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Sexualité

Le terme sexualité englobe les phénomènes de la reproduction biologique des


organismes, les comportements sexuels permettant cette reproduction, et enfin les
nombreux phénomènesculturels liés à ces comportements sexuels.

La division sexuée des organismes en sexes complémentaires permet un brassage des


gènes (par méiose et fécondation) qui favorise la diversité génétique et l'adaptation
des organismes à leur environnement.

Chez la plupart des animaux, le comportement sexuel correspond à un comportement


de reproduction : grâce à la coordination des hormones, des phéromones et des
réflexes sexuels, la fécondation est le but fonctionnel de ce comportement. Mais chez
les mammifères ayant un cerveau très développé (Homo sapiens, chimpanzés,
1, 2
bonobos, orang-outan, dauphin), l'importance et l'influence des hormones et des
3, 4, 5 Psyché ranimée par le baiser de
phéromones sur le comportement sexuel a diminué. En particulier, la sexualité
l'Amour par Antonio Canova, musée
est dissociée des cycles hormonaux, 90 % des gènes des récepteurs aux phéromones
6 1 du Louvre.
sont altérés et le réflexe crucial de la lordose n'est plus fonctionnel . Au contraire,
l'importance des récompenses / renforcements et de la cognition est devenue
7
majeure . Ces modifications cérébrales ont modifié la dynamique fonctionnelle du comportement : le comportement de reproduction
8, note 1
est devenu un comportement érotique, dont le but fonctionnel est la stimulation des zones érogènes .

La sexualité humaine varie en fonction des époques et des cultures. Des différences sont observées dans la diversité des pratiques
9, 10, 11, 12
érotiques, mais surtout dans la très grande diversité des mœurs, des croyances, des valeurs, et des représentations sexuelles .
Ces observations ethnologiques montrent l'importance majeure de la culture dans le développement sexuel et dans l'expression de la
sexualité humaine.

Les études du sentiment amoureux en neurosciences suggèrent une relation avec la dépendance, état qui serait provoqué par les
13
endorphines libérées durant les relations amoureuses . L'état amoureux peut provoquer des émotions intenses, d'euphorie ou de
détresse. Les passions associées à l'amour peuvent être sources de problèmes individuels ou sociaux, mais également de productions
artistiques remarquables.
Sommaire
Définition
Recherche scientifique
Reproduction sexuée
Psychobiologie
Comportement sexuel
Comportement de reproduction et érotique
Comportement de reproduction
Comportement érotique

Culture et sexualité
L'émergence de la culture chez l'animal
Sexualité humaine
Sexes naturels & Genres culturels
Amour
Développement
De l'enfance à l'âge adulte
Éducation sexuelle
Pathologies et thérapies sexuelles
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Sexologie
Sociologie
Ethnologie
Ethologie
Neurosciences / Psychologie Biologique
Annexes
Articles connexes
Liens externes

Définition
La sexualité est un terme très général qui recouvre plusieurs phénomènes :

1. l'existence biologique d'organismessexués, mâle et femelle, ayant des


caractéristiques spécialisées et complémentaires permettant la
reproduction ;
2. le comportement sexuel, qui est chez la plupart desanimaux un
comportement de reproduction(le but est la copulation, qui permet la
fécondation), et chez certains mammifères évolués uncomportement
érotique (le but est la stimulation du corps et deszones érogènes, ce qui
procure du plaisir érotique) ;
3. tous les aspects affectifs et émotionnels (attachement romantique, désirs
et plaisirs érotiques, passions...) en relation avec le comportement
sexuel ;
La définition de ce qui est considéré
4. tous les aspects cognitifs et culturels (mœurs, représentations, comme « sexuel » est parfois
croyances, valeurs, symboles, amour...) qui sont en relation avec les
trois phénomènes précédents. différente, d'une société à l'autre.
Étymologiquement, les mots sexualité, sexué et sexe sont dérivés des mots latins sexualis et sexus. Ces mots sont utilisés à partir du
e 14
XVI siècle. La racine latinesexus signifie « séparation, distinction » . Le sens « séparation » du mot sexus correspond à la séparation
biologique des sexes, qui est la caractéristique fondamentale de lareproduction sexuée.

Recherche scientifique
15
La sexologie est l'étude scientifique de la sexualité et de ses troubles chez l'humain .

La sexologie étudie tous les aspects de la sexualité, à savoir le développement sexuel,


le comportement sexuel et les relations affectives, en incluant les aspects
physiologiques, psychologiques, médicaux, sociaux et culturels. La sexologie, dans
sa forme moderne, est une science récente d'origine médicale qui s'est développée à la
16
fin du XXe siècle . Pour des raisons surtout culturelles, les aspects non médicaux de
la sexualité, c'est-à-dire l'amour, le plaisir érotique, l'éducation sexuelle, et, surtout,
17
l'épanouissement, le bien-être et le bonheur sexuel, sont des sujets peu étudiés .

L'article détaillé sexologie présente un état actuel de la sexologie, dans les domaines
de la recherche, de la formation et de la pratique médicale. Les aspects historiques
ainsi que les défis futurs sont également présentés.

Reproduction sexuée
Havelock Ellis (1859-1939), un
La reproduction sexuée est un mode de reproduction qui fait intervenir des
pionnier de la sexologie moderne.
organismes de sexes complémentaires. Ce mode de reproduction est caractérisé par
un cycle de vie alternativement haploïde et diploïde. Les paires de chromosomes
parents sont séparés durant la formation des gamètes (méiose) puis recombinés en un
nouvel organisme singulier lors de la fécondation. Ce brassage génétique conduit à
l'échelle de l'espèce la diversité génétique, multipliant ainsi les possibilités
18
d’adaptation à l'environnement .

L'article détaillé Sexualité (reproduction) présente les différentes formes de la


reproduction sexuée, décrit les mécanismes du brassage génétique, et explique
l'intérêt biologique de la reproduction sexuée.

Psychobiologie

Comportement sexuel
Le cycle de reproduction sexuée sur
Le comportement sexuel est l'ensemble des activités motrices qui permettent la le plan génétique.
reproduction des animaux sexués. Ce comportement est contrôlé principalement par
le système nerveux, mais aussi, en particulier chez les animaux les plus simples, par
le système endocrinien. En schématisant, plus le système nerveux est simple, plus le
comportement sexuel est simple et stéréotypé. C'est le cas par exemple des insectes.
Au contraire, plus le système nerveux est complexe, plus le comportement sexuel sera
19
élaboré et lié à des phénomènesculturels. C'est le cas typique de l'être humain .

Chez les mammifères, les principaux facteurs biologiques qui contrôlent le


comportement sexuel sont les hormones, les phéromones, les réflexes sexuels, les
récompenses et la cognition. En raison des différences qui existent entre les espèces, Comportement sexuel de
la structure du cerveau est différente et l'importance de ces facteurs change d'une coccinelles.

espèce à l'autre. Par exemple, chez la souris, où le néocortex est peu développé, la
cognition est un facteur secondaire ; tandis que chez l'être humain, qui possède un néocortex extrêmement développé, la cognition
20
devient un facteur majeur . De plus, en raison de la nature en partie aléatoire de l'évolution, les organismes ainsi que le contrôle du
21, 22
comportement sexuel ne sont pas « optimisés » . C'est cette caractéristique qui explique l'existence d'activités sexuelles non
reproductrices, en particulier chez les primates.

L'article détaillé comportement sexuel présente : 1) des descriptions des comportements sexuels de différ
entes espèces animales, 2) les
facteurs biologiques qui contrôlent ces différents comportements, et 3) les modifications de ces facteurs biologiques au cours de
l'évolution, afin de bien comprendre les différences des comportements entre les espèces.

Comportement de reproduction et érotique


7, 8
En simplifiant, on peut distinguer deux types de comportement sexuel chez les mammifères .

Chez les mammifères non-primates (rongeurs, canidés, ovins…), on observe un comportement de copulation hétérosexuelle, contrôlé
par les hormones, les phéromones et les réflexes sexuels. C'est un comportement de reproduction.

Chez les primates et surtout les hominidés (être humain, chimpanzé, bonobo, orang outan, gorille), les facteurs biologiques ont été
modifiés, et on observe un comportement contrôlé par les récompenses et la cognition, et centré sur la stimulation des zones érogènes.
C'est un comportement que l'on peut qualifier d'érotique.

Comportement de reproduction

Le comportement de reproduction, neurobiologiquement organisé pour la copulation


hétérosexuelle, est le comportement sexuel typique desmammifères non-primates.

En résumé, les hormones sexuelles sont à l'origine de la différenciation sexuelle des


organismes et au développement de l'appareil reproducteur. Puis, à la puberté, les
23
hormones activent le comportement de reproduction , les phéromones sexuelles
24, 25
déclenchent l'excitation sexuelle et permettent de reconnaître le partenaire de
26, 27
sexe opposé , et enfin, lorsque le mâle monte la femelle, les réflexes sexuels
Copulation entre une femelle et un
(érection, lubrification, lordose, poussées pelviennes…) permettent la copulation et
28 mâle chez les canidés
l'éjaculation .
Schéma simplifié des circuits neurobiologiques qui contrôlent lecomportement de reproductionchez les mammifères
femelles non-primates. En simplifiant, les hormones contrôlent l'activité de ces circuits innés. Elles activent la sécrétion
29
des phéromones et désinhibent le réflexe delordose . Les phéromones du mâle (1) sont détectées et traitées par les
circuits olfactifs (2 - flèches rouges). Elles déclenchent l'excitation sexuelle chez la femelle et, via l'hypothalamus, la
30
facilitation du réflexe de lordose . La monte du mâle stimule la croupe de la femelle (3) ce qui déclenche le réflexe de
29
lordose (4 - flèches orange) . La courbure du dos induit la présentation du vagin au mâle (5). Puis les sensations
clitoridiennes lors de la pénétration (6) activent le système de récompense (7 - flèches bleues), induisant l'apprentissage
31 32, note 2
de motivations sexuelles et à rester à proximité du partenaire de copulation (attachement) .

L'analyse de tous les facteurs : les circuits neurobiologiques, le rôle des hormones, des phéromones et des réflexes sexuels, montre que
8
le but fonctionnel de ce comportement est la copulation hétérosexuelle, qui permet la
fécondation et la reproduction .

L'article détaillé comportement de reproduction présente : 1) les facteurs innés et acquis à l'origine du comportement, 2) détaille
l'interaction entre ces facteurs, et 3) explique les conséquences sur le comportement de reproduction d'une modification ou d'une
disparition de ces facteurs au cours de l'évolution.

Comportement érotique

Le comportement érotique, neurobiologiquement organisé pour la stimulation des


zones érogènes, est le comportement sexuel typique des hominidés, et en particulier
8, 7
des êtres humains .

En résumé, au cours de l'évolution, la sexualité est progressivement dissociée des


cycles hormonaux et il n'existe plus d'inhibition hormonale du comportement, 90 %
6
des gènes des récepteurs aux phéromones sont altérés et le réflexe crucial de la
lordose n'est plus fonctionnel. Par contre, l'importance des récompenses /
7
renforcements et de la cognition est devenue majeure .
Une position du Kâmasûtra.
Évolution des principaux facteurs neurobiologiques qui contrôlent le comportement
33
sexuel des mammifères .

Ces modifications cérébrales ont modifié la dynamique fonctionnelle du comportement. En particulier, les processus olfactifs et les
34
phéromones sexuelles qui sont à l'origine de l'hétérosexualité sont altérés, favorisant le développement de préférences sexuelles .
Chez les hominidés et chez l'être humain, l'analyse des circuits neurobiologiques qui ont été modifiés montre que le but fonctionnel du
comportement sexuel n'est plus la copulation, mais la recherche des récompenses / renforcements érotiques (ou, en simplifiant, du
plaisir sexuel). Ce plaisir intense est procuré par la stimulation du corps et des zones érogènes, et en particulier par la stimulation du
pénis, du clitoris et du vagin. La reproduction, chez l'être humain, devient une conséquence indirecte de la recherche des récompenses
35, 33
érotiques .

À noter que le système de récompense n'est pas le seul facteur de contrôle du comportement érotique chez les hominidés. Le niveau
d'activité physiologique, les conditionnements, les apprentissages, la structure et la hiérarchie du groupe social, les relations de
20
parenté, les facteurs affectifs et cognitifs, et surtout chez l'être humain le contexte culturel (normes sociales, symboles, valeurs…)
ont une influence majeure sur le développement érotique. Néanmoins, les caractéristiques
innées de ce comportement (zones érogènes,
système de récompense…) existent et s'expriment quel que soit l'environnement social ou culturel.
Modélisation de l'apprentissage plurifactoriel de la sexualité érotique et culturelle de
l'être humain (NB: L'importance de chaque facteur reste encore à évaluer plus
8
précisément) .
9, 10, 11, 12
À partir des études réalisées en éthologie humaine , on observe que dans toutes les cultures le comportement érotique
s'organise toujours autour de la stimulation du corps et des zones érogènes. Mais suivant les sociétés, les régions du corps, les formes
et les moyens de la stimulation érotique changent : la région génitale est toujours stimulée, les zones anale et orale moins fréquemment
36, 37
(par exemple, le baiser avec la langue n'est pas pratiqué dans la majorité des sociétés ). Le moyen de la stimulation peut être
l'organe génital ou la main, moins fréquemment la bouche, la langue ou un objet ; parfois, plusieurs ou toutes les modalités
38
sensorielles sont stimulées, comme dans lesbanquets de l'Antiquité . La durée des activités est également variable. Enfin les activités
érotiques peuvent être réalisées seul ou avec plusieurs partenaires, et être hétérosexuelles, homosexuelles, ou bisexuelles, voire avec
9
des animaux .

L'article détaillé comportement érotique présente : 1) les facteurs biologiques qui contrôlent ce comportement, 2) le développement de
ce comportement, et 3) les interactions entre les facteurs biologiques et environnementaux qui modifient le développement de ce
comportement érotique.

L'article connexe Comportement sexuel humain présente la grande diversité des activités érotiques : 1) dans l'histoire, 2) dans les
sociétés contemporaines, et 3) les caractéristiques de l'envir
onnement culturel qui modifient le développement du comportement.

Culture et sexualité

L'émergence de la culture chez l'animal


La culture est un ensemble de savoirs et de pratiques (règles sociales, utilisation d'outils, apprentissages sociaux…) qui, au sein d'un
39
groupe donné, se partagent et setransmettent socialementet non par héritage génétique . L'émergence de la culture est observée chez
l'animal à partir des primates. Quand la culture existe, la sexualité devient plus que la simple mise en jeu des réflexes, des
récompenses et des conditionnements. Un exemple de comportement sexuel de l'ordre du culturel serait chez le bonobo l'utilisation
40
d'objet pour la masturbation .
L'article détaillé Sexualité animale présente : 1) les critères définissant la culture
animale, 2) les problèmes de l'évaluation de la nature culturelle des comportements
observés, et 3) les principaux comportements sexuels des animaux qui seraient de
l'ordre du culturel.

Sexualité humaine
La culture est une caractéristique majeure de l'espèce humaine. L'étude des
phénomènes culturels de la sexualité (modèles normatifs, valeurs, croyances…) est
Utilisation d'un outil pour capturer
une des clés de la compréhension de la sexualité humaine.
des termites.
Suivant les sociétés, les normes sexuelles se construisent à partir de critères
magiques, religieux, moraux, sociaux, affectifs, comportementaux ou médicaux. Puis,
en fonction de ces normes, les activités érotiques sont fréquentes ou rares, certaines
activités érotiques seront interdites ou considérées comme inappropriées (sodomie,
37
activités sexuelles avec les divinités, cunnilingus, baiser …) et d'autres pourront être
valorisées (masturbation, coït vaginal ou homosexualité…). Bien que la sexualité
puisse être très différente d'une société à une autre, la sexualité de la quasi-totalité des
10, 9, 11, 12, 41
individus est conforme aux normes de leur groupe social , ce qui montre
42
l'influence majeure et structurante du contexte culturel sur la sexualité humaine .

Les relations sexuelles chez les Grecs s'inscrivent dans un contexte social Sens, signe et sexe...
contraignant et sont très dépendantes du statut social des partenaires. Elles font l'objet
de réflexions morales de la part des philosophes comme Aristote ou Platon. Ces
derniers les analysent, non sous l'angle de l'acte lui-même, du désir ou du plaisir, mais de la dynamique examinée selon deux grandes
43
variables, qualitative (comportement sexuel) et quantitative (degré d'activité que traduisent le nombre et la fréquence des actes).

Si le citoyen romain ne met aucun érotisme dans sa sexualité, cela ne semble pas être le cas chez les Étrusques où la relation entre les
44
hommes et les femmes est bien différente, comme le montre par exemple latombe des Taureaux .

« Du IVe au XVIe siècle av. J.-C., la sexualité dans l'Occident médiéval passe du divin à l'humain, de l'extérieur à l'intérieur du mariage.
Cette métamorphose de l'amour passionnel et subversif en amour conjugal maîtrisé se fait par le passage de l'inceste et de la
45
polygamie au couple monogame ».

Variations culturelles du comportement érotique.


Sexualité dans l'Inde Banquet de L'Antiquité. Bisexualité dans la Polyamour.
ancienne. (Cratère à figures Grèce antique. (Polyamory Pride à San
(Maithuna de Khajurâho) rouges, 530 av. J.-C..) Jean Broc, La Mort Francisco.)
d'Hyacinthe, 1801.

Sexualité avec des


animaux.
(Ukiyo-e japonais, 1837.)

Dans toutes les sociétés, la recherche des plaisirs sexuels est régulée par des normes sociales. Concrètement, les influences culturelles
note 3
sur le comportement érotique s'exercent par des actions sur les adultes (par la peur de sanctions souvent exemplaires : lapidation ,
46 note 4
bûcher , pendaison , emprisonnement… ou de manière positive, par la reconnaissance sociale, pour récompenser un
comportement sexuel socialement valorisé), mais surtout sur les enfants et les adolescents, au moyen des conditionnements aversifs
(châtiments physiques ou psychologies) ou appétitifs (récompenses, louanges…) ; d'inductions d'émotions négatives (peur, honte,
note 5
dégoût…), ou positives (fierté…) ; d'informations reflétant les croyances sociales (« la masturbation provoque des maladies »
…) ; puis, surtout, par la pratique des activités érotiques culturellement acceptées.

Par ailleurs, l'observation, l'imitation, et les apprentissages sociaux jouent également un rôle majeur dans la modification du
comportement érotique vers les pratiques culturellement acceptées. Plus précisément, par rapport aux traitements cognitifs, des
expériences suggèrent que les scripts culturels valorisants ou condamnant par exemple l'hétéro-, l'homo- ou la bisexualité, ou la
fidélité, la pureté, la sexualité pré- ou extra-maritale, la performance sexuelle, les activités anales ou échangistes, la taille des seins, la
42
pilosité, etc., influenceraient le développement des désirs sexuels par des apprentissages érotiques et surtout cognitifs complexes :
47
par la modulation du système de récompense par des représentations cognitives , par l'influence inconsciente des représentations
48 49
culturelles , et par mimétisme social .

L'article détaillé sexualité humaine présente : 1) les différentes valeurs et modèles normatifs de la sexualité, 2) les analyses de ces
normes et valeurs, et 3) l'influence structurante des normes et valeurs sur la sexualité.

Sexes naturels & Genres culturels


Dépourvues de connaissances scientifiques, la plupart des sociétés traditionnelles ont élaboré en fonction de leurs croyances
culturelles des récits mythologiques qui expliquent la création du monde. L'analyse transculturelle de ces différentes mythologies
montre, par rapport à la question du sexe et du genre, que les différentes sociétés ont élaboré jusqu'à 4 types de sexes naturels et 6
8
types de genres culturels distincts . L'analyse des interactions entre les facteurs biologiques et culturels suggère une influence des
facteurs biologiques dans la construction culturelle des genres.
Le sexe conçu comme « naturel » est construit dans les sociétés traditionnelles à
partir de l'observation de l'anatomie génitale. Comme 98 % des humains ont des
50
organes génitaux mâles ou femelles non ambigus , les sexes naturels mâle et femelle
existent dans toutes les sociétés. Les 2 % d'humains ayant une anatomie sexuelle
ambiguë ont parfois été à l'origine de l'élaboration d'un sexe naturel intermédiaire ou
hermaphrodite, en particulier quand ces anomalies étaient fréquentes. Un exemple
typique sont les Guevedoces en République dominicaine. En raison d'une déficience
en 5-alpha réductase, les garçons ont des organes génitaux de type féminin, mais
développent des caractères masculins à l'adolescence (Figure: Guevedoces). Ces
caractéristiques spectaculaires ont induit la croyance en l'existence d'un troisième
51
sexe naturel . La castration, fréquemment pratiquée dans l'Antiquité, est le facteur à
l'origine de la construction d'un 4e type de sexe naturel, a-sexué. En l'absence de
connaissances génétiques et hormonales, il est compréhensible que certains groupes
humains aient interprété l'absence d'organes génitaux comme étant une conformation
a-sexuée.
Castrés jeunes, les eunuques
Les principaux genres culturels observés dans les sociétés humaines proviennent de n'avaient pas d'organes génitaux, ni
les caractères sexuels produits par la
ces sexes naturels. En raison de la grande fréquence (98 %) des anatomies mâles et
testostérone, comme la barbe.
femelles, les genres Femme et Homme existent dans toutes les sociétés. Les 2 % de
sexes naturels intermédiaires ont parfois été construits comme des genres culturels
51, 52
distincts, comme les Two Spirits amérindiens, les Bissu Indonésiens ou les Hijra indiens .

Les Bugis en Indonésie ont 5 genres culturels : des Hommes, des Calabai (homme féminin), des Bissu (intermédiaire), des Calalai
52
(femme masculine) et des Femmes . Or des études récentes montrent qu'il existe une masculinisation variable du cerveau, en
53, 54, 55
fonction des gènes et du taux de testostérone , qui influence en particulier le caractère feminin ou masculin des activités
56 57, 58
ludiques dans l'enfance . Comme cette caractéristique existe également chez les primates, ce n'est pas un effet culturel . De plus,
on observe que les Fa'afafine à Samoa, équivalant aux Calabai, avaient majoritairement dans leur enfance des activités ludiques de
59
type féminin . Ces données suggèrent que les 5 types de genres culturels des Bugis, que l'on retrouve dans d'autres sociétés,
découlent principalement de la différenciation sexuelle anatomique du corps (pour les Femme, Homme et Bissu), et secondairement de
la différenciation sexuelle cérébrale (pour les Calabai et Calalai ; et les Fa'afafine).

Enfin, le 6e et dernier type de genre, a-sexué, provient des rares sociétés où la castration était une pratique culturelle habituelle. Dans
l'empire byzantin, pendant plusieurs siècles, les eunuques avaient un statut social dans la société. Castrés jeunes, ils n'avaient pas les
caractères sexuels secondaires produits par la testostérone, comme la barbe ou une tessiture de voix plus grave. De plus, ils étaient
éduqués à part, habillés différemment et avaient des fonctions sociales importantes et distinctes. Pour ces raisons, il est
60
compréhensible que les Byzantins aient conçu les eunuques comme étant un sexe naturel et un genre culturel distinct.

Enfin, pour montrer l'importance du contexte culturel, on observe que dans les sociétés où il existe plus de 2 genres, les personnes qui
ne se considèrent pas comme femme ou homme généralement ne subissent pas d'ostracisme social, trouvent une place dans leur
52
société, ne se considèrent pas commetransgenre, et ne cherchent pas à changer de sexe .

Amour
Les expérimentations animales relatives à l’attachement ont montré que les différents types d’attachement (filial, romantique,
fraternel, amical, pour un animal, un habitat, un milieu ou pour un objet) ont des bases neurobiologiques en partie communes. Chez
l’Homme, l’attachement « romantique » met en jeu globalement les mêmes régions cérébrales, ainsi que certaines structures
61
impliquées dans les récompenses . L’attachement « romantique » dépendrait, au moins en partie, du contexte socioculturel. En effet,
on observe que dans les sociétés où l’activité érotique se déroule simplement et quotidiennement, l’attachement romantique est moins
marqué et plus « apaisé » que dans les passions et les extases sentimentales de l’amoureux occidental, « qui soupire comme une
62
fournaise » pour un impossible idéal romantique . Plusieurs auteurs ont souligné la ressemblance entre certains aspects de la passion
amoureuse (altération de l’état mental, exaltation de l’humeur, pensées intrusives de l’objet aimé…) et certains troubles psychiques

63
63
(observés par exemple dans les troubles bipolaires et obsessionnels-compulsifs) . En
schématisant, il semblerait que la mise en jeu du système des récompenses, facteur
7
primordial de la sexualité humaine , induise une « dépendance » à l’objet « aimé »
13, 64
qui conduirait à des états de « manque » lorsque cet objet est inaccessible . Ces
états psychiques intenses provoqués par les passions amoureuses sont à l'origine, non
seulement d'accomplissements remarquables dans les arts, la poésie et la littérature,
mais également de bouleversements individuels (tentatives de suicide, crimes
passionnels …) ou sociaux (selon la légende, la guerre de Troie fut provoqué en
raison de l'enlèvement d'Hélène par le prince Pâris, qui fut subjugué par sa beauté
extraordinaire).

L'article détaillé Amour présente : 1) les facteurs biologiques à l'origine de


l'attachement romantique, 2) les caractéristiques individuelles et sociales de la
passion amoureuse, ainsi que leurs conséquences, et 3) les différentes manifestations
culturelles de l'amour, en particulier dans les arts, la poésie et la littératur
e.

Développement

De l'enfance à l'âge adulte


Le développement de la sexualité, de l'embryon à l'âge adulte, est provoqué par des
facteurs biologiques bien spécifiques, suit des étapes chronologiques, et l'influence de
la culture est déterminante.
Éros / Cupidon, Dieu de l' Amour.
On peut distinguer un continuum de sociétés sexuellement répressives, restrictives,
9, 65
permissives et éducatives . Dans les sociétés les plus restrictives, comme Inis
66
Beag , la sexualité se développe plus tardivement, parfois après la puberté. Dans les sociétés les plus permissives, comme les
67, 68 69 9, 70
Pilagas ou les Trobriandais , la sexualité débute dès les premières années de la vie .

Les facteurs innés du comportement érotique(réflexes sexuels, zones érogènes, récompenses/renforcement …) se développent dès la
71, 72, 73
période fœtale et les premières années de la vie. Potentiellement, l'organisme est alors prêt pour apprendre la sexualité. Le
développement sexuel ultérieur sera déterminé par le contexte culturel, qui, à partir d'un âge variable suivant les sociétés, interdira ou
valorisera telle ou telle activité érotique, transmettra des croyances sexuelles particulières, façonnant ainsi les comportements, les
74, 75
émotions associées aux vécus sexuels, lesreprésentations et les valeurs sexuelles des adultes . Au cours de son développement, on
observe que l'enfant intègre les normes sexuelles de sa société, et à l'âge adulte ces normes seront perçues comme « naturelles » et
76
« évidentes » .

L'article détaillé Sexualité infantile, en fonction des données desneurosciences et de la psychologie du développement, présente : 1) la
chronologie du développement des facteurs innées et acquis de la sexualité, 2) Les caractéristiques culturelles qui influencent le
développement de la sexualité, et 3) les principales possibilités de variations du développement de la sexualité.

Éducation sexuelle
L'éducation sexuelle, dans son sens le plus large, est indissociable du développement de la sexualité. Que les apprentissages soient
institutionnels ou informels, décidés et organisés ou laissés au hasard des circonstances de la vie, ils déterminent l'essentiel du devenir
de la sexualité humaine.

Dans les sociétés modernes, les enjeux de l'éducation sexuelle sont multiples : accès à la santé sexuelle, prévention des troubles de la
sexualité, apprentissages de connaissances relatives à la reproduction, à la sexualité, au plaisir et à l'amour, développement de la
socialisation sexuelle, ainsi que du sens moral et éthique. Mais la sexualité est un sujet particulier dans les sociétés modernes, et la
transmission du savoir sexuel est compliqué par une forte réticence sociale à l'éducation sexuelle ainsi que par l'état de minorité civile
des élèves. Or l'adolescence en Occident est une période particulièrement sensible du
développement, et le manque d'informations fiables et le manque de communication
avec des adultes de confiance sont des handicaps pour gérer les problèmes de la
représentation de son corps, de l'identité sexuelle, des croyances en de nombreux
stéréotypes, de la performance sexuelle, de la relation sexuée à l'autre, de la gestion
77, 78
des émois sexuels et des relations amoureuses .

L'article détaillé Éducation sexuelle présente : 1) les enjeux pédagogiques, médicaux,


mais également sociaux, de l'éducation sexuelle, 2) une analyse des pratiques de
Dans de nombreux pays, il existe
l'éducation sexuelle auXXe siècle, et 3) les principaux bénéfices individuels et sociaux
une réticence sociale à l'éducation
de l'éducation sexuelle, observés dans certains pays, en particulier nordiques à la fin
sexuelle.
du XXe siècle.

Pathologies et thérapies sexuelles


Suivant les époques, les mœurs et les connaissances disponibles, ont existé plusieurs
modèles de la normalité physiologique, comportementale et psychologique. Ces
8, 79
modèles déterminent l'anormal et le pathologique : par exemple, dans le modèle
e
Antique de la virilité, la passivité sexuelle était un crime, tandis qu'au XIX siècle,
dans le modèle médical de l'instinct sexuel, les activités sexuelles non reproductrices
80
(masturbation, fellation, sodomie…) étaient une perversion . Actuellement, les
principaux troubles sexuels identifiés sont les dysfonctions sexuelles, les paraphilies,
81
et les troubles de l'identité de genre . Les principales maladies liées à la sexualité
sont les infections sexuellement transmises. En sexologie clinique, les méthodes
thérapeutiques les plus utilisées sont les thérapies cognitives et comportementales, les
méthodes de Masters et Johnson (sensate focus), les thérapies de couples, ainsi que la
82, 83
sexocorporelle et la psychanalyse .

L'article détaillé Paraphilie présente : 1) les différents modèles de références de la


normalité, culturels ou médicaux, à partir desquelles se construisent le discours
moral et médical, 2) les principaux troubles et maladies de la sexualité, et 3) les Satyre de la mythologie grecque,
principaux types de thérapies et de stratégies préventives. symbolisant l'excès pathologique du
désir sexuel (satyriasis).

Notes et références

Notes
1. Les distinctions entre “comportement sexuel”, “comportement de reproduction” et “comportement érotique” sont
expliquées dans les articlesComportement érotiqueet Comportement de reproduction. Ces expressions ont été
proposées par les auteurs Martin H. Johnson et Barry J. Everitt dans leur ouvrage Reproduction, 5e édition, publié
chez De Boeck Université en 2001, car les différences neurobiologiques, cognitives et comportementales entre les
espèces modifient la dynamique du comportement sexuel. L'ouvrage qui présente le plus de vérifications
expérimentales de ces distinctions estFunctional and dysfunctional sexual behavior(http://www.elsevier.com/wps/fin
d/bookdescription.cws_home/712200/description#description)du neurobiologiste Anders Agmo.
2. Voir, pour davantage d'explications, les données neurobiologiques et les références dans l'article détaillé
Comportement de reproduction
3. Actuellement, la mort par lapidation existe encore dans plusieurs pays Lapidation
: pour adultère(https://www.amnest
y.org/en/library/asset/AFR54/024/2012/en/4384e12f-6cee-4c9c-bba0-06df38ea54fb/afr540242012en.html);
Lapidation d'amants illégitimes(http://www.postedeveille.ca/2011/01/afghanistan-un-homme-et-une-femme-lapides-po
ur-adultere.html)
4. Au XXIe siècle, l'homosexualité est encore punie de mort dans plusieurs pays. oir
V les références dans l'article
Homosexualité
5. Voir les références et les exemples donnés dans la partie "Condamnation et répression" de l'articleMasturbation
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Annexes

Articles connexes
Sexologie
Sexualité humaine Sur les autres projets Wikimedia :
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Comportement sexuel humain
Comportement érotique sexualité, sur le Wiktionnaire
Comportement de reproduction Sexualité, sur Wikisource
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Reproduction Sexualité, sur Wikiquote
Sexualité de groupe

Liens externes
Sur la Sexualité Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 128, juin 1999.
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