétérosexuelles ou homosexuelles.

Cisgenre : Personne dont le genre ressenti correspond à celui assigné à la


naissance.

Coming out : Signifie « sortir du placard », c’est à dire rendre public son
orientation sexuelle et/ou son identité de genre.

Dragking / dragqueen : Personne construisant, de façon temporaire, une


identité masculine ou féminine généralement à l’opposé de son propre
genre et volontairement basée sur des archétypes exacerbés, le temps d’un
spectacle de chant, de danse, d’imitation ou de déambulation dans l’espace
public lors de manifestations festives et/ou militantes. Ces personnes
41
peuvent revendiquer toutes identités de genre car le fait de s’habiller
en drag n’est une indication ni sur l’orientation sexuelle de la personne
concernée, ni sur son identité de genre.

Écriture inclusive : Système d’abréviations et d’annotations imaginé pour


donner une représentation égale des femmes et des hommes dans la langue
écrite. Cela peut se faire via un tiret, un point ou un point médian (comme
dans « tou·te·s étaient là ») ou en n’appliquant pas la règle du masculin
l’emporte sur le féminin (comme dans « toutes et tous étaient là »). Cela
permet aussi la neutralité et l’inclusivité de certains pronoms comme « iel
» ou « celleux ».

Expression de genre : Caractérise la façon dont la société perçoit un·e


individu·e, cette perception est limitée au masculin, au féminin ou à
l’androgynie.

Féminisme : Lutte pour les droits, l’émancipation et le respect des femmes


en vue d’égalité entre les femmes et les hommes.

Gay Games : Compétition sportive pluridisciplinaire et de visibilité pour les


personnes LGBT+ et friendly se déroulant cette année à Paris du 4 au 12
août.

Gender fluid (ou genre fluide) : Identité de genre qui peut être définie comme
un mélange constant et fluctuant de plusieurs genres. Une personne gender
fluid peut s’identifier comme étant de plusieurs genres en se promenant
sur toute la gamme du genre et en assumant ses différentes composantes.
Être gender fluid n’a rien à voir avec les organes génitaux ni l’orientation
sexuelle.

Genre : Désigne le sentiment d’appartenance des individu·e·s à une identité,


c’est un sexe social indépendamment des caractéristiques biologiques.

GPA : Gestation Pour Autrui, péjorativement nommée « mère porteuse ».


Actuellement, elle est toujours interdite en France à tou·te·s, homos comme
hétéros.

Hétérophobie : Manifestations de rejet et de discrimination que peuvent


subir les personnes hétérosexuelles.

Hétérosexuel·le : Personne qui éprouve de l’attirance pour des personnes


du genre opposé.

42
Homoparentalité : Personne·s homosexuelle·s seule ou en couple ayant et
éduquant des enfants.

Homophobie / lesbophobie / biphobie / transphobie / LGBTphobie :


Manifestations de rejet et de discrimination que peuvent subir les personnes
LGBT+ ou supposées comme telles.

Homophobie intériorisée : Non acceptation, rejet de sa propre homosexualité


pouvant induire de l’agressivité, de la haine de soi et des comportements à
risques pouvant aller jusqu’au suicide.

Homosexuel·le : Personne qui éprouve de l’attirance envers les personnes


du même genre (en France, les femmes homosexuelles se définissent
comme lesbiennes et les hommes comme gays).

Identité de genre : Caractérise le ressentit d’une personne par rapport à son


genre qui peut être binaire ou non.

LGBTQQIP2SAA (LGBT+) : Sigle utilisé pour désigner l’ensemble des


personnes qui ne sont pas hétérosexuelles et/ou cisgenres en regroupant les
Lesbiennes, Gays, Bisexuel·le·s, personnes Trans, Queer, en Questionnement,
les personnes Intersexes, les Pansexuel·le·s, les personnes aux deux esprits,
les Asexuel·le·s et les Allié·e·s.

Marche des Fiertés LGBT+ : Manifestation qui symbolise la fierté des


personnes LGBT+ et célèbre les émeutes de Stonewall de 1969, ces termes
se veulent plus inclusifs que les anciennes dénominations « Gaypride » puis
« Lesbian & Gay Pride ».

MOGAI (Orientations Marginalisées, Identités de Genre et Intersexes en VF) :


Terme alternatif à LGBT+, se voulant plus exhaustif et inclusif. Il vise à contrer
l’allongement du sigle LGBT+ et sert à rappeler qu’il existe de multiples
orientations sexuelles et identités de genre en dehors de l’hétérosexualité
et de la cisidentité.

Non binarité : Désigne le rejet de la classification de l’identité de genre en


deux et uniquement deux formes distinctes, opposées et déconnectées,
féminin et masculin. Les personnes non-binaires conçoivent le genre et le
sexe comme des aspects séparables d’une personne.

Orientation sexuelle : Désir ou attirance physique et/ou sexuelle, elle


se définit sur un spectre, sans catégorie fixe et se décline en différentes
préférences et pratiques.

43
Outer / outing : Rendre public, souvent contre son gré, l’orientation sexuelle
ou l’identité de genre d’une personne.

Pansexuel·le : Personne attirée par des personnes de tous genres ou


indépendamment du genre.

Patriarcat : Société fondée sur la détention exclusive de l’autorité par les


hommes.

Personne aux deux esprits :


Aussi connu sous le nom de « bispiritualité », elle désigne une identité de
genre chez les natif·ve·s américain·e·s qui considèrent qu’il existe au moins
quatre genres : hommes masculins, femmes féminines, hommes féminins,
femmes masculines.

Personne intersexe : Personne qui présente des variations physiques,


génétiques et/ou hormonales ne correspondant pas aux normes médicales
ou sociales actuelles de « mâle » ou « femelle ».

Personne transgenre / Personne trans : Personne dont le genre ressenti ne


correspond pas à celui assigné à la naissance.

PMA : Procréation Médicalement Assistée, procédé médical couramment


nommée « insémination artificielle », elle est autorisée pour les couples
hétéros mais des discussions parlementaires sont actuellement en cours
afin de l’ouvrir aux couples de lesbiennes en France.

Queer : Personne qui remet en cause les catégories usuelles de genre ou


d’orientation sexuelle de façon à affirmer son refus des normes et des
étiquettes sociales.

Sexisme : Attitude discriminatoire basée sur des stéréotypes de genre


opposant les femmes aux hommes dans une société patriarcale et/ou
binaire. Cependant, ce sont les femmes (cis ou trans) qui le subissent le plus.

Stonewall : Émeutes survenues en 1969 à la suite d’une descente de police


dans un bar de New York, le Stonewall Inn. Des personnes trans, des
prostitué·e·s et des drags ont protesté, marquant le début du militantisme
LGBT+ actuel.

Travestissement / cross-dressing : Désigne l’acte de s’habiller


avec des vêtements considérés comme étant du genre opposé,
indépendamment de l’orientation sexuelle. Il peut être considéré comme

44
un simple jeu, sexuel ou non, la réalisation d’un fantasme ou un acte
politique de revendication au droit à la différence ou à l’indifférence.

Visibilité : Quand il est utilisé par la communauté LGBT+, ce terme désigne le


fait de s’afficher, se montrer, s’assumer publiquement en tant que personne
LGBT+.

45
QUELQUES CONSEILS
• pour passer une bonne marche, une bonne soirée,
mais aussi valables au quotidien
Le jour de la Marche, pense à prendre une paire de chaussures confortables
et une bouteille d’eau. Si tu viens avec des enfants, n’oublie pas de prendre
un truc à grignoter pour elleux et pense à les protéger du soleil et des
décibels des chars.

Qui que tu sois et où que tu sois, si tu dragues quelqu’un et qu’on te dit non,
c’est NON (même si la personne avait dit oui avant) !

Au quotidien, chacun·e est libre de s’habiller comme iel le souhaite, il faut


laisser la liberté à tou·te·s de s’exprimer et il faut savoir respecter ces choix.
Ce n’est pas parce que tu vois une jupe courte ou un peu de peau que tu peux
te permettre tout et n’importe quoi, tu n’es en aucun cas autorisé·e à tripoter
qui que ce soit sans son consentement !
De la même manière, ne t’arrête pas à l’apparence des personnes autour de
toi car les supposé·e·s « vrai·e·s gens » n’existent pas.

Si tu es avec une personne et que tu ne sais pas si tu dois dire « il »,« elle »
ou « iel », il te suffit de lui demander son prénom et/ou son pronom. C’est
aussi facile que ça !

Avant d’aller boire et danser, pense à manger convenablement et bois de


l’eau durant ton repas car ton corps en a besoin.

Si tu es en état de boisson et que tu as un mauvais comportement avec


les autres, l’alcool n’excuse pas tout ! Même si tu es avec une personne qui
a trop bu elle aussi, ce n’est pas un motif valable pour se passer de son
consentement, pour l’embrasser ou avoir des rapports sexuels alors que son
comportement est altéré.

Si tu as dans l’idée de faire boire une personne ou la droguer à son insu pour
avoir des rapports sexuels, en plus de l’immoralité de tes actes et de l’impact
que ça aura sur la victime, tu encoures jusqu’à 7 ans de prison et 100 000€
d’amende.

N’oublie pas d’avoir des capotes (et du gel) sur toi et surtout, n’oublie pas de
les utiliser (même avec ce garçon si gentil ou cette fille au sourire ravageur). Un
rapport consenti entre deux personnes est un contrat tacite (sur le port d’une
46
capote ou certaines pratiques par exemple) et enlever la capote au dernier
moment sans prévenir ta ou ton partenaire ne fait pas partie de ce contrat !
Si jamais tu as des rapports non protégés ou une rupture de préservatif,
rapproche toi de l’hôpital public le plus proche pour une demande de prise
en charge.

Lors d’une soirée ou d’un événement, ne laisse pas ton verre sans surveillance
et si tu te sens dans un état bizarre, dis-le à une personne de confiance ou
un membre de l’établissement dans laquelle tu te trouves. Si tu as fait des
excès lors d’une fête, tu dois faire attention à toi et rester avec des personnes
de confiance alors n’hésite pas à te faire raccompagner chez toi ou à dormir
chez des ami·e·s. Dans la nuit ou au petit matin, prends les transports en
commun ou un taxi au lieu de conduire, c’est bien plus sûr. Nous te rappelons
que l’alcool et/ou la drogue ont des effets dangereux sur ta santé et que la
vente ou la consommation de drogue, c’est illégal !

Si tu es victime d’une agression et que tu as besoin d’en parler, si tu as besoin


d’informations pour un·e ami·e, tu peux contacter des associations comme
la Maison des Femmes, le CACIS, le planning familial ou encore le Girofard
pour être épaulé·e.

En tous cas, prends soin de toi


et des personnes
qui t’entourent et amusez-vous !

47
ADRESSES ET NUMÉROS UTILES

• C’EST COMME ÇA
Site de Sos homophobie à destination des ados LGBT+.
www.cestcommeca.net

• CEGIDD33
Centre gratuit d’information de dépistage (VIH, hépatites, IST) à Bordeaux.
05 57 22 46 66

• LE DÉFENSEUR DES DROITS


Ex-Haute Autorité de lutte discriminations et pour l’égalité (HALDE).
09 69 39 00 00 - www.defenseurdesdroits.fr

• FIL SANTÉ JEUNES


Ligne d’écoute pour les 12/25 par des médecins et psychologues.
08 00 23 52 36 - www.filsantejeunes.com

• GREYPRIDE
informations et lutte pour la visibilité des seniors LGBT.
01 44 03 74 03 - https://greypride.blog4ever.com

• LES KLAMIDIA’S
Association suisse pour la santé des femmes lesbiennes et bisexuelles.
www.klamydias.ch

• LIGNE AZUR
Information et soutien sur l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre.
08 10 20 20 40 - www.ligneazur.org

• SEXOSAFE
Site sur la sexualité des gays et bisexuels.
www.sexosafe.fr

• SIDA INFO SERVICE


Informations et écoute sur le VIH et les IST.
08 00 84 08 00 - www.sida-info-service.org

• SOS HOMOPHOBIE
Association de lutte contre les discriminations et les agressions liées
à l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
www.sos-homophobie.org
48
49
COMMENT ADHÉRER AU GIROFARD

Adhérer et devenir membre de l’association Le Girofard, c’est SOUTENIR nos


objectifs, c’est PARTICIPER à l’organisation de nos actions, c’est ACCÉDER à
notre documentation, notre médiathèque, pour RENCONTRER, DÉCOUVRIR,
PARTAGER et ÉCHANGER avec les autres adhérent·e·s !

Vous avez différents modes d’adhésion :

• Par paiement en ligne, par carte bancaire ou par votre compte PayPal, votre
adhésion sera prise en compte une fois votre paiement effectué.
• En remplissant votre bulletin d’adhésion et en réglant directement sur place,
au Girofard.
• En découpant et renvoyant votre bulletin avec votre règlement au Girofard.

Nom : ................................................................. Prénom : ....................................


Adresse : ................................................................................Code Postal : ...............
Ville : ...................................................................... Téléphone :....................................
Date de naissance : .........................................................................
Email : ..............................................................................................................

o Adhésion individuelle (15€) o Montant Libre: _______


o Je souhaite être contacté·e pour participer aux activités du Girofard.

Date : Signature:

BULLETIN À RENVOYER À L’ADRESSE SUIVANTE :

LE GIROFARD
34 RUE BOUQUIERE 33000 BORDEAUX

50
KOMITID.fr
votre site d’information LGBT+

un autre
regard
sur l’info
Crédit photo : Connection - 2018 • créa : Visuelab.com

51
52

Você também pode gostar