croit etre titulaire du droit qu'il exerce En droit des biens la bonne foi est donc synonyme

d'ignorance, et non de loyauté comme en droit des contrat.

Patrick Courbe Mathis Latina Droit civil. Les biens, dalloz 2016, p. 86-87

Avatar de la restitution in integrum, ce principe 1 de reconstitution équilibrée des patrimoines

prescrit de rendre les parties à l'état primitif où elles se trouvaient au jour du contrat

La resolution est une sanction principale pou

Au principal, le vendeur recouvrera la chose livrée et devra payer à l'acheteur une partie (ou la
totalité) du prix qui lui a été versée. La chose vendu a pu recevoir des améliorations ou subir des
détériorations. Ensuite il se pose la question des fruits, des intérêts et de l'utilité qui a procuré la
chose dans le temps

3. De telles réintégrations ne suffisent pourtant pas. « Avec le temps, la situation de fait, née de
l'exécution du contrat, a changé de consistance » (V., sur cette notion, M. Malaurie, Les
restitutions en droit civil, préf. G. Cornu, thèse, Paris 2, Cujas, 1991, p. 143 et s.). L'objet de
chacune des prestations a pu produire des fruits ou des procurer une jouissance, . Aussi, le
retour au statu quo ante nécessite-t-il de corriger les modifications d'assiette des prestations à
restituer

Caroline Siffrein-Blanc, Les effets de la résolution de la vente : l'indemnisation de la dépréciation

du bien soumise à la bonne foi du vendeur Petites affiches n 58 p. 17

Y.-M. Serinet, Faut-il restituer la jouissance du bien après annulation ou résolution du contrat de
vente, note sous Cass. civ. 1re, 11 mars 2003 et Cass. civ. 3e, 12 mars 2003, D. 2003, jur., p. 2522

· (10629) Faut-il "restituer" la jouissance du bien après annulation ou

résolution du contrat de vente? : En raison de l'effet rétroactif de la résolution
de la vente, le vendeur n'est pas fondé à obtenir une indemnité correspondant à la
seule utilisation du véhicule par l'acquéreur. Cassation, pour violation de l'article
1371 du code civil, de l'arrêt qui rejette la demande d'indemnité d'occupation
formée par le vendeur au motif que la vente, qui portait sur un bien non conforme
aux règles d'urbanisme et au règlement de copropriété, était entachée de nullité
depuis l'origine, alors qu'elle a constaté que les acquéreurs avaient occupé les
lieux . (CASS. CIV. 11.03.2003 : Dalloz 2003, n°37, p.2522 - note de SERINET,
YVES-MARIE)

https://extranet.uj.edu.pl/,DanaInfo=beck-online.beck.de,SSL+Dokument?VPath=bibdata
%2Fzeits%2Fnjw%2F2003%2Fcont
%2Fnjw.2003.1969.1.htm&readable=Parallelfundstellen&IsSearchRequest=True&HLWords=on
https://opac.ub.uni-mainz.de/DB=1/LNG=DU/SID=db473943-fdb/CMD?
ACT=SRCHA&IKT=6015&db=0&SRT=YOP&TRM=Nutzungen+und+die+R
%FCckabwicklung+gegenseitiger+Vertr%E4ge

ce qui a échappé aux patrimoine

C’est dans le régime statutaire des restitutions ou

l’enjeu d’efficacité se heurte à la

face aux enjeux d'efficacité

Dans le cas le plus typique de la vente, le vendeur recouvrera la chose livrée et devra
rembourser à l'acheteur le prix qui lui a été versée. La chose vendu a pu recevoir des
améliorations ou subir des détériorations. Ensuite il se pose la question des fruits, des intérêts et
de l'utilité qui a procuré la chose dans le temps. peut donner lieu a d’autres règlements