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Suites et fonctions
Calcul différentiel
Intégration
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Équations différentielles
Algèbre générale
2) On suppose que H possède un élément involutif : i ∈ H tel que i 6= e et i2 = e. Montrer que pour
tout g ∈ G \ H, on a igig−1 ∈ K \ {e}. On remarquera que j = gig−1 est lui aussi involutif.
Exercice 21. Mines (Balland, Dijon)
Soit P = X3 − X + 1.
1) Montrer que P a trois racines complexes distinctes. On les notera a, b, c.
2) Calculer a2 + b2 + c2 et a7 + b7 + c7 .
Exercice 22. ENS Lyon (Mlle Fournis, Dijon)
1) Montrer qu’il existe un unique polynôme Pn à coefficients entiers vérifiant :
∀ x ∈ R∗ , Pn (x + 1/x) = xn + 1/xn .
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Arithmétique
Algèbre linéaire
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Exercice 36. CCP (Marc, Dijon)
On note pour x réel et n entier, Mn (x) la matrice tridiagonale contenant x sur la diagonale et 1 sur les
deux diagonales secondaires. On note Dn (θ) = det(Mn (2 cos θ)).
1) Montrer que l’on a Dn+2 (θ) = aDn+1 (θ) + bDn (θ) avec a, b à préciser.
2) Montrer que Dn (θ) = sin((n + 1)θ)/ sin θ. En déduire les valeurs de θ pour lesquelles Dn (θ) = 0.
3) Mn (x) est-elle diagonalisable ?
4) Déterminer les valeurs propres de Mn (x).
Algèbre bilinéaire
Probabilités
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Exercice 44. Mines (Merle, Dijon)
Cinq personnes se trouvent autour d’une table ronde. Au départ, deux voisins possèdent chacun un
ballon. A chaque tour, le possesseur d’un ballon le transmet à son voisin de droite ou de gauche, de
manière équiprobable. Étudier la variable aléatoire X donnant le nombre de tours avant que les deux
ballons se retrouvent dans les bras d’une même personne (on pourra étudier la distance entre les deux
ballons).
Exercice 45. Centrale (Velut, Dijon)
On appelle dérangement toute permutation n’ayant pas de point fixe. On représente une permutation σ
de [[1, n]] en Python par une liste de longueur n dont le k-ème élément est σ(k).
1) Écrire une fonction derangement prenant une liste comme argument et retournant le booléen qui dit
si cette liste est ou n’est pas un dérangement.
2) Conjecturer avec l’aide de Python la dépendance par rapport à n. . .
a) de l’espérance du nombre de points fixes ;
b) de la probabilité qu’une permutation aléatoire soit un dérangement.
On choisit une permutation σ de [[1, n]] au hasard et on note Xk la variable aléatoire indicatrice de
l’évènement {σ(k) = k}. On note aussi Nn la variable aléatoire donnant le nombre de points fixes de σ
et Dn l’évènement {σ est un dérangement}.
3) Exprimer Nn et Dn en fonction des Xk . En déduire une démonstration de la conjecture 2a. Peut-on
aussi démontrer ainsi la conjecture 2b ?
On pose Dnk = (n!)P(Nn = k) et dn = Dn,0 . Pn
4) Montrer que Dnk = n n
k dn−k . En déduire que n! = k=0 k dk .
Pn (−1)k
5) En déduire que dn = n! k=0 . Déterminer la limite de dn /n!. En déduire la loi de Nn .
k!
Exercice 46. St Cyr (Mlle Beaufils, Dijon) P∞
1) Pour q ∈ ] − 1, 1[, établir la convergence et calculer la valeur de n=0 nqn .
2) On lance un dé à six faces jusqu’à obtenir un 6. On note X la variable aléatoire donnée par le nombre
de lancers effectués. Si X est pair, on gagne X euros, si X est impair on perd X euros. Y est la variable
aléatoire représentant le gain.
a) Écrire une fonction Python simulX simulant la variable X. Écrire de même une fonction simulY.
b) Donner la loi de X. Donner Y en fonction de X et calculer l’espérance de Y.
Exercice 47. Mines (Mlle Caminade, Dijon)
Soient X, Y deux variables aléatoires strictement positives de même loi et indépendantes. Montrer que
E(XY) > 1.
Exercice 48. CCP (Mlle Caminade, Dijon)
Soit une pièce que l’on lance jusqu’à obtenir deux Pile. On obtient Pile avec une probabilité p ∈ ]0, 1[.
On note X la variable aléatoire correspondant au nombre de Face obtenus avant d’avoir ces deux Pile. Si
X = n ∈ N, on dépose dans une urne n + 1 boules numérotées de 0 à n et on pioche au hasard l’une de
ces boules. Soit Y le numéro de la boule piochée.
1) Donner la loi de X.
2) X admet-elle une espérance ? Si oui la calculer.
3) Déterminer la loi de Y. Y admet-elle une espérance ? Si oui la calculer.
4) X et Y sont-elles indépendantes ?
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Géométrie
Informatique
On note u 6 v cette relation. Soit L un langage. On note L l’ensemble des sur-mots des mots de L.
1) Donner L0 et L1 pour L0 = (ab)∗ et L1 = ab∗ a.
2) Montrer que pour tout langage L, on a L = L.
3) Montrer que si L est régulier alors L l’est aussi.
4) Comment pourrait-on calculer la clôture d’un langage L ? Discuter de l’efficacité.
5) On admet le théorème suivant : pour toute suite (wn ) ∈ (Σ∗ )N , il existe i < j tels que wi 6 wj .
Montrer que pour tout langage L, il existe un langage F fini tel que L = F.
6) En déduire que tout langage clos par sur-mot (L = L) est régulier.
7) Existe-t-il des langages L qui ne s’écrivent pas F ?
8) Un langage clos par sous-mot est-il régulier ?
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solutions
Exercice 1.
Si cela a lieu pour tout ε > 0 alors f est limite uniforme de fonctions polynomiales, donc est continue.
La réponse est donc « non en général » pour f discontinue.
Supposons à présent f continue avec pour zéros x1 , . . . , xk ∈ [0, 1]. On peut trouver g, continue affine par
morceaux, telle que kf − gk∞ 6 ε/2 avec comme contraintes supplémentaires :
– g ne s’annule qu’en x1 , . . . , xk ;
– g est dérivable à dérivée non nulle en ces points.
Pour ce faire : choisir une subdivision de [0, 1] de pas suffisament petit en évitant les xi ; interpoler
linéairement f entre les points de subdivision et modifier légèrement les hauteurs des points d’interpolation
s’il apparaît un segment horizontal indésirable.
Par construction, la fonction h : x 7→ g(x)/(x−x1 ) . . . (x−xk ) est continue et ne s’annule pas sur (0, 1]. On
a alors α = min |h| > 0 par compacité. Soit ensuite q polynomiale telle que kh − qk∞ 6 min(α/2, ε/2).
Par choix de α, on a q(x) 6= 0 pour tout x ∈ [0, 1]. Enfin, posons p(x) = (x − x1 ) . . . (x − xk )q(x) : p est
polynomiale, s’annule uniquement en x1 , . . . , xk et on a :
Exercice 2.
Déjà, on peut remplacer l’hypothèse « ϕ continue » par « ϕ continue par morceaux ». En effet, une
fonction continue par morceaux sur un segment est limite simple de fonctions continues uniformément
bornées, et on peut ainsi passer à la limite sous les intégrales par convergence dominée. En particulier,
en prenant pour ϕ la fonction indicatrice d’un intervalle [a, b] ⊂ [0, 1], on obtient :
Z 1
∀ 0 6 a < b 6 1, 1[a,b] ◦ P = b − a.
0
La fonction 1[a,b] ◦ P vaut 1 pour les x tels que a 6 P(x) 6 b et 0 pour les autres. Étant polynomiale,
P est monotone par morceaux et l’ensemble des x tels que a 6 P(x) 6 b est union finie d’intervalles
disjoints. La somme des longueurs de ces intervalles vaut donc b − a.
On montre alors par l’absurde que P0 ne peut s’annuler sur ]0, 1[ : si P0 (x0 ) = 0 avec x ∈ ]0, 1[, alors
pour ε > 0 on a α > 0 tel que |P0 (x)| 6 ε pour tout x ∈ [x0 − α, x0 + α], donc |P(x) − P(x0 )| 6 αε pour
de tels x. La longueur 2a de l’intervale [x0 − α, x0 + α] est alors majorée par la longueur de l’intervalle
[P(x0 ) − αε, P(x0 ) + αε] ∩ [0, 1] donc est aussi majorée par 2αε. Mais 2α 6 2αε est intenable si l’on prend
ε < 1.
Ainsi, P est strictement monotone sur [0, 1] et, quitte à remplacer P(X) par P(1 − X), qui vérifie la même
propriété que P, on peut supposer P strictement croissante sur [0, 1]. Pour [a, b] ⊂ [0, 1], l’ensemble des
x tels que a 6 P(x) 6 b est donc réduit à unique intervalle de longueur b − a, soit :
Ainsi, la fonction P−1 est affine. Par réciproque, P l’est aussi et on conclut facilement que P = X.
En conclusion, les polynômes cherchés sont P = X et P = 1 − X.
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Exercice 3.
Si P est constant : P = a ∈ R alors il faut cos(a) = a. Par étude de fonction, cette équation admet une
unique racine réelle et le polynôme constant associé convient.
Si deg(P) = 1 : P = ax + b avec a ∈ R∗ et b ∈ R alors il faut cos(ax + b) = a cos(x) + b pour
tout x ∈ R. En dérivant : −a sin(ax + b) = −a sin(x) donc b ≡ 0 (mod 2π). En redérivant, il vient
−a2 cos(ax) = −a cos(x) pour tout x, donc a = 1 en prenant x = 0 car a 6= 0. Enfin en reportant dans
l’équation initiale, on trouve b = 0 soit P = X qui convient effectivement.
Supposons à présent deg(P) > 2. Toujours en dérivant, il vient − sin(x)P0 (cos x) = − sin(P(x))P0 (x).
Comme P(x) et P0 (x) ont des limites infinies en +∞, on peut trouver une suite (xk ) tendant vers +∞
telle que P(xk ) = (k + 12 )π et |P0 (xk )| −→ +∞ avec k ∈ N.
k→∞
Alors | sin(xk )P0 (cos xk )| = | sin(P(xk ))P0 (xk )| −→ +∞, ce qui est impossible car le premier membre est
k→∞
borné. Il n’existe pas de polynôme de degré au moins 2 solution.
Exercice 4.
fn et gn convergent
√ simplement vers la fonction nulle. kfn k∞ = fn (αn ) avec tan2 (αn ) = 1/n donc
kfn k∞ ∼ 1/ en. La convergence des fn est uniforme, celle des gn ne l’est pas.
Exercice 5.
Si yn −→ 0 : soit ε > 0 et N ∈ N tel que |yk | 6 ε pour tout k > N. Il vient pour n > N :
n→∞
|yn−1 − αxn−1 | n−N−1 αn−N |xN | αn−N |xN |
|xn | = 6 ε + α |xn−1 | 6 . . . 6 ε + . . . + εα n−N + n−N 6 ε + .
β β β β β β β−α βn−N
En particulier, pour n assez grand, |xn | 6 2ε et ainsi, xn −→ 0.
β−α n→∞
Exercice 6.
Si k k est une norme euclidienne : soit (y1 , . . . , yk ) une base orthonormale de Im(v) et xi un antécédant
de yi par v. Alors la famille (u(x1 ), . . . , u(xk )) est orthonormale car
Par ailleurs, k = rg(v) = n − dim(Ker v) = n − dim(Ker u) = rg(u), donc (u(x1 ), . . . , u(xk )) est une base
orthonormale de Im(u). On complète (y1 , . . . , yk ) et (u(x1 ), . . . , u(xk )) en deux bases orthonormales
de Rn et on choisit ϕ ∈ O(Rn ) qui envoie la première base sur la deuxième. Par construction, u = ϕ ◦ v.
Dans le cas non euclidien, le résultat est trivial si v est bijective, et faux dans le cas général. Contre-
exemple : k k = k k∞ sur R2 , u(x, y) = (x, x) et v(x, y)
= (x, 0). Un endomorphisme ϕ tel que ϕ ◦ v = u
1 a
est tel que ϕ(1, 0) = (1, 1) et donc mat(ϕ) = 1 b
. Alors kϕ(x, 1)k∞ = max(|x + a|, |x + b|) tandis
que k(x, 1)k∞ = max(|x|, 1). Un tracé des courbes de ces deux quantités en fonction de x montre qu’elles
ne peuvent être constamment égales.
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Exercice 7.
2) Hexagone de sommets (1, 0), (1, 1), (0, 1), (−1, 0), (−1, −1), (0, −1).
3) Les normes k k1 et k k∞ conviennent.
4) (N1 (x, y) 6 1) ⇐⇒(N2 (x, y) 6 1) donc par homogénéïté (N1 (x, y) 6 a) ⇐⇒(N2 (x, y) 6 a) pour
tout a > 0. Avec (x, y) 6= (0, 0) et a = N1 (x, y) il vient N2 (x, y) 6 N1 (x, y) et par symétrie, il y a
égalité. Le cas (x, y) = (0, 0) est trivial.
Exercice 8.
1) Le seul point douteux est (0, 0) et |f(x, y)| 6 |y| permet de conclure.
2) ∂f (x, y) = 2xy3 (x2 + y2 )2 et ∂f (x, y) = x4 − x2 y2 (x2 + y2 )2 si (x, y) 6= (0, 0).
∂x ∂y
∂f (0, 0) = ∂f (0, 0) = 0 par retour à la définition.
∂x ∂y
3) f((0, 0) + t(1, 1)) = t d’où D(1,1) f(0, 0) = 1.
4) Si f est différentiable en (0, 0) alors De f(0, 0) = df(0,0) (e) est une quantité linéaire par rapport à e
nulle sur les vecteurs de la base canonique donc nulle pour tout e, ce qui n’est pas au vu de la question
précédente. Ainsi f n’est pas différentiable en (0, 0) et donc encore moins de classe C 1 .
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Exercice 15.
Il y a convergence absolue par domination par 1/x2 au voisinage de +∞.
En linéarisant : 4 sin3 (x) = 3 sin(x) − sin(3x), il vient :
1/a
3 sin(x) − sin(3x)
Z
4I = lim+ dx
a→0 x=a x2
Z 1/a sin(x) Z 1/a
sin(3x)
= lim+ 3 dx − dx
a→0 x=a x2 x=a x2
Z 1/a sin(x) Z 3/a
sin(y)
= lim+ 3 2 dx − 3 dy
a→0 x=a x y=3a y2
Z 3a sin(z) Z 3/a
sin(z)
= lim+ 3 2 dz − 3 dz .
a→0 z=a z z=1a z2
Exercice 16.
1) L’intégrale converge en 2 et diverge en +∞.
2) L’intégrale converge si et seulement si a > 1.
Exercice 17.
1) Par DL, x 7→ 1 − 1 est prolongeable par continuité en 0+ .
x sin x
R π/2
3) In − In−1 = x=0 2 cos(2nx) dx = 0 donc In = I0 = π/2.
4) DL de ϕ0 .
5) Intégrer poar parties, Jn −→ 0.
n→∞
R (2n+1)π/2 sin x R (2n+1)π/2 sin x
6) Jn = x=0 dx − In donc x=0 dx −→ π .
x x n→∞ 2
Exercice 18.
2) Par convergence dominée par 1 ,R fn −→ t=0 dt 2 = π .
R1
2 [0,+∞[
1+t n→∞ 1+t 4
Exercice 19.
1) R = 1.
2) (2n + 3)an+1 = (2n + 2)an + calculs.
√ (1 − x2√)f0 (x) − xf(x)
3) d ( 1 − x2 f(x)) = = √ 1 2 , d’où f(x) = √
arcsin x .
dx 1 − x2 1−x 1 − x2
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Exercice 20.
1) Soient g, g0 ∈ G tel que les ensembles gHg−1 et g0 Hg0−1 ont en commun un élément x 6= e : x =
ghg−1 = g0 h0 g0−1 . Alors h = g−1 g0 h0 g0−1 g ∈ H ∩ (g−1 g0 )H(g−1 g0 )−1 et h 6= e car x 6= e. Il vient
g−1 g0 ∈ H, soit g0 ∈ gH.
Réciproquement, si g0 ∈ gH : g0 = gk avec k ∈ H alors g−1 g0 Hg0−1 g = kHkk−1 = H puis g0 Hg0−1 =
gHg−1 .
En conséquence, quand g et g0 décrivent G, les ensembles gHg−1 \ {e} sont g0 Hg0−1 \ {e} sont soit
disjoints, soit égaux et pour g fixé, le nombre de g0 pourlequels il y a égalité est card(gH) = card(H).
Par ailleurs, ces ensembles ont tous même cardinal, card(H) − 1. Il vient :
[ card(G) card(G)
card( (gHg−1 \ {e})) = (card(H) − 1) = card(G) − .
g∈G
card(H) card(H)
card(G)
Et enfin, card(K) = .
card(H)
Remarque : l’interrogateur prétend que K est un sous-groupe de G, mais que ce fait est long et difficile
à démontrer.
2) Si igig−1 = e alors gig−1 = i 6= e ce qui est exclus par hypothèses sur H et g.
Si k = ij ∈/ K alors k appartient à un conjugué de H que l’on note H0 = uHu−1 . On a aussi
k = ji ∈ H0 = uHu−1 et ji = jkj−1 ∈ jH0 j−1 = (ju)H(ju)−1 . Comme k 6= e, on en déduit qu’il
−1
existe h ∈ H tel que ju = uh, soit j = uhu−1 ∈ H0 . Mais alors i = kj ∈ H0 donc H et H0 ont un
élément autre que e en commun, puis u ∈ H et enfin j ∈ H ce qui est faux.
Exercice 21.
1) Sinon, P a une racine multiple, donc racine de P0 , et les racines de P0 ne conviennent pas.
2) a2 + b2 + c2 = (a + b + c)2 − 2(ab + ac + bc) = 2.
a3 = a − 1, donc a6 = (a − 1)2 et a7 = a3 − 2a2 + a = −2a2 + 2a − 1, de même pour b et c. Il vient
a7 + b7 + c7 = −5.
Exercice 22.
1) Unicité par connaissance de Pn sur un ensemble infini. Existence par récurrence : P0 = 2, P1 = X,
Pn+1 = XPn − Pn−1 . On peut aussi invoquer la suite des polynômes de Chebychev définie par
Tn (cos θ) = cos(nθ), d’où Tn ((z+1/z)/2) = (zn +1/zn )/2 pour tout z ∈ U donc aussi pour tout z ∈ C∗ .
Alors Pn = 2Tn (X/2) convient.
3) les racines complexes de Pn sont les z de la forme z = u + 1/u avec u2n = −1, soit uk = ei(2k+1)π/2n
et zk = 2 cos((2k + 1)π/2n) avec 0 6 k < n. Elles sont simples, d’où 1 = k=0 1
Pn−1
0 .
Pn (X − zk )Pn (zk )
0
La relation Pn (x+1/x) = xn +1/xn donne par dérivation : (1−1/x2 )Pn (x+1/x) = n(xn−1 −1/xn+1 ),
d’où
0 n(un n
k − 1/uk ) (−1)k n
Pn (zk ) = = .
uk − 1/uk sin((2k + 1)π/2n)
Exercice 23.
2) Étude de fonction.
2p+1
3) X2p + . . . + 1 = 1 − X , ce qui donne la formule à vérifier par dérivation.
1−X
Il vient Qp (2) = (2p + 5)22p − 1 > 0, Rp (1/2) > 0 donc 1/αp > 1/2 par décroissance de R, soit αp < 2.
Aussi, Qp ( 32 ) = ( 32 )2p (7 − p) − 4 < 0 pour p > 4 et on conclut de même.
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Exercice 24.
x = eiα , y = eiβ , z = e−i(α+β) , sin α + sin β = sin(α + β), sin α(1 − cos β) = − sin β(1 − cos α).
Si cos α = 1, alors x = 1 puis y = ±i, z = −y. Réciproquement, les triplets (1, i, −i) et (1, −i, i)
conviennent. Par symétrie, (i, 1, −i), (−i, 1, i), (i, −i, 1) et (−i, i, 1) sont aussi solution.
Si cos β = 1, on obtient y = 1 puis x = ±i, z = −x, solution déjà trouvée. Si cos α 6= 1 et cos β 6= 1 alors
sin α = − sin β , soit tan(α/2) = − tan(β/2) donc α + β ≡ 0 (mod 2π). On trouve alors z = 1,
1 − cos α 1 − cos β
x = ±i, y = −x, solution déjà trouvée.
En conclusion, les solutions sont les six couples cités.
Exercice 25.
Pour n impair.
Exercice 26.
2) Avec z = x + yα, on a zσ(z) = x2 + xy(α + β) + y2 αβ = x2 + xy − y2 ∈ Z. σ étant un morphisme
d’anneaux, la fonction N est multiplicative donc z ∈ A∗ ⇒ N(z) ∈ Z∗ ⇒ N(z) = 1. Réciproquement,
si N(z) = 1 alors ±σ(z) est inverse de z dans A.
Exercice 27.
1) Non : pour tout p premier supérieur ou égal à 5 on a a2p = 0 et ap2 = 1.
2) Lorsque n = pα qβ avec p, q premiers distincts, les diviseurs de n à considérer sont les entiers de la
forme px qy avec (x, y) ∈ [[0, α]] × [[0, β]] tels que 12 6 p2x−α q2y−β 6 2. Lorsque (α, β) décrit N2 et
(x, y) décrit [[0, α]] × [[0, β]], le nombre r = p2x−α q2y−β décrit le sous-groupe multiplicatif H de R+∗
engendré par p, q. Onp √ ci-dessous une suite (rk ) d’éléments de H \ {1} convergeant vers 1.
construit
Il en résulte que H ∩ [ 1/2, 2[ est un ensemble infini et donc q’il existe des valeurs de α, β pour
lesquelles apα qβ est arbitrairement grand. En conséquence, (an ) n’est pas bornée.
Construction de (rk ) : pour x ∈ N∗ soit y l’unique entier tel que qy < px < qy+1 . le réel px q−y
appartient donc à [1, q] et l’application x → px q−y étant injective, on a ainsi une trouvé suite
d’élements dans H ∩ [1, q] deux à deux distincts. On en extrait une sous-suite convergente et on prend
pour rk le quotient de deux termes successifs de cettte sous-suite.
Exercice 28.
Déjà il faut c ∧ d = 1, ce que l’on supposera désormais.
Cas particulier, b = 0, d 6= 0 : si p est un diviseur premier de d qui ne divise pas a alors a est inversible
modulo p donc on peut trouver n ∈ N tel que an + c ≡ 0 (mod p). Pour un tel n, an + c et d ont p
comme diviseur commun, ce que l’on ne veut pas. Ainsi, une condition nécessaire dans le cas considéré
est que tous les facteurs premiers de d divisent a et aucun ne divise c. Et elle est clairement suffisante.
Deuxième cas particulier, b = d = 0 : an + c est premier à 0 si et seulement s’il vaut ±1 et on a cela
pour tout n si et seulement si a = 0, c = ±1.
Cas b 6= 0 : on applique la première étape de l’algorithme d’Euclide au couple (a, b) : a = qb + r donc
an + c = q(bn + d) + rn + (c − qd). En conséquence, an + c et bn + d sont premiers entre eux si et
seulement si bn + d et rn + (c − qd) le sont. Il n’y a plus qu’à continuer jusqu’à l’obtention du pgcd
de a et b, et on est ramené à l’un des deux cas particuliers précédents.
Détaillons : soient δ = a ∧ b, a = δα, b = δβ, ua + vb = δ.
La transformation
(x, y) → (ux + vy, αy − βx) = (x0 , y0 ) est une bijection de Z2 car la matrice
u v
M= −β α
est à coefficients entiers, inversible d’inverse elle aussi à coefficients entiers. Il en ré-
sulte qu’elle conserve le groupe additif engendré : hx, yi = hx0 , y0 i par double inclusion. Ainsi, an + c et
bn + d sont premiers entre eux si et seulement si (ua + vb)n + (uc + vd) et (αb − βa)n + (αd − βc) le
sont, soit (δn + uc + vd) ∧ (αd − βc) = 1. Ceci a lieu pour tout n si et seulement si αd − βc 6= 0, tous
ses facteurs premiers divisent δ et aucun ne divise uc + vd.
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Exercice 29.
χA (x) = x(x2 + a2 + b2 + c2 ) donc pour (a, b, c) 6= (0, 0, 0), A admet trois valeurs propres complexes
distinctes, 0, iα, −iα avec α2 = a2 + b2 + c2 et l’on a
pour des matrices U, V, W que l’on peut calculer par exemple par identification du développement limité
en t = 0 :
exp(tA) = I3 + tA + t2 A2 /2 + o(t2 )
U + cos(αt)(V + W) + i sin(αt)(V − W) = U + V + W + tiα(V − W) − t2 α2 (V + W)/2 + o(t2 ),
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Exercice 38.
Orthodiagonaliser u. Il vient f(x) = i λ2i x2i − ( i λi x2i )2 ou les λi sont les valeurs propres de u et xi
P P
les coordonnées de x dans une base orthonormale propre associée. S’il existe i tel que λi 6= 0, alors en
prenant xi = t, xj = 0 pour j 6= i il vient f(x) = λ2i (t2 − t4 ) −→ −∞ et donc f est non minorée. S’il
t→∞
n’existe pas de tel i alors f est identiquement nulle, et par conséquent minorée avec inf(f) = 0.
p p
S’il existe i, j tels que λi λj < 0 : on prent xi = t/ |λi |, xj = t/ |λj | et tous les autres xk nuls. Il vient
f(x) = (|λi | + |λj |)t2 , quantité non majorée. Si au contraire, λi λj > 0 pour tous i, j alors
X X X 1X 2
f(x) = λ2i (x2i − x4i ) − 2 λi λj x2i x2j 6 λ2i (x2i − x4i ) 6 λi .
4
i i<j i i
En conclusion, f est majorée si et seulement la suite (λi ) est de signe constant. Reste à déterminer sup(f)
dans ce cas . . .
Exercice 39.
La base canonique de M2 (R) est orthonormale, donc la distance est la racine carrée de la somme des
carrés des coefficients en trop ; d = 1.
Exercice 40.
Il suffit de prouver que l’intersection est nulle. Si X = AY et AX = 0 alors t XX = t Y t AX = −t YAX = 0
donc X = 0.
Exercice 41.
La condition est clairement nécessaire. Pour le caractère suffisant, on considère (e1 , . . . , en ) une base
orthonormale de E et σi la réflexion de base e⊥ i . On a u(σi (ei )) = σi (u(ei )), soit u(ei ) ∈ hei i et donc
u(ei ) = λi ei pour un certain λi ∈ R. Ensuite, pour i 6= j soit σij l’unique réflexion échangeant ei et ej .
De u(σij (ei )) = σij (u(ei )), on tire λi = λj . Ainsi u et λ1 idE coïncident sure une base de E ; ils sont
égaux.
Exercice 42.
2) Inégalité de Cauchy-Schwarz, il y a égalité si et seulement si A est scalaire.
3) C’est un hyperplan, de dimension n2 − 1.
4) F⊥ = hIn i.
Exercice 43.
On supposera les tirages mutuellement indépendants et le choix de l’urne initiale uniforme.
1) p1 = 12 ( 25 + 47 ) = 17
35 .
6 6 n−1
3) pn+1 − pn = − 35 (pn − pn−1 ) d’où pn+1 − pn = (− 35 ) (p2 − p1 ) puis
6 n−1
Pn−1 1 − (− 35 )
pn = p1 + k=1 (pk+1 − pk ) = p1 + (p2 − p1 ) 6 = 20 3 6 n−1
41 − 1435 (− 35 ) .
1 + 35
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Exercice 44.
On ajoute les hypothèses d’indépendance mutuelle qui s’imposent et on note dk ∈ {0, 1, 2} la distance
entre les ballons après k tours (d0 = 1). X est le nombre de tours nécessaires pour passer de l’état
{d0 = 1} à l’état {d0 = 0} ; on note Y le nombre correspondant si l’on était parti de l’état {d0 = 2}. Il
vient :
1 1
P(X = n) = P(X = n − 1) + P(Y = n − 1),
2 2
1 1 1
P(Y = n) = P(Y = n − 1) + P(X = n − 1) + δn1 .
2 4 4
En passant aux fonctions génératrices, on obtient :
Exercice 47.
1
Faux, prendre X = Y = 2 (fonction constante).
Exercice 48.
1) J’interprète l’énoncé en considérant que les deux Pile à obtenir n’ont pas à être consécutifs. Dans ce
cas, P(X = k) = (k + 1)p2 qk avec q = 1 − p.
2) E(X) = k=0 k(k + 1)p2 qk = 2q .
P∞
p
P∞ P∞
3) P(Y = k) = n=0 P(X = n, Y = k) = n=k p2 qn = pqk puis E(Y) = q/p.
4) Non.
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Exercice 49.
1) Un sur-mot de u s’obtient en ajoutant des mots arbitraires entre les lettres de u ainsi qu’au début et
à la fin de u. Ainsi, si u = a1 . . . an alors l’ensemble des sur-mots de u est Σ∗ a1 Σ∗ . . . Σ∗ an Σ∗ .
En particulier, l’ensemble des sur-mots de ε est Σ∗ et le langage des sur-mots de tout langage L
contenant ε est Σ∗ . Ainsi, L0 = Σ∗ et L1 = Σ∗ aΣ∗ aΣ∗ , le langage des mots contenant au moins
deux a.
3) Transformer un automate reconnaissant L en ajoutant une flêche étiquetée par Σ à chaque état.
4) La réponse précédente fournit un algorithme. L’efficacité ne pourrait se discuter que si l’on savait
comment trouver un mot dans L \ Fn . . .
5) On construit une suite (Fn ) de langages finis de proche en proche de la manière suivante :
– on pose F0 = ∅.
– si Fn est défini et Fn 6= L, alors on choisit ωn ∈6= L \ Fn et on pose Fn+1 = Fn .
Par récurrence Fn ⊂ L et pour tous i < j tels que wi et wj existent, on n’a pas wi 6 wj . Avec le
théorème admis, la suite (Fn ) est finie et le dernier langage construit convient.
6) Résulte de 3) et 5).
7) Oui, tout langage non clos, par exemple ε.
8) Par sous-mot de u, on entend tout mot obtenu à partir de u en supprimant des lettres. Si L est
un tel langage, alors le langage L0 = Σ∗ \ L est clos par sur-mot, donc régulier. Ainsi, en tant que
complémentaire, L est lui aussi régulier.
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