Você está na página 1de 30

Analyse fréquentielle des circuits

électriques
N.MACHKOUR
1ere année cycle préparatoire de l’ENSAM
Année universitaire 2012-2013
Introduction

Qu’ est ce que c’est l’analyse fréquentielle (réponse harmonique ou fréquentielle) ?


Elle correspond à l’étude de la variation en amplitude et phase de la sortie en
fonction de la fréquence du signal d’entrée.
L’étude doit respecter les conditions suivantes :
L’entrée e(t) est harmonique, sinusoïdale
L’amplitude de l’entrée ( de préférence) est constante,
Surtout, on doit voir le régime permanent établi.

2
Fonction de transfert d’un circuit
 Soit D un système électrique linéaire possédant une entrée ve et une sortie vs :

 Posons :
ve (t )  A cos(t  e )  Ve  Ae je
vs (t )  S cos(t   s )  Vs  Se j s
 On appelle fonction de transfert :

Vs
S j  s e 
H ( j )   e  He j
Ve A
S
 H est le module la fonction de transfert
A

 est son argument


 Dans ce qui suit, on ne s’intéresse qu’au régime permanant on démontre que :

e(t )  Ae je

 s(t )   ( )  H ( j )  A 
 
  ( )  phase( s(t )) % à l ' entrée  arg( H ( j )) 
 

Observons que le module de la réponse harmonique n’est rien d’autres que celui de la
fonction de transfert multiplié par l’amplitude de l’entrée.

Quant à la phase, elle n’est rien d’autres que l’argument de cette même fonction de transfert

4
 Exemple : Déterminer la fonction de transfert pour les
circuits suivants :
Représentation dans le plan de Bode
On rappelle que cette étape concerne, l’étude du module et de la phase de la
fonction de transfert en fonction de la fréquence du signal d’entrée.

La fonction de transfert d’un système 1er ordre et son entrée sont notées
respectivement,

H ( j ) 
K
et e(t )  Ae jt e je
1  jT

7
Diagramme de bode.
En électronique , on couvre en général une large plage de fréquences (10→1OOkHz ), la
représentation linéaire est peu pratique et peu utilisé.
• Diagramme de Bode : c’est une représentation en échelle logarithmique en abscisse.
• On définit le gain G en décibels par : g ( )  20 log H ( ) db

sortie( )
g ( )  20 log
entrée ( ) db

«f ou ω»

 ()  arg( H ( j))

«f ou ω»

La graduation des axes des fréquences, ou des pulsations angulaires, est logarithmique.

8
Démarche de l’étude fréquentielle dans le plan de Bode
On représente séparément le gain (db) et la phase en fonction de la fréquence (la graduation
est logarithmique. L’expression mathématique du gain et celle de la phase pour un système 1er
ordre sont les suivantes :
K
H ( j ) 
1  jT

g ( ) db  20 log( KA)  20 log( 1  (T ) 2


 ( )  arctg (T )
1
On remarque aisément que la fréquence de cassure (coupure) définie à -3 db est notée, c 
T

. Il ne faut pas confondre entre une fréquence de coupure et une fréquence de cassure. La
dernière, étant celle où les asymptotes changent de pentes « se cassent ». Quant à l’autre, elle
sera définie au paragraphe intitulé « notion de filtrage ». Pour rendre plus commode le traçage de
ces courbes, on trace d’abord leurs asymptotes.

9
Représentation asymptotique.

La démarche consiste à tracer les asymptotes aux courbes, de part et d’autre de la fréquence
de coupure (cassure).
 g asy ( ) db  20 log( KA) 
Ainsi on écrit, si   c  
  ( )  0 
 asy 

 g asy ( ) db  20 log( KA)  20 log( T )  20 log(  ) 


Pour le cas   c 
  ( )  90


 asy 

Pour ce dernier cas ; le gain asymptotique a la forme d’une droite : la graduation étant
logarithmique.

Sa pente se déduit, en exprimant le gain asymptotique à ω et 10ω (par exemple).

10
 KA 
 g asy ( ) db  20 log( )  20 log(  ) (a) 
 T 
  KA  
 g assy (10 ) db  20 log   20 log(  )  20 (b) 
  T  

Les bornes, ω et 10ω, délimite un intervalle de fréquences, dit décade. Ainsi la pente de la droite se définie
en effectuant l’opération (b) - (a): -20 db/décade.

ω (rad/s) 0 c c 
gasy(db) 20 log(KA) Droite décroissante de pente - 20 db/décade
φ (ω) 0 -90

11
Pente=0 db/décade Une décade
20

20log(KA)
10 -20 db

0
Magnitude (dB)

1
-10 c 3 Pente=-20 db/décade
ω=10 rd/s ω=102 rd/s ω=10 rd/s
T 4
ω=10 rd/s ω=105 rd/s
-20
Une décade Une décade Une décade Une décade
-30 (rad/sec)
0
Phase (deg)

-45 Graduation logarithmique.

-90 10 10 10 10
5
(rad/sec)
1 2 3 4
10

12
Représentation exacte des courbes.
Le but est de déterminer l’évolution exacte du gain et celle de la phase à partir de leur représentation
asymptotique. Pour cela, prenons deux pulsations quelconques, ω1 et ω2, de part et d’autre de la
pulsation de coupure (cassure) et qui vérifient la relation suivante :

c
2  kc et 1  avec k  N avec 1  c  2
k

Il est à remarquer aussi que, 1  2  c2


Notons
. di l’écart algébrique entre le gain exact, gexac, et le gain asymptotique, gasym, associé
à la pulsation ωi défini par:

d i (i ) db  g asy (i ) db  g exac (i )

13
Pour la pulsation ω1:

g (1 ) db  20 log( KA)  20 log( 1  (T1 ) 2


 (1 )  arctg (T1 )

 g asy (1 ) db  20 log( KA) 


 
  1 2  

 g exac (1 ) db  20 log( KA)  20 log 1  ( )  
 c  
 

d1 (1 ) db  g asy (1 ) db  g exac (1 )  20 log 1  k 2

14
Pour la pulsation ω2:

g (2 ) db  20 log( KA)  20 log( 1  (T2 ) 2


 (2 )  arctg (T2 )

 KA 1 
 g asy ( 2 ) db  20 log( )  20 log( k ) 
 T T 




 2 2 

 g exac ( 2 ) db  20 log( KA)  20 log 1  ( )  20 log( KA)  20 log 1  k 2
 c 




  

d 2 (2 ) db  g asy (2 ) db  g exac (2 )  20 log 1  k 2

15
Finalement d1 (1 ) db  d 2 (2 ) db  20 log 1  k 2

Ce qui justifie une symétrie de l’écart entre gain exact et asymptotique de part et d’autre de la pulsation de
coupure (cassure).

ω (rad/s) c c c c c 2c 4c 8c 16c


16 8 4 2
d(db) ≈0 -0.07 -0.26 -0.96 -3 -0.96 -0.26 -0.07 ≈0
Φ(°) -3.5 -7 -14 -26.5 -45 -63.5 -76 -83 -86.5

16
L’évolution du gain exact et celle de la phase en fonction de la fréquence.

20
-0.96 db
-3 db
10
-0.96 db
Magnitude (dB)

0
Pente=-20 db/décade
1
-10
c 
T
-20

-30 Frequency (rad/sec)


0

Point d’inflexion: -45°.


Phase (deg)

-45

-90
1 2 3 4 5
10 10 10 10 10

17
Filtres
 Un filtre : est un système, qui ne laisse passer que les
signaux compris dans un domaine de fréquence limité,
appelé la bande passante du filtre.
 Bande passante: C'est l'étendue des fréquences entre
lesquelles un signal à l'entrée passe à la sortie sans
atténuation excessive et sans déformation.
 La fréquence de coupure : se définie
conventionnellement à -3 db du gain, ou, en terme de
module, à partir de sortie max
2
 Il existe des filtres de différentes natures: passe-bas ; passe-
haut, passe bande et coupe bande.

 Les filtres permettent : d’éliminer des parasites, des bruits -


de sélectionner une fréquence, ou une bande de fréquence.
Filtre idéal
 Pour qu’un filtre soit idéal, il faudrait que la transmittance
soit égale à 1, pour les fréquences comprises dans la bande
passante, et qu’elle soit égale à 0, pour les autres fréquences
(celles qui ne sont pas comprises dans la bande passante).
 La bande passante du filtre idéal est l’intervalle de fréquence
[fCb ; fCh] pour lesquelles la transmittance est égale à 1.
 fcb est la fréquence de coupure basse
 fch est la fréquence de coupure haute.
 La bande passante (ou largeur de bande passante), est égale à
BP = ∆f = fCh - fCb
Filtre réel : ses caractéristiques
 Pratiquement, il est impossible de réaliser des filtres idéaux.
Les filtres réels ne possèdent pas de courbe de réponse
idéale, et on ne peut définir les fréquences de coupure de la
même façon. (Avec des filtres plus complexes, on se
rapproche d’une fonction de transfert idéale, notion de
compromis…)
Filtres passe-bas

 Ce filtre transmet sans atténuation les basses fréquences et


supprime les hautes fréquences : il s’agit donc d’un filtre passe-
bas
Etude théorique et forme canonique
 Avec le diviseur de tension, on écrit :
 On peut maintenant exprimer la transmittance :

 La forme canonique de la transmittance d’un filtre passe-bas


du 1er ordre est
Etude pratique : traces des courbes de gain GdB et de
déphasage en fonction de la fréquence f

D’après la courbe de gain :


• Pour f << fc : le gain est nul et prend sa valeur maximale Gmax = 0
• Pour f = fc : G = G0 – 3 dB = - 3dB
• Pour f >> fc : La courbe du gain est rectiligne de pente – 20 dB/décade
D’après la courbe de phase :
• Elle est toujours négative et décroit de 0 a -90°
• Lorsque f = fc, φ = - 45°
Filtres passe-haut

 Ce filtre transmet sans atténuation les fréquences élevées et


supprime les fréquences basses : c’est donc un filtre passe-
haut
Etude théorique et forme canonique
 Avec le diviseur de tension, on écrit

 On peut maintenant exprimer la transmittance :

 La forme canonique de la transmittance d’un filtre passe-haut du


1er ordre est
Courbes de gain et de phase d’un filtre passif passe-haut

D’après la courbe de gain


 Pour f >> fc : le gain est nul (TMax = 1) et prend sa valeur maximale GMax = 0
pour les hautes fréquences
 Pour f = fc : G = G0 – 3 dB = - 3dB et
 Pour f << fc : La courbe du gain est rectiligne de pente +20 dB/décade
la transmittance T est << 1
D’après la courbe de phase
 Elle est toujours positive et croit de 0 a +90°
 Lorsque f = fc, φ = + 45°
Influence de la charge
 On charge le filtre par une Resistance Ru.
 On appelle Req l’association parallèle de R et Ru, on
applique le pont diviseur de tension avec :

Conclusion :
 le gain maximal reste inchangé : GMax = 0; Seule la
fréquence de coupure est changée
 Conclusion
Les formes canoniques :

Você também pode gostar