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Le grand avantage de la méthode photo est qu’on peut choisir le nombre de photos que
l’on veut prendre afin de choisir le degré de temps et d’effort que l’on veut y mettre par
rapport à une qualité d’image acceptable ou supérieure. Avec la méthode vidéo, il y a une
limite au nombre maximal de photos que l’on peut prendre. Plus le chariot va lentement, plus
un grand nombre d’images sont prises, mais en ralentissant de plus en plus la vitesse du
chariot, plus la baisse de vitesse due au frottement devient remarquable par rapport à la
vitesse totale. Un exemple de la hausse de qualité serait les images 3D de l’hippopotame rose.
Les images prises avec la méthode photo ont beaucoup moins de bruit et sont plus fidèles à
l’objet réel. Par contre, en choisissant certains écarts de déplacement du chariot, on peut en
théorie prendre une infinité d’images, mais il est plus pratique de suivre les intervalles réguliers
d’une règle. Par exemple, les images de la tête en styromousse furent prises avec des écarts de
5 et de 2 mm, pour un total de (XXXXX) images de plus pour l’écart de 2 mm par rapport à
l’autre. Il y a une nette différence, celle qui a été prise avec des bonds de 2 mm produit une
image beaucoup plus nette et lisse que l’autre. Néanmoins, plus les bonds sont petits, plus on
doit prendre des photos. À moins d’automatiser le processus, un grand nombre de photos à
prendre implique une plus grande perte de temps en plus d’augmenter les chances de faire des
erreurs. Malgré tout, la méthode photo reste plus précise que la méthode vidéo, car l’erreur sur
une mesure de 2 millimètres sur une règle ne compare pas à celle où on laisse un objet glisser
sur une surface avec un coefficient de friction que l’on ne connait même pas, sur laquelle est
Auparavant, nous utilisions le banc à coussin d’air pour faire bouger nos différents
objets devant un laser fixe à une certain incidence que nous connaissions en utilisant un
rapporteur d’angle afin de prendre des photos de l’objet circulant dans le noir. La calibration se
faisait avec un objet simple comme les marches d’escaliers et toutes les distances étaient
mesurées avec une règle. Avec le David Laser Scanner, nous nous débarrassons du besoin de
prendre des photos, remplaçant la Canon G16 par une simple webcam. Il suffit de préparer un
panneau de calibration et un laser plan. Au lieu de bouger l’objet devant un laser et d’observer
la déformation qu’il subit en frappant l’objet, le laser devient mobile et l’objet devient fixe.
Le David Laser Scanner nous permet capturer la forme d’objets en balayant lesdits objets d’un
laser plan. Plus on balaie, plus la qualité de l’image augmente, car l’image 3D se forme à partir
des traits lumineux qui apparaissent sur l’objet et les vidéos que prennent les webcams ont ce
défaut : plus on veut capturer une grande image, plus les FPS diminuent. En d’autres mots, si
nous voulons capturer la plaque de calibration en son entièreté et en assez bonne qualité, le
nombre d’images qui seront capturées sera très bas. Nous nous retrouvons avec le même
problème qu’avec la méthode vidéo du coussin d’air, à la différence que nous pouvons repasser
le laser autant de fois que l’on veut. En effet, si le laser bouge trop vite, il y aura de trop grands
écarts entre la position du laser sur l’image 3D, ce qui causera des trous qu’il faudra remplir en
bonne qualité ainsi que de la fatigue de tenir un laser en l’air durant 20 minutes, nous avons
tenté de doubler le nombre lasers pour diminuer la quantité de temps en se répartissant l’aire à
couvrir. Étonnamment, cette méthode fonctionna, mais fut jugée peu pratique dans un endroit
restreint et le fait qu’elle produise une quantité énorme de bruit de fond, c’est-à-dire que le
programme reconnaissait des points sur l’objet qui n’existent pas vraiment.
Un autre problème, cette fois-ci lié au laser lui-même, ne fut que découvert qu’en fin
d’expérimentation; il s’agit du simple fait que l’épaisseur du laser n’est pas égale partout, étant
plus épais au milieu que sur les extrémités. Il ne suffit que de ne jamais centrer le laser sur
l’objet, car cette épaisseur additionnelle rajoute du bruit au pire endroit possible, c’est-à-dire
Nous avons aussi remarqué qu’avec le temps, le papier dont le panneau de calibration
est composé gondole fortement après une semaine. En effet, nous avons pris une image 3D de
papier furent interprétés comme étant un objet, causant une quantité énorme de bruit. Il
semble qu’il s’agisse d’un problème qui ne puisse qu’être réglé par de copieux montants de
Le David Laser Scanner dépend entièrement du fait que la réflexion diffuse du laser soit
captée par la caméra. De ce fait, tout objet qui inhibe ou empêche la capacité du laser à être
perçu par la caméra produira une image à laquelle il manque des morceaux ou produit du bruit,
Les gants de laines sont extrêmement poreux. En plaçant la caméra à n’importe quel
angle par rapport au laser, il reste impossible de tracer une ligne parfaite, car la lumière du
laser entre dans tous les petits interstices dans la laine, ne laissant de marque que sur les
filaments de surface. Bref, l’image formée est pleine de trous et le David Laser Scanner n’arrive
pas à convenablement représenter la texture du gant laineux. Ce phénomène est aussi observé
avec l’image 3D du chien. Le museau bloque le haut de sa tête de la vue de la caméra, donc il
est impossible que le laser l’atteigne et soit vu par la caméra en même temps. L’image 3D ainsi
Un autre facteur à considérer est la quantité de réflexion spéculaire que fait l’objet par
rapport à la réflexion diffuse. Or, nous avons besoin de cette dernière, car c’est celle-ci que la
caméra peut voir. Nous avons d’abord tenté l’expérience avec un téléphone intelligent, dont le
résultat fut que le contour fut très net et clair, mais que l’écran, qui est soit dit en passant assez
inoxydable, qui a un éclat métallique qui réfléchit la lumière plutôt bien. La caméra parvint à
voir le laser sur la partie centrale du thermos par rapport à la caméra, c’est-à-dire un peu à
gauche que sur l’image, mais en approchant des côtés, la réflexion diffuse n’est pas assez forte
pour être visible sur la caméra, étant déjà à peine remarquable au milieu.
La dernière contrainte est celle des couleurs. En résumant, le laser étant rouge, sa
réflexion diffuse est très intense par rapport au noir, turquoise ou violet, qui absorbent une
d’énergie à être réfléchie. Ayant déterminé plus haut qu’une bande lumineuse plus épaisse
produisait plus de bruit et était moins précise qu’une mince, il est donc préférable d’utiliser des
couleurs absorbant plus le rouge. Par contre, une bande trop mince est plus difficilement
détectable. Comme on peut le voir sur les blocs, le rouge et le vert sont plutôt troués, signifiant
qu’il y a eu des problèmes avec la caméra. Dans ce cas-ci, il n’y a pas trop de bruit, signifiant
que le rouge du laser était indiscernable et que le vert avait trop absorbé le rouge et qu’il
n’était pas visible. Cette hypothèse concernant le vert est d’autant plus probable, car le bloc
noir a presque complètement absorbé la lumière du laser et est donc resté invisible à la