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a) Justifier la représentation dans la figure 6 d'une trajectoire de la pointe parallèle à la surface de l'échantillon.
b) Ces deux modes de fonctionnement permettent-ils de déterminer la forme de la surface de l'échantillon si l'on
ignore la loi d'interaction entre la pointe et l'échantillon ?
c) Quels sont, selon vous, les avantages respectifs de ces deux modes ?
d) Comment peut-on procéder pour accéder à la loi d'interaction ?
3) Mode vibrant.
Une alternative aux modes statiques décrits précédemment est une étude du comportement de la sonde en régime
d'oscillations forcées.
Pour simplifier l'étude du mouvement de la pointe liée à la lame, on considérera que ce mouvement est identique à
celui d'un système masse-ressort, l'élongation de la masse correspondant au fléchissement de la lame portant la pointe.
a) Soit un ressort de raideur k , à l'extrémité inférieure duquel on accroche une masse m . On désigne par x
l’allongement du ressort et par η l'écart par rapport à la position d'équilibre. Établir l'équation différentielle en η si
l'extrémité supérieure est fixe et les frottements négligeables.
b) On impose à l'extrémité supérieure un mouvement oscillant de loi horaire β(t ) = β0 sin ωt . A quelle équation
différentielle obéit η(t ) ?
c) Exprimer l’amplitude H des oscillations de la masse m en fonction de ω et de la pulsation ω0 pour laquelle
cette amplitude présente une singularité.
d) Expérimentalement, on trouve H = 100 β0 pour ω = ω0 . Montrer que la forme de la relation entre H et β0 est
compatible avec un frottement proportionnel à la vitesse de la masse m .
Oscillations forcées, page 1
e) Préciser la valeur du facteur de qualité Q de l'oscillateur.
f) Outre la force de frottement précédente et la force de rappel élastique, la masse m est
soumise à la force F (y − x ) dépendant de la différence entre l’abscisse y indépendante du
temps de la surface à explorer et l’abscisse x de la pointe ; F (r ) étant la force étudiée à la
question 1), la masse m est-elle soumise à la force F (y − x ) ou −F (y − x ) ?
g) L’abscisse de la pointe à l’équilibre étant xeq , on effectue un développement limité à l'ordre
1 de F au voisinage de xeq en puissances successives de x − xeq ; montrer que l'on obtient alors
un oscillateur de pulsation propre ω* = k * / m où k * est une raideur effective s'exprimant
en fonction de la raideur k du ressort et d'une dérivée de F (r ) .
h) Justifier pourquoi on dit qu'en mode vibrant, le microscope à force atomique est sensible
aux gradients de force ?
i) Un déplacement du pic de résonance vers les basses fréquences indique-t-il une force attractive ou répulsive ?
II42. Création de vagues (d’après petites mines 2003).
Pour créer des vagues dans une piscine, on fait effectuer des oscillations verticales à un gros corps de masse M
immergé.
Ce corps de masse volumique ρ et de volume V est plongé dans l'eau de masse volumique A
ρeau et suspendu à un ressort de raideur k et de longueur à vide L0, accroché en un point A (voir
figure).
Soit R le référentiel terrestre supposé galiléen. h
1) Ecrire la condition d'équilibre du corps de masse M portant sur la longueur h dans R. On z
néglige la hauteur du corps. M
2) On s'intéresse au mouvement vertical du corps et on note z la cote de son centre de
gravité G suivant un axe vertical orienté vers le bas, en prenant pour origine la position
d’équilibre. Ecrire l'équation différentielle déterminant z en fonction du temps t. Donner la pulsation propre ω0 de cet
oscillateur. On négligera les frottements dans cette question.
G G
3) On tient compte désormais d'une force de frottement visqueux, colinéaire à la vitesse et d'intensité F = −αv ,
exercée par l'eau sur le corps. Donner la nouvelle équation différentielle vérifiée par z(t). En se plaçant dans le cas d'un
amortissement faible, donner sans calcul l'allure du graphe de z(t) pour les conditions initiales suivantes : à t = 0, z = z1
> 0 et la vitesse initiale est nulle.
4) A l'aide d'un piston, on impose à l'extrémité A du ressort, un mouvement vertical sinusoïdal selon zA(t) = ZAm
cos(ωt) centré sur la position de A précédente. Exprimer la tension du ressort en fonction de z, zA, k, h et L0. Ecrire dans
le référentiel R l'équation différentielle vérifiée par z(t).
5) Calculer l'amplitude Zm des oscillations du corps. On utilisera la notation complexe et on fera apparaître les
constantes ω0, τ = M/ α, Q = ω0τ et la variable x = ω/ω0.
6) Dans ce dispositif, l'intérêt du ressort est de permettre d'obtenir des oscillations du corps d'amplitude Zm supérieure
à celle ZAm de l'excitation. On veut que Zm > 3ZAm . A quelle condition approximative (on ne demande pas la condition
précise) sur Q existe-t-il des valeurs de ω pour lesquelles Zm > 3ZAm ?
7) Si Q = 4, dans quel intervalle doit se trouver ω pour que Zm > 3ZAm ?
III21. Sismographe sans amortissement, d’après X 2004 MP.
On considère le référentiel terrestre T comme galiléen.
Un sismographe est constitué par un solide de masse m accroché à un bâti lié au sol par un ressort de
raideur k et de longueur naturelle A 0 . Jusque l’instant 0, le sol est immobile et le système est en équilibre.
1) Quelle est la longueur A 1 du ressort ?
2) Après l’instant 0, le sol se met en mouvement ; à l’instant t , son abscisse dans T comptée
positivement vers le bas par rapport à sa position avant l’instant 0 est X = Xm ( 1 − cos ωt ) , où Xm et ω
sont des constantes. Montrer que le déplacement x du solide dans T par rapport à sa position avant m
l’instant 0 obéit à l’équation différentielle x + ω20x = a ( 1 − cos ωt ) et exprimer les constantes ω0 et a .
3) Déterminer x ( t ) .
4) Soient x max et x min les abscisses maximum et minimum du solide au cours du temps dans T . Montrer que le
ω2 + ω20
plus souvent ∆x = x max − x min se met sous la forme ∆x = c Xm , où c est un facteur numérique que l'on
ω2 − ω20
déterminera. Représenter schématiquement ∆x en fonction de ω .
5) Voyez vous des cas, autre que celui où ω = ω0 , où la forme annoncée de ∆x est douteuse ?
( 267AB )
1/ 6
ou re < r < r1 , où r1 = = 1,109re ; 1.e)
( 267AB )
1/ 6
r < r1 = = 1,109re = 3, 9.10−10 m
Si on considère que la question est préciser dans quel cas le module de la force est une fonction croissante de la
distance, la réponse est re < r < r1 .
e)
12.10−134 6.10−77
F (0, 9re ) = − = 1, 56.10−10 N
(0, 9re )13 (0, 9re )7
12.10−134 6.10−77
F (1,1re ) = − = −1, 89.10−11 N
(1,1re )13 (1,1re )7
Au voisinage de la position d’équilibre F (r ) est peu linéaire, puisque ces deux résultats ne sont pas l’opposé l’un de
l’autre. En fait, le mode vibrant tire partie de cette non linéarité.
2) Modes statiques : mode à hauteur constante et mode asservi.
a) La force est une fonction de la distance entre la pointe et la surface. Imposer une force constante revient à imposer
une distance constante entre la pointe et la surface, si la surface ne comprend que des atomes semblables.
b) Le mode à hauteur constante impose de connaître la loi d’interaction entre la pointe et l’échantillon ; la force tombant
rapidement à zéro à grande distance, les parties éloignées sont inconnues. Le mode asservi ne nécessite pas .cette
connaissance ; il suppose seulement que la loi d’interaction soit la même en tout point de la surface ; toutefois, il y a une
déformation due au caractère transverse de la force là où la surface est fortement inclinée.
c) Le déplacement lors du mode à hauteur constante est plus facile à réaliser. Le mode asservi nécessite un balayage
plus lent et est plus difficile à réaliser, mais donne directement la forme de la surface, si celle-ci est formée d’atomes
semblables.
d) Pour accéder à la loi d’interaction, il faut déplacer verticalement la pointe, mesurer la force en fonction du
déplacement et tenir compte éventuellement que la distance dépend de la flexion du support de la pointe.
3) Mode vibrant.
a) Soit x l’allongement du ressort à un instant quelconque et xeq l’allongement du ressort à l’équilibre. Ecrivons pour
le mouvement la loi fondamentale de la dynamique et pour l’équilibre la loi de la statique :
mx = −kx + mg
0 = −kxeq + mg
Retranchons membre à membre en posant η = x − xeq : m η = −k η
b)
mx = −k (x + β(t )) + mg
0 = −kxeq + mg
Retranchons membre à membre : m η = −k (η + β(t ))
k β0 β0 k
c) (k − m ω 2 )η = −k β d’où H = η = 2
= qui est infini pour ω = ω0 = .
k − mω 1 − ω 2 / ω02 m
Si la force de frottement n’est pas proportionnelle à la vitesse, l’amplitude de la réponse n’est pas proportionnelle à
celle de l’excitation. Supposons la force de frottement proportionnelle à la puissance n de la vitesse, soit de la forme
−f signe(η ) η n ; l’équation différentielle est m η + k η = k β0 sin ωt − f η n signe(η ) ; en régime permanent, le
n
travail des forces non conservatives k β0 sin ωt − f η signe(η ) sur un cycle doit être nul, donc l’amplitude H des
1
1 ⎛ k β ⎞n
oscillations à la résonance est telle que k β0 est de l’ordre de f (ωH ) : H est de l’ordre de ⎜⎜ 0 ⎟⎟⎟ . Ceci incite à
n
ω⎝ f ⎠
penser que le cas du frottement solide ( n = 0 ) pose problème, l’amplitude des oscillations augmentant indéfiniment au
cours du temps.
ω0
e) Divisons l’expression de la loi fondamentale de la dynamique par m : η(−ω 2 + i ω + ω02 ) = −ω02 β . Comme la
Q
résonance est aiguë, elle a lieu pour ω voisin de ω0 et H = η(ω = ω0 ) = Q β0 ⇒ Q = 100
III.
1) Le solide est en équilibre sous l’action du poids et de la tension du ressort :
mg
mg = k ( A 1 − A 0 ) ⇒ A 1 = A 0 + .
k
2) L’allongement du ressort est A 1 − A 0 + x − X .
La loi fondamentale de la dynamique dans le référentiel
k k
T : mx = mg − k ( A 1 − A 0 + x − X ) ⇒ x + x = X
m m
k kXm
qui est de la forme demandée, si ω0 = et a = .
m m
3) Solution générale de x + ω20x = 0 : x = A cos ω0t + B sin ω0t .
a
Solution particulière de x + ω20x = a : x = 2 .
ω0
a exp ( i ωt ) a cos ωt
Solution particulière de x + ω20x = −a cos ωt : −ω2x + ω20 x = −a exp ( i ωt ) x = x = .
ω2 − ω20 ω2 − ω20
a a cos ωt
D’où la solution générale : x = A cos ω0t + B sin ω0t + + 2 .
ω20 ω − ω20
Les conditions initiales sont :
a a a ω2
x (0) = 0 ⇒ A + 2 + 2 = 0 A =
ω0 ω − ω20 ω20 ( ω20 − ω2 )
dx ( ) ⎡ ωa sin ωt ⎤
0 = 0 = ⎢ −ω0A sin ω0t + B ω0 cos ω0t − 2 ⎥ ⇒B =0
dt ⎣⎢ ω − ω20 ⎦⎥t = 0
D’où la solution :
a a ω2 cos ω0t a cos ωt ⎛ ω2 cos ωt − ω2 cos ω0t ⎞⎟
x = 2 + 2 2 + 2 = Xm ⎜⎜ 1 + 0 ⎟
ω0 ω0 ( ω0 − ω ) ω − ω0
2 2 ⎜⎝ ω2 − ω20 ⎠⎟
4) Les fonctions cos ωt et cos ω0t sont bornées par 1 et –1. Si ω / ω0 n’est pas ∆x
rationnel, ces bornes sont atteintes à des instants d’autant plus rapprochés qu’on
considère une plus grande durée ; les bornes de x (qui ne sont pas effectivement
atteintes ; en effet, si elles étaient atteintes simultanément ω / ω0 serait rationnel) sont
⎛ ω2 + ω2 ⎞⎟ ⎛ ω 2 + ω2 ⎞⎟
donc : x min = X m ⎜⎜ 1 − 02 ⎟⎟ et x min = X m ⎜⎜⎜ 1 + 02 ⎟.
⎜⎝ ω − ω20 ⎠ ⎝ ω − ω20 ⎠⎟ 2Xm
ω2 + ω20 0 ω0 ω
∆x = 2Xm 2 ⇒c = 2.
ω − ω20
5) Si ω / ω0 rationnel, le plus souvent les bornes des fonctions cos ωt et cos ω0t ne sont pas approchées
simultanément et ∆x est en général plus petit.
Si ω = 0 , X = x = 0 et ∆x = 0 .