Définition de l’offrande rituelle [de l’aïd du Sacrifice] : C’est 1.
1. Faire partie du bétail ruminant : qui sont les chameaux,
ce que l’on égorge comme bétails ruminants les jours de
l’aïd du Sacrifice, pour se rapprocher d’Allah  selon des
conditions spécifiques. Ce sacrifice est confirmé par le
Livre, la tradition prophétique et le consensus. [al-Mughni
d’Ibn Qudamah al-Maqdissi]
Le jugement de l’offrande rituelle [de l’aïd du Sacrifice] : La
plupart des jurisconsultes (al-Fuqaha) sont d’avis que cela
est une tradition prophétique très recommandée, tels que
Chafi’i, Ahmed, Malik (selon sa parole la plus répandue) et
Ibn Hazm adh-Dhâhiri.
D’autres avancent que l’immolation rituelle de l’aïd du
Sacrifice est une obligation pour celui qui en a les moyens
et la capacité, tels qu’Abû Hanifa, al-Layth al-Awzâ’i, Malik
(selon une de ses paroles) et c’est le choix de Cheikh de
l’islam Ibn Taymiyyah.
L’avis le plus juste est la parole de la plupart des
jurisconsultes, qui est que l’offrande rituelle de l’aïd du
Sacrifice est une tradition prophétique très recommandée
pour celui qui en a la capacité et Allah est plus savant.
Les conditions de l’offrande rituelle [de l’aïd du
Sacrifice] : Elle est conditionnée par quatre choses
indispensables.
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Les [choses] préférables dans l’offrande rituelle : Il est
les bovins, les ovins (moutons et chèvres).
2. Avoir dépassé l’âge légiféré fixé : Chez les ovins c’est six
mois pour l’agneau et un an pour la chèvre. Pour les bovins
c’est deux ans. Pour le chameau c’est 5 ans. L’offrande
rituelle n’est pas valide en dessous de l’âge prescrit.
3. Être dépourvue de défauts : les défauts qui invalident
l’offrande rituelle sont aux nombres de quatre, rappelés
par le messager  dans sa parole : « Quatre [bêtes] ne
sont pas permises comme offrande rituelle : la borgne
évidente, la malade évidente, la boiteuse évidente et la
vieille qui n’a plus de moelle. » [Récit authentique rapporté
par Abû Dâwud et d’autres]. Ces quatre défauts sont
complétés par ce qui leur ressemble ou sont pires comme
l’aveugle, l’amputé d’une patte avant ou arrière, celle qui
a une indigestion et la faible qui n’arrive plus à marcher,
etc. Cependant il y a des défauts de l’offrande qui sont
détestables, mais ne l’invalide pas, comme l’oreille coupée,
la corne brisée, l’amputée d’une partie de la queue ou celle
qui a perdu quelques dents, etc.
4. Appartenir à celui qui égorge ou être autorisé par
son propriétaire : l’offrande rituelle qui n’appartient
pas à celui qui égorge n’est pas valide, comme celle qui
a été extorquée, volée, prise sous de faux prétextes ou
autres. Car Allah est Bon, il n’accepte que le bon et il
n’est pas permis de se rapprocher de Lui  par une
désobéissance.
préférable de choisir la bête la plus charnue en viande, la
mieux constituée et la plus belle. Abû Umamah Ibn Sahl 
a dit : « nous engraissions les offrandes rituelles à Médine,
et les musulmans le faisaient également. » [Al-Bukhari]
La majorité des jurisconsultes (al-fuqaha) sont d’avis que
la meilleure des offrandes rituelles est : le chameau puis
la vache puis le mouton et enfin la chèvre, les Malikites
quant à eux disent : la meilleure est le mouton puis la
vache puis le chameau, en se basant sur la finesse de la
viande. Les jurisconsultes disent que le sacrifice du mâle
est meilleur que celui de la femelle.
Pour combien de personnes est valable la récompense de
l’offrande rituelle : Un homme peut pratiquer l’offrande
rituelle de l’ovin, pour lui-même, les gens de sa maison, ou
pour un musulman quelconque. De même, sept personnes
peuvent s’associer pour sacrifier un chameau ou une vache,
et chacun d’entre peut pratiquer l’offrande pour lui-même
ou les gens de sa maison.
Le temps pour sacrifier l’offrande rituelle : Il y a un consensus
entre les savants sur le fait qu’il n’est pas permis de sacrifier
l’offrande rituelle avant la prière de l’aïd du jour du Sacrifice.
Le temps permis pour l’offrande rituelle commence après la
prière de l’aïd et se termine le dernier des jours d’at-Tachriq.
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La répartition de l’offrande rituelle et son utilisation
: Il est légiféré de manger de son offrande rituelle, d’en
offrir et d’en faire aumône ; les savants ont divergé sur la
quantité à manger, offrir et donner en aumône, mais les
possibilités à ce sujet sont nombreuses, même si le plus
judicieux est d’en manger un tiers, d’en offrir un tiers et
d’en faire aumône un tiers. il est permis d’en mettre de
côté, sauf lors d’une année de famine, il n’est pas permis
d’en garder (plus que les jours d’at-Tachriq).
Il est interdit de vendre quoi que ce soit de l’offrande
rituelle, sa viande ou autre, et même sa peau. De plus, il
n’est pas permis de donner une partie de l’offrande rituelle
au boucher ou un salaire, car cela s’apparente à de la vente.
Ce que doit éviter celui qui désire sacrifier : Si un musulman
veut sacrifier [pour l’aïd] et que le mois de Dhul-Hijjah
a débuté, il lui est interdit de couper ses cheveux, ses
ongles ou sa peau jusqu’à ce qu’il sacrifie son offrande
rituelle. S’il a eu l’intention de sacrifier une offrande rituelle
durant les dix jours, à partir du moment où il précise son
intention il est tenu par ces mêmes choses, et s’il coupe
volontairement quelque chose, il doit se repentir, mais
n’a pas d’expiation. S’il coupe quelque chose de cela par
oubli, ignorance, ou involontairement, il n’y pas de mal,
tout comme s’il a besoin de couper une de ces choses, par
exemple s’il coupe un de ses ongles qui s’est cassé et lui
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fait mal, ou s’il doit se couper les cheveux pour guérir d’une
blessure ou autres. La sagesse dans cette interdiction est
que celui qui sacrifie participe avec le pèlerin à certaines
œuvres pieuses, tel que se rapprocher d’Allah Le Tout-
Puissant par une offrande sacrifiée, il va donc partager
certaines spécificités de l’état de sacralité (Ihram), comme
l’empêchement de se couper les cheveux et autres.
Les règles concernant la bête choisie en offrande : Si la
bête a été choisie, des règles lui sont rattachées : il est
défendu de la vendre, la donner et la mettre en gage ;
Il est défendu de la monter et de l’utiliser pour labourer
sauf en cas de besoin, et si cela ne lui porte pas préjudice
; Il est défendu de tondre sa laine sauf s’il y a un bien pour
elle en cela ; et si celui qui voulait sacrifier meurt, il est
obligatoire pour ses héritiers de sacrifier la bête choisie
comme offrande rituelle. Etc.
O Allah, acceptes les sacrifices des gens aisés, et
améliore la situation des défavorisés,
O Allah que ta prière et ta salutation soient sur notre
prophète Mohamed, sur sa famille
et tous ses compagnons.