Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Emmanuelle Claudel.
10/10/2006
Bibliographie exhaustive :
Méthodologie.
Introduction :
A B
Débiteur Créancier
Obligation civile. : C’est une obligation qui a une grande force, parce qu’ici
notre créancier a le moyen de contraindre le débiteur. (Ex. exécution
forcée…etc.)
1. Obligation de donner.
Art. 1101 : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou
à ne pas faire quelque chose ».
Classification doctrinale.
Obligation de résultat : Le débiteur s’engage sur un résultat précis.
S’engage à livrer tel bien à tel l’heure en tel lieu.
Ttes les obligations de donner sont des obligations de résultat, idem pour
les obligations de ne pas faire …
Le problème naît au niveau des obligations de faire, ce sont elles qui
seront tantôt des obligations de moyens tantôt des obligations de résultat.
Ex. artisan de tapisserie, fera de tout son possible
Obligations en nature, tout ce qui n’est pas obligation pécuniaire. Cela vise
les obligations qui sont de donner autre chose qu’une somme d’argent.
Obligation de donner une chose de genre (fongibles entre elles, qui
peuvent se substituer les unes aux autres), un corps certain, Ces choses
du genre on les déterminent par leur nombre, leur poids, leur volume.
A l’opposé on trouve des corps certains, qui ne sont pas fongibles avec
d’autres corps certains.
- Contrat.
On confie la voiture à un garagiste.
L’origine de la dette peut puiser dans autre chose que le contrat.
Il y a la loi. Ex. obligation alimentaire entre époux. Autre source possible le
fait personnel de celui qui se trouve obligé.
Ex. A a fait qqch ce qu’il a fait va l’obliger vis-à-vis de B.
Ex. délit ou quasi-délit.
Cad on a à la base un fait illicite (volontaire ou non) .
Si volontaire= délit sinon quasi-délit. Ce fait illicite cause un dommage à
autrui.
Cf. 1101 C.civ. « Le contrat est une convention par laquelle une ou
plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à
faire ou à ne pas faire quelque chose ».
1. Le sens de la théorie.
Ctr repose sur C.civ de 1804 , les rédacteurs du C.civ 1804 se sont
appuyés sur la doctrine de l’autonomie de la volonté.
Le contrat oblige les parties et le juge qui peut donner pleins effets au
contrat. Le juge ne doit pas s’immiscer dans les relations
contractuelles. Le contrat est tel que les parties l’ont voulu, le juge ne
peut modifier ledit contrat.
- principe de l’effet relatif du contrat :
Art .1165 C.civ. « Les conventions n'ont d'effet qu'entre les parties
contractantes; elles ne nuisent point au tiers, et elles ne lui profitent
que dans le cas prévu par l'article 1121 ».
Théorie critiquée.
La volonté individuelle n’est pas toute puissante, n’est pas souveraine
est tjrs soumise à la loi. Le contrat n’est pas intersequement. juste.
Cette théorie voudrait abandonner cette idée là, elle voudrait imposer
comme quoi le contrat est une petite société, et les parties dans ce
contrat oeuvrent dans un intérêt commun et doivent se soutenir
mutuellement.( cf. obligations de renseignement, d’aider son partenaire) .
On a évoqué cette théorie du solidarisme contractuel comme d’angélisme
contractuel mais il n’empêche que cette théorie rencontre des échos dans
la jurisprudence.
A/ Contrats et conventions.
On peut y avoir des concours de volontés qui ont pour effet d’éteindre des
droits cf. la remise de dette.
Pour qu’il y ait contrat il faut qu’il y ait concours des volontés (au moins
2) . L’acte unilatéral de volonté, on a qu’une seule volonté à l’œuvre qui
va produire des effets de droit. Le code civil n’utilise pas le terme de l’acte
unilatéral. Pourtant on y trouve des exemples des actes unilatéraux ex.
testament, renonciation à un droit (ex. droit on y renonce, bénéficiaire
d’un testament qui renonce à celui-ci) ; actes unilatéraux accessoires à un
contrat (propriétaire qui donne congé à son locataire), dans le cas d’un
contrat d’entreprise (construction d’une maison) en tant que propriétaire
de maison, on réceptionne les travaux (l’acte de réception des travaux) .A
propos des actes unilatéraux deux questions ont été posée :
1ère question : Est-ce que la volonté unilatérale suffit à produire les effets
de droit ? Ici, sans ambiguïté la réponse est positive. Les actes cités
produisent incontestablement les effets de droit.
La renonciation a un effet abdicatif, extinctif. Le congé, licenciement, effet
extinctif.
2ème question, est-ce que la volonté d’une personne agissant seule peut-
elle créer une obligation irrévocable à la charge d’autrui ou sa propre
charge ? La volonté seule ne peut créer d’obligation à la charge d’autrui.
Peut-on se lier soit même avec sa propre volonté ? Est-ce que mon
testament est irrévocable ? A priori la réponse est négative quand on parle
du testament, on va nuancer un peu car débat doctrinal. D’une façon
majoritaire la volonté seule n’engage pas irrévocablement celui qui
manifeste cette volonté. Donc une volonté seule peut défaire ce qu’elle a
fait. Pkoi ? Car souvent volonté seule moins consciente…
Doctrine plus minoritaire considère qu’un engagement peut être
irrévocable, car cela a produit des espérances. La jurisprudence est
ambiguë sur cette question, il est certain qu’un testament est révocable
mais on a qqs exemples d’actes unilatéraux irrévocables on parlera alors
d’engagements unilatéraux.
Ex2. Une prestation de travail gratuit au profit d’un ami ou voisin, Y a–t-il
contrat ? Oui contrat de service gratuit. La juris dit qu’il y a contrat.
Ex3. Un acte d’assistance -> On sauve qqn qui se noie …On sauve cette
personne est-ce qu’on passe un contrat avec cette personne ? Parfois juris
dit qu’il y a un contrat, parfois elle dit qu’il y a gestion d’affaire
(spontané) , parfois la juris dit que c’est la responsabilité délictuelle..
Art. 1107 C.civ. « Les contrats, soit qu'ils aient une dénomination
propre, soit qu'ils n'en aient pas, sont soumis à des règles générales, qui
sont l'objet du présent titre. Les règles particulières à certains contrats
sont établies sous les titres relatifs à chacun d'eux; et les règles
particulières aux transactions commerciales sont établies par les lois
relatives au commerce.
a) Contrats réels.
La notion de contrats réels -> c’est une catégorie étrange, qui est loin
d’être connue par tous les ordres juridiques, curiosité du droit français, ce
qui caractérise les contrats réels est que pour exister ils ot besoin d’une
forme mais cette forme est la remise de la chose, objet du contrat.
Ex. Le contrat de dépôt prévu à l’art.
Art. 1915 C.civ. « Le dépôt, en général, est un acte par lequel on reçoit
la chose d'autrui, à la
charge de la garder et de la restituer en nature ».
Ex. Don manuel. Don contrat important, va appauvrir celui qui donne, il
s’appauvrit volontairement mais il s’appauvrit, c’est contrat solennel qui
requiert une forme notariée.
Mais la juris a admis une sorte de formalisme de substitution et accepte ce
qu’on appelle le don manuel. Le don manuel pour être valable suppose la
remise de la chose donnée.
Sans remise de la chose il n’y a qu’une promesse de don.
Civ, 1ère 7 mars 2006 incertitude a été levée , le prêt pas consenti par un
établissement de crédit est un contrat réel qui suppose la remise de la
chose
Formation :
Remise
A B
Preteur Emprunteur
Exécution :
Restitution
A B
Preteur Emprunteur
Formation :
accord
A accord B
Preteur Emprunteur
Banque
Exécution :
A Remise de fondsA B
Banque Emprunteur
Gage contrat par lequel le débiteur remet à son créancier une chose en
garantie de sa dette.
b) Contrats solennels.
1. Exposé de la différence.
Art.1102 C.civ. LE contrat est synallagmatique ou billateral lorsque les
contractants s’obligent reciproquement les uns envers les autres. Chaque
partie doit qqch , les deux parties sont débitrices. Les obligations de
chaque partie sont interdépendantes. A doit qqch à B , aprce B doit qqch à
A. Ex . contrat de vente
A B
A (Propriétaire) B (Locataire)
Contrats unilatéraux :
Art. 1103 C.Civ. Le contrat est unilatéral lorsque une ou plusieurs
personnes sont obligées envers une ou plusieurs autres sans que de la
aprt de ces dernières il y ait engagement.
Ici on a une obligation à la charge d’une seule partie, une seule partie doit
qqch.
Cette catégorie du contrat unilatéral ne doit en aucun cas être confondu
avec la catégorie des actes unilatérauxs.
2. Intérêts de la distinction.
a) Intérêt probatoire.
Lorsqu’on a un contrat synallagmatique, les deux parties doivent qqch,
créancières et débitrices, chq créancier a intérêt à pouvoir prouver que
l’autre lui doit qqch, si bien que pour prouver un contrat synallagmatique
si l’on rédige un écrit et bien il faudra autant d’écrit originaux qu’il y a des
parties à l’acte, de façon que chacun puisse prouver contre l’autre.
En revanche si le contrat est unilatéral, qu’un débiteur, il n’yaura ici qu’un
seul exemplaire du ccontrat.
b) La justification.
Tout acte doit avoir une justification, tous les actes doivent être causés.
Cette cause n’est pas la même dans les contrats synallagmatique et dans
les contrats unilatéraux.
Conséquence :
La plus part des contrats synallagmatiques sont des contrats à titre
onéreux.
Mais il existe (rare) des contrats synallagmatiques à titre gratuit. Ex.
donation particulière c’est la donation avec charges.
A B
A Celui qui donne
A B
Prêteur Emprunteur
a. Contrat commutatif :
Contrat pour lequel la contrepartie que chaque contractant reçoit est déjà
déterminée chaque partie sait ce à quoi il a le droit.
Ex. le vendeur sait déjà qu’il va recevoir 1000 € l’acheteur le bien qu’il a
acheté.
2. Le contrat aléatoire :
Ll’avantage recherché par les parties ne peut être évalué au moment de la
conclusion de contrat, parce qu’il dépend d’un événement incertain.
Ex. contrat d’assurance (entre assuré et assureur) Assureur sait ce qu’il
reçoit les primes d’assurances, assuré qu’est-ce qu’il reçoit peut être rie
peut être qqch cela dépend de la réalisation du risque contre lequel il
s’assure. Du côté de l’assuré il y a un aléa, à savoir si l’accident va se
réaliser on ne sait rien.
Ex. contrat de vente viagère Qu’est-ce que c’est ? On a une personne qui
désire vendre son bien , plutôt que de toucher le prix du bien, l’acheteur
s’engage à lui verser une certaine somme par mois par semestre par an .
Aléa il est du côté de l’acheteur. L’acheteur, cela dépend d’un aléa pas la
mort de la personne, mais la durée de vie de la personne est aléatoire. La
seule condition pour que le contrat aléatoire soit valable il faut que l’aléa
existe. Si par exemple, l’assuré provoque volontairement l’accident, là
l’événement n’est plus aléatoire, on pourra considérer que l’aléa fait
défaut.
Idem cas si médecin connaît la personne qui veut vendre le bien et nous
transforme l’information sur la santé de cette personne, mort proche l’aléa
fait défaut.
Il faut qu’il y ait un critère de chance de perte ou de gain.
3. Intérêt de la distinction.
1. Critères.
Contrats instantanées :
Donne naissance à des obligations, susceptibles d’être exécutées en une
seule fois.
Ex. vente au comptant ; l’échange
1. Critères de distinction.
Les contrats civils : ce sont des contrats dans lesquels aucune des parties
n’est commerçante, (des particuliers, des consommateurs, des
artisants,des membres des professions libérales et aussi associées des
sociétés civiles.
Les contrats mixtes : les contrats dans lesquels une partie est
commerçante et une partie ne l’est pas.
2. Intérêts de la distinction.
1er : compétence des trbunaux pour traiter des litiges entre ces personnes.
Si contrat civil, TI, TGI compétent.
Si contrat commercial, T.Commerce compétent.
Si contrat mixte, plus compliqué, il faut regarder qui saisi (le demandeur) :
- si demandeur personne civil, ds ce cas là on lui donne une option, il
va chosiir librement entre saisir le T.Com, TI, ou TGI. (sachant qu’il
peut être dans son avantage de saisir le tribunal civil car le t.com
composé des commerçants et moins avantageux)
- prescription des actions, si contrat civil ->prescription 30 ans en
absence des règles particulières (le point de départ varie selon le
vice qui affecte le contrat) .
Si contrat commercial -> prescription 10 ans , sf plus brève prévue
par la loi.
Si contrat mixte, la prescription est de 10 ans .
- les règles de preuves, comment prouver l’acte ?
si contrat civil : on va appliquer les règles de prévues de l’art.1315
C.civ. au délà d’un certain montant fixé par décret il faut apporter la
preuve écrite pour prouver l’acte (montant 800€) . en deçà si enjeu
plus faible, preuve par tout moyen.
Classification ressente.
Inégalitaires :
Loi sur les clauses abusives, art. L.132-1 C.Cons. ; nombreuses lois qui
instaures les profits de consommateurs, délai de réflexion (on l’oblige à
attendre) ou de repentir (il donne son accord , mais un certain délai pour
revenir sur cet accord). Des nmbreuses lois, prévoies nombreuses
mentions informatives pour améliorer le consentement du cons,
obligations de sécurité et de suivi.
Ex/ produit alimentaire défectueux. Il y a des dispositions qui visent le
surendettement ou l’action en justice de consommateurs.
2) Contrats de dépendance.
Plus récente, catégorie mal définie, le professionnel pas protégé dispose
des dispositions du droit commun du code civil. L’évolution du commerce,
rend les commerçants vulnérables.
Ex. contrat de pétrole conclu entre pompiste et compagnie pétrolière, quel
est le poids d’un pompiste face à la compagnie pétrolière ?
Il faut que les parties aient la capacité pour s’engager ou la qualité pour
représenter autrui .De plus il faut que ces parties donnent leur accord
volontairement, il faut que leur accord ne soit pas donné par erreur ou
extorqué par le dol ou la violence.
« Il faut que les parties aient le pouvoir et le vouloir »
Art. 1123 C.civ.« Tte pers peut contracter si elle n’en pas été déclarée
incapable par la loi ».
Faut donc texte spécial pour déclarer une personne incapable.
Représentant
Représenté
A/ Conditions de la représentation.
a) Source de ce pouvoir.
- représentation parfaite :
ici, tout est transparent cad B(le mandataire) dit à C(tiers bénéficiaire)
non seulement qu’il agit en vertu d’un mandat de A en plus il indique le
nom du mandant . Le mandataire ne sera pas lié par le contrat conclu,
celui qui sera lié sera directement le mandant.
A/ Les pourparlers.
Sont en fait une pure phase de négociation. Les parties négocient mais
aucun consentement n’est donné. Les parties échangent leur point de
vue, elles envisagent de contracter. Le principe de cette période de
pourparlers, c’est un principe de liberté qui prévaut pendant cette
période, cela veut dire que les parties ne sont pas liées l’une à l’autre.
Un des interlocuteurs peut se librement retirer de la négociation. On
parle de la liberté de rompre des pourparlers. Devoir de bonne foi et un
principe de loyauté.
Juris a sanctionné les parties pour rupture abusive de pourparlers.
24/10/2006
2 phases :
Jusqu’à la levée de l’option (jusqu’à ce que le bénéficiaire ne dise « je
prends » il a le droit de lever l’option) délai 2 mois, après ce délai
l’option tombe et le promettant est dégagé. Après la lévée de l’option si
le bénéficiaire dit j’achète/ je vends/ je loue / le contrat définitif est
conclut. Mais un problème se pose souvent en pratique, ici on a la
promesse, on a l’expiration du délai d’option , pdt tte cette période
notre commettant est engagé . Admettant un promettant qui rétracte
sa promesse ? Comment cela va être sanctionner souvent cas de
promesse unilatérale de vente :
Cf. juris a dit C.cass Civ,3ème 15.12.1993 ds ce cas le promettant
défaillant qui a violé le contrat ne s’expose qu’à des dommages et
intérêts qui sont de nature contractuelle (on viole un contrat cette fois-
ci). La juris refuse donc l’exécution forcée du contrat.
3. Pacte de préférence,
Exception :
Hypothèse de la mauvaise foi du tiers : le tiers C connaissait la clause de
préférence + il savait que B comptait s’en prévaloir. Dans ce cas là la juris
considérait que le contrat de vente au tiers était atteint de nullité. La juris
n’acceptait pas d’aller plus loin, elle refusait de substituer le bénéficiaire
au tiers.
1. Offre= Pollicitation.
Déf. Proposition ferme de contracter à des conditions déterminées.
Cette offre a des éléments constitutifs si pas réunis on ne sera pas en face
d’une offre, on pourra éventuellement avoir une simple invitation à rentrer
en pourparlers.
LA réserve peut être tacite, implicite, cf. contrats conclus intuitu personae
(en considération de la personne) la qualité des contractants est
fondamentale, on contracte avec telle personne et pas n’importe qui. En
principe la vente n’est pas un contrat intuitu personnae sf clause incluse
ds le contrat.
Offre d’emploi, n’est pas une offre mais une simple invitation à entrer en
pourparlers.
b. Manifestation de l’offre.
Il faut que l’offre soit extériorisée . l’offre peut être expresse ou tacite.
2ème élément : destination de l’offre. L’offre doit extériorisée , elle peut être
faite :
- à personne déterminée
- au public
On veut vendre maison ou matériel informatique,. 1ère possibilité proche
entourage, bénéficiaire de l’offre sont identifiés précisément c’est donc
une offre à personne déterminée.
- retrait de l’offre :
On fait une offre, est-ce qu’on peut librement la retirer, est-ce qu’on peut
librement revenir sur cette offre, est-ce qu’on doit maintenir cette offre
pendant un certain délai ? On revenant sur la notion d’engagement
unilatéral, Est-ce la volonté d’une personne peut faire que la volonté seule
engage cette personne ?
La doctrine classique considérait l’offre tjrs révocable. Aujourd’hui on fait
une distinction selon que l’offre est assortie d’un délai ou pas :
- offre assortie de délai, dans ce cas là l’offrant doit respecter le délai
et ne peut retirer son offre en violant le délai (sachant que parfois la
loi le détermine, à propos du crédit immobilier le préteur qui fait une
offre de prêt doit maintenir son offre pendant un délai de 30 jours
après réception de cette offre par l’emprunteur. Que se passe-t-il si
pendant ce délai l’offrant rétracte son offre ? Discussion de la
jurisprudence, juris fluctuante, revirement sur revirement, en
principe le retrait abusif pendant le délai est sanctionné par
l’allocation des dommages et intérêts.
- caducité de l’offre
L’offre va disparaître presque d’elle-même. Quelles peuvent être les
causes de caducité ?
3 causes :
- écoulement du tps ; si l’offre faite avec délai après délai elle est
caduque
- problème vient des offres faites sans délai : annonce offre à
personne déterminée, 3 ans plus tard qqn se manifeste est-ce qu’on
est tenu comme même , en principe l’offre est valable tant qu’elle
n’est pas révoquée mais la juris introduit la notion de délai
raisonnable .
- décès de l’offrant, spontanément l’offrant mort on a tendance à
dire plus d’offre. Faux. Est-ce que l’offre tombe dans le patrimoine
des héritiers. Si l’offre est assortie d’un délai et que l’offrant décède
avant l’expiration du délai, cette offre tombe dans le patrimoine du
délai jusqu’à l’expiration du délai. Sinon juris fluctuante. On a
d’abord dit cela tombait dans le patrimoine, puis non, puis C.Cass
oui . Tendance jurisprudentielle est de considérer que l’offre est
caduque.
- l’incapacité de l’offrant, dans ce cas l’offre devient caduque
2. L’acceptation.
En principe celui qui reçoit une offre peut tjrs la refuser.
Exception : prohibition de refus de vente d’un professionnel à un
consommateur.
C’est un délit pénal.
a. La notion d’acceptation.
L’acceptation doit être pure et simple.
b. Extériorisation de l’acceptation.
Elle n’est enfermée dans aucune forme. Avec qqs spécifications légales.
Ex. donation (indépendamment du caractère solennel du contrat) art. 932
C.Civ exige une acceptation expresse.
Ex. cautionnement art. 2015 C.civ. exige une acceptation expresse. L’acte
de caution est un acte grave, c’est d’accepter de se substituer au débiteur
au cas de défaillance du débiteur principal. (Dans ce cas il faut que la
caution excepte expressément le principe de cautionnement)
25/10/2006
a. Intérêt de la question.
A quel moment le contrat est conclu ?
Question se pose quand les parties utilisent les moyens de communication
qui ne sont pas instantanés, cad qu’il y a un espace de temps, ex.
échange des consentements par courrier.
b. Solutions possibles.
C’est une question controversée. 4 systèmes concevables :
Connaissance réciproque :
- système de l’information (dans ce système il faut que l’offrant ait
pris connaissance de l’acceptation cad non seulement il a reçu la
lettre mais il l’a lue . là encore on a un problème de preuve,
comment prouver le moment où il a lu la lettre, l’offrant peut aussi
retarder la conclusion du contrat
- système de la réception, le contrat sera conclu dès que l’offrant a eu
la possibilité de connaître l’acceptation, cad dès que la lettre lui est
parvenue.
Acheteur verse 100, s’il exerce dédit perd les arrhes. Si l’acheteur ne
l’exerce pas, le vendeur lui restitue les arrhes.
Mais il se peut qu’aucun régime n’ait été prévu car la personne peut
souffrir d’un trouble mental ponctuel ds ce cas là on annulera le contrat
pour cause de trouble mental 489 C.civ. Art. 489 « Pour faire un acte
valable, il faut être sain d'esprit ».
Preuve difficile, au seul prétexte que la personne de son vivant ait été
troublée.
Le principe ici, que la preuve du trouble mental ne peut pas résulter que
de l’acte lui-même, on parlera de preuve intrinsèque , le juge regardera le
contrat, il apparaîtra manifestement , tellement désavantageux qu’une
pers saine d’esprit n’aurait jamais conclu un tel contrat…
La C.cass Civ. 3ème 20.10.2004 a bien précisé que ces cas étaient
limitatifs.
1. L’erreur.
Consiste à tenir pour vrai ce qui est faux. On a donc une fausse
représentation de la réalité.
Croyance Réalité.
Il suffira que cette croyance , ne correspond pas à la réalité. Celui dont la
croyance ne correspond pas à la réalité, on l’appelle l’errans.
Ghestin : déf. « l’erreur sur la valeur est l’erreur qui procède d’une
appréciation économique erronée à partir de données exactes ».
Evolution de la juris
C.Cass. Civ, 1ère 13.02.2001 une personne a acheté plusieurs d’un
immeuble en copropriété . Pkoi ? parce qu’elle souhaite réaliser une
opération de défiscalisation. Il arrive des dispositifs législatifs adoptés,
qui permettent à certaines personnes de défiscaliser les loyers. En
l’occurrence cette personne croyait qu’elle allait bénéficier de ce
dispositif , c’est pour cela qu’elle a acheté. Or cette personne a eu un
redressement fiscal, car elle était en dehors du champ d’application de
la loi. Elle a donc voulu faire tomber ce contrat pour l’erreur sur les
motifs. Déboutée par les juges, approuvée par la C.Cass et ceci faute
de stipulation contractuelle expresse qui aurait fait entrer ce motif dans
le champ contractuel en l’érigeant en condition de contrat. Pas de
nullité possible donc pour ce motif.
Dans ce cas là l’erreur sera cause de nullité sf hypothèse d’un aléa (au
sens de la qualité). Ex. achat d’un tableau dont aucune des parties
n’est sur de l’authenticité, on accepte un aléa.
- appréciation in concreto , erreur essentielle in concreto, c’est la
qualité que les parties tiennent pour essentielle.
Ex. tableau on croit reconnaître un tableau, pour l’acheteur que ce
tableau lui est connu. Est-ce qu’on peut faire tomber la vente, qu’on
s’est trompé sur ce tableau. La juris distingue selon que le contractant
connaissait ou ignorait cette qualité.
31.10.2006.
II. l’erreur peut bien émaner du vendeur sur ses propres prestations.
IV. l’erreur doit exister au moment du contrat mais peut s’apprécier à
partir des éléments postérieurs à la conclusion du contrat (ex. expertise)
Verrou de Fragonard
Frères qui vendent en enchère de 1968 qui est attribué à Fragonard. Il est
pas dit que le tableau était un Fragonard, il est attribué à Fragonard (donc
pas de certitude) Aux enchères publiques tableau acquis pour 50000 F,
l’acquéreur qui a un doute au départ, fait des recherches très coûteuses et
finalement ses héritiers vont revendre le tableau aux musée nationaux
pour 5000000 francs. Les héritiers du vendeur font une action en
annulation pour erreur. Déboutés par les 1ers juges, CA confirme au motif
que la mention attribué à montre qu’il existait un doute sur l’authenticité
et que les parties ont accepté un aléa d’ailleurs le prix de vente montre
que les parties avaient un doute. C.Cass rejette le pourvoi, relève que
l’aléa était rentré dans le champ contractuel et elle dit « qu’en
conséquence aucune de partie ne pouvait alléguer l’erreur en cas de
dissipation ultérieure de l’erreur commune et notamment pas le vendeur
en cas d’authenticité devenue certaine.
B. caractéristiques de l’erreur.
2ème condition : l’erreur doit être excusable. Condition posée par la juris, on
va annuler un contrat pour l’erreur que si l’erreur est grossière,
appréciation in concreto si l’erreur excusable tant pis.
2. Le dol.
Visé à l’art.1116 C.civ.
- qd c’est un dol qui est en cause, ttes les erreurs provoqués sont
admises(dont l’erreur sur al valeur et sur le motif)
- la sanction du dol est plus large (qd il y a erreur seule sanction
encourue c’est la nullité lorsqu’il y a dol il y a tjrs nullité mais en plus
il peut y avoir dommages et intérêts)
Est-ce qu’on peut aller plus loin et admettre que simple silence
gardé par une partie vaudra dol ?
La question se pose lorsqu’une partie a gardé silence sur un élément
qu’elle savait déterminant pour l’autre partie. Ds un 1er tps la juris
considère que non et puis la juris a évolué et désormais le silence peut
être dolosif, on parlera de réticence dolosive. (de garder pour soi l’élément
déterminant pour l’autre).
Ex. vente de maison, on sait que bientôt sera construit édifice à côté de
cette maison est-ce que le fait de n’avoir pas dit cela = dol ? oui
Ex. Civ.1ère 13.05.2003 caution ici, une banque sait que le débiteur
principal va très mal financièrement et se contente de garder silence vis-à-
vis de la caution , ce sera considéré comme un dol dans cette affaire.
B/ Elément intentionnel.
Il faut que la partie incriminée ait eu l’intention de tromper l’autre. La
preuve de la volonté de tromper sera peut être facile. La mise en scène de
mensonge suffit.
Qd simple silence, aps évident de prouver que l’auteur du silence a gardé
silence pour tromper l’autre. Certains juges estiment que l’intention de
tromper résulte de la double constatation que celui qui a gardé le silence
connaissait l’information tut ainsi que son caractère intentionnel pour
l’autre.
Cf. C.Cass Civ, 1ère13.05.2003 , la CA n’avait pas recherché le fait que le
banquier voulait tromper l’autre, il suffisait que lebanquier connaissait
l’information…
Cela vaut , cette présomption vaut essentiellement quand il s’agit d’un
professionnel.
a) Conceptions du dol.
Conception subjective pour certains ce qui est en cause c’est la bonne foi
de cocontractants. On est coupable d’un dol qd on adapte un
comportement contraire à la bonne foi.
Cf. C.Cass Civ, 1ère 13.05.2003 la cour dit manque à son obligation de
bonne foi la banque …
Ici banque sanctionnée pour manquement à la bonne foi.
Conception objective, on se rend coupable d’un dol lorsqu’on est débiteru
d’une obligation d’information (réticence dolosive) et qu’on ne livre pas
cette info.
b) Auteur du dol
La donation est un acte très grave, pourra tomber par effet du dol…
Cf. la cause de l’acte unilatéral…la volonté de gratifié l’autre. On gratifie
qqn croyant comme son descendant . Si dol émane d’un tiers , dol
provoqué par mensonge d’un tiers mais pourtant sera cause de nullité car
acte grave.
- auteur a fait remarqué que ds un cas Baldus on avait une pure erreur sur
la valeur, femme qui vend ses photos ne connaissait pas la côte des
photos. Elle a mal évalué.
- affaire de carrière, ici une erreur sur la valeur qui découle d’une erreur
sur la substance (qualité du sol) donc on pourrait penser que la juris est
plus indulgente lorsque le dol provoque simplement une pure erreur sur la
valeur (plus laxiste) que lorsque le dol provoque une erreur sur la valeur
conséquente d’une valeur de la substance.
-Dans l’affaire Baldus, le femme avait elle-même démarché son acquéreur,
elle avaitété active , son acquéreur n’était pas un professionnel
Dans l’affaire de carrières c’est l’acheteur qui avait été actif, et qui a mené
les négociations et ne plus c’était un professionnel alors que le vendeur
était un particulier.
Même remarque cf. infra, il faut que l’erreur provoquée ait été
déterminante sans elle on n’aurait pas contracté ds les mêmes conditions.
Faut-il ici que l’erreur ait été excusable pour être prise
d) sanction du dol
Nullité et éventuellement D&I, possibilité que D&I.
Distinction -> dol principal CVD sans le dol, la partie n'aurait pas contracté
-> dol incident CVD la partie aurait contracté, mais à des conditions
différentes. Pour certains, alors que D&I, pas de nullité, mais Civ. 3ème 22 juin 2005 :
l'acquéreur aurait acquis, mais à un prix inférieur, mais la Ccass : sanction quand même
nulitté : nullité pour dol incident possible, pas que pour dol principal.
3. La violence
a) notion de violence
Sont visés tous les comportements visant à contraindre une partie de contracter :
consentement non libre. Cette violence est prise en compte si la menace le vise
directement, ou un de ses proches "conjoints, ascendants, descendant", mais JP : liste
non limitative, proches en général.
Violence -> physique : menace de mort, de coup, de séquestration
-> morale : menace d'atteinte à la réputation de la personne
JP 28 mai 1991 : acte de caution d'une femme pour son mari
Civ. 3ème 1" janvier 1999 : violences physique et morale contre une
femme vivant seule avec ses enfants : une communauté religieuse voulaient la
contraindre à lui vendre sa maison (violence émanant d'une personne morale) => nullité.
b) caractère de la violence
2 conditions -> violence déterminante : doit être suffisamment forte pour
"impressionner une personne raisonnable […] âge, sexe, conditions de la personne" pour
en apprécier la portée => approche in concreto de la violence. Il arrive parfois que la
violence soit retenue, alors que la victime n'est pas intrinsèquement faible, mais les
conditions sont alors prises en compte CApl Paris 24 mai 2002 : victime est un
médecin anesthésiste, qui envoi une lettre de démission à effet immédiat, et en
renonçant à toutes indemnités pour des raisons de force majeure et de raisons
personnelles. Plus tard, il se dit avoir été soumis à une violence : démission sinon porte
plainte pour détournement de stupéfiants. La CApl :" malgré son niveau intellectuel et
son âge, il était vulnérable psq il ne pouvait résister à la menace portée à sa réputation"
-> violence illégitime : il existe des violences légitimes : crainte
révérencielle envers tout ascendant
menace d'exercer un
droit, en principe quand on menace quelqu'un d'exercer une voie de droit, cela n'est pas
constitutif de violence \ si la personne qui use de cette menace en profite pour en tirer
un avantage excessif. JP : il y a abus si on détourne cette voie de droit de son but, ou si
use de la menace pour obtenir un avantage sans rapport ou hors de proportion avec
l'engagement primitif. EX = si un débiteur doit de l'argent au créancier, si ce dernier dit
qu'il lui faut vendre un bien pour rembourser, sinon action en justice : légitime.
= renoncement aux dettes dues sinon le mari agit en adultère/elle : illégitime car
absence de rapport.
c) origine de la violence
= vice le plus large.
Elle peut ¤ émaner d'un -> co contractant
-> tiers
¤ provenir d'un ** état de nécessité CAD la violence vient de circonstance
extérieures, et une partie au contrat se contente de l'exploiter pour obtenir un avantage.
Aff. du remorqueur 1887 : remorqueur dépanne des naufrager et extorque un prix
anormal.
T.instance de Saumur 1947 : vente de
biens à des conditions dramatiques par des juifs menacés.
L'état de nécessité si le prix est excessivement bas/ haut : anormalité du prix.
** simple état de subordination juridique (vis-à-vis de son
employeur) ? NON, ça ne suffit pas à qualifier une violence.
** dépendance économique ? Les contrats sont rarement
égalitaires. Tentative de juges du fond de dire oui à cette notion de violence économique,
avec souvent une dépendance économique comme forme : CCass cassait
systématiquement. Évolution Civ. 1ère 30 mai 2000 : transaction signée fixant des
dommages, mais la personne victime de l'incendie remet en cause cela -> CApl "la
transaction intervenue, ne pouvant être attaquée pour cause de lésion, la contrainte
économique […] ne serait entraîner la nullité".
-> CCass "la contrainte économique se rattache à la
violence et non à la lésion". On y a vu une porte ouverte vers la violence économique :
sans doute vari avec : Civ.1ère, 3 avril 2002 Arrêt de principe CANAS/BORDAS :
"seule l'exploitation abusive d'une situation de dépendance économique faite pour tirer
profit de la crainte d'un mal menaçant directement les intérêts légitimes de la personne,
peut vicier de violence l consentement". => consécration de l'idée qu'il peut y avoir
violence économique, mais conditions strictes. Beaucoup d'auteurs : D.Concurrence
économique, et de s'attacher à -> déséquilibre économique entre les parties
-> déséquilibre contractuel.
Si ces 2 conditions => violence économique. = proposition doctrinale, et doctrine
très partagée avec des auteurs très favorables et d'autres très inquiets (source
d'instabilité contractuelle).
d) sanction de la violence
Comme 2 autres cas de vices : PPTM de la victime.
Nullité toujours relative + D&I, et on ne peut exclure des sanctions pénales dans
certains cas.
2. L'action curative.
Influence du D.Européen : directive adopté le 11 mai 2005 sur les pratiques déloyales :
déloyauté du professionnel vis-à-vis du consommateur : avec de grandes disparités entre
les différents États membres, avec des consommateurs pouvant réticent s à acheter dans
un autre pays => volonté de facilité le commerce intra communautaire + protection du
consommateur. Cette directive est intéressante : critère de déloyauté, avec 2 conditions
-> pratique contraire aux exigences de la diligence professionnelle, on ne regardera que
la bonne pratique dans un domaine particulier
-> pratique doit
entraîner une altération substantielle du comportement du consommateur.
Cette directive vise essentiellement deux types de pratiques déloyales :
-> pratique trompeuse : elle peut l'être par ¤ "omission" quand le professionnel ne
délivre pas certaines informations au consommateur, surtout relativement : aux
caractéristique principales du produits, prix, frais de livraison, clause de non
responsabilité.
¤ "action" : là encore, liste non exhaustive :
un professionnel qui se prétendrait signataire d'un code de bonne conduite, pub appât,
utilisation de l'expression "liquidation totale" alors que ce n'est pas le cas, recourir à des
publireportages sans indiquer que c'est une pub, fait d'arguer faussement que la sécurité
du consommateur est en jeu s'il n'achète pas le produit
-> pratique agressive : harcèlement, contrainte, ou l'influence injustifiée (user d'une
situation de force)
EX = effectuer des visites personnelles prolongées et/ou répétées du domicile du
consommateur en ignorant sa demande que le professionnel quitte les lieux.
= se livrer à des sollicitations répétées et non souhaitées par téléphone/télécopie/…
= s'adresser de manière ciblée à des consommateurs ayant récemment vécu un
deuil/maladie grave dans la famille, afin de leur vendre un produit en rapport direct avec
le malheur qu'ils ont vécu.
= pub à des enfants faite de manière qui les mènent à penser, qu'ils ne seront
accepter de leurs pairs que si leurs parents achètent un produit donné.
La directive doit être transposée si nécessaire (CAD pas la législation correspondante
déjà) par les États membres
I) Le contenu du contrat
A - L'objet du contrat
Conditions essentielles de validité du contrat, et conditions spécifiques à l'objet, mais
sentiment de confusion, avec différents termes utilisés -> objets des prestations
contractuelles CAD obligation de chacune des partie
-> objet de l'??? CAD objet du contrat en lui même
A quoi chaque partie s'engage ? "tout contrat à pour objet une chose, qu'une partie
s'engage à donner, ou qu'une partie s'engage à faire/ne pas faire".
Il y a 3 conditions à respecter pour que le transfert soit possible : la chose doit exister,
être déterminée, et soit dans le commerce.
i) la chose doit être déterminée "l'objet doit être certain" CVD la chose objet de
l'obligation doit être identifiée, ou tout du moins identifiable.
-> si la chose à transférer est une chose de genre, il faut la préciser, et donc
déterminer sa quantité et sa nature.
-> si c'est un corps certain, il suffira de le désigner.
Et cette identification de la chose n'a pas forcément lieu au moment de la conclusion du
contrat : tout ce qui importe c'est que cette chose puisse être déterminée lors de
l'exécution du contrat, grâce à des indications mentionnées dans le contrat : la chose
sera identifiable/déterminable.
EX = le contrat prévoit que A cède à B les créances qu'il aura/C, le 13 février 2007.
iii) la chose doit être dans le commerce "il n'y a que les choses dans le commerce
[juridique] qui puisse faire l'objet de convention" CAD possibilité de contracter sur ces
choses CARBONNIER "signe d'une survivance d'un tabou dans le C.Civ". Essentiellement
raisons morales et d'OP.
On retire du commerce -> les choses dangereuses (substances venimeuse, animaux
atteints d'une maladie contagieuse…)
-> les attributs de la souveraineté nationale : tout ce qui touche au
droit de votre, à la fonction publique Civ. 1ère 3 novembre 2004 : un candidat s'est
engagé envers son parti à lui rembourser ses frais de campagne s'il est élu : contrat nul
pcq "la cause du contrat était l'investiture politique, et celle-ci est en dehors du
commerce juridique".
-> les choses ayant un caractère presque sacré : le corps humain,
et ses éléments, les sépultures, les souvenirs de famille. Arrêt d'Ass.Plèn. 31 mai 1991
qui annule un contrat de mère porteuse "même s'il est à titre gratuit, pcq ce contrat
heurte à la fois le principe d'indisponibilité du corps humain, et le principe de
l'indisponibilité de l'état des personnes" pcq il y a fraude au principe d'adoption. Cette JP
peut cependant évolué, pcq quelque fois, avec l'évolution des mœurs, de la société, les
interdictions de certaines choses dans le commerce peuvent retombées dedans (EX =
dans de nombreux pays, les contrats de mère porteuse sont acceptés). EX de tabous
levés = pour le corps humain : don d'organe (sang, organe en vue d'une greffe, sperme
et embryon, )
__________________________________________________________
8 novembre : dépôt d'un projet de loi en faveur des consommateurs : intégration des
dispositions pour transposer cette directive, et reprend les pratiques trompeuses et
agressives. Il prévoit qu'une liste : décret en CE, une fois la loi adoptée. Sanctions
prévues : -> pratiques trompeuses : différents biais : juridiction saisie pourra ordonner
la cessation des pratique (astreinte : pression sur le débiteur), et possibilité de prononcer
une amende civile (CAD va dans les caisses de l'Etat, et prononcée par une juridiction
civile) d'au plus 15 000€, et le juge des déférés pourra intervenir et prononcer toute
mesure provisoire nécessaire
-> pratique agressive : idem\plafond amende civile = 25 000€
___________________________________________________________
i) l'OP :
-> que faut-il entendre par OP ? En D.Privé, l'OP exprime la suprématie de
certaines règles d'intérêt supérieur sur des règles conventionnelles : hiérarchisation des
valeurs.
-> quelle est sa source ? ¤ OP textuel CVD la loi se déclare elle-même d'OP, et
interdit donc qu'on y déroge : formule de la loi OU on considère que la loi se déclare d'OP
quand elle prévoit que sa violation est sanctionnée par la nullité, ou par des sanctions
pénales;
¤ OP JP/virtuel : le juge va déclarer le texte d'OP, alors
que la loi ne le déclare pas : il prend en compte l'évolution, les besoins de la société, une
règle peut donc être ou non d'OP selon les époques. Mais le juge ne fait pas ce qu'il
veut : cette qualification est une question de droit soumise au contrôle de la CCass.
-> il en existe plusieurs sortes * OP classique : vise l'Etat : droit de vote,
organisation des tribunaux, portant atteinte au droit fiscal EX = contrats organisant une
fraude électorale : /OP
la famille : on ne peut pas, par
contrat porté atteinte à l'organisation de la famille : mais cela recule aujourd'hui (DPCM,
organisation de l'autorité parentale par les parents divorcés)
la personne humaine : atteinte à
la dignité de la personne humaine EX = lancé de nain
Sanction = nullité absolue.
* OP économique, qui marque l'intervention de l'Etat
dans les relations contractuelles, cet OP économique ** de protection : l'Etat entend
protéger une partie faible (le salarié, la consommateur, le locataire, l'emprunteur…).
L'Etat va interdire ou obliger. Sanction = nullité relative : protection des intérêts d'une
personne qui pourra seule agir en annulation.
** de direction : l'Etat entend imposer aux parties une certaine
conception de la société, défense d'une certaine idée de l'IG : système dirigiste. On
trouve : monnaie, mais aujourd'hui surtout : droits financier et de la concurrence ; donc
toutes les clauses contractuelles organisant une entente anti concurrentielle : clauses
nulles . Ici comme c'est l'IG qui est en cause : nullité absolue.
ii) les BM :
Notion très évolutive dans le temps, et selon les pays. En France, ce champ se réduit. EX
= pendant, la JP a considéré qu'une personne faisant une donation a une autre dans le
cadre de l'adultère : /BM, don nul car /BM, mais revirement JP : Civ.1ère 3 fév.
1999 : n'est pas /BM, la libéralité qui a pour cause le maintient e la relation adultère ; JP
étendue par Ass.Plèn. 29 oct.2004 : d'une façon générale, les libéralités consenties à
l'occasion d'une relation adultère sont valables.
B - La cause.
L'objet du contrat : à quoi est-on obligé ?
La cause du contrat : pourquoi est-on engagé ?
Cette idée de cause est assez récente, surtout développée dès le MA, avec DOMAT et
POTIER : il faut rechercher si les engagements ont une justification. Dans un contrat
synallagmatique, pourquoi A s'engage ? A s'engage pcq B s'engage ? En vertu de la
théorie de la cause : pour les contrats synallagmatiques, justification d'un engagement
par un engagement corrélatif : contre prestation.
La cause est une des 4 conditions de validité du contrat
"L'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite ne peut
avoir aucun effet". La cause fait l'objet de 2 contrôle -> son existence : on s'intéresse ici
la cause de chaque obligation, et si celles-ci sont justifiées (toujours la même par
catégorie de contrat). Cette cause là est donc une cause objective/abstraite
-> sa licéité : analyse plus subjective, on s'intéresse aux motifs ayant
poussés les parties à contracter.
1. L'existence de la cause.