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Exercice 1 [ 00001 ] [Correction] (a) Montrer que φ est la norme associée à un produit scalaire que l'on
1/2
Montrer que Cq = Nq si, et seulement si, q est positive ou négative. Déterminer le rang de la forme quadratique q .
Exercice 22 [ 00027 ] [Correction] (a) Montrer que pour tout i ∈ {1, . . . , n}, ai,i ≥ 0.
Soit ϕ une forme bilinéaire symétrique non dégénérée, c'est à dire de rang n, sur (b) Observer que si ai,i = 0 alors, pour tout j ∈ {1, . . . , n}, ai,j = 0.
un K-espace vectoriel E de dimension n.
Pour F sous-espace vectoriel de E , on note
F ⊥ = x ∈ E ∀y ∈ F, ϕ(x, y) = 0 .
Exercice 27 [ 00020 ] [Correction]
(a) Montrer que F ⊥ est un sous-espace vectoriel de E de dimension n − dim F . (Décomposition de Cholesky) Soit S ∈ Sn+ (R). Montrer qu'il existe T ∈ Tn+ (R)
(b) Justier F ⊥⊥ = F . telle que S = t T T .
(c) Montrer que F ⊕ F ⊥ = E si, et seulement si, la restriction de ϕ à F est non
dégénérée.
Exercice 28 [ 03168 ] [Correction]
Soient A, B ∈ Sn+ (R). Montrer
Exercice 23 [ 02762 ] [Correction]
Soit sur Rn la forme quadratique tr(AB) ≥ 0.
xi xj .
X
Q(x1 , . . . , xn ) =
1≤i,j≤n,i6=j
Exercice 29 [ 03150 ] [Correction]
Trouver son rang. Soient A, B ∈ Sn (R) toutes de valeurs propres positives. Montrer
Montrer
det A ≤ det B .
donc q(A) = λµ = det A. On en déduit b(x, 0E ) = 0 puis le calcul de q(0E + 0E ) fournit q(0E ) = 0E .
L'identité qui précède est encore vraie si A est diagonalisable et puisque Le calcul de q(0E + λ.y) donne q(λy) = λ2 q(y) et enn q(x + λ.y) = q(x, z) avec
l'application q et l'application det sont continues et coïncident sur l'ensemble des z = λ.y fournit b(x, λy) = λb(x, y).
matrices diagonalisables qui est une partie dense dans M2 (C), on peut conclure Il reste à vérier b(x, y + z) = b(x, y) + b(x, z). On introduit
que l'application q est le déterminant sur M2 (C). D(x, y, z) = b(x, y + z) − b(x,y) − b(x, z)
En développant q x + (y + z) = q (x + y) + z , on obtient D(x, y, z) = D(z, x, y).
2 4 2 Soit F = Y ∈ C Y AX = 0 .
n ∗
(b) En vertu du théorème spectral, la matrice A est orthogonalement semblable à Exercice 16 : [énoncé]
une matrice diagonale Notons E l'espace des fonctions continues de ]0 ; 1] dans R et de carrés intégrables.
On dénit un produit scalaire φ sur E par
A = t P DP avec P ∈ On (R) et D = diag(α, β, γ). Z
On observe alors φ(f, g) = f (t)g(t) dt.
]0;1]
t t
0 X 1 0 0 Y 1 0
= t avec Y = P X . Pour i ∈ {1, . . . , n}, posons fi : t 7→ tai −1/2 élément de E .
X A 0 P Y D 0 P
Pour x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , yn ) éléments de Rn , posons
On a ainsi Φ(X, X) = Ψ(Y, Y ) avec n n
!
yi fi .
X X
t
b(x, y) = φ xi fi ,
0 Y
Ψ(Y, Y ) = − det = βγy12 + αγy22 + αβy32 . i=1 i=1
Y D
L'application b est évidemment une forme bilinéaire symétrique sur Rn et pour
On en déduit que la forme bilinéaire symétrique Φ est dénie positive si, et celle-ci
seulement si, n n
Z
xi xj
= q(x).
X X
αβ, βγ, αγ > 0 b(x, x) = xi xj tai +aj −1 dt =
]0;1] i,j=1 a
i,j=1 i
+ aj
ce qui signie que les réels α, β, γ sont de même signe strict. Ainsi q est une forme quadratique.
De plus, puisque la forme bilinéaire symétrique φ est positive, il en de même de b
Exercice 15 : [énoncé] et donc la forme quadratique q est positive.
Enn,P si q(x) = 0 alors ni=1 xi fi = 0.
P
Notons que l'inclusion Nq ⊂ Cq est toujours vraie (il sut de prendre y = x).
Cas q positive : Ainsi ni=1 xi tai −1/2 = 0 pour tout t ∈ ]0 ; 1].
Soit x ∈ Cq . Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz, pour tout y ∈ E , En multipliant par t1/2 , on obtient
n
xi tai = 0 pour tout t ∈ ]0 ; 1] (*).
B(x, y) ≤ q(x)q(y) = 0 X
Par continuité de la fonction t 7→ q(tx + (1 − t)y), on peut armer qu'il existe i=1
t ∈ ]0 ; 1[ tel que
En posant t = 1, on obtient l'équation ai xi = 0.
Pn
z = tx + (1 − t)y ∈ Cq . i=1
En reprenant ce principe, on obtient
Si par l'absurde z ∈ Nq alors n
aki xi = 0 pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1}.
X
B(z, x) = B(z, y) = 0.
i=1
Or par développement Le n-uplet (x1 , . . . , xn ) est alors solution d'un système linéaire homogène à n
B(z, x) = tq(x) + (1 − t)B(x, y) et B(z, y) = tB(x, y) + (1 − t)q(y). équations qui est un système de Cramer car son déterminant est un déterminant
de Vandermonde non nul puisque les a1 , . . . , an sont deux à deux distincts. Par
Ceci entraîne une incompatibilité de signe sur B(x, y). suite x1 = . . . = xn = 0 et ainsi q(x) = 0 =⇒ x = 0.
On peut donc armer que z ∈/ Nq et donc Cq 6= Nq . Finalement q est une forme quadratique dénie positive.
Les formes linéaires ϕi : (x1 , . . . , xn ) 7→ xi + · · · + xn sont indépendantes, la Les formes linéaires f1 et f2 étant indépendantes, les hyperplans Ker f1 et Ker f2
signature de q est (n, 0), c'est une forme quadratique dénie positive. sont distincts.
Pour y ∈ Ker f1 \ Ker f2 , on obtient f1 (x) = 0. De même on montre f2 (x) = 0 et
ainsi Ker ϕ ⊂ Ker f1 ∩ Ker f2 .
L'inclusion réciproque étant immédiate, il en résulte
Exercice 19 : [énoncé]
Soit ϕ la forme bilinéaire symétrique représentée par A dans la base canonique de rg ϕ = codim Ker ϕ = 2.
Kn .
Si A est dénie positive alors ϕk = ϕ|Vect(e1 ,...,ek ) l'est encore donc
det ϕk = ∆k > 0. Exercice 22 : [énoncé]
Inversement, supposons ∀1 ≤ k ≤ n, ∆k = det((ai,j )1≤i,j≤k ) > 0 et montrer par
récurrence sur 1 ≤ k ≤ n que ϕk est dénie positive. (a) Soit (e1 , . . . , ep ) une base de F .
Pour k = 1 : ok F ⊥ est un sous-espace vectoriel de E car intersection des noyaux des formes
Supposons la propriété établie au rang 1 ≤ k ≤ n − 1. linéaires fi : x 7→ ϕ(x, ei ).
La restriction de ϕk+1 a Vect(e1 , . . . , ek ) étant dénie positive, la signature de Ces formes linéaires étant indépendantes (car ϕ non dégénérée) donc
ϕk+1 est (k, 1), (k, 0) ou (k + 1, 0). dim F ⊥ = n − p.
Dans une base orthogonale le déterminant de ϕk+1 est alors respectivement < 0, 0 (b) On a F ⊂ F ⊥⊥ et égalité des dimensions donc égalité des espaces.
ou > 0. (c) Supposons F ⊕ F ⊥ = E . La matrice de ϕ dans une base adaptée est une
Or ∆k+1 > 0 donc ϕk+1 est de signature (k + 1, 0) donc dénie positive. matrice par blocs de la forme
A O
avec A ∈ Mp (K) et B ∈ Mn−p (K).
Exercice 20 : [énoncé] O B
ϕ est clairement bilinéaire et symétrique car tr(AB) = tr(BA).
Or cette matrice est de rang n donc rg A = p et donc ϕ|F n'est pas dégénérée.
Si A ∈ Sn (R) alors tr(t AA) = ni,j=1 a2i,j > 0 pour tout A 6= 0. ϕ|Sn (R) est dénie
P
Supposons ϕ|F non dégénérée. Soit x ∈ F ∩ F ⊥ . On a pour tout y ∈ F ,
positive.
ϕ(x, y) = 0, or ϕ est non dégénérée donc x = 0 puis F ⊕ F ⊥ = E .
Si A ∈ An (R) alors tr(t AA) = − ni,j=1 a2i,j < 0 pour tout A 6= 0. ϕ|An (R) est
P
dénie négative.
Exercice 23 : [énoncé] (b) A est la matrice dans une base B = (e1 , . . . , en ) d'un R-espace vectoriel E
Dans la base canonique, la matrice de Q est d'une forme bilinéaire symétrique positive.
Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz :
0 (1)
1 .. √ √
p q
. |ai,j | = ϕ(ei , ej ) ≤ ϕ(ei , ei ) ϕ(ej , ej ) = ai,i aj,j
2
(1) 0
donc ai,i = 0 donne ai,j = 0 pour tout j ∈ {1, . . . , n}.
de déterminant
(n − 1)(−1)n−1
.
2n Exercice 27 : [énoncé]
Si n = 1, rg Q = 0. Sinon rg Q = n. Par récurrence sur n ∈ N∗ . √
Pour n = 1, S = (a) avec a ≥ 0 donc T = a convient.
Supposons la
propriété
établie au rang
n − 1 ≥1.
a L α Λ
Exercice 24 : [énoncé] Soient S = ∈ Sn+ (R) et T = ∈ Tn+ (R). On observe
t
L S0 0 T0
(a) Introduisons une base de E et M et A les matrices de ϕ et f dans cette base.
α2
La matrice M est symétrique et inversible car ϕ non dégénérée. αΛ
t
TT = avec S 00 = t ΛΛ + t T 0 T 0 .
L'hypothèse ∀x, y ∈ E , ϕ(f (x), y) = −ϕ(x, f (y)) αt Λ S 00
donnet (AX)M Y = −t XM AY pour toutes colonnes X, Y et donc
Pour X = E1 , la relation t XSX ≥ 0 donne a ≥ 0.
t
AM = −M A soit encore t (M A) = −M A. La matrice M A est antisymétrique
Si a = 0 alors, en exploitant t XSX ≥ 0 avec X = E1 + λEj pour λ ∈ R, on
donc de rang pair (culture. . . ) et puisque M est inversible A est de rang pair.
obtient L = 0.
(b) Soit f ∈ L(Mn (R)) déni par f (M ) = AM − M A. De plus il est immédiat qu'alors S 0 ∈ Sn−1
+
(R) et en prenant α = 0, Λ = 0 et
Le commutant de A est le noyau de f et sa codimension est le rang de f . T ∈ Tn−1 (R) tel que S = √
0 + 0
T T on conclut.
t 0 0
Considérons ϕ : (M, N ) → tr(M N ). ϕ est une forme bilinéaire symétrique, Si a > 0 alors on pose α = a et Λ = α1 L et il reste à déterminer T 0 tel que
non dégénérée car ϕ(M, N ) = 0 pour tout N entraîne M = 0. S 0 = t ΛΛ + t T 0 T 0 .
Pour tout M, N ∈ Mn (R), on vérie aisément ϕ(f (M ), N ) = −ϕ(M, f (N )) Posons Σ = S 0 − t ΛΛ et montrons Σ ∈ Sn−1+
(R) ce qui permettra de conclure via
et on conclut. l'hypothèse de récurrence.
x
Pour tout X = 10 , t XSX ≥ 0 donne ax21 + 2x1 LX 0 + t X 0 S 0 X 0 ≥ 0 et pour
X
Exercice 25 : [énoncé] x1 = − a1 LX 0 on obtient t X 0 S 0 X 0 − a1 (LX 0 )2 ≥ 0 ce qui donne t X 0 ΣX 0 ≥ 0 et
Pour A ∈ Sn+ (R), on vérie que permet de conclure.
Récurrence établie.
1
Ap = A + In → A
p
Exercice 28 : [énoncé]
avec Ap ∈ Sn++ (R). Puisque symétrique réelle positive, la matrice A est orthogonalement semblable à
une matrice diagonale à coecients positifs ce qui permet décrire
Exercice 26 : [énoncé] A = t P DP
On a alors On en déduit
tr(AB) = tr(DP B t P ) = tr(DB 0 ) ai,i aj,j − a2i,j = 0.
avec B 0 = P B t P . On vérie aisément que B 0 est symétrique positive car B l'est et Ainsi toutes les matrices de taille 2 extraites de A sont non inversibles et donc
alors ses coecients diagonaux sont positifs puisque rg A < 2. Puisque les coecients de A sont non nuls, on peut armer
b0ii = t Ei BEi ≥ 0. rg A = 1.
Inversement, supposons rg A = 1. Toutes les colonnes de A sont colinéaires entre
On a alors n elles ce qui perme d'écrire
λi b0ii ≥ 0.
X
tr(AB) = A = (αi βj )1≤i,j≤n
i=1 La relation
∀X ∈ Mn,1 (R), t XAX ≥ 0
donne alors
Exercice 29 : [énoncé] n
X
Puisque la matrice A est symétrique réelle positive, elle est orthogonalement ∀x1 , . . . , xn ∈ R, αi βj xi xj ≥ 0
semblable à une matrice diagonale à coecients positifs. On peut donc écrire i,j=1
Exercice 30 : [énoncé] Pour i 6= j ∈ {1, . . . , n}, introduisons X = λEi + Ej ∈ Mn,1 (R) avec λ ∈ R. On a
Supposons B ∈ Sn+ (R). t
XAX = λ2 a2i,i + 2λai,j + a2j,j ≥ 0.
Pour tout 1 ≤ i < j ≤ n, les sous-matrices
Si ai,i = 0 alors on a nécessairement ai,j = 0 et donc |ai,j | ≤ m.
Si ai,i 6= 0 alors puis que le trinôme du second degré est de signe constant, on a
ai,i ai,j 1/ai,i 1/ai,j
et
aj,i aj,j 1/aj,i 1/aj,j
∆ = 4a2i,j − 4ai,j aj,j ≤ 0
sont symétriques positives donc de déterminants positifs. Ainsi
puis
a2i,j − ai,i aj,j a2i,j ≤ ai,i aj,j ≤ m2
ai,i aj,j − a2i,j ≥ 0 et ≥ 0.
ai,i aj,j a2i,j d'où |ai,j | ≤ m.
Exercice 32 : [énoncé] (b) Ap ∈ Sp (R) et pour tout X ∈ Mp,1 (R), t XAp X = t X 0 AX 0 avec
La matrice A est évidemment symétrique. X 0 ∈ Mn,1 (R) la colonne obtenue en poursuivant la colonne X de coecients
Posons nuls. On en déduit que si A ∈ Sn++ (R) alors Ap ∈ Sp++ (R) puis det Ap > 0.
1 ··· 1
.. .. (c) La propriété est immédiate au rang n = 1.
T = . . ∈ GLn (R). Supposons la propriété acquise au rang n ≥ 1.
(0) 1 Soit A ∈ Sn+1 (R) vériant pour tout p ∈ {1, . . . , n + 1}, det Ap > 0.
Par blocs, A est de la forme
On remarque
A = tT T .
An Cn
A= .
On en déduit que pour tout X ∈ Mn,1 (R)
t
Cn λ
t
XAX = t (T X)T X = kT Xk2 ≥ 0 Par application de l'hypothèse de récurrence, An ∈ Sn++ (R). Il existe donc
Pn ∈ On (R) vériant t P AP = Dn = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
avec égalité si, et seulement si, T X = 0 ce qui donne X = 0. Considérons alors
Pn Xn
Pn+1 = ∈ GLn+1 (R).
0 1
Exercice 33 : [énoncé] On a
H est symétrique donc diagonalisable.
t Dn Yn
Pn+1 APn+1 =
H est la matrice du produit scalaire t
Yn ∗
Z 1 avec Yn = t Pn (AXn + Cn ).
(P, Q) 7→ P (t)Q(t) dt n Cn , on obtient
En choisissant Xn = −A−1
0
sur Rn−1 [X] donc H est dénie positive et donc à valeurs propres strictement t
Pn+1 APn+1 =
Dn 0
positives. 0 ∗
(c) Cas B = In .
(b) Par le théorème spectral, il existe P ∈ On (R) tel que
La matrice A est diagonalisable et pour tout X , t XAX ≤ t XX assure que
P AAP = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
t t
ses valeurs propres λ vérient |λ| ≤ 1 et donc |det A| ≤ 1 = det B .
La matrice p p Cas général :
S = t P diag( λ1 , . . . , λn )P
Si les λi sont tous nuls, c'est immédiat. Sinon, B ∈ Sn++ (R). On peut écrire
est alors solution. B = C 2 avec C ∈ Sn++ (R). Considérons ensuite A0 = C −1 AC −1 ∈ Sn (R)
(c) Posons O = AS −1 . On a A = OS et t OO = t S −1t AAS −1 = In donc Pour tout
Xt∈ R−1,
n
XA X = (C X)A(C −1 X) ≤ t (C −1 X)B(C −1 X) = t XX .
t 0
O ∈ On (R) et A = OS .
(d) Si A = OS alors S 2 = t AA. Par l'étude précédente, |det A0 | ≤ 1 donc |det A| ≤ (det C)2 = det B .
Pour λ ∈ Sp(t AA),
Ker(t AA − λIn ) = Ker(S 2 − λIn ). Exercice 40 : [énoncé]
(a) Par le théorème spectral, la matrice symétrique réelle A est orthogonalement
Or par le lemme de décomposition des noyaux, diagonalisable. De plus, étant dénie positive, ses valeurs propres sont
√ √ strictement positive. On peut donc écrire
Ker(S 2 − λIn ) = Ker(S − λIn ) ⊕ Ker(S + λIn )
A = t P DP avec P ∈ On (R), D = diag(λ1 , . . . , λn ) et λi > 0.
car λ > 0. Or √ √ √
Ker(S + λIn ) = {0} La matrice C = t P ∆P avec ∆ = diag(1/ λ1 , . . . , 1/ λn ) convient.
car Sp S ⊂ R∗+ . Ainsi pour tout λ ∈ Sp(t AA), (b) On vérie t D = D et t XDX = t (CX)B(CX) ≥ 0 donc D ∈ Sn+ (R). On peut
alors écrire
Ker(t AA − λIn ) = Ker(S − λIn )
D = t QD0 Q avec Q ∈ On (R), D0 = diag(µ1 , . . . , µn ) et µi ≥ 0.
ce qui sut à établir l'unicité de S car
Par similitude, l'inégalité voulue revient à
Mn,1 (R) = ⊕ Ker(t AA − λIn ). n n
λ∈Sp(t AA) 1/n
.
Y Y
(1 + µi )1/n ≥ 1 + µi
i=1 i=1
Exercice 38 : [énoncé] Si l'un des µi est nul, l'inégalité est entendue. Supposons désormais les µi
Si A = t P P alors il est facile d'établir que A est symétrique positive (voire dénie tous non nuls.
positive si P est inversible). Inversement, si A est symétrique positive alors par le Pour l'obtenir l'inégalité, on introduit la fonction x 7→ ln(1 + ex ). Celle-ci est
théorème spectral, on peut écrire A = t QDQ avec Q ∈ On (R), convexe car de dérivée seconde positive. Par l'inégalité de Jensen
D = diag(λ1 , . . . , λn ) et √
λi ≥ 0 (voire
√ λi > 0 si A est dénie positive). Pour n
P = ∆Q avec ∆ = diag( λ1 , . . . , λn ) on dispose d'une matrice solution 1X
ln 1 + eai .
1
Pn
ai
∀a1 , . . . , an ∈ R, ln 1 + e n i=1 ≤
(inversible dans le cas où est dénie positive.) n i=1
En choisissant ai = ln µi , on obtient avec ∆i,j le mineur d'indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
obtenue en supprimant la i-ème ligne et la j -ème colonne de S . Or le déterminant
d'une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
n
! n
1/n
Y Y
ln 1 + µi ≤ ln (1 + µi )1/n
symétrique, le mineur d'indice (i, j) est égal à celui d'indice (j, i). On en déduit
i=1 i=1
que la comatrice de S est symétrique.
puis l'inégalité voulue. Si S ∈ Sn++ (R) alors
(c) On a Com S = t (Com S) = det(S)S −1 .
(det C)2 det(A + B) = det(CAC + CBC) = det(I + D)
avec Puisque S est dénie positive, son inverse S −1 l'est aussi et det S > 0 donc Com S
det A = 1/(det C)2 et det B = det D/(det C)2 . est dénie positive.
Si S ∈ Sn+ (R) alors pour tout t > 0,
La comparaison
(det(I + D))1/n ≥ 1 + (det D)1/n St = S + tIn ∈ Sn++ (R)
fournit alors l'inégalité proposée. puis
Com(St ) ∈ Sn++ (R)
et donc
Exercice 41 : [énoncé] Com(S) = lim Com(St ) ∈ Sn++ (R) = Sn+ (R).
−1
Par l'absurde supposons A + B = A−1 + B −1 . t→0±
On a alors
(A + B)(A−1 + B −1 ) = In
Exercice 43 : [énoncé]
et en développant
BA−1 + AB −1 + In = On . (a) La matrice t AA est dénie positive.
(b) Par le procédé de Schmidt, on peut orthonormaliser la base canonique de Rn
En multipliant à droite par la matrice A, on obtient et la matrice de passage correspondante est alors triangulaire supérieure.
B + AB −1 A + A = On .
Puisque la matrice d'un produit scalaire dans une base orthonormée est
l'identité, la formule de changement de base donne t P t AAP = In avec P
Pour X ∈ Mn,1 (R) non nul, on obtient triangulaire supérieure inversible.
(c) Les matrices Q = AP et R = P −1 conviennent.
t
XBX + t (AX)B(AX) + t XAX = 0 (d) Si A = QR = Q0 R0 alors QQ0−1 = R0 R−1 est une matrice orthogonale
avec triangulaire supérieure à coecients diagonaux strictement positifs. En
t étudiant successivement ses colonnes, on obtient QQ0−1 = R0 R−1 = In puis
XBX, t (AX)B(AX), t XAX > 0
l'unicité de la décomposition.
ce qui est absurde.
Exercice 44 : [énoncé]
Exercice 42 : [énoncé] Existence : Soit ϕ la forme bilinéaire symétrique sur Rn représentée par S dans la
Le coecient d'indice (i, j) de la comatrice de S est base canonique B de Rn .
ϕ est un produit scalaire car S ∈ Sn++ (R).
(−1)i+j ∆i,j Soit B0 l'orthonormalisée de Schmidt de la famille B pour le produit scalaire ϕ.
triangulaire inférieure. On en déduit que T T 0−1 = D avec D matrice diagonale. (det A)2 = det S ≤ a2i,j
De plus les coecients diagonaux de T et T 0 étant strictement positifs, l'égalité j=1 i=1
T = DT 0 entraîne que les coecients diagonaux de D sont eux aussi positifs. puis l'inégalité proposée.
Enn, l'égalité t T T = t T 0 T 0 donnet T 0 D2 T 0 = t T 0 T 0 puis D2 = In d'où D = In et
nalement T = T 0 .
Exercice 47 : [énoncé]
Sur Rn muni de sa base canonique, A est la matrice d'un produit scalaire. Pour ce
Exercice 45 : [énoncé] produit scalaire, il existe une base orthonormée telle que la forme bilinéaire
Soit M ∈ Sn++ (R). ϕ(x, y) = t XM Y dénit un produit scalaire sur E = Rn . symétrique représentée par B soit une matrice diagonale D. La matrice du
En orthonormalisant pour le produit scalaire ϕ la base canonique B de Rn par le produit scalaire dans cette base orthonormée est l'identité et par la formule de
procédé de Schmidt, on obtient une base B0 et la matrice de passage P de B0 à B changement de base, A = t P In P et B = t P DP .
est triangulaire supérieure. Par changement de base ϕ(x, y) = t X 0 Y 0 = t X t P P Y
donne M = t P P . D'une part mi,i = nj=1 p2i,j ≥ p2i,i et d'autre part
P
Exercice 53 : [énoncé]
Exercice 51 : [énoncé] (a) Supposons A + t A ∈ Sn++ (R). Pour X ∈ Rn \ {0}, t XAX = t X t AX donc
Par diagonalisation d'une forme bilinéaire symétrique dans un espace euclidien
1 t
dont le produit scalaire est déni par la matrice A, on peut écrire armer qu'il t
X(A + t A)X > 0.
XAX =
existe P ∈ GLn (R) vériant A = t P P et B = t P DP avec D diagonale. 2
On a alors AB = t P P t P DP donc (t P )−1 AB t P = P t P DP t P . Inversement, si la condition
La matrice AB est donc semblable à P t P DP t P qui est une matrice symétrique
∀X ∈ Rn \ {0}, t XAX > 0
réelle donc diagonalisable.
est vériée alors on a aussi
∀X ∈ Rn \ {0}, t X t AX > 0
Exercice 52 : [énoncé]
(a) ϕ : (X, Y ) 7→ t XAY et ψ : (X, Y ) 7→ t XBY dénissent respectivement un donc
produit scalaire et une forme bilinéaire symétrique sur Mn,1 (R) représentés ∀X ∈ Rn \ {0}, t X(A + t A)X > 0.
par les matrices A et B dans la base canonique. Par le théorème spectral, il Puisque la matrice A + t A est évidemment symétrique, on obtient
existe une base orthonormée pour le produit scalaire ϕ diagonalisant la forme A + t A ∈ Sn++ (R).
(b) Commençons par observer que pour A ∈ P , les valeurs propres complexes de
A sont de partie réelle strictement positive. Soit λ ∈ C et Z ∈ Cn \ {0}
vériant AZ = λZ . En écrivant Z = X + iY avec X, Y colonnes réelles et
λ = α + iβ avec α, β ∈ R, la partie réelle de la relation Z ∗ AZ = λZ ∗ Z donne
t
XAX + t Y AY = αkZk2 . On en déduit α > 0.
Pour A ∈ P et S ∈ Sn++ (R), on peut écrire S = t P P avec P ∈ GLn (R). On a
alors (t P )−1 SAt P = P At P . En posant B = P At P , on peut armer que SA
et B sont semblables et ont donc les mêmes valeurs propres.
Pour X ∈ Rn \ {0}, t XBX = t Y AY avec Y = t P X 6= 0 donc t XBX > 0. Par
suite B ∈ P ce qui permet de conclure.