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SEANCE DU CONSEIL COMMUNAL DU 25 AOUT 2008

Présidence: M. Pierre GIRARD

1. Appel: 86 Conseillères et Conseillers sont présents

M. le Vice-syndic Claude DUPERTUIS, Mmes les Municipales Monique BOSS,


Elisabeth RUEY-RAY, Fabienne FREYMOND-CANTONE, MM. les Municipaux
Claude ULDRY et Olivier MAYOR.

DUCRY Jean-Marc, huissier - VUILLE Nathalie, secrétariat

Excusés: BISCHOFBERGER Jean, BLANCHARD Dominique, FRACHEBOURG Jean-


Marie, HEIM Marc, NICOLET Thierry, ROCHAT Blaise, RUEY Benjamin,
SIMONIAN David, SOMMER Irène, THUILLARD Chantal

Absents: SARDON Maria, SAUER Patrick, SUESS Marianne

Monsieur le Président ouvre la séance et entame son année de présidence par une allocution.

2. Procès-verbal de la séance du 23 juin 2008

Mme Josette GAILLE désire intervenir au sujet des deux interpellations de M. Jean
BISCHOFBERGER annexées au PV du 23 juin 2008. Ces interpellations sont deux mails qui lui
ont été envoyés et qu'il a fait signer, ce qu'il a parfaitement le droit de faire. Toutefois, elle désire
rappeler que ces documents sont des pièces officielles, photocopiées sur du papier spécial pour
les archives de la commune. Elle trouve qu'il faut un minimum de respect envers notre
institution. M. Bischofberger avec un simple "copier-coller" aurait pu nous fournir des documents
dans les règles. Elle regrette que son nom figure en tête de ces documents et elle regrette
également que certains Conseillers aient accepté de signer un e-mail comme pièce officielle.

Le procès-verbal est adopté à une large majorité et 1 avis contraire.

3. Communications du bureau

a. Le Président donne lecture des démissions de GRANDJEAN Michel, SOC, et


NAGENTHIRAM Tharmaraja, POP
b. Etant donné les assermentations et élections dans diverses commissions ce soir, le
fascicule des autorités sera mis à jour pour le prochain Conseil. Le site Internet de la
ville est en permanence à jour.
c. Le poste d'huissier-suppléant est toujours vacant, le bureau attend des propositions.
d. Sur demande du greffe, un photographe viendra lors de la prochaine séance du Conseil
prendre quelques photos pour illustrer le site Internet
e. Certains points du règlement du Conseil nécessitent quelques modifications. Le bureau
demande aux différents groupes de lui communiquer leurs remarques ou demandes de
modifications. Le délai a été fixé au 17 novembre 2008.
f. Selon la feuille des statistiques annexée au dernier PV, on constate que la présence
moyenne est de 81 Conseillers sur 100. Pour le reste, chacun peut y trouver ses propres
données.

4. Approbation de l'ordre du jour

Au point 7 de l'ordre du jour, il faut lire un montant de CHF 510'500.- et non CHF 362'500.-
comme indiqué.

L'ordre du jour est approuvé à l'unanimité

-1-
5. Assermentation de nouveaux Conseillers

M. Willy NICOLE du parti radical et M. Dominique KARLEN du parti socialiste prêtent serment.
Ils remplacent respectivement M. Alexandre SCHEUCHZER et M. Michel GRANDJEAN,
démissionnaires.

Le Président leur souhaite la bienvenue

6. Elections complémentaires à la COFIN et à la COGES

Pour la COFIN, M. Christian PERRIN présente M. Maurice GAY en remplacement de M.


Alexandre SCHEUCHZER pour le parti radical.

Il est élu à une large majorité et 4 avis contraires.

Pour la COGES, M. Yves FROIDEVAUX présente M. Grégory DURAND et M. Dominique


KARLEN en remplacement de Mme Maria SARDON et M. Michel GRANDJEAN pour le parti
socialiste.

M. Grégory DURAND est élu à une large majorité et 1 avis contraire.


M. Dominique KARLEN est élu à une large majorité et 1 avis contraire.

Pour l'UDC, M. André CATTIN présente M. Christian UDASSE.

Il est élu à une large majorité, 1 avis contraire et 6 abstentions.

RAPPORTS

7. Rapports N° 56 de la COFIN et de la COGES, concernant une demande de crédits


supplémentaires au budget 2007 et d’un compte de préavis pour un total de CHF 501'500.-
2e série.

Rapporteur: M. Robert JENEFSKI pour la COFIN

La discussion est ouverte pour le rapport de la commission des finances.

La parole n'étant pas demandée, la discussion est close.

Au vote, le Conseil communal décide à la majorité et 1 abstention:

• D'accorder à la Municipalité des crédits supplémentaires budgétaires pour un montant


total de Frs 60.500.- qui sont à porter en augmentation des postes suivants :

Chapitre 3
Compte n° 341-3141.00 Fr. 30'000.00
Bâtiments scolaires primaires - Entretien
Compte n° 344-3141.01 Fr. 30'500.00
Bâtiments communaux administratifs – Le Château
Total des crédits supplémentaires budgétaires Fr. 60'500.00
===========

Rapporteur: M. Olivier PEZZOLI pour la COGES

Pour précision et selon les conclusions du rapport, la COGES demande de nouvelles


explications à la Municipalité au sujet du parking de la Duche.

La discussion est ouverte pour le rapport de la commission de gestion.

-2-
M. Yves FROIDEVAUX souligne que ce préavis a été déposé en décembre 2007. Cela fait
maintenant 9 mois et il ne comprend pas pourquoi la COGES n'a pas eu le temps d'exiger des
informations complémentaires. Il lui paraît étrange d'attendre aussi longtemps pour rendre un
rapport et dire aujourd'hui qu'ils n'ont pas reçu toutes les informations nécessaires. Il suggère
d'accepter le préavis tout en demandant des informations supplémentaires à la Municipalité.

M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS, souligne qu'effectivement le rapport de la COGES relève


un certain flou et un manque d'information. Il aimerait, au nom de la Municipalité, rappeler que la
chose peut être compréhensible, vu que les premières études ont démarré il y a plus d'une
vingtaine d'années. Il désire apporter quelques explications claires pour que le Conseil puisse se
prononcer. Le parking de la Duche est une société anonyme avec une majorité de fonds privés,
et la commune n'est actionnaire qu'à 13,5%. Un certain nombre de problèmes ont été à l'origine
de ces crédits supplémentaires. En premier lieu, il y a eu l'évacuation de la terre polluée. Au
moment du dépôt du préavis, personne ne pouvait imaginer que la terre des petits jardins serait
polluée. Cette terre contenait des métaux lourds qu'il a fallu mettre en décharge contrôlée. Il
incombait à la commune, propriétaire foncière, la charge d'évacuer cette terre, d'où le coût de
Frs 106'638.10.

Deuxièmement, le préavis n° 27, déposé en 1998 pour des études complémentaires, a été
bouclé avec un solde de Frs 111'661.-. La COGES fait état du manque de chef de service de
l'urbanisme, mais la demande de bouclement de compte de ce préavis a été signée par M. Berta
qui avait suivi dès le départ toute la problématique du parking de la Duche. Ce n'est donc pas le
manque de chef de service qui en est la cause. Le préavis n'aurait effectivement pas dû être
bouclé avec ce solde alors des études étaient encore nécessaires et notamment cette plus-value
de Frs 19'810.10 pour les marchés publics intervenus en cours de route.

En ce qui concerne la problématique des fouilles archéologiques, elle trouve son origine dans la
découverte de la base d'un portique, d'un muret ainsi que d'autres choses fort intéressantes. La
Municipalité avait alors voulu conserver ces vestiges et avait déposé un préavis d'urgence,
accepté par le Conseil, pour un peu plus de Frs 226'000.-. Finalement, suite à un problème entre
les architectes et les ingénieurs, le coût réel était de Frs 500'000.- auxquels il fallait ajouter Frs
200'000.- pour la conservation des biens culturels. La Municipalité avait alors jugé bon de retirer
ce préavis, le jeu n'en valant plus la chandelle. Les Frs 168'651.60 concernent les fouilles entre
le muret jusqu'au bâtiment des SI mais aussi l'arrêt du chantier et son redémarrage. Tous ces
crédits ont une bonne explication et sont imputables entre autre à la malchance.

M. Dupertuis est quelque peu étonné que la COGES, qui a eu beaucoup de temps, ait déposé
un rapport pour ce Conseil daté du 29 mai et n'ait pas entre-temps demandé une séance pour
des compléments d'informations. La Municipalité est à disposition des commissions. Il est aussi
étonné de voir que le crédit de Frs 54'000.- pour la démolition de l'usine Kocher est accepté,
alors qu'il avait été stipulé lors d'une séance que celui-ci n'était plus nécessaire, une autre
solution ayant été trouvée.

Il demande dès lors que le Conseil communal accorde à la Municipalité le dépassement de


crédits de Frs 396'000.- et non Frs 450'000.- comme mentionné sur le préavis.

Mme Doris ULDRY, qui a participé à plusieurs commissions au sujet du parking de la Duche,
souligne qu'elle a toujours eu beaucoup de peine à suivre les crédits qui passaient d'un préavis
à un autre, ceux qui ne passaient pas, etc... C'était toujours très complexe et les différentes
commissions n'ont pas toujours eu les informations souhaitées. Elle comprend tout à fait le
rapport de la COGES et elle demande de soutenir leur rapport.

M. André CATTIN trouve désagréable de constater que les commissions, qui font un bon travail,
soient désavouées au Conseil communal. Tous les partis sont représentés dans ces
commissions et si on arrive à un consensus, c'est quand même parce que c'est une réalité.
L'UDC suivra la décision de la COGES, soit de ne pas approuver les crédits de Frs 54'000.-
puisque la Municipalité n'en a pas besoin et de remettre à une séance ultérieure la décision sur
le préavis.

-3-
M. Volker KIRCHNER remercie M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS pour ses explications de
la saga de la Duche et il souhaite qu'à l'avenir l'historique et les finances des projets soient plus
faciles à suivre. D'autre part, il s'étonne que l'on n'ait pas trouvé de plomb dans le carottage qui
a dû être fait et que l'on n'ait pas tenu compte de la possibilité de trouver des ruines alors que
Nyon est une ville romaine, qu’on se trouve sous le château et d'autres monuments historiques.
Il s'étonne également que l'on n'ait pas eu de feedback de l'ex-municipal, Michel Maye,
anciennement en charge du projet et actuellement à la direction du Parking de la Duche SA. Est-
ce vraiment une bonne affaire pour la commune puisque les recettes semblent être pour la SA
alors que les dépenses sont à la charge de la commune. Il approuvera la rallonge puisque les
dépenses ont été faites.

M. Tefik RASHITI trouve exagéré que la COGES demande de repousser la décision par manque
d'informations. Les explications qui viennent d'être données par la Municipalité auraient dû être
demandées par la COGES et il trouve inadmissible de demander de repousser le vote, les
informations sont là. Il demande d'accepter les crédits supplémentaires.

M. Olivier PEZZOLI répond à M. Froidevaux que la COGES s'est réunie à 4 reprises, qu'elle a
parlé à 3 municipaux et qu'elle a posé beaucoup de questions. Si elle arrive à la conclusion
qu'elle n'est pas satisfaite par ces réponses, il pourrait leur faire confiance. Il s'excuse que les
Frs 54'000.- soient toujours sur ce rapport, mais il ne fait que suivre le règlement. La COGES
doit donner son aval pour toutes les dépenses. Si elle estime que cette dépense n'est pas
pleinement justifiée avec les explications reçues, il estime que la commission doit se montrer
prudente. De plus, l'argent étant déjà dépensé, cela ne pénalise aucun projet.

Ensuite, il admet que le rapport est daté du 29 mai, mais il a déménagé et le rapport n'est pas
parvenu à temps au secrétariat. Il fait encore remarquer que les petits jardins qui existaient à
l'emplacement de Generali, étaient également pollués. Il remercie les personnes qui soutiennent
la commission de gestion. Par contre, il ne comprend pas la réflexion de M. Rashiti et ne voit pas
ce qu'il y a d'exagéré à demander plus de renseignements. Il demande juste de temporiser.

M. Christian PERRIN est surpris par l'attitude de la commission. Si elle n'a pas les
renseignements voulus, elle doit redemander une réunion et les obtenir, quitte à reporter le
rapport. Il faut venir avec quelque chose de constructif. La COGES aurait pu prendre l'initiative
de se réunir une fois supplémentaire et obtenir les renseignements qui viennent d’être donnés
par la Municipalité, même si cela signifie de reporter encore un peu plus le rapport. Il ne pourra
voter le rapport de la commission et votera les conclusions du préavis.

M. Olivier PEZZOLI rappelle que la commission a aussi le droit d'avoir des vacances. La
commission des finances avait déjà rapporté et on leur a demandé de rapporter rapidement.

M. David SAUGY demande des explications sur ce que l'on va voter. M. le Vice-Syndic Claude
DUPERTUIS a dit qu'il retirait les Frs 54'000.- du préavis. Va-t-on voter le document jaune, est-il
amendé, comment cela se passe-t-il ?

M. Yves FROIDEVAUX propose de voter compte par compte. De cette façon on saura ce que
l'on vote. D'abord les Frs 54'000.- puis les Frs 396'000.-

M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS demande de voter les conclusions du préavis municipal


sous déduction des Frs 54'000.- qui n'ont pas été utilisés. Il n'y a pas eu de dépassement, il n'y a
donc pas lieu de les voter.

M. Olivier PEZZOLI fait remarquer que l'on ne peut pas voter sur les Frs 396'000.-, la
commission n'ayant pas rapporté.

M. Jacques HANHART suggère de voter pour ou contre le préavis municipal diminué de


Frs 54'000.-

M. Jacky COLOMB n'est pas d'accord. Cette façon de faire occulte de se prononcer sur le
rapport. Le rapport a un contenu et il faut se prononcer dessus.

-4-
M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS rappelle que le Conseil se prononce sur un préavis
municipal. Si le Conseil accepte ses conclusions, cela signifie que le rapport de la COGES n'est
pas suivi. Si au contraire, le Conseil refuse les conclusions du préavis municipal, c'est le rapport
de la COGES qui est pris en compte.

Au vote les conclusions du préavis municipal, déduit de Frs 54'000.- est refusé par 34 voix, 32
voix pour et 5 abstentions.

M. Yves FROIDEVAUX demande le vote nominal. Il est soutenu par 5 Conseillers.

Après vote nominal, le Conseil décide par 44 voix pour, 36 avis contraires et 5 abstentions:

- D'accorder à la Municipalité des crédits supplémentaires aux comptes de préavis pour


un montant total de Frs 396'000.- qui sont à porter en augmentation du poste suivant:

Compte n° 420.5250.041.9148
Participation financière de la commune à la réalisation du parking
de la Duche (préavis n° 100 du 4 octobre 2004 de Frs 2'530'000.-) Fr. 396'000.00

Total des crédits supplémentaires aux comptes de préavis Fr 396'000.00


===========

8. Rapport N° 60 concernant la vente des actions Romande Energie

Rapporteur: M. David SAUGY

La discussion est ouverte sur le 1er amendement.

M. Pierre WAHLEN souligne que la commission s'est réunie le 9 et le 16 avril. Les actions ont
dès lors certainement fluctué. Le prix demandé correspond-il à celui du mois d'avril ou est-il
actuel. Il se demande comment on peut fixer un prix alors que celui-ci fluctue.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE répond que le cours moyen a


passablement augmenté ces dernier temps et que l'on peut sans autre vendre les actions à Frs
2100.-. Cependant il faut être conscient que ces cours sont hautement volatiles et que si le
Conseil fixe un plancher, la Municipalité aurait dès lors l'interdiction de vendre ces actions en
dessous. La proposition du préavis est plus souple. Elle rappelle que ce cours moyen est
déterminé par une convention que la ville de Nyon a signée avec les autres actionnaires publics
et que notre volonté est de pouvoir les leur vendre et non les mettre sur le marché. Il faut dès
lors avoir un prix qui ne soit pas trop élevé pour ne pas décourager les autres communes.

M. André CATTIN souligne que lorsque la commission des finances a examiné ce préavis, elle
avait une proposition de vente à Frs 1890.- l'action, ce qui correspondait au cours moyen sur
une année. Le cours a fluctué entre Frs 1340.- et Frs 2600.- (en février). En vendant les actions
à Frs 1890.- au lieu de Frs 2100.-, on perdrait Frs 2'200'000.-. La commission a trouvé un
compromis à Frs 2100.-. Comme l'a souligné Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-
CANTONE les prix ont augmenté et on peut aisément accepter ce prix plancher de Frs 2100.-.
M. Cattin n'est pas d'accord de faire des cadeaux à l'acheteur.

M. Volker KIRCHNER est content de voir que la Municipalité de gauche et le Conseil communal
boursicote. Il pense qu'il serait préférable de garder les actions puisque ce ne sera ni une
commune ni le canton qui rachèteront ces actions, mais un autre groupe d'électricité
international.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE explique que la commune a signé une


convention d'actionnaires dans laquelle les communes s'engagent les unes envers les autres à
racheter les actions mises en vente par une commune. Ce n'est pas boursicoter. La convention
nous engage à vendre en priorité à d'autres communes. Si après un certain délai, aucune n'est
intéressée, nous pourrions ensuite aller sur le marché.

-5-
En réponse à M. David SAUGY qui disait que le processus de vente avait d'ores et déjà été initié
à un prix de Frs 1890.-, elle informe le Conseil qu'une lettre a été envoyée aux autres communes
il y a 6 mois, expliquant que Nyon voulait vendre une partie de ses actions au prix moyen de Frs
1800.-, ceci sous réserve de l'accord du Conseil communal. Une fois le préavis voté, elle pourra
écrire aux communes et leur préciser le prix décidé. Si cela devait se vendre à un prix moyen sur
les 12 derniers mois, il s'approcherait de toute façon de Frs 2100.-. Elle ne veut pas les vendre à
n'importe qui, mais il faut trouver des communes qui sont d'accord des les acheter à ce prix. Le
préavis laisse une marge de manœuvre plus grande car il ne mentionne pas de prix plancher.

M. Régis JOLY souligne que la volonté de la Municipalité est de vendre uniquement à des
partenaires de la convention. Il se demande si, au terme de la procédure de vente, aucun
partenaire n'est intéressé, la Municipalité renoncerait-elle à vendre ces actions? Sachant qu'à
priori les cours sont plutôt à la hausse en ce moment. Cela irait à l'encontre de tout ce que la
Municipalité essaie de proposer comme fonds pour l'énergie renouvelable ou nouvelles
infrastructures.

M. Jacques PITTET propose un sous-amendement: "Le Conseil communal autorise la


Municipalité à vendre au meilleur prix, mais à un prix minimum de Frs 2100.- l'action." Il revient
sur l'historique de cette convention. Il a participé à la création de celle-ci il y a 3 ans et en
explique le but poursuivi. Il s'agit pour cette entreprise de service public, principal acteur du
commerce de l'électricité dans le canton, de rester en mains publiques. Par ailleurs, le cours de
l'action est à la hausse depuis le début de l'année (augmentation de 26.1%), il n'y a donc pas
péril en la demeure de vendre ces actions.

M. le Président met en discussion le sous-amendement de M. Pittet.

M. Guy-François THUILLARD ne comprend pas la différence entre le sous-amendement de M.


Pittet et l'amendement du rapport.

Au vote, le Conseil refuse le sous-amendement à une large majorité.

Au vote, le Conseil accepte l'amendement n°1 du rapport à une large majorité, 6 avis contraires
et 3 abstentions.
e
M. le Président ouvre la discussion pour le 2 amendement.

Etant donné que le montant de la vente des actions n'est pas encore connu, M. Maurice GAY
propose le sous-amendement suivant:
"La totalité du montant correspondant à la vente des 800 actions des SI est affecté au fonds
"Energie renouvelable", la totalité du montant correspondant à la vente des 3870 actions de la
Ville de Nyon est affecté au fonds "Nouvelles infrastructures communales"".

M. le Président ouvre la discussion sur le sous-amendement.

M. David SAUGY estime que le sous-amendement a du sens.

M. Jacky COLOMB souligne qu'il conviendrait d'enlever la phrase "Affectation du solde au


résultat comptable de l'année".

Pour M. Guy-François THUILLARD, compte tenu des imprécisions du rapport et de la non-


conformité à l'esprit de ce qui a été décidé en commission d'une part et pour faire suite aux
conclusions proposées par la COFIN d'autre part, il n'est pas question que les résultats de la
vente puissent aller directement dans le compte d'exploitation annuel de la commune. M Saugy
a gardé dans ses conclusions, l'indication Frs 6'500'000.- à mettre dans un fonds de réserve. Ce
qui provoque, suite à la décision du Conseil d'augmenter le prix de vente minimum à Frs 2100.-
une plus-value de Frs 1,5 mio qui viendrait alimenter le compte ordinaire d'exploitation 2008. Il
propose dès lors l'amendement suivant:

"Le point 3 des conclusions du rapport est amendé de la manière suivante:

-6-
3. d'autoriser l'affectation de l'intégralité du bénéfice net de la vente des actions de
la manière suivante:
- pour les actions de la Ville de Nyon : au fonds d'investissement d'utilité
publique intitulé "Nouvelles infrastructures communales"
- pour les actions des SI: au "Fonds Energie renouvelable"
- pour les actions du Fonds Lina Gétaz Delafléchère: au capital de ce
fonds"

M. David SAUGY remarque que les deux amendements sont très similaires à la différence que
celui de M. Thuillard parle du bénéfice de la vente des actions et celui de M. Gay de la totalité du
montant de la vente des actions. Dans l'amendement de M. Thuillard, on devrait remettre Frs
25.- par action dans le compte de fonctionnement, soit le prix d'achat au bilan

M. Christian PERRIN n'est pas convaincu que la commune fasse une affaire. Financièrement
cela paraît intéressant, mais nous sommes en train de nous priver d'une source
d'approvisionnement en électricité privilégiée. Etant donné qu'il s'agit d'un marché actuellement
des plus aléatoires, compte tenu des grandes concentrations, il se demande si c'est le bon
moment de vendre ces actions. Même si en tant que membre de la commission il a signé ce
rapport, il votera contre, estimant que ce n'est pas le bon moment.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE informe le Conseil que la Municipalité se


rallie à l'amendement Thuillard-Gay, au vu du vote sur le premier amendement. Elle précise
qu'en terme d'approvisionnement, nous sommes maintenant approvisionnés par les SIG. La
Romande Energie ne nous fournit plus d'électricité, par contre nous travaillons en étroite
collaboration avec eux pour que le courant arrive par les voies aériennes. Des stations de
transformation ont été construites récemment ensemble. D'autre part, l'argument principal pour
vendre ces actions est le fait que le rendement actuel, le dividende, est relativement bas, par
rapport à un coût d'emprunt qui est élevé.

M. André CATTIN aimerait préciser que notre influence dans les décisions de la Romande
Energie est très faible, puisque nous détenons 0,5% du capital.

M. Jacques HANHART est un peu circonspect face à la proposition de la gauche de vendre ces
actions. Le jour où ces actions seront sur le marché public, rachetées par des grands groupes, la
gauche viendra se plaindre sur la protection de l'emploi. Ces actions ne gênent personne, elles
restent dans le capital de la commune et il ne comprend pas l'argument de "vendre parce que ça
ne rapporte pas". La commune possède d'autres choses qui ne rapportent pas.

M. Christian PUHR signale qu'au sein de la commission des finances l'opportunité de vendre ou
non ces actions a dépassé le clivage gauche-droite. Dans un marché libéralisé de l'électricité tel
qu'il est défini par la nouvelle loi, la ville de Nyon peut s'approvisionner où elle veut au prix
qu'elle va négocier. Il n'y a plus d'accord privilégié avec la Romande Energie parce que celle-ci
n'offre pas un prix différent à ses actionnaires de celui du marché. Ensuite, l'endettement de la
commune approche les Frs 140 millions, et nous avons maintenant l'opportunité de vendre des
actifs à un excellent prix (25% de plus qu'au début de l'année). On ne sait pas ce que cela
vaudra dans quelques mois. Profitons donc de l'aubaine. Cette décision permettra de financer
des infrastructures dont on a besoin et qui coûteront beaucoup d'argent alors que l'endettement
n'est pas très confortable.

M. Maurice GAY rappelle à Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE, qui a


souligné qu'il y avait une excellente collaboration entre les SI et la Romande Energie, que dans
l'introduction du préavis il est écrit que la RE devenait concurrente de nos SI. Comment va-t-elle
opérer dans le futur? Doit-on continuer à travailler avec elle pour avoir des stations d'entrée dans
la ville ou deviendra-t-elle une concurrente dès lors que l'on n'a plus d'actions?

M. Jacky COLOMB trouve que ce n'est pas le bon moment de vendre les "bijoux de famille". De
plus, il ne comprend pas pourquoi le produit de la vente ne serait pas affecté au remboursement
de la dette, pourquoi lier la vente de ces actions à des crédits de construction. On pourrait très

-7-
bien rembourser partiellement la dette et ré-emprunter au moment du financement. Dans
l'intervalle, on ferait des économies sur les intérêts. Pourquoi va-t-on créer un énième fond avec
une valeur comptable dessus, l'argent va de toute façon aller dans le ménage communal en
attendant. Il ne trouve pas de clarté.

Mme Aline ANGELI reconnaît qu'il n'est pas agréable de vendre le patrimoine, mais elle trouve
que c'est une bonne alternative pour financer la halle multi-sports, même si dans l'amendement
on indique "nouvelles infrastructures". On sait qu'on en a besoin, que la ville grandit, que les
sociétés sportives n'ont pas assez de locaux. Il s'agit d'un sacrifice nécessaire.

Mme Florence DARBRE-GUBBINS souhaite avoir la réponse à la question de M. Joly.

M. André CATTIN ne voulait pas laisser passer les dires de M.Colomb. Tous ces fonds ne sont
pas des dépôts d'argent. Les liquidités qui vont rentrer vont automatiquement servir à réduire la
dette. Peut-être que l'on pourra rembourser des emprunts et lorsque l'on fera de nouveaux
investissements on empruntera à nouveau.

M. Maurice GAY aimerait souligner le travail fait par la commission qui a séparé le fait de vendre
les actions avec la construction de la halle multi-sports. Certaines personnes vont refuser la
vente des actions, mais ce n'est en aucun cas le refus de la halle. Les deux sujets n'ont aucun
lien. Dire que si on refuse la vente des actions, on refuse la halle, est un mensonge qu'il ne faut
pas laisser dire.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE confirme que la dette grandit et que l'on
devrait se trouver entre Frs 140 et 144 millions à la fin de l'année. Elle était à Frs 131 millions au
début de l'année, il y a donc une forte hausse. Ces actions ne représentent que du papier dans
un coffre-fort, c'est une thésaurisation qui ne sert à rien. Si nous matérialisons ces actions pour
de l'argent, plus spécialement pour des infrastructures publiques, halle multi-sports ou éoliennes,
nous réalisons quelque chose pour tout le monde. Nous passons d'un chiffre au bilan qui est
extrêmement bas à quelques chose qui est une réalité pour tout le monde sans trop augmenter
la dette. Cette vente va permettre de baisser la dette de manière momentanée.

Pour répondre à M. Gay au niveau de la concurrence avec la Romande Energie, elle signale
qu'il y a plusieurs niveaux de concurrence. Il y a d'abord celle entre les fournisseurs (RE, SIG,
Axpo, etc..) et les éligibles (gros consommateurs). Les compagnies viennent déjà démarcher les
gros clients et les SI sont soumis à cette concurrence. Au niveau de l'approvisionnement, il n'y a
pas cette concurrence. Il y a par contre des obligations légales exposées dans la loi LAPEL de
manière extrêmement claire sur ce que chacun doit faire. En résumé, les transporteurs d'énergie
doivent s'entendre pour que chacun soit approvisionné. En ce sens il y a une excellente
collaboration entre la RE et les SI. Un prochain préavis va illustrer cette collaboration et
communauté d'intérêts.

Pour répondre à M. Joly, elle explique que la Municipalité a pris un engagement fort de vouloir
vendre à l'intérieur de la convention, pour que la RE reste en mains publiques. Si après 3 à 5
mois sur le marché, les actions ne trouvent toujours pas preneur, il y aurait discussion au sein de
la Municipalité. Pour le moment, l'intention est de vendre à d'autres acteurs publics.

M. le Président soumet au vote le sous-amendement de MM Gay et Thuillard,

Le sous-amendement est accepté à une large majorité et 1 avis contraire.

M. le Président ouvre la discussion sur le préavis.

M. Jacky COLOMB demande si le règlement de ce fonds est déjà élaboré. Mme la Municipale
Fabienne FREYMOND-CANTONE lui signale que le "Fonds énergies renouvelables" a déjà été
approuvé par le Conseil. D'autre part le service des finances travaille actuellement pour établir
des règlements pour les fonds qui n'en ont pas. Un préavis sera prochainement soumis.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

-8-
Au vote, le Conseil communal décide à la majorité, 24 avis contraires et 1 abstention:

1. d’autoriser la Municipalité à vendre à un prix minimum de Frs. 2'100.- l’action, soit :

- 3'870 actions de la Romande Energie de la commune de Nyon


(dont 3780 conventionnées et 90 actions sur 100 de non conventionnées),
- 800 actions des services industriels
- 1'000 actions du Fonds Lina Gétaz Delafléchère

2. d’autoriser la Municipalité à prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la


vente en une ou plusieurs tranches, à définir le calendrier de l’opération (y compris toute
suspension ou cessation éventuelle) en fonction des conditions prévalant sur le marché.

3. d’autoriser l’affectation de l'intégralité du bénéfice net de la vente des actions de la


manière suivante :

- pour les actions de la Ville de Nyon au fonds d'investissement d'utilité publique


intitulé "Nouvelles infrastructures communales"
- pour les actions des Services Industriels au fonds "Energie renouvelable"
- pour les actions du Fonds Lina Gétaz Delafléchère au capital de ce fonds.

9. Préavis N° 70 concernant une demande d’un crédit de CHF 345’000.- pour l’étude et la
réalisation des travaux urgents de mise en conformité du stade pour l’accueil des
rencontres de football de Challenge League (anciennement ligue nationale B). Avec
clause d'urgence.

La discussion est ouverte.

M. Jacky COLOMB est surpris par un préavis avec clause d'urgence en pleines vacances, pour
un sujet dont on sait depuis longtemps qu'il y a quelque chose à faire et où on a négligé de
prendre une décision en temps utile. On ne peut pas refuser ce préavis, on ne peut pas
empêcher le Stade Nyonnais de jouer, on doit faire confiance à la Municipalité qui, comme
d'habitude, fera de son mieux. Il trouve cette façon de faire scandaleuse. Cela relève d'une
grande désinvolture. L'article 82 du règlement permet de se prononcer sur la validité de la clause
d'urgence et le cas échéant de la refuser. Il ne s'agit pas de refuser le préavis, mais de faire
respecter la procédure permettant aux Conseillers de prendre connaissance du dossier avant de
s'exprimer. Le problème soumis ce soir est connu depuis un certain temps. La commission des
sports n'en a pas été informée. La Municipalité n'a jamais communiqué sur ce sujet devant le
Conseil et soudainement il faudrait examiner un préavis et un rapport et les accepter. Si la
commission a reçu le préavis et a siégé, les Conseillers viennent, eux, de le recevoir. Une partie
de l'argent est déjà dépensé. Le préavis ne figure même pas sur le site, il estime que la
Municipalité retient l'information jusqu'à la dernière minute pour forcer la main aux Conseillers.
M. Colomb aurait eu des questions à transmettre à la commission pour autant qu'il ait eu
connaissance du dossier. Ces questions restent ouvertes. Les Conseillers devront refaire une
partie de ce que la commission n'a pas pu faire, faute de connaître les dites questions. Le
Conseil communal est bien plus qu'une chambre d'enregistrement. Il est le pouvoir supérieur,
délégué par la population qui lui fait confiance. Sachons honorer cette confiance. Il demande
donc que le texte suivant soit soumis au vote du Conseil:
ème
"Les Conseillers communaux sous-signés se prévalent de l'article 82, 2 paragraphe, du
Règlement du Conseil Communal de Nyon, n'étant pas convaincus par la manière dont les
Conseillers communaux ont été convoqués:
1. La clause d'urgence concernant le préavis pour le stade de Colovray n'est pas
justifiée
2. La sécurité et l'intégrité de la commune ne sont pas en danger.
3. Le préavis n'a été communiqué qu'aux seuls membres de la commission
4. Les Conseillers n'ont pas pu prendre connaissance du contenu du préavis
5. La plupart des Conseillers étant en vacances, le Conseil ne peut pas examiner
le préavis en respectant l'équilibre des différentes sensibilités politiques.

-9-
Les Conseillers demandent que le Conseil communal se prononce contre la clause d'urgence et
renvoie la délibération à la séance suivante" signé par Jean Bischofberger, Olivier Pezzoli, David
Simonian, Marlyse Graf-Zaugg, Jacky Colomb, Jean-Robert Dousse, Jean-Marie Frachebourg.

M. Christian PERRIN est surpris par l'intervention de M. Colomb, car l'on sait que la promotion
en Challenge League exige que l'on respecte certaines directives de la Fédération Suisse de
Football. Celles-ci ne sont pas maîtrisées par la Municipalité. Il y a deux solutions: soit on suit
ces directives, soit on dit au Stade Nyonnais qu'il ne peut pas jouer en Challenge League. La
clause d'urgence se justifie-t-elle pour autant? Certaines dépenses ont déjà été engagées car
indispensables pour pouvoir jouer le premier match à Nyon. On ne peut reprocher à la
Municipalité d'avoir pris des mesures d'urgence. La clause d'urgence ne le choque pas du tout,
d'autant que ce sont également des améliorations du stade de Colovray.

M. Jean-Robert DOUSSE est surpris car en 2007, M. Poitry connaissait les exigences du
dossier, puisque l'équipe avait déjà joué les finales.

M. André CATTIN relève que les choses sont un peu plus compliquées. Il est vrai que depuis
l'année passée on savait que certains travaux devaient être faits. Le Stade Nyonnais est
d'ailleurs monté une année sans que les travaux soient obligatoires. Il souligne que le service
des bâtiments, comme mentionné dans son rapport, a eu d'autres travaux plus urgents à faire.
Finalement la Swiss Football League a émis des exigences terribles, cela a été un véritable
ultimatum. On peut les trouver injustifiées, mais elles sont là. La Municipalité a eu trois jours
pour s'engager inconditionnellement à effectuer les travaux qui ressortaient de l'expertise faite le
29 janvier et remise au Stade Nyonnais le 29 février. C'est le Stade Nyonnais qui reçoit la
correspondance et la transmet ensuite à la Municipalité. Celle-ci a été mise au courant le 31
mars pour la première fois. Il tire un coup de chapeau au service des bâtiments qui a agi
rapidement ainsi qu'à la Municipalité. Il ne comprend pas comment on pourrait, dans la ville
siège de l'UEFA, centre d'un district de 80'000 personnes, et où il y a 3000 enfants et sportifs qui
utilisent le centre, dire non à une promotion. Si la Municipalité n'avait pas décidé si rapidement
cela aurait été le cas.

M. Volker KIRCHNER estime que le sport et la musique sont des éléments porteurs. Il ne s'agit
pas de discuter maintenant de la justification des travaux, mais de la relation entre la
Municipalité et le Conseil. C'est la seule problématique ce soir, d'où l'intervention de M. Colomb.

Mme Marlyse GRAF-ZAUGG désire d'abord intervenir sur le fonds de la procédure: "En l’état
actuel, c’est impossible et il s’agit de refuser la clause d’urgence par un vote ce soir à cause
d’irrégularités dans la procédure.
"I. Les Autorités ont manqué à leur devoir d’informer et de consulter le Conseil communal et la
Commission des Sports à temps, c’est-à-dire pendant la préparation du dossier entre avril et
l’été.
II. La Municipalité a abusé de la clause d’urgence pour imposer en douce pendant les vacances
d’été des travaux qu’elle a déjà décidés ou commencés toute seule. Un commissaire a révélé
que le dépôt du préavis en juin, peu après les crédits pour l’UBS Arena, aurait été moins facile à
faire passer qu’avec ce tour de passe-passe estival. En outre, le truc de l’urgence fait sourire
quand on sait qu‘il y a des dizaines d’objets plus urgents ou vitaux que le relooking du stade qui
préoccupent nos concitoyens. Si nécessaire, on peut accorder un crédit dans 30 ou 60 jours. Au
stade actuel, le chantier ou le rideau de fer ayant déjà été mis en place, il s’agit d’un postavis,
par conséquent, que le feu vert du bureau d’enregistrement qu’est devenu notre Conseil
communal vienne aujourd’hui ou plus tard, cela ne change rien.
III. La Municipalité a violé ses compétences en s’engageant auprès de la Swiss Football League
sans l’avis et l’accord de notre Parlement. Les municipaux n’ont pas à se déculotter devant les
dirigeants de la SFL ou de l’UEFA.
IV. la Municipalité a lancé des travaux coûteux sans notre aval et en plus :
V. Elle n’a pas respecté la procédure d’appels d’offre pour la 1ère étape des travaux. Ces
manquements au processus de décision démocratique sont injustifiables et inacceptables. Ceci
étant, il devient en principe impossible de discuter et voter sur le fond : à savoir les crédits pour
la mise en conformité du stade."

- 10 -
M. Tefik RASHITI trouve exagéré de dire que la Municipalité n'a pas fait son travail, ce n'est pas
elle qui décide les règlements que régisse chaque association. La clause d'urgence ne fait
sûrement pas plaisir à la Municipalité non plus, mais on est obligé de suivre certaines règles. Si
on veut que le Stade Nyonnais aille jouer ailleurs, cela coûte minimum Frs 50'000.- par match. Il
demande aux Conseillers d'accepter cette clause d'urgence.

M. Yves FROIDEVAUX se demande quel aurait été le débat si la Municipalité avait refusé
pendant les vacances les conditions de la SFL. Il pense que les mêmes personnes auraient
hurlé que c'était scandaleux de ne pas offrir à la principale association sportive de Nyon qui
forme beaucoup de jeunes les conditions nécessaires. La Municipalité a travaillé dans les délais
qu'elle a pu, elle a averti les Conseillers par lettre et envoyé ensuite le préavis.

M. Jacky COLOMB souligne que la question n'est pas de savoir si la Municipalité a bien fait
d'aller vite, mais la discussion porte sur le fait que des questions n'ont pas pu être transmises à
la commission. La discussion actuelle aurait dû avoir lieu en commission, elle ne l'a pas été.
Pour la clarté des débats, il faudrait renvoyer les questions à la commission. Cela ne va pas
retarder les travaux puisqu'ils ont déjà été faits.

M. le Municipal Olivier MAYOR reconnaît que la situation était connue, notamment lorsque le
Stade Nyonnais a fait les finales l'année dernière. Il rappelle la chronologie: le 28 janvier la SFL
a fait son rapport avec certaines exigences. Il n'y a pas eu de "fait accompli" devant lequel la
Municipalité a mis le Conseil. A situation exceptionnelle, il y a eu décision exceptionnelle. La
même procédure qu'en 2007 a été faite. La même lettre a été écrite à la SFL. Le service des
bâtiments avait d'ores et déjà au mois de mars mandaté le bureau d'architecte d'origine pour
prévoir à long terme (2010-2011) des travaux et effectuer une planification des investissements.
Le 2 mai, le Stade Nyonnais a fait parvenir à la Municipalité la réponse de la SFL qui refusait
catégoriquement d'octroyer la licence sauf si la Municipalité s'engageait dans les 3 jours à faire
les travaux nécessaires. C'est à cause de ce délai si court que la commission des sports n'a pas
pu être informée. Tout a été fait pour que ce soit le plus transparent possible.

M. le Municipal Claude ULDRY pensait que les Conseillers étaient au courant du dépôt prochain
d'un préavis, car la presse a fait état des travaux à effectuer. De plus, lors du dépôt du préavis
pour l'Eurofoot 2008, le 11 février, un paragraphe signalait que les Frs 88'000.- investis dans les
infrastructures de Colovray devaient de toute façon être réalisés pour permettre l'homologation
pour la suite du parcours du Stade Nyonnais. Ce montant ne représente toutefois qu'une partie
de l'investissement. Au sujet de la clause d'urgence, c'était pour permettre de voter sur le Lot B.
Le lot A a dû être réalisé pour que le Stade Nyonnais puisse jouer les matchs de barrages. Si le
préavis avait été déposé ce soir et le rapport rendu pour le Conseil du 6 octobre, des travaux du
lot B auraient dû commencer sans avoir l'aval du Conseil. Or, avec la clause d'urgence, les
Conseillers peuvent se prononcer sur ce lot B. La commission a eu un mois pour prendre la
décision.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

M. le Président soumet au vote la proposition de M. Jacky COLOMB de se prononcer contre la


clause d'urgence et de reporter les délibérations à la séance suivante.

Au vote, la proposition est refusée à une large majorité, 3 voix pour et 3 abstentions.

10. Rapport N° 70 concernant une demande d’un crédit de CHF 345’000.- pour l’étude et la
réalisation des travaux urgents de mise en conformité du stade pour l’accueil des
rencontres de football de Challenge League (anciennement ligue nationale B). Avec
clause d'urgence.

Rapporteur: M. André CATTIN

La discussion est ouverte.

- 11 -
M. Yves FROIDEVAUX demande un amendement de forme. De la façon dont le préavis et le
rapport sont rédigés, on pourrait croire que l'on accorde à la Municipalité Frs 345'000.- + Frs
62'932.35. Il propose d'amender le point no. 1 de la façon suivante:

"1. un crédit de Frs 345'000.- est accordé à la Municipalité pour financer l'étude et la réalisation
des travaux urgents de mise en conformité du stade pour l'accueil des rencontres de football de
Challenge League, dont à déduire la totalité du fonds de réserve "installations sportives", compte
N° 9282.15, d'un montant de Frs 62'932.35."

La discussion est ouverte sur l'amendement de M. Froidevaux.

La parole n'étant pas demandée, la discussion est close.

Au vote, l'amendement est accepté à une large majorité, 6 avis contraires et 1 abstention.

M. Jean-Robert DOUSSE souligne que la SFL a des exigences budgétaires de même qu'au
niveau des installations. Il aurait préféré que l'on examine les comptes du Stade Nyonnais et voir
si leur situation financière leur permettait de rester plusieurs années en Challenge League. Si tel
n'était pas le cas, demander à la SFL un effet suspensif.

M. le Municipal Olivier MAYOR rappelle que la SFL vérifie les comptes des équipes et que
certaines équipes n'ont pas eu leur licence pour des motifs financiers. Dès lors, ce n'est pas à la
Municipalité de dire si le Stade Nyonnais peut jouer en Challenge League pour des motifs
financiers ou pas.

M. André CATTIN explique qu'il n'y a pas de possibilité d'avoir d'effet suspensif. Il y a plusieurs
conditions à respecter pour accéder à cette ligue et toutes étaient remplies à l'exception de la
mise en conformité des installations. M. Cattin a vu toute la correspondance et les rapports entre
le Stade Nyonnais et la SFL .

M. Jacques HANHART soutient ce préavis car il fait partie de l'entretien du patrimoine. Ceci est
important. Ce stade a 20 ans, les exigences techniques, sportives et de sécurité ont évolué en
20 ans et il trouve normal qu'on le fasse. On peut discuter sur la forme du préavis, mais pas sur
le fond.

M. Volker KIRCHNER demande quand les travaux ont commencé.

Mme Marlyse GRAF-ZAUGG relève préalablement que le rapport de la Commission est de


qualité, mais elle est surprise que malgré les points critiques soulevés, on propose un feu vert.
D'autre part, elle nous fait part des remarques suivantes:
"Les Municipaux, chefs de service et les membres de la Commission pour ce dossier sont tous
masculins et souvent fans de foot, idem les décideurs du monde du foot, où le machisme et
l’émotionnel dominent souvent sur le fair-play et le bon sens. Il est bon qu’une autre voix,
féminine, issue du 52 % de la population nyonnaise, sportive et même un peu footballeuse
s’exprime. Soi-dit en passant, bébé j’allais déjà voir les matchs du Stade Nyonnais.

A) La problématique des dépenses ou des travaux pour le foot :


Cette année, en matière d’équipements sportifs non scolaires, la Municipalité a concocté des
crédits substantiels seulement pour le foot ou le stade de Colovray, alors que ces
investissements ne font pas partie des priorités de la Législature, ni des Nyonnais, si on se
réfère aux programmes officiels et aux Projets de Companyon. Alors de qui se foot-t-on ? J’ai
compris une chose : le lobby du foot pèse plus lourd que bien d’autres communautés de notre
ville comme par exemple celle des parents d’élèves.

B) Le choix municipal de financer de nouveaux travaux pour le stade de foot et la relation


Municipalité–organisations du foot :
- Une vraie nécessité ou une faveur aux organisations pro-foot ? On a l’impression d’une
soumission de nos autorités au diktat de la SFL ou de l’UEFA. La démocratie fout le camp.
On laisse le lobby du foot décider pour nous et on paie. Attention : Une collectivité publique
n’a pas à financer le foot business et une équipe devenue une sorte d’entreprise de pros.

- 12 -
C) Un argument officiel pour le lifting du stade est l’idée que cela va
« développer l’image de Nyon comme ville sportive ». SVP : Au lieu de soigner le look «sport »,
développons pour une fois les pratiques sportives au sein de la population. Cela peut contribuer
à leur bien-être. Voir, consommer ou vendre du foot n’est pas pratiquer du sport. Améliorer un
stade, valoriser l’image « foot » ne transforme pas pour autant Nyon en capitale du sport, même
si elle compte heureusement beaucoup de sportifs.

D) Si on veut aider Nyon à avoir du rayonnement et une vie comme ville sportive et pas juste
une image, alors aménager le stade ne suffit pas. Il aurait fallu accepter le poste d’animateur
sportif qu’une courte majorité de ce Conseil a refusé en 2006. Il faut accorder plus de moyens en
personnel et autres au Service des Sports, dont le chef n’a même pas un plein temps. Au niveau
de la santé publique, quand on sait que la moitié des Nyonnais sont carrément inactifs, l’urgence
est de faire bouger les Nyonnais, plutôt que de les planter devant un écran ou derrière un
grillage de foot.

E) Problème lié au fait de privilégier en 2008 les dépenses pour le foot : Vu que les possibilités
financières de la ville sont limitées, il y a le danger qu’on relègue une fois de plus au second plan
des investissements sportifs prioritaires , comme ceux pour la halle multisports ou d’ autres
équipements nécessaires (le mur d’escalade, les terrains de pétanque….les halles de
badminton… etc. )

Lors de discussion avec des collègues masculins, certains lui ont avoué voter favorablement à
ce préavis, soit parce que les Municipaux Mayor et Uldry sont "des bons types", soit parce qu'ils
sont fans de foot. Ce sont des raisons du cœur et pas de bonnes raisons.

A propos de la liste du deuxième lot de travaux à effectuer, M. Maurice GAY remarque qu'il est
fait mention d'installer un local pour la presse. Or, la COFIN a, par le passé, demandé pourquoi il
y avait des coûts de communications exorbitants et réponse avait été donnée qu'il s'agissait des
locaux de la presse équipés de lignes spéciales. Ces cabines de presse sont-elles existantes ou
faut-il en créer d'autres?

M. Anthony LAMBE: "J’ai deux points. Premier : le délai accordé par la SFL est irraisonnable et
irréaliste. Deuxième: certaines de ces exigences sont injustifiables.

La SFL exige:
1. Aménager un secteur visiteurs : pour le match contre Bienne cet espace était bondé d’une
foule de 18 Biennois, dont un bébé. A La Chaux-de-Fonds pour le match vendredi contre Stade
Nyonnais, le secteur visiteurs, considéré d’importance primordiale par la SFL, était même fermé
aux visiteurs. Au lieu des barrières permanentes dans les petits clubs, pour les matchs sensibles
je recommande plus de personnel de sécurité, payé par le club et non par la commune, la
formation par les clubs de leurs propres stewards qui travaillent avec les agents de sécurité pour
identifier et isoler les éventuels trouble-fêtes, et des restrictions sur la consommation d’alcool.
Mais j’oublie …. Les barrières en question sont maintenant déjà en place. La seule chose qui
reste est voter pour elles. Merci SFL.

2. Ajouter trois places sur chaque banc de joueurs : mais combien de remplaçants, entraîneurs,
et sans domicile fixe faut-il accommoder dans ces abris? Six places supplémentaires à un prix
de 31,000 francs ? Encore, merci SFL. Six chaises IKEA et six parapluies seraient bien meilleur
marché, même s’ils ne sont pas en accord avec la grande vision que le SFL a pour lui-même.

3. Créer un local antidopage : coût 8,000 francs. Ça serait très utile si jamais le Tour de France
passe par Nyon.

4. Je cite : « Le talus herbeux… ne pourra plus être utilisé par les spectateurs. » Mais c’est ce
talus qui donne à Colovray son charme, son caractère et son attraction familiale. Merci infiniment
SFL.

- 13 -
Je cherche en vain dans le préavis et le rapport un seul mot acide contre ces demandes
farfelues, pharaoniques et tardives. Au lieu d’entendre les rugissements de colère, je n’entends
que les doux bêlements des moutons.

C’est ironique aussi que ce montant soit en augmentation du compte du patrimoine administratif,
quand chaque année le patrimoine de notre ville est détruit. Je préfèrerais voir plus de crèches,
plus de protection pour notre vrai patrimoine, et l’emploi à temps partiel d’un coordinateur à
Colovray pour créer la structure junior que les enfants, leurs parents et leurs entraîneurs
méritent.

Stade Nyonnais est un club de communauté, familial et accueillant. Il peut rester comme ça, en
Challenge Ligue, avec une sécurité adaptée, selon nos besoins, sans une sécurité imposée en
haut par la SFL qui prône un régiment de règles sans voir ni le club, ni la communauté, ni l’esprit
qui lie les deux ensemble."

M. le Municipal Claude ULDRY aimerait saluer le travail de la commission et notamment du


président-rapporteur. Il souhaite répondre à certaines questions soulevées ce soir. En réponse à
M. Dousse, il l'informe que sur le rapport de la commission des licences il y a 5 points: les
critères juridiques, sportifs, administratifs et financiers sont tous réunis. Il n'y a que les critères
d'infrastructures qui ne sont pas réunis. La Municipalité n'a pas les compétences de mettre en
doute les critères financiers de la SFL.

Pour répondre à M. Kirchner, les travaux ont débuté le 7 juillet par l'attribution d'un mandat à une
entreprise pour le système de secours qu'il fallait commander. Pour le reste, les travaux ont
débuté le 17 juillet, le lendemain de l'acceptation par la Municipalité de la note. M. le Municipal
Claude ULDRY ne pouvait pas venir au mois de juin avec un préavis sans des chiffres précis.
Ces chiffres n'ont été en sa possession complètement que le 16 juillet. Il revient ensuite sur
l'urgence du préavis.

Toutes les questions que M. Colomb désirait poser aurait pu être posées aux membres de la
commission lors de la séance de groupe. Cette commission était complète et il pensait que les
informations seraient relayées dans les séances de groupes des différents partis. La seule
différence avec d'autres préavis est que la discussion n'a pas pu être ouverte avant la séance de
la commission.

On ne fait pas "tout pour le foot" puisque Frs 2,1 millions ont été dépensés pour le Rocher et
certains diront que c'est essentiellement le basket. Quant à la ligne spéciale qui doit être posée,
la Municipalité ne sait pas exactement de quoi il s'agit pour le moment. Ils vont se renseigner.
Pour les barrières, M. Uldry n'est pas satisfait, mais si ces barrières n'étaient pas là aujourd'hui,
le Stade Nyonnais ne pourrait pas jouer à Colovray.

M. le Municipal Olivier MAYOR répète que d'autres choses ont été faites pour d'autres sports,
notamment une rallonge de Frs 100'000.- pour les subsides, et d'autres sont en cours. Ce serait
une erreur de vouloir opposer les sports. On peut se réjouir quand il y a une locomotive sportive
qui fait briller les yeux de jeunes enfants, mais également pour les débouchés qu'ils donnent.
Plutôt que d'aller jouer à Genève ou à Lausanne, on leur donne la possibilité de jouer dans la
région. Il est convaincu que le financement difficile pour les sociétés sportives sera moins ardu
avec une équipe en Challenge League. La Municipalité a également trouvé inacceptable
l'ultimatum devant lequel elle s'est trouvée, mais elle n'a pas eu le choix. C'est inquiétant par
rapport à une évolution dans le sport, mais on ne pouvait pas aller à l'encontre de ceci et on ne
peut pas infléchir la décision de la SFL.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

Au vote, le Conseil communal décide à la majorité, 4 avis contraires et 3 abstentions:

1. un crédit de CHF 345'000.- est accordé à la Municipalité pour financer l'étude et la


réalisation des travaux urgents de mise en conformité du stade pour l'accueil des
rencontres de football de Challenge League (anciennement ligue nationale B), dont à

- 14 -
déduire la totalité du fond de réserve "installation sportives", compte N° 9282.15, d'un
montant de Frs 62'932.35.

2. ce montant sera porté en augmentation du compte 9143-20 du patrimoine administratif,


dépense amortissable sur 5 ans,

11. Rapport de la commission des pétitions sur celle déposée le 16 mai 2008 concernant
l'ouverture de l'épicerie des Arcades à la rue de Rive 54

Rapporteur: Bernhard WILLI

La discussion est ouverte.

M. Jean-Claude MERMILLIOD: "Je suis étonné que l’on puisse balayer de façon aussi
expéditive une pétition comportant plusieurs centaines de signatures.

Cette personne a eu l’autorisation pendant un certain temps de vendre des kébabs sous les
Arcades. Il a même exécuté les transformations demandées pour séparer le magasin de la zone
de consommation en dehors des heures d’ouverture des commerces. Cette vente est un
complément important aux revenus de l’épicerie des Arcades, qui a de la peine à tourner.
Malgré ses efforts, il n’a pu recevoir une autorisation en bonne et due forme, ni du canton ni de
la commune. Il a été baladé, n’ayant pu trouver le bon interlocuteur. Cette pétition est un dernier
effort pour arriver à vendre ces kebabs.

J’ai l’impression que personne n’a vraiment voulu l’aider dans ses démarches. Le fait que la
patente spéciale demandée dans la pétition n’existe pas est un prétexte saisi pour mettre fin à
cette affaire qui dure depuis un certain temps.

Quel est le fond du problème ? Qu’est-ce qui empêche de trouver une solution satisfaisante ?"

M. Jean MEYER ajoute que l'intéressé a écrit à la Municipalité à de nombreuses reprises et n'a
jamais reçu de réponse. A l'heure actuelle, il y a un commerçant qui ouvre et qui n'est pas
sanctionné, il y a donc 2 poids et 2 mesures. Il est dommage que la commission des pétitions
n'ait pas soulevé la problématique de la politique à l'égard des commerçants de Rive qui n'est
pas claire.

M. Bernhard WILLY souligne que la commission doit délibérer sur un texte de pétition. La
problématique est là, mais si on veut lui donner l'autorisation on doit également la donner à
beaucoup d'autres commerçants. Pour cette autorisation il faut changer la loi. Ce n'est donc pas
le rôle de la commission de changer les règlements. Ils ont fait le travail qu'ils peuvent faire et ne
peuvent aller au-delà de leurs compétences.

Mme la Municipale Elisabeth RUEY-RAY rappelle que, contrairement à ce que disait M. Meyer, il
n'y a qu'un poids, une mesure, pour tous les commerçants de la ville. Ils ont rencontré ce
commerçant, ils ont répondu à ses demandes. Le problème est qu'il loue une épicerie, que celle-
ci est soumise à des règlements d'heures d'ouverture, d'articles à vendre. Il a l'autorisation de
vente d'alcool à l'emporter, il peut également vendre des kebabs. Il a eu l'autorisation de mettre
9 tables. Tout cela lui a été expliqué, mais il ne respecte pas les conditions. Il ne comprend pas
qu'il faut respecter les règles relatives à une épicerie.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

Au votre, le Conseil décide à la majorité, 1 avis contraire et 1abstention:

• De classer cette pétition sans suite et demande au bureau d'informer les pétitionnaires.

- 15 -
PREAVIS

12. Préavis N° 69 concernant une demande d’un crédit pour des projets de construction à
l'Asse de:
- CHF 365’000.- pour les études de la surélévation, transformation et
extension du bâtiment de la STEP pour l’accueil des locaux administratifs du
Service des travaux et environnement, de la SADEC et du Service des autos.
- CHF 295’000.- pour l’organisation d’un concours d’architecture en vue de la
construction du nouveau centre d’exploitation de Routes et Voirie.

La discussion est ouverte.

M. Christian PERRIN est surpris que l'on groupe ces deux objets qui sont différents. Il pense que
l'on aurait pu faire 2 préavis car le seul point commun est que cela se trouve à l'Asse. Il
demande à la Municipalité de les séparer pour avoir 2 commissions.

M. le Municipal Claude ULDRY remarque que la volonté des deux services (travaux et
bâtiments) est d'essayer de rationaliser la place et d'économiser de l'argent. Pour ce faire, il a
été envisagé de surélever la STEP, d'y mettre des locaux administratifs des travaux et
environnements et de ne faire qu'une halle. Il semble essentiel de déposer les deux préavis en
même temps et, par expérience, il fait remarquer que généralement si deux préavis pour un
même endroit sont déposés, une seule commission traite des deux.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

13. Préavis N° 71 concernant une demande de crédits supplémentaires au budget 2008 et aux
comptes de préavis pour un total de CHF 452'500.- première série.

La discussion est ouverte.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE aimerait faire une correction:


Page 3, point 4 "Incidence sur le budget 2008", les totaux des colonnes "Charges" et "Déficit"
sont erronés. Il faut lire:
- Total Charges CHF 150'672'200
- Total Déficit CHF 6'840'950

La parole n'était plus demandée, la discussion est close.

14. Préavis N° 72 concernant l'arrêté d'imposition pour l'année 2009.

La discussion est ouverte.

M. Maurice GAY aimerait rappeler à la commission des finances et au Conseil que le rapport de
l'arrêté d'imposition de l'année 2007 demandait la suppression de l'impôt sur les lotos et
tombola. La commission avait alors fait un amendement que le Conseil avait accepté. Il avait
ensuite été remis en cause par le référendum, mais il aimerait que la COFIN s'en souvienne
puisque le Conseil l'avait adopté.

La parole n'étant plus demandée, la discussion est close.

15. Réponse municipale à l'interpellation de M. Christian Puhr intitulée "Déchets bis".


En annexe.

16. Réponse municipale à l'interpellation de M. Jean Bischofberger intitulée "Contre le


racisme".
M. Jean BISCHOFBERGER étant absent, la réponse lui a été envoyée par courrier et sera
traitée lors de la prochaine séance.

- 16 -
17. Réponse municipale à l'interpellation de M. Jean Bischofberger intitulée "Règles de
publication".
M. Jean BISCHOFBERGER étant absent, la réponse lui a été envoyée par courrier et sera
traitée lors de la prochaine séance.

18. Communications municipales.

Mme la Municipale Fabienne FREYMOND-CANTONE donne les informations suivantes:


- Au sujet du prix du GNC, la taxe des carburants a été réduite de 40 ct par litre équivalant
essence depuis le 1er juillet suite à une décision fédérale. En contrepartie les distributeurs
doivent acheter du bio-gaz plus cher. La baisse de cette taxe est répercutée sur le prix de vente
du GNC et, malgré l'augmentation du prix du gaz naturel, le prix du GNC est réduit de 1.30 à
1.15 équivalant essence.
- Concernant les tarifs d'électricité, tous les distributeurs électriques doivent publier leurs tarifs
au plus tard au 31.8.08, pour que les clients puissent se déterminer s'ils veulent ou non changer
de fournisseurs. Au 31 août 2008 tous les tarifs de tous les distributeurs de Suisse seront
accessibles, tarifs valables dès 2009. Ce travail a été fait aux SI, la Municipalité a accepté les
tarifs et une hausse moyenne de 1 ct/kw/h a été décidée. Selon la politique municipale, il y aura
un impact pour les gros consommateurs, mais sera minime pour les petits consommateurs. Le
vœu des SI est de servir au prix le plus juste.
- Les SI ont envoyé un dépliant proposant plusieurs types d'électricité que les Nyonnais peuvent
choisir. Tout le monde consomme de l'électricité hydraulique, mais peut choisir de l'énergie
renouvelable (en grande partie du courant éolien) ou de l'énergie thermique. C'est une vraie
façon d'agir en son âme et conscience que de choisir quelle énergie on veut consommer.

M. le Municipal Olivier MAYOR signale que les écoles ont recommencé aujourd'hui 25 août. Il y
a toujours 2500 élèves, avec une moyenne par classe de 19 élèves. Deux nouvelles classes de
cycle initial ont été ouvertes. Ces enfants se trouvaient en structure d'accueil auparavant.
Concernant l'accueil du matin, 2 structures supplémentaires ont été ouvertes aux Tattes d'Oie et
au centre ville. Cela couvre au moins 50% des élèves nyonnais, et représente une
harmonisation des horaires du matin pour ceux qui y ont accès.

M. le Municipal Claude ULDRY donne des informations au sujet du service du personnel.


"Actuellement l’administration compte 286 collaboratrices et collaborateur fixes. 197 personnes
travaillent à plein temps. Ce chiffre ne tient pas comptes des apprentis qui font l’objet d’une
information plus détaillée.
A l’heure actuelle nous comptons 19 départs en 2008.
Ce chiffre se décompose ainsi: 10 démissions, 7 retraités, 2 fins de contrat (l’un durant la
période d’essai, l’autre arrivé au terme de son contrat limité dans le temps)
Ce qui représente, pour le personnel fixe, un taux de rotation de 6.6%. Actuellement ce taux est
acceptable. Cependant les futurs recrutements à réaliser vont le faire croître d’ici à la fin de
l’année

Le service R&RH a effectué 35 recrutements jusqu’à fin août, soit quelque 1’000 dossiers
(environs 115 dossiers par mois) de candidatures traités. Ils représentent: le renouvellement des
postes, les nouveaux postes (accordés par le CC en décembre 2007), des remplacements de
longue durée, ainsi que des emplois périodiques (gardiens de bains, par exemple). Ces chiffres
correspondent à ceux des années précédentes, le recrutement demeure une tâche importante
en temps et en ressources du service. Le coût de ces recrutements, en cas d’externalisation
atteindrait plus de CHF 331'000.- ce qui représente le 73 % du budget salaire du service. Ce
chiffre montre la valeur ajoutée en termes de recrutement d’un service RH au sein même de
l’administration.

En ce qui concerne les annonces, avant la mise en place du nouveau concept une annonce
coûtait en moyenne CHF1’920.- prix 2007). Actuellement cette moyenne est tombée à CHF
900.- ce qui représente une diminution des coûts par annonce de quelque 53% %.A la fin de
cette semaine, en collaboration avec la maison « ab6pro », le service R&RH réalisera un pré-
audit concernant l’application des mesures de santé et sécurité au travail (MSST) pour le
personnel administratif. Le service des T+E, celui des SI ainsi que les forestiers bénéficient déjà
d’une solution de branche dans leur secteur d’activité.

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Au sujet des apprentis, la Ville de Nyon forme 19 apprentis dans les métiers suivants :
1 forestier-bûcheron, 2 assistantes en information documentaire, 1 décoratrice, 2 assistants
socio-éducatif, 2 horticultrices-paysagistes, 1 gardienne d’animaux et 10 employés de
commerce. Cette année nous avons le plaisir d’accueillir 8 nouveaux jeunes : Ludovic Chevallay,
Jonathan Favre, Jérôme Schenk et Loris Valloton en qualité d’apprentis employé de commerce ;
Elodie Durgnat qui débute une formation d’assistante en information documentaire, Allessia Di
Santon qui veut devenir décoratrice, Théo Clivaz qui renforce l’équipe des forestiers, et Céline
Borloz comme apprentie horticultrice-paysagiste.

Actuellement nous préparons déjà la rentrée pour l’année prochaine et nous souhaiterions
pouvoir élargir la palette d’offre aux professions d’informaticien, d’électricien de réseau et de
dessinateur en bâtiments. Tous ces apprentis sont encadrés par du personnel formé et reconnu
en qualité de maître d’apprentissage. Ces personnes font un travail remarquable auprès de tous
ces jeunes et le taux de réussite aux derniers examens a été plus qu’encourageant, une seule
personne n’a pas obtenu son CFC."

Mme la Municipale Monique BOSS souhaite répondre à M. Jacky COLOMB au sujet des jardins
de la Duche: "Le chemin est terminé depuis le mois de juillet. Sa largeur est de 1,70 m
(permettant à 2 poussettes de se croiser) et de 3 m sur le haut de la parcelle, pour former une
esplanade panoramique. Pour des raisons de stabilité, et conformément au préavis, nous avons
ancré ce chemin sur la dalle du parking en réalisant un caisson en béton, ce qui permet de
diminuer de moitié la charge sur la dalle et de faire passer toutes les gaines techniques à
l’intérieur.
Ce qui paraît pour l’instant être un bétonnage excessif, comme le relevait M. Colomb lors du
dernier Conseil, ce chemin n’occupe en fait que 14% du terrain. Tout le reste de la parcelle sera
végétalisé. A terme, le chemin aura un effet visuel plus agréable grâce à une plantation de haies
de buis placées en bordure. Vous pouvez d’autre part remarquer que ce chemin n’est pas visible
depuis Rive et, une fois la végétation en place, l’effet béton sera nettement atténué depuis le
haut. Il faut juste un peu de patience ! Ces prochains jours, il y aura encore des travaux de
fouilles pour installer l’arrosage automatique, ainsi que divers travaux de serrurerie. Vers la mi-
octobre, la plantation des arbres pourra commencer. Au printemps, la vigne sera plantée.
Je rappelle que ce projet, lauréat d’un mandat d’étude parallèle, a été présenté au public, mis à
l’enquête et accepté par le Conseil communal. Il n’a subi aucune modification, si ce n’est les
abris-bancs avec treille. Il est en tout point conforme à ce qui a été présenté."

19. Propositions individuelles et divers.

Mme Aline ANGELI a été approchée par plusieurs citoyens nyonnais qui se sont étonnés que la
piscine ferme déjà le 7 septembre. Elle demande confirmation de la date, si celle-ci est
irrévocable et si l'année prochaine ce sera aussi tôt.

M. Bernhard WILLY rappelle qu'il était intervenu le 28 avril au sujet de la fermeture du parking du
collège du centre ville lors des cérémonies funèbres. Il avait demandé de surseoir à la décision
en attendant de trouver une solution. Il est déçu de ne pas avoir reçu de réponse et que la
fermeture soit maintenue.
Mme la Municipale Elisabeth RUEY-RAY lui répond que la décision a été prise de fermer la cour
avec l'accord du Conseil de paroisse et ils ne vont pas revenir en arrière. Les pompes funèbres
doivent renseigner les personnes en deuil sur les possibilités de parking (Perdtemps, La Duche)

M. Tefik RASHITI demande pourquoi il y a un véhicule de la police avec des plaques zurichoises
qui circule à Nyon. Il imagine que la Municipalité a des difficultés à acheter un véhicule de police
et espère qu'elle viendra prochainement avec un préavis afin que la police puisse travailler dans
de bonnes conditions.

Mme la Municipale Elisabeth RUEY-RAY lui confirme que cette voiture est à l'essai et qu'il
n'existe pas des voitures de police à l'essai dans tous les garages. Une fois le temps d'essai
terminé, un préavis sera déposé.

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Mme Nelly WUICHET fait suite au préavis 66 qui demandait une somme de Frs 635'000- pour le
musée romain qui a 30 ans. Elle est étonnée que l'on accorde toujours plus d'importance aux
vieilles pierres figées alors qu'il y a d'autres priorités bien plus pressantes. Cela fait 20 ans
qu'elle demande un coup de peinture "saumon-pastel" pour égayer les corridors de Bel-Automne
qui sont gris-noirs de haut en bas. Des êtres humains vivent là-bas, c'est lamentable. Inutile de
dire qu'elle ne votera pas le préavis 66 tant que Bel-Automne n'est pas refait. Ce coût de
rafraîchissement serait peu élevé. Elle aimerait également savoir si les Frs 800'000.- votés dans
le préavis 97 en 2000 ont été dépensés intégralement.

M. le Municipal Claude ULDRY pense que rien n'a été mis au budget, mais il va essayer
d'obtenir quelque chose. En ce qui concerne les Frs 800'000.-, il reste effectivement environ Frs
660'000.-, mais la Municipalité ne peut pas les utiliser comme elle le souhaiterait. Ils sont
utilisables pour des travaux agréés par le canton en vue d'améliorations (studios refaits ou
réfection du monte-charges, par exemple). Début 2009, il y aura un préavis pour la maison de
Bourgogne et dans la réalisation ce solde pourra être liquidé.

M. Jean-Robert DOUSSE s'étonne que des cyclistes circulent dans le passage sous-voies de la
gare, ce qui est dangereux. Il aimerait savoir qui porte la responsabilité en cas d'accident. Est-ce
les CFF ou la commune? Il propose de poser une barrière amovible pour empêcher le passage.

Mme la Municipale Elisabeth RUEY-RAY lui signale qu'il y a une troisième possibilité, qui est la
plus juste : c'est le cycliste lui-même qui est responsable, car il est en infraction. Il assumera les
conséquences de sa conduite et de plus il est amendable.

M. Régis JOLY aimerait revenir sur l'interpellation qu'il a déposée le 30 octobre 2007 au sujet
des participations financières de la commune, à laquelle la Municipalité avait répondu au mois
de janvier. Il est toutefois étonné qu'en consultant le registre du commerce de la société TRN
SA, de voir M. Alain-Valéry Poitry toujours mentionné comme Président du Conseil
d'administration. Il aimerait savoir quand le Conseil d'administration fera le nécessaire pour faire
le changement.

M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS confirme que M. Poitry n'est plus au Conseil


d'administration de TRN SA, il a été démissionné à la dernière assemblée générale. Il y a eu
récemment un Conseil d'administration où il a été remplacé. M. Dupertuis pense que le site du
Registre du Commerce n'est pas à jour.

M. Philippe GLASSON est très inquiet de l'environnement du centre commercial de la Combe où


un chantier a une tenue scandaleuse dans une zone très fréquentée. Il ne comprend pas
comment un chantier arrêté durant les 3 semaines de vacances ait pu être laissé dans cet état-
là. D'autre part, il aimerait rendre les gens attentifs à ce qui va se faire au moment de la
destruction de la maison Luginbuhl vers le temple.

M. le Vice-Syndic Claude DUPERTUIS lui suggère de lui en parler plus tard lors de la verrée.

La parole n'étant plus demandée, Monsieur le Président lève la séance à 23h50 et invite les
Conseillers à un apéritif pour la passation de pouvoirs des Présidents.

CONSEIL COMMUNAL DE NYON


Le Président : La Secrétaire :

Pierre Girard Nathalie Vuille

Annexes:
1) Liste des Commissions
2) Réponse municipale à l'interpellation de M. Christian Puhr intitulée "Déchets bis".

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