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THESE DE DOCTORAT
Présentée à :
L’UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID DE TLEMCEN
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
UNITE DE RECHERCHE MATERIAUX ET ENERGIES RENOUVELABLES
Par :
Nachida KASBADJI MERZOUK
Sur le thème :
Le présent travail a été réalisé dans le cadre d'une thèse de Doctorat au sein de la fa-
culté des sciences, Département de physique de l’Université Abou Bekr Belkaid de
Tlemcen et d’un Programme National de Recherche avec l’appui moral et matériel du
Centre de Développement des Energies Renouvelables et en particulier de son direc-
teur..
L’encadrement a été assuré par le Professeur B. Benyoucef, Directeur de l’Unité de
recherche Matériaux et Energies Renouvelables de l’Université de Tlemcen, qu’il soit
vivement remercié pour son appui et ses précieux conseils.
Que le Professeur N. Chabane Sari trouve ici l’expression de mes plus vifs remercie-
ments pour avoir accepté de présider le jury d’évaluation.
Mes meilleurs remerciements vont au Professeur J.P. Charles pour avoir accepté de
faire partie du jury d’examen, en faisant le déplacement malgré toutes ses charges.
Que Dr A. Chikouche, Directeur de recherche à l’Unité de Développement des Equi-
pement Solaires, soit chaleureusement remercié d’avoir accepté de faire partie du jury
d’évaluation en qualité d’examinateur et pour ces judicieuses remarques.
Que le Professeur N. Hannane, soit vivement remercié pour avoir accepté d’examiner
le présent travail sans oublier ses précieuses observations.
J’adresser mes meilleurs remerciements au Dr M. Belhamel, Directeur de recherche
et Directeur du Centre de développement des Energies Renouvelables d’avoir accepté
d’examiner ce travail.
Mes meilleurs remerciements vont au Docteur F. Youcef Ettoumi, Maître de Confé-
rence à l’USTHB, pour avoir accepté de faire partie du jury et avoir examiné ce travail
avec un grand intêret.
Je remercie l’Office National de Météorologie et en Particulier Mr Saci, pour m’avoir
fait la primeur des données du pylône de Ksar El Chellala.
Je ne saurais terminer sans remercier Dr M. Merzouk, pour ses conseils et son soutien.
I
Glossaire
GLOSSAIRE
A : Surface de la roue m2
C, C1, C2 : Facteur d’échelle de Weibull m s-1
Cp : Coefficient de puissance
<E> : Densité d’énergie moyenne récupérable sur une année MWh m-2
Er : Erreur relative
F(V) : Fréquence cumulée de la distribution de Weibull
Fre : Fréquence des directions par secteur
G : Flux échangé par convection W m-2
H : Flux échangé par chaleur sensible W m-2
Hmt : Hauteur manométrique totale m
Iv : Indice de variation
Ig : Eclairement global incident W m-2
L : Longueur de Monin-Obukov m
LL : Fonction de vraisemblable
L- : Rayonnement infrarouge émis par le sol W m-2
L+ : Rayonnement infrarouge incident W m-2
N : Nombre total d’observation de la vitesse non nulle
Nb : Nébulosité
<P> : Puissance énergétique éolienne moyenne disponible, W
<PMax > : Puissance récupérable par la roue W
<Pr> : Densité de Puissance récupérable par la roue W m-2
<Pu> : Densité de Puissance éolienne utile W m-2
<Pe> : Densité de Puissance éolienne réellement utilisable W m-2
Pn : Puissance nominale W
Pthéorique : Puissance calculée à la vitesse nominale W
Pr : Nombre de Prandlt
Q* : Echange radiatif net W m-2
: Débit journalier m3/jour
Ri : Nombre de Richardson
Rp : Facteur de puissance du vent
T, Tair : Température ambiante K
Ts : Température de radiation K
Tsea : Température de l’eau K
<V> : Vitesse moyenne du vent m s-1
V, Vx : Vitesse du vent m s-1
Vailos : Vitesse du vent estimée avec le modèle Ailos m s-1
Vweibull : Vitesse du vent estimée avec le modèle de Weibull m s-1
Vi, Vn, Vs : Vitesses de démarrage, nominale et d’arrêt m s-1
V1 : Vitesse du vent au niveau z1 m s-1
V2 : Vitesse du vent au niveau z2 m s-1
<Vu> : Vitesse moyenne utile m s-1
W : Composante verticale de la vitesse du vent m s-1
Glossaire
: Fonction gamma
n : Fonction gamma normalisée
!0, !* , !*v : Températures K
"H : Fonction implicite de la chaleur
"M : Fonction implicite du moment
INTRODUCTION GENERALE
1.1 INTRODUCTION 4
1.7 CONCLUSION 33
REFERENCES 34
2.1 INTRODUCTION 38
II
2.3.1.1Vitesse moyenne, vitesse cubique moyenne
et variance type 42
2.3.1.2 Facteur de puissance et indice de variation 43
2.3.2 METHODE D’AJUSTEMENT 43
2.3.2.1 Méthode des moindres carrées 43
2.3.2.2 Méthode de la vitesse moyenne et de la variance 44
2.3.2.3 Méthode de la vitesse moyenne et de la
variabilité des vents 44
2.3.2.4 Méthode du maximum de vraisemblable 45
2.3.3 VARIATION DES PARAMETRES VENT 46
2.3.3.1 Forme de la distribution de Weibull 46
2.3.3.2 Variation mensuelle de la distribution de Weibull 47
2.3.3.3 Variation sectorielle des paramètres de Weibull 48
2.3.3.4 Variation des paramètres de Weibull avec l’altitude 49
2.3.3.5 Variation des vitesses moyennes 49
2.6 CONCLUSION 66
REFERENCES 67
3.1 INTRODUCTION 69
III
3.2.3 METHODE D’EXTRAPOLATION VERTICALE DU VENT 73
3.2.3.1 Extrapolation verticale de la vitesse du vent 73
3.2.3.2 Extrapolation des paramètres de Weibull 74
3.5 CONCLUSION 95
REFERENCES 96
4.1 INTRODUCTION 98
REFERENCES 115
REFERENCES 124
V
CONCLUSION GENERALE 125
VI
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
L’homme utilise l’énergie éolienne depuis des milliers d’années. Les Perses de
l’Antiquité utilisaient déjà l’énergie éolienne pour pomper l’eau. On a exploré le
monde à l’aide de navires entraînés par le vent bien avant l’invention du moteur. Pas
plus tard qu’en 1920, plus d’un million d’éoliennes servaient à pomper l’eau et à
fournir l’électricité aux entreprises agricoles de l’Amérique du Nord. Dans les années
50, des centaines d’éoliennes étaient encore utilisées en Algérie pour le pompage de
l’eau. Aujourd'hui, l’énergie électrique d’origine éolienne est parfois considérée
comme la plus prometteuse des énergies renouvelables à développer pour remplacer le
charbon, le pétrole, le gaz et même le nucléaire. En 2005, 6183 MW ont été installés
dans les pays de la communauté européenne (1808 MW pour l’Allemagne et 1764
MW pour l’Espagne), soit une production électrique de 83 TWh, égale à 2.8% de la
consommation électrique de 2004. Il est prévu d’installer 40 GW à l’horizon 2010. Les
puissances nominales sont passées de 10 kW à 4.5 MW pour les installations en pleine
mer et répondent ainsi aux besoins énergétiques de plusieurs villes.
Il est clair que pour l’optimisation des systèmes éoliens en un site donné, il est
nécessaire de connaître les potentialités énergétiques du site d’installation ainsi que les
caractéristiques de la machine.
Même si des études ponctuelles sur les variations temporelles et spatiales de la vitesse
du vent ont été publiées dès 1942, le premier atlas des ressources énergétiques
éoliennes n’a été réalisé qu’en 1981, à Washington (USA), par le Pacific Northwest
Laboratory, [1]. En 1989, une équipe danoise, faisant partie de Riso Laboratry, a
publié l’Atlas Européen, [2]. Les premiers travaux Algériens sur le potentiel éolien ont
été publiés par Said et all, [3] en 1984, suivis par Benssad, en 1985, [4], Hammouche,
en 1990 [5], Kasbadji Merzouk en 1994 [6] et F. Youcef Ettoumi en 2002, [7).
Toutefois, la détermination des caractéristiques éoliennes d’un site à la hauteur
normalisée de 10 m du sol est insuffisante pour le dimensionnement d’un système
éolien. Aussi, attendu que les données vents fournies par les services météorologiques
1
Introduction générale
2
Introduction générale
3
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
CHAPITRE 1
1.1 INTRODUCTION
Même si des études ponctuelles sur les variations temporelles et spatiales de la vitesse
du vent ont été publiées dès 1942, le premier atlas des ressources énergétiques
éoliennes n’a été réalisé qu’en 1981 à Washington (USA), par le Pacific Northwest
Laboratory, [1]. En 1989, une équipe danoise de Riso Laboratry, a publié l’Atlas
Européen, [2]. Les premiers travaux Algériens sur le potentiel éolien ont été publiés
par Said et all, [3] en 1984, suivis par Benssad, en 1985, [4], Hammouche, en 1990
[5], Kasbadji Merzouk en 1994 [6] et F. Youcef Ettoumi en 2002, [7].
Par ailleurs, la théorie de similitude, qui représente la base de tous les travaux sur le
profil du vent et l’extrapolation verticale de la vitesse a été établie par Monin et
Obukov en 1955, [8].
La première partie du chapitre sera consacrée à l'introduction d'éléments de physique
atmosphérique en définissant les couches ainsi que les forces qui régissent le
mouvement des masses d'air. En seconde partie sont présentés l’essentiel des travaux
portant sur l’estimation des potentiels éoliens et en particulier, les différents modèles
d'interpolation horizontale et d’extrapolation verticale.
Nous terminerons ce chapitre par la position dues problèmes qui sont l’objet des
présents travaux.
4
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
Près de la surface terrestre, la présence du sol perturbe l'écoulement de l'air et crée une
forte turbulence (vent) alors que dans l'atmosphère libre, l'air sous l'action des forces
de pression et de Coriolis est uniforme, horizontal et sa vitesse est constante (vent
géostrophique). La couche limite atmosphérique (CLA), peut être divisée en deux sous
couches, (voir figure 1.2), à savoir la couche limite de surface (CLS) et la Couche
limite d’Eckerman.
7
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
8
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
9
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
10
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
Vx
* * Vx ' k '
f (V . Vx ) # / f ,V - dV # 1 + exp( + ( % % 1.3
( )C& %
0 ) &
1 * * Vx ' k '
f (V 0 Vx ) # / f ,V - dV # exp( + ( % % 1.4
( )C& %
Vx ) &
k +1
* k '* V ' * * V 'k '
f (V ) # ,1 + ff o -( %( % exp( + ( % % pour V>0
) C &) C & ( )C & %
) &
1.5
f (V ) # ff o pour V=0
V * * V '2 '
f (V ) # 2 exp(+ ( % % 1.6
C2 ( )C & %
) &
Toutefois la distribution de Weibull classique (fonction de deux paramètres) est la plus
indiquée.
L'utilisation de ces deux paramètres permet l’évaluation d’un nombre important de
propriétés de la distribution, d'où une meilleure caractérisation des sites.
11
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
12
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
13
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
5V u* *z' 1.7
# 3M ( %
5 z 4 z )L&
52 H *z' 1.8
#+ 3H ( %
5z $ c p 4 u* z ) L &
Avec :
H : le flux de chaleur sensible, W/m2
! : la masse volumique de l'air, kg/m3
" : constante de Von-Karman = 0.41
u* : vitesse de frottement, m/s
cp: Chaleur spécifique à pression constante, kJ/kg
L : Longueur de Monin-Obukov, m
z : Altitude, m.
Ces fonctions universelles dépendent de paramètres adimensionnels, fonction de la
stabilité verticale de l’atmosphère, à savoir z/L et Ri,(nombre de Richardson
représentant le rapport entre le flux de chaleur et le moment turbulent élevé au carré).
La longueur de Monin-Obukov est donnée par :
14
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
H 1.10
2* #
$c p u*
* u '; * z ' 8
1.11
u ( z ) # ( * % 9ln(( %% + < M 6
) 4 &: ) zo & 7
* =* ' ; * z ' 8
1.12
= ( z ) + =o # ( % 9ln(( %% + < H 6
) 4 &: ) z o & 7
avec zo, rugosité du sol et #0 la température mesurée près du sol.
z
L
,1 + 3 M ,> --d>
<M# /
0
>
1.14
z
L'
,1 + 3 H ,> '--
<H# /
0
>'
d> ' 1.15
> et >’ sont égaux à z/L et z/L’ selon l’intégration et L’= PrL, Pr étant le nombre de
Prandlt.
Par ailleurs, l’équation suivante a été proposée par Panofsky en 1963, [32] :
3M4 + ? , z L - 3M # 1 1.13
En intégrant les expressions, précédentes, l’auteur obtient :
* 1 @ 3M ' * 1 @ 3 M2 '
% @ 2 tan 3 M + A / 2 @ ln(( %%
+1
< M #< H # 1 @ 3 M + 3 ln 3 M @ 2 ln( 1.16
) 2 & ) 2 &
15
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
* 1 @ x2 ' 1.20
< H # 2 ln(( %%
) 2 &
avec :
1
* z' 4
1.21
x # (1 + ? %
) L&
Tableau 1.1: Résumé des formules empiriques de 3, pour le cas instable, [33]
Auteurs Validité Chaleur Moment
Swinbank, 1964 3M # , z L -,1 + exp,z L --+1
Swinbank, 1968 -0.1>z/L>-2 3H # 0.227,+ z L -0.44 3M # 0.613,+ z L -+0.2
Webb, 1970 z/L>-0.03 3 H # 1 @ 4 .5 , z L - 3 M # 1 @ 4 .5 , z L -
Dyer et all, 1970 0>z/L>-1 3H # ,1 + 16, z L --+ 3H # ,1 + 16, z L --+
1 1
2 4
16
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
Tableau 1.2 : Résumé des formules empiriques de 3, pour le cas stable, [33]
Auteurs Validité Chaleur Moment
Webb, 1970 z/L>-0.03 3 H # 1 @ 5 .2 , z L - 3 M # 1 @ 5 .2 , z L -
Businger et all, 1971 z/L>-2 3H # 0.74 @ 4.7, z L - 3 M # 1 @ 4 .7 , z L -
1.24
Pour le cas instable, l’auteur déduit que les relations empiriques les plus adaptées sont
celles établies par Dyer et all en 1970, à savoir :
+1 +1
* * z '' 4
* * z '' 2
1.25
3M # ((1 + 16( % %% 3 H # ((1 + 16( % %%
) ) L && ) ) L &&
Prenant ainsi ?=16 pour les conditions stables, il propose l’expression suivante pour le
calcul des fonctions 3M et 3H :
*z' 1.26
3M # 3H # 1 @ 5( %
)L&
17
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
u*3 1.30
L$#
g
" cov W , T !
T
18
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
( . z' +
%% , Ri ) Ri 0
L$' - * 1.31
% z' 1 # 5Ri ! 0 Ri 0.2
&% Ri
Avec :
- m : fonction universelle
- zo: rugosité du sol, m.
19
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
Pour des conditions neutres, la fonction universelle étant nulle, l'équation précédente
devient :
.z +
ln,, 2 ))
z
V2 $ V1 - o * 1.34
.z +
ln,, 1 ))
- zo *
z g $ z1 * z 2 !
1
2 1.37
20
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
avec :
0.27960 4 0.03265 ln z1
.z + 1.42
0 $ ,, 1 ))
- z2 *
ln z1 1.43
3 $ 0.90169 4 0.10528 ln z1 # 0.05502 ln z 2 # 0.006424
ln z 2
Pour une rugosité du sol comprise dans la gamme suivante 0.05 m<=z0<=0.5m, il
obtiennent alors :
0.37 1.45
a$
. . z ++
,,1 # 0.0881ln, 1 ) ))
- - 10 * *
# 0.0881 1.46
b$
. . z ++
,,1 # 0.0881ln, 1 ) ))
- - 10 * *
21
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
: 7
8 5
nm $
1
# 8 0.0881 5 ln., V1 +
)) 1.47
. zg + 8 : ,
. z1 + 7 5 - V n *
ln,, )) 8 81 # 0.0881ln, )5 5
- z o * 98 9 - 10 *6 65
x # 0.0881ln V1 ! 1.49
n $
1 # 0.0881ln., 1 +)
z
- 10 *
22
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
En prenant pour :
z0 = 0 - 0.005 m x=0.25
z0 = 0.005 - 0.05 m x=0.31
z0 = 0.05 - 0.5 m x=0.37
z0 = 0.5 - 4 m x=0.48
On remarque que le coefficient varie en fonction de la classe de rugosité.
En 1976, Justus et Mikhaiel ont proposé, pour une référence d’altitude initiale égale à
10m, les formules d’extrapolation suivantes :
: . z +7
81 # 0.0881 * ln, 1 ) 5
k2 8
$ - 10 * 5 1.50
k1 8 . z2 + 5
8 1 # 0.0881 ln, 10 ) 5
9 - * 6
m
C2 . z 2 + 1.51
$, )
C1 ,- z1 )*
Avec
: 7
8 0.37 # 0.0881 ln(C ) 5
m$8 1 5
1.52
8 . z1 + 5
8 1 # 0.00881ln, 10 ) 5
9 - * 6
: 7
8 5
k2 8 1 5 1.53
$
k1 8 .z +5
81 # 0.0881ln,, 2 )) 5
98 - z1 * 65
23
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
et
m1
. C2 + . z 2 + 1.54
,, )) $ ,, ))
- C1 * - z1 *
Avec :
1 .C + 1.55
m1 $ # 0.0881ln, 1 )
. zg + - 6*
ln,, ))
- zo *
z g $ z1 * z 2 !
1
Et 2
m$
1
4
0.0881 1 # ln C1 ! 1.56
. zg + .z +
ln,, )) 1 # 0.0881ln, 1 )
- zo * - 10 *
.z +
ln,, 1 ))
zr
1# 0 o - *
ln Vh 1.57
k 2 $ k1
.z +
ln,, 2 ))
z
1# 0 o - r *
ln Vh
avec :
0.2
.z + 1.58
0 o $ ,, o ))
- zr *
24
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
zr étant la hauteur de référence égale à 10m et Vh la vitesse du vent homogène égal à V1. Par
ailleurs, l’exposant mc de l’extrapolation du facteur d’échelle est donné par :
ln C1
1#
ln Vh 1.59
mc $ 0 o
0 o ln ( z1 z r )
1#
ln Vh
25
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
26
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
L’utilisation des aérogénérateurs est en pleine croissance dans le monde entier. La plus
grande partie des investissements a été réalisée en Europe, où les coûts de production
conventionnelle de l’électricité sont plus élevés et où l’on veut davantage réduire la
pollution attribuable à l’émission des gaz à effet de serre et réduire la dépendance
énergétique.
L’industrie mondiale des éoliennes comprend environ une douzaine de grandes
entreprises situées en Europe. Au Danemark, l’industrie des éoliennes est supérieure à
la fois à l’industrie de la pêche et à l’industrie agricole, [45]. Le développement
technique des éoliennes modernes emprunte beaucoup à l'aviation. L’intérêt actuel
pour l’énergie éolienne provient du besoin d’élaborer des systèmes d’énergie propre
durables et auxquels on peut se fier à long terme.
L’aérodynamique et l’ingénierie modernes ont permis d’améliorer les éoliennes.
Maintenant, elles offrent une énergie fiable, rentable, non polluante pour les
applications des particuliers, des communautés et pour les applications nationales.
Après avoir réalisé des prouesses techniques avec les éoliennes à axe vertical, les
inventeurs continuent d'explorer des machines à vent, parfois étonnantes, comme les
turbines à concentrateur de flux.
Mais c'est bien l'éolienne à axe horizontal qui, comme un petit avion suspendu dans les
airs, constitue la quasi-totalité des éoliennes installées. Les hélices modernes sont
profilées comme celles des avions. Le système du pas variable automatique permet
d'ajuster la rotation du rotor à la vitesse des vents.
27
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
28
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
29
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
.
Figure 1.4. : Ferme éolienne
30
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
31
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
32
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
Les modèles cités précédemment sont tous basés sur la théorie de Monin–Obukov qui
détermine le profil vertical du vent à partir de relations implicites, fonction des
conditions de stabilité de la couche limite atmosphérique.
Toutefois, ces formules empiriques ont été développées pour des climats particuliers et
des sites appropriés aux installations éoliennes. Raison pour laquelle plusieurs travaux
ont été réalisés par différents auteurs, pour déterminer la formule la plus adaptée à
leurs conditions propres.
Par ailleurs, ils ne répondent pas aux spécificités du climat et terrains des hauts
plateaux algériens. Dans ce sillage, l’objectif de la seconde partie de l’étude est :
- tester les différents modèles empiriques pour un terrain semi-aride en utilisant
les paramètres vent prélevés, à plusieurs niveaux du pylône de Ksar El Chellala.
- Déterminer un modèle adéquat d’extrapolation de la vitesse du vent et des
paramètres de Weibull au climat semi-aride
- Valider le modèle à travers la littérature et en utilisant des données qui n’ont pas
été utilisées pour l’établissement de la formule.
- Etablir l’atlas corrigé des vitesses et puissance disponible du vent à 10 et 50m.
1.7 CONCLUSION
33
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
REFERENCES
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Renewable Energy Congress, Cologne Allemagne, 2002.
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Eolienne du Site ‘Les Grands Vents ’A l’Aide d’un Modèle Numérique »
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26. Bulletin Climatologique de l’Algérie, Office National de Météorologie, Alger,
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27. Bensaid H., « Wind Speed and Wind Energy Potential », Proceeding of Possibilité
d’utilisation des énergies éoliennes dans le monde arabe, Alger. 1988.
28. Kasbadji Merzouk N., « Atlas vent de l’Algérie, Résultats Préliminaires ». Revue
des Energies Renouvelables, numéro spéciale JNVER99, pp 209-214, 1999.
35
Chapitre 1 Etude Bibliographique et Problématique
42. Nfaoui H., J. Bahraoui Buret et A.A.M. Sayigh, « Wind Characteristics and Wind
Energy Potential in Marocco », Solar Energy, N°1, pp 51-60, 1998.
43. Knidiri F, A. Laaouina, M. Fabre et A. Wyatt, « L’énergies éolienne au Maroc »
rapport interne au CDER, 1986.
44. Poje S. et B. Cividini, « Assessment of Wind Energy Potential in Croatia » Solar
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45. Pneumatikos J.D., « An Experimental Test of the Empirical Formula Commonly
Used to Represent Wind Speed Profiles near Ground » Renewable energy, vol1, N°
5/6, pp 423-428, 1991.
46. http://www.canren.gc.ca/app/filerepository/
47. http://www.windpower.org/fr/tour/wres/
48. http://perso.wanadoo.fr/badkiller.alex/Fonctionnement_eolienne.htm/
37
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
CHAPITRE 2
2.1 INTRODUCTION
38
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
dimensionnement des systèmes éoliens aux besoins énergétiques qui peuvent varier
suivant les saisons, la journée ou l’année.
La variation saisonnière est déterminée par l’établissement d’études à l’échelle
mensuelle. La variation diurne est établie à l’échelle horaire. La variation pluriannuelle
requiert de longues séries traitées à l’échelle de l’année.
Temps, mn
300
250
° Degrés
200
150
100
50
0
00:10
10:10
20:10
06:00
16:00
01:50
11:50
21:50
07:40
17:40
03:30
13:30
23:30
09:20
19:20
Temps, mn
Figure 2.3 :Variation journalière de la vitesse moyenne du vent pour les sites de Djelfa
et InOussera.
40
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
#
!V $ " V f V ! dV 2.1
0
Les expressions relatives aux différents modèles sont portées dans le tableau 2.1.
' étant la fonction gamma donnée par :
#
' x ! $ " exp % t ! t x %1dt 2.4
0
Tableau 2.1 : Expressions des vitesses moyennes et cubiques moyennes ainsi que les
variances selon le modèle utilisé.
Weibull . 1+ . 3+ 5 . 2+ . 1 +2
C ',1 / ) C 3 ',1 / ) C 2 3',1 / ) % ' 2 ,1 / ) 0
- k* - k* 4 - k* - k *1
Hybride . 1+ . 3+ 5 . 2+ . 1 +2
1 % ff o ! C ',1 / ) 1 % ff o ! C 3 ',1 / ) 1 % ff o ! C 2 3',1 / ) % ' 2 ,1 / )0
Weibull - k* - k* 4 - k* - k *1
2.5
42
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Y $ aX / b 2.12
43
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
avec :
a$k et b $ %k log C 2.13
. b+
D’où : C $ exp, % ) 2.14
- a*
1.086
. & +
k $, ) 2.15
-!V *
Le facteur d’échelle est alors déterminé par :
!V
C$ 2.16
. 1+
',1 / )
- k*
0.5
1.05 ! V var iabilité du vent faible
0.5
k = 0.94 ! V var iabilité du vent moyen ne 2.17
0.5
0.83 ! V i var iabilité du vent élevée
44
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
k %1
N N
k .V + . . Vi + k +
Lv $ ; f Vi ! $ ; , i ) exp, % , ) ) 2.18
i $1 C - C *
, -C* )
i $1 - *
On prend le logarithme :
k
N N N
.V + N
log Lv ! $ ( log k % k ( log C / k % 1!( log Vi % ( , i ) 2.19
i $1 i $1 i $1 i $1 - C *
L est maximale pour ( Lv/ k)=0, ( Lv/ C)=0, et ( 2Lv/ k2)<0, ( 2Lv/ C2)<0, soit :
< log Lv !
k
k k N .V +
$ % N / (, i ) $ 0 2.20
<C C C i $1 - C *
d’où :
1 N k
Ck $ (Vi
N i $1
2.21
Par ailleurs,
N N
N N ( Vi k log Vi
/ ( logVi % i $1 k $0 2.23
k i $1 C
d’où :
1 . 1 N N
+ 1
$,
k -Ck
(
i $1
Vi
k
log Vi % (
i $1
log Vi ) *
* N
2.24
Le système 2.21-2.24 est résolu par itérations successives en utilisant une méthode
d’optimisation, (Méthode Lvenberg-Marquart sous Matlab, [5]).
45
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Figure 2.6 : Histogrammes des vitesses et courbes d’ajustement pour les lois de
Weibull et hybride Weibull pour deux sites Algériens.
46
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Tableau 2.2 : Fréquences des secteurs et paramètres sectoriels de Weibull pour les sites de
Skikda et ElOued.
Skikda El Oued
Fre, % k C Fre, % k C
Direction
Nord-Nord 24 1.55 3.7 11 1.54 4.4
Nord-Est 7 1.60 2.6 11 1.70 5.4
Est-Est 3 1.67 2.8 25 1.90 5.8
Sud-Est 5 1.66 2.8 7 1.67 4.3
Sud-Sud 36 1.87 3.0 16 1.52 4.3
Sud-Ouest 10 1.66 2.9 11 1.60 4.4
Ouest-Ouest 4 1.48 4.1 13 1.60 5.3
Nord-Ouest 10 1.50 4.6 7 1.55 5.5
Concernant le site côtier de Skikda, les vents dominants sont dans la direction Sud.
Toutefois, la fréquence du secteur nord n’est pas négligeable puisqu’elle avoisine les
24%. Par ailleurs, pour le site d’ElOued, le secteur Est est dominant par rapport aux
autres secteurs qui sont plus au moins proches à part le Nord-Ouest et le Sud-Est.
Ceci, montre l’effet aléatoire de la vitesse du vent qui dépend de la position du pylône
de mesures par rapport à son environnement.
48
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Fig. 2.10 : Variation de k avec l’altitude. Fig. 2.11 : Variation de C avec l’altitude
49
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Les figures 2.13 et 2.14 représentent les vitesses moyennes et les vitesses cubiques
moyennes tracées pour les sites d’Adrar, Tiaret, ElKheiter, InSalah, Béjaia, Oran et
Bordj Bou Arriredj.
Ces figures montrent que les sites les plus ventés (au sens de la vitesse moyenne) ne
sont pas nécessairement ceux dont la densité de puissance moyenne est la plus élevée.
On remarque en effet que la vitesse cubique moyenne est maximale pour le site ayant
le facteur de forme le plus élevé.
50
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
51
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
52
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
53
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Eté
Printemps
Tous les atlas établis présentent la région sud ouest, à savoir Adrar, Timimoun et In
Salah comme la zone les plus ventée, à l’exception de l’atlas hivernal qui se distingue
par le microclimat de Tiaret qui présente les vitesses de vent les plus élevées.
Hivers
Automne
56
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Les Andalouses
Ténes
Figure 2.20 : Topographies des sites choisis pour l’étude
57
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
On remarque que les sites des Andalouses et de Tissemsilt ont des altitudes variant,
respectivement, de 0 à 420 mètres et de 555 à 980 m. Les sites de Sidi Aich et de
Ténes sont des sites de montagne avec des altitudes variant respectivement de 65 à
1615 m et de 0 à 1070m. Enfin, on remarque sur la figure 2.21, que lorsque les
accidents topographiques sont fréquents et que les écarts en altitudes sont élevés, le
champ de vitesses de la région est très touffu. C’est le cas des sites de Sidi Aich et
Ténes. En effet, les vitesses de vent varient dans une gamme plus large.
362 362
360 360
358 358
356 356
Latitude, km
Latitude, km
354 354
352 352
350 350
348 348
346 346
344 344
376 378 380 382 384 386 388 390 392 394 376 378 380 382 384 386 388 390 392 394
Longitude, km Longitude, km
Tenes 10 m Tenes à 25 m
280 280
278 278
276 276
274 274
Latitude, km
Latitude, km
272 272
270 270
268 268
266 266
264 264
262 262
154 156 158 160 162 164 166 168 170 172 154 156 158 160 162 164 166 168 170 172
Longitude, km Longitude, km
Les Andalouses à 10 m Les Andalouses à 25 m
Figure 2.21 : Atlas microclimatiques de la vitesse moyenne annuelle pour les sites
côtiers
58
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Pour les deux sites côtiers, les vitesses estimées augmentent d’ouest en est. En effet,
les maxima sont de l’ordre de 7.2 m/s pour les Andalouses, ils atteignent les 8.2 m/s
pour Ténes.
Par ailleurs, pour les sites ‘internes’, dont la représentation des champs de vitesses est
donnée en figure 2.22, les vitesses les plus élevées sont enregistrées à Sidi Aich, (9.2
m/s) où la distribution spatiale est aléatoire. On constate que les vitesses obtenues à
l’aide des cartes microclimatiques sont plus élevées que celles obtenues lors de
l’élaboration des atlas avec des pas plus importants.
378 378
376 376
374 374
372 372
Latitude, km
Latitude, km
370 370
368 368
366 366
364 364
362 362
360 360
666 668 670 672 674 676 678 680 682 684 666 668 670 672 674 676 678 680 682 684
Longitude, km Longitude, km
Sidi aich à 10m Sidi aich à 25m
260 260
258 258
256 256
254 254
Latitude, km
Latitude, km
252 252
250 250
248 248
246 246
244 244
242 242
404 406 408 410 412 414 416 418 420 422 404 406 408 410 412 414 416 418 420 422
Longitude, km Longitude, km
Tissemsilt à 10 m Tissemsilt à 25 m
Figure 2.22 : Atlas microclimatiques de la vitesse moyenne annuelle pour les sites
‘internes ‘
59
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Il en ressort que pour tout concepteur de systèmes éoliens, une description parfaite du
lieu de mesure ainsi que des obstacles, de la topographie et de la rugosité est
nécessaire au dimensionnement optimum de l’installation.
Ceci s’applique essentiellement au nord de l’Algérie. Pour le sud, les résultats obtenus
par interpolation des données au sol peuvent être utilisés par les concepteurs car les
accidents au sol y sont moindres et la rugosité varie peu.
P$
1
2
> A V Vav2 % Vam2 ! 2.29
Soit pour :
2
3Vam / 2Vav Vam % Vav2 $ 0 2.33
Equation dont la solution est donnée par :
1
Vam $ Vav 2.34
3
En remplaçant dans l’équation 2.31, la puissance maximale qui peut être extraite par
une roue est égale à :
Enfin la densité d’énergie moyenne récupérable sur une année, AEB est égale à, [3] :
Soit en kWh/m2 :
! E $ 3.25 ! V 3 2.39
62
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
63
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
Vi Vn Vs
64
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
G 0 pour V ! Vi
D 1
DD > !V 3 " Vi 7 V 7 Vn
! Pu $F 2 2.41
1
D > Vn3 " Vn 7 V 7 V s
D 2
DE 0 " V 8 Vs
La vitesse cubique utilisable moyenne est donnée par intégration de la vitesse cubique
pondérée par de la fonction de probabilité en considérant comme bornes d’intégration
les limites imposées par la machine, à savoir :
Vn Vs
! Vu $ " f V !V dV / V " f V ! dV
3 3
n 2.42
V1 Vn
5 . . V +k 3 + . . Vi + k 3 +2 3 5 . . Vn + k + . . Vs + k +2
!V 3
$ 3'n , , ) ,1 / ) % 'n , , ) ,1 / )0 V / Vn 3exp , % , ) ) % exp , % , ) )0
n 3
34 ,- - C * k )* ,- C * k )*01 , -C* ) , - C * )0
u
- 34 - * - *1
2.43
Avec : 'n x, a ! $ ' x, a ! ' x ! 2.44
65
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
2.6 CONCLUSION
Partant des mesures des paramètres vent, les variations journalières, mensuelles et
annuelles du vent ont été établies. L’étude statistique des mesures a permis la
détermination des paramètres de Weibull nécessaires pour la connaissance des
potentialités énergétiques éoliennes d’un site donné. L’interpolation spatiale des
données a permis l’établissement des atlas vent annuels et saisonniers aux échelles
nationale et microclimatique.
Enfin, les densités d’énergie disponible et récupérable ont été estimées et l’Atlas énergétique
tracé. La limite de Betz en premier lieu, les limites des machines ensuite font que le potentiel
éolien utile représente moins de 40% du potentiel disponible. Rapport qui peut changer
énormément en fonction du site (forme de la courbe de distribution) et du choix de l’éolienne
(vitesse de démarrage, vitesse nominale).
66
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
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Bouzaréah, septembre 2003.
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Publications Universitaires (OPU), 1983.
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sionnement », Rapport interne au Centre de développement des énergies
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LES ZONES ARIDES ». REVUE ENERGIES RENOUVELABLES,
NUMERO SPECIALE ZONES ARIDES, 2002.
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SIPE5, Béchar, 2000.
10. KASBADJI MERZOUK N., « AN EVALUATION OF WIND ENERGY
POTENTIAL IN ALGERIA ». PROCEEDING OF EWEC'94 CONGRESS,
THESSALONIKI, GRECE, 1994.
11. Gachet G., «Etude Comparative de Différentes Méthodes d’Interpolation pour
générer des Modèles numériques d’Altitude Raster à partir de Points Bruts
LIDAR»,http://lasig.epfl.ch/services/cours_laser/pdf/RAp_INTER_Ver_1_.pdf
2005.
12. Kasbadji Merzouk N., « Wind Energy Potential in Algeria », Int. J. Renewable
Energy, 21/3-4, 55 »-562, 2000.
67
Chapitre 2 Etablissement de l’Atlas Eolien de l’Algérie
68
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
CHAPITRE 3
3.1 INTRODUCTION
Le présent chapitre porte sur la détermination de la formule empirique adéquate pour
l’extrapolation des paramètres de Weibull d’un niveau standard vers un niveau digne
d’intérêt tel que la hauteur de l’hélice d’une éolienne. En premier lieu, la méthode
d’extrapolation adoptée est présentée. En second lieu, on donnera un aperçu de la
région d’implantation du pylône, des instruments de mesures et des données mesurées.
Enfin, le traitement et le classement des données, selon différentes classes de stabilité,
sont présentés. Ceci a permis l’établissement des formules empiriques valables pour
les zones arides et semi-arides.
69
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
70
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Expression valable pour un terrain homogène et pour des mesures effectuées à une
hauteur inférieure à 100m. zo et u* sont déterminés à partir du profil du vent, après
ajustement des mesures du vent, en fonction de l’altitude z.
L’équation 3.6 peut être linéarisée en posant :
u* u*
X * ln(z ) ; A* ; B*) ln zo ! 3.7
, ,
L’expression devient :
V z! * A X ( B 3.8
En procédant à l’ajustement au sens des moindres carrés, il vient :
Cov X ,V z !!
A* et B *! V z ! )A ! X 3.9
Var X !
d’où :
zo * exp A B ! et u* * , A 3.10
G * cG Q * 3.12
71
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Expression dans laquelle cG représente le rapport entre le flux de chaleur émis par le
sol et l’écahge radiatif net.
Ce coefficient dépend de la nature du sol et varie peu pour un sol défini. Il est
approximé à 0.1 pour les étendues vides de toute construction, [5].
Un bilan radiatif sur la surface du sol, permet d’écrire :
Q* * (1 ) r ) Ig ) L) 3.13
avec :
- r : albédo
- L-: Rayonnement infrarouge émis par le sol, dans les grandes longueurs
d’ondes, W/m2
- Ig : Eclairement global incident, W/m2.
Après décomposition de l’éclairement incident et estimation des différentes
composantes (voire annexe 2), il vient :
Par ailleurs, pour un terrain sec et nu, le flux de chaleur latente est nul, car il n’y a pas
d’évaporation d’eau, d’où :
H * 1 ) cG !Q * 3.15
72
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
1 ) r !K ( ( c1T 6 ) 1 s T 4 ( c 2 Nb
H * 1 ) cG ! 3.16
1 ( c3
Les différentes constantes sont données par Holstag, [6] et dépendent de la nature du
terrain.
Cette méthode a permis de départager les données brutes en fonction des classes de
stabilité.
Les deux expressions précédentes 3.17 et 3.18 doivent être vérifiées en même temps.
Pour la résolution, on introduit deux paramètres constants a et b pour la détermination
des paramètres de n, 3 et 2 du système. L’équation 3.17 devient :
a n)a
'z $ ' z2 $
V2 * V1 %% 2 "" %% "" 3.20
& z1 # & z1 #
Par identification des termes avec l’équation 3.17, on obtient
a n)a
'z $ 2 'z $
3 * %% 2 "" et V1 * V1 %% 2 "" 3.21
& z1 # & z1 #
73
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
2 )1 n)a
* * cste * b 3.23
'z $ log V1 !
log %% 2 ""
& z1 #
Et :
' z2 $
2 * 1 ( b log%% "" ; n * a ( b log V1 ! 3.24
& z1 #
9 'V $ 6 9 ' V $k 2 6
F V1 ! * F V2 ! * 1 ) exp 7) %% "" 4 * 1 ) exp 7) %% 2 "" 4
1
3.26
78 & C1 # k1 45 78 & C2 # 45
En remplaçant V1 par son expression (équation 3.17) :
9 k1
2 6
' V $
F V2 ! * 1 ) exp 7) %% 2 2 "" 4 3.27
7 & 3C1 # 4
87 54
On obtient par identification,
k1
C 2 * 3 C12 ; k2 * 3.28
2
74
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
n
C2 '% z2 $"
* 3.29
C1 %& z1 "#
avec :
n * a ( b log C1 ! 3.30
A la hauteur de référence 10 et en combinant les relations 3.17 et 3.21, on tire :
k10 ' z $
* 1 ( b10 log% " 3.31
k & 10 #
La constante b10 étant déterminée à partir du tracé de k10 /k, en fonction de log(z/10), le
rapport entre les facteurs de forme k2 et k1 s’écrit :
'z $
1 ( b10 log% 2 "
k10 k1 k2
* * & 10 # * 2 * 1 ( b log' z1 $ 3.32
% "
k10 k2 k1 ' z1 $ & 10 #
1 ( b10 log% "
& 10 #
n
C1 ' z1 $
*% " 3.34
C10 & 10 #
d’où :
z1
log C1 ) n log * log C10 3.35
10
75
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
91 x !6
2
N;7 4 3.37
8 :x 5
76
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
77
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Les différentes caractéristiques des capteurs de mesures installés sont les suivantes :
< Température : thermorésistance (Pt 100), précision au 1/10 degré.
< Humidité : sonde à variation capacitive, précision au 1/10 %.
< Direction du vent : Girouette, capteur potentiomètrique, plage de mesure 0 à
360°, précision 5°, sensibilité 0.5 m/s.
< Vitesse du vent : capteur à impulsions avec une impulsion par mètre de
vitesse de vent, plage : 0.3 à 50 m/s
< Insolation : héliographe électronique à fibre optique, résolution :1/100
d’heure.
< Eclairement infra rouge : en mJ/cm² à l’aide d’un pyrgéomètre
< Eclairement diffus : en mJ/cm² à l’aide d’un pyranomètre
< Eclairement global : en mJ/cm² à l’aide d’un pyranomètre
< Rayonnement direct : mJ/cm² à l’aide d’un pyrhéliomètre
Les paramètres vitesse, direction du vent et température, sont mesurés aux niveaux
suivants : 02 04 10 20 30 40 et 50 mètres du sol.
78
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Tret 100% 95,64% 7,21% 9,49% 7,22% 9,73% 48,84% 59,97% 47,83%
79
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Avec :
Tret. : Taux de données retenues
A : Matrice brute initiale
Atm : Matrice résultante après retrait des données manquantes
A250 : Matrice retenue avec les niveaux, 2-4-10-20-30-40-50
A250ss4 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ , 2-10-20-30-40-50
A450 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ,4-10-20-30-40-50
A1050 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ,10-20-30-40-50
A240ss4 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ,2-10-20-30-40
A440 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ,4-10-20-30-40
A240 : ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ,2-4-10-20-30-40
De même, le tracé du profil vertical des vitesses du vent après ajustement au sens des
moindres carrés est représenté.
On remarque que la courbe obtenue à partir des vitesses brutes (détail en fenêtre) est
pratiquement confondue avec celle obtenue par corrélation des moyennes statistiques.
Ceci nous a amené à utiliser les valeurs obtenues par cette dernière méthode pour la
suite de l’étude.
81
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
82
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
En figure 3.6 est donné le profil logarithmique de la vitesse du vent pour les 07 mois
de mesures. On remarque une variation importante près du sol qui diminue avec
l’augmentation de l’altitude. On remarque que les variations asymptotiques
s’annoncent dés les 40 m d’altitude.
83
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Selon Capderou [7], pour les zones désertiques, l’albédo varie entre 0.2 et 0.3. Nous
l’avons supposé constant et égal à 0.25 ce qui correspond à du sable sec.
Une simulation numérique basée sur une méthode itérative a été développée pour le
calcul de l’échange par chaleur sensible.
L’éclairement global incident Ig et la quantité de chaleur sensible H sont tracés pour
chaque mois ainsi que pour toute la période de mesures en figures 3.7. On remarque
que contrairement au rayonnement global, les maximas atteints par la quantité de
chaleur sensible sont proches avec une différence de l’ordre de 100 W/m2 entre les
mois d’été et d’hiver.
84
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Ensemble
des 07 mois
Figure 3.7 : Tracé de l’éclairement global et du flux échangé par chaleur sensible pour les 3
saisons ainsi que pour la période selon la classe de stabilité.
85
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
En partant des définitions énoncées au tableau 3.6, les données ont été triées par
classes de stabilité atmosphérique selon la valeur de H.
Tableau 3.6 : Définition des classes de stabilité selon la quantité de chaleur sensible.
Cas de stabilité Condition nécessaire Gamme choisie Situation
Neutre H proche de zéro -0.05 ! H ! 0.1 Transition entre la nuit
et le lever et coucher
du soleil.
Instable H positive Au lever et au coucher
H>0 du soleil
Stable H négative H <0 La nuit
Figure 3.8 : Variation de l’éclairement global et du flux échangé par chaleur sensible pour les
3 saisons ainsi que pour la période de mesures.
86
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Les dimensions des matrices obtenues après classement des données selon les classes
de stabilité sont données au tableau 3.8. Sur les 16986*28 données représentant la
période de mesures, seules 10*28 sont classées dans le cas quasi-neutre.
Tableau 3.8 : Dimensions des matrices obtenues après classement des données selon la
classe de stabilité atmosphérique
(b) (a)
Figure 3.9 : Comparaison du profil du vent sur toute la période de mesures pour une
atmosphère neutre (a) et faisant l’hypothèse d’une atmosphère neutre
pour toute la période (b).
On remarque que les courbes représentées dans les figures ont la même allure, mais
que l’exposant diffère entre les deux cas.
L’écart quadratique moyen calculé, est de l’ordre de 13%, ce qui ne justifie pas la
supposition de condition atmosphérique neutre.
88
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
k = 1.67. c =3.19 m/s. Vmoy = 3.85 m/s k = 1.81. c =6.45 m/s. Vmoy = 5.74 m/s
k = 1.92. c = 7.20 m/s. Vmoy = 6.39 m/s k = 1.99. c = 7.68 m/s. Vmoy = 6.81 m/s
89
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
a - Facteur de forme k
L’extrapolation du facteur de forme d’un niveau à un autre se fait à l’aide de
l’équation 3.32. Le facteur b10 est déterminé à l’aide du tracé de k/k10 en fonction de
log (z/10). Ce paramètre a été déterminé par saison et pour toute la période de mesures.
Le critère de Chauvenet a été utilisé pour l’élimination des points erronés. [15].
Les figure 3.11 a, b et c représentent la variation du rapport k2 / k1 en fonction de la
hauteur de référence et de l’altitude.
( a)
(a)
90
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
(b)
( c)
Figure 3.11 : Variation du rapport de facteur de forme en fonction de l’altitude selon
les saisons. a- été, b- Hiver et c- Automne
Les différentes mesures ont été départagées suivant les classes de stabilité. Les points
de mesures et la droite d’ajustement sont représentés sur les mêmes figures. La qualité
91
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
(c)
b – Facteur d’échelle C
L’estimation de l’exposant du modèle d’extrapolation est donnée par l’équation 3.44.
La détermination du facteur d’échelle passe par le calcul de la constante a10 et de
l’exposant n en fonction de log(C10) pour toutes les catégories de données, à savoir
mensuelles, saisonnières ainsi que pour toute la période de mesures. L’extrapolation
du paramètre C se fait à l’aide de l’équation 3.36.
Le tableau 3.9 regroupe les résultats des ajustements établis au sens des moindres
carrés.
92
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
Dans le cas présent, le paramètre b10 doit être fixé à la valeur déterminée pour le cas
global tel que donné au tableau 3.10.
La figure 3.13 représente les nuages de points ainsi que les droites d’ajustement
respectives de l’exposant n par rapport au log(C10). Le paramètre a10, déterminé après
lissage est proche pour les cas neutre, stable et quasi-neutre mais reste lointain pour le
cas instable.
Les résultats obtenus sont regroupés dans tableau 3.11 donnant l’expression de
l’exposant selon le cas considéré.
On remarque qu’en ignorant les classes de stabilité, on aboutit à une expression de
l’exposant assez proche de celle trouvée pour le cas neutre.
93
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
94
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
3.5 CONCLUSION
95
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
REFERENCES
1. Monin A.S. et Obukov A.M. « Basic Regularity in Turbulent Mixing Surfaces
Layer of the Atmospheric ». Akad. Nauk. S.S.S.R.. Trusd Geof. Inst. 24, 151.
1954.
2. Dyer AJ., « A Review of Flux Profile Relationships ». Boundary Layer
Meteorology, 7, pp. 363-372, 1974.
3. Paulson C.A. « The Mathematical Representation of Wind Speed and Temperature
Profiles in the Unstable Atmospheric Surface Layer ». Journal of Applied
Meteorology, 1970.
4. Tenneekes A., « The Logarithmic Wind Profile » Journal of Atmospheric Sciences.
vol. 30, pp. 234-238, 1973.
5. Itier B. « Une Méthode Simplifiée pour la Mesure du Flux de Chaleur Sensible »
Journal Recherche Atmosphérique 14, N° 1, pp: 17-44, 1980.
6. Holtslag A.A.M. et A.P. Van Ulden « A Simple Scheme for Daytime Estimates of
the Surface Fluxes from Routine Weather Data » Journal of Climate and Applied
Meteorology. vol. 22, N°4, 1983.
7. Capderou M. « Atlas Solaire de l’Algérie. Modèles Théoriques et
Expérimentaux ». OPU, mai 1988.
8. Merzouk M. « Contribution à la Détermination des Performances Théoriques et
Expérimentales des Capteurs Solaires à Tubes Sous-vide en Régime Transitoire ».
Thèse de doctorat d’état en physique énergétique, Université de Tlemcen, 2004.
9. Mikhail A.S. et C.G. Justus « Comparison of Height Extrapolation Models and
Sensitivity Analysis ». Wind Engineering, Vol. 5, N° 02, 1981.
10. Justus C.G. et A. Mikhail « Height Variation of Wind Speed and Wind
Distributions Statistics ». Geophysical Research Letters, vol. 3, N° 5, 1976.
11. Messen. N., N. Kasbadji Merzouk, A. Brague, C. Zaidi et Z. Benzenboua.
« Contribution à l’Etude du Vent en Rapport avec l’Erosion Eolienne dans les
Zones Aride ». Rapport Technique Final. Centre de Recherche Scientifique et
Technique en Zone Aride, Biskra. Algérie, 2000.
12. Kaimal J.C. « Sensors and Techniques for Direct Measurment of Turbulent Fluxes
and Profiles in the Atmospheric Surface Layer » Atmosphéric Tehnology, N°7,
1975.
96
Chapitre 3 Extrapolation Verticale des Paramètres Vent
97
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
CHAPITRE 4
DISCUSSION ET SYNTHESE
4.1 INTRODUCTION
Le présent chapitre porte sur la discussion des résultats et la synthèse de la présente
étude. La première partie porte sur la validation de l’interpolation spatiale (Atlas et
modèle Ailos) et du modèle d’extrapolation verticale de la vitesse du vent proposée.
La seconde partie porte sur l’étude des limites des modèles établis. Limites liées à la
projection des vitesses du vent, à la qualité et la densité des points de mesures ainsi
que celles relatives à la rugosité et à la fréquence des vitesses nulles.
Enfin, la comparaison entre les atlas extrapolés avec le modèle Justus et Mikhaiel, [1]
et celui proposée est établie ainsi que celle comparant les modèles proposés par la
littérature avec le modèle établi.
98
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
V V Mesurée
Er ! Ailos 4.1
V Ailos
Les écarts sont représentés en figure 4.1, en fonction de l'altitude des stations météo-
rologiques. On peut voir, que les vitesses estimées par le modèle AIOLOS sont sous-
estimées par rapport aux mesures au sol pour les altitudes inférieures à 1000 m, tandis
qu'elles sont surestimées pour des altitudes supérieures à 1000 m.
Enfin, avec des erreurs variant entre 10% et 21%, on peut conclure que l'utilisation du
modèle AIOLOS pour la cartographie des vents, des régions accidentées est
acceptable. Ceci, compte tenu de la nature du vent et des problèmes de mesures.
Tableau 4.1 : Comparaison entre les résultats de l’estimation par Ailos et les mesures
au sol.
Sites VAilos, m/s VMesurée, m/s Er, % Al, m Observations
Annaba 3.40 4.03 -18.5 5 Côte
Bejaia 4.32 4.96 -14.8 1 “
Skikda 3.30 3.65 -10.6 1 “
Bordj Bou Arriredj 3.73 4.37 -17.2 928 Hauts plateaux
Sétif 4.00 3.94 1.50 1033 “
InOussera 4.00 4.30 -7.50 649 “
Ksar El Chellala 4.55 5.50 -20.9 800 “
Djelfa 3.90 3.60 7.69 1144 “
99
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Figure 4.1 : Distribution de l’erreur relative entre les vitesses mesurées au sol et les
vitesses estimées par Ailos.
100
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Figure 4.2 : Comparaison entre les vitesses mesurées et les vitesses estimées en
fonction de l’altitude et selon le type d’atmosphère.
L'adéquation des différents modèles aux résultats expérimentaux est mesurée par
l’écart relatif donné par :
'V Vcal $
( !% mes " 4.2
% Vmes "
& #
Les résultats de la comparaison présentés dans le tableau 4.2 confirment la conclusion
précédente (sous estimation pour l’hypothèse de l’atmosphère indifférente et
surestimation pour l’hypothèse d’atmosphère stable).
On remarque que les écarts, pour des altitudes inférieures à 30 m du sol, le modèle
proposé pour une atmosphère indifférente s’adapte mieux alors qu’au-delà de cette
valeur le cas stable est plus adéquat. Ceci s’explique par le fait que l’effet des facteurs
d’instabilité (échange sol-air) s’atténue avec l’altitude.
102
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Figure 4.3 : Effet de la fréquence nulle sur la qualité de l’ajustement pour trois sites
Algériens, ( Oran, Bordj Bou Arriredj et Tlemcen).
celui de Tlemcen. En effet, lorsque les fréquences des vitesses nulles sont élevées
(>15%), l’utilisation de la distribution hybride de Weibull s’avère plus adéquate pour
la caractérisation des vents, [6].
En effet, la vitesse moyenne est réduite de moitié lors du passage de Weibull à hybride
Weibull, comme le montre le tableau 4.3.
418
280
416
278
414
276
412
274
Latitude,km
410
Latitude, Km
272
408
270
406
268
404
Annaba 266
402 Oran
264
400
262
954 956 958 960 962 964 966 968 970 972 190 192 194 196 198 200 202 204 206 208
Longitude, Km
Longitude, km
Figure 4.4 : Estimation de la densité de puissance par le modèle Ailos des sites de
Annaba et Oran.
104
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Les écarts obtenus sont donnés sur le tableau 4.4. Concernant la vitesse du vent, l’écart
obtenu est inférieur à 16%, alors que pour la densité de puissance, l’écart passe de
29% à Annaba à 59% pour Oran.
Ces comparaisons montrent que le modèle Ailos peut être appliqué pour les régions
accidentées, cependant, il faut avoir à l’esprit qu’il présente quelques insuffisances.
Site VWeib., m/s VAiol., m/s Vdisc. ,% PWeib., /m2 PAiol., /m2 Pdisc.,%
Annaba 4.03 4.45 10.5 100.8 72 29
Oran 4.58 3.85 16 145.3 58 60
105
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Les seules modèles d’extrapolation fonctions de la rugosité du sol sont les modèles de
Justus, [8] et Mikhaiel, [9].
Toutefois, ces derniers présentent des limites dûes à la restriction de la gamme de
validité imposée par les auteurs.
Afin de juger de la validité de ces modèles, nous avons tracé le profil du vent en
variant la rugosité de 0 à 0.5m (figure 4.5). Les résultats montrent que cette restriction
fait que ces modèles ne sont pas valables pour les sites sahariens dont la rugosité est
très faible.
Figure 4.5 : Effet de la rugosité sur les modèles d’extrapolation verticale de la vitesse
du vent de Justus, [8] et de Mikhaiel, [9].
106
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
107
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Figure 4.9 : Fréquences des secteurs et vitesses moyennes des stations au sol.
108
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Pour les sites de Ksar El Chellala et InOussera, les vents dominants sont Ouest, avec
des vitesses de l’ordre de 5.8 et 5.4 m/s respectivement. Toutefois, la vitesse
maximale pour le site de Ksar El Chellala est enregistrée dans la direction Sud, mais
avec une fréquence de secteur plus faible que celle enregistrée suivant le secteur ouest.
Cette étude, nous a permis la caractérisation d’une zone semi-aride du point de vue
éolien. Les résultats obtenus indiquent que les secteurs et vitesses du vent sont
dominants dans les directions Nord et Ouest. Si on considère que le grain de sable se
déplace à partir de 3 m/s, il existe bien un déplacement Sud Nord, mais dans de faibles
proportions puisque la fréquence du secteur est faible et est contrecarrée par les vents
nord et nord ouest, [12].
Modèle proposé
Justus et Mikhaiel
Figure 4.10 : Comparaison des atlas à 50m après extrapolation suivant le modèle de
Justus et Mikhaiel et le modèle proposé.
109
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
110
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
Les écarts entre les vitesses moyennes obtenues par le modèle de Justus et la loi
proposée sont très proches mais s’éloignent pour les vitesses cubiques moyennes.
L’effet sur la puissance éolienne est donc plus significatif.
On remarque que les résultats obtenus quant à l’extrapolation de la vitesse du vent
avec le modèle proposé et celui proposé par Justus sont proches.
111
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
112
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
113
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
4.10 CONCLUSION
En absence de travaux antérieurs, les résultats ont été validés sur la seule base de la
logique des distributions. Les résultats obtenus pour l’extrapolation verticale de la
vitesse du vent ont été validés à l’aide de données non utilisées lors de la modélisation.
Les résultats obtenus sont corrects et peuvent être exploités selon le besoin.
Les limites des modèles ont été signalées. Ces limites ouvrent des perspectives pour
des études complémentaires.
L’aspect énergétique a été abordé à travers l’effet des limites des modèles sur la
vitesse cubique moyenne et donc la puissance disponible. De même les effets des
limites des éoliennes (Vitesse de démarrage et vitesse d’arrêt) ont été mis en évidence
à des fins d’optimisation du choix des machines.
Une étude microclimatique a été menée sur une région menacée par « l’avancée du
désert ». Cette étude, axée sur la mise en évidence des vents dominants, montre que le
vent contribue au phénomène mais n’en est pas le facteur essentiel.
Enfin l’étude de l’effet des vitesses nulles sur la qualité de l’ajustement montre que la
meilleure carte obtenue en adaptant le choix du modèle (Weibull ou hybride Weibull )
à la fréquence des vitesses nulles de la station.
114
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
REFERENCES
1. Justus C.G. et A. Mikhail « Height Variation of Wind Speed and Wind
Distributions Statistics », Geophysical Research Letters, vol. 3, N° 5, 1976.
2. Alnacer W.E., M. Al-Maleeg, H.M. Elsayed, B. Eliagoubi et A.A.
Alkalak, « First Wind Energy Atlas for the Arab States », World Renewable
Energy Congress VII, Cologne, Allemagne, 2002.
3. Bulletin Mensuel d’informations climatologiques, ONM, Alger, 2004.
4. Hammouche R., « Atlas Vent de l’Algérie/ONM ». Office des Publications
Universitaires (OPU), Alger 1990.
5. Kasbadji Merzouk N., M. Merzouk et N. Messen, « Mass Consistent Model
Application to the Desertification Phenomena study in the High Plains of
Algeria » , Inter. Journal of Renewable Energy, N°28 , pp 655-663, 2003.
6. Takle E.S. et J.M. Brown, « Note on the Use of Weibull Statistic to
Characterize Wind Speed Data ». Journal of applied Meteorology, Vol. 17,
1978
7. Kasbadji Merzouk N., H. Daaou et S. Haddouche, « Carte des vents de Algérie,
établies à l’aide du modèle AIOLOS », 4émé Congrès National de la Physique
Energétique, Faculté de physique de l’USTHB, Sidi Fredj, 23-24, 2000.
8. http://www.mecatronique.bretagne.ens/cachan.fr/DocPedagogiques/EnR_Multo
n2004_2.pdf
9. Mikhail A.S, « Height Extrapolation of Wind Data » Transaction of ASME,
vol. 107, pp. 10- 14, 1985.
10. Poje S. et B. Cividini, « Assessment of Wind Energy Potential in Croatia »
Solar Energy vol.41 N°6 pp 543 554, 1988.
11. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « An Evaluation of Useful Power Density
of the Wind Machine», Wind Power 2002, La défense Paris, 2002.
12. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « Useful Power Density of a Wind
Machine in Algeria », Proceeding of International Mechanical Engineering
Conference, Kuwait, 2004.
13. Kasbadji Merzouk N. et N. Messen, « Contribution à l’Etude du Vent en
Rapport avec l’Erosion Eolienne dans les Zones Arides », Revue Energies
Renouvelables, numéro Spéciale Zones Arides, Juillet 2002.
115
Chapitre 4 Discussion et Synthèse
14. Justus C.G. et A. Mikhail « Height Variation of Wind Speed and Wind
Distributions Statistics », Geophysical Research Letters, vol. 3, N° 5, 1976.
15. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, Useful Wind Powers Machine
Estimation, Application to Water Pumping Systems in South of Algeria,
9 International Congress on Mechanization and Energy in Agriculture, 27th
International Conference of CIGR IV (The efficient use of electricity and
Renewable Energy Sources), Izmir, Turquie, 2005.
16. Dubost D., « Contribution à l’amélioration agricole des eaux chaudes du
continental intercalaire (albien) dans la cuvette du bas Sahara algérien », Bull.
Agr. Sah.., 5, 61, 109, 1983.
17. INRH, «Inventaire des Forages des wilayas», en Algérie, rapport interne à
l’INRH, p. 200, 2000.
18. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « Perspectives du pompage éolien en
Algérie », Colloque International sur les ressources en eau souterraines dans le
sahara, Ouargla, Algérie, 2005.
116
Chapitre 5 Application et Perspectives
CHAPITRE 5
APPLICATION ET PERSPECTIVES
5.1 INTRODUCTION
Le présent chapitre est consacré à l’application au pompage et aux perspectives
ouvertes par la présente étude.
La première partie du présent chapitre porte sur la détermination de la puissance
éolienne utilisable en fonction des limites de fonctionnement des aérogénérateurs et
des paramètres éoliens des sites d’implantation.
La méthode développée est appliquée pour des sites sahariens. Le potentiel utile
obtenu à la sortie de la machine est calculé respectivement, en introduisant les
caractéristiques de 04 aérogénérateurs de puissances nominales égales à 3kW, 12 kW,
600 kW et 1MW.
La seconde partie est consacrée à l’application pompage avec deux variances
mécanique et électrique.
Le chapitre se termine par la présentation des principales perspectives ouvertes par ce
travail et susceptibles de constituer des sujets de recherche.
117
Chapitre 5 Application et Perspectives
Figure 5.1 : Puissance énergétique obtenue à la sortie des aérogénérateurs choisis par
rapport au potentialité des sites d’El Bayadh et Tiaret.
On note que la puissance utilisable pour le site d'El Bayadh est pratiquement uniforme
durant l'année ce qui indique que les résultats obtenus à l’échelle annuelle suffisent
pour choisir la machine adéquate au site.
Par ailleurs, pour Tiaret, les figures montrent une baisse de la densité de puissance
éolienne utilisable pendant l'été. Le choix de l’éolienne adéquate se fera suivant les
résultats hivernaux et le complément relatif à la période mars-octobre sera compensé
par le rajout d’un système d’appoint classique ou solaire, (système hybride).
118
Chapitre 5 Application et Perspectives
119
Chapitre 5 Application et Perspectives
m3/jour pour une hauteur manométrique totale de 50m. Pour les aérogénérateurs de
grandes puissances, les figures 5.2 (c et d) montrent que la quantité de l'eau pompée
peut répondre aux besoins les plus élevés exprimés par ces régions. Avec une Hmt de
100m, le volume de l'eau pompé atteint 3300 m3/jour pour InSalah et 8700 m3/jour
pour Adrar.
(a) (b)
(b) (d)
Figure 5.2 : Débit d’eau pompée pour six sites en fonction de la hauteur mano-
métrique totale. Pour (a): 3 kW, (b):12 kW, (c):600 kW et (d):1 MW
120
Chapitre 5 Application et Perspectives
7m de diamètre
4m de diamètre
Figure 5.3 : Débit d’eau pompée pour six sites en fonction de la hauteur manométrique
totale, en mode mécanique.
121
Chapitre 5 Application et Perspectives
5.4 PERSPECTIVES
122
Chapitre 5 Application et Perspectives
5.5 CONCLUSION
Au vu des résultats de l’application, l’irrigation des terres agricoles à l’aide de
systèmes de pompage éoliens est une solution intéressante. En effet, les vitesses
moyenne du vent, enregistrées dans ces régions sont parmi les plus élevées en Algérie
et permettent une rentabilité intéressante des systèmes éoliens. Les résultats montrent,
que l’existence de la nappe albienne dans la région d’Adrar est un avantage
supplémentaire grâce à la faible profondeur du toit du réservoir. Avantage qui milite
en faveur du montage mécanique, plus performant et moins coûteux pour les faibles
profondeurs.
Pour les forages (donc des profondeurs importantes) la solution réside dans le
pompage par aérogénérateurs.
Le champ exploré est assez vaste, aussi il mériterait une poursuite aussi bien dans le
domaine de l’interpolation horizontale que l’extrapolation verticale. Les perspectives
ouvertes par cette étude consistent en particulier en réduction de l’effet des limites
présentées.
123
Chapitre 5 Application et Perspectives
REFERENCES
1. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « An Evaluation of Useful Power Density
of the Wind Machine», Wind Power 2002, La défense Paris, 2002.
2. Dubost D., « Contribution à l’amélioration agricole des eaux chaudes du
continental intercalaire (albien) dans la cuvette du bas Sahara algérien », Bull.
Agr. Sah.., 5, 61, 109, 1983.
3. INRH, «Inventaire des Forages des wilayas», en Algérie, rapport interne à
l’INRH, p. 200, 2000.
4. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « Useful Power Density of a Wind
Machine in Algeria », Proceeding of International Mechanical Engineering
Conference, Kuwait, 2004.
5. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, «Useful Wind Powers Machine
Estimation, Application to Water Pumping Systems in South of Algeria»,
9 International Congress on Mechanization and Energy in Agriculture, 27th
International Conference of CIGR IV (The efficient use of electricity and
Renewable Energy Sources), Izmir, Turquie, 2005.
6. Catalogue sur « Les pompes », Ed. Electro_Hydraulique, p.126, 1976.
7. Cuntry G., « Eoliennes et aérogénérateurs EDISUD /Technologie douce », pp.
300, 1979.
8. Kasbadji Merzouk N. et M. Merzouk, « Perspectives du pompage éolien en
Algérie », Colloque International sur les ressources en eau souterraines dans le
sahara, Ouargla, Algérie, 2005
124
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
125
Conclusion Générale
126
ANNEXE 1
ANNEXE 1
Sites côtiers
Sites Sahariens
Echange Radiatif
Annexe 2 Echange Radiatif
ANNEXE 2
Echange Radiatif
Q* ! (1 r ) Ig L A2.1
L’albédo dépend de la nature du sol. Dans l’Atlas solaire de l’Algérie, Capderou, [7],
donne les valeurs pour différents types de sol (voire tableau A.1).
avec : I # !0.3 2.5 "m ! I uv % I visible % I IRproche % I IRlo int ain A2.3
Sachant que :
&
Q* ! &1 r ' I g ,mesuré I IRproche % L% ' L A2.5
avec :
Q* ! &1 r ' &I g , mesuré I IRproche ' % &1 rIR 'L% L A2.7
Figure A2.1 : Fréquences cumulées, en fonction de la longueur d’ondes émis par un corps
noir. [8]
L ! . Ts4 A2.12
Avec :
- .s : constante de stephan-Boltzman
- Ts : température équivalente du sol
Attendu que la température Ts n’est généralement pas mesurée, l’expression précédente est
approximé à [6] :
L ! . s T 4 % c3Q * A2.15
Publications
Rev. Energ. Ren.: Zones Arides (2002) 9-15
Résumé – La présente publication porte sur l’étude des vents dans une région semi-aride afin de déterminer leur
contribution dans l’ensablement de cette zone. Pour cela deux méthodes ont été utilisées. La première passe par le
traitement les données mesurées au niveau de stations météorologiques et la seconde par l’établissement de la carte
des vitesses du vent de la région à l’aide de l’extrapolation des données mesurées à 700 Hpa.
Les résultats obtenus par les deux méthodes ont montré que les vents dominants sont Nord et Ouest.
Par ailleurs, les vitesses moyennes annuelles et journalière varient en moyenne entre 4 et 5 m/s ce qui implique
que les ressources énergétiques éoliennes de la région ne peuvent répondre qu’aux petites applications.
Abstract – The present publication is about the survey of wind in an arid region in order to determine their
contributions of the progression of sands to the north.. Two methods have been used. The first one consists of a
treatment of a measured data at meteorological station and the second the establishment of the wind speed map of
the region, extrapolating the measured data at 700 Hpa.
Using these two methods, the obtained results showed that dominating wind speed and sectors are North and
West. So that the wind activity, in the high plains, is not the main reason of the progression of the sand Northwards.
Otherwise, mean yearly and daily speeds obtained by a statistical study of data show that wind speed varies between
4 and 5 m/s. So this implies that the wind energy resources of the region can only used for the small applications.
Mots clés: Erosion éolienne - Zone semi-aride - Modèle Aiolos - Vitesse moyenne - Vent dominant
1. INTRODUCTION
Le vent est un élément important dans la caractérisation du climat. Malheureusement il est aussi un élément
dont l'étude s’avère très complexe, car plusieurs paramètres y interviennent tel que la mesure de la vitesse du
vent et de sa direction, l’effet de la rugosité du sol, l’effet des obstacles, l’effet de la stabilité de l'atmosphère
etc....Ceci implique que la carte des vents de l’Algérie, [1] basée sur l’interpolation des données mesurées au sol
s’avère insuffisante pour la caractérisation d’une région quelconque,[2].
Afin de prendre en compte les contraintes précitées, plusieurs modèles [3,4] ont été établis. Le dernier en
date, établi par Lalas [5] et dénommé «AIOLOS», a été développé pour des régions accidentées. Ce modèle a été
utilisé pour l’établissement des cartes sectorielles du vent de la région. Ceci a permis la détermination de vents
dominants de la région ainsi que leur contribution dans l’ensablement de la région.
Par ailleurs, une étude statistique des données mesurées au niveau des trois stations météorologiques
implantées dans la région a été effectuée pour confirmer les résultats obtenus à l’aide du modèle.
Les évolutions annuelles et journalières des trois stations ont été tracées et ont montré qu’il est possible
d’exploiter l’énergie éolienne disponible pour des petites applications.
2. REGION ETUDIEE
La région étudiée se situe dans une zone semi -aride, à savoir dans la wilaya de Djelfa. Elle se situe dans la
partie centrale des hauts plateaux algériens et s’étend sur une superficie de 20.000 km2 . Trois villes principales y
sont situées. Ain-Oussera . au nord de la région, Djelfa, au sud et Ksar-El-Chellala à l'Est. La surface
topographique est relativement plate vers le Nord (altitude moyenne 650 à 700 m) et accidentée vers le sud.
Au sol trois stations de mesure, situées dans les trois villes précitées mesurent les vitesses moyennes et
9
10 N. Kasbadji Merzouk et N. Messen
directions toutes les trois heures à 10 mètres du sol (voir Tableau 1).
Par ailleurs, deux points de mesure à 700 Hpa se trouvant dans la région d’étude, prélèvent quotidiennement
deux mesures de la vitesse et la direction du vent.
3. MODELE MATHEMATIQUE
3.1. Etude des Données Mesurées au Sol
La distribution de Weibull a été utilisée pour l’étude statistique des données mesurées au sol. La densité de
probabilité et la fréquence cumulée de cette distribution s’écrivent respectivement sous la forme :
k −1 V k
k V
f (V ) = exp − (1)
c c c
et :
V k
M (V ) = 1 − exp − (2)
c
où f(V) représente la distribution des fréquences des vitesses moyennes mesurées pour une classe donnée, M(V)
la fréquence cumulée, k et c des paramètres appelés communément les paramètres de Weibull.
Connaissant les fréquences de vent pour une classe donnée, les paramètres de Weibull k et c sont déterminés.
Ces derniers sont utilisés pour le calcul de la vitesse moyenne à l’aide de l’expression suivante :
1
〈V 〉 = c Γ1 + (3)
k
Ou Γ représente la fonction gamma.
Un programme d’ajustement, basé sur la loi de distribution de Weibull [6], a été développé. Il permet
l’obtention des résultats suivants :
- la vitesse moyenne arithmétique journalière de l’année type
- la vitesse moyenne arithmétique annuelle de l’année type.
- les altitudes prélevées en chaque point du maillage (données obtenues à partir des cartes
topographiques) ;
- les rugosités (données relatives aux conditions rencontrées au sol, mer ou terre)
- et des données supplémentaires, (essentiellement des données géographiques).
Les résultats obtenus consistent en l’obtention d’un champ de vitesses moyennes estimées par secteur,
à 10 mètres d’altitude. Ces derniers sont directement exploitables par le logiciel Surfer pour le tracé des
différentes cartes de vitesses sectorielles.
Enfin, la vitesse moyenne pondérée par le produit (fréquence de direction * vitesse du vent) à 700 Hpa est
calculée à l’aide de l’expression suivante :
8 V
Vmoyen = ∑ ( f i ∗Vi ) i (4)
10
1
où (fi *Vi) représente le produit de la fréquence du secteur et de la vitesse du vent en chaque point du maillage à
700 Hpa.
Le modèle Aiolos a été appliqué pour un pas de 1 km. Dis tance idéale pour l’obtention de résultats fiables.
Alors que deux points de mesure à 700 Hpa, se trouvent dans la région d’étude, les données de six points
ont été traitées et ont servi à l’interpolation horizontale de la vitesse moyenne estimée, ceci afin d’affiner le
tracé. Une simulation a été développée pour extraire la matrice représentative de la région considérée de celle
obtenue initialement.
4. RESULTATS ET DISCUSSION
4.1. Résultats du traitement des données mesurées à 10 m du sol
L’évolution de la vitesse moyenne journalière des trois sites situés dans la région considérée est représentée
en figure 1.
Une évolution similaire pour les trois sites est constatée avec une diminution de la vitesse moyenne durant la
nuit et une augmentation durant la journée. La vitesse maximale est atteinte au environ de 15 heures. En général,
le site qui présente les vitesses journalières les plus élevées est celui d’Ain Oussera, situé le plus au nord de la
région.
On remarque sur la figure 2, représentant les vitesses moyennes annuelles des trois sites, que les vents les
plus forts sont enregistrés pendant la saison printanière
12 N. Kasbadji Merzouk et N. Messen
. En effet, une augmentation des vitesses est constatée du mois de novembre à Avril, puis la vitesse chute
durant les six mois restants. Par ailleurs, l’évolution des vitesses des sites d’Ain Oussera et Djelfa est similaire.
alors que celle relative au site de Ksar-El-Chellala est différente.
En effet, pour ce site, les vitesses mensuelles varient autour de la vitesse moyenne annuelle du site qui est de
l’ordre de 3.35 m/s à l’exception du mois de février où cette dernière est de l’ordre de 2.6 m/s.
Afin de déterminer les secteurs relatifs aux vents dominants de la région, les vitesses moyennes estimées et
les fréquences des différents secteurs sont représentées en figure 3. Concernant le site montagneux de Djelfa, les
vents dominants sont dans la direction Nord-ouest. La fréquence de cette dernière représente 40% avec une
vitesse maximale de l’ordre de 4.2 m/ s.
Fig. 4: Fréquences des secteurs et vitesses des points de mesure à 700 Hpa.
Toutefois la fréquence du secteur sud n’est pas négligeable puisqu’elle avoisine les 29% avec une vitesse
moyenne égale à 3.5m/s
Pour les sites de Ksar-El-Chellala et Ain Oussera, les vents dominants sont Ouest, avec des vitesses de
l’ordre de 5.8 et 5.4 m/s respectivement. Toutefois, la vitesse maximale pour le site de Ksar-El-Chellala est
enregistrée dans la direction Sud (6.6 m/s). Si on considère que le grain de sable se déplace à partir de 3 m/s, il
existe bien un déplacement Sud-Nord, mais dans de faible proportion puisque la fréquence du secteur est faible
et est contrecarrée par les vents nord et nord ouest.
Fréquences cumulées %
Secteur V>0 V>3 V>4 V>5 V>6
Nord 100 98.18 73.64 5.53 0.76
Sud 100 96.21 29.39 2.12 0.30
Ouest 100 99.39 78.86 4.39 0.08
Est 100 5.38 0 0 0
On remarque que :
- A l’ouest 99,4% des vitesses du vent sont supérieures à 3 m/s contre 5.4% dans la direction Est.
14 N. Kasbadji Merzouk et N. Messen
- Au sud, si la fréquence cumulée des vitesses du vent représente 96.21% pour des vitesses
supérieures à 3m/s, cette dernière chute à 29.5% pour v>4 m/s.
- Alors que pour le secteur Nord, elle demeure élevée autour de 73.6%.
Nord Ouest
Sud Est
Fig. 5: Cartes des vents de la région, estimées suivant les différents secteurs.
Enfin, en figure 6, est représentée la carte des vents de la région étudiée. Les vitesses obtenues varient 2 à 6.5
m/s. On remarque que les accidents topographiques apparaissent lors du tracé de la vitesse du vent. En effet,
étant donné que la rugosité a été considérée constante dans la région et que le modèle suppose que les conditions
atmosphériques sont neutres, les seules perturbations rencontrées sont celles liées à l’altitude.
5. CONCLUSION
La présente étude a permis la caractérisation d’une zone semi-aride du point de vue éolien. Les résultats
obtenus par les deux méthodes concordent puisqu’elles indiquent des secteurs et vent dominants, dans la
direction Nord et Ouest.
On remarque que l’effet de la topographie est dominant lors du tracé de la vitesse du vent à 10 m, car les
accidents du sol se retrouvent sur les cartes des isovents, tel que :
l’apparition du cordon dunaire au nord de Djelfa. La topographie de la zone traitée est donc incontournable dans
l’établissement d’une carte éolienne.
Par ailleurs, le tracé des cartes de la vitesse du vent par secteur à différentes hauteurs est indispensable, car il
permettra de dégager un plan de développement durable de la région compatible avec la protection de
l'environnement dans cette zone steppique.
Par ailleurs, de nombreux sites dans la région sont très intéressants pour l'implantation des systèmes éoliens,
puisque les vitesses requises généralement pour ce type d'application sont de l'ordre de 4 à 5 m/s à 10 m du sol.
CRSTRA: Contribution à l’Etude du Vent en Rapport avec l’Erosion… 15
En effet, même si les vitesses du vent estimées des trois sites étudiés, se trouvent dans la gamme variant de 3 à 4
m/s, les variations annuelles et journalières montrent que ces dernières sont beaucoup plus importantes pour des
mois et des heures précises de la journée.
Au vu des résultats, on peut affirmer que l’activité éolienne, dans les hauts plateaux, n’est pas la cause
principale de l’avancée du sable. Ceci est dû essentiellement à la pression du pâturage sur les parcours pastorale
et le manque d’entretien de ces derniers.
Enfin, sur le plan pratique, les résultats obtenus permettent de dégager de meilleures recommandations pour des
projets d'aménagement industriels et agricoles. Ils conduisent aussi, à effecteur de meilleurs choix de site pour
l'implantation des installations éoliennes.
35.5 AinOussera
35.4
35.3
6
35.2
KsarElChellala
5
Latitude, deg.
35.1
35.0
4
34.9
34.8
3
34.7
Djelfa
2
34.6
V, [m/s]
34.5
2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3.0 3.1 3.2 3.3 3.4
Longitude, deg
REFERENCES
[1] N. Kasbadji Merzouk, “Wind Energy Potential of Algeria”, Inter. J.Renewable Energy, vol. 21/3-4, pp. 553-562, (2000).
[2] N. Kasbadji Merzouk et L. Hamane, “Atlas Vent, Limites des Méthodes d’Interpolation. Application au Nord Est de
l’Algérie”, Al’SIG99, Alger, (1999).
[3] C.A. Sherman, “A mass consistent model for wind field over complex terrain”, Journal of Applied Metorology, vol.17, pp.
312-319, (1977).
[4] L. E. Petersen, I. Troen., S. Frandsen et K. Hedegaard, “Wind Atlas for Denmark”, Laboratory of Riso, Denmark.,(1981).
[5] D. P Lalas., “Wind Energy Estimation and Siting in Complex Terrain”, Int. Jour. Solar Energy, vol. 3, pp. 43-71.(1985)
[6] N. Kasbadji Merzouk., “Estimation du Potentiel Energétique Eolien en Algérie”, rapport interne au CDER, Alger,
(1993).
[7] M. Boumahrat et J. Gourdin, “Méthodes Numériques Appliquées”, Office des Publications Universtaire (OPU), Algiers
(1983.)
[8] G.T Phillips, “A Preliminary Users Guide for the NOABL Objectives Analysis Code”, rapport interne, Science
Application Inc., California, USA, (1979).
[9] Ib. Troen, “On Diagnostic Wind Field Models”, ICTP, College on Atmospheric Boundary Layer Physics, Trieste, Italy,
(1990)
Rev. Energ. Ren. : Valorisation (1999) 209-214
Résumé - Le but de la présente étude, est l’établissement de la carte du vent de l’Algérie. Un programme de
traitement de données des mesures de la vitesse du vent a été élaboré, et a permis la détermination de la
vitesse moyenne annuelle de l’année type représentant en général une multitude d’année de mesure trihoraire
de la vitesse du vent. Afin d’augmenter la densité des points de mesure sur le territoire, les vitesses moyennes
annuelles de 18 stations, produites par l’ONM, ont été incluses dans le tracé. Ces données ont permis la
production de la carte des vents de l’Algérie, à des altitudes de 10 et 25 mètres du sol. Les résultats ont
montré qu’en Algérie, les vitesses du vent varient entre 1 et 5,5 m/s à 10 mètres du sol et que ces dernières
passent de 1 à 7 m/s, à 25 mètres du sol. Les régions les plus ventées sont situées dans la région du sud, soit
aux environs d’Adrar. On remarque, par ailleurs une multitude de microclimats (région de Tiaret,.). Enfin,
du point de vue énergétique, on conclut que les applications énergétiques deviennent intéressantes, lorsque
les éoliennes sont installées à des altitudes supérieures ou égales à 25 mètres du sol.
Abstract - The goal of this study is the establishment of the chart of the wind of Algeria. A programme of
data processing of the velocity measurements of the wind was elaborate, and allowed the determination the
annual average speed of the standard year in general representing a multitude of year of tri-schedule
measurement the speed of the wind. In order to increase the density of the points of measurement on the
territory, the annual average speeds of 18 stations, produced by the ONM, were included in the layout. These
data allowed the production of the chant of the winds of Algeria, at altitudes of 10 and 25 meters of the
ground. The results showed that in Algeria, the speeds of the wind vary between 1 and 5,5 m/s at 10 meters
of the ground and that these last pass from l to 7 m/s, at 25 meters of the ground. The most been windy areas
are located in the area of the south, that is to say around Adrar. One notices, in addition a multitude of
microclimates (area of Tiaret.). Lastly, from the energy point of view, one concludes that the energy
applications become interesting, when the wind mills are installed at altitudes higher or equal to 25 meters of
the ground..
Mots clés: Gisement énergétique éolien - Vitesse du vent - Carte éolienne - Application éolienne - Potentiel
utile - Extrapolation.
1. INTRODUCTION
Si on veut aujourd'hui utiliser les énergies renouvelables, solaire, éolienne ou géothermique comme sources
d’exploitation dans plusieurs domaines, tels que le pompage, la production électrique ou autres, il est impératif
de quantifier cette énergie et ceci par la production des différentes cartes énergétiques.
L’établissement de ces cartes permet la classification des régions suivant les types d’énergies renouvelables
existantes, leurs importances et les besoins existants sur le site considéré [1, 2].
Par ailleurs, tout concepteur ou utilisateur, nécessite la connaissance des données énergétiques utiles pour
tout dimensionnement de système [3].
Dans ce cadre, la présente étude a été établie pour la production de la carte des vents de l’Algérie à la hauteur
standard de 10 mètres du sol. Sachant que les différentes éoliennes produites sont généralement à des altitudes
supérieures ou égales à 25 mètres du sol, les résultats ont été extrapolées pour la production de la carte à une
hauteur de 25 mètres.
2. METHODOLOGIE
2.1 Données et traitement
Les données de la vitesse du vent, relatives à 26 stations, représentant en moyenne, une dizaine d’années de
mesures, ont été traitées et les vitesses moyennes annuelle déterminées.
Par ailleurs, afin d’augmenter la densité des points de mesure et afin d’augmenter la fiabilité des résultats, les
vitesses moyennes annuelles du vent, produites par l’Office National de la Météorologie [5], ont été incluses,
afin d’affiner le tracé des cartes. Les caractéristiques des sites de mesure, telles qu’implantés sur le territoire
national sont données au tableau 1.
209
210 N. Kasbadji Merzouk
En figure 1, sont représentés tous les points de mesure, utilisés pour la production des cartes du vent de
l’Algérie, à une altitude 10 mètres du sol.
A l’aide du logiciel Surfer, une interpolation des points de mesure et effectuée, pour la détermination de
vitesses du vent à intervalle égal à 0,5 de longitude et de latitude.
Soit une vitesse V1 est extrapolée d’une altitude Z1 vers une altitude Z2, suivant la formule suivante :
1
& Z2 #
V2 ' V1 $ ! (1)
% Z1 "
4 1
1 .. 0.0881 .. - V1 *
1 ' 5 3 ln + (
Z1 0. , 6 )
(2)
Z . 1 5 0. 0881 ln
ln .2
Z0 10 ./
Avec
* Stations dont les vitesses de vent ont été publiées dans l’Atlas Vent produit par l’O.N.M. [5]
212 N. Kasbadji Merzouk
On remarque que la majorité du territoire se trouve classé dans la gamme de vitesses allant de 3 à 4 m/s,
(région des Hauts Plateaux et le Sahara). Les vitesses du vent augmentent et sont maximales dans les régions
situées au centre du grand Sahara (Adrar, In Salah et Timimoun).
On distingue plusieurs microclimats, à savoir autour d’Oran, Tiaret, In Aménas, ainsi que les environs de
Biskra, où les vitesses de vent enregistrées sont supérieures 4 m/s.
Enfin, la côte Ouest de la méditerranéenne, le Hoggar, ainsi que la région de Béni Abbès présentent les
vitesses moyennes annuelles les plus faibles ( < 3 m/s).
Après interpolation, à l’aide du Logiciel Surfer, les vitesses du vent obtenues, varient 1.5 et 7 m/s. En figure
3, est représentée la carte des vents de l’Algérie à 25 mètres du sol.
La prédominance de la quatrième classe, (V => 5 m/s), telle que définie précédemment se voit nettement sur
la figure.
On remarque au centre du Sahara de l’Algérie une ellipse entourant les sites d’Adrar, In Salah et Timimoun,
où les vitesses enregistrées sont supérieures ou égales à 6 m/s.
Cette ellipse est entourée par une large bande, qui domine le territoire, englobant l’essentiel du sud du pays et
en particulier les régions de Ghardaïa, Biskra et Tindouf
Par ailleurs, on distingue un couloir présentant des vitesses variant de 4 à 5 m/s, allant de Tamanrasset
jusqu’à Béchar en passant par la côte d’Alger.
Enfin, on remarque, un micro climat, où la vitesse est supérieure à 5 m/s, autour de la région de Tiaret et
s’étirant jusqu’à Ténès.
CONCLUSION
En conclusion, les cartes de la vitesse du vent établies, permettent l’identification des régions prometteuses
en matière d’énergie éolienne.
Pour qu’un site soit jugé exploitable avec une petite éolienne, il faut disposer au minimum d’une vitesse de
l’ordre de 6 m/s. En Algérie, il est clair que ceci devient possible, lorsque les éoliennes sont installées à des
altitudes supérieures ou égales à 25 mètres.
Toutefois, une fois les zones ventées identifiées, il est nécessaire de procéder à des études plus détaillées,
telles que la détermination des évolutions journalières, mensuelles et saisonnières.
Par ailleurs, étant donné que généralement les différentes mesures prélevées, se font à 10 mètres du sol et que
les formules empiriques d’extrapolations ont été établies pour des climats différents du notre, une étude
expérimentale détaillée, doit être établie pour la correction de ces dernières.
214 N. Kasbadji Merzouk
REFERENCES
[1] N. Kasbadji Merzouk, ‘An Evaluation of Wind Energy Potential in Algeria’, Congrès EWEC'94, Thessaloniki, Grèce. 1994.
[2] L. Aiche et N. Kashadji Merzouk, ‘Estimation des Vitesses du Vent de Divers Sites Caractérisés par des Différences Climatiques et
Topographiques’, CEME97, Biskra, 1997.
[3] N. Kasbadji Merzouk, ‘Perspectives d’Installations d’Eoliennes de Pompage dans le Sud Ouest de l’Algérie’, SIPE4, Béchar, 1998.
[4] N. Kasbadji Merzouk., ‘Estimation du Potentiel Energétique Eolien en Algérie’, Rapport Interne, CDER, 1993.
[5] R. Hammouche, ‘Atlas Vent de l’Algérie’, Publication Interne de l’ONM, Office National de Météorologie, Alger, 1990.
[6] L. Aiche, ‘Etude des Modèles d’Extrapolation Verticale du Profil du Vent’, Rapport de Stage, CDER, 1995.
[7] Mikhail et al., ‘Comparaison of Height Extrapolation Models and Sensitivity Analysis’, Wind Engineering, Vol. 5, N°2, 1981.
Rev. Energ. Ren.: ICPWE (2003)119-124
Résumé – Les résultats produits par l’Atlas Vent de l’Algérie [1] ont été utilisés dans la présente étude
dans le but de multiplier la densité de points de mesure aidant à l’amélioration de la carte des vents de
l’Algérie. Les différentes valeurs de la rugosité et des paramètres de Weibull k et c, lus à partir de l’Atlas
Vent ont permis le positionnement de nouveaux points interpolés et le calcul de la vitesse moyenne de vent.
Abstract – The results produced by the Atlas Wind of Algeria [1] were used in the present study with the aim
of multiplying the density of measured points to improve the wind map of Algeria. The various values of the
roughness and the Weibull parameters k and c, read from the Atlas allowed the location of new interpolated
points and the calculation of the average wind speed.
Mots clés : Carte de vent – Facteur de forme – Facteur d’échelle – Interpolation.
1. INTRODUCTION
Pour une rigoureuse exploitation de l’énergie éolienne sur un site donné, différentes cartes de l’énergie
éolienne disponible en Algérie ont déjà été établies, à savoir :
La carte des vitesses du vent à 10 et 25 m du sol, [2]
Les différentes cartes saisonnières de la vitesse du vent [3].
La carte de la puissance moyenne annuelle récupérable pour des altitudes égales à 10 et 50 m du sol
[4].
Ces cartes ont permis la localisation de sites susceptibles d’accueillir des installations éoliennes.
L’élaboration de ces dernières est basée sur l’interpolation des vitesses moyennes estimées à partir de mesures
tri-horaires relevées auprès des stations météorologiques de l’O.N.M [1]. Les résultats obtenus, à partir de ces
études sont insuffisants pour le dimensionnement des installations éoliennes, puisqu’elles ne tiennent pas compte
du relief et de la rugosité. En effet, l’influence des ces derniers sur l’évolution de la vitesse du vent ne sont pas
pris en considération. Par ailleurs, au vu de l’immensité et la complexité de la surface du territoire national, la
cartographie de la vitesse moyenne du vent établie à grande échelle, ne peut être suffisamment représentative.
Donc il aurait fallu une densité de points de mesure plus importante et mieux répartie.
Pour pallier à cette difficulté, il existe différents modèles numériques permettant l’interpolation des vitesses
moyennes de vent en fonction des paramètres au sol ([5],[6]). Ces modèles diffèrent par la source de la donnée
interpolée. Si le modèle Aiolos [7] utilise des données mesurées à 700 hpa, l’Atlas vent de l’Algérie établi par
Hammouche, [1], se base sur l’interpolation des données au sol. La présente étude porte sur l’exploitation des
résultats donnés par l’Atlas Vent pour l’établissement de la cartographie régionale de l’Algérie.
Il s’agirait donc d’augmenter la densité des données à interpoler afin d'améliorer la précision des atlas
éoliens. Plusieurs sites situés dans les différentes zones de l’Algérie à savoir le site d’Oran, Bordj Bou Arriredj,
Tlemcen et Sétif sont traités. Les valeurs des paramètres k et c relevées de l’Atlas Vent de l’Algérie ont été
utilisés pour le calcul de la vitesse moyenne du vent à partir de la distribution de Weibull. La nouveauté de ce
travail reste la production graphique des paramètres de Weibull pour les différents sites étudiés.
2. METHODOLOGIE
2.1. Constitution de la base de données nécessaire à la cartographie de micro-climats
L’Atlas Vent de l’Algérie produit par l’ONM, est un recueil de données statistiques des paramètres vent
regroupant 37 stations de mesure réparties sur le territoire national. Outre les résultats de l’étude statistique, il
permet la lecture de paramètres et de vitesse estimés pour plusieurs classes de rugosité (de 0 à 3) et à plusieurs
hauteurs, (de 10 à 200 m). Utilisant la description orographique autour des stations de mesure, la distance à
partir de laquelle un changement de rugosité intervient est prélevée suivant huit secteurs. Cette dernière est
reportée sur la carte topographique de la région et la position (Longitude et Latitude) est prélevée. Les
paramètres respectifs de Weibull sont alors déduits à nouveau de l’Atlas Vent. Cette méthode a permis la
localisation d’un éventail de points autour de la station de mesure, permettant une cartographie plus rigoureuse.
119
120 H. Nedjari Daaou et al.
"
vm # ! v f (v) dv (1)
0
Où f(v) représente la probabilité pour que le vent souffle à une vitesse donnée. Elle est donnée par la formule
suivante de la distribution de Weibull :
k ) v ) v && (2)
f (v) # ( ) '( ) k *1 exp '* ( ) k $ $
c ( c ( c %%
On remarque qu’elle est fonction du facteur de forme k (sans dimension) et du facteur d’échelle c (m/s).
L’intégration de l’équation (1), introduit la fonction gamma, et la vitesse moyenne se met sous la forme :
) 1&
vm # c, '1 + $ (3)
( k%
Connaissant les valeurs des paramètres de Weibull (k et c) à 10 m du sol pour chaque site, la vitesse
moyenne du vent est conséquemment calculée à l’aide d’un programme réalisé sous le logiciel Matlab.
Ce travail est détaillé dans l’organigramme suivant :
2.4. Comparaison
Les valeurs de vitesse moyenne de vent obtenues par l’équation (3) sont comparées aux valeurs déduites à
partir de la carte des vents, réalisée à l’aide de 48 stations du réseau de l’ONM, [2]. Pour cela, on calcule l’écart
relatif, selon l’expression suivante :
v *v
-# 2 1 (4)
v2
savoir le site d’Oran, sur la côte méditerranéenne et le site de Tlemcen. Ces derniers sont situés à des altitudes
moins élevées que les deux premiers avec une variation de rugosité aussi importante. La description des stations
est donnée au tableau 1.
Tableau 1: Les caractéristiques des quatre sites étudiés
Nom Latitude Longitude Gamme zo D max. de variation zo
(deg.) (deg.) (m) (m)
B. B. Arriredj 4.66 36.07 0.01-0.8 4000
Setif 5.25 36.18 0.01-0.8 3000
Tlemcen -1.28 34.95 0.01-0.1 2000
Oran -0.6 35.63 0.01-0.9 5200
4. RESULTATS ET DISCUSSION
4.1. Cartographie des paramètres de Weibull
La cartographie des paramètres de Weibull permet le calcul du potentiel éolien disponible en un point
donné, car la cartographie régionale de la vitesse du vent ne peut pas déterminer le potentiel puisqu’il est
fonction de la vitesse cubique moyenne[3]. Toutefois, plus le nombre de données est important, le nuage de
points créé autour de la station est grand, entraînant ainsi une interpolation plus rigoureuse.
Cela paraît clairement dans les figures 1 et 2 concernant le site d’Oran où on retrouve une meilleure
interpolation du paramètre de forme k et du paramètre d’échelle c. On remarque une légère variation dans
l’évolution du paramètre de forme k due à la faible gamme de variation de valeurs. En effet, il varie de 1.62 à
1.90 pour le site de B.B.Arirredj et de 1.52 à 1.92 pour le site de Sétif. La valeur la moins élevée est recueillie à
Tlemcen où elle est de l’ordre de 1.38.
Pour le paramètre d’échelle c, le site de Sétif enregistre la variation la plus importante ; elle oscille entre la
valeur de 2.8 et 7.2 m/s. Pour le site d’Oran, elle atteint la valeur la plus élevée, elle est de l’ordre de 7.4 m/s.
311
324
Latitude, km
Latitude, km
310
323
B.B.Arirredj
309
322
308
321
307
320
306
319
305 318
673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 724 725 726 727 728 729 730 731 732 733
Longitude, km Longitude, km
270 195
267 192
Latitude, km
Latitude, km
266 191
265 190
264 189
263 188
262 187
261 186
195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141
Longitude, km Longitude, km
Fig.1: Cartographie du paramètre de forme k pour les différents sites étudiés
122 H. Nedjari Daaou et al.
314 327
Sétif
313 326
312 325
311 324
Latitude, km
309 322
308 321
307 320
306 319
305 318
673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 724 725 726 727 728 729 730 731 732 733
Longitude, km Longitude, km
270 195
269 194
268 193
Tlemcen
267 Oran 192
Latitude, km
Latitude, km
266 191
265 190
264 189
263 188
262 187
261 186
195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141
Longitude, km Longitude, km
Fig. 2: Cartographie du paramètre d’échelle c en m/s pour les différents sites étudiés
ICPWE : Amélioration de la Carte des Vents à Partir des Données Interpolées 123
En effet, cette dernière varie de 3.8 à 6.2 m/s pour le site de Bordj Bou Arreridj, sur une région de 10 km² et
est plus importante pour le site de Sétif, car elle oscille entre 2.4 et 6.8 m/s.
De même, les figures 4 et 6 donnent le détail de la comparaison établie pour la région Ouest. Ainsi, sur la
figure 6 est représentée l’allure des iso-vents passant par les sites d’Oran et de Tlemcen, ne dépassant pas
respectivement les 3.3 m/s et 2.6 m/s. Alors qu’elles atteignent la valeur de 5.8 et 4.4 m/s (figure 4). Enfin, un
calcul de l’écart entre les valeurs de vitesse moyenne de vent obtenues par les deux méthodes est récapitulé dans
le tableau suivant :
Tableau 2: valeur de l’écart calculé
B.B.A Sétif Oran Tlemcen
(v2-v1)/v2 37,50% 41,67% 44,83% 36,59%
314 327
311 324
Latitude, km
Latitude, km
310 323
B.B.Arirredj
309 322
308 321
307 320
306 319
305 318
673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 724 725 726 727 728 729 730 731 732 733
Longitude, km Longitude, km
Fig. 3: cartographie des micro-climats de la vitesse moyenne de vent pour les sites de l’Est
270 195
269 194
Tlemcen
268 193
Oran
267 192
Latitude, km
Latitude, km
266 191
265 190
264 189
263 188
262 187
261 186
195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141
Longitude, km Longitude, km
Fig. 4: cartographie des micro-climats de la vitesse moyenne de vent pour les sites de l’µOuest
124 H. Nedjari Daaou et al.
Fig. 5 : carte régionale de la vitesse moyenne de Fig. 6: carte régionale de la vitesse moyenne
vent pour la région Est de vent pour la région Ouest
5. CONCLUSION
Le travail réalisé dans cette étude a permis la réalisation de cartes de micro-climats donnant plus de
précision concernant les différents sites étudiés. En effet, il en ressort que les méthodes d’interpolation
présentent des inconvénients et sont à écarter pour des rayons supérieurs à 10 km autour des stations de mesure.
Au delà de cette distance, tout concepteur doit obligatoirement avoir une description parfaite du lieu de mesure
ainsi que des obstacles de la topographie et de la rugosité afin de pouvoir extrapoler ces données de vent
jusqu’au point voulu. Ce qui rend le travail très complexe. Il a été montré que l’erreur que l’on peut faire en
négligeant ces paramètres, peut atteindre les 44.83 %..
D’autre part, les cartes donnant l’évolution des paramètres de Weibull k et c sont utiles et indispensables
pour le calcul du potentiel éolien et les études de faisabilité par leur utilisation pour la détermination de la
puissance réellement produite par un aérogénérateur installé en un site donné.
REFERENCES
[1] R. Hammouche, 1990, “ ” , publication interne de l'ONM, (Office National de Météorologie), Alger.
[2] N. Kasbadji Merzouk, “Carte des vents de l’Algérie” , JNVER99, Tlemcen, Algérie.
[3] N. Kasbadji Merzouk et H. Daaou, “Atlas Energétique Eolien de l’Algérie », SIPE5, Béchar Nov.2001.
[4] N. Kasbadji Merzouk et H. Daaou, “Cartes saisonnières du vent en Algérie” , journée d’études : météorologie et
climatologie entre sciences et prise de décision, ONM/Alger, 2001.
[5] C.A. Sherman, “A mass consistent model for wind field over complex terrain” , Journal of Applied Metorology, vol.17,
pp. 312-319, 1977.
[6] L. E. Petersen, I. Troen, S. Frandsen et K. Hedegaard, “Wind Atlas for Denmark” , Laboratory of Riso, Denmark.,1981.
[7] D.P. LALAS., «Wind Energy Estimation and Siting in Complex Terrain », Int. Jour. Solar Energy, vol. 3, pp. 43-71,
1985.
[8] N. Kasbadji Merzouk, H. Daaou et S. Haddouche, “ Evaluation of Wind Energy Potential for Windy Micro-area Using
a Mass Consistent Model”, VII World Renewable Energy Congress, Cologne Allemagne, juin 2002.
[9] N. Kasbadji Merzouk, H. Daaou et S. Haddouche, “ Caractérisation Energétique de Sites Ventés à l’Aide d’un Modèle
Numérique” Enersol 2001, Adrar 30-31 Octobre 2001.
[10] N. Kasbadji Merzouk, H. Daaou et S. Haddouche, “ Carte des vents de l’Algérie, établies à l’aide du modèle AIOLOS”,
4ème Congrès National de la Physique Energétique, Faculté de physique de l’USTHB, Sidi Fredj, 23-24 novembre
2000.
[11] J. Hladik, “Energétique éolienne ”, Presses de l’Université du Québec, Ed. 1984.