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La sexualité humaine varie en fonction des époques et des cultures. Des différences sont observées dans la diversité des pratiques
9, 10, 11, 12
érotiques, mais surtout dans la très grande diversité des mœurs, des croyances, des valeurs, et des représentations sexuelles .
Ces observations ethnologiques montrent l'importance majeure de la culture dans le développement sexuel et dans l'expression de la
sexualité humaine.
Les études du sentiment amoureux en neurosciences suggèrent une relation avec la dépendance, état qui serait provoqué par les
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endorphines libérées durant les relations amoureuses . L'état amoureux peut provoquer des émotions intenses, d'euphorie ou de
détresse. Les passions associées à l'amour peuvent être sources de problèmes individuels ou sociaux, mais également de productions
artistiques remarquables.
Sommaire
Définition
Recherche scientifique
Reproduction sexuée
Psychobiologie
Comportement sexuel
Comportement de reproduction et érotique
Comportement de reproduction
Comportement érotique
Culture et sexualité
L'émergence de la culture chez l'animal
Sexualité humaine
Sexes naturels & Genres culturels
Amour
Développement
De l'enfance à l'âge adulte
Éducation sexuelle
Pathologies et thérapies sexuelles
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Sexologie
Sociologie
Ethnologie
Ethologie
Neurosciences / Psychologie Biologique
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Définition
La sexualité est un terme très général qui recouvre plusieurs phénomènes :
Recherche scientifique
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La sexologie est l'étude scientifique de la sexualité et de ses troubles chez l'humain .
L'article détaillé sexologie présente un état actuel de la sexologie, dans les domaines
de la recherche, de la formation et de la pratique médicale. Les aspects historiques
ainsi que les défis futurs sont également présentés.
Reproduction sexuée
Havelock Ellis (1859-1939), un
La reproduction sexuée est un mode de reproduction qui fait intervenir des
pionnier de la sexologie moderne.
organismes de sexes complémentaires. Ce mode de reproduction est caractérisé par
un cycle de vie alternativement haploïde et diploïde. Les paires de chromosomes
parents sont séparés durant la formation des gamètes (méiose) puis recombinés en un
nouvel organisme singulier lors de la fécondation. Ce brassage génétique conduit à
l'échelle de l'espèce la diversité génétique, multipliant ainsi les possibilités
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d’adaptation à l'environnement .
Psychobiologie
Comportement sexuel
Le cycle de reproduction sexuée sur
Le comportement sexuel est l'ensemble des activités motrices qui permettent la le plan génétique.
reproduction des animaux sexués. Ce comportement est contrôlé principalement par
le système nerveux, mais aussi, en particulier chez les animaux les plus simples, par
le système endocrinien. En schématisant, plus le système nerveux est simple, plus le
comportement sexuel est simple et stéréotypé. C'est le cas par exemple des insectes.
Au contraire, plus le système nerveux est complexe, plus le comportement sexuel sera
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élaboré et lié à des phénomènesculturels. C'est le cas typique de l'être humain .
espèce à l'autre. Par exemple, chez la souris, où le néocortex est peu développé, la
cognition est un facteur secondaire ; tandis que chez l'être humain, qui possède un néocortex extrêmement développé, la cognition
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devient un facteur majeur . De plus, en raison de la nature en partie aléatoire de l'évolution, les organismes ainsi que le contrôle du
21, 22
comportement sexuel ne sont pas « optimisés » . C'est cette caractéristique qui explique l'existence d'activités sexuelles non
reproductrices, en particulier chez les primates.
L'article détaillé comportement sexuel présente : 1) des descriptions des comportements sexuels de différ
entes espèces animales, 2) les
facteurs biologiques qui contrôlent ces différents comportements, et 3) les modifications de ces facteurs biologiques au cours de
l'évolution, afin de bien comprendre les différences des comportements entre les espèces.
Chez les mammifères non-primates (rongeurs, canidés, ovins…), on observe un comportement de copulation hétérosexuelle, contrôlé
par les hormones, les phéromones et les réflexes sexuels. C'est un comportement de reproduction.
Chez les primates et surtout les hominidés (être humain, chimpanzé, bonobo, orang outan, gorille), les facteurs biologiques ont été
modifiés, et on observe un comportement contrôlé par les récompenses et la cognition, et centré sur la stimulation des zones érogènes.
C'est un comportement que l'on peut qualifier d'érotique.
Comportement de reproduction
L'analyse de tous les facteurs : les circuits neurobiologiques, le rôle des hormones, des phéromones et des réflexes sexuels, montre que
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le but fonctionnel de ce comportement est la copulation hétérosexuelle, qui permet la
fécondation et la reproduction .
L'article détaillé comportement de reproduction présente : 1) les facteurs innés et acquis à l'origine du comportement, 2) détaille
l'interaction entre ces facteurs, et 3) explique les conséquences sur le comportement de reproduction d'une modification ou d'une
disparition de ces facteurs au cours de l'évolution.
Comportement érotique
Ces modifications cérébrales ont modifié la dynamique fonctionnelle du comportement. En particulier, les processus olfactifs et les
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phéromones sexuelles qui sont à l'origine de l'hétérosexualité sont altérés, favorisant le développement de préférences sexuelles .
Chez les hominidés et chez l'être humain, l'analyse des circuits neurobiologiques qui ont été modifiés montre que le but fonctionnel du
comportement sexuel n'est plus la copulation, mais la recherche des récompenses / renforcements érotiques (ou, en simplifiant, du
plaisir sexuel). Ce plaisir intense est procuré par la stimulation du corps et des zones érogènes, et en particulier par la stimulation du
pénis, du clitoris et du vagin. La reproduction, chez l'être humain, devient une conséquence indirecte de la recherche des récompenses
35, 33
érotiques .
À noter que le système de récompense n'est pas le seul facteur de contrôle du comportement érotique chez les hominidés. Le niveau
d'activité physiologique, les conditionnements, les apprentissages, la structure et la hiérarchie du groupe social, les relations de
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parenté, les facteurs affectifs et cognitifs, et surtout chez l'être humain le contexte culturel (normes sociales, symboles, valeurs…)
ont une influence majeure sur le développement érotique. Néanmoins, les caractéristiques
innées de ce comportement (zones érogènes,
système de récompense…) existent et s'expriment quel que soit l'environnement social ou culturel.
Modélisation de l'apprentissage plurifactoriel de la sexualité érotique et culturelle de
l'être humain (NB: L'importance de chaque facteur reste encore à évaluer plus
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précisément) .
9, 10, 11, 12
À partir des études réalisées en éthologie humaine , on observe que dans toutes les cultures le comportement érotique
s'organise toujours autour de la stimulation du corps et des zones érogènes. Mais suivant les sociétés, les régions du corps, les formes
et les moyens de la stimulation érotique changent : la région génitale est toujours stimulée, les zones anale et orale moins fréquemment
36, 37
(par exemple, le baiser avec la langue n'est pas pratiqué dans la majorité des sociétés ). Le moyen de la stimulation peut être
l'organe génital ou la main, moins fréquemment la bouche, la langue ou un objet ; parfois, plusieurs ou toutes les modalités
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sensorielles sont stimulées, comme dans lesbanquets de l'Antiquité . La durée des activités est également variable. Enfin les activités
érotiques peuvent être réalisées seul ou avec plusieurs partenaires, et être hétérosexuelles, homosexuelles, ou bisexuelles, voire avec
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des animaux .
L'article détaillé comportement érotique présente : 1) les facteurs biologiques qui contrôlent ce comportement, 2) le développement de
ce comportement, et 3) les interactions entre les facteurs biologiques et environnementaux qui modifient le développement de ce
comportement érotique.
L'article connexe Comportement sexuel humain présente la grande diversité des activités érotiques : 1) dans l'histoire, 2) dans les
sociétés contemporaines, et 3) les caractéristiques de l'envir
onnement culturel qui modifient le développement du comportement.
Culture et sexualité
Sexualité humaine
La culture est une caractéristique majeure de l'espèce humaine. L'étude des
phénomènes culturels de la sexualité (modèles normatifs, valeurs, croyances…) est
Utilisation d'un outil pour capturer
une des clés de la compréhension de la sexualité humaine.
des termites.
Suivant les sociétés, les normes sexuelles se construisent à partir de critères
magiques, religieux, moraux, sociaux, affectifs, comportementaux ou médicaux. Puis,
en fonction de ces normes, les activités érotiques sont fréquentes ou rares, certaines
activités érotiques seront interdites ou considérées comme inappropriées (sodomie,
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activités sexuelles avec les divinités, cunnilingus, baiser …) et d'autres pourront être
valorisées (masturbation, coït vaginal ou homosexualité…). Bien que la sexualité
puisse être très différente d'une société à une autre, la sexualité de la quasi-totalité des
10, 9, 11, 12, 41
individus est conforme aux normes de leur groupe social , ce qui montre
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l'influence majeure et structurante du contexte culturel sur la sexualité humaine .
Les relations sexuelles chez les Grecs s'inscrivent dans un contexte social Sens, signe et sexe...
contraignant et sont très dépendantes du statut social des partenaires. Elles font l'objet
de réflexions morales de la part des philosophes comme Aristote ou Platon. Ces
derniers les analysent, non sous l'angle de l'acte lui-même, du désir ou du plaisir, mais de la dynamique examinée selon deux grandes
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variables, qualitative (comportement sexuel) et quantitative (degré d'activité que traduisent le nombre et la fréquence des actes).
Si le citoyen romain ne met aucun érotisme dans sa sexualité, cela ne semble pas être le cas chez les Étrusques où la relation entre les
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hommes et les femmes est bien différente, comme le montre par exemple latombe des Taureaux .
« Du IVe au XVIe siècle av. J.-C., la sexualité dans l'Occident médiéval passe du divin à l'humain, de l'extérieur à l'intérieur du mariage.
Cette métamorphose de l'amour passionnel et subversif en amour conjugal maîtrisé se fait par le passage de l'inceste et de la
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polygamie au couple monogame ».
Dans toutes les sociétés, la recherche des plaisirs sexuels est régulée par des normes sociales. Concrètement, les influences culturelles
note 3
sur le comportement érotique s'exercent par des actions sur les adultes (par la peur de sanctions souvent exemplaires : lapidation ,
46 note 4
bûcher , pendaison , emprisonnement… ou de manière positive, par la reconnaissance sociale, pour récompenser un
comportement sexuel socialement valorisé), mais surtout sur les enfants et les adolescents, au moyen des conditionnements aversifs
(châtiments physiques ou psychologies) ou appétitifs (récompenses, louanges…) ; d'inductions d'émotions négatives (peur, honte,
note 5
dégoût…), ou positives (fierté…) ; d'informations reflétant les croyances sociales (« la masturbation provoque des maladies »
…) ; puis, surtout, par la pratique des activités érotiques culturellement acceptées.
Par ailleurs, l'observation, l'imitation, et les apprentissages sociaux jouent également un rôle majeur dans la modification du
comportement érotique vers les pratiques culturellement acceptées. Plus précisément, par rapport aux traitements cognitifs, des
expériences suggèrent que les scripts culturels valorisants ou condamnant par exemple l'hétéro-, l'homo- ou la bisexualité, ou la
fidélité, la pureté, la sexualité pré- ou extra-maritale, la performance sexuelle, les activités anales ou échangistes, la taille des seins, la
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pilosité, etc., influenceraient le développement des désirs sexuels par des apprentissages érotiques et surtout cognitifs complexes :
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par la modulation du système de récompense par des représentations cognitives , par l'influence inconsciente des représentations
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culturelles , et par mimétisme social .
L'article détaillé sexualité humaine présente : 1) les différentes valeurs et modèles normatifs de la sexualité, 2) les analyses de ces
normes et valeurs, et 3) l'influence structurante des normes et valeurs sur la sexualité.
Les Bugis en Indonésie ont 5 genres culturels : des Hommes, des Calabai (homme féminin), des Bissu (intermédiaire), des Calalai
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(femme masculine) et des Femmes . Or des études récentes montrent qu'il existe une masculinisation variable du cerveau, en
53, 54, 55
fonction des gènes et du taux de testostérone , qui influence en particulier le caractère feminin ou masculin des activités
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ludiques dans l'enfance . Comme cette caractéristique existe également chez les primates, ce n'est pas un effet culturel . De plus,
on observe que les Fa'afafine à Samoa, équivalant aux Calabai, avaient majoritairement dans leur enfance des activités ludiques de
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type féminin . Ces données suggèrent que les 5 types de genres culturels des Bugis, que l'on retrouve dans d'autres sociétés,
découlent principalement de la différenciation sexuelle anatomique du corps (pour les Femme, Homme et Bissu), et secondairement de
la différenciation sexuelle cérébrale (pour les Calabai et Calalai ; et les Fa'afafine).
Enfin, le 6e et dernier type de genre, a-sexué, provient des rares sociétés où la castration était une pratique culturelle habituelle. Dans
l'empire byzantin, pendant plusieurs siècles, les eunuques avaient un statut social dans la société. Castrés jeunes, ils n'avaient pas les
caractères sexuels secondaires produits par la testostérone, comme la barbe ou une tessiture de voix plus grave. De plus, ils étaient
éduqués à part, habillés différemment et avaient des fonctions sociales importantes et distinctes. Pour ces raisons, il est
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compréhensible que les Byzantins aient conçu les eunuques comme étant un sexe naturel et un genre culturel distinct.
Enfin, pour montrer l'importance du contexte culturel, on observe que dans les sociétés où il existe plus de 2 genres, les personnes qui
ne se considèrent pas comme femme ou homme généralement ne subissent pas d'ostracisme social, trouvent une place dans leur
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société, ne se considèrent pas commetransgenre, et ne cherchent pas à changer de sexe .
Amour
Les expérimentations animales relatives à l’attachement ont montré que les différents types d’attachement (filial, romantique,
fraternel, amical, pour un animal, un habitat, un milieu ou pour un objet) ont des bases neurobiologiques en partie communes. Chez
l’Homme, l’attachement « romantique » met en jeu globalement les mêmes régions cérébrales, ainsi que certaines structures
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impliquées dans les récompenses . L’attachement « romantique » dépendrait, au moins en partie, du contexte socioculturel. En effet,
on observe que dans les sociétés où l’activité érotique se déroule simplement et quotidiennement, l’attachement romantique est moins
marqué et plus « apaisé » que dans les passions et les extases sentimentales de l’amoureux occidental, « qui soupire comme une
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fournaise » pour un impossible idéal romantique . Plusieurs auteurs ont souligné la ressemblance entre certains aspects de la passion
amoureuse (altération de l’état mental, exaltation de l’humeur, pensées intrusives de l’objet aimé…) et certains troubles psychiques
63
63
(observés par exemple dans les troubles bipolaires et obsessionnels-compulsifs) . En
schématisant, il semblerait que la mise en jeu du système des récompenses, facteur
7
primordial de la sexualité humaine , induise une « dépendance » à l’objet « aimé »
13, 64
qui conduirait à des états de « manque » lorsque cet objet est inaccessible . Ces
états psychiques intenses provoqués par les passions amoureuses sont à l'origine, non
seulement d'accomplissements remarquables dans les arts, la poésie et la littérature,
mais également de bouleversements individuels (tentatives de suicide, crimes
passionnels …) ou sociaux (selon la légende, la guerre de Troie fut provoqué en
raison de l'enlèvement d'Hélène par le prince Pâris, qui fut subjugué par sa beauté
extraordinaire).
Développement
Les facteurs innés du comportement érotique(réflexes sexuels, zones érogènes, récompenses/renforcement …) se développent dès la
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période fœtale et les premières années de la vie. Potentiellement, l'organisme est alors prêt pour apprendre la sexualité. Le
développement sexuel ultérieur sera déterminé par le contexte culturel, qui, à partir d'un âge variable suivant les sociétés, interdira ou
valorisera telle ou telle activité érotique, transmettra des croyances sexuelles particulières, façonnant ainsi les comportements, les
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émotions associées aux vécus sexuels, lesreprésentations et les valeurs sexuelles des adultes . Au cours de son développement, on
observe que l'enfant intègre les normes sexuelles de sa société, et à l'âge adulte ces normes seront perçues comme « naturelles » et
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« évidentes » .
L'article détaillé Sexualité infantile, en fonction des données desneurosciences et de la psychologie du développement, présente : 1) la
chronologie du développement des facteurs innées et acquis de la sexualité, 2) Les caractéristiques culturelles qui influencent le
développement de la sexualité, et 3) les principales possibilités de variations du développement de la sexualité.
Éducation sexuelle
L'éducation sexuelle, dans son sens le plus large, est indissociable du développement de la sexualité. Que les apprentissages soient
institutionnels ou informels, décidés et organisés ou laissés au hasard des circonstances de la vie, ils déterminent l'essentiel du devenir
de la sexualité humaine.
Dans les sociétés modernes, les enjeux de l'éducation sexuelle sont multiples : accès à la santé sexuelle, prévention des troubles de la
sexualité, apprentissages de connaissances relatives à la reproduction, à la sexualité, au plaisir et à l'amour, développement de la
socialisation sexuelle, ainsi que du sens moral et éthique. Mais la sexualité est un sujet particulier dans les sociétés modernes, et la
transmission du savoir sexuel est compliqué par une forte réticence sociale à l'éducation sexuelle ainsi que par l'état de minorité civile
des élèves. Or l'adolescence en Occident est une période particulièrement sensible du
développement, et le manque d'informations fiables et le manque de communication
avec des adultes de confiance sont des handicaps pour gérer les problèmes de la
représentation de son corps, de l'identité sexuelle, des croyances en de nombreux
stéréotypes, de la performance sexuelle, de la relation sexuée à l'autre, de la gestion
77, 78
des émois sexuels et des relations amoureuses .
Notes et références
Notes
1. Les distinctions entre “comportement sexuel”, “comportement de reproduction” et “comportement érotique” sont
expliquées dans les articlesComportement érotiqueet Comportement de reproduction. Ces expressions ont été
proposées par les auteurs Martin H. Johnson et Barry J. Everitt dans leur ouvrage Reproduction, 5e édition, publié
chez De Boeck Université en 2001, car les différences neurobiologiques, cognitives et comportementales entre les
espèces modifient la dynamique du comportement sexuel. L'ouvrage qui présente le plus de vérifications
expérimentales de ces distinctions estFunctional and dysfunctional sexual behavior(http://www.elsevier.com/wps/fin
d/bookdescription.cws_home/712200/description#description)du neurobiologiste Anders Agmo.
2. Voir, pour davantage d'explications, les données neurobiologiques et les références dans l'article détaillé
Comportement de reproduction
3. Actuellement, la mort par lapidation existe encore dans plusieurs pays Lapidation
: pour adultère(https://www.amnest
y.org/en/library/asset/AFR54/024/2012/en/4384e12f-6cee-4c9c-bba0-06df38ea54fb/afr540242012en.html);
Lapidation d'amants illégitimes(http://www.postedeveille.ca/2011/01/afghanistan-un-homme-et-une-femme-lapides-po
ur-adultere.html)
4. Au XXIe siècle, l'homosexualité est encore punie de mort dans plusieurs pays. oir
V les références dans l'article
Homosexualité
5. Voir les références et les exemples donnés dans la partie "Condamnation et répression" de l'articleMasturbation
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Annexes
Articles connexes
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Liens externes
Sur la Sexualité Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 128, juin 1999.
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