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Algèbre bilinéaire Exercice 6 [ 03787 ] [Correction]


Pour P appartenant à l'ensemble des polynômes de degré inférieur à 2, on pose
Formes quadratiques
Z 1
φ(P ) = P 2 (t) dt.
−1

Exercice 1 [ 00001 ] [Correction] (a) Montrer que φ est la norme associée à un produit scalaire que l'on
1/2

Établir que précisera.


(b) Calculer la matrice de la forme quadratique φ dans la base canonique.
Z 1
q(P ) = P (t)P 00 (t) dt
0 (c) En déduire la forme analytique donnant l'expression de φ relativement à la
dénit une forme quadratique sur R[X] et exprimer sa forme polaire. base canonique.
(d) Écrire
φ(P ) = αa2 + βb2 + γc2
Exercice 2 [ 00002 ] [Correction] avec α, β, γ ∈ R et a, b, c les coordonnées de P dans une base à préciser.
Soient f1 , f2 ∈ E ∗ et q(x) = f1 (x)f2 (x). Montrer que q dénit une forme
quadratique sur E et exprimer sa forme polaire.
Exercice 7 [ 03898 ] [Correction]
Soit q : E → R. On suppose qu'il existe une application b : E × E → R vériant
Exercice 3 [ 00004 ] [Correction] ∀λ ∈ R, ∀x, y ∈ E, q(x + λy) = q(x) + 2λb(x, y) + λ2 q(y).
Soit q une forme quadratique associée à une forme bilinéaire symétrique positive ϕ Montrer que l'application q est une forme quadratique.
sur un R-espace vectoriel E . Pour x ∈ E , montrer
q(x) = 0 ⇐⇒ ∀y ∈ E, ϕ(x, y) = 0. Formes sequilinéaires
Exercice 8 [ 02940 ] [Correction]
Exercice 4 [ 00003 ] [Correction] Soient A, B ∈ Mn (C).
Soit E un R-espace vectoriel de dimension nie. On suppose
(a) Soient f, g deux formes linéaires de E . Montrer que q(x) = f (x)g(x) est une X ∈ Cn X ∗ AX = X ∗ BX = 0 = {0}.

forme quadratique. Montrer qu'il existe P ∈ GLn (C) telle que P ∗ AP et P ∗ BP sont triangulaires
(b) Soient q une forme quadratique et H un hyperplan. On suppose que pour supérieures.
tout x ∈ H , q(x) = 0. Montrer que q est le produit de deux formes linéaires.
Positivité
Exercice 5 [ 03078 ] [Correction]
Soit q une forme quadratique non nulle sur M2 (C) telle que Exercice 9 [ 00005 ] [Correction]
Pour x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , on pose
∀(A, B) ∈ M2 (C), q(AB) = q(A)q(B).
q(x) = x21 + · · · + x2p − (x2p+1 + · · · + x2p+q )
Montrer que q s'annule sur le complémentaire de GL2 (C) puis que q est le avec p + q ≤ n.
déterminant. Soit F un sous-espace vectoriel de E tel que qF soit dénie positive.
Montrer que dim F ≤ p.

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Exercice 10 [ 00006 ] [Correction] Exercice 16 [ 03062 ] [Correction]


Montrer que si q est une forme quadratique réelle est dénie, celle-ci est positive Soient a1 , . . . an > 0 et deux à deux distincts.
ou négative. Pour (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , on pose
n
xi xj
.
X
q(x) =
Exercice 11 [ 00007 ] [Correction] i,j=1
ai + aj
Montrer qu'une forme quadratique positive est une fonction convexe.
Montrer que q est une forme quadratique dénie positive.

Exercice 12 [ 02764 ] [Correction]


Condition sur α pour que la forme quadratique Qα dénie par : Signature d'une forme quadratique
!2
Exercice 17 [ 02630 ] [Correction]
n
X n
X
n
∀(x1 , . . . , xn ) ∈ R , Qα (x1 , . . . , xn ) = x2i −α xi
Déterminer la signature de
i=1 i=1

soit dénie positive ? q(x1 , x2 , x3 ) = x21 + x22 + x23 + 2x1 x2 + 2x1 x3 .

Exercice 13 [ 02763 ] [Correction] Exercice 18 [ 02632 ] [Correction]


A = min(i, j) 1≤i,j≤n ∈ Mn (R) et q la forme quadratique canoniquement
On pose, pour X ∈ Rn , 
0 t
X
 associée à A.
q(X) = det
X A Former une décomposition de Gauss de q et déterminer la signature de A.
où A est une matrice symétrique réelle dénie positive d'ordre n. Montrer que q
est une forme quadratique dénie négative. Exercice 19 [ 02633 ] [Correction]
On pourra commencer par le cas où A est diagonale. Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) une matrice symétrique.
Montrer que A est dénie positive si, et seulement si,
Exercice 14 [ 01340 ] [Correction] ∀1 ≤ k ≤ n, ∆k = det((ai,j )1≤i,j≤k ) > 0.
Soit A ∈ Sn (R). Si (X, Y ) ∈ (Rn )2 , on pose
t Exercice 20 [ 02634 ] [Correction]
 
0 X
Φ(X, Y ) = − det . Montrer que ϕ : (A, B) 7→ tr(AB) est une forme bilinéaire symétrique.
Y A
En étudiant sa restriction à Sn (R) et An (R), en déterminer la signature.
(a) Démontrer que Φ est une forme bilinéaire symétrique sur Rn .
(b) À quelle condition sur A, l'application Φ est-elle un produit scalaire sur Rn ?
Rang d'une forme quadratique
Exercice 15 [ 02765 ] [Correction] Exercice 21 [ 00026 ] [Correction]
Soient E un R-espace vectoriel et q une forme quadratique sur E de forme polaire Soient f1 , f2 ∈ E ∗ indépendantes et q la forme quadratique dénie par
B,
Cq = x ∈ E, q(x) = 0 et Nq = x ∈ E, ∀y ∈ E, B(x, y) = 0 . q(x) = f1 (x)f2 (x).
 

Montrer que Cq = Nq si, et seulement si, q est positive ou négative. Déterminer le rang de la forme quadratique q .

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Exercice 22 [ 00027 ] [Correction] (a) Montrer que pour tout i ∈ {1, . . . , n}, ai,i ≥ 0.
Soit ϕ une forme bilinéaire symétrique non dégénérée, c'est à dire de rang n, sur (b) Observer que si ai,i = 0 alors, pour tout j ∈ {1, . . . , n}, ai,j = 0.
un K-espace vectoriel E de dimension n.
Pour F sous-espace vectoriel de E , on note
F ⊥ = x ∈ E ∀y ∈ F, ϕ(x, y) = 0 .

Exercice 27 [ 00020 ] [Correction]
(a) Montrer que F ⊥ est un sous-espace vectoriel de E de dimension n − dim F . (Décomposition de Cholesky) Soit S ∈ Sn+ (R). Montrer qu'il existe T ∈ Tn+ (R)
(b) Justier F ⊥⊥ = F . telle que S = t T T .
(c) Montrer que F ⊕ F ⊥ = E si, et seulement si, la restriction de ϕ à F est non
dégénérée.
Exercice 28 [ 03168 ] [Correction]
Soient A, B ∈ Sn+ (R). Montrer
Exercice 23 [ 02762 ] [Correction]
Soit sur Rn la forme quadratique tr(AB) ≥ 0.

xi xj .
X
Q(x1 , . . . , xn ) =
1≤i,j≤n,i6=j
Exercice 29 [ 03150 ] [Correction]
Trouver son rang. Soient A, B ∈ Sn (R) toutes de valeurs propres positives. Montrer

tr(AB) ≤ tr(A) tr(B).


Exercice 24 [ 02758 ] [Correction]
(a) Soit E un R-espace vectoriel, ϕ une forme bilinéaire symétrique non
dégénérée sur E et f dans L(E) telle que
Exercice 30 [ 03169 ] [Correction]
∀x, y ∈ E, ϕ(f (x), y) = −ϕ(x, f (y)). Soit A ∈ Mn (R) une matrice symétrique positive dont tous les coecients sont
non nuls.
Montrer que f est de rang pair. On pose
(b) Si A ∈ Mn (R), montrer que le commutant de A dans Mn (R) est de B = (1/ai,j )1≤i,j≤n .
codimension paire.
Montrer
Matrices symétriques positives B ∈ Sn+ (R) ⇐⇒ rg A = 1.

Exercice 25 [ 00012 ] [Correction]


Établir que Sn++ (R) est dense dans Sn+ (R). Exercice 31 [ 03175 ] [Correction]
Soit A = (ai,j ) ∈ Sn+ (R). On note m le plus grand coecient de la diagonale de m.
Établir
Exercice 26 [ 00013 ] [Correction]
Soit A = (ai,j ) ∈ Sn+ (R). ∀1 ≤ i, j ≤ n, |ai,j | ≤ m.

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Matrices symétriques dénies positives Exercice 37 [ 00017 ] [Correction]


(Décomposition de Cartan) Soit A ∈ GLn (R).
Exercice 32 [ 03158 ] [Correction] (a) Établir que AA ∈
t
.
Sn++ (R)
Soit   (b) Montrer qu'il existe une matrice S ∈ Sn++ (R) telle que
1 1 ··· 1
1 2 ··· 2 S 2 = t AA.
A = . .. ..  = min(i, j) 1≤i,j≤n ∈ Mn (R).
  
 .. . . (c) Conclure
1 2 ··· n
Montrer que la matrice A est symétrique dénie positive. ∀A ∈ GLn (R), ∃(O, S) ∈ On (R) × Sn++ (R), A = OS .

(d) Établir l'unicité de cette écriture.


Exercice 33 [ 00022 ] [Correction]
(Matrice de Hilbert) Soit
Exercice 38 [ 02761 ] [Correction]

1

Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est symétrique positive si, et seulement si, il
H= ∈ Mn (R). existe P ∈ Mn (R) telle que A = t P P .
i+j−1 1≤i,j≤n
Montrer que A est symétrique dénie positive si, et seulement si, il existe
Montrer que H est diagonalisable à valeurs propres strictement positives. P ∈ GLn (R) telle que A = t P P .

Exercice 34 [ 00014 ] [Correction] Exercice 39 [ 02754 ] [Correction]


Soit A = (ai,j ) ∈ Sn++ (R). (a) Déterminer le sous-espace vectoriel de Mn (R) engendré par Sn++ (R).
(a) Montrer que ϕ(X, Y ) =t XAY dénit un produit scalaire sur Mn,1 (R). Soit A1 , . . . , Ak des éléments de Sn++ (R) et λ1 , . . . , λk des réels. On pose
(b) En appliquant Cauchy-Schwarz, en déduire que pour tout i 6= j : k k
a2i,j < ai,i aj,j . λi Ai et B = |λi |Ai .
X X
A=
i=1 i=1

Exercice 35 [ 00021 ][Correction] (b) Montrer que, pour X ∈ Rn ,


(Mineurs de Gauss) Pour A = (ai,j )1≤i,j≤n ∈ Sn (R), on pose Ap = (ai,j )1≤i,j≤p XAX ≤ t XBX .
t
pour tout p ∈ {1, . . . , n}
(a) On suppose que la matrice A est dénie positive. (c) Montrer que
Justier que det A > 0. |det A| ≤ det B .
(b) On suppose encore la matrice A dénie positive.
Établir que pour tout p ∈ {1, . . . , n}, det Ap > 0.
(c) Justier la réciproque en raisonnant par récurrence sur n ∈ N∗ . Exercice 40 [ 02755 ] [Correction]
Soient A ∈ Sn++ (R) et B ∈ Sn+ (R).
(a) Montrer l'existence de C ∈ Sn++ (R) telle que C 2 = A−1 .
Exercice 36 [ 03151 ] [Correction] (b) On pose D = CBC . Montrer que
Soient A ∈ Sn++ (R) et B ∈ Sn+ (R).
Montrer que la matrice In + AB est inversible. (det(I + D))1/n ≥ 1 + (det D)1/n .

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(c) Montrer que Exercice 46 [ 03087 ] [Correction]


(det(A + B))1/n ≥ (det A)1/n + (det B)1/n . (Inégalité de Hadamard) Soit S = (si,j ) ∈ Sn++ (R).
(a) Montrer qu'il existe T ∈ Tn+ (R) vériant S = t T T .
Exercice 41 [ 03170 ] [Correction] (b) En déduire que
n
Soient A, B ∈ Sn++ (R). Montrer si,i .
Y
det S ≤
−1 i=1
A+B 6= A−1 + B −1 .
(c) Établir que pour tout A = (ai,j ) ∈ Mn (R)
!1/2
Exercice 42 [ 03174 ] [Correction] n X
n
.
Y
|det A| ≤ a2i,j
Soit S ∈ Sn (R). Montrer que la comatrice de S est symétrique.
Même question avec S ∈ Sn++ (R) puis S ∈ Sn+ (R). j=1 i=1

Diagonalisation simultanée de formes bilinéaires sy-


Diagonalisation de formes bilinéaires symétriques métriques
Exercice 43 [ 00024 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (R) inversible. Exercice 47 [ 00025 ] [Correction]
Soient A ∈ Sn++ (R) et B ∈ Sn (R).
(a) Justier que t AA est la matrice dans la base canonique d'un produit scalaire Établir qu'il existe une matrice P ∈ GLn (R) et une matrice D ∈ Dn (R) vériant
sur Rn .
(b) En orthonormalisant la base canonique pour ce produit scalaire, établir qu'il A = t P P et B = t P DP .
existe une matrice triangulaire supérieure à coecients diagonaux strictement
positifs P vériant
P AAP = In .
t t
Exercice 48 [ 02405 ] [Correction]
Soient A ∈ Sn (R) et B ∈ Sn++ (R).
(c) Établir qu'il existe Q orthogonale et R triangulaire supérieure à coecients Montrer que le polynôme det(A − XB) est scindé sur R.
diagonaux strictement positifs vériant A = QR.
(d) Étudier l'unicité de cette écriture.
Exercice 49 [ 02398 ] [Correction]
Soient A et B dans Sn++ (R).
Exercice 44 [ 00019 ] [Correction]
(Décomposition de Cholesky) Soit S ∈ Sn++ (R). Montrer qu'il existe une unique
(a) Montrer qu'il existe P ∈ GLn (R) et ∆ ∈ Mn (R) diagonale à coecients
matrice triangulaire supérieure T à coecients diagonaux positifs vériant diagonaux > 0 telles que
S = tT T . A = t P P et B = t P ∆P .

(b) Montrer que


Exercice 45 [ 02760 ] [Correction] det(A + B) ≥ det A + det B .
Montrer que le déterminant d'une matrice symétrique réelle dénie positive est
majoré par le produit de ses éléments diagonaux. (c) Montrer que l'inégalité de b) subsiste si A, B ∈ Sn+ (R).

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Exercice 50 [ 02407 ] [Correction]


Soient A et B dans Sn++ (R) telles que :
∀X ∈ Mn,1 (R), t XAX ≤ t XBX .

Montrer
det A ≤ det B .

Exercice 51 [ 02402 ] [Correction]


Soient A ∈ Sn++ (R) et B ∈ Sn (R).
Montrer que AB est diagonalisable.

Exercice 52 [ 02756 ] [Correction]


Soient A, B ∈ Sn+ (R).
(a) Montrer que si A est dénie positive alors il existe P ∈ GLn (R) et
D ∈ Mn (R) diagonale telles que A = t P P et B = t P DP .
(b) Montrer que (det A)t (det B)1−t ≤ det(tA + (1 − t)B) pour tout t ∈ ]0 ; 1[.

Exercice53 [ 02406 ] [Correction]


Soit P = A ∈ Mn (R), A + t A ∈ Sn++ (R) .

(a) Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A ∈ P si, et seulement si, :


∀X ∈ Rn \ {0}, t XAX > 0.

(b) Soient A ∈ P et S ∈ Sn++ (R). Montrer, si λ est valeur propre complexe de


SA, que Re λ > 0.

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Corrections Exercice 5 : [énoncé]


Commençons par quelques résultats préliminaires. . .
Exercice 1 : [énoncé] Calculons q(I2 ).
Puisque I2 = I22 , on a q(I2 ) = q(I22 ) = q(I2 )q(I2 ) donc q(I2 ) = 0 ou 1.
1  1
Z 1 Si q(I2 ) = 0 alors pour tout A ∈ M2 (C), q(A) = q(A × I2 ) = q(A)q(I2 ) = 0 et
ϕ(P, Q) = q(P + Q) − q(P − Q) = P (t)Q00 (t) + P 00 (t)Q(t) dt donc q = 0̃ ce qui est exclu.
4 2 0
On en déduit q(I2 ) = 1.
est une forme bilinéaire symétrique et donc q est une forme quadratique dont ϕ Étudions maintenant les valeurs de q sur des matrices semblables.
est la forme polaire. Soient A, B ∈ M2 (C) semblables.
Il existe P ∈ GL2 (C) tel que B = P −1 AP et alors q(B) = q(P −1 )q(A)q(P ) = q(A)
car q(P −1 )q(P ) = q(I2 ) = 1.
Exercice 2 : [énoncé] Ainsi q prend les mêmes valeurs sur des matrices semblables.
On vérie aisément que l'application donnée par Calculons q(A) pour  
0 1
1
A = E1,2 = .
 0 0
ϕ(x, y) = f1 (x)f2 (y) + f1 (y)f2 (x)
2
Puisque E1,2
2
= O2 , on a q(E1,2 )2 = q(E1,2
2
) = q(O2 ) = 0 et donc q(E1,2 ) = 0.
est une forme bilinéaire symétrique. Calculons q(A) pour
L'application q apparaît alors comme étant la forme quadratique dont ϕ est la
 
1 0
A = E1,1 = .
forme polaire. 0 0
Puisque E1,1
2
= E1,1 , on a q(E1,1 )2 = q(E1,1
2
) = q(E1,1 ) et donc q(E1,1 ) = 0 ou 1.
Par l'absurde, supposons q(E1,1 ) = 1
Exercice 3 : [énoncé] Puisque A est semblable à E2,2 , q(E1,1 ) = q(E2,2 ).
( ⇐= ) il sut de prendre y = x. Par l'identité du parallélogramme
( =⇒ ) Par Cauchy Schwarz, on sait q(E1,1 + E2,2 ) + q(E1,1 − E2,2 ) = 2(q(E1,1 ) + q(E2,2 )) = 4.
Or q(E1,1 + E2,2 ) = q(I2 ) = 1 et q(E1,1 − E2,2 ) = 1 ou −1 car (E1,1 − E2,2 )2 = I2 .
ϕ(x, y) 2 ≤ q(x)q(y) C'est absurde.

On en déduit q(A) = 0 et au passage on observe q(E1,1 − E2,2 ) = −1.
ce qui permet de conclure. Considérons maintenant A ∈ M2 (C) non inversible.
La matrice est semblable à
   
0 1 0 0
Exercice 4 : [énoncé] ou .
0 0 0 λ
(a) q est la forme quadratique associée à la forme bilinéaire symétrique Dans les deux cas q(A) = 0. 
ϕ(x, y) = 21 (f (x)g(y) + f (y)g(x)). λ 0

(b) Soit a un vecteur n'appartenant pas à H . Pour tout x ∈ E , on écrit de Considérons maintenant A = et montrons q(A) = λµ.
0
µ
manière unique x = h + λa et on observe aisément que x 7→ h et x 7→ λ sont
des applications linéaires. En introduisant ϕ la forme polaire de q , on a
   
1 0 0 0
A=λ +µ
q(x) = q(h) + 2λϕ(a, h) + λ2 q(a) = λ(2ϕ(a, h) + λq(a)) = f (x)g(x) avec 0 0 0 1
f (x) = λ et g(x) = 2ϕ(a, h) + λq(a) formes linéaires.
donc
q(A) = λ2 q(E1,1 ) + 2λµϕ(E1,1 , E2,2 ) + µ2 q(E2,2 ).

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Or q(E1,1 ) = q(E2,2 ) = 0 et Exercice 7 : [énoncé]


Il s'agit d'établir que l'application b est une forme bilinéaire symétrique.
1  1
En étudiant q(x + 1.y) et q(y + 1.x), on obtient b(x, y) = b(y, x).
ϕ(E1,1 , E2,2 ) = q(E1,1 + E2,2 ) − q(E1,1 − E2,2 ) =
4 2 En étudiant q(x + 1.y) et q(x − 1.y), on obtient b(x, y) = q(x + y) − q(x − y) /4.


donc q(A) = λµ = det A. On en déduit b(x, 0E ) = 0 puis le calcul de q(0E + 0E ) fournit q(0E ) = 0E .
L'identité qui précède est encore vraie si A est diagonalisable et puisque Le calcul de q(0E + λ.y) donne q(λy) = λ2 q(y) et enn q(x + λ.y) = q(x, z) avec
l'application q et l'application det sont continues et coïncident sur l'ensemble des z = λ.y fournit b(x, λy) = λb(x, y).
matrices diagonalisables qui est une partie dense dans M2 (C), on peut conclure Il reste à vérier b(x, y + z) = b(x, y) + b(x, z). On introduit
que l'application q est le déterminant sur M2 (C). D(x, y, z) = b(x, y + z) − b(x,y) − b(x, z)
En développant q x + (y + z) = q (x + y) + z , on obtient D(x, y, z) = D(z, x, y).


Or D(λx, y, z) = λD(x, y, z) donc D(λx, λy, λz) = λ3 D(x, y, z). Or un calcul


Exercice 6 : [énoncé] direct à partir de la dénition de D donne D(λx, λy, λz) = λ2 D(x, y, z). On en
déduit D(x, y, z) = 0 et l'on conclut.
(a) On vérie sans peine que
1
Exercice 8 : [énoncé]
Z
ϕ(P, Q) = P (t)Q(t) dt
−1 Raisonnons par récurrence sur n ∈ N∗ .
Pour n = 1 : ok
dénit un produit scalaire sur l'espace considéré et que φ(P ) = ϕ(P, P ). Supposons la propriété établie au rang n − 1 ≥ 1.
(b) On remplit la matrice en calculant ϕ(X i , X j ). On obtient la matrice Soient A, B ∈ Mn (C) vériant
X ∈ Cn X ∗ AX = X ∗ BX = 0 = {0}.
  
2 0 2/3
 0 2/3 0  . Considérons P (λ) = det(A + λB).
2/3 0 2/5 Cas det A, det B 6= 0.
P est un polynôme complexe non constant donc il existe λ, nécessairement non
(c) En écrivant P = a + bX + cX 2 , la matrice précédente permet de calculer nul tel que P (λ) = 0.
φ(P ) et l'on obtient Par suite,il existe X
∈ C , X 6= 0 tel que AX + λBX = 0.
n

2 4 2 Soit F = Y ∈ C Y AX = 0 .
n ∗

φ(P ) = 2a2 + b2 + ac + c2 . Puisque λ 6= 0, F = Y ∈ Cn Y ∗ BX = 0 .



3 3 5
Si X ∈ F alors X ∗ AX = 0 et donc X ∗ BX = 0 ce qui entraîne X = 0 ce qui est
(d) On peut aussi écrire exclu.
De même AX 6= 0 car comme ci-dessus AX = 0 entraîne X = 0.
1 2 31
φ(P ) = 2(a + c)2 + b2 + c2 On en déduit que F est un hyperplan et Cn = Vect(X) ⊕ F .
6 3 90 Soient ϕ et ψ les formes sesquilinéaires représentées par A et B .
avec On peut appliquer l'hypothèse de récurrence aux restrictions à F des formes
P = (a + c/6) + bX + c(X 2 − 1/6). sesquilinéaires ϕ et ψ . En formant une base de Cn en accolant X et une base de F
On obtient alors une forme trigonalisant les restrictions de ψ et ψ , on obtient une base de Cn trigonalisant ϕ
et ψ puisque
φ(P ) = αa2 + βb2 + γc2 ∀Y ∈ F, ϕ(Y, X) = Y ∗ AX = 0 et ψ(Y, X) = Y ∗ BX = 0.
avec a, b, c les coordonnées de P dans la base (1, X, X 2 − 1/6). Notons que Par formule de changement de base, ce qui précède signie qu'il existe
d'autres solutions sont aussi possibles. . . P ∈ GLn (C) vériant P ∗ AP et P ∗ BP sont triangulaires supérieures.

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Exercice 9 : [énoncé] Exercice 12 : [énoncé]


Soit x ∈ F ∩ Vect(ep+1 , . . . , en ). La matrice de Qα dans la base canonique de Rn est
On a q(x) ≥ 0 car x ∈ F et q(x) ≤ 0 car x ∈ Vect(ep+1 , . . . , en ).  
1−α (−α)
On en déduit q(x) = 0 puis x = 0E car qF est dénie positive.
Par suite F et Vect(ep+1 , . . . , en ) sont en somme directe et donc nécessairement .. .
.
 

dim F ≤ p. (−α) 1−α
Si n = 1, seul 1 − α est valeur propre et une condition nécessaire et susante est
que α < 1.
Exercice 10 : [énoncé] Si n ≥ 2 alors les valeurs propres sont 1 − nα et 1. Une condition nécessaire et
Soient a, b ∈ E . L'application susante pour que Qα soit dénie positive est α < 1/n.
t 7→ q((1 − t)a + tb)) = (1 − t)2 q(a) + 2t(1 − t)ϕ(a, b) + t2 q(b)
Exercice 13 : [énoncé]
est continue et prend la valeur q(a) en t = 0 et q(b) en t = 1. Cas A = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
Si q(a)q(b) < 0 alors cette application s'annule et donc puisque l'on suppose q En développant le déterminant selon la première colonne :
dénie, il existe t ∈ ]0 ; 1[ tel que (1 − t)a + tb = 0. Mais alors (1 − t)a = −tb
donne (1 − t)2 q(a) = t2 q(b) et donc q(a)q(b) ≥ 0. x21 x2
 
q(x1 , . . . , xn ) = −λ1 . . . λn + ··· + n
Il y a contradiction et donc pour tout a, b ∈ E , q(a)q(b) ≥ 0 c'est-à-dire q(a) et λ1 λn
q(b) sont de même signe.
q est évidemment une forme quadratique dénie négative.
On peut alors conclure que q est dénie positive ou dénie négative. Cas général : on peut écrire A = t P DP avec P ∈ On (R) et D = diag(λ1 , . . . , λn ),
λi > 0.
On observe
0 tX t
     
Exercice 11 : [énoncé] 1 0 1 0
=
0 (P X)
Soit q une forme quadratique positive sur un R-espace vectoriel E de forme 0 P X A 0 tP PX D
polaire ϕ. et donc
Soient a, b ∈ E et λ ∈ [0 ; 1]. En développant t
 
0 PX
q(X) = det
PX D
q((1 − λ)a + λb) = (1 − λ)2 q(a) + 2(1 − λ)λϕ(a, b) + λ2 q(b). car det P = 1. Cela permet de conclure.
Or par l'inégalité de Cauchy-Schwarz,
Exercice 14 : [énoncé]
p 1
(a) L'application Φ est bien dénie de Rn × Rn vers R.

ϕ(a, b) ≤ q(a)q(b) ≤ q(a) + q(b)
2
Par linéarité du déterminant en la première colonne, on obtient
donc
Φ(X, λ1 Y1 + λ2 Y2 ) = λ1 Φ(X, Y1 ) + λ2 Φ(X, Y2 ).
q((1 − λ)a + λb) ≤ (1 − λ)2 q(a) + (1 − λ)λ q(a) + q(b) + λ2 q(b)

De plus, le déterminant d'une matrice étant celui de sa transposée
puis t t
   
0 Y 0 Y
Φ(X, Y ) = − det = − det = Φ(Y, X).
q((1 − λ)a + λb) ≤ (1 − λ)q(a) + λq(b). X t
A X A
Ainsi Φ est une forme bilinéaire symétrique sur Rn .

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(b) En vertu du théorème spectral, la matrice A est orthogonalement semblable à Exercice 16 : [énoncé]
une matrice diagonale Notons E l'espace des fonctions continues de ]0 ; 1] dans R et de carrés intégrables.
On dénit un produit scalaire φ sur E par
A = t P DP avec P ∈ On (R) et D = diag(α, β, γ). Z
On observe alors φ(f, g) = f (t)g(t) dt.
]0;1]
t t
     
0 X 1 0 0 Y 1 0
= t avec Y = P X . Pour i ∈ {1, . . . , n}, posons fi : t 7→ tai −1/2 élément de E .
X A 0 P Y D 0 P
Pour x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , yn ) éléments de Rn , posons
On a ainsi Φ(X, X) = Ψ(Y, Y ) avec n n
!
yi fi .
X X
 t
 b(x, y) = φ xi fi ,
0 Y
Ψ(Y, Y ) = − det = βγy12 + αγy22 + αβy32 . i=1 i=1
Y D
L'application b est évidemment une forme bilinéaire symétrique sur Rn et pour
On en déduit que la forme bilinéaire symétrique Φ est dénie positive si, et celle-ci
seulement si, n n
Z
xi xj
= q(x).
X X
αβ, βγ, αγ > 0 b(x, x) = xi xj tai +aj −1 dt =
]0;1] i,j=1 a
i,j=1 i
+ aj
ce qui signie que les réels α, β, γ sont de même signe strict. Ainsi q est une forme quadratique.
De plus, puisque la forme bilinéaire symétrique φ est positive, il en de même de b
Exercice 15 : [énoncé] et donc la forme quadratique q est positive.
Enn,P si q(x) = 0 alors ni=1 xi fi = 0.
P
Notons que l'inclusion Nq ⊂ Cq est toujours vraie (il sut de prendre y = x).
Cas q positive : Ainsi ni=1 xi tai −1/2 = 0 pour tout t ∈ ]0 ; 1].
Soit x ∈ Cq . Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz, pour tout y ∈ E , En multipliant par t1/2 , on obtient
n
xi tai = 0 pour tout t ∈ ]0 ; 1] (*).
B(x, y) ≤ q(x)q(y) = 0 X

donc B(x, y) = 0. Ainsi x ∈ Nq et donc Cq ⊂ Nq puis l'égalité. i=1

Cas q négative : En posant t = 1, on obtient l'équation ni=1 xi = 0.


P

Il sut d'étudier −q . En dérivant (*) et en multipliant par t, on obtient


Inversement, montrons que si q n'est ni négative, ni positive alors Cq 6= Nq . n
Supposons qu'il existe x, y ∈ E tel que q(x) > 0 et q(y) < 0. ai xi tai = 0 pour tout t ∈ ]0 ; 1] (**).
X

Par continuité de la fonction t 7→ q(tx + (1 − t)y), on peut armer qu'il existe i=1
t ∈ ]0 ; 1[ tel que
En posant t = 1, on obtient l'équation ai xi = 0.
Pn
z = tx + (1 − t)y ∈ Cq . i=1
En reprenant ce principe, on obtient
Si par l'absurde z ∈ Nq alors n
aki xi = 0 pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1}.
X
B(z, x) = B(z, y) = 0.
i=1
Or par développement Le n-uplet (x1 , . . . , xn ) est alors solution d'un système linéaire homogène à n
B(z, x) = tq(x) + (1 − t)B(x, y) et B(z, y) = tB(x, y) + (1 − t)q(y). équations qui est un système de Cramer car son déterminant est un déterminant
de Vandermonde non nul puisque les a1 , . . . , an sont deux à deux distincts. Par
Ceci entraîne une incompatibilité de signe sur B(x, y). suite x1 = . . . = xn = 0 et ainsi q(x) = 0 =⇒ x = 0.
On peut donc armer que z ∈/ Nq et donc Cq 6= Nq . Finalement q est une forme quadratique dénie positive.

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Exercice 17 : [énoncé] Si A ∈ Sn (R) et B ∈ An (R) alors


On peut réécrire ϕ(A, B) = tr(AB) = tr(t (AB)) = tr(t B t A) = − tr(BA) = −ϕ(A, B) donc Sn (R)
et An (R) sont orthogonaux.
1 1  
q(x1 , x2 , x3 ) = (x1 + x2 + x3 )2 − 2x2 x3 = (x1 + x2 + x3 )2 + (x2 − x3 )2 − (x2 + x3 )2 Dans une base adaptée, on observe que la signature de ϕ est n(n+1) n(n−1)
, 2 .
2 2 2

de signature (2, 1).


Exercice 21 : [énoncé]
La forme polaire de la forme quadratique q est donnée par
Exercice 18 : [énoncé]
Pn Pn Pn
2 1
q(x1 , . . . , xn ) = i=1 ixi + 2 i=1 j=i+1 ixi xj =
f1 (x)f2 (y) + f1 (y)f2 (x) .

n n Pn Pn Pn ϕ(x, y) =
(x1 + · · · + xn )2 − 2 i=1 j=i+1 xi xj + i=2 (i − 1)x2i + 2 i=1 j=i+1 ixi xj 2
P P
donc Pn Pn Pn On a
q(x1 , . . . , xn ) = (x1 + · · · + xn )2 + i=2 (i − 1)x2i + 2 i=2 j=i+1 (i − 1)xi xj = x ∈ Ker ϕ ⇐⇒ ∀y ∈ E, f1 (x)f2 (y) + f1 (y)f2 (x) = 0.
i=1 (xi + · · · + xn ) .
Pn 2

Les formes linéaires ϕi : (x1 , . . . , xn ) 7→ xi + · · · + xn sont indépendantes, la Les formes linéaires f1 et f2 étant indépendantes, les hyperplans Ker f1 et Ker f2
signature de q est (n, 0), c'est une forme quadratique dénie positive. sont distincts.
Pour y ∈ Ker f1 \ Ker f2 , on obtient f1 (x) = 0. De même on montre f2 (x) = 0 et
ainsi Ker ϕ ⊂ Ker f1 ∩ Ker f2 .
L'inclusion réciproque étant immédiate, il en résulte
Exercice 19 : [énoncé]
Soit ϕ la forme bilinéaire symétrique représentée par A dans la base canonique de rg ϕ = codim Ker ϕ = 2.
Kn .
Si A est dénie positive alors ϕk = ϕ|Vect(e1 ,...,ek ) l'est encore donc
det ϕk = ∆k > 0. Exercice 22 : [énoncé]
Inversement, supposons ∀1 ≤ k ≤ n, ∆k = det((ai,j )1≤i,j≤k ) > 0 et montrer par
récurrence sur 1 ≤ k ≤ n que ϕk est dénie positive. (a) Soit (e1 , . . . , ep ) une base de F .
Pour k = 1 : ok F ⊥ est un sous-espace vectoriel de E car intersection des noyaux des formes
Supposons la propriété établie au rang 1 ≤ k ≤ n − 1. linéaires fi : x 7→ ϕ(x, ei ).
La restriction de ϕk+1 a Vect(e1 , . . . , ek ) étant dénie positive, la signature de Ces formes linéaires étant indépendantes (car ϕ non dégénérée) donc
ϕk+1 est (k, 1), (k, 0) ou (k + 1, 0). dim F ⊥ = n − p.
Dans une base orthogonale le déterminant de ϕk+1 est alors respectivement < 0, 0 (b) On a F ⊂ F ⊥⊥ et égalité des dimensions donc égalité des espaces.
ou > 0. (c) Supposons F ⊕ F ⊥ = E . La matrice de ϕ dans une base adaptée est une
Or ∆k+1 > 0 donc ϕk+1 est de signature (k + 1, 0) donc dénie positive. matrice par blocs de la forme
 
A O
avec A ∈ Mp (K) et B ∈ Mn−p (K).
Exercice 20 : [énoncé] O B
ϕ est clairement bilinéaire et symétrique car tr(AB) = tr(BA).
Or cette matrice est de rang n donc rg A = p et donc ϕ|F n'est pas dégénérée.
Si A ∈ Sn (R) alors tr(t AA) = ni,j=1 a2i,j > 0 pour tout A 6= 0. ϕ|Sn (R) est dénie
P
Supposons ϕ|F non dégénérée. Soit x ∈ F ∩ F ⊥ . On a pour tout y ∈ F ,
positive.
ϕ(x, y) = 0, or ϕ est non dégénérée donc x = 0 puis F ⊕ F ⊥ = E .
Si A ∈ An (R) alors tr(t AA) = − ni,j=1 a2i,j < 0 pour tout A 6= 0. ϕ|An (R) est
P
dénie négative.

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Exercice 23 : [énoncé] (b) A est la matrice dans une base B = (e1 , . . . , en ) d'un R-espace vectoriel E
Dans la base canonique, la matrice de Q est d'une forme bilinéaire symétrique positive.
  Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz :
0 (1)
1 .. √ √
p q
. |ai,j | = ϕ(ei , ej ) ≤ ϕ(ei , ei ) ϕ(ej , ej ) = ai,i aj,j

2
 
(1) 0
donc ai,i = 0 donne ai,j = 0 pour tout j ∈ {1, . . . , n}.
de déterminant
(n − 1)(−1)n−1
.
2n Exercice 27 : [énoncé]
Si n = 1, rg Q = 0. Sinon rg Q = n. Par récurrence sur n ∈ N∗ . √ 
Pour n = 1, S = (a) avec a ≥ 0 donc T = a convient.
Supposons la
 propriété
 établie au rang 
n − 1 ≥1.
a L α Λ
Exercice 24 : [énoncé] Soient S = ∈ Sn+ (R) et T = ∈ Tn+ (R). On observe
t
L S0 0 T0
(a) Introduisons une base de E et M et A les matrices de ϕ et f dans cette base.
α2
 
La matrice M est symétrique et inversible car ϕ non dégénérée. αΛ
t
TT = avec S 00 = t ΛΛ + t T 0 T 0 .
L'hypothèse ∀x, y ∈ E , ϕ(f (x), y) = −ϕ(x, f (y)) αt Λ S 00
donnet (AX)M Y = −t XM AY pour toutes colonnes X, Y et donc
Pour X = E1 , la relation t XSX ≥ 0 donne a ≥ 0.
t
AM = −M A soit encore t (M A) = −M A. La matrice M A est antisymétrique
Si a = 0 alors, en exploitant t XSX ≥ 0 avec X = E1 + λEj pour λ ∈ R, on
donc de rang pair (culture. . . ) et puisque M est inversible A est de rang pair.
obtient L = 0.
(b) Soit f ∈ L(Mn (R)) déni par f (M ) = AM − M A. De plus il est immédiat qu'alors S 0 ∈ Sn−1
+
(R) et en prenant α = 0, Λ = 0 et
Le commutant de A est le noyau de f et sa codimension est le rang de f . T ∈ Tn−1 (R) tel que S = √
0 + 0
T T on conclut.
t 0 0
Considérons ϕ : (M, N ) → tr(M N ). ϕ est une forme bilinéaire symétrique, Si a > 0 alors on pose α = a et Λ = α1 L et il reste à déterminer T 0 tel que
non dégénérée car ϕ(M, N ) = 0 pour tout N entraîne M = 0. S 0 = t ΛΛ + t T 0 T 0 .
Pour tout M, N ∈ Mn (R), on vérie aisément ϕ(f (M ), N ) = −ϕ(M, f (N )) Posons Σ = S 0 − t ΛΛ et montrons Σ ∈ Sn−1+
(R) ce qui permettra de conclure via
et on conclut. l'hypothèse de récurrence.
 
x
Pour tout X = 10 , t XSX ≥ 0 donne ax21 + 2x1 LX 0 + t X 0 S 0 X 0 ≥ 0 et pour
X
Exercice 25 : [énoncé] x1 = − a1 LX 0 on obtient t X 0 S 0 X 0 − a1 (LX 0 )2 ≥ 0 ce qui donne t X 0 ΣX 0 ≥ 0 et
Pour A ∈ Sn+ (R), on vérie que permet de conclure.
Récurrence établie.
1
Ap = A + In → A
p
Exercice 28 : [énoncé]
avec Ap ∈ Sn++ (R). Puisque symétrique réelle positive, la matrice A est orthogonalement semblable à
une matrice diagonale à coecients positifs ce qui permet décrire

Exercice 26 : [énoncé] A = t P DP

(a) Pour X = Ei , t XAX = ai,i ≥ 0. avec P ∈ On (R), D = diag(λ1 , . . . , λn ), λi ≥ 0.

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On a alors On en déduit
tr(AB) = tr(DP B t P ) = tr(DB 0 ) ai,i aj,j − a2i,j = 0.
avec B 0 = P B t P . On vérie aisément que B 0 est symétrique positive car B l'est et Ainsi toutes les matrices de taille 2 extraites de A sont non inversibles et donc
alors ses coecients diagonaux sont positifs puisque rg A < 2. Puisque les coecients de A sont non nuls, on peut armer

b0ii = t Ei BEi ≥ 0. rg A = 1.
Inversement, supposons rg A = 1. Toutes les colonnes de A sont colinéaires entre
On a alors n elles ce qui perme d'écrire
λi b0ii ≥ 0.
X
tr(AB) = A = (αi βj )1≤i,j≤n
i=1 La relation
∀X ∈ Mn,1 (R), t XAX ≥ 0
donne alors
Exercice 29 : [énoncé] n
X
Puisque la matrice A est symétrique réelle positive, elle est orthogonalement ∀x1 , . . . , xn ∈ R, αi βj xi xj ≥ 0
semblable à une matrice diagonale à coecients positifs. On peut donc écrire i,j=1

puis en posant xi = yi /α2i ,


A = P DP −1 avec P ∈ On (R) et D = diag(λ1 , . . . , λn ), λk ≥ 0.
n
X 1
On a alors ∀y1 , . . . , yn ∈ R, yi yj ≥ 0
α β
i,j=1 i j
tr(AB) = tr(P DP −1 B) = tr(DC)
avec C = P −1 BP qui est encore une matrice symétrique réelle positive. ce qui permet d'armer que la matrice symétrique B est positive.
On a alors
n n
! n
! Exercice 31 : [énoncé]
Notons que les coecients diagonaux de A sont positifs car
X X X
tr(DC) = λi ci,i ≤ λi ci,i = tr(D) tr(C)
i=1 i=1 i=1
ai,i = t Ei AEi ≥ 0.
car les scalaires λi et les coecients ci,i sont positifs.
Puisque deux matrices semblables ont même trace, on parvient à l'inégalité voulue. Il est alors immédiat que
∀i ∈ {1, . . . , n}, |ai,i | = ai,i ≤ m.

Exercice 30 : [énoncé] Pour i 6= j ∈ {1, . . . , n}, introduisons X = λEi + Ej ∈ Mn,1 (R) avec λ ∈ R. On a
Supposons B ∈ Sn+ (R). t
XAX = λ2 a2i,i + 2λai,j + a2j,j ≥ 0.
Pour tout 1 ≤ i < j ≤ n, les sous-matrices
Si ai,i = 0 alors on a nécessairement ai,j = 0 et donc |ai,j | ≤ m.
Si ai,i 6= 0 alors puis que le trinôme du second degré est de signe constant, on a
   
ai,i ai,j 1/ai,i 1/ai,j
et
aj,i aj,j 1/aj,i 1/aj,j
∆ = 4a2i,j − 4ai,j aj,j ≤ 0
sont symétriques positives donc de déterminants positifs. Ainsi
puis
a2i,j − ai,i aj,j a2i,j ≤ ai,i aj,j ≤ m2
ai,i aj,j − a2i,j ≥ 0 et ≥ 0.
ai,i aj,j a2i,j d'où |ai,j | ≤ m.

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Exercice 32 : [énoncé] (b) Ap ∈ Sp (R) et pour tout X ∈ Mp,1 (R), t XAp X = t X 0 AX 0 avec
La matrice A est évidemment symétrique. X 0 ∈ Mn,1 (R) la colonne obtenue en poursuivant la colonne X de coecients
Posons   nuls. On en déduit que si A ∈ Sn++ (R) alors Ap ∈ Sp++ (R) puis det Ap > 0.
1 ··· 1
.. ..  (c) La propriété est immédiate au rang n = 1.
T = . .  ∈ GLn (R). Supposons la propriété acquise au rang n ≥ 1.

(0) 1 Soit A ∈ Sn+1 (R) vériant pour tout p ∈ {1, . . . , n + 1}, det Ap > 0.
Par blocs, A est de la forme
On remarque
A = tT T . 
An Cn

A= .
On en déduit que pour tout X ∈ Mn,1 (R)
t
Cn λ
t
XAX = t (T X)T X = kT Xk2 ≥ 0 Par application de l'hypothèse de récurrence, An ∈ Sn++ (R). Il existe donc
Pn ∈ On (R) vériant t P AP = Dn = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
avec égalité si, et seulement si, T X = 0 ce qui donne X = 0. Considérons alors  
Pn Xn
Pn+1 = ∈ GLn+1 (R).
0 1
Exercice 33 : [énoncé] On a
H est symétrique donc diagonalisable.
 
t Dn Yn
Pn+1 APn+1 =
H est la matrice du produit scalaire t
Yn ∗
Z 1 avec Yn = t Pn (AXn + Cn ).
(P, Q) 7→ P (t)Q(t) dt n Cn , on obtient
En choisissant Xn = −A−1
0
 
sur Rn−1 [X] donc H est dénie positive et donc à valeurs propres strictement t
Pn+1 APn+1 =
Dn 0
positives. 0 ∗

avec λn+1 > 0 car det A > 0 entraîne λ1 . . . λn+1 > 0.


On peut alors armer que A est symétrique dénie positive car A représente
Exercice 34 : [énoncé] une telle forme bilinéaire symétrique dans une certaine base.
(a) ϕ est clairement bilinéaire, symétrique car A l'est et dénie positive car Récurrence établie.
A ∈ Sn++ (R).
(b) Notons E1 , . . . , En les matrices élémentaires de Mn,1 (R).
ϕ(Ei , Ej ) = ai,j , ϕ(Ei , Ei ) = ai,i et ϕ(Ej , Ej ) = aj,j donc l'inégalité de Exercice 36 : [énoncé]
Cauchy-Schwarz donne a2i,j ≤ ai,i aj,j . On peut écrire
De plus, s'il y a égalité alors Ei et Ej sont colinéaires ce qui ne peut être le In + AB = A A−1 + B .


cas que si Ei = Ej . La matrice A−1 + B est symétrique réelle et vérie


∀X ∈ Mn,1 (R) \ {0}, t X(A−1 + B)X = t XA−1 X + t XBX > 0.
Exercice 35 : [énoncé]
(a) Si A est dénie positive alors Sp A ⊂ R∗+ . De plus A est symétrique réelle On en déduit que A−1 + B est inversible car élément de Sn++ (R) et donc In + AB
donc diagonalisable et det A est le produit des valeurs propres de A comptées est inversible par produit de matrices inversibles.
avec multiplicité. Par suite det A > 0.

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Exercice 37 : [énoncé] Exercice 39 : [énoncé]


(a) Pour toute colonne X , (a) Vect Sn++ (R) = Sn (R) notamment parce qu'une matrice symétrique peut
t
s'écrire comme diérence de deux matrices symétriques dénies positives via
X t AAX = t (AX)AX ≥ 0 diagonalisation.
(b) t XAX = i=1 λi XAi X avec XAi X ≥ 0 donc
Pk t t
et
i=1 |λi | XAi X = XBX .
k
X t AAX = 0 =⇒ AX = 0 =⇒ X = 0.

t XAX ≤ t t
P
t

(c) Cas B = In .
(b) Par le théorème spectral, il existe P ∈ On (R) tel que
La matrice A est diagonalisable et pour tout X , t XAX ≤ t XX assure que

P AAP = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
t t
ses valeurs propres λ vérient |λ| ≤ 1 et donc |det A| ≤ 1 = det B .
La matrice p p Cas général :
S = t P diag( λ1 , . . . , λn )P
Si les λi sont tous nuls, c'est immédiat. Sinon, B ∈ Sn++ (R). On peut écrire
est alors solution. B = C 2 avec C ∈ Sn++ (R). Considérons ensuite A0 = C −1 AC −1 ∈ Sn (R)
(c) Posons O = AS −1 . On a A = OS et t OO = t S −1t AAS −1 = In donc Pour tout
X t∈ R−1,
n
XA X = (C X)A(C −1 X) ≤ t (C −1 X)B(C −1 X) = t XX .
t 0

O ∈ On (R) et A = OS .
(d) Si A = OS alors S 2 = t AA. Par l'étude précédente, |det A0 | ≤ 1 donc |det A| ≤ (det C)2 = det B .
Pour λ ∈ Sp(t AA),
Ker(t AA − λIn ) = Ker(S 2 − λIn ). Exercice 40 : [énoncé]
(a) Par le théorème spectral, la matrice symétrique réelle A est orthogonalement
Or par le lemme de décomposition des noyaux, diagonalisable. De plus, étant dénie positive, ses valeurs propres sont
√ √ strictement positive. On peut donc écrire
Ker(S 2 − λIn ) = Ker(S − λIn ) ⊕ Ker(S + λIn )
A = t P DP avec P ∈ On (R), D = diag(λ1 , . . . , λn ) et λi > 0.
car λ > 0. Or √ √ √
Ker(S + λIn ) = {0} La matrice C = t P ∆P avec ∆ = diag(1/ λ1 , . . . , 1/ λn ) convient.
car Sp S ⊂ R∗+ . Ainsi pour tout λ ∈ Sp(t AA), (b) On vérie t D = D et t XDX = t (CX)B(CX) ≥ 0 donc D ∈ Sn+ (R). On peut
alors écrire
Ker(t AA − λIn ) = Ker(S − λIn )
D = t QD0 Q avec Q ∈ On (R), D0 = diag(µ1 , . . . , µn ) et µi ≥ 0.
ce qui sut à établir l'unicité de S car
Par similitude, l'inégalité voulue revient à
Mn,1 (R) = ⊕ Ker(t AA − λIn ). n n
λ∈Sp(t AA) 1/n
.
Y Y
(1 + µi )1/n ≥ 1 + µi
i=1 i=1

Exercice 38 : [énoncé] Si l'un des µi est nul, l'inégalité est entendue. Supposons désormais les µi
Si A = t P P alors il est facile d'établir que A est symétrique positive (voire dénie tous non nuls.
positive si P est inversible). Inversement, si A est symétrique positive alors par le Pour l'obtenir l'inégalité, on introduit la fonction x 7→ ln(1 + ex ). Celle-ci est
théorème spectral, on peut écrire A = t QDQ avec Q ∈ On (R), convexe car de dérivée seconde positive. Par l'inégalité de Jensen
D = diag(λ1 , . . . , λn ) et √
λi ≥ 0 (voire
√ λi > 0 si A est dénie positive). Pour n
P = ∆Q avec ∆ = diag( λ1 , . . . , λn ) on dispose d'une matrice solution 1X
ln 1 + eai .
1
Pn
ai
 
∀a1 , . . . , an ∈ R, ln 1 + e n i=1 ≤
(inversible dans le cas où est dénie positive.) n i=1

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En choisissant ai = ln µi , on obtient avec ∆i,j le mineur d'indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
obtenue en supprimant la i-ème ligne et la j -ème colonne de S . Or le déterminant
d'une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
n
! n
1/n
Y Y
ln 1 + µi ≤ ln (1 + µi )1/n
symétrique, le mineur d'indice (i, j) est égal à celui d'indice (j, i). On en déduit
i=1 i=1
que la comatrice de S est symétrique.
puis l'inégalité voulue. Si S ∈ Sn++ (R) alors
(c) On a Com S = t (Com S) = det(S)S −1 .
(det C)2 det(A + B) = det(CAC + CBC) = det(I + D)
avec Puisque S est dénie positive, son inverse S −1 l'est aussi et det S > 0 donc Com S
det A = 1/(det C)2 et det B = det D/(det C)2 . est dénie positive.
Si S ∈ Sn+ (R) alors pour tout t > 0,
La comparaison
(det(I + D))1/n ≥ 1 + (det D)1/n St = S + tIn ∈ Sn++ (R)
fournit alors l'inégalité proposée. puis
Com(St ) ∈ Sn++ (R)
et donc
Exercice 41 : [énoncé] Com(S) = lim Com(St ) ∈ Sn++ (R) = Sn+ (R).
−1
Par l'absurde supposons A + B = A−1 + B −1 . t→0±
On a alors
(A + B)(A−1 + B −1 ) = In
Exercice 43 : [énoncé]
et en développant
BA−1 + AB −1 + In = On . (a) La matrice t AA est dénie positive.
(b) Par le procédé de Schmidt, on peut orthonormaliser la base canonique de Rn
En multipliant à droite par la matrice A, on obtient et la matrice de passage correspondante est alors triangulaire supérieure.
B + AB −1 A + A = On .
Puisque la matrice d'un produit scalaire dans une base orthonormée est
l'identité, la formule de changement de base donne t P t AAP = In avec P
Pour X ∈ Mn,1 (R) non nul, on obtient triangulaire supérieure inversible.
(c) Les matrices Q = AP et R = P −1 conviennent.
t
XBX + t (AX)B(AX) + t XAX = 0 (d) Si A = QR = Q0 R0 alors QQ0−1 = R0 R−1 est une matrice orthogonale
avec triangulaire supérieure à coecients diagonaux strictement positifs. En
t étudiant successivement ses colonnes, on obtient QQ0−1 = R0 R−1 = In puis
XBX, t (AX)B(AX), t XAX > 0
l'unicité de la décomposition.
ce qui est absurde.

Exercice 44 : [énoncé]
Exercice 42 : [énoncé] Existence : Soit ϕ la forme bilinéaire symétrique sur Rn représentée par S dans la
Le coecient d'indice (i, j) de la comatrice de S est base canonique B de Rn .
ϕ est un produit scalaire car S ∈ Sn++ (R).
(−1)i+j ∆i,j Soit B0 l'orthonormalisée de Schmidt de la famille B pour le produit scalaire ϕ.

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Notons T la matrice de passage de B0 à B. Celle-ci est triangulaire supérieure à donc n n


coecients diagonaux positifs.
t2i,i ≥ (det T )2 = det S .
Y Y
si,i ≥
Puisque la matrice de la forme bilinéaire symétrique ϕ dans la base orthonormée i=1 i=1
B 0 est In , la formule de changement de base donne S = t T In T = t T T .
Unicité : Supposons T, T 0 solutions. Puisque S est inversible, les matrices T et T 0 (c) Si A ∈/ GLn (R), la propriété est immédiate.
sont elles aussi inversibles. Si A ∈ GLn (R) alors S = t AA ∈ Sn++ (R) et sj,j = ni=1 a2i,j donc
P
On a t T T = t T 0 T 0 donc T T 0−1 = t T −1t T 0 = t (T 0 T −1 ).
Or la matrice T T 0−1 est triangulaire supérieure alors que t (T 0 T −1 ) est n X
Y n

triangulaire inférieure. On en déduit que T T 0−1 = D avec D matrice diagonale. (det A)2 = det S ≤ a2i,j
De plus les coecients diagonaux de T et T 0 étant strictement positifs, l'égalité j=1 i=1

T = DT 0 entraîne que les coecients diagonaux de D sont eux aussi positifs. puis l'inégalité proposée.
Enn, l'égalité t T T = t T 0 T 0 donnet T 0 D2 T 0 = t T 0 T 0 puis D2 = In d'où D = In et
nalement T = T 0 .
Exercice 47 : [énoncé]
Sur Rn muni de sa base canonique, A est la matrice d'un produit scalaire. Pour ce
Exercice 45 : [énoncé] produit scalaire, il existe une base orthonormée telle que la forme bilinéaire
Soit M ∈ Sn++ (R). ϕ(x, y) = t XM Y dénit un produit scalaire sur E = Rn . symétrique représentée par B soit une matrice diagonale D. La matrice du
En orthonormalisant pour le produit scalaire ϕ la base canonique B de Rn par le produit scalaire dans cette base orthonormée est l'identité et par la formule de
procédé de Schmidt, on obtient une base B0 et la matrice de passage P de B0 à B changement de base, A = t P In P et B = t P DP .
est triangulaire supérieure. Par changement de base ϕ(x, y) = t X 0 Y 0 = t X t P P Y
donne M = t P P . D'une part mi,i = nj=1 p2i,j ≥ p2i,i et d'autre part
P

det M = (det P )2 = i=1 p2i,i permettent de conclure.


Qn
Exercice 48 : [énoncé]
Par diagonalisation d'une forme bilinéaire symétrique dans un espace euclidien
dont le produit scalaire est déni par la matrice B , on peut écrire armer qu'il
Exercice 46 : [énoncé] existe P ∈ GLn (R) vériant B = t P P et A = t P DP . On a alors
det(A − XB) = (det P )2 χD (X) scindé.
(a) Soit ϕ la forme bilinéaire symétrique sur Rn représentée par S dans la base
canonique B de Rn .
ϕ est un produit scalaire car S ∈ Sn++ (R).
Soit B0 l'orthonormalisée de Schmidt de la famille B pour le produit scalaire Exercice 49 : [énoncé]
ϕ. (a) Sur E = Mn,1 (R), ϕ(X, Y ) = t XAY dénit un produit scalaire et
Notons T la matrice de passage de B0 à B. Celle-ci est triangulaire supérieure. ψ(X, Y ) = t XBY dénit une forme bilinéaire symétrique. Par le théorème
Puisque la matrice de la forme bilinéaire symétrique ϕ dans la base spectral, il existe une base orthonormée de E pour ϕ diagonalisant la forme
orthonormée B0 est In , la formule de changement de base donne bilinéaire symétrique ψ . Pour la matrice de passage P de la base canonique
de E (dans laquelle ϕ et ψ sont représentées par A et B ) vers la base
S = t T In T = t T T . orthonormée précédente la relation de changement de base donne :
A = t P In P et B = t P ∆P . De plus, la forme bilinéaire symétrique ψ étant
(b) Notons ti,j les coecients de la matrice T . dénie positive, les valeurs diagonales de ∆ sont strictement positives.
On a (b) Notons λ1 , . . . , λn les valeurs diagonales de ∆.
i
det A = (det P )2 , det B = λ1 . . . λn (det P )2 et
X
si,i = t2k,i ≥ t2i,i
k=1
det(A + B) = (1 + λ1 ) . . . (1 + λn )(det P )2

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Les λi étant positifs : bilinéaire symétrique ψ . En notant P la matrice de changement de base


correspondante, les formules de passage donnent A = t P In P = t P P car la
1 + λ1 . . . λn ≤ (1 + λ1 ) . . . (1 + λn ) nouvelle base est orthonormée pour ϕ et B = t P DP avec D diagonale car
celle-ci diagonalise ψ .
donc
(b) Cas :la matrice A est dénie positive.
det A + det B ≤ det(A + B).
Par le résultat précédent, il sut d'établir (det D)1−t ≤ det(tIn + (1 − t)D)
(c) Toute matrice symétrique réelle positive peut être diagonalisée via une avec D matrice diagonale à coecients diagonaux λ1 , . . . , λn positifs. On
matrice orthogonale en une matrice diagonale à coecients diagonaux souhaite donc établir,
positifs. Cette dernière peut se voir comme limite d'une suite de matrices n
!1−t n
diagonales à coecients diagonaux strictement positifs. Par suite Sn+∗ (R) est (t + (1 − t)λi ).
Y Y
λi ≤
dense Sn+ (R). Par continuité du déterminant et densité, la relation précédente i=1 i=1
s'étend à A, B ∈ Sn+ (R).
Or pour tout λ ≥ 0, λ1−t ≤ t + (1 − t)λ.
En eet pour λ = 0, la propriété est immédiate et pour λ > 0, celle-ci
Exercice 50 : [énoncé]
équivaut à t ln 1 + (1 − t) ln λ ≤ ln(t + (1 − t)λ) qui découle de la concavité du
logarithme.
Par diagonalisation d'une forme bilinéaire symétrique dans un espace euclidien
On peut donc conclure en multipliant les comparaisons
dont le produit scalaire est déni par la matrice A, on peut écrire armer qu'il
0 ≤ λ1−t ≤ t + (1 − t)λi .
existe P ∈ GLn (R) vériant A = t P P et B = t P DP avec D diagonale, i
Cas : la matrice A est positive.
D = diag(λ1 , . . . , λn ).
La matrice Ap = A + p1 In est dénie positive et donc
En notant Ej les colonnes élémentaires, pour X = P −1 Ej , la condition
t
XAX ≤ t XBX donne 1 ≤ λj . (det Ap )t (det B)1−t ≤ det(tAp + (1 − t)B) pour tout t ∈ ]0 ; 1[.
On a alors En passant à la limite quand p → +∞, on obtient
n (det A)t (det B)1−t ≤ det(tA + (1 − t)B) (avec ici det A = 0 si A n'est pas
λj ≥ (det P )2 = det A.
Y
det B = (det P )2 dénie positive).
j=1

Exercice 53 : [énoncé]
Exercice 51 : [énoncé] (a) Supposons A + t A ∈ Sn++ (R). Pour X ∈ Rn \ {0}, t XAX = t X t AX donc
Par diagonalisation d'une forme bilinéaire symétrique dans un espace euclidien
1 t
dont le produit scalaire est déni par la matrice A, on peut écrire armer qu'il t
X(A + t A)X > 0.

XAX =
existe P ∈ GLn (R) vériant A = t P P et B = t P DP avec D diagonale. 2
On a alors AB = t P P t P DP donc (t P )−1 AB t P = P t P DP t P . Inversement, si la condition
La matrice AB est donc semblable à P t P DP t P qui est une matrice symétrique
∀X ∈ Rn \ {0}, t XAX > 0
réelle donc diagonalisable.
est vériée alors on a aussi
∀X ∈ Rn \ {0}, t X t AX > 0
Exercice 52 : [énoncé]
(a) ϕ : (X, Y ) 7→ t XAY et ψ : (X, Y ) 7→ t XBY dénissent respectivement un donc
produit scalaire et une forme bilinéaire symétrique sur Mn,1 (R) représentés ∀X ∈ Rn \ {0}, t X(A + t A)X > 0.
par les matrices A et B dans la base canonique. Par le théorème spectral, il Puisque la matrice A + t A est évidemment symétrique, on obtient
existe une base orthonormée pour le produit scalaire ϕ diagonalisant la forme A + t A ∈ Sn++ (R).

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(b) Commençons par observer que pour A ∈ P , les valeurs propres complexes de
A sont de partie réelle strictement positive. Soit λ ∈ C et Z ∈ Cn \ {0}
vériant AZ = λZ . En écrivant Z = X + iY avec X, Y colonnes réelles et
λ = α + iβ avec α, β ∈ R, la partie réelle de la relation Z ∗ AZ = λZ ∗ Z donne
t
XAX + t Y AY = αkZk2 . On en déduit α > 0.
Pour A ∈ P et S ∈ Sn++ (R), on peut écrire S = t P P avec P ∈ GLn (R). On a
alors (t P )−1 SAt P = P At P . En posant B = P At P , on peut armer que SA
et B sont semblables et ont donc les mêmes valeurs propres.
Pour X ∈ Rn \ {0}, t XBX = t Y AY avec Y = t P X 6= 0 donc t XBX > 0. Par
suite B ∈ P ce qui permet de conclure.

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