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Force (physique)

Une force désigne, en physique, l'interaction entre deux objets ou


systèmes, une action mécanique capable d'imposer une Force
accélération induisant la modification du vecteur vitesse (une
force exercée sur l'objet fait aller celui-ci plus vite, moins vite ou
le fait tourner). En 1684, Isaac Newton a précisé ce concept en
établissant les bases de la mécanique newtonienne. La base
sensorielle de la notion est donnée par la sensation de contraction
musculaire.

Sommaire
Histoire
Définition Différentes forces, dues à la gravité, au magnétisme, ou à tout
autre phénomène produisant l'accélération d'une masse.
Un concept très utile
Application aux systèmes complexes
Unités SI N (newton)
Le vecteur force
Dimension M⋅L⋅T−2
Le parallélogramme des forces (Relation de
Chasles appliquée aux vecteurs forces) Base SI 1 N = 1 kg m s−2
Le point d'application
Nature Grandeur vectorielle extensive
Dimension et unités de mesure
Symbole usuel ou F (vecteur force), F
Quelques exemples de forces
(intensité ou valeur algébrique)
Forces élastiques
Pressions Expressions = .
Forces centrales
Forces conservatives = .
Forces volumiques
Force et lagrangien
Force, travail et énergie
Mesure d'une force
Le concept de force et les théories modernes de
la physique
Les quatre forces de la nature
Notes
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes

Histoire
Le concept de force est ancien, mais il a mis longtemps à obtenir une nouvelle définition utilisable. En effet, à la différence de
grandeurs physiques telles que la longueur ou la masse, qui sont représentées par des grandeurs scalaires, les forces peuvent être
représentées par des vecteurs. Les représentations vectorielles des forces doivent être distinguées des forces proprement dites.
Certains philosophes et physiciens, dits opérationnalistes ou instrumentalistes au sujet des forces, nient qu'il existe des forces : selon
eux, les vecteurs de forces utilisés en mécanique sont des outils utiles du physicien, mais ils ne décrivent rien dans la réalité. Un de
leurs arguments est que les forces sont imperceptibles. Les réalistes au sujet des forces, à l'opposé, soutiennent que les vecteurs de
forces réfèrent à des forces qui existent indépendamment de leur représentation. À l'objection selon laquelle les forces seraient
imperceptibles, ils répondent souvent que la perception tactile ou le sens musculaire nous permettent d'expérimenter de telles entités
physiques. [réf. souhaitée]

Archimède, lors de l'étude du problème du bras de levier, évoquait le poids des corps, sans expliquer plus explicitement ce qu'il
entendait par là. Lors des études sur les poulies, la notion de force est utilisée confusément comme étant la tension dans les fils.
Même le problème du plan incliné ou celui de la chute des corps sont résolus par Galilée sans faire appel explicitement à la notion de
force.

Parallèlement, la composition des forces apparaît implicitement dans les travaux de Simon Stevin (De Beghinselen der Weeghconst,
1586). Toutefois, la distinction entre la notion de force et de vitesse ne se fait pas encore, et il faudra attendre les travaux d'Isaac
Newton pour avoir une formalisation précise de la notion de force. La définition donnée dans les célèbres Philosophiae Naturalis
Principia Mathematica(1687) est celle qui est encore acceptée de nos jours.

La définition du concept de force a permis une présentation simple de la mécanique classique par Isaac Newton (lois du mouvement
de Newton).

Aujourd'hui, la notion de force reste très utilisée, en particulier dans l'enseignement et dans l'ingénierie. Pourtant, alors que les
moments, l'énergie et les impulsions sont des grandeurs fondamentales de la physique, dans le sens où ils obéissent tous à une loi de
conservation, la force peut être vue comme un artifice de modélisation, commode mais non indispensable. En mécanique analytique
existent des formulations de la mécanique classique qui n'utilisent pas le concept de force. Ces formulations, apparues après la
mécanique newtonienne, font cependant appel à des notions encore plus abstraites que le vecteur force, et on considère en
conséquence qu'il vaut mieux les introduire seulement dans l'enseignement supérieur
.

Les forces sont d'autre part souvent confondues avec le concept decontrainte, et notamment avec les tensions.

Définition
En mécanique classique, une force a un sens strict. C'est la modélisation d'une interaction, quelle que soit la nature de celle-ci. La
force ou interaction résulte de l'action d'un objet sur un autre. C'est le cas en particulier des interactions de contact
(pression, frottement, interaction dans une liaison) ou à distance (force gravitationnelle, force électrostatique, force
électromagnétique). La force est représentée par un vecteur ayant un point d'application, une direction, un sens et une intensité (en
newtons). [voir vecteur Force]

Un concept très utile


Le concept de force est très utile pour « imaginer » le mouvement (dynamique), les efforts (statique) ou déformations (Résistance des
matériaux) subis par un objet. Quelle que soit la ou les causes du mouvement ou des efforts (freinage par frottement, accélération par
moteur, portance sur une aile par les écoulements de l'air, attraction par la terre, attraction par un aimant etc.), tout se passe comme si
on attachait à cet objet des petits élastiques tendus avec la même tension que la force qui s'applique sur l'objet.

Qui plus est, il est possible de combiner les forces s'appliquant sur un même point, mais provenant de différentes causes, en une seule
force. Pour cela, il suffit de sommer les vecteurs force (cette opération revient à remplacer deux élastiques attachés à un même point,
mais tirant peut-être dans des directions différentes, par un seul élastique produisant la même tension).
C'est cette capacité à réunir et à combiner dans un même outil des phénomènes aussi variés qui confère toute sa puissance au concept
de force.

Ainsi, une fois assimilées les lois du mouvement de Newton, on peut comprendre l'effet de n'importe quelle interaction sur un objet.
Pourvu, toutefois, qu'on reste dans les conditions d'application de la mécanique classique :

Les objets doivent être suffisamment grands, par rapport à un atome, pour que la matière paraisse continue
(sinon, il faut utiliser lamécanique quantique)
Les vitesses doivent être relativement faibles, par rapport à la vitesse de la lumière (sinon, il faut utiliser la
relativité générale ou la relativité restreinte)
Le champ de gravitation doit être peu variable et d'intensité limitée, afin que l'on puisse négliger ses fets
ef sur la
géométrie de l'espace-temps (sinon, il faut utiliser la relativité générale).
Dans notre vie quotidienne de terriens humains, les conditions d'application de la mécanique classique sont toujours satisfaites sur les
objets que nous pouvons voir sur terre à l'œil nu. Mais les propriétés de ces objets (couleurs, dureté, fonctionnement d'un appareil
électronique, etc.) s'expliquent en général par des interactions au niveau moléculaire, et nécessitent parfois, pour être expliquées,
d'avoir recours à la mécanique quantique.

Application aux systèmes complexes


Quand on étudie le comportement d'un système physique constitué de plusieurs objets et qu'on fait le bilan des forces appliquées
au système (c'est-à-dire à ses différents objets), il est utile de distinguer les forces intérieures (exercées par d'autres objets du
système) des forces extérieures (exercées par des objets extérieurs au système). On montre en effet que la résultante des forces
intérieures est nulle et donc qu'elles ne contribuent en rien à l'accélération globale du système (c'est-à-dire l'accélération de son centre
de gravité). Par contre elles interviennent dans le bilan énergétique (parce que deux forces opposées deux-à-deux peuvent très bien
fournir un travail non nul).

Le vecteur force
En physique, on modélise une force par un vecteur
. Un représentant du vecteur force est caractérisé par quatre éléments :

1. la direction : orientation de la force


2. le sens : vers où la force agit
3. la norme (ou intensité) : grandeur de la force, elle est mesurée ennewton (N)
4. le point d'application : endroit où la force s'exerce

Le parallélogramme des forces (Relation de Chasles appliquée aux vecteurs forces)


Le théorème du parallélogramme des forces provient de la constatation du fait que
des mouvements peuvent être combinés entre eux sans que l'ordre de cette
combinaison ait une quelconque influence sur le mouvement final.

Dans le parallélogramme ci-contre, on peut distinguer deux types de mouvement :

un déplacement parallèle à AB et DC (côtés bleus du


parallélogramme)
un déplacement parallèle à AD et BC (côtés verts du
parallélogramme) Parallélogramme des forces
Quand un solide est situé initialement au point A, l'ordre de parcours AB puis BC ou
bien AD puis DC n'a aucune influence sur le résultat final : quel que soit l'ordre des
mouvements, le solide est déplacé au point C.

Forts de cette constatation, l'observation entre les forces (les causes) et les mouvements (les effets) fut fait, Simon Stevin puis Isaac
Newton purent énoncer le théorème du parallélogramme des forces :
Considérons un solide au point A. Appliquons-lui une force F1 proportionnelle et parallèle au
segment AB et qui déplace l'équilibre du solide au point B, puis une force F2 proportionnelle
et parallèle au segment BC et qui déplace l'équilibre du solide du point B au point C. Alors la
force F3 parallèle au segment AC et qui déplace l'équilibre du solide du point A au point C
est telle que :

La force F3 est appelée la force « résultante » des deux forcesF1 et F2.

Inversement, soit un point B quelconque et la force F3 proportionnelle et parallèle au


segment AC et qui déplace l'équilibre du solide du point A au point C. Considérons les
forces F1 et F2 parallèles respectivement aux segments AB et BC et telles que :

Alors l'application des forces F1 et F2 au solide va déplacer l'équilibre de ce dernier du point


A au point C.

Cette dernière propriété des forces permet de séparer une force en plusieurs
composantes et est utilisée par exemple pour décomposer une force de réaction R en
ses composantes normale (l'effort d'appui N) et tangentielle (l'effort de frottement T).

Enfin, soit un point D tel que ABCD soit un


parallélogramme, alors la force F2, qui déplace
l'équilibre du solide du point B au point C, peut aussi
déplacer l'équilibre du point A au point D. Il en est de
même pour la force F1 qui peut indifféremment déplacer
le solide du point A au point B ou du point D au point C.
Décomposition d'une force
Le parallélogramme des forces amène naturellement à modéliser celles-ci par un
vecteur souvent noté . Le sens et la direction du vecteur indiquent respectivement
le sens et la direction de l'action, la longueur du vecteur indiquant l'intensité de cette même action.

Avec cette notation, le parallélogramme des forces se résume simplement à la relation vectorielle suivante :

Le point d'application
Une force exerce son action en un point appelé point d'application (ou point d'impact). La connaissance de ce point est importante
pour déterminer le moment de la force....

L'action d'une force peut être transmise aux autres points de l'objet par déformation élastique, par exemple, si l'on pousse une voiture,
la force exercée par la paume de la main est transmise au reste du véhicule.

La notion de point d'application est évidente dans le cas d'une cause « ponctuelle » : si l'on pousse un objet à la main, le point
d'application est le point de contact entre l'objet et la main, et si on le tire avec une corde, c'est le point d'attache de la corde.
Cependant, à y regarder de plus près, la paume de la main fait une certaine surface, et la corde a une section non nulle. La force
s'exerce donc sur une surface, et non pas en un point. Le point d'application est en fait le barycentre de la surface, en supposant que la
force est répartie uniformément sur la surface ; sinon, cela se ramène à un problème de
pression.

La notion peut s'étendre au cas où la surface de contact est importante, comme dans le cas de la réaction d'un support sur lequel est
posé un objet, ou bien la poussée d'Archimède. On l'étend également au cas des forces volumiques, c'est-à-dire des forces à distance
qui s'exercent en chaque point de l'objet, comme le poids ou l'attraction électrostatique ; le point d'application est alors aussi un
barycentre (le centre d'inertie de l'objet dans le cas du poids).

Dimension et unités de mesure


La force a pour équation aux dimensions:

[F] = M × L × T-2

L'unité de mesure (SI) d'une force est le newton, symbole N, en hommage au savantIsaac Newton.

Le newton équivaut à 1 kg⋅m⋅s-2, c'est-à-dire qu'un newton est la force colinéaire au mouvement qui, appliquée pendant une seconde
à un objet d'un kilogramme, est capable d'ajouter (ou de retrancher) un mètre par seconde à sa vitesse.

On a utilisé également le kilogramme-force (kgf), force exercée par une masse de 1 kg dans le champ de pesanteur terrestre (au
niveau de la mer), et qui vaut donc environ 9,81 N, ainsi que la sthène qui vaut 1 kN. L'aéronautique et l'astronautique ont fait un
grand usage d'un multiple du kilogramme-force : la tonne de poussée. Là où l'on utilisait le kgf, on utilise maintenant le décanewton
(daN) :

1 daN = 10 N = 1,02 kgf.

Le kilogramme-force est encore parfois utilisé, bien que l'unité ne soit pas recommandée, par exemple sur certains articles de
bricolage (résistance d'une cordelette).

Les anglo-saxons utilisent parfois lalivre-force :

1 lbf ≃ 4,45 N

Quelques exemples de forces


Les phénomènes qui provoquent l'accélération ou la déformation d'un corps sont très divers, on distingue donc plusieurs types de
force, mais qui sont tous modélisés par un même objet : le vecteur force. Par exemple, on peut classer les forces selon leur distance
d'action :

forces de contact : pression d'un gaz, action de contact d'un objet sur un autre (appuyer
, tirer), frottement.
forces à distance : poids (attraction gravitationnelle),force électromagnétique.

Forces élastiques
Dans le cas le plus simple de la déformation élastique, l'allongement ou la compression modérée d'un ressort dans son axe engendre
une force proportionnelle à l'allongement relatif, soit :

où k est la constante de raideur du ressort etx son allongement (longueur finale moins longueur initiale ; , le vecteur unitaire
étant dirigé du point d'attache du ressort vers son extrémité mobile).
La déformation des solides est étudiée par lamécanique des milieux continus(MMC).

Pressions
Lorsqu'une force s'exerce sur une surface, il est parfois intéressant de considérer la répartition de la force selon la surface. Par
exemple, si l'on enfonce une punaise dans du bois, la punaise s'enfonce car la force est répartie sur une toute petite surface
(l'extrémité de la pointe) ; si l'on appuie simplement avec le doigt, le doigt ne va pas s'enfoncer dans le bois car la force est répartie
sur une grande surface (l'extrémité du doigt). Pour ce type d'études, on divise l'intensité de la force par la surface sur laquelle elle
s'exerce, c'est la pression. Au sein d'un matériau solide, cette pression est appeléecontrainte (stress).

Par définition, la pressionp vaut :

F est la force en newtons (N),


S est la surface en m2,
p est en pascals (Pa), qui sont des N/m2.

Forces centrales
Une force est dite centrale si sa direction passe à tout instant par un point O fixe dans le référentiel d'étude, appelé centre de force.
Bien souvent, de telles forces sont conservatives, mais il est utile de distinguer les deux notions. Ainsi la force de gravitation exercée
par un corps ponctuel sur un autre est centrale ET conservative, tandis que pour le pendule simple, la tension du fil est centrale (elle
passe à tout moment par le point de fixation du fil) mais NON conservative. Une caractéristique importante du mouvement sous
l'action d'une force purement centraleest que le moment cinétique du système par rapport au centre de force est conservé.

Forces conservatives
Certaines forces peuvent dériver d'un potentiel, dans ce cas, il existe un champ U homogène à une énergie tel que la force résultante
peut s'écrire sous la forme suivante :

De telles forces sont conservatives.

Forces volumiques
Il existe des forces qui s'exercent sur la totalité de l'objet, comme le poids, ces forces sont dites volumiques. On démontre, dans le cas
des solides indéformables, que l'action de telles forces est équivalente à l'application d'une seule force au barycentre du corps, encore
appelé « centre de masse », « centre de gravité » ou « centre d'inertie ».

Force et lagrangien
En mécanique lagrangienne, si l'on note L(q,q') le lagrangien du système avecq la position et q' la vitesse du système, on a :

On notera que F est une force généralisée : force (au sens ordinaire du terme) si la coordonnée généralisée q est une coordonnée
cartésienne (exprimée en mètres), mais moment de force siq est une coordonnée angulaire (exprimée en radians).

Force, travail et énergie


L'énergie fournie par l'action d'une force sur une distance donnée est appeléetravail.
En physique, force et énergie sont deux manières différentes de modéliser les phénomènes. Selon les cas, on préfère l'une ou l'autre
expression. Par exemple, on pourra traiter la chute d'un objet avec les forces en se servant des lois de Newton, particulièrement la
seconde (l'accélération est proportionnelle à la force et inversement proportionnelle à la masse), ou avec les énergies (la diminution
de l'énergie potentielle de gravitéest égale à l'augmentation de l'énergie cinétique).

Une force travaille (ou effectue un travail) lorsque son point d'application se déplace. Pour le cas d'une force constante, la valeur du
travail d'une force, notée W(F), est égale au produit scalaire du vecteur force par le vecteur déplacement.

Mesure d'une force


Tous les appareils servant à mesurer une force reposent dans leur principe de fonctionnement sur la troisième loi de Newton : l'idée
est de déterminer l'effort nécessaire qu'il faut opposer à la force à mesurer pour atteindre l'équilibre.

Dans le cas particulier dupoids, on peut utiliser une balance qui compare le poids à mesurer au poids d'une masse connue.

Pour les autres cas, on utilise généralement un dynamomètre qui est en général
constitué d'un ressort dont on connaît la raideur k et dont une extrémité est attachée à
un point fixe. On applique la force à mesurer sur l'autre extrémité du ressort et l'on
mesure la variation de longueur Δl du ressort. On en déduit la force F par la relation
que nous avons vue plus haut :

La mesure de la longueur Δl est généralement faite par un comparateur. La force F


étant directement proportionnelle à Δl, il suffit de graduer le cadran du comparateur en
newtons plutôt qu'en mètres.

Lorsque la force à mesurer est importante, on peut utiliser une barre massive comme
« ressort » (cf. la loi de Hooke). La déformation élastique de la barre est alors mesurée
avec un extensomètre (ou jauge de déformation) ; il s'agit en général d'un fil en zig-zag
collé sur la barre, et dont larésistance électrique varie avec l'allongement relatif. Principe de mesure d'une force
avec un dynamomètre

Le concept de force et les théories modernes


de la physique
En mécanique newtonienne, la relation entre la force et le mouvement est donnée par la 2e loi de Newton ou « principe fondamental
de la dynamique » :

où est la quantité de mouvement de l'objet, c'est-à-dire le produit de la masse par la vitesse (tandis que l'impulsion est le
changement de la quantité de mouvement produit dans un court laps de temps donné), et t est le temps. Si la masse est constante,
alors on a

où est l'accélération.

Ernst Mach a fait remarquer dans son ouvrage La mécanique : Exposé historique et critique de son développement (1883) que la
deuxième loi de Newton contient la définition de la force donnée parIsaac Newton lui-même. En effet, définir une force comme étant
ce qui crée l'accélération n'apprend rien de plus que ce qui est dans et n'est finalement qu'une reformulation (incomplète)
de cette dernière équation.

Cette impuissance à définir une force autrement que par des définitions circulaires était problématique pour de nombreux physiciens
1
parmi lesquels Ernst Mach, Clifford Truesdell et Walter Noll . Ces derniers ont donc cherché, en vain, à établir une définition
explicite de la notion de force.

Les théories modernes de la physique ne font pas appel aux forces en tant que sources ou symptômes d'une interaction. La relativité
générale utilise le concept de courbure de l'espace-temps. La mécanique quantique décrit les échanges entre particules élémentaires
sous la forme de photons, bosons et gluons. Aucune de ces deux théories n'a recours aux forces. Toutefois, comme la notion de force
est un support pratique pour l'intuition, il est toujours possible, aussi bien pour la relativité générale que pour la mécanique quantique,
de calculer des forces. Mais, comme dans le cas de la 2e loi de Newton, les équations utilisées n'apportent pas d'informations
supplémentaires sur ce qu'est la nature intrinsèque d'une force.

Les quatre forces de la nature


L'ensemble des interactions de la matière s'explique par uniquement quatre types de forces :

La force électromagnétique
La force gravitationnelle
L'interaction forte
L'interaction faible
Les deux dernières n'interviennent que de façon interne au noyau atomique et leurs seules manifestations tangibles à notre échelle
sont les réactions nucléaires. L'interaction forte permet aux particules composées de quarks, comme les protons et les neutrons, de ne
pas se désagréger. Elle est également responsable, bien que de façon indirecte, de la stabilité des atomes. L'interaction faible, plus
discrète à notre échelle, se manifeste dans un certain type de réaction nucléaire, la
désintégration β.

En dehors des réactions nucléaires, et une fois donnés les atomes et sans considérer leurs interactions internes aux noyaux atomique,
la plupart des phénomènes physiques à notre échelle ne font intervenir que les deux autres interactions. La force gravitationnelle se
manifeste dans la plupart des phénomènes décrits par astronomie
l' et la géologie (essentiellement, en ce qui nous concerne, le fait que
nous soyons attirés par la Terre ; que cette dernière ne se désagrège pas en poussière ; les mouvements des astres ; les efforts qu'elle
crée sur la croûte terrestre, participant à son évolution géologique ; les marées, …). Toutefois, selon Einstein, la force gravitationnelle
n'est pas une force mais le résultat de la courbure de l'espace-temps par la matière. Enfin, la force électro-magnétique est souvent la
seule interaction à intervenir dans de très nombreux phénomènes décrits par la chimie (réactions chimiques), la physico-chimie
(dureté de certains matériaux, état liquide, solide ou gazeux de la matière), la tribologie (frottements), l'optique (comportement de la
lumière), et tous les phénomènes faisant intervenir électricité
l' et/ou le magnétisme (y compris le stockage de cet article).

Notes
1. On the Concept of Force(http://www.math.cmu.edu/~wn0g/noll/Force.pdf), Walter Noll, 2007

Voir aussi

Articles connexes
Force (philosophie)
Lois du mouvement de Newton
Mécanique statique
Moment (mécanique)
Percussion (physique)
Peson
Poussée
Travail d'une force

Liens externes
La dynamique, Martin Pohl (CERN)

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