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Philippe SZKLAREK
Philippe SZKLAREK. Construction métallique
I. Le matériau acier...................................................................................................................................................... 4
1. Introduction............................................................................................................................................................ 5
2. Le diagramme Fer-Carbone ................................................................................................................................ 6
3. Procédés de fabrication........................................................................................................................................ 7
3.1. La filière fonte.................................................................................................................................................7
3.2. La filière ferraille .............................................................................................................................................7
3.3. La mise en forme.............................................................................................................................................7
4. Caractérisation...................................................................................................................................................... 8
4.1. Comportement en traction ............................................................................................................................8
4.2. Comportement à la rupture ...........................................................................................................................9
4.3. Autres essais ..................................................................................................................................................9
4.4. Aspect normatif..............................................................................................................................................9
1. Présentation.........................................................................................................................................................13
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Philippe SZKLAREK. Construction métallique
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
I. Le matériau acier
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
1. Introduction
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle l’industrie métallurgique reposait sur l’utilisation de trois éléments : le
minerai de fer comme matière première, le bois comme combustible et l’eau en tant que force
motrice. Devant la demande croissante de produits ferreux (essor du chemin de fer) et la pénurie de
bois on employa bientôt la houille comme combustible, celle-ci devant être cokéfiée pour enlever le
soufre. La fonte fut le premier matériau industriel, elle était obtenue à partir d’un mélange de minerai,
de coke et de fondants porté à haute température dans les hauts-fourneaux. Le minerai était oxydé
par la combustion du coke ; les fondants siliceux, magnésiens ou alumineux donnant de nouvelles
propriétés au produit fini.
La fonte était un fer riche en carbone (2 à 6 %), fragile et travaillant mal en traction, d’ailleurs un
règlement du 8 janvier 1915 interdisait son utilisation en traction. Sa solidification étant trop brusque,
elle était utilisée sous forme de pièces moulées uniquement.
En 1820 le fer puddlé fit son apparition, ce mode de traitement de la fonte permit d’éliminer les
impuretés (soufre, phosphore et silicium) mais également de faire un peu baisser le pourcentage de
carbone. L’opération de puddlage (de l’anglais to puddle : remuer, brasser) consistait à brasser la
fonte en fusion sur la sole d’un four à réverbère, ceci pour faciliter l’oxydation. Le bain était chauffé par
une flamme oxydante en fond de four. Le matériau obtenu restait fragile (résilience proche de zéro) et
inapte au pliage. Les caractéristiques de traction obtenues étaient très dispersées :
• Rm de 26 à 40 MPa ;
• Re de 23 à 30 MPa ;
• Allongement de 5 à 20 % dans le sens longitudinal et très faible dans le sens transversal.
Cette anisotropie est due à la structure feuilletée et lamellaire du métal.
En 1860 commence l’air des aciers doux avec le procédé Bessemer. Cet anglais remarque que
l’action oxydante du vent transforme la fonte en fer malléable, il va produire de l’acier de façon
industrielle en insufflant de l’air à travers la fonte liquide. Le convertisseur à oxygène est né et les
aciers modernes également. Les aciers obtenus restent cependant cassants car encore trop riches
en phosphore, il faut utiliser des fontes très pures et ce n’est pas le cas avec le minerai lorrain.
En 1870 l’anglais Thomas, en continuité des travaux du chimiste français Grüner et avec l’aide de
l’anglais Gilchrist, met au point le procédé Thomas-Gilchrist. Le revêtement des fours est fait avec de
la dolomie (carbonate de calcium et de magnésium) qui présente un caractère basique. On est alors
capable de fixer les anhydres phosphoriques résultat de l’oxydation de la fonte par l’oxygène. Vers la
même époque (1856) le procédé Martin-Siemens, basé sur la récupération de chaleur, permet de
traiter la fonte. L’affinage est réalisé par échange avec un laitier oxydant. Les aciers obtenus sont de
meilleure qualité que ceux obtenus par le procédé Thomas. Dans les deux cas l’acier obtenu reste
trop riche en azote, les caractéristiques de traction obtenues sont :
• Rm de 34 à 43 MPa ;
• Re de 21 à 32 MPa ;
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
• Allongement de 28 à 39 % à la rupture.
Le cours présent s’attachera à présenter les aciers modernes : les aciers à oxygène et l’acier
électrique.
2. Le diagramme Fer-Carbone
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
3. Procédés de fabrication
On recense deux principales filières : la filière fonte (ou à four oxygène) et la filière ferraille (ou à four
électrique).
Ce procédé est basé sur le recyclage des matériaux métalliques et se développe de plus en plus. Le
produit est préparé puis fondu dans des fours à électrodes pour obtenir de l’acier sauvage avec un
bilan énergétique satisfaisant (50% des aciers sont recyclés).
A la sortie du four secondaire l’acier liquide circule entre des rouleaux froids en continu, puis il est
découpé à longueur avec trois ébauches différentes, c’est la coulée continue :
La forme définitive est obtenue par laminage (action mécanique exercée par des cylindres) à chaud
ou à froid :
• le laminage à chaud concerne la production des produits longs et des produits plats.
• le laminage à froid concerne les produits plats issus du laminage à chaud et pour lesquels
ont veut diminuer l’épaisseur.
Le laminage est une opération de plus en plus évoluée, il peut être l’occasion d’effectuer une
transformation du produit (cristallinité et écrouissage) en contrôlant les températures de
refroidissement. On distingue notamment le laminage thermomécanique incluant les obtentions
thermomécanique et QST (Quenching and Self Tempering). Les aciers obtenus sont caractérisés par
la norme NF EN 10113-2, ils sont soudables et à haute limite d’élasticité.
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
Tous les produits ne sont pas mis en forme par laminage, ils peuvent par exemple être moulés ou
forgés.
4. Caractérisation
La base des codes de calcul de construction métallique est la courbe de comportement en traction
de l’acier. Elle est caractérisée par une phase élastique, énergétiquement peu importante, et une
phase plastique, celle-ci est plus grande et plus ou moins développée suivant la nuance de l’acier.
Longtemps ignorée, cette dernière propriété du comportement du matériau marque la capacité
d’adaptation de la structure. L’ouvrage est plus à même de travailler dans des conditions qui sont
souvent un peu différentes de celles envisagées dans le calcul théorique
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
Certaines ruines de structures par rupture brutale du matériau ont mis en évidence l’influence de la
température de service de l’ouvrage sur les modes de rupture fragile ou ductile du matériau. L’essai
caractérisant ce phénomène est l’essai de résilience. On peut aussi modéliser la rupture d’après le
faciès des pièces après cassure, l’aspect de la cassure illustre ainsi le changement de
comportement du matériau avec la température.
On retrouve les essais de dureté Rockwell et Vickers qui permettent la caractérisation du matériau en
surface. On peut caractériser l’état de surface par la rugosimétrie et la réflectance. Le fini de surface
peut être modifié par enlèvement ou déformation de la matière. Ces paramètres sont importants pour
la caractérisation des aciers plats pour bardage.
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
Les aciers courants de construction font l’objet de trois normes publiées et approuvées :
• Norme EN 10025 pour les aciers d’usage courant (aciers de construction non alliés ou au C-
Mn) dont les limites d‘élasticité s’échelonnent de 235 à 355 MPa dans des épaisseurs de livraison
allant jusqu’à 250 millimètres (bientôt 400 millimètres pour la prochaine édition de la norme) ;
• Norme EN 10155 pour les aciers à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique ou
patinables (aciers faiblement alliés au Cr-Cu voire Ni) dont les limites d’élasticité s’échelonnent de
235 à 355 MPa dans des épaisseurs de livraison allant jusqu’à 100 millimètres (bientôt 150
millimètres) ;
• Norme EN 10113 pour les aciers soudables à grains fins (aciers micro-alliés au Nb et / ou V-
Cu voire Ni) livrés à l’état normalisé dans les nuances S275N à S460N et dans des épaisseurs allant
jusqu’à 150 millimètres (EN 10113-2). Ces aciers peuvent être livrés également à l’état
thermomécanique (aciers TM et QST), dans des épaisseurs allant jusqu’à 63 millimètres en produit
plat et 150 millimètres en produit long (EN 10113-3) ;
• Norme EN 10137 pour les aciers plats à Haute Limite d’Elasticité (HLE) livrés dans les
nuances S460Q à S960Q pour les aciers à l’état trempé et revenu et dans les nuances S460A à
S960A pour les aciers durcis par précipitation. Les épaisseurs peuvent aller jusqu’à 150 millimètres.
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Philippe SZKLAREK. Matériau acier
Ces normes définissent également la composition chimique, les garanties de carbone équivalent
(CEV), sauf pour les aciers faiblement alliés, ainsi que les garanties de valeur minimale d’énergie de
rupture par le biais de la température TK 27 J. Cette dernière certifie une énergie minimale de 27
Joules pour la température associée, celle ci pouvant aller jusqu’à – 50°C. Prochainement, la gamme
des aciers de construction sera décrite par une seule norme, la nouvelle EN 10025.
b) Procédure d’agrément
Dans le cadre des marchés publics de travaux, les fournitures d’aciers pour construction sont
assujetties aux prescriptions du fascicule 4 titre III du CCTG " Fourniture d’aciers – Aciers laminés
pour construction métallique ".
Le fascicule définit les conditions de contrôle et de livraison. Les aciers obtenus par laminage
thermomécanique, comme les aciers obtenus par la filière classique doivent de plus bénéficier d’un
agrément dans le cadre de ces marchés. Les agréments sont délivrés sur avis de la Commission
interministérielle permanente d‘agrément et de contrôle des aciers soudables et ils sont publiés sous
la signature du ministre chargé de l’Equipement.
Les spécifications retenues pour l’agrément interministériel sont garanties par la marque ‘’ NF ACIER
‘’ depuis peu.
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
II. L’Eurocode 3
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
1. Présentation
Dans les pages suivantes vous trouverez un résumé des différents chapitres de l’Eurocode 3, en
notant le fait que les notions de fatigue et de montage sont entre autres abordées. L’Eurocode est
aussi une norme de conception.
L’Eurocode 3 et son document d’application national (DAN) forment un ensemble de calcul qui
dépend uniquement de l’Eurocode 1 (bases de calcul et actions sur les structures), des règles
d’exécution (pr ENV-1090-1) et des normes concernant les produits de construction. Le code actuel,
aux états limites, est basé sur une approche semi-probabiliste (ou à pondération des charges et
des résistances) de la sécurité des bâtiments. On retrouvait cette approche dans l’additif 80 alors
que le CM 66 était basé sur un calcul déterministe de la sécurité (ce qui donnait une bonne
approximation globale de cette dernière même si elle ne correspondait pas à la réalité).
• état limite : un état limite est un état de la structure au delà duquel elle ne remplit plus ses
fonctions (état limite de service) ou pour lequel un mode de ruine prédéfini est atteint (état limite
ultime).
• sécurité : c’est la notion qui englobe le calcul, la pérennité des structures (fiabilité) et la
protection des personnes et des biens. Dans l’Eurocode le concept de fiabilité fait l’objet d’un
formalisme de vérification de niveau 1 (introduction de facteurs partiels de sécurité et de résistances
caractéristiques). Il faudrait dans l’absolu envisager une probabilité de défaillance pour chaque état
limite et remplacer les actions et les résistances par leurs lois de densité de probabilité ou leurs
estimations statistiques.
• pondérations des charges et des résistances : les actions sont pondérées par des
coefficients partiels de sécurité et des coefficients d’accompagnement (distributions statistiques de
plusieurs actions). Les résistances sont accompagnées de coefficients partiels de sécurité qui
traduisent les incertitudes sur les données géométriques et les caractéristiques du matériau, ils
dépendent du critère de résistance envisagé.
Le calcul classique RDM envisage d’étudier les structures dans leur configuration non déformée, or,
ce modèle calcul ne peut pas être envisagé dans tous les cas. C’est le cas par exemple des
éléments comprimés sujets au flambement. A fortiori une structure sous l’action du chargement
exercé subit des déplacements, notamment les déplacements horizontaux en tête de poteau, ces
déplacements combinés au chargement vertical essentiellement, vont créer des moments, dits du
second ordre, que la structure devra reprendre.
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
• les structures souples, pour lesquelles les effets du second ordre sont à prendre en
considération.
• les structures rigides, pour lesquelles l’analyse du premier ordre répond au comportement
de celles ci.
Vcr
Classement : on définit le facteur de charge critique α cr = où V représente le chargement
V
vertical total appliqué et Vcr la charge d’instabilité élastique correspondante. Les structures rigides
ont un α cr supérieur à 10 et les structures souples un α cr inférieur à 10.
Remarque : L’Eurocode définit également la notion de structure contreventée ou non. Par définition
une structure est contreventée s’il existe un système de contreventement dans son plan
suffisamment rigide pour reprendre les efforts horizontaux appliqués à la structure.
Les imperfections structurelles et donc leur influence sur la détermination des efforts sont quantifiées
réglementairement par deux types d’imperfections équivalentes :
1. un faux-aplomb global de la structure qui ne prend son importance que dans le cas de
combinaisons ou le chargement vertical est prépondérant. On trouve ci après le mode de
quantification, la valeur maximale est obtenue pour le portique simple (1 travée, 1 étage).
2. une imperfection locale de l’élément, qui concerne les poteaux fortement élancés et
fortement comprimés. La prise en compte de cette imperfection concerne les ossatures
souples et est assujettie à certaines conditions en effort et liaison pour l’élément concerné.
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
• MRD est le moment résistant de calcul, il est associé à une capacité de rotation φ CD au delà
de laquelle ce moment n’est plus repris.
Les assemblages dits ‘’ à pleine résistance ’’ sont capables de reprendre au moins la valeur du
moment plastique résistant de la poutre (Mpl) et jusqu’à 1,2 fois celle-ci. Dans le cas contraire
l’assemblage est dit ‘’ à résistance partielle ’’. Cela signifie que, suivant le comportement désiré et
dans une éventuelle redistribution plastique des efforts, la rotule plastique se développera ou non au
niveau de l’assemblage.
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
Ce principe d’analyse a déjà été envisagé par l’additif 80, il est repris ici dans un but d’économie en
optimisant les capacités du matériau. Le calcul global plastique est intéressant pour les structures
hyperstatiques type portiques multi-étagés. On sait que localement les sections peuvent se plastifier,
l’Eurocode définit d’ailleurs quatre classes de section pour leur aptitude ou non à développer cette
plastification, voire même à développer un diagramme élastique complet. L’acier devra également
répondre à certaines conditions pour être utilisé au stade de la construction.
Le processus de calcul fait qu’à chaque étape (liée à un incrément de charge et la formation de
rotules plastiques) on redistribue les efforts dans la structure. Celle-ci s’adapte à l’histoire du
chargement, ceci est illustré par la courbe suivante :
Le calcul plastique peut être envisagé manuellement pour les systèmes simples mais il faut utiliser
des moyens informatiques pour les calculs plus généraux (logiciel PEP du CTICM). Les conditions
d’application d’une telle analyse sont subordonnées aux règles de ductilité du matériau, de
classement des sections et au caractère quasi-statique du chargement. En théorie ce calcul est
séduisant, mais il faut intégrer les possibilités de ruine par instabilité. Comme toujours il faut que le
calcul reste financièrement valable même si les logiciels offrent des possibilités accrues.
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
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Philippe SZKLAREK. Principe des vérifications
On définit ici les coefficients associés à la notion de résistance caractéristique du matériau. Les
coefficients partiels de sécurité accompagnant les capacités portantes des sections et des éléments
sont :
Avant d’aborder la résistance des sections transversales il faut définir trois notions :
• Aire brute : elle est calculée à partir des dimensions nominales des pièces,
abstraction faite des trous de fixations. On la note A.
• Aire nette : c’est l’aire brute de la pièce déduction faite des trous et autres
ouvertures. On la note Anet .
• Aire efficace : elle concerne les sections de classe 4 et prend en compte par
cette notion les pertes d’efficacité locale liées au phénomène de voilement. On la
note Aeff.
Lorsque les trous sont en quinconce, l’aire totale à déduire est la plus grande des deux valeurs
suivantes :
• somme des aires des sections des trous qui ne sont pas en quinconce.
• somme des aires des sections des trous situés sur une ligne quelconque, diagonale ou
brisée s’étendant progressivement à travers ou le long de l’élément, diminuée de la somme des
valeurs s2t/(4p) calculées pour chaque intervalle entre trous le long de la ligne.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
On doit pour la traction centrée ou excentrée vérifier que la sollicitation de calcul Nsd ne dépasse pas
:
Le premier terme correspond à la résistance plastique de calcul Npl,Rd de la section brute, le second
terme N u,Rd correspond à la résistance ultime de la section nette. A priori si on envisage un
comportement plastique de la structure il faut vérifier que la résistance de la section brute est atteinte
en premier, ce qui donne :
Anet f γ
0,9 ≥ y M2 c’est un critère de ductilité
A fu γ M0
Dans le cas des assemblages travaillant par frottement (boulons HR) et ne tolérant aucun glissement
il faudra vérifier :
Anet f y
N Sd ≤ N net , Rd =
γ M0
Remarque : pour les vérifications sous effort de compression on prendra les sections brutes; il faut
pourtant se référer à la vérification au flambement dans la plupart des cas (article 5.5.1)
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
2. Moment fléchissant
Wpl f y
• Section de classe 1 ou 2 : M pl,Rd = , Wpl module plastique de la section brute.
γ M0
Wél f y
• Section de classe 3 : Mél ,Rd = , Wé l module élastique de la section brute.
γ M0
Weff f y
• Section de classe 4 : M 0,Rd = , Weff module élastique de la section
γ M1
efficace.
Pour les sections avec trous de fixations les expressions restent valables si la condition suivante est
vérifiée
Dans le cas contraire on adoptera, notamment pour la semelle tendue, une aire réduite qui respecte
cette condition (article 5.4.5.3).
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
α β
M y .Sd M z.Sd
+ ≤1
M pl . y . Rd M pl .z .Rd
Sinon se référer à l’article 5.4.1.
Où α et β sont des exposants qui peuvent être pris, en sécurité, égaux à l’unité. On retiendra pour
les profilés typesI ou H les valeurs suivantes :
• sections I ou H : α = 2 et β = 1
• profils creux circulaires : α = β = 2
• profils creux rectangulaires : α = β = 1,66
• barres rectangulaires et plats : α = β = 1,73
M y. Sd M z.Sd
+ ≤ 1
M él . y .Rd M él . z. Rd
c) Section de classe 4
On vérifiera que la contrainte normale maximale σ x . Ed calculée en utilisant les largeurs efficaces
des parois comprimées remplit la condition :
fy
σ x . Ed ≤ f yd avec f yd =
γ M1
M y .Sd M z.Sd
ce qui s’écrit : + ≤1
Weff . y f yd Weff .z f yd
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
3. Effort tranchant
fy
V Sd ≤ V pl .Rd = Av , Av est l’aire de cisaillement.
3 γ M0
Pour les sections courantes fléchies dans le plan de l’âme du type profils en I ou H laminés on a :
Av = A − 2 b t f + (t w + 2 r ) t f
Av .net fy γ
• si ≥ M2
,
Av fu γ M0
il n’est pas nécessaire de prendre en compte les trous de fixations ;
• il y aura lieu de vérifier la résistance au voilement par cisaillement dans les cas suivants :
d
- âme non raidie : 〉 69 ε
tw
d 235
- âme raidie : 〉 30 ε kτ avec kτ coefficient de voilement et ε=
tw fy
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
Elle traduit le caractère réducteur de l’effort tranchant sur le moment résistant de la section.
• Pour V Sd ≥ 0,5 V pl .Rd et pour les sections transversales à semelles égales fléchies
suivant l’axe de forte inertie on doit vérifier :
ρ A 2
fy 2V
M Sd ≤ MV.Rd =Wpl − v avec ρ = Sd − 1 et M Sd ≤ M c .Rd
4tw γ M0 Vpl.rd
• Pour les autres cas, MV.Rd est pris égal au moment résistant plastique de la section en
utilisant une limite d’élasticité réduite (1- ρ)fy pour l’aire de cisaillement.
NOTA : Dans les vérifications qui suivent on ne tient pas compte des risques de déversement
et de flambement éventuels.
a) Flexion monoaxiale
N 2
M N.Rd = M pl.Rd 1 − Sd
N pl.Rd
2
M Sd N
ce qui s’écrit : + Sd ≤ 1
M pl.Rd N pl.Rd
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
• Pour les sections transversales sans trou de fixations des profils laminés en I ou H, on peut
utiliser les approximations suivantes :
M Ny.Rd = M pl.y.Rd
(1 − n) mais M Ny . Rd ≤ M pl . y .Rd
( 1 − 0,5a )
pour N Sd 〉 N pl .w. Rd
n − a 2
si n 〉 a: M Nz. Rd = M pl .z .Rd 1 −
1 − a
N Sd A − 2 b tf
avec, dans les deux cas : n= et a= mais a ≤ 0,5
N pl .Rd A
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
• Pour les profilés laminés en I ou H normalisés on utilise les formules simplifiées suivantes :
• On retrouve ici les courbes de comportement d'un profilé type H en flexion autour de l'axe de forte
et faible inertie :
Interaction N-M selon la forte inertie Interaction N-M selon la faible inertie
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
b) Flexion biaxiale
α β
M y .Sd M z .Sd
+ ≤ 1
M Ny. Rd M Nz.Rd
Où α et β sont des exposants qui peuvent être pris, en sécurité, égaux à l’unité. On retiendra pour
les profilés typesI ou H les valeurs suivantes :
N Sd
α = 2 et β = 5 n. où n =
N pl.Rd
En pratique on trouve :
• profils creux circulaires : α =β =2
1,66
• profils creux rectangulaires : α =β = ≤6
1 − 1,13 n 2
barres rectangulaires et plats : α = β = 1,73 + 1,8 n
2
•
N Sd M y.Sd M z.Sd
+ + ≤ 1
N pl.Rd M pl.y M pl.z
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Philippe SZKLAREK. Vérification des sections transversales
En l’absence d’effort tranchant les sections transversales de classe 3 sont considérées comme
satisfaisantes si la contrainte longitudinale maximale σ x . Ed remplit la condition :
fy
σ x .Ed ≤ f yd avec f yd =
γM0
Remarque : Pour les sections transversales bisymétriques, sans trou de fixations, on peut utiliser le
critère suivant :
N Sd M y.Sd M z.Sd
+ + ≤ 1
A f yd Wél.y f yd Wél.z f yd
(il peut s’appliquer sous certaines conditions aux sections non symétriques).
On vérifie comme pour l’article précédent que la contrainte longitudinale calculée en utilisant les
largeurs efficaces des parois comprimées satisfait à la condition :
fy
σ x .Ed ≤ f yd avec f yd =
γ M1
Il faut penser aux éventuels moments additionnels résultant de la présence d’un effort normal.
Pour les sections transversales bisymétriques, sans trou de fixations, on peut utiliser le critère
suivant :
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
1.1. Introduction
Les éléments en acier n’ont pas le même comportement en traction et en compression, ils sont
victimes de leur bonne limite d’élasticité qui donne des élancements faibles. Ces élancements faibles
vont faire qu’il n’est plus possible, dans le cas des éléments comprimés, de négliger les
déplacements de la structure dans l’écriture des équations d’équilibre. On définira un effort normal
critique seuil de la bifurcation d’équilibre de l’élément dans la structure et donc de sa ruine. Euler a
donné une expression de cet effort pour des conditions idéales en appuis, en chargement et sur le
plan de la géométrie :
EI
N cr = π 2 2
l est la longueur de flambement de l’élément
l
considéré.
Cependant, pour approcher le comportement réel des éléments comprimés il faut tenir compte :
On retrouve ci-dessous la courbe de comportement idéal d’un poteau au flambement (dite courbe
d’Euler). Le domaine d’acceptabilité reste théorique.
Les courbes de flambement utilisées par l’Eurocode (tenant compte du comportement réel des
éléments) sont au nombre de quatre et dépendent d’un facteur d’imperfection α.
1. La courbe a correspond aux profilés comportant peu d’imperfections. Elle concerne les profilés
laminés en I à ailes peu épaisses qui flambent autour de l’axe de forte inertie y-y, ainsi que les
profilés laminés à chaud de forme tubulaire.
2. La courbe b correspond aux profilés possédant un degré moyen d’imperfections. Elle concerne les
caissons soudés et les profilés laminés en I à ailes peu épaisses qui flambent autour de l’axe de
faible inertie z-z. Elle s’applique également aux profilés soudés en I à ailes peu épaisses et aux
profilés laminés en I à ailes moyennement épaisses qui flambent autour de l’axe de forte inertie y-y.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
3. La courbe c correspond aux profilés possédant un degré important d’imperfections. Elle concerne
les profilés en U, les cornières et les tés ainsi que les caissons soudés avec soudure épaisse.
4. la courbe d se rattache aux profilés dont les imperfections sont très importantes. Elle recouvre
l’utilisation des profilés laminés en I à ailes très épaisses ainsi que celle des profilés soudés en I à
ailes épaisses s’ils flambent autour de l’axe de faible inertie y-y.
On notera que ces courbes sont fondées sur les conditions d’essais suivantes :
Les courbes de flambement ou courbes européennes de flambement sont issues d’un programme de
recherche qui a été mené par la Convention européenne de la construction métallique (CEMC) à partir
de 1960. Le programme a permis de réaliser plus de mille essais dans sept pays différents sur des
éléments type I, H, T, U, tubes carrés et circulaires pour des élancements variés ( 55 ≤ λ ≤ 160 ).
Pour une poutre biarticulée chargée axialement sans défaut initial, la déformée y(x) est solution de
l’équation différentielle suivante :
d 2 y(x) N y(x)
2
+ =0
dx EI
EI
d’où la valeur de N cr = π 2 2
correspondant au mode1 de flambement.
l
La formulation des courbes européennes de flambement est issue des travaux d’AYRTON-PERRY
ainsi que de ceux de MAQUOI et RONDAL.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
π x
yo (x)= eo sin on a donc le schéma de déformée suivant :
L
eo π x
y(x)= sin
−1
N cr L
N
eo eo
(1) e = eo + = qui peut se lire comme une amplification de eo.
N cr N
−1 1-
N N cr
1
on définit d’ailleurs le facteur d’amplification comme étant le terme
N
1−
N cr
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
N max e N max
+ = fy Nmax étant l’effort axial maximal limité par le flambement.
A Wél
Ø en utilisant (1) la relation devient :
N max eo A N max
+ =1
N pl N N pl
Wél 1 − max
N pl N cr
χ eo A N max
(2) χ+ =1 avec χ= et
1− χ λ 2
Wél N pl
f
λ y
λ = élancement réduit du poteau.
π E
eo A
Ø on pose : η= facteur d’imperfection généralisée représentant
Wél l’effet des différentes imperfections : défaut de rectitude
initiale, contraintes résiduelles et excentricité des
charges appliquées.
lAζ eo
η= avec ζ =
Wél l
λζ
η= .
i
v
Ø Notre objectif est de trouver une expression de χ coefficient de réduction affectant la
Les courbes de flambement ont été établies pour une valeur de fy égale à 255 [MPa], sachant que la
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90 ,15ζ ( λ − 0 ,2 )
η= = α ( λ - 0,2) l’équation (2) devient
i
v
φ − φ 2− λ 2
χ=
λ 2
avec : [ (
φ = 0 ,5 1 + α λ − 0 ,2 + λ ) 2
]
on obtient alors l’expression retenue dans l’Eurocode 3 :
1
χ=
2
φ + φ2 − λ
On voit donc que le coefficient de réduction dépend de α ce qui a donné naissance aux quatre
courbes européennes de flambement :
• courbe a : α = 0,21
• courbe b : α = 0,34
• courbe c : α = 0,49
• courbe d : α = 0.76
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Cependant les courbes de flambement ont été établies pour des poteaux articulés à leurs extrémités.
Si ces conditions ne sont pas respectées il faut évaluer la vraie longueur de flambement de
l’élément.Elle dépend :
• des liaisons en rotation, assemblages et rigidité relative des éléments arrivant au noeud
considéré ;
La longueur de flambement d’un poteau quelconque est une longueur fictive et conventionnelle. Elle
correspond sensiblement à la longueur de la barre biarticulée qui posséderait la même capacité
portante que l’élément réel considéré. L’Eurocode propose des méthodes de détermination de ces
longueurs (annexe E). Les méthodes employées consistent à isoler une sous structure de l’ossature
globale. Dans le cas des structures à nœuds déplaçables (prise en compte des effets du second
ordre) les résultats obtenus sont plus approximatifs que dans le cas des structures à nœuds fixes.
On peut retenir les expressions simplifiées suivantes :
K =I / l rigidité de l’élément
η 1 = ( K c + K c1 ) / ( K c + K c1 + K b11 + K b12 )
η 2 = ( K c + K c 2 ) / ( K c + K c 2 + K b 21 + K b22 )
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Pour les éléments comprimés (article 5.5.1.1) la résistance de calcul au flambement est la suivante :
• pour λ ≥ 0,2 on a :
fy
N b.Rd = χ β A A
γ M1
Aeff
et : βA= pour les sections de classe 4.
A
1
avec : χ= ≤1 et
2
φ + φ −λ 2
[ (
φ = 0 ,5 1 + α λ − 0,2 + λ ) 2
]
A fy λ
et : λ = βA = βA si A est l’aire de la section brute.
Ncr λl
• La vérification au flambement peut être menée par logiciel en effectuant une analyse locale au
second ordre de l’élément étudié. Dans ce cas on prendra une déformée initiale du type
sinusoïdal comme indiqué à l’article 5.5.1 puis on effectue une vérification en résistance des
sections droites.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
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2.1. Introduction
Les sections droites des poutres fléchies sont soumises à des contraintes normales (répartition
triangulaire) de compression et de traction. Les contraintes de compression qui s’exercent sur la
semelle vont générer une instabilité de la semelle du type flambement. Les profilés travaillant en
flexion simple offrent des sections de géométrie optimisée suivant l’axe de forte inertie, par contre
leur rigidité flexionnelle est peu importante suivant la faible inertie. Il en est de même pour la rigidité
en torsion. Le déversement peut être assimilé au flambement de la semelle comprimée du profilé
autour de l’axe de faible inertie de celui-ci.
Le phénomène de déversement dépend des conditions de chargement, des conditions d’appuis, des
imperfections géométriques et structurelles ainsi que du comportement élastoplastique de l’acier.
L’approche classique consiste à définir un moment critique élastique de déversement, ne prenant pas
en compte les deux dernières notions. L’expression de ce moment est (annexe F - clause F.1.2(1) de
l’Eurocode) :
π 2 E I z k Iw ( k L ) G It
2 2
( ) ( )
− C2 zg − C3 z j
2
M cr = C1 + + C2 zg − C3 z j
( k L) 2 kw I z π 2 E Iz
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⇒ z j = zs −
1
2 Iy A
(
∫ z z + y dA
2 2
)
⇒ les coordonnées de z sont comptées positives lorsqu’on progresse du centre de gravité vers la
semelle comprimée.
⇒ Iw est l’inertie de gauchissement de la section. Cette grandeur se retrouve dans les catalogues de
profilés.
On définit :
uniquement à partir d ‘un élancement réduit λ LT = 0,4 ). Cependant leur utilisation correspond
assez bien aux essais réalisés, malgré une dispersion un peu plus grande par rapport aux conditions
de flambement sous effort axial.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
Le phénomène de déversement n’est à prendre en compte que pour des élancements réduits
λ LT 〉 0,4 .
1
M b.Rd = χ LT β w W pl.y f y
γ M1
Wel.y
β= pour les sections de classe 3,
W pl.y
Weff.y
β= pour les sections de classe 4.
W pl.y
β w W pl.y f y λ LT
de plus on a : λ LT = = βw
M cr λ1
Remarque : Les expressions précédentes s’appliquent aux éléments à section constante, en flexion
simple par rapport à l’axe de forte inertie et tels qu’au droit de leurs extrémités les sections ne
peuvent tourner autour de l’axe longitudinal de l’élément, ni se déplacer latéralement. Ces conditions
peuvent généralement être supposées satisfaites si seule la semelle comprimée ne peut se déplacer
latéralement. Les autres conditions de maintien sont traitées dans l’annexe F.
Le maintien latéral aux extrémités doit être assuré par des éléments et dispositifs de fixation
opposant une rigidité suffisante et possédant une résistance adéquate (voir les Commentaires du
paragraphe 5,23 de l’additif 80).
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3.1. Introduction
Les expressions reposent sur des critères d’interaction entre effort normal et moment fléchissant
tenant compte de l’amplification des moments de flexion par le phénomène de flambement. Ce critère
reste empirique.
N Sd
Pour les sections de classe 1 et 2 , pour λ max 〉 0,2 et 〉 0,1
fy
χ min A
γ M1
il s’agit de vérifier que :
N Sd k y M y.Sd k M
+ + z z.Sd ≤ 1
fy f f
χ min A W pl.y y W pl .z y
γ M1 γ M1 γ M1
avec :
µ y N Sd
k y =1- mais k y ≤ 1,5
χ y A fy
µ y = λ y (2 β M.y − 4 ) +
W pl.y -W el.y
mais µ y ≤ 0,9
Wel.y
µ z N Sd
kz =1- mais k z ≤ 1,5
χz A fy
W pl.z -Wel.z
µ z = λz (2 β M . z − 4 ) + mais µ z ≤ 0,9
Wel.z
βMy et βMz sont les facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par flexion. Leurs
valeurs sont données dans le tableau 5.5.3 (article 5.5.4).
Remarque : On sait que c’est pour une distribution de moment uniforme que l’amplification des
moments est la plus défavorable, on sait aussi que la section qui va flamber est celle qui est soumise
au couple (NSd max ; Msd max). Pour des distributions de moments non uniformes, la recherche de ce
couple est moins aisée, ce qui à priori complique la vérification. Pour pouvoir raisonner à partir de la
valeur du moment maximum sur l’élément on fait intervenir des coefficients de moment uniforme
équivalent.
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Philippe SZKLAREK. Vérification des éléments
Pour les éléments de section transversale de classe 1 ou 2 dont l’élancement réduit λ LT 〉 0,4 , la
stabilité au flambement avec risque de déversement sera vérifiée si :
N Sd k LT M y.Sd k M
+ + z z.Sd ≤ 1
fy f fy
χz A χ LT W pl.y y Wpl.z
M1 γ M1 γ M1
avec :
µ LT N Sd
k LT = 1 - mais k z ≤ 1,5
χz A fy
βMLT est le facteur de moment uniforme équivalent pour le flambement par flexion (voir tableau 5.5.3 -
article 5.5.4).
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VI. BIBLIOGRAPHIE
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1. Références
2. Revues
3. Sites web
• www.acier.org
• www.archimetal.com
• www.cstb.fr
• www.ctcim.com
• www.otua.asso.fr
4. Organismes
• OTUA : Office technique pour l’utilisation de l’acier. Immeuble Pacific TSA 10001 92070 Paris la
défense cedex.
• CTICM : Centre technique de la construction métallique. Domaine de St Paul 78470 St Rémy lès
Chevreuses.
• Centre de documentation de la Fédération Française de l’Acier (FFA). Immeuble Pacific TSA
10001 92070 Paris la défense cedex.
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