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QUESTIONNAIRE AUX CANDIDATS ET CANDIDATES

ÉLECTION PARTIELLE – SAINT-BONIFACE


17 JUILLET 2018

*À noter que les réponses des candidates et des candidats sont publiées telles que reçues.

Réponses en 1. Les écoles francophones étant à pleine capacité, et au-delà, quelle est votre position (et celle de votre
ordre parti) pour répondre aux besoins des familles francophones et favoriser de nouvelles constructions?
alphabétique
selon le nom du
parti
Conservateur – En tant qu’éducateur, je comprends l’importance d’avoir une éducation de qualité pour la formation des jeunes leaders francophones
Mamadou Ka de demain. C’est pour cette raison que le Parti conservateur et moi, sommes engagés à promouvoir et à développer une telle éducation
dans nos communautés. Depuis son accession au pouvoir, le gouvernement a annoncé la construction de sept nouvelles écoles.
Libéral – Le Parti libéral du Manitoba propose un « nouveau pacte » incluant des investissements financiers dans les infrastructures scolaires qui
Dougald Lamont sont substantiels et soutenus; en plus d’améliorer la formule de financement pour les rénovations dans ces infrastructures.
NPD – Notre communauté a augmenté en nombre de façon considérable et avec cela les besoins en éducation. Cela fait déjà un moment que
Blandine Tona les écoles francophones sont en pleine capacité, et il est tellement désolant que le plan annoncé n’a pas pris en considération les
réalités de notre communauté. Au contraire, ce gouvernement a fait des coupures réelles dans notre système d’éducation et fait le
choix de ne pas investir sur des nouvelles constructions pour des écoles francophones.
C’est évident qu’avoir de nouvelles écoles est un besoin réel pour les familles francophones ici à Saint-Boniface et aussi dans le reste
de la ville de Winnipeg et au Manitoba. C’est pourquoi j'appuierais la demande de la DSFM pour les nouvelles expansions.
En plus je vais me battre pour la création d’un programme de métier à l’école Louis Riel pour que les étudiants puissent accéder à des
programmes de formations professionnelles dans leurs propres écoles.
Vert – Nous devons investir dans notre jeunesse dès le plus jeune âge, de toutes les façons. Nous devons premièrement élargir la discussion
Françoise politique des écoles et de l’éducation pour qu’elle comprenne les bas âges, et élever le niveau de discussion en chambre, pour ne pas
Therrien-Vrignon permettre à nos élus de réduire l’éducation et nos écoles à de simples numéros sur du papier.
Je me présente pour les Verts parce que je reconnais qu’en tant que société, nous devons préparer le terrain pour l’avenir. L'éducation
n'est pas une question d'argent, elle ne l'a jamais été et elle ne devrait pas être conçue dans cette perspective par nos élus. L'éducation
est un investissement dans l'avenir, et ce qui permet aux gens de sortir de la pauvreté et de faire face aux réalités du présent et de
l'avenir.
Je fais écho aux voix de nos communautés et des familles qui y résident qui s’attendent à plus que ce que le gouvernement est prêt à
offrir. Je vais tenir le gouvernement à un standard plus élevé, par les discussions que je vais mener en chambre et ailleurs, et par le
travail que je vais continuer à appuyer dans la communauté.
Le Parti Vert du Manitoba continue de demander au gouvernement provincial d'assumer l'entière responsabilité du financement du
système d'écoles publiques au Manitoba. Il propose de supprimer le pouvoir de taxation foncière des divisions scolaires et remplacer
les recettes perdues par un système de financement qui fournirait un niveau de financement équitable pour chaque division scolaire en
fonction des besoins reconnus des élèves. Les revenus supplémentaires requis pour financer complètement les écoles publiques
seraient augmentés grâce à une augmentation des taux d'impôt sur le revenu des particuliers, mais, globalement, seraient sans
incidence sur les recettes. La taxe d'aide à l'éducation sur les propriétés commerciales serait supprimée et remplacée par une
augmentation globale des recettes provenant de l'impôt sur les sociétés.

2. Si élu(e), quel(s) geste(s) poserez-vous pour faire en sorte qu’une éducation de qualité soit accessible à
tous et toutes?
Conservateur – Sous l’ancien gouvernement, NDP, le Manitoba dépensait plus d’argent par étudiant que, presque, n’importe qu’elle province au
Mamadou Ka Canada, mais malgré tout, nos élèves sont classés en dernière position dans certaines matières (lors de certains tests au niveau
national). L’année prochaine, notre gouvernement progressiste-conservateur fera une révision majeure de notre système d’éducation.
Et, tous les Manitobains seront encouragés à participer à ce processus. Si je suis élu député de Saint-Boniface, je serai un ardent
défenseur d’une éducation de qualité pour nos communautés.
Libéral – Durant les années quatre-vingt-dix, j’étais membre du conseil de gouverneurs à l’université du Manitoba, en plus j’ai enseigné à
Dougald Lamont l’université du Manitoba et à l’université de Winnipeg. J’ai vu de première main les dommages infligés au système d’éducation par les
gouvernements conservateurs.

Vous demandez deux questions : comment assurer l’éducation de qualité, et comment assurer l’accès.

Pour l’éducation de qualité, il nous faut une formation pédagogique appropriée, pour les enseignants(e)s en anglais et en français. On
peut obliger aux enseignants de recevoir une formation spécialisée, surtout pour les matières de sciences et mathématiques.
L'amélioration des programmes d'études et de la formation des enseignants améliorerait la qualité de l'éducation.

Pour l’accès, il y a plusieurs obstacles à surmonter. Au niveau post-secondaire, il faut assurer que les frais de scolarité sont abordables.
Il faut avoir des bourses et de l’assistance pour allégement de la dette.

NPD – Le Gouvernement a fait des coupures réelles dans notre système d’éducation en coupant le programme qui gardait les tailles de classes
Blandine Tona petites, ce qui aurait favorisé une éducation de qualité pour les jeunes. Je vais me battre pour restaurer ces investissements qui gardent
les classes petites et qui aident nos jeunes à recevoir l’appui qu’ils méritent de la part des enseignants.
Je proposerais au gouvernement d’augmenter les opportunités de compétences professionnelles pour tout le personnel enseignant afin
de mettre à jour les connaissances nécessaires pour rendre nos jeunes compétitifs.
Le Gouvernement Pallister a haussé les frais de scolarité par 6,6% cette année, a forcé des coupures à des programmes à l’Université de
Saint-Boniface, ce qui aura un impact certain sur l'accessibilité des programmes d'éducation pour des jeunes et aussi sur la qualité de
l'éducation post secondaire. Je vais m’opposer fermement aux réductions financières à l’Université de Saint Boniface, et je vais me
battre pour renverser les hausses de frais de scolarité et pour que l’éducation post-secondaire reste abordable pour toutes les familles.
Vert – À part m’opposer fortement et formellement aux coupures budgétaires à l’éducation, je vais pousser la réforme électorale. Près d’un
Françoise siècle après que mes grand-parents cachaient leurs livres des inspecteurs, l’éducation en français est toujours vulnérable. Malgré les
Therrien-Vrignon lois que nous avons mis en place pour assurer l’épanouissement de la francophonie, et la création de la DSFM et du BEF, nous sommes
toujours à la merci des gouvernements élus par un système brisé. Nous devons adopter un système électoral plus représentatif de nos
valeurs. La clé est dans la prévention, et nous sommes une des dernières démocraties dans le monde qui n'a pas modifié son système
électoral. Penchons-nous sur comment nous pouvons encourager l’éducation dans un environnement où il ne sera plus sujet à des
coupures par des gouvernements qui ne comprennent pas la valeur de cet investissement.
Je vais également activement sensibiliser des groupes de parents, d’éducateurs, et d’élèves des écoles Françaises, d’Immersion et de
Core French pour faire de ces coupures un enjeu lors des élections provinciales dans deux ans.
Le Parti Vert est en faveur du revenu annuel garanti, qui pourrait non seulement sortir la moitié de la population de la pauvreté, mais il
serait très utile pour les étudiants qui doivent payer des frais de scolarités de plus en plus élevés. N’oublions pas que ces argents sont
réinvestis dans l’économie locale par des gens qui participent autrement très peu au roulement de l’économie. Nous croyons aussi dans
une réforme de la taxe d’éducation, et de la déplacer des impôts fonciers au revenu individuel. Bien que ce ne se fait pas du jour au
lendemain, on doit élever le niveau de discussion chez nos élus pour qu’ils tiennent compte de non-seulement ce qui fonctionne
ailleurs, mais ce qu’on a besoin pour un avenir sûr et sain.

3. En octobre dernier, le poste de sous-ministre adjoint de l’éducation francophone au sein du Bureau de


l’éducation française (BEF) a été éliminé sans égard réel aux besoins du milieu ou consultation. Si vous
êtes élu(e), quel(s) geste(s) poserez-vous pour que ce poste soit rétabli?
Conservateur – Si je suis élu, je serai un ardent défenseur de l’éducation francophone au sein du gouvernement. Je ferai tout mon possible pour que la
Mamadou Ka voix de la francophonie soit entendue.

Libéral – Les compressions en éducation française par le gouvernement Pallister représentent un démantèlement de 50 ans de progrès et ignore
Dougald Lamont les principes sur lesquels le Manitoba a été fondé.
Comme chef du parti libéral, je vous assure que rétablir le poste de sous-ministre adjoint fait part de notre plateforme. On travaillera
avec la DSFM pour adopter et mettre en œuvre leurs 94 recommandations pour améliorer l’éducation française au Manitoba
NPD – Le NPD a déposé une pétition à la Législature, qui comptait plus que 1800 noms de parents, éducateurs et éducatrices et étudiants, et
Blandine Tona qui demandait au gouvernement de renverser la coupure du BEF.
Il est évident qu’il faut continuer d’appuyer la coalition parents-commissaires-enseignants pour exercer de la pression sur le
gouvernement.

Sur le plan pratique, lors des travaux parlementaires, il sera possible de placer le problème au premier rang de la réflexion
gouvernementale en posant, au minimum toutes les semaines, une question à ce sujet au ministère de l’Éducation. Il faudra qu’il
dévoile ses intentions de répondre aux inquiétudes des membres de la coalition et quand il va restaurer le poste et accepter les
recommandations de la coalition.

De toute façon, il est évident que le mode consultation doit être le point principal de toute action de ma part.
J’appuierais donc les efforts de la communauté en amplifiant le travail fait par les partenaires pour l’éducation en français.
Je me battrais pour que le conseil consultatif considère immédiatement les recommandations dans le rapport des partenaires pour
l’éducation en français et crée un programme d’implémentation.
Vert – Ma première rencontre à cet égard serait avec la DSFM et le groupe qui ont participé à l’élaboration des rapports. Suite à ça, je
Françoise demanderai une rencontre avec le ministre de l’éducation pour qu’on discute ouvertement et formellement des recommandations qui
Therrien-Vrignon ont été remises au gouvernement. Je serai à la table lors de toutes les prochaines discussions entre ces groupes, et je serai l’écho des
voix de St-Boniface qui se sont exprimées dans ces rapports, pour nous aider à adopter, tous ensemble, une vision plus responsable
pour l’avenir.

4. Les besoins en petite enfance francophone sont criants. Plus de 800 enfants n’ont pas de place en
garderie. Que pouvez-vous y faire?
Conservateur – Durant la dernière année fiscale, notre gouvernement s’est engagé à augmenter le budget de fonctionnement des garderies familiales
Mamadou Ka de 245 000 $. Il s’agit d’un pas en avant vers une solution à ce manque de place en garderie qui s’est aggravé sous le gouvernement
NPD. Si je suis élu, je continuerai à militer pour la création de nouvelles places dans les garderies francophones.
Libéral – À court termes, on peut assurer que parmi les millions de dollars dépensées par le gouvernement fédérale pour établir de nouvelle
Dougald Lamont garderies au Manitoba, une partie de ces fonds sera consacré pour créer des places en garderie francophones.
NPD – Les consultations des États généraux de la francophonie manitobaine ont bien mis en lumière les besoins en petite enfance
Blandine Tona francophone. Comme mère de famille obligée de placer ma 2e fille en garderie anglophone, je connais bien également les défis et les
problèmes d’une telle situation.

Cela dit, là encore, le Plan stratégique communautaire doit être l’instrument de dialogue entre le gouvernement et la communauté. Les
organismes concernés travaillent depuis des mois sur ce dossier et il me paraît essentiel de connaître leur plan avant de me prononcer.

Par contre, il est évident qu’il faut convaincre les autorités concernées de faire davantage dans ce secteur, en pointant du doigt les
risques très réalistes d’assimilation, ce qui irait totalement à l’encontre des objectifs de la Loi 5 approuvée par ce gouvernement.
Bien que le gouvernement provincial ait signé un accord avec le gouvernement fédéral en février, ça fait des mois qu’on attend le dépôt
d’un plan provincial pour la petite enfance.
Depuis 7 ans, je revendique la création des nouveaux espaces de garde et de la mise sur pied d’un plan pour la petite enfance. Si élue,
je vais mettre tout en oeuvre pour la création de nouveaux espaces de garderie à Saint-Boniface
Je vais également me battre pour une distribution de fonds équitable pour que les communautés en situation minoritaire reçoivent
l’appui afin que tous les enfants aient accès à la garderie dans la langue de leur choix. C’est une question de priorité – le NPD est le seul
parti qui va pousser le gouvernement provincial de mettre un plan en place pour la petite enfance, pour que chaque enfant ait une
place dans un service de garde.
Vert – Si vous vous référez au dernier point de ma plateforme officielle, disponible à votefrancoise.ca depuis le premier jour des élections,
Françoise vous verrez que j’adresse directement cette problématique, et que le gouvernement provincial a un rôle à jouer là-dedans.
Therrien-Vrignon Je suis pleinement consciente des efforts qui ont été fait au niveau du lobbying gouvernemental pour créer ces espaces tant demandés
depuis près de trente ans, et du manque de progrès sur ce front. C’est à la racine de plusieurs défis qu’on rencontre plus tard dans nos
divisions scolaires.
Je propose qu’on réaménage des espaces existants dans des foyers d’âge d’or pour avoir des garderies aux premiers étages de ces
établissements, et qu’on planifie toute nouvelle construction de foyers d’âge d’or pour comprendre cette composante
intergénérationnelle. Nos plus jeunes et nos plus vieux auront donc l’occasion d’avoir des activités ensemble. Ceci brise l’isolement
chez les personnes âgées, et permet aux enfants de développer leurs compétences sociales et émotionnelles avec les personnes les
plus patientes du monde. De plus, on facilite le transfert de connaissances, de culture et de langue. On voit des centres comme ceci un
peu partout en Amérique du Nord et en Europe, et les résultats sont très positifs pour la communauté en entier.

5. Depuis 2004, 16 Centres de la petite enfance et de la famille (CPEF) ont été mis sur pied. La réalité est
qu’il faut 21 CPEF pour servir la population de chacune des communautés scolaires de la Division
scolaire franco-manitobaine (DSFM). De plus, aucun financement additionnel n’a été octroyé depuis
2010. Si élu, quel(s) geste(s) poserez-vous pour permettre l’ouverture et le maintien de 21 CPEF?
Conservateur – Comme mentionné plus haut, en tant qu’éducateur, je crois fortement que l’épanouissement et la promotion de la culture francophone
Mamadou Ka commencent dès la petite enfance, et de ce fait, je travaillerai de près avec l’équipe du Parti conservateur pour octroyer les meilleurs
services aux francophones du Manitoba.
Libéral – Nous opposons l’austérité du gouvernement Pallister. Nous devons investir dans notre avenir. La façon de sortir de nos difficultés
Dougald Lamont fiscales c’est de travailler, d’investir, et de créer la croissance économique, et non avec des compressions. Les compressions ne
bâtissent rien.

Le « nouveau pacte » du Parti libéral du Manitoba inclue des investissements financiers dans les infrastructures scolaires qui sont
substantiels et soutenus, ceci inclus les centres de la petite enfance et de la famille.
NPD – J’appuie depuis longtemps les alliances entre les écoles et les centres de petite enfance. Si élue, je revendiquerais la création des
Blandine Tona nouveaux centres de la petite enfance dans toutes nouvelles initiatives de construction dans nos écoles. En plus, je travaillerais en
collaboration avec le DSFM et la FPM qui font déjà un travail de fond sur ce dossier pour identifier et adresser les besoins de la
communauté.
Vert – J’appuie fortement les initiatives et recommandations qui adressent la racine des problèmes, qui se concentrent sur la prévention, et
Françoise qui font partie des stratégies à long-terme. Les CPEF viennent énormément à l’appui de la famille et pour alimenter l’éducation
Therrien-Vrignon formelle des enfants, et on voit les résultats dans nos communautés et nos écoles.
Si vous vous référez à mon point précédent, on pourrait certainement avoir des CPEF à proximité des garderies dans les espaces
réaménagés des foyers d’âge d’or. Ils devront être désignés comme étant des emplacements idéaux par la DSFM et les groupes de
parents, mais c’est tout à fait possible de faire de la place, et de planifier de faire de la place pour les CPEF. Il s’agit d’être créatif et de
collaborer avec les autres pour planifier pour nos besoins.

6. La population de Saint-Boniface est vieillissante. Quelles stratégies faut-il mettre en place pour attirer
et retenir les jeunes à Saint-Boniface plutôt qu’ailleurs à Winnipeg ou à l’extérieur de la province?
Conservateur – La meilleure stratégie serait de construire plus de logements abordables pour attirer les jeunes familles et de revitaliser Saint-Boniface.
Mamadou Ka
Libéral – Ce qui attire les gens, et surtout les jeunes, sont l’opportunité et des bons emplois. Le gens ne déménagent pas à Fort McMurray pour
Dougald Lamont ses bas impôts, mais plutôt pour des emplois bien réénumérés; ce qui manque au Manitoba.

Nous voulons encourager la création de fortes nouvelles entreprises manitobaine, et la création de bons nouveaux emplois à Saint-
Boniface, et à travers le Manitoba.
On propose la création d’une Banque de développement d’entreprises du Manitoba (BDEM), qui investira seulement dans les
entreprises manitobaine. Le résultat contribuera à la création de bons emplois.

Il existe des exemples de banques publiques qui ont bien réussi à la croissance d’entreprises et d’emplois, par exemple en Alberta et au
Dakota du North. Quand on réussit à créer de nouvelles entreprises et des bons emplois ici au Manitoba, on peut garder les jeunes à
Saint-Boniface et aussi attirer des nouveaux-arrivés.
On propose de créer un centre créatif en français, ici à Saint-Boniface qui est effectivement la capitale de la francophonie de l’ouest
canadien.
NPD – Le caractère unique de Saint-Boniface résulte dans son incroyable diversité où se côtoient tous les jours plusieurs générations avec des
Blandine Tona besoins et des capacités différents. Il est donc important que toute stratégie de rétention soit axée sur ces trois axes : le coût de la vie,
les opportunités d’emplois, en encourageant les industries vertes et non polluantes, ainsi que la disponibilité des activités sociales et
culturelles. Ceci concerne autant les jeunes que les moins jeunes. Cette combinaison est vitale pour la francophonie.
Ma première stratégie consistera à encourager les communautés à mettre à jour leur plan d’action. Ensuite, je vais travailler avec les
élus municipaux, en consultation avec les résident.es, afin de prioriser un plan de densification qui serait favorable aux logements
abordables ainsi que des logements intergénérationnels et mixtes.
Je vais encourager l’investissement provincial sur le tourisme, la culture et les logements sociaux ainsi que sur l’aide au logement qui a
été annulé par le gouvernement Pallister.
En fait, les coupures du Gouvernement Pallister rendent la vie moins abordable à Saint-Boniface.
Les jeunes ont besoin des appuis pour que l’éducation et la formation soient abordables. L’élimination d’un crédit d’impôt pour les
diplômés qui valait jusqu’à 2 500 $ par année, ainsi que la hausse des frais de scolarité, sont deux initiatives qui rendent plus difficile la
rétention des jeunes à Saint-Boniface.
- En plus des investissements dans l’éducation et la formation pour les jeunes, le coût de vie doit être abordable pour les jeunes. Les
services comme le transport en commun, l’électricité et l’accès aux centres communautaires doivent être appuyés. C’est pourquoi le
NPD s’est opposé aux coupures du Gouvernement Pallister au transport en commun et aussi pourquoi je vais me battre pour la
restauration des structures communautaires telles que la piscine Norwood ou encore le Centre Flavie Laurent afin que les familles aient
accès à ces services importants.
Ces investissements sont la manière de retenir nos jeunes.
Vert – Une grande partie de la population que j’ai sondée me demandent de prioriser la vitalité des quartiers. Pour prioriser cette vitalité,
Françoise nous devons offrir des opportunités à nos jeunes. On veut les garder dans nos quartiers et leur offrir une qualité de vie qu’ils ne
Therrien-Vrignon peuvent pas trouver ailleurs, pour qu’ils envoient leurs enfants à nos écoles, dépensent leurs gages dans nos commerces, et
contribuent au bon fonctionnement de notre société de tous les sens. De nos jours, on perd encore des Manitobains aux sables
bitumineux de l’Alberta en quête d’emploi. Avec l’achat de la pipeline, l’étendue des sables bitumineux sera élargie davantage. Nous
devons redresser notre position sur l’économie pour qu’elle soit en ligne avec nos valeurs et les valeurs des jeunes qui seront bientôt
sur le marché du travail et leur donner des vraies options qui sont à leur avantage.
Il n’y a pas d’avenir sans l’environnement, et nous devons faire la transition vers une économie verte non seulement pour combattre le
changement climatique, mais aussi pour assurer une économie forte à Saint-Boniface. Les secteurs verts et d’énergie durable en C.-B.,
Ontario et Québec, grandissent les plus rapidement, le Manitoba doit s’engager à faire de même pour solidifier son économie de
l’avenir, et encourager la vitalité de ses communautés. L’état du parc industriel de Saint-Boniface est l’occasion idéale pour nous de
planifier à comment nous pouvons créer et attirer des compagnies vertes, créer des emplois à St-Boniface, tout en contribuant à la
santé de notre environnement.
Nous sommes chanceux que la communauté s’est organisée pour créer le World Trade Centre Winnipeg, le CDEM, Entreprises Riel, et
autres organismes qui appuient le développement économique. Le gouvernement devrait les appuyer davantage, financièrement et en
respectant leurs rôles dans nos communautés, au lieu de garder nos organismes dans des situations perpétuelles de sous-financement.
De plus, une composante importante d’attirer et de garder les jeunes, c’est l’éducation post-secondaire. L’accès à l’éducation de qualité
est importante aux jeunes, et la communauté demande une école de métiers francophone ou bilingue depuis près de 30 ans. Le parc
industriel de St-Boniface serait idéal pour ça aussi. Non seulement aurons nous accès à une panoplie d’entreprises qui réduisent notre
impact écologique, mais nous pouvons également leur fournir la main-d’oeuvre qu’il faut pour maintenir une économie verte, tout en
offrant une éducation professionnelle à nos jeunes dans l’économie la plus forte de l’avenir. Sans mentionner des programmes de
rééducation pour adresser les nombreuses pertes d’emplois qui auront lieu dans les secteurs polluants qui seront désuets bientôt. Il
s’agit de transformer nos enjeux en opportunités et de planifier responsablement.

7. Comment définissez-vous le Saint-Boniface d’aujourd’hui versus le Saint-Boniface de demain?

Conservateur – Le Saint-Boniface de demain serait un Saint-Boniface encore plus diversifié, composé de franco-manitobains de souche, de francophiles
Mamadou Ka et de nouveaux arrivants. En un mot, une communauté encore plus forte, plus soudée travaillant pour l’épanouissement et
développement socioéconomiques de tous les francophones du Manitoba.
Libéral – Saint-Boniface est une communauté unique. Le français a été supprimé pendant longtemps au Manitoba. Depuis ce temps, la langue
Dougald Lamont est retourné en éducation et au gouvernement, mais il y a la possibilités d’élargir une économie en français.

Ce qui rend Saint-Boniface unique est précisément ce qui la rend précieuse : un patrimoine extraordinaire, une communauté pleine
d’esprit, d’énergie, de créativité, et de fierté. Nous pouvons miser sur ces forces.

Transformer les idées en réalité exige l’investissement et du travail acharné. Nous pouvons positionner les chefs de file en culture, en
business, en éducation et en tourisme en français ici, et à travers le Canada.
NPD – Le Saint-Boniface d’aujourd'hui est une circonscription en transition qui commence à voir les bénéfices des plans de développement
Blandine Tona économique d’Entreprises Riel et les succès des organismes responsables du tourisme.

D’ailleurs, la nouvelle stratégie touristique qui s’appuie sur la riche histoire de Saint-Boniface cherche à redonner à cette communauté
le sentiment de fierté identitaire déjà bien ancré avec le Festival du Voyageur. Il sera important de continuer à travailler de façon à bien
refléter ce que la communauté souhaite voir accomplir.

Un des défis majeur de Saint-Boniface d’aujourd'hui sera de faire de Saint-Boniface de demain un quartier qui ne craint plus la pollution
environnementale, qui n’a plus de convois de trains avec une cargaison dangereuse qui traverse nos rues et crée des embouteillages
polluants.
Saint-Boniface de demain sera un quartier inclusif, vibrant, fièrement bilingue qui valorise son passé, sa culture et son héritage tout en
promouvant une communauté axée sur les valeurs fondamentales de l’égalité, l’inclusion et l’appui pour les langues minoritaires. Mais
aussi où il fait bon vivre et où les décisions favorables à l’environnement auront été mises en œuvre et que les risques courus par
certaines résidents auront été éliminés.
Vert – Le Saint-Boniface d’aujourd’hui, je l’adore. Malgré tous ses nids-de-poule, sa pauvreté, sa pollution industrielle, ses routes de
Françoise camionneurs mal-placées, son manque de garderies, et toutes les autres p’tites coquilles de la vie. C’est mon chez-nous, où habitent
Therrien-Vrignon trois quart de mes personnes préférées dans tout ce grand monde. C’est plein de potentiel, d’histoire, de beaux endroits, de gens
intéressants, de culture, de diversité, et tout ceci en évolution perpétuelle. Je le définis par la richesse des expériences qu’on peut vivre
à Saint-Boniface.
Le Saint-Boniface de demain, je l’embrasse et je l’encourage activement. Le Saint-Boniface de demain aura la capacité de déterminer
son propre avenir. Il aura des garderies, moins de trains, plus d’arbres et d’espaces verts, des opportunités pour ceux de tout âge, des
habitations abordables, une économie forte et saine, des entreprises bien appuyées, une culture riche, des artistes appréciés. Il sera
plus représentatif des valeurs des gens qui y habitent. Il sera un bon exemple à suivre pour le reste de la province, et il aura préparé le
terrain pour la prochaine génération et les défis qui l’attendent.

8. En vous référant à la loi Appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine quelles sont, selon
vous, les trois actions prioritaires pour en assurer sa mise en œuvre et favoriser la pérennité et l’usage
du français?
Conservateur – Il faut d’abord s’assurer que l’esprit et l’essence de la loi soient respectés par tous ; que l’offre active soit une ‘réalité’. Il faut travailler
Mamadou Ka pour qu’une éducation de qualité en français davantage une réalité dans nos communautés, car celle-ci est l’outil premier pour
pérenniser le français. Et finalement je serai un ardent défenseur de cette loi et de la francophonie, en général, autour de la table du
Caucus conservateur.
Libéral – Les trois actions prioritaires sont :
Dougald Lamont 1) Rétablir le Bureau de l’éducation française
2) Offrir de la formation linguistique aux employés
3) Soutenir la création d’emplois en français, tant dans le privé que dans le public
NPD – La loi 5 sur l’appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine prévoit un mécanisme de dialogue entre la communauté et le
Blandine Tona gouvernement : il s’agit du comité consultatif sur les affaires francophones (CCAF) qui devrait, selon moi, être davantage le lien qu’il est
supposé être dans la loi.

Les plans de services en français doivent être mis en œuvre au plus tôt, et les ministères doivent rendre compte au CCAF.

D’autre part, la communauté doit dialoguer beaucoup plus avec le gouvernement et faire connaître davantage le Plan stratégique
communautaire, ses axes, ses objectifs, ses besoins, etc.

Le présent gouvernement n’a pas tendance à consulter,à. Il faudra donc faire en sorte que la communauté soit plus proactive et
demande plus de comptes au gouvernement, dans tous les domaines d’action.
Le conseil consultatif doit prendre sa place comme lieu primordial pour les décisions qui touchent la communauté franco-manitobaine,
et éviter que les compressions importantes comme celles de la fermeture de la clinique de soins express ou la suppression du poste de
Sous ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BEF) se fassent sans consultation et sans avis à la communauté. Un conseil
actif et engagé peut aider à éviter la répétition de cette coupure.
On doit pousser le gouvernement de prioriser l’adoption des politiques sur les services en français dans tous les secteurs et tous les
organismes. Ces politiques sont fréquemment en retard et l’application est mise en question.
Je vais me battre pour que la politique devienne réalité.
Ça fait déjà deux ans depuis l’adoption de la loi 5; je vais travailler conjointement avec la SFM et la communauté pour mettre en oeuvre
le Plan stratégique communautaire. Ce faisant, la voix de la communauté sera un indicateur pour rassurer que la loi est bien efficace.
Vert – Premièrement, établir du financement adéquat. Le financement a été trop peu pendant des décennies sous les Néo-démocrates et les
Françoise Conservateurs. Deuxièmement, rétablir le poste de sous-ministre adjoint au BEF et ou adopter une recommandation plus élaborée pour
Therrien-Vrignon desservir les besoins de la communauté. Troisièmement, établir des garderies dans des foyers d’âge d’or pour le transfert de la langue,
culture, et pour être au service des familles.

9. Dans la foulée des changements au niveau du système de santé provincial, quel(s) geste(s) poserez-
vous pour mettre à l’avant-plan la nécessité des services en français de qualité et accessibles à tous et
toutes?
Conservateur – D’abord je travaillerai de près avec les Offices régionaux de la santé et le Secrétariat aux affaires francophones pour s’assurer que les
Mamadou Ka services en français, tels que définis par la loi, sont offerts dans nos communautés.
Libéral – Certaines positions doivent être désignés bilingues, et il faut recruter et former des infirmier(e)s et médecins bilingues.
Dougald Lamont
NPD – Je m’engage à élargir les services de santé en français à Saint-Boniface en prolongeant les heures d’ouverture du Centre d’accès Saint-
Blandine Tona Boniface pour que nos aîné.es et familles aient accès à notre système de santé dans leur communauté en tout temps.
Je revendiquerais non seulement l’adoption des politiques sur les services en français dans le système de santé, mais aussi la mise en
oeuvre de ces politiques dans les hôpitaux et toutes les cliniques à Saint-Boniface.
Je vais me battre aussi pour une nouvelle salle d’urgence à Saint-Boniface, qui sera nécessaire quand les salles d’urgence de
Concordia et Seven Oaks ferment leurs portes l’année prochaine. Je vais plaider pour augmenter la formation pour plus de personnel
infirmier afin d’appuyer les travailleurs actuellement en difficulté à l’hôpital de Saint-Boniface.
Vert – J’utiliserai ma voix pour dénoncer les coupures du gouvernement Conservateur, pour refléter les réalités actuelles du système, et les
Françoise nouveaux, nombreux défis que nous rencontrons à cause de ces coupures irresponsables.
Therrien-Vrignon Je travaillerai avec les groupes, les institutions, et organismes pour faire de ceci un enjeu lors des prochaines élections. Les services en
français sont nécessaires à Saint-Boniface, et desservent une population énorme qui utilise le français, et qui n’est pas juste à Saint-
Boniface. Nous avons un devoir de pousser pour avoir des services équitables et on voit les belles choses dans notre communauté qui
sont le fruit d’efforts bien planifiés. Nous devons présenter aux autres élus nos succès qui fonctionnent très bien et qui permettent au
gouvernement d’économiser de l’argent en bout de ligne. Accès Saint-Boniface est un exemple parfait. Dans un endroit centralisé, nous
avons le Centre de santé Saint-Boniface; Services aux enfants handicapés; Services d’intégration communautaire pour les personnes
handicapées; Services d’aide en santé mentale communautaire, d’aide à l’emploi et au revenu; services d’EmployHabilités pour les
personnes handicapées offerts par le ministère des Familles; services de soins à domicile, de santé communautaire et de santé publique
offerts par la Région sanitaire de Winnipeg; Health Links–Info Santé; et autres services offerts par le Centre des services bilingues –
Saint-Boniface. C’est réellement magnifique comme concept, et il serait bien de partager avec le reste de la province comment Saint-
Boniface s’est organisé pour répondre aux besoins de sa communauté de façon efficace et avec la qualité en premier lieu.

10. Si élu(e), quel(s) geste(s) poserez-vous pour assurer un accès équitable aux services et soins de santé
aux personnes qui habitent Saint-Boniface, en particulier, les ainés, les nouveaux arrivants et les
personnes vivant avec des troubles de santé mentale?
Conservateur – Je veillerai à ce que tous les résidents de Saint-Boniface aient accès aux meilleurs soins de santé en français; Donc, je m’assurerai que
Mamadou Ka les services en français et l’offre active soient toujours respectés.

Libéral – Nous comprenons que n’importe qui peut tomber malade, mais pas tout le monde peut payer. Les soins de santé devraient reposer sur
Dougald Lamont les besoins et non sur la capacité de payer. Nous avons à cœur de maintenir et d'appliquer la Loi canadienne sur la santé. Nous devons
investir davantage dans la santé mentale, surtout pour les jeunes. Nous comptons rétablir le financement des soins de santé pour les
étudiants internationaux.

Nous travaillerons fort pour rétablir les liens avec les médecins du Centre de santé Saint-Boniface et l’Hôpital Saint-Boniface qui ont été
coupé par le gouvernement Pallister. L’importance de ce geste, est d’offrir à nouveau la continuité entre les services de santé en
français pour les ainés, et tous les habitant de Saint-Boniface.

NPD – Je demanderais au gouvernement Pallister de renverser leur coupures aux foyers des soins personnels et de réduire les coûts des
Blandine Tona programmes de jour pour ainé.es. Je travaillerais avec la communauté à lui présenter les évidences de l’impact sur la qualité des soins
et services sur nos aîné.es. Ici à Saint-Boniface, il y a la possibilité que l’Actionmarguerite voie son budget réduit de plus de 100 000 $
par année. Nos ainé.es ont besoin de plus d’appui pour combattre l’isolement et contribuer à leur bien être social et communautaire,
pas de moins.
Depuis mon arrivée, Saint-Boniface m’a accueilli à bras ouverts. Mon premier emploi ici à Saint-Boniface consistait à faciliter
l’établissement et l’intégration des nouveaux arrivants en les guidant vers les services appropriés pour leur succès. Dans tout ce que
j’ai fais ensuite, j’ai continué à sensibiliser sur la réalité de leurs besoins et à collaborer pour trouver des solutions.
Je connais la valeur de l’accueil et des services que j’ai reçu à mon arrivée et la façon que cela a changé le cours de ma vie, alors je vais
me battre fermement pour le renversement de la compression du financement du Centre Flavie Laurent qui aide beaucoup des
nouveaux arrivants à recevoir les biens essentiels à la vie à Saint-Boniface. Je continuerais aussi à sensibiliser la communauté ainsi que
le gouvernement sur l’importance et la valeur ajoutée lorsqu’il y a des ressources et un bon plan d’établissement et d’intégration pour
l’immigration.
La santé mentale est un domaine de la santé qui est très important et dans lequel je travaille depuis des années. Il est important
aujourd’hui qu’on alloue des ressources supplémentaires pour adresser les besoins de plusieurs couches de notre communauté, qu’il
s’agisse des jeunes, des adultes et des aîné.es. Cet investissement est préventif et contribue à améliorer la santé des communautés, et
réduirais des coûts des services primaires.
Je vais me battre pour la disponibilité de ce financement et aussi pour l’élargissement des programmes de dépendance et pour les
programmes d’intervention à l’hôpital de Saint-Boniface pour les familles qui en ont besoin, mais aussi dans les écoles.
Vert – Bonne question. Pousser le revenu annuel garanti touche à ces trois catégories de gens qui sont tous plus vulnérables que d’autres à
Françoise avoir des difficultés à trouver des emplois et tomber dans la pauvreté. La pauvreté est un facteur déterminant majeur dans la santé des
Therrien-Vrignon gens. Les personnes pauvres ont généralement des résultats de santé moins bons que les autres pour plusieurs raisons que l’on peut
prévenir, et je répète que la clé est dans la prévention.
Autre que ça, nous devons absolument prendre en considération les recommandations des groupes, associations, charités, et
organismes à but non-lucratif qui oeuvrent dans ces milieux et qui expriment très clairement les besoins des aînés, des nouveaux
arrivants, et des personnes vivant avec des troubles de santé mentale. Le travail est souvent déjà fait, il faut rappeler au gouvernement
que les réponses sont souvent apportées par la communauté, il s’agit d’écouter.

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