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de ces sols tous propices à l’agriculture. C’est pourquoi ces sols se prêtent à toutes les cultures.
Le palmier à huile culture phare, cacaoyer, le bananier plantain, macabo, les cultures maraîchères.
Malgré ces atouts, l’absence des regroupements en organisation des producteurs devient un
handicap. Nous croyons pouvoir lever cette indétermination.
Le District de Bondjock créé en en 1993 a été érigé en Arrondissement depuis ……….. Situé dans le
Septentrion Ouest du département du Nyong et Kelle, Bondjock est limité au nord par
l’arrondissement de Ngoumou, à l’Ouest par l’Arrondissement de Matomb, à l’Est et au Sud par
l’Arrondissement de Makak. Sa Superficie tonne environ à 525Km².
Les sols généralement sablo-argileux et parfois latéritiques avec des couches humifères très
importants ce qui explique la fertilité
Malgré le passage des sociétés forestières, la végétation se reconstitue, nous observons toutes les
strates ; mucinale, herbacée, arbustive et la forêt secondaire. Le maintien en place de cette
végétation protège l’humus et par ricochet la fertilité du sol.
I-1-4- Relief
Le Relief dans l’ensemble est moins accidenté. Dans la zone limitrophe avec MATOMB, il est
accidenté avec des montagnes qu’il faut prendre au sérieux avant de les affronter. Ces escarpements
sont dus à plusieurs cours d’eaux qui en période de crue traversent la route. Les cours d’eau les plus
en vue sont la LIYEGUE et la KELLE…
I-1-5- Climat
Le climat de Bondjock reste de type Equatorial avec deux saisons de pluie et deux saisons sèches.
I-2-1- La population
Dans l’ensemble, la composition ethnique est essentiellement Bassa. La sous ethnie NDOG-BEA est la
plus dominante, on y trouve aussi les Ndog send, Ndog Soul, Ndog Pol, Log Ngon…
L’activité économique de Bondjock est basée sur l’agriculture et l’élevage. C’est une économie qu’il
faut observer, étudier pour comprendre car tout est produit à Bondjock, mais rien n’est vendu sur
place. Comment faire tourner cette économie ? Les populations se ravitaillent à Yaoundé. La
difficulté de faire tourner l’économie s’accentue quand on coupe le courant… Les moulins ne
peuvent plus écraser le manioc pour faire le bâton, pénurie totale. Pas de courant, pas de poisson,
pénurie totale… toute l’huile est vendue à Yaoundé, pénurie totale, comment faire tourner cette
économie ? Tout le cacao va à NKEN LIKOK, pénurie totale… En gros, nos échanges économiques se
font hors de notre arrondissement. Nous ne sommes pas découragés, nous avons encore foi en les
coopératives. Nous avons recommencé avec l’enseignement car la plus part des producteurs sont
encore ignorant. Il faut les sortir de là pour que cela marche.
Nous avons espoir en l’élevage qui a commencer à Bagba, couplé avec l’agriculture tout en fondant
espoir que le regroupement de ce côté-là fasse tache d’huile jusqu’à Mbolo et les environs.
1- Matériel roulant
. La Délégation n’a ni moto ni véhicule. On peut seulement signaler la moto du programme ACEFA
qu’utilise à bon essieu le chef de poste de MAPAN.
2- Bureau et Equipements
A la suite de notre prise de fonction à Bondjock, nous avns pris sur nous de faire une monographie,
surtout une préparation de la campagne agricole 2017. Il ressort de tout ceci que vingt spéculations
agricoles sont cultivées dans l’arrondissement, entre autre : le Palmier à huile ; le Cacao ; le Bananier
plantain ; le Manioc ; le Macabo ; le Maïs ; l’Arachide ; le Safou ; l’Igname ; le Gombo ; le Piment ; la
Tomate ; le Ndjansang ; le Mbongo ; l’Okok ; le Casmango ; le ndok ; le Curcuma ; l’Ananas.
Dans la même lancé, nous avons trouvé beaucoup de certificat des OP dans les tiroirs de la
délégation, mais il est difficile à comprendre que rien ne marche dans ces organisations de
producteurs. Il nous a été difficile de retrouver un vivant parmi les membres fondateurs. Comment
redynamiser ces groupes. Comment créer les groupes valables capables de s’engager dans l’auto
promotion pour le développement.
Quand on observe de très près tout ce qui se passe, il se trouve que nous buttons sur un phénomène
social par rapport au bassa qui est surtout individualiste alors que la hiérarchie voudrait des
regroupements. Parmi les regroupements qui nous permettent de fonctionner, on peut citer :
- GIC des agriculteurs de BOMABOM : GIC AB
- GIC des éleveurs de LINDOÏ : GIC ELI
- La Société Coopérative des agriculteurs de LINDOÏ : SOCOALI
- La Société Coopérative des Cacaoculteurs Dynamiques du Cameroun : SOCAODY
- La Coopérative des Agro-Forestiers et éleveurs de Bondjock : COOPAFB
- Le GIC de promotion des activités Féminines pour le Développement du Cameroun GIC
PAFED
- Le Gic de l’espoir de kribi ANDAL BAAR : GIC EKAB
- Le GIC Agro-pastoral de Bondjock GICAPAB
Avec la sensibilisation, d’autres regroupements sont annoncé surtout avec la préparation des
festivités du 08 Mars 2018 et la Journée de la femme rurale qui va se fêter à Bondjock du 14- 15
Octobre 2018. Nous sommes confiants pour un redémarrage.
Nous voulons atteindre les deux tonnes à l’hectare compte tenu du retard que connait la
cacaoculture dans la zone, nous insistons sur la lutte anti-capside qui n’était pas connue ici. Nous
insistons sur l’utilisation des engrais pour les vieilles plantations et cela se fait tour à tour dans tous
les villages.
A l’observation, toutes les cacaoyères n’ont pas la bonne ossature. Les tiges ne présentent pas assez
de surfaces pour loger les cabosses…
Nous prenons rendez-vous avec les planteurs à Bondjock dans une exploitation suivie non loin du
centre-ville pour les 28 et 29 Novembre. A l’enregistrement, nous sommes 35 personnes avec 10
machettes.
- La taille de formation ;
- La taille d’entretien ;
- La taille de correction ;
- La taille d’aération.
A la fin, 50 producteurs étaient satisfaits d’avoir découvert quelque chose de nouveau. Nous allons
après la tournée de préparation de campagne continuer dans les autres postes agricoles…
III-3- Formation sur la transformation du cacao en beurre (Du 05-06 Décembre 2017)
A partir des causeries éducatives, nous prenons rendez-vous avec les volontaires le 05-12-2017 à
Bondjock.
Nous avons enregistré un total de trente participants. Le cacao acheté (10kg) est grillé, dépulpé puis
écrasé.
L’acide citrique a été acheté avec l’arôme, du sucre et du citron. Le bois nous a été livré.
Tous ces matériaux rassemblés, nous nous retrouvons le 06-12-2017 pour la pratique.
Nous nous sommes séparés autour d’un repas prévu pour la circonstance.
L’envie d’apprendre chez les absents grandi de jours en jours pour qu’une autre formation soit
organisée.
Compte tenu du climat et des lenteurs des planteurs à la suite de la préparation de la campagne, les
formations seront mieux organisée car le besoin est grand.
Principales Nombre Superfici Rendemen Besoin Campagn Préparatio Semis/plantatio Désherbag Protection Récolt
spéculation d’exploitant e moyen t moyen semenc e agricole n terrain n e phytosanitair e
s s (ha) (t/ha) e (t) e
D F D F Besoin en D F D f D F
semence
s
PH 273 1 6 02 Campagne
I
Campagne
II
CACAO 110 1 0,3 01 I
II
BP 150 1,5 150 40 000 I
rejets II
MANIOC 50 ¼ 1250000 I
bouture II
s
MACABO 20 ¼ 50 000 I
bouture II
s
MAÏS 30 ½ 0,3 I
II
IGNAME 20 ¼ 7,5 I
II
TOMATE 5 ¼ I
II
PIMENT 3 ¼ I
II
SUIVI DES CULTURES
Type de culture Cultures Nombre de producteurs Nombre d’Organisation des Production Superficies Rendement
Producteurs (T) (ha) (T/ha)
F H TOTAL F H TOTAL
RACINES ET IGNAME 20 02 22 100 15 10
TUBERCULES MANIOC 30 03 33 01 / 01 1 400 35 40
MACABO 30 15 45 950 90 10
CEREALES MAÏS 70 15 85 170 85 2
LEGUMINEUSES ARACHIDE 30 02 32 12 40 0,3
FRUITS ET ANANAS 03 03
LEGUMES BANANE 05 20 25 3 600 30 120
DOUCE
GOMBO 05 5 10
PIMENT 02 5 07
TOMATE 03 03
CULTURES DE CACAO 10 108 118 36 118 0,3
RENTE PAMIER A 20 253 273 1 638 273 6
HUILE
BANANE 50 100 150 27 225 120
PLANTAIN
GINGIMBE
CURCUMA
CARTE COOPERATIVE
BONDJ PA Village Nom chef Tel Type O/P spéculati superficie Nbre Mécanisation Engrais Pesticides Semences Formation
OCK d’exploitation exploitation on ouvrier Oui ou non 1-oui 1-oui améliorées
indiv M 2-non 2-non
OP
HONDO HOND BISSECK 1 / / PH 10 / 0 1 1 1 3
L OL Raphael
PONDI 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
Ruben
NDOUM 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
Roland
NACK Felix 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
BEA II Benoit 1 / / 2 / 0 0 0 1 2
TOUGOUM 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
Michel
NKEN Jean 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
MANDENG 1 / / 1 / 0 0 0 1 2
BIEND
BOMAB BOMAB NGAN Joseph 1 GIC AB Cacao 1,5 / 0 0 1 1 2
OM OM
BILONG II 1 GIC AB Cacao 1 / 0 0 1 1 2
NGUIMBOUS 1 GIC AB PH 1 / 0 0 1 1 2
Alain
NACK 1 GIC AB PH 1,5 / 0 0 1 1 2
Célestin
BILONG Jean 1 GIC AB PH 1 / 0 0 1 1 1
Paul
YOMB 1 GIC AB PH 2,5 / 0 1 1 1 1
Salomon
BAYECK 1 GIC AB PH 2 / 0 1 1 1 1
Roland
MAYO 1 GIC AB PH 1 / 0 1 1 1 1
Jacques
KONISING 1 GIC AB PH 1 / 0 0 1 1 1
Pierre
MBEN Albert 1 GIC AB PH 1,5 / 0 0 1 1 1
Legrand
PA Village Nom chef Tel Type OP spéculati superficie Nbre Mécanisation Engrais Pesticides Semences Formation
BONDJ d’exploitation exploitation on (ha) ouvrier Oui ou non 1-oui 1-oui améliorées
OCK Indiv M 2-non 2-non
OP
YOMB 1 GIC AB PH 1 / 0 0 1 1 1
Honorine
NSOA Jean 1 GIC AB PH 1,5 / 0 0 1 1 1
Calvin
1
LINDOÏ LINDOÏ MUYAM 1 GIC ELI PH 2 0 1 1 1 2
Damien Cacao
MINDJOMO 1 GIC ELI Cacao 1,5 0 1 1 1 3
NTYAM 1 GIC ELI Cacao 1 0 0 1 1 2
Marcel PH
MBOUGA 1 GIC ELI Cacao 1 0 0 1 1 2
Richard PH
NGONANG 1 GIC ELI Cacao 2 0 0 1 0 2
1
DJON NET 1 GIC ELI PH 0,5 0 0 1 0 2
NYOBE TANG 1 GIC ELI PH 5 0 0 1 1 2
LIBAM André 1 GIC ELI Cacao 2 0 1 1 1 2
MAN 1 GIC ELI Cacao 1 0 0 1 0 2
NDJONGUI
Paul
BAYI Junior 1 GIC ELI Cacao 1,5 0 0 1 1 2
Au moment où notre année tire à sa fin, la passion nous gagne, celle de considérer toute les
difficultés rencontrées comme des défis et des indéterminations à lever. Je voudrais avec diplomatie
rencontrer chaque planteur afin de leur amener à changer leur ergot individualiste en
rassemblement surtout davantage d’engagement dans des projets e. Je veux rêver de réussir à créer
au moins une coopérative dans chaque village et même chaque hameau. Nous devons de manière
consensuelle inventorier tout le potentiel dont nous disposons pour réussir les projets agricoles. Je
veux rêver avec mes planteurs de réussir la production à outrance afin de faire de Bondjock un
marché local pour la sous-région. Je veux rêver avec mes ^planteurs de créer la grande coopérative
de l’Arrondissement avec tout ce que cela comporte comme mise en commun des derniers publics à
travers les parts sociales dans la coopérative, pour réussir à bloquer l’huile afin que le marché
redevienne local pour la sécurité des vendeurs. Si je suis suivi, écouté et soutenu, le rêve peut être
une réalité dans une économie de concurrence.