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Mes professeurs, j'aimerai leur dire que jamais je ne pourrais les remercier
autant que ce que j’ai appris sous leur encadrement.
Mes amis pour leurs appuis, et leurs encouragements qu’ils m’ont prodigué.
Remerciements
Au terme de ce travail, je tiens à remercier tout d’abord mes
professeurs qui, de toute volonté, ont contribué à ma formation et au
développement de mes connaissances et qui m’ont soutenue par leurs précieux
conseils et leurs encouragements pour que mon travail soit à la hauteur des
aspirations de ma faculté.
Mes remerciements vont également à tous ceux qui ont orienté les différentes
étapes de ce travail jusqu’à son terme par leurs estimables conseils et
contributions.
PLAN
Introduction
conclusion
Le monde des affaires est aujourd’hui de plus en plus ouvert, complexe et en pleine
changement. Dans cette perspective, les entreprises sont de plus en plus confrontées aux
soucis de la mondialisation de l’économie et l’internationalisation de la concurrence qui est
de plus en plus ardue.
Dans ce cadre, elle doit donc instaurer une politique de bonne gouvernance qui s'inscrit
dans une trajectoire qui voit sa performance s'améliorer au fil des années. Cette politique voit
sa chance de réussite que par la formation et l'investissement en capital humain, tout en
veillant la rationalisation de l'investissement à la formation pour que la stratégie globale de
l'entreprise va dans le sens des souhaits de leurs dirigeants
La formation est un ensemble des moyens proposés au salaries afin de leur permettre
de s'adapter au changement structurel et aux modifications organisationnelles générées par
une forte évolution économique et technologique, et de favoriser leur évolution professionnel
(section1).
D'un autre coté, certains dirigeants et chefs des organisations qui la considèrent
comme un investissement incontournable tant son utilité est grande. De ce fait, La formation
continue permet à l'entreprise de se développer, tout en se fondant sur ses forces vives. Elle
lui assure d'augmenter sa productivité, d'améliorer sa qualité de service, de fidéliser ses
salaries et valoriser et améliorer son image.
Au demeurant ,la formation continue est une stratégie principale dans le cadre de
ressources humaines pour les salaries. Elle permet d'apporter une solution nécessaire aux
déficits en compétence de base des individus, d'adapter les qualifications spécifiques des
travailleurs à leurs besoins de court terme et de préparer les salariés aux profonds
changements technologiques. Les entreprises cherchent par ce biais à améliorer l'efficacité
productive de leur organisation.
En effet, Elle doit être considérée par l'entreprise comme un investissement important,
faire en sorte que celle-ci faisant partie intégrante des moyens à mettre en place pour le
développement de ses performances. La formation continue doit bénéficier d'une attention
particulière dans le cadre de la stratégie générale de développement de l'entreprise.
En plus, et quand on parle sur la stratégie de l'entreprise , la notion qui peut être
évoquée c'est la politique de formation qui deviennent un constat important puisqu'elle
permet, en outre, à l'entreprise de se préparer aux mutations technologiques en évitant les
licenciements collectifs et les chocs sociaux (Berton,1990)3.
Après les élément qu'on a cité précédemment on pourrait constater que la formation
continue est ,peut être, fondée sur deux approches fondamentales, la théorie du capital humain
(Becker,1964) et l’approche Resource-Based Value (RBV) (Penrose,1959;Barney,1991
;Allouche et Schmidt,1995)4. La première approche stipule faire investir au personnel par un
capital important qui améliore le rendement des salariés génère beaucoup plus des bénéfices
aussi bien pour l’individu que pour l’organisation. La deuxième, quant à elle, est une
approche qui compte de manière forte sur les Ressources Humaines comme compétences
distinctives et atouts stratégiques de l’entreprise. En renforçant la première approche, la
1
Sami BOUCLABBOUS (2007), «L'entreprise à l'heure de la formation: Approches théoriques et pratiques
réelles». Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 226-227 - Ressources humaines. pp: 115-124.
2
-Toufik MAJDI (2016). «La formation en milieu professionnel marocain». Revue Interdisciplinaire, Vol1,
n°3.pp:1-14.
3
Toufik MAJDI .op. cit .,p.116
4
-Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI (2017). «L’INGENIERIE DE FORMATION, UN DES
ENJEUX DE LA STRATEGIE RESSOURCES HUMAINES, CAS DES ENTREPRISES DE LA REGION
SOUSS MASSA» à consulter : http://revues.imist.ma/?journal=REMSES&page=index
théorie du capital humain initiée par Becker [1964] affirme que la formation continue en
entreprise est un investissement générant un accroissement du niveau de qualifications des
bénéficiaires, qui doit se traduire, à terme, par une hausse salariale1.
Selon R. VATIER « La formation est l’ensemble des actions capables de mettre les
individus et les groupes en état d’assurer avec compétence leurs tâches actuelles ou celles qui
leurs seront confiées dans le futur pour la bonne marche de l’organisation.»5.En sus, un
groupe d’auteurs la note aussi comme «un ensemble d’actions, de moyens, de méthodes et de
supports planifiés à l’aide desquels les salariés sont incités à améliorer leurs connaissances,
leurs comportements, leurs attitudes, leurs habilités et leurs capacités mentales, nécessaires à
la fois pour atteindre les objectifs de l’organisation et ceux qui leur sont personnels ou
1
Nathalie Have & Guy Lacroix (2013). «La formation continue, un moyen de réduire les inégalités salariales
entre hommes et femmes? ». Revue économique, Vol. 64, No 2, pp. 279-307. A consulter:
http://www.jstor.org/stable/23484889
2
Abdoulaye OUATTARA. «Formation Continue et Performance des Entreprises en Côte d’Ivoire»
3
Abdoulaye OUATTARA .op .cit.
4
BOUDOUR- SALEM Nesrine «Un Investissement sûr pour l’Entreprise, la Formation continue de son
potentiel humain». Cas d’une institution financière (GULF BANK ALGERIA : AGB) pp: 11-38
5
BOUDOUR- SALEM Nesrine op .cit. p : 13.
sociaux, pour s’adapter à leur environnement et pour accomplir adéquatement leurs tâches
actuelles et futures»1.
Dans le même enchainement d'en définir, J. Pire définit en définit aussi « la formation
est une action qui par la transmission de contenus de pensées, de principes, de jugement et de
modes d’actions nouveaux, provoque une transformation profonde de la structure
psychologique et salariale des individus »2.Une autre définition semble aussi assez importante
celle de T. Ardouin en précisant que «la formation est l’action de se doter des moyens pour
permettre l’acquisition de savoirs par une personne ou un groupe, dans une perspective
contractuelle, en lien avec un contexte donné en vue d’atteindre un objectif »3.
En outre ,on peut constater qu'il y avait trois sorte de formation à savoir : première
forme, la formation initiale ou académique englobe l’ensemble des connaissances acquises au
cours d’un cursus scolaire, deuxièmement on trouve la formation continue vise l’actualisation,
la mise à jour ou le renouvellement des savoirs et savoir-faire associés à la formation initiale
dans des situations pratiques (stage, séminaire, session de formation…). Et dernièrement
l’information permanente renvoie à la possibilité d’être au courant de la situation économique
de l’entreprise ainsi que de son environnement4.
Dans le même sens, la formation comporte deux grandes modalités telles que la
formation initiale qui correspond aux connaissances acquises avant l’entrée dans la vie active.
Elle correspond donc à l'enseignement scolaire et universitaire, donnant un niveau de
formation qui va déterminer, en partie, le type d'emploi que l'individu pourra occuper. Ainsi,
la formation continue , qui est notre sujet, correspond à l’ensemble des actions de formation
dont bénéficie le salarié au cours de sa vie professionnelle. Elle est destinée à compléter des
connaissances et compétences acquises lors de la formation initiale, à maîtriser des
connaissances ou des techniques en vue de s’adapter à l’évolution des professions.
Dans une vision stratégique, la formation est peut être reflété comme « un ensemble
planifié d’activités d’apprentissage variées dont le but explicite est de pourvoir les
organisations et les individus, en compétences propres à faciliter la réalisation des buts
1
ibid.
2
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI .op.cit.
3
ibid
4
Toufik MAJDI ibid.
économiques et sociaux de l’entreprise »1. cela pourra en justifier qu'il est important de mettre
à niveau et faire intégrer la formation, en tant qu'un domaine fort de la gestion des ressources
humaines, dans la stratégie globale de l'entreprise ou n'importe qu'il type d'organisation. C'est
dans ce cadre que la formation professionnelle continue est conçue comme une formation-
investissement et une véritable variable stratégique insérée dans le management général de
l'entreprise2.
Tous ces éléments noté ci-dessus démontrent que la formation faire pousser
constamment les salariés à améliorer leurs connaissances et leurs savoir faire nécessaires à
atteindre à la fois les objectifs de l’organisation et les objectifs personnels ou sociaux, et aussi
pour s’adapter à leur environnement et accomplir de façon adéquate leurs tâches actuelles et
futures. De ce fait, La formation continue permet aux personnes qui sont déjà dans la vie
active de pouvoir continuer à se former pour améliorer leurs compétences et s'adapter aux
nouvelles techniques, aux pratiques ou aux méthodes appliquées en entreprise.
En bref, la formation continue est un atout fondamental pour l'employeur comme pour
le salarie, et par ailleurs en constitue un très bon outil pour conserver les salaries et limiter le
turn-over dans une entreprise.
1
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI ibid.
2
Sami 2 ibid.
2
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI .op.cit.
2
ibid
2
Toufik MAJDI ibid.
2
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI ibid.
BOUCLABBOUS ibid.
2 -Les objectifs de la formation continue au centre de la performance de
l'entreprise.
Par ailleurs, Adapter les salariés à des tâches et des fonctions bien fixées et au
changement dans les emplois. Ces changements aboutissent à une obsolescence rapide des
conceptions, des techniques, des outillages et des savoir-faire déjà acquis et donc à une
dépréciation des qualifications antérieures: disparition d'emplois traditionnels, modifications
des qualifications requises dans la plupart des professions, émergence de nouveaux métiers2.
Ensuit, la formation permet d'engendrer un meilleur comportement au travail et favoriser des
1
https://www.memoireonline.com/12/09/3004/m_La-formation-au-sein-de-lentreprise-marocaine0.html
2
Sami BOUCLABBOUS .ibid.
attitudes positives qui permettent de réduire les coûts et les pertes de production ainsi
qu’améliorer la qualité et la quantité des produits1.
Dans ce cadre la formation continue faire davantage progresser l'encadrement dans ses
savoir faire intellectuelles, sa culture, ses aptitudes à manager. Préparer le long terme pour
faire face à toute perturbation qui peut affecter le fonctionnement de l'organisation2.
Dans une autre vision d'analyse, pour que les entreprises mises à niveau sa
compétitivité les politiques de formation devienne une nécessité obligatoire. A cet effet, force
1
BOUDOUR- SALEM Nesrine. ibid.
2
https://www.memoireonline.com/11/12/6470/m_La-formation-continue-et-son-impact-dans lentreprise1.html
3
https://www.memoireonline.com/11/12/6470/m_La-formation-continue-et-son-impact-dans lentreprise1.html
4
BOUDOUR- SALEM Nesrine. ibid.
est de connaitre pour l'entreprise de répondent à des besoins divers et s'adressent à des
catégories de travailleurs très hétérogènes. En bref, Pour l’individu, la formation constitue un
outil de promotion, un moyen d’amélioration de la carrière professionnelle et une source
d’enrichissement personnel.
1
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI. ibid.
2
Lakhlifa DAHMANI & Hicham EL KHALIFI. ibid.
ou, par la confrontation des exigences des postes de travail résultant des analyses des postes et
des profils individuels des travailleurs.
Cette sorte d'analyse permet à l'entreprise de détermine les besoins actuels par la
constatation des manques importants des employeurs. Elle doit être achevée par une
évaluation des besoins prévisionnels de formation en fonction du plan de développement, des
changements des techniques et des profils de carrière.
D'une manière globale, les chefs de service transmettent les besoins au service de
formation qui les centralise, afin d'établir le programme de formation annuel, accompagné du
budget de formation qui en est la traduction financière1.
Dans le cadre de satisfaire tous les besoins de formations, les grandes entreprises
réalisent des actions de formation en joindront des cadres spécialisés du service de formation
et des spécialistes extérieurs. Nonobstant, Dans les PME, la formation est confiée à des
organismes extérieurs dans le cadre de conventions.
1
Sami BOUCLABBOUS.ibid.
secteurs à forte évolution technologique y consacrent annuellement des sommes importantes
très supérieures au minimum légal.
Mais d'un autre coté, la formation continue constitue un moyen efficace pour renforcer
les compétences des salaries et par conséquent le développement de celles-ci afin de faire face
au changement de l'environnement économique dominé par la forte concurrence.
1
BOUDOUR- SALEM Nesrine. ibid.
Section 2 : la formation continue au centre de l'amélioration des compétences.
Dans ce sens que s'inscrit ce souci et par lequel ne peut se réaliser qu'à travers
l'adoption d'une stratégie portant sur une parfaite gestion de compétence de leur ressources
humaines, d'où le recours à l'investissement en capital humain comme une issue
prépondérante porteuse de valeur ajoutée.
Ceci étant, la formation devient un moyen indispensable pour servir les objectifs bien
précis correspondant aux intérêts de l'entreprise et le personnel chacun de sa part. En ajoutons
la notion de compétence qui semble, dans le développement qui suit, un dispositif fort
permettant à l'entreprise de remédier l'ampleur de concurrence.
Dans ce cadre, la formation est le facteur de développement de compétence le plus
convenable, car elle permet au salarié d'accroitre ses connaissances et de les mettre au service
de son entreprise pour qu'il puisse accomplir efficacement les taches qui sont lui assignées1.
Comme la formation, la compétence est aussi une notion riche de définition et peuvent
en trouver dans plusieurs ouvrages et des livres. Sur un plan théorique la notion de
«compétence » est peut être définie selon Beckers (2002) comme : « La capacité d’un sujet à
mobiliser, de manière intégrée, des ressources internes (savoirs, savoir-faire et attitudes) et
externes pour faire face efficacement à une famille de tâches complexes pour lui »2.Ainsi la
compétence est définie « une combinaison de connaissance, savoir-faire, expérience et
comportement s'exerçant dans un contexte précis .elle se constate lors de mise en œuvre en
situation professionnelle a partir de laquelle elle est valable. C'est à donc l'entreprise de la
réparer, de l'évaluer et de la valider et de la faire évaluer»3.
1
Amyra TOUATI «l'impact de la formation sur le développement des compétences au sein de
l'entreprise».Revue administration et développent pour les recherches et les études. Vol 08.
2
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI (2017). «Management des compétences nouvelle enjeux
stratégique pour la gestion ressources humaines» Revue DIRASSAT, N °28 .pp : 107-120.
3
Amyra TOUATI.ibid.
4
SOULEH Samah (2017). «La gestion des compétences dans l’entreprise». Revue des Economies Financières,
Bancaires et de management, N°4, pp: 1-26.
5
SOULEH Samah .ibid.
Et pour P.Gilbert et M.Parlier 1992 les compétences sont des « ensembles de
connaissances, de capacités d’action et de comportement structurés en fonction d’un but et
dans un type de situations données »1.
D’une autre part Guy Le Boterf, reconnu comme l’un des meilleurs experts du
management et du développement des compétences; complète la définition par la notion « de
ressources personnelles et ressources externes »2.
Dans un autre sens, la compétence , à coté, est de plus en plus un domaine centrale
dans la gestion des ressources humaines. L’une des premières raisons qui expliquent le
développement de la notion de compétence résideà la transformation des organisations
productives. Celles-ci doivent dorénavant faciliter la capacité d’adaptation et de réaction, ainsi
que la flexibilité.
Une seconde raison tien au développement des activités de service qui relèvent
habituellement du secteur tertiaire. La préoccupation du service au client est devenue
omniprésente, quelle que soit l’activité productive de l’entreprise, et contribue à faire émerger
de nouvelles exigences vis-à-vis des salariés5.
Ainsi, une troisième raison concerne l’individualisation du rapport salarial. Parce que
les évolutions des caractéristiques du travail imposent désormais moins le respect de règles
préétablies que la capacité à réagir à des situations inédite, L’entreprise est amené à distinguer
1
SOULEH Samah. ibid.
2
SOULEH Samah. ibid.
3
SOULEH Samah. ibid
4
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI .ibid.
5
Asma ZAOUI & Laala RAMDAN .ibid.
les salariés sur ce type de capacités plutôt que sur l’obéissance ou la discipline, comme dans
les systèmes tayloriens1.
Dans les mêmes perspectives, la démarche compétences dans l’entreprise est avait porté sur le
éléments que ça soit la gestion des compétences ou le management des compétences et aussi
le management par les compétences. En effet, le niveau 1 est plutôt descriptif et permet de
faire un état des lieux de l'existant dans la mesure où cette démarche est pilotée par la
direction des ressources humaines, dont le rôle va être, d'une part, de répertorier l'ensemble
des compétences requises par métiers de l'entreprise et, d'autre part, les compétences détenues
par les salariés, afin d'aboutir à terme à la meilleure adéquation entre les besoins (les métiers
et les fonctions de l'entreprise) et les ressources (les hommes).
1
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI .ibid.
2
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI .ibid.
développement des compétences de tous les salariés de manière équitable et évite ainsi la
discrimination négative1.
On peut constater qu’à travers la gestion des compétences, l’entreprise peut trouver un
mode d’emploi pour définir des profils de compétences et évaluer ces dernières, et connaître
leurs possibilités de développement, surtout comment les faire satisfaire et plus motivées sur
leurs rémunération pour avoir des compétences stratégiques enraciner au culture de
l’entreprise et qui représente une source dure de l’avantage concurrentiel.
1
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI .ibid.
De ce qui suit, nous constatons et identifions que la compétence ou sa gestion a été
impacté par le domaine de la formation et donc nous constatons aussi que la notion de
compétences est donc associée aux comportements que certaines personnes maitrisent, en
comparaison d'autre personnes, par rapport à une situation précise.
2- L'impact de la formation continue sur les compétences.
Dans une autre situation, on parle sur les fonctions exigeantes, Ceci correspond à tenir
des fonctions qui nécessitent un grand sens de responsabilité, d’imagination et de confiance
en soi. C’est le propre des fonctions ayant des enjeux importants pour l’entreprise ou
demandant de réaliser des changements radicaux des fonctions qui nécessite de prendre des
décisions dans un environnement complexe et incertain et enfin des fonctions sur les quelles
on exerce une forte pression.
Donc les enjeux principaux de la gestion de développement des compétences elle est
un moyen pour y parvenir et permet de préciser clairement quelles sont les compétences
nécessaires pour exercer les différentes fonctions au sein de l’organisation.
La motivation est dite intrinsèque, lorsque l’origine se situe à l'intérieur même d'un
individu, cette forme de motivation est reliée aux besoins, valeurs, croyances et aux
sentiments de réalisations et d’accomplissement personnel. Une personne est intrinsèquement
motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle
même (Pelletier et Vallerand, 1993). Dans le même sens Yamauchi et Tanaka, 1998 ;
Miserandino, 1996). Pajak et Glickman (1989) expliquent que la motivation intrinsèque des
subordonnés, impliquent une forte confiance envers leur entreprise et une loyauté au travail1.
L'existence d'un personnel motivé dans les organisations, inclinée vers les objectifs et
l'efficacité, est l'un des facteurs de succès pour assurer la performance individuelle et
organisationnelle et obtenant l'avantage concurrentiel.
1
Mohammed FARIDI & Souad RAFIQ & Atika KARIM (2017)«LE NEUROMANAGEMENT : UNE
NOUVELLE MOTIVATION DES RESSOURCES HUMAINES» à consulter sur :
http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about
Section 1 : La motivation : Cadre conceptuel
Dans le but d'analyser notre réflexion autour de la motivation, nous allons d’abord
dans une première section, traiter l'ensemble des définition prépondérante relative au domaine
de la motivation(I). Dans un deuxième point, Au long du temps, les préoccupations des
psychologues et des managers concernant l’explication du comportement humain a donné
naissance à une série de théories motivantes. Dans cet ouvrage, sont présentées trois théories
motivantes, considérées plus importantes(II).
L'existence d'un personnel motivé dans les organisations, inclinée vers les objectifs et
l'efficacité, est l'un des facteurs de succès pour assurer la performance individuelle et
organisationnelle et obtenant l'avantage concurrentiel.
Motiver le personnel fait partie intégrante de la gestion d’un projet ou même d'une
entreprise et permet d’obtenir le meilleur de chacun. Généralement, nous devons travailler
pour gagner notre vie, mais si l’argent est notre principale motivation, ce n’est pas la seule
raison pour laquelle nous travaillons.
On pourrait constater qu'il est difficile de retracer l'histoire d’une notion aussi assez
général que la motivation, il a vu le jour pour la première fois au cours des années 1930 aux
USA. Non pas dans le domaine de la science, mais dans le domaine de l’art publicitaire
(Marketing), ou il connut d’emblée un grand succès1. Son utilisation était surtout conservé
pour traiter le comportement du consommateur, avant de connaître un développement dans le
champ de management à propos du comportement des salariés. Après sa manifestation dans le
contexte du science de la gestion des entreprises, il a comporté la place des termes plus forts
comme des désirs et des besoins.
1
Aicha AOURZAG & Omar RAJAA «LES LEVIERS DE LA MOTIVATION DANS LA FONCTION
PUBLIQUE : LA RECONNAISSANCE COMPENSE LA MARGE DE MANOEUVRE LIMITÉE DES
MANAGERS CAS DE LA WILAYA DE LA RÉGION GUELMIM ES-SMARA» Revue JBE, Vol 2, numéro 2.
pp:74-88.
retrouver l’équilibre par la satisfaction du besoin. Chez l’être humain, les motivations cachent,
par leur complexité, les pulsions qui sont à leur base 1.
Plusieurs travaux mis en accent sur le concept de motivation, parmi eux on trouve
essentiellement, les travaux de Tolman (1932) et Lewin(1936) on abordé pour la première fois
le concept de la motivation comme objet de recherche : la famille, l’école, le parti politique
sont autant de groupes qui ont intéressé pendant longtemps les psychologues2.
Ainsi définir la motivation est une tache très complexe, du fait que les avis, les
opinions, et les pratiques managériales divergent selon les différentes utilisations du terme.
« La motivation est un ensemble des énergies qui sous tendent l’orientation, l’intensité
et la persistance des efforts qu’un individu consacre a son travail » L’orientation : chois opéré
par l’individu entre plusieurs possibilités. Ainsi, « C’est le degré d’engagement d’un
collaborateur dans la réalisation d’un travail qui lui a été désigné par un tiers (généralement
l’organisation et ses représentants) ».3
1
TAIEBI Khadidja (2017) «La rémunération : un facteur de motivation au travail dans l’entreprise
Algériènne. » Revue Organisation & Travail, Volume 6, N°2.pp: 124-150.
2
Aicha AOURZAG & Omar RAJAA .op.cit. page :76.
3
TAIEBI Khadidja Ibid.
Dans ce sens « La motivation est ce qui stimule le comportement humain : ce sont les
forces énergétiques qui chez les individus les poussent à se comporter de certaines manières,
et les forces environnementales qui souvent déclenchent ces conduites ».1
Par ailleurs une autre définition pourrait sembler assez importante: « La motivation
correspond aux forces qui entraînent des comportements orientés vers un objectif, forces qui
permettent de maintenir ces comportements, jusqu'à ce que l'objectif soit atteint. La
motivation confère trois caractéristiques à une conduite quelle qu'elle soit : la force, la
direction, et la persistance » (Morin et Aubé, 2007 : 106)3.
En sus, la motivation est le processus par lequel un individu consacre une intensité,
une direction et une persistance à une tâche en vue d'atteindre un objectif. C’est aussi
l’ensemble des énergies qui sous-tendent ce processus» (Robbins et Judge, 2006 : 197).
La motivation représente donc les forces qui agissent sur une personne ou au sein de
celle-ci pour l’amener à se comporter d’une façon précise, orienté vers un but, l’une des
tâches de l’entreprise est de canaliser efficacement la motivation des salariés vers la
réalisation des objectifs de l’organisation4.
La motivation des salaries porte un point central important dans l'amélioration des
ressources humaines, c'est pour cela que les théories relatives au salaires lui aussi prenaient un
axe dans l'amélioration de l'aspect de motivation de personnel. En l'occurrence, on peut en
noter seulement les plus célèbres
En premier lieu Smith. A et Ricardo D n’ont pas élaboré une théorie du salaire, la
question de la détermination des salaires est élaborés dans un carde global, ce lui relatif a la
théorie de la répartition de la valeur entre les classe sociales.
1
Aicha AOURZAG & Omar RAJAA. Ibid.
2
Mohammed FARIDI & Souad RAFIQ & Atika KARIM .Ibid.
3
Aicha AOURZAG & Omar RAJAA. Ibid.
4
Mohammed FARIDI & Souad RAFIQ & Atika KARIM .op.cit p: 4.
David Ricardo reprend la notion du « salaire naturel » d’A. Smith, il précise que le
facteur travail a un prix naturel. nonobstant, D.Ricardo introduit la notion du prix courant ou
de prix du marché. Ainsi, le salaire est déterminé par le jeu de l’offre et de la demande et il
varie entre le prix naturel et le prix courant du marché.
Pour Karl Marx n’élabore pas une théorie a part du salaire. La question de la formation
des ou des salaires constitue la contre partie du travail, il constitue pour Marx l’expression
monitoires de la valeur de la force du travail1.
1
TAIEBI Khadidja Ibid.
2
Nicoleta Valentina FLOREA & Raluca GILMEANU &Bogdana STEGĂROIU (2015)«LA MOTIVATION DES
RESSOURCES HUMAINES- VECTEUR DE LA PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE» Revue Valaque d’Etudes
Economiques. Volume 6(20). NO. 2.pp: 49-66.
II. Les théories de la motivation
Nous avons dû bien sûr en premier lieu donner une définition du concept de
motivation afin de bénéficier d’un cadre de réflexion commun. En plus, on a constaté que la
motivation est un terme vague de signification. A cet effet, La motivation est définie comme
l'ensemble des forces de conduite internes et externes qui rend l'individu à accomplir une
tâche et établir des limites et des formes qui donnent à cette activité et les activités
d'orientation pour atteindre certains objectifs.
Donc plusieurs théories existent dans ce domaine, pour cela nous allons maintenant
présenter un survol rapide de ces grandes théories de la motivation.
Dans ce cadre, En 1943, Abraham Maslow publie sa théorie selon laquelle tout
individu au travail ressent des besoins qui sont sources de motivation. Il propose l’existence
de besoins répartis en cinq catégories, qu’il est possible de hiérarchiser et de classer dans une
pyramide ils ne peuvent tous être ressentis en même temps.
1
TAIEBI Khadidja Ibid.
2
TAIEBI Khadidja Ibid.
Deuxièmement, la nuance de la théorie de Maslow , est répondu par Alderfer (1969)
qui propose une théorie des besoins moins dogmatique dans la hiérarchie mais qui stipule
également que c’est la sensation de besoin qui motive l’individu au travail.
Dans cette perspective , Alderfer (1972) a regroupé les cinq besoins définis par
Maslow en trois catégories hiérarchisées à savoir : L'existence qui peut être illustré par le fait
que ce sont les besoins de subsistance, satisfaits par les conditions matérielles comme le
salaire et les conditions de travail; relation : ce sont les besoins relationnels, satisfaits par le
fait d’être en contact avec des personnes sympathiques ou intéressantes et catégorie de
croissance : ce sont les besoins de croissance ou de progression satisfaits par la dynamique de
l’évolution du travail et de la personne dans l’organisation.
Alderfer n’impose pas de hiérarchie dans l’apparition des besoins même si on constate
une certaine progression dans leur développement. Toutefois, son modèle résiste mieux que
celui de Maslow à l’épreuve des faits étant donné qu’il est moins strict dans sa structure.
Par la suite on trouve la théorie bi-factorielle d’Herzberg, Suite à une vaste étude
qualitative, Frederick Herzberg et ses collaborateurs proposent en 1959 de distinguer les
facteurs susceptibles de générer de la satisfaction au travail de ceux qui, au mieux, peuvent
conduire à l’absence d’insatisfaction au travail. Auparavant, on classait les facteurs sur un axe
unique allant d’insatisfaction à satisfaction. Herzberg distingue donc :
Les facteurs situés sur l’axe de la satisfaction. Ils sont également appelés
motivateurs. On retrouve les accomplissements et leur reconnaissance, le
travail en lui-même, les responsabilités, le développement personnel…
Les facteurs situés sur l’axe de l’insatisfaction. Herzberg les appelle également
facteurs d’hygiène ou d’ambiance. On recense la rémunération, les conditions
de travail, les relations dans l’entreprise (supérieur, collègues)…
Selon Herzberg, si on veut motiver les individus au travail, il faut jouer sur les facteurs
de satisfaction (facteurs motivateurs). Ce sont les facteurs relatifs au contenu du travail : la
réussite, la considération, l’autonomie, les responsabilités, l’avancement. Il propose donc le
concept d’enrichissement du travail avec une double intervention sur le contenu du travail :
Une autre théorie paraît ainsi très importante dans le domaine de la motivation, celui
de La théorie de l’équité d’Adams. En effet, Dès le début des années 1960, Adams (1963,
p.422-436; 1965, p.267-299) développe la théorie de l’équité, qui a connu depuis de
nombreux prolongements. Selon Adams, tout individu au travail observe son environnement
afin d’évaluer si le traitement qui lui est réservé est équitable ou non.
D'une autre façon, la théorie de l’équité postule que, dans leurs relations, les individus
évaluent ce qu’ils y apportent, leurs contributions, et ce qu’ils en retirent, leurs rétributions,
par rapport aux contributions et rétributions, de quelqu’un d’autre. Le sentiment d’équilibre
ou de satisfaction résultant de cette comparaison entraîne le maintien des contributions, que
celui de déséquilibre motive l’individu à rétablir l’équilibre1.
L’individu effectue le rapport entre les avantages qu’il retire de son emploi (Ap ou
avantages personnels) et les contributions qu’il effectue pour l’organisation (Cp ou
contributions personnelles) :
Adams précise en outre que l’individu compare sa situation par rapport à des individus
de l’entreprise (équité interne) mais aussi à des personnes extérieures à l’entreprise (équité
externe). Selon l’auteur, un traitement injuste aurait pour effet de démotiver les individus
alors qu’un traitement juste a pour effet de motiver les individus en répondant à leur besoin de
justice.
1
TAIEBI Khadidja Ibid.
La théorie d’Adams a connu de nombreux prolongements qui s’inscrivent désormais
dans ce que l’on appelle communément la justice organisationnelle. Ce concept regroupe trois
formes de justice : la justice distributive ou justice des résultats (c’est la théorie de l’équité
d’Adams), la justice procédurale (ou justice des méthodes et des procédures de management)
et enfin la justice interactionnelle (c’est-à-dire la justice informationnelle et la justice
interpersonnelle mises en œuvre par les managers).
Pour conclure, on constate finalement que les débat et les points très débattus entre
l'ensemble des théories dans le domine de la motivation renforcent d'une manière assez
positive dans la poursuite des objectifs de l'entreprise.
Section 2. La motivation : La performance du travail à la performance organisationnelle
Le rôle de la motivation n'est pas limité à faire travailler les gens, mais de les amener à
travailler d'une manière efficace en faisant pleinement usage de ressources humaine,
matérielle, financière et technologique que les employés ont à la disposition dans les
organisations. De ce fait, la motivation est un vecteur prépondérant en procurant la
performance individuelle et au niveau de l'organisation.
Par ailleurs, La performance est une mesure du degré de réalisation d'un objectif
particulier. Dans cet ordre d' idées, French et Seward (1983) précisent que la performance est
le degré d'atteinte des objectifs d'un plan d'action par les employés. Selon Bryan et Rue
(1994), elle correspond au degré de mise en place des employés et elle peut être usée pour
1
Nicoleta Valentina FLOREA & Raluca GILMEANU &Bogdana STEGĂROIU. Op.cit.p: 140.
2
PING WANG «LA MOTIVATION: UNE SOURCE EFFICACE POUR AMÉLIORER LA PERFORMANCE DES MEMBRES
D'ÉQUIPES DE PROJET». Mémoire présenté dans le cadre du programme de maîtrise en gestion de projet en
vue de l'obtention du grade de maître ès arts. UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI.2011.
36
faire mesurer la situation d'avancement des travaux du personnel actuel. Cela signifie que la
performance peut être utilisée comme la mesure de la productivité des employés. Or, la
mesure de la performance au travail des employés permet d' octroyer des récompenses
convenables, des mesures incitatives et des promotions.
D'un coté, la gestion des performances conduit à l'instauration des points forts et des
points faibles des salariés et à l’identification des solutions de croissance des performances en
perspective. Il expose aussi aux employés la possibilité de discuter les problèmes et les
aspirations qu’ils ont. De cette façon, l'amélioration de la performance se transforme dans un
processus permanent et constructif.
En basant sur des points de vue de certains auteurs, l'évaluation est considérée comme
être l'ensemble des processus aux interruptions desquels on émet des jugements de valeur sur
les salariés de l’entreprise, considérés séparés, en qualité de titulaires de certaines postes, en
vue de réévaluation des éléments essentiels du mode de réalisation des objectifs et des tâches
données et de l’exercice des compétences et des responsabilités, de l'accord des récompenses
et des pénalités de l’établissement des modalités de perfection de la préparation et du profil
des perspectives de promotion2.
1
PING WANG. op.cit.p: 47.
2
Laurentiu BARANGA & Andreea BARANGA(2016)«LA MOTIVATION DU PERSONNEL VERSUS LA
PERFORMANCE MANAGÉRIALE, STRATÉGIE DANS LE MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES» Revue
Valaque d’Etudes Economiques. Volume 7(21). NO 3.pp: 139-146.
37
En ce qui concerne la corrélation entre la motivation et la performance, Certains
chercheurs en la matière montrent que les qualités personnelles sont les importants facteurs de
performance au travail, alors que d'autres soutiennent que la structure organisationnelle est un
des facteurs importants de performance. En outre, certains chercheurs ont suggéré l'interaction
entre les caractéristiques personnelles et la structure organisationnelle pour expliquer la
performance.
Par rapport à ces objets, Korman (1977) présente certains facteurs susceptibles
d'affecter la performance au travail. Ces facteurs peuvent être divisés en trois catégories.
D'une part, la motivation au travail aurait un impact. Ensuite, les compétences et les capacités
de la personne seraient aussi à considérer. Finalement, la perception du rôle, soit la perception
des individus quant au rôle nécessaire à l' accomplissement de leur travail, affecterait la
performance1.
La performance au travail n'est donc pas déterminée par un seul facteur (Blumberg &
Pringle, 1982). Les différents chercheurs proposent divers facteurs de performance. En
prenant en considération les divers facteurs et classifications, la performance est le résultat de
l' interaction de la motivation des employés, du niveau de capacité et des facteurs
environnementaux: P = f (M, C, E), où: P: la performance, M: la motivation, C: la capacité, E:
l'environnement (Luo, 1997)2.
Poursuivant l'analyse, après tous les éléments qu'on a cité précédemment, on pourrait
constater que la motivation en tant qu'un domaine important de la gestion des ressources
humaines impact d'une façon ou d'une autre sur la performance globale au sein des
organisations.
1
PING WANG Ibid.
2
PING WANG. Ibid.
38
A cet effet, la motivation affecte la performance individuelle et organisationnelle,
ayant comme résultats tels que, améliorer le niveau des performances c'est à dire l'efficacité
des employés motivés est plus que les employés non-motivés. Il est essentiel d'atteindre un
haut niveau de l'efficacité de l'organisation et cela peut être atteint que grâce à la motivation.
De même, plusieurs chercheurs ont démontré le haut degré de corrélation positive entre la
motivation et l'efficacité.
Une autre influence peut être présentée, celui de décroissante la chiffre d'affaires des
employés: Si l'employé est satisfait de l'entreprise il ne voulait pas quitter l'organisation. Si
son chiffre d'affaires augmente l'organisation va gagner temps et de l'argent1. Les salaries
motivés travaillent de plus dans l'entreprise.
Améliorer les bonnes relations humaines par le fait que la Motivation assume
enthousiasme, d'esprit d'équipe, de la coopération et accepte volontiers les commandes de ses
chefs. Permet ainsi une grande motivation dans l'établissement de la bonne participation des
relations humaines entre les salaries et les chefs.
Une autre influence déterminante c'est que la motivation provoque une amélioration
de l’utilisation des ressources possible. En fait, une organisation peut faire de l'utilisation
optimale des ressources que lorsque son personnel est motivé. Des employés motivés faire des
efforts visant à réduire les frais avec la formation et le déplacement et le gaspillage des
ressources, mais seulement si dans l’organisation y a t'il clair plans, programmes et politiques
de travail, ce qui assure une utilisation optimale des ressources2. Aussi, améliorer l’image de
l'organisation, par motiver ses employés en utilisant diverses encouragement financières et
non financières, une bonne image de l'entreprise est créée dans l'esprit du public. Ensuite, les
clients, les employés et les parties prenantes l'avenir sera répandre la bonne image sur leur
organisation, et ses produits.
1
Nicoleta Valentina FLOREA & Raluca GILMEANU &Bogdana STEGĂROIU. Ibid.
2
Nicoleta Valentina FLOREA & Raluca GILMEANU &Bogdana STEGĂROIU. Ibid.
39
Dans l’activité des managers modernes, la prévision du comportement de leurs
collaborateurs est importante et même s’il est difficile de prédire le comportement spécifique
de chacun et de tous en général, les spécialistes doivent identifier non seulement qui ou quoi
est responsable d'un tel comportement, mais, en même temps, comment on peut l'influencer; à
savoir, l’identification des causes est une action stérile, sans écho dans le processus du
management si l’on ne peut pas agir1.
1
Laurentiu BARANGA & Andreea BARANGA .op.cit.: 142.
2
Laurentiu BARANGA & Andreea BARANGA. Ibid.
40
II. La rémunération : Un élément important dans l'équation de la motivation
La plupart des chefs d'entreprises sont d’accord aujourd'hui ,et plus que jamais, pour
considérer que c'est le moyen humain qui fait la différence entre des concurrents très proches.
Il est devenu complexe d'exiger le travail à faire et la performance ne peut venir que
d'enthousiasme apporté par les collaborateurs. Pour que les hommes donnent le maximum
d’eux mêmes, tant individuellement que collectivement, il faut qu'ils soient bien formés et
informés de façon à faire davantage que ce qui leur a été officiellement demandé.
D'une autre façon, l’investissement dans le capital humain est considéré comme un
avantage concurrentiel. Pour cela l'interrogation de la rémunération occupe une place
importante dans l’entreprise.
Dans le sens large, la rémunération est souvent confondue avec le salaire mot utilisé
dans une acception plus étroite, de portée plus restreinte que rémunéré, pour désigner la
somme d’argent versée mensuellement. Par contre, elle se conforme avec rétribution, où elle
constitue la prestation essentielle fournie par l’employeur en contrepartie du temps de travail
et des compétences apportées par les collaborateurs.
La rémunération du salarié est un des éléments clés du contrat de travail. Elle est la
contrepartie monétaire du service rendu. Mais au-delà de cette appréciation juridique, elle est
pour la majorité des salariés l'unique source de revenu, et pour une grande partie des
entreprises notamment les PMI et PME l'élément majeur de leurs coûts de production.
1
Soumia MEKKIOUI LEMERINI & NEDJIA ZIANI (2015) «La rémunération un outil de développement des
ressources humaines» Revue algérien de développement économique, Décembre N ° 03.pp:1-15.
2
Soumia MEKKIOUI LEMERINI & NEDJIA ZIANI .op.cit.: 6
41
L'importance de la politique de rémunération dans l'entreprise tient à l’importance des
rémunérations dans la valeur ajoutée et à l'influence de la rétribution sur le comportement des
salariés. Cependant, rémunérer ne signifie plus seulement payer, mais aussi attirer, motiver,
retenir les salariés performants dont la fidélisation est indispensable à la réussite de
l’entreprise. La rémunération devient une composante essentielle de la stratégie ressources
humaines1.
Un autre rôle semble aussi important, celui de social parce que degré de
consommation possible grâce à la rémunération versée présente l’individu dans le niveau
sociale, il valorise plus au moins son métier à l'intérieur comme à l'extérieur de l’organisation
et ainsi contribue à créer les rapports sociaux au sein de la collectivité.
1
TAIEBI Khadidja Ibid.
2
Soumia MEKKIOUI LEMERINI & NEDJIA ZIANI. Ibid.
42
Poursuivant l'analyse au niveau social, le niveau de rémunération était l’expression du
statut social, il influence les relations de pouvoir entre les individus et comporte une
dimension politique. Monter dans l’échelle sociale est le plus souvent associé à une
progression professionnelle qui, elle-même, implique un niveau de rémunération supérieur1.
Quant au dernier qui est psychologique, il traduit les sentiments d’équité et d'estime
personnelle présents en chacun des membres du personnel, et contribue à former la
perception d'une justice organisationnelle qui est tributaire du sentiment de justice interne que
la politique de rémunération réussit à générer. Donc, le niveau absolu de salaire est certes
important, car une personne peut se sentir très injustement traitée en apprenant que, pour un
poste comparable un collègue est mieux rémunéré, parce que aussi lorsqu’un corps de métier
entier lutte pour une revalorisation de ses traitements, il en va bien de l’estime et de la valeur
que la société à travers l’employeur, accorde à tel ou tel métier, et donc c’est bien d’un impact
de nature psychologique dont il s’agit.
On peut dire que la rémunération est un domaine très conflictuel dans la vie des
entreprises. Elle est à la fois une source efficace de conflit et un levier tout aussi efficace de
paix sociale. Elle est un système cohérent et évolutif, engageant l’entreprise à verser des
salaires constituant son coût à ses collaborateurs en constituant leur revenu, tout en valorisant
les fonctions et les performances par des éléments financiers et non financiers.
En somme, dans le contexte actuel, la motivation des salariés est un élément essentiel
à la réussite des entreprises, motiver n'est pas une tâche évidente, donc le domaine de la
1
Soumia MEKKIOUI LEMERINI & NEDJIA ZIANI. Ibid.
43
gestion se trouve dans l'obligation de s'ouvrir aux apports scientifiques en la matière, qui ont
été une source d'inspiration très importante de l'esprit de management.
Ainsi, le concept de la motivation au travail, est entré dans le langage des chercheurs
et des managers, pour fournir des réponses aux nombreuses interrogations, concernant le
fonctionnement des organisations et par conséquent la performance globale.
44
Chapitre 3 : Etude de cas
45
Après une première partie sur la formation continue d’un point de vue théorique, il me
semblait intéressant de voir de quelle manière celle-ci est perçue par les salariés en entreprise.
Dans le cadre de mon étude autour de la perception de la formation, cinq hypothèses se sont
imposées comme une évidence. Dans ce troisième chapitre, l’objectif tout d’abord d’énoncer
ces hypothèses et les terrains sur lesquels j’ai pu les confirmer ou au contraire les infirmer ;
expliquer quels outils m’ont permis de recueillir des informations sur le terrain, outils
qualitatifs et quantitatifs ; et enfin de faire partir des difficultés que j’ai pu rencontrer dans le
recueil des données.
A-Les hypothèses
Au cours de l’étude que j’ai réalisé pour établir ma revue de littérature, j’ai pu me rendre
compte que la formation avait souvent été évoquée, étudiée, mais le plus souvent d’un point
de vue de l’entreprise. Effectivement, elle constitue pour elle un outil stratégique et de
compétitivité non négligeable. Cependant, j’ai pour ma part décidé de m’intéresser à la
perception qu’avaient les salariés de la formation professionnelle, ces derniers étant les
principaux acteurs dans la vie de l’entreprise. Dans cette étude, j’ai choisi d’émettre cinq
hypothèses, il me semblait intéressant de constater si elles étaient confirmées ou infirmées sur
le terrain.
Hypothèse 1 : La formation professionnelle continue est perçue par les salariés comme un
facteur de motivation.
Hypothèse 3 : La formation est perçue par les salariés comme favorisant une reconversion
professionnelle.
Hypothèse 4 : Les salariés perçoivent en la formation une menace sur leurs compétences, leur
savoir-faire.
Une fois ces hypothèses posées, il me fallait constater si elles se vérifiaient sur le terrain.
46
B-les terrains d’enquête
Dans le cadre de mon étude, j’ai choisi d’utiliser à la fois des outils quantitatifs et
qualitatifs, afin de pouvoir croiser les résultats et d’obtenir une analyse optimale.
47
nombre de personnes, ainsi que de comparer les opinions exprimées et de constater si ces
dernières confirmaient ou au contraire infirmaient mes hypothèses de départ.
Remerciement
Questions fermées
Questions ouvertes
- Des questions liées au suivi de leur formation et à l’investissement de leur entreprise dans
les actions de formation.
« Bonjour à toutes et tous, je suis ABIBOU HAJAR, actuellement étudiante en 3eme année au
faculté de sciences juridiques économiques et sociales. Dans le cadre de mon projet de fin
d’études, sur le thème de la formation continue comme facteur de motivation des salariés.
Avec l’accord de mon encadrante professeur TOUATE SAMIRA, je vous transmets un
questionnaire qui me sera fort utile dans mon analyse. Je vous serais reconnaissante de bien
vouloir m’accorder quelques instants pour y répondre».
□ 25-35 ans
48
Quel est votre sexe ?
□ Femme □ Homme
□ Oui □ Non
□ Autre…
□ Oui □ Non
□ Aucune utilité
□ facteur de motivation
□ obligation
□ accélérateur de carrière
□ Oui □ Non
49
□ Oui □ Non
Cet outil me permettait de compléter les résultats obtenus par le biais de mon sondage
quantitatif en y apportant une richesse et une précision dans les informations recueillies, en
particulier grâce aux possibilités de « relance » et aux interactions dans la communication
avec les personnes interrogées. Concernant les entretiens, j’ai décidé de ne pas les réaliser sur
le même terrain que les questionnaires, afin de voir que mes résultats pouvaient s’observer
dans un domaine d’activité différent et dans une structure qui fonctionne de manière
différente. Etant étudiante , dans une agence de publicité et de fournitures. J’ai réalisé trois
entretiens : un avec un technicien d’informatique, un second avec une conseillère en vente
également chargée de former les nouveaux arrivants, et un dernier avec le responsable des
ventes . J’ai pour cela réalisé un guide d’entretien, en trois ou quatre étapes selon la personne
interrogée :
- Cursus scolaire
50
- Perception en tant que salarié « formé »
Guide d’entretien :
Date : Durée :
Nom, Prénom :
Présentation de l’étudiante :
Présentation de l’enquête :
Dans le cadre de mon projet de fin d’études, je réalise cette année un mémoire de recherche
sur la formation professionnelle continue en entreprise, et en particulier sur la manière dont
les salariés perçoivent cette dernière. Ayant déjà réalisé une enquête qualitative dans un autre
secteur d’activité, cet entretien me permettre de croiser mes résultats et d’approfondir
l’analyse. Je souhaiterais aborder avec vous des thématiques telles que votre parcours
personnel et professionnel, et la manière dont vous percevez la formation professionnelle
comme facteur de motivation dans votre secteur d’activité. Consigne de départ : J’aimerais
51
que vous me parliez de la perception que vous avez de la formation professionnelle dans votre
poste.
Sur les 15 questionnaires diffusés, 13 m’ont été retournés, ce qui m’a permis de mettre en
relation les hypothèses émises au départ avec les résultats de l’enquête. Avant de s’intéresser
aux résultats de l’enquête pour chacune des hypothèses émises, il est intéressant de voir si les
collaborateurs ont tous participé à une formation au moins une fois au cours de la carrière.
Dans le cas contraire, la suite des réponses ne serait pas pertinente et donc inexploitable.
14%
NON
OUI
86%
52
Ce graphique nous montre que sur les répondants, ont déjà suivi au moins une action de
formation au cours de leur carrière au sein de l’agence publicitaire et de fourniture. Ainsi, ils
peuvent être objectifs sur la suite des réponses apportées au questionnaire. Cependant, les 13
autres répondants peuvent avoir pris pour référence leurs expériences passées au sein d’autres
entreprises, ce qui ne fausse pas les résultats de l’enquête.
Hypothèse 1 : La formation professionnelle continue est perçue par les salariés comme un
facteur de motivation.
les infirmants
16%
les
confirmants
84%
La confirmation de l’hypothèse 1
53
infirmants
0%
Confirmants
100%
La confirmation de l’hypothèse 2
Parmi les propositions de réponse du questionnaire concernant la façon dont les salariés
perçoivent la motivation, les 13 collaborateurs y voient un moyen d’accroître leurs
connaissances personnelles. . Ceci peut s’expliquer par le fait que souvent, les formations
concernent l’aspect technique de leur métier et met l’accent sur l’aspect humain. L’objectif
est d’enrichir les compétences professionnelles des salariés, notre hypothèse est forcement
validée par le fait que 100 % des salariés voient en la formation une occasion de compléter
leurs savoirs personnels.
Hypothèse 3 : La formation est perçue par les salariés comme favorisant une reconversion
professionnelle
54
CONFIRMANTS INFIRMANTS
8%
92%
Hypothèse 4 : Les salariés perçoivent en la formation une menace sur leurs compétences, leur
savoir-faire
55
INFIRMANTS
5%
CONFIRMANTS
95%
Par ce graphique, il est clair que la formation chez SEFROUPRESS n’est pas perçue par les
salariés comme une menace sur leurs compétences, ce qui nous permet de rejeter cette
hypothèse. En effet, seulement 5% d’entre eux considèrent la formation comme telle. Cela
peut s’expliquer par le fait que chez certains salariés, le fait de participer à une action de
formation n’est pas considérée comme une « aide », un « bénéfice », mais comme une
véritable menace.
56
CONFIRMANTS INFIRMANTS
39%
61%
Pour 62 % des répondants, le fait de participer à une action de formation ne permet pas de
sortir de son quotidien professionnel. Cela semble à première vue étrange puisqu’en effet,
beaucoup de formation se déroulent en « inter », c’est-à-dire en dehors de l’entreprise (au sein
de l’organisme formateur), ce qui pourrait laisser penser à une occasion de sortir des locaux
de l’organisme et donc d’ « oublier » son travail de tous les jours pendant quelques heures,
voire quelques jours. Cependant, rappelons-nous que déjà pour la majorité des salariés, la
formation n’est pas l’occasion d’enrichir ses connaissances personnelles. Ainsi, nous pouvons
penser que même si les actions ont lieu en dehors du lieu de travail, elles se déroulent en
compagnie de collègues du même organisme, et traite évidemment des missions de tous les
jours, d’où ce sentiment de ne pas « s’évader » du quotidien.
57
Au cours de mon étude, j’ai réalisé trois entretiens, dont je vais ici relater les résultats. Les
personnes interrogées souhaitent conserver l’anonymat, c’est pourquoi elles seront appelés
Monsieur, Mesdemoiselles B et C. l’enseigne dans laquelle ces personnes travaillent sera
appelée l’agence publicitaire et de fourniture. Après une brève présentation de chaque
personne, nous pourrons mettre en relation nos hypothèses émises avec leurs déclarations.
L’objectif est ici de voir si les hypothèses confirmées ou infirmées lors du questionnaire à
SEFROUPRESS présentent les mêmes résultats dans le cadre des entretiens.
Hypothèse 1 : La formation professionnelle continue est perçue par les salariés comme un
facteur de motivation.
58
est motivant est de voir que l’entreprise investit dans nos formations, et après ça, nous
n’avons pas le droit de les décevoir ».
Mademoiselle Lamyae : « La formation n’est pas le dispositif qui me motive le plus dans
mon travail. De plus, je préfère les formations à l’intérieur de l’entreprise, pour des raisons
personnelles, et ce sont bien souvent les moins intéressantes ». Au vu de ces trois
déclarations, nous pouvons observer que la formation est sans aucun doute un facteur de
motivation pour les salariés, principaux acteurs de la vie de l’entreprise. Cependant, nous
remarquons également que les formations en dehors du lieu de travail sont également plus
appréciées, ce qui est sans doute du à la rencontre de nouveaux collègues, de nouvelles
techniques, et tout simplement de quitter sa routine quotidienne le temps de quelques heures.
Monsieur A : « Certes, la formation nous apprend sur les nouveautés produits, mais
développe chez nous un côté relationnel. On a la chance de pouvoir réaliser des travaux par
équipes, des sketchs,… on apprend en s’amusant, et cela est énorme sur le plan humain ». 41
Mademoiselle B : « Le plus important pour moi dans la formation est le côté relationnel. Il est
important qu’on est tous le même discours face au client, les mêmes connaissances produits,
mais la formation développe chez nous un véritable esprit d’équipe, fait de nous une famille ».
Mademoiselle C : « Au bout de 4 ans au sein de l’enseigne, la formation me sert surtout à
mettre à jour mes connaissances produits, sur le plan personnel, elle n’est pas forcément
présente ».
59
Hypothèse 3 : La formation est perçue est perçue par les salariés comme favorisant la
reconversion professionnelle.
Pour les trois interlocuteurs, cette hypothèse est infirmée puisqu’aucun ne voit en la
formation un moyen d’évoluer professionnellement.
L’évolution dans leur métier se fait grâce aux connaissances supplémentaires qu’ils peuvent
acquérir, mais elles concernent exclusivement leur domaine d’activité et aucun n’a pour
objectif de se reconvertir professionnellement.
Hypothèse 4 : Les salariés perçoivent en la formation une menace sur leurs compétences, leur
savoir-faire.
Monsieur Zakariae : « Lorsque l’on me propose une action de formation, je conçois cela
comme une chance, une opportunité qui s’offre à moi, et en aucun cas je ne le ressens comme
une menace sur mes compétences. Cela ne remet pas en cause mon travail au quotidien »
Mademoiselle Lamyae : « Je n’ai jamais ressenti la formation comme une menace sur mes
compétences professionnelles, l’entreprise investit beaucoup dans la formation de son
personnel, dans le but d’en faire des experts dans le domaine, et le sentiment de menace ou de
travail mal fait n’est jamais ressenti à cette occasion ».
Mademoiselle Youssra : « Suivre une formation est une véritable bouffée d’oxygène,
surtout lorsque celle-ci a lieu en dehors de notre magasin. Cela met en avant ce que tu aimes
60
faire mais sans le côté rébarbatif. On voit autre chose, on sort de son environnement
quotidien. Cela a un aspect ludique sympa, permet de voir autre chose que son magasin et ses
collègues de travail ».
61
confronte différentes cultures d’entreprises, d’où parfois des échanges fructueux pouvant
mener à l’échec. Dans le cas de l’entreprise X, cela n’est pas le cas puisque même lorsque les
formations se déroulent dans d’autres magasins, ce sont des salariés de la même enseigne qui
y participent, avec une même culture et des mêmes valeurs à partager et à défendre. Outre la
motivation et le fait de sortir du quotidien professionnel, les salariés ne ressentent pas la
formation comme une menace sur leurs compétences ni même comme une occasion de
reconversion professionnelle. Cela est important et peut s’obtenir par un accompagnement, un
soutien et une implication permanente de leur hiérarchie. Les deux terrains que j’ai analysé
étaient dotés de managers qui croyaient en leurs salariés, leur fixaient des objectifs réalisables
tout en les aidant dans la réalisation de ces derniers. Chacun est sollicité lors d’une action de
formation et celle-ci n’est jamais imposée aux collaborateurs, alors pourquoi auraient-ils un
sentiment de méfiance ? Il n’y a pas de raison à cela.
Enfin, l’accroissement des connaissances personnelles n’est pas forcément ressenti par les
salariés. Cela s’explique par le fait que les actions portent sur des aspects techniques de leur
métier, ce qui pourra alimenter leur discours, les aider à parfaire leur travail, mais ne leur sera
pas forcément utile dans leur vie personnelle. Ce qui est souligné lors des entretiens est
davantage l’aspect humain suite à l’aspect technique.
62
Conclusion
Nombreux sont les intervenants qui souhaitent une augmentation des budgets alloués à
la formation. Moins nombreux sont ceux qui peuvent gérer l'activité de formation avec soin,
assurer le transfert des apprentissages et finalement évaluer l'activité de formation et présenter
de façon convaincante les résultats de cette évaluation. Dans cette étude, nous avons exposé
l'enjeu de la formation ainsi que les considérations-clés entourant une saine gestion de la
formation afin de développer les compétences. Dans « la course au savoir », la compétence
représente avant tout ce qui peut être gagné par une entreprise. Le développement de
compétences distinctives et difficilement imitables qui pousse l'entreprise vers de nouveaux
sommets apporte à celle-ci un avantage concurrentiel.
Par ailleurs, dans le contexte actuel, la motivation des salariés est un élément essentiel
à la réussite des entreprises, motiver n'est pas une tâche évidente, donc le domaine de la
gestion se trouve dans l'obligation de s'ouvrir aux apports scientifiques en la matière, qui ont
été une source d'inspiration très importante de l'esprit de management.
63
SOMMAIRE
Introduction
conclusion
64
BIBILIOGRAPHIE
Nathalie Have & Guy Lacroix (2013). «La formation continue, un moyen de réduire
les inégalités salariales entre hommes et femmes? ». Revue économique, Vol. 64, No
2, pp. 279-307. A consulter: http://www.jstor.org/stable/23484889
https://www.memoireonline.com/12/09/3004/m_La-formation-au-sein-de-lentreprise-
marocaine0.html
https://www.memoireonline.com/11/12/6470/m_La-formation-continue-et-son-
impact-dans lentreprise1.html
Asma ZAOUI & Laila RAMDANI (2017). «Management des compétences nouvelle
enjeux stratégique pour la gestion ressources humaines» Revue DIRASSAT, N °28
.pp : 107-120.
65
SOULEH Samah (2017). «La gestion des compétences dans l’entreprise». Revue des
Economies Financières, Bancaires et de management, N°4, pp: 1-26
Manal EL ABBOUBI & Fatima EL KANDOUSSI (2016) «La GRH au Maroc : entre
Paternalisme et Bienveillance» à consulter sur :
http://revues.imist.ma/?journal=REMSES&page=index
66