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Le processus de résilience

Kaspar V. H. l'atteste, les visites et les attentions de ses collègues ont été d'un gr
and appui lors de sa convales- cence. Ainsi son lien avec le travail n'a jamais été
rompu. «C'est important, symboliquement au moins, d'avoir une reconnaissance de sa
souffrance sur son lieu de travail. Cela participe au processus de résilience», pou
rsuit Edna Didisheim.
Le docteur en psychologie Julius Segal, auteur de Winning Life's Toughest Battle
s. Roots of Human Resiliences, a d'ailleurs identifié cinq caractéristiques présentes
généralement chez les personnes résilientes:
Elles ont la capacité de communiquer dans leur détresse. Une faculté essentielle: verb
ale ou non, écrite ou artistique, la communication donne du sens à l'épreuve et permet
d'avancer.
Elles ressentent la nécessité de reprendre le pouvoir sur la situation et la respons
abilité sur leur vie. De faire renaître l'ordre à partir du chaos.
Elles ne cèdent pas à la culpabilisation qui empêche l'espoir.
Elles ont la conviction que leur souffrance n'est pas inutile. Leurs convictions
agissent comme moteur. L'être humain peut supporter n'importe quel «comment», s'il sa
it «pourquoi». La recherche de sens est la première force de la vie.
Elles savent faire preuve de compassion: cela leur permet de se sentir bien avec
elle-même, et de lutter contre le désespoir.

«On ne naît pas bourreau, on le devient !» Par cette phrase abrupte, le psychanalyste
Mario Cifali entend faire comprendre que le manque d'amour, l'exercice d'une aut
orité abusive des parents sur l'enfant et des formes de pression comme le chantage
à l'affection, à l'abandon, à la punition, terrorisent le petit d'homme.
Sa vie pulsionnelle doit composer avec ces agressions extérieures. Il en souffre d
'autant plus qu'il ne rencontre pas assez d'amour pour l'aider à surmonter cette épr
euve. «Pour ne pas perdre l'amour de son parent, l'enfant installe son bourreau (c
ette autorité) en lui. Par des mécanismes très complexes, il se passe alors une sorte
d'identification de la victime à son agresseur», poursuit le psychanalyste. Et l'enf
antsera ensuite tenté d'exercer son pouvoir en sa défaveur: masochisme, sadisme, rec
herche de la punition, etc.
Tous ces petits jeux de distanciations et rapprochements qui font souffrir et qu
i rendent passionnés à la fois : le premier qui appelle a perdu, jouer à la personne t
rès occupée et au planning totalement booké, ne pas dévoiler ses sentiments, se quitter
pour renouer.
Parce que nous avons tous au fond de nous des blessures totalement inconscientes
et que nous nous appliquons à rejouer encore et encore. Nous nous faisons mal les
uns les autres, nous souffrons parfois, mais pourtant nous ne pouvons vivre san
s ces émotions puissantes qui nous font vibrer et sentir exister. Nous avons aussi
peur du vide, de la monotonie, de l ennui. Peur d'être seul et de ne pas être aimé. Nou
s avons aussi peur de perdre notre liberté et que quelqu un de trop pressant nous étou
ffe par l importance même qu il nous donne. Ou encore nous avons peur d'être dans une re
lation de pouvoir avec l'autre qui prend le pouvoir sur nous.
Mais que de peurs nous avons ! Et qui dit peur, dit protection. Nous voulons aim
er, mais nous cherchons pourtant aussi à nous en protéger. Nous avons donc beaucoup
de mal à être authentiques dans nos relations car il y a des gros enjeux. Les relati
ons affectives ce sont celles où nous sommes le plus confrontés à nous-mêmes et à nos peur
s les plus inconscientes. Ces peurs ne datent pas de notre vie d adulte, mais bien
de notre vie d enfant et son liées au type de relation que nous avons connu avec no
s parents et qui ont forgé notre personnalité.
l y a ceux qui ont une telle peur inconsciente des relations qu ils ont développé une
capacité de contrôle d eux-mêmes. Ils ont surtout développé une carapace pour se protéger.
sont à la limite de l insensibilité, du moins en apparence. Tout le monde ou presque
les laisse indifférents. Sauf cette fameuse personne qui leur résiste. C est parce qu el
le lui résiste qu il va arriver à perdre le contrôle et s abandonner et donc ressentir des
émotions fortes.
--> et ben moi , mm pas, je me prémunis de la pers qui va me faire ressentir des t
rucs en me résistant, comme de celle qui s'est attachée à moi malgré ma résistance.. ainsi
,je garde bien tout le contrôle sur le processus :(

Sans cette résistance il ne ressent rien ou presque à cause de ce contrôle sur lui-même.
Il y a ceux qui ont peur qu'on prenne le pouvoir sur eux, pour eux "soit on man
ge, soit on est mangé" alors pour se protéger d autrui il gardent la distance, sont méfi
ants et ne se lâchent pas facilement. Il y aussi ceux qui sont très fuyants face à une
personne qui leur plait par peur d aimer, car aimer implique le risque du rejet e
t le risque de se sentir étouffé. Ils ne tombent pas facilement amoureux, mais quand
ils le sont, c'est tellement profond que la perte de la personne peut vraiment
les bloquer totalement à réouvrir leur coeur. Il est donc important dans les deux ca
s d apprendre à être capable de lâcher le contrôle, de refaire confiance à l'autre et à l'a
r, de s abandonner à l'autre sans être dans le cas de figure de quelqu'un qui cherche à
prendre le dessus ou à résister à ressentir.
Il y a aussi ceux qui sont très dépendants des relations, qui se donnent entièrement,
fusionnels et trouvent facilement des preuves de non amour chez les autres. Ils
sont vite amoureux, mais ils peuvent tout aussi vite s'investir dans une nouvell
e relation et oublier les anciennes car leur plus grande peur est de se retrouve
r seuls et sans amour. Ils sont dans l excès inverse : l amour total et absolu, sans l
e moindre contrôle et retenue. Ils attendent en échange cet amour tout aussi passion
né. Et par ce manque total de protection, ils sont les plus facilement sujets à la s
ouffrance. Ils sont dans le vide affectif et la dépendance : l autre doit remplir mo
n vide. Mais personne ne le peut. Ils sont donc très susceptibles, tout le temps b
lessés, pouvant même utiliser le chantage affectif, la pression, la culpabilisation,
la manipulation pour arriver à leur fin. Dans ce cas, ce n'est pas eux-mêmes qu'ils
contrôlent, mais l'autre, dans le but qu'il ne les abandonne pas, souvent en cher
chant à le rendre dépendant d'eux d'une manière ou d'une autre. S ils sont amoureux d une
personne qui est dans le contrôle d elle-même, ils sont blessés par son apparente distan
ce qui leur donne une preuve de non amour. Se sentant blessés, ils risquent de met
tre la pression à leur partenaire distant - pression qui cache souvent le message
"prouve-moi que tu m'aimes" - et qui le fait justement fuir
Il est donc important de connaitre nos propres peurs et ce qui est un enjeu pour
nous dans les relations pour les apprivoiser, sortir des peurs, sortir des excès
surtout. Tant que nous sommes dans un excès de contrôle de soi ou au contraire dans
un excès d abandon de soi à l autre (dépendance) la vie ne sera que souffrance ou vie affe
ctive houleuse et difficile. Il est important d apprendre à trouver une certaine aut
onomie : être suffisamment proches tout en étant suffisamment distants (dans le sens
pas de dépendance), ne plus considérer l autre comme dangereux ni comme étant toute la
source de notre propre bonheur.
Tout est question d équilibre, de trouver le juste milieu, la juste distance. Pas fa
cile à trouver. Mais encore moins si nous ne prenons pas soin de nos propres excès,
peurs et croyances. C'est aussi dans le juste milieu, que nous sommes plus forts
pour nous protéger des comportements des autres: en restant centré sur soi et en n'
acceptant pas de se perdre dans l'autre. Si on sent un début de souffrance, il est
temps de se protéger. Comment? En observant chez l'autre ce qu'il peut ou non nou
s donner et surtout l'accepter. Ce qui fait souffrir ce sont nos attentes que no
us mettons sur les autres pour qu ils soient comme nous le voudrions. C est à ce momen
t là que nous leur mettons la pression. Et que la relation se transforme en jeu de
pouvoir. Il s'agit donc de ne pas avoir d'attentes sur l'autre ni de chercher à l
e changer à notre image. C'est nous qui acceptons et aimons l'autre comme il est,
ou qui le quittons... de manière définitive.
La dépendance affective
I. Définition de la dépendance affective (DA)
La DA est le fait de ne pas s aimer, d avoir une opinion négative de soi, et de faire
dépendre l amour de soi et le sens de sa valeur (estime de soi) de facteurs extérieurs
(ex. autrui, biens matériels, travail, position sociale, pouvoir de séduction ).
Cette recherche extérieure représente une stratégie qui s avérera vaine, pour plusieurs ra
isons : exigence, difficulté à recevoir, insatisfaction, choix de partenaire inadéquat
En définitive, seule la personne DA est à même de satisfaire ses besoins, par un proce
ssus de reparentage.

II. Suis-je DA ?
On identifie le plus souvent la DA à travers la qualité de la relation amoureuse.
Le DA se retrouve souvent dans une relation où ses besoins affectifs ne sont pas s
atisfaits ; il en éprouve de la frustration, une souffrance, sans pour autant arri
ver à se détacher de son(sa) partenaire et à se décider à rompre, parce qu il est « accro »
nnellement ou à de rares moments de plaisir, ou parce qu il s en sent coupable.
Ce faisant, la personne répète une relation insatisfaisante de son enfance, donnant
ainsi l occasion aux besoins d être reconnus et assumés, et de faire le deuil de son pas
sé.
Un critère à prendre en compte : y a-t-il plus de moments de souffrance que de momen
ts agréables ?

III. La DA
Il existe une souffrance chez la personne DA ; cette souffrance est à rattacher au
x besoins affectifs non satisfaits (ex. besoin d être aimé), à une estime négative de soi,
à la honte et aux sentiments dépressifs.
Lorsque cette souffrance est consciente, le DA en attribue la cause au comportem
ent de son(sa) partenaire.
En fait, il se pourrait que cette souffrance vienne de l enfance, et que la situat
ion actuelle ne fasse que reproduire et réactiver une situation et des blessures r
emontant à l enfance.
Dans ce sens, la souffrance actuelle pourrait être l occasion de travailler sur les
blessures de l enfance et de se libérer de leur emprise.
Le DA s efforce, par son comportement, d obtenir de son(sa)partenaire l amour qu il n a pa
s reçu enfant, tout en estimant qu il ne mérite pas d être aimé et d être heureux.
Tant que les blessures de l enfance n auront pas été guéries et que les besoins affectifs
n auront pas été assumés, le fonctionnement risque de perdurer et de se répéter d une relat
à l autre.
Face à ses besoins affectifs - lorsqu ils sont reconnus par lui -, le DA a tendance à
se culpabiliser, à les juger infantiles ou excessifs, et à se contenter de miettes.
Il s efforce de les dépasser, il minimise les faits, il se voile la face, ou bien il
est dans le reproche, ou explose, ou finit par déprimer ou par tomber malade.
Ces façons de réagir indiquent qu il ne les assume pas ; il attend, dans une position
infantile, que ce soit l autre qui les prenne en charge sans qu il ait à les exprimer,
et, de ce fait, ils ne sont pas satisfaits, ce qui génère de la souffrance (ex. déser
t).
Pour qu un besoin puisse être satisfait, une personne doit le reconnaître, l assumer et
agir pour le satisfaire, par exemple en faisant des demandes claires à un(e) parte
naire consentante, disponible et capable de satisfaire ce besoin (ex. pare- sole
il).
Il s agit là d une attitude responsable.
De plus, le DA est généralement attiré (= ressentir une émotion amoureuse) par un(e) par
tenaire distant, dévalorisateur, manipulateur, refusant de s engager, voire violent.
Il ne s agit pas d un libre choix, mais d une compulsion de répétition.
Il a pu être séduit par l aisance de son(sa) partenaire, par l attention qu il(elle) lui a
porté en début de relation.
Lorsqu il se trouve face à un(e) partenaire chaleureux, le DA s ennuie et ne ressent p
as de désir sexuel. Lorsque la relation se passe bien, il la sabote, ce qui indiqu
e l existence de deux forces contradictoires.
Les enjeux : être rassuré en se rendant indispensable (pour éviter l abandon), lutter po
ur être aimé, se sentir valorisé, attirer l attention.
La DA s accompagne de certaines croyances ; parmi celles-ci, on trouve : « J ai absolu
ment besoin de ton amour pour être heureux(se), pour me sentir exister », « Sans toi j
e ne suis rien », « Je n ai pas le droit d avoir des besoins », « Je ne suis pas digne d êt
mé ». Certaines de ces croyances sont véhiculées par les médias à travers le conte de « La
le et la Bête » ou le modèle de l amour-passion.
On peut avoir affaire à une personne qui vit par procuration (au travers des célébrités,
de ce qui arrive aux proches, des faits divers ), qui tolère des situations de non
respect, qui exprime des reproches ou explose par intermittence.

IV. Autres dynamiques liées aux besoins affectifs non satisfaits


Le besoin d amour peut se dissimuler derrière un fonctionnement de co-dépendance (Sauv
eteur), une assuétude, une mise à distance, ou une maladie.
Ces différentes dynamiques ne sont pas exclusives l une de l autre et peuvent coexiste
r avec la DA.
La co-dépendance est le fonctionnement le plus proche de la DA, deux dynamiques tr
aitées dans le livre de Robin NORWOOD « Ces femmes qui aiment trop ».
Le codépendant ou Sauveteur est attiré par un(e) partenaire présentant une assuétude et/
ou une détresse. Il est ému par cette détresse et il se met au défi d arriver à rendre l au
heureux (enjeu), à le faire arrêter son assuétude.
Le co-dépendant ou Sauveteur est plein de bonnes intentions, plein d amour. Il est a
nimé par un idéal d amour inconditionnel. Il est dans le don de soi, dans le sacrifice
.
Le problème avec le co-dépendant, c est qu il donne trop, qu il ne se livre pas assez, qu i
occulte ses besoins, ce qui déséquilibre la relation, et entraîne une absence de comm
unication authentique et de relation d intimité.
La relation d intimité est compromise d emblée puisque le couple se trouve dans une rela
tion à trois (les deux partenaires + le problème).
Ses croyances: « Il faut que tu vives car si tu ne vis pas, je suis morte », « L autre a
besoin de moi pour être heureux », « Si l autre n est pas bien, je ne peux pas être bien »
a dynamique : donner l amour qu il n a pas reçu, sans passer par le contact avec sa souf
france.
On peut retrouver cette forme de relation d un parent envers un enfant (parent qui
se surinvestit auprès d un enfant, l enfant venant réparer un manque, une blessure), d un
enfant envers un parent, d un partenaire vis-à-vis d un partenaire malade, etc.
Ce qui distingue la codépendance d une attitude « juste », c est l apparition à moyen terme
souffrance, la prise en charge de l autre (ce qui diminue sa responsabilité, son au
tonomie).
Par son choix, le Sauveteur reproduit une situation de l enfance (ex. père alcooliqu
e, mère déprimée). Malheureusement, tout comme dans le passé, sauver l autre s avérera géné
t une tâche impossible.
La mise à distance de soi et des autres assure une fonction de protection contre d
es affects douloureux, contre la souffrance liée à des traumatismes.
On l observe chez les anti-dépendants, ceux qui ont décidé qu ils n avaient pas besoin des
utres. En bloquant leur souffrance, ils bloquent aussi leur capacité à aimer.
Elle se retrouve aussi dans le fonctionnement du manipulateur (ou pervers narcis
sique) qui dévalorise sa partenaire, l isole, la traite en objet, dissimule des info
rmations (Isabelle NAZARE-AGA, Marie-France HIRIGOYEN).
Dans ce fonctionnement, l abusé devient abuseur, celui qui a été frustré frustre à son tour
celui qui s est senti rejeté rejette, etc..
L assuétude peut prendre différentes formes : assuétude à une substance (alcool, nourritur
e, drogue ), à une activité (passion, internet, travail, séduction, sexualité compulsive,
pornographie, sport intensif, achats compulsifs, jeux de hasard ), ou à une émotion (
ex. sensations fortes, douleur physique, émotion amoureuse, romantisme, excitation
, passion). Elle permet d anesthésier la souffrance liée au manque affectif et à l image né
ative de soi.
La maladie peut traduire une dépendance affective, car elle permet d être pris en char
ge sans assumer son besoin.

VI. Caractéristiques associées aux 5 dynamiques


5.1. Au niveau cognitif.
Les cognitions, ce sont les idées sur soi, la façon d appréhender les situations, la con
naissance de soi et les souvenirs.
Leur rôle est important, car elles génèrent des émotions en rapport, qui elles-mêmes vont
entraîner certains comportements (ex. rupture amoureuse, ex. échec).
Le DA a des idées négatives sur lui-même liées à la HONTE (John BRADSHAW), à L ESTIME DE SO
ATIVE (sens de sa valeur) et aux SENTIMENTS DÉPRESSIFS.
Par exemple : « je suis inférieur aux autres », « je suis nul, incompétent », « je suis sal
mauvais, méchant », « je ne mérite pas », « on m a trouvé sur une poubelle », « je ne suis
d être aimé », « Il y a quelque chose qui cloche en moi »., « Je n y arriverai jamais ».
La honte, c est retourner la colère contre soi et manquer de respect envers soi- même.
Elle est entretenue par le Critique Intérieur et les comportements.
De plus, le DA méconnaît généralement ses besoins, ses sentiments, ses valeurs .
Quand il en vient à les connaître, il a tendance à les occulter, à les minimiser, à tenter
de les dépasser.
La méconnaissance de soi entraîne une impossibilité à satisfaire ses besoins et à être heur
ux, entraîne une difficulté de communication authentique. Et un trouble de l identité (Q
ui suis-je ?).`
Il y a plusieurs niveaux dans la méconnaissance de soi et la satisfaction des beso
ins.
Au niveau le plus élevé (niveau 1), la personne n a aucune conscience de ses besoins ;
elle y réagit par de la colère, de la dépression, une maladie, une tension ; elle n a p
as conscience de ces diverses émotions/sensations.
Au niveau 2, elle prend conscience de sa tension, mais n arrive pas à identifier l émoti
on sous-jacente.
Au niveau 3, elle arrive à ressentir sa tension et à identifier l émotion, mais elle dem
eure incapable de la relier à la situation qui l éveille.
Au niveau 4, elle parvient à faire le lien entre ce qu elle ressent et le stimulus déc
lencheur, mais sans encore identifier le besoin qui n est pas satisfait
Au niveau 5, elle est consciente de ses émotions et des besoins non satisfaits à l ori
gine de ces émotions, mais elle ne se donne pas le droit/la permission de chercher
à les satisfaire ou elle s y prend de manière inefficace (par exemple en s adressant à un
(e) partenaire qui ne veut ou ne peut pas y répondre); elle rend l autre responsable
de son mal-être et reste « accro ».
Au niveau 6, après la guérison des blessures de l enfance, la personne n est plus vraime
nt dans le besoin et elle peut nouer une relation d intimité avec un(e) partenaire a
ttentif et respectueux (ex. comparaison pare-soleil). Il déforme la réalité à travers se
s illusions et ses fantasmes.
5.2. Au niveau émotionnel
manque affectif, immaturité affective, frontières dysfonctionnelles (Pia MELLODY), c
ulpabilité, sentiments dépressifs (vide, solitude, désespoir, inhibition de l action), s
ouffrance, hypersensibilité à l abandon, au rejet et à l échec (ex. examen, AS), émotions e
ssives, sentiment d impuissance.
Une personne dépourvue de frontières fonctionnelles se sent responsable du comportem
ent ou des émotions des autres, elle rend les autres responsables de son comportem
ent et de ses émotions (ex. fils, fille).
Elle peut aussi se montrer abusive dans les relations (ex.serrer quelqu un dans se
s bras, alors qu il/elle a esquissé un geste de recul). Culpabilité (ex. boulangerie,
passage pour piétons).
5.3. Au niveau physique
sensation de poids, migraines, perte d énergie, perte d élan vital, douleurs, syndrome d
e fatigue chronique
5.4. Au niveau du comportement
manque d affirmation de soi (dire non, mettre des limites, faire des demandes clai
res, prendre sa place, se défendre ), absence de communication authentique (ex. cinéma
), phobie sociale, assuétude
Le manque d affirmation de soi est relié à la culpabilité, à la peur du rejet, du conflit
(ex. comportement passif-agressif jeux de société).
5.5. Au niveau relationnel
difficulté à nouer une relation d intimité heureuse, ruptures à répétition. Obsession pour
la) partenaire.

VI. Thématiques associées


Trouble de l attachement.
Estime de soi négative.
Santé mentale : trouble borderline (formes sévère et modérée), dépression, maniaco-dépressi
Violence conjugale.
Assuétudes.
Santé physique, maladies.

VII. Origine
7.1. Enfance
L enfance se répartit en différents stades : le nourrisson, le bambin, le jeune enfant
et l adolescent(e).
A chacun de ces stades correspondent des besoins et un fonctionnement spécifiques.
Le nourrisson, par exemple, n a aucune conscience de ses besoins, il ne peut que l e
xprimer au travers de la tension, de l agitation, de la détresse, et il est complèteme
nt dépendant de son entrourage pour la satisfaction de ses besoins (contact physiq
ue, alimentation, validation des émotions, réassurance, réconfort ) et la reconnaissance
de ses émotions.
Lorsque les parents sont suffisamment attentifs à l enfant, lorsqu ils fournissent un
juste dosage de bienveillance et de fermeté, l enfant prend conscience de lui-même, de
ses besoins et de ses sentiments, il se sent accepté, reconnu et il peut développer
un attachement secure, un sentiment de confiance (mes besoins sont satisfaits)
et de pouvoir sur les événements, une saine estime de lui-même, et son autonomie après u
ne phase de dépendance saine.
Une expérience a révélé que c était le cas d environ 2 enfants sur 3.
Cependant, il arrive aussi que les parents soient des adultes enfants, ayant des
difficultés à mettre des mots sur leurs sentiments et émotions, ayant des blessures n
on résolues.
L enfant peut être confronté à des situations de manque affectif (de la part de la mère et
/ou du père), un vécu de séparation/abandon, la maltraitance (violence physique, humil
iation, rejet ), l abus sexuel ou un lien d inceste affectif.
Le lien d inceste affectif se noue par exemple quand une mère surinvestit son fils,
qui vient combler un manque affectif ou rehausser son ego, au détriment de la rela
tion avec son mari. Dans cette relation, il n est pas aimé pour lui-même, mais utilisé c
omme « objet ». Cette relation empêche l enfant d accéder à l autonomie et l éloigne de son
ble de l attachement au père).
Dans ces conditions, les besoins de l enfant ne sont pas reconnus ;il éprouve des se
ntiments pénibles comme solitude, vide, rage, culpabilité, angoisse d abandon, sentime
nts dépressifs, terreur ; il a le sentiment de ne pas avoir de valeur (HONTE) ;il ép
rouve un sentiment d impuissance ;il développe un attachement insecure ;il met en pl
ace un scénario de survie (DA, codépendance) ;son développement affectif va se trouver
bloqué aux différents âges auxquels sont survenus les différents traumatismes.
La culpabilité trouve son origine dans les mauvais traitements reçus (« Je dois avoir
fait quelque chose de mal pour mériter ça », « J ai fait quelque chose de mal », « C est de
aute »), dans les tentatives de prendre son autonomie, tentatives découragées par la mèr
e qui a besoin de ce lien fusionnel.
Face à un parent en détresse (ex. mère déprimée) ou toxico-dépendant, l enfant se centre su
es besoins et émotions de ses parents, il se perd de vue et devient codépendant.
Face à un parent distant, l enfant cherche à attirer son attention, il se perd aussi d
e vue et devient dépendant affectif.

7.2. Culture
La famille elle-même fait partie d un système plus large la société qui l influence au
u des valeurs (relation homme-femme, relation de pouvoir, éducation, modèle de l amour
véhiculé par les médias, objet de consommation ).
Elle nous leurre en nous faisant croire que nous pourrons être heureux en achetant
des biens de consommation.
Or, les besoins réels (affectifs) ne peuvent pas être satisfaits par des moyens symb
oliques (A. JANOV).
Elle nous propose (impose ?) des modèles d amour-souffrance, d amour-sacrifice (Jésus, R
oméo et Juliette, Lancelot ).

7.3. Biologie
Influence également des données génétiques, biologiques, sur le tempérament.

VIII. Pourquoi cette attirance ? Pourquoi cette difficulté à rompre ?


L attirance peut s expliquer par la répétition du schéma due à l emprise inconsicente qu ex
la relation non achevée du passé avec les émotions qui y sont rattachées sur la personn
(cf. publicité, hypnose). Scénario.
Dans la difficulté de rompre, on peut évoquer l amour que l on que l on porte à l autre ou
ur que l autre nous porte. Mais faut-il encore parler d amour lorsque le respect est
absent, que la relation est insatisfaisante, que le partenaire ne souhaite pas
s engager dans la relation ? Ne convient-il pas plutôt de parler d un trouble de l attac
hement ou d illusion ?
On peut aussi évoquer l habitude, la peur de se retrouver seul, la référence à une norme («
Tous les couples vivent comme ça »), les convictions religieuses, le fait de s accroch
er aux rares moments de bien-être, l espoir d un changement, la présence d enfants, le con
fort matériel
Dans la relation avec un manipulateur, on parle d un phénomène d emprise, lié à une phase d
séduction initiale et à l octroi aléatoire de moments de satisfaction.
Je pense qu en fait il s agit d une ornière, elle est creusée tellement profonde qu on a du
mal à en sortir. C est la frustration affective qui nous lie à l autre, comme la poule q
ui s acharne à atteindre des graines à travers un grillage alors qu il lui suffirait de
se déplacer (et donc de s éloigner temporairement) pour contourner le grillage et mang
er à profusion.
Pour comprendre la DA, il faut se mettre dans la peau de l enfant et comprendre qu
e ses efforts avaient une fonction liée à la survie, au sens de sa valeur.
Les besoins non satisfaits continuent à gouverner l adulte que nous sommes devenus,
car l enfant intérieur est toujours vivant en nous, et ce à plusieurs âges (nourrisson,
bambin, jeune enfant, adolescent(e)).
Il peut y avoir une peur de la solitude, du vide, une DIFFICULTé à FAIRE LE DEUIL D UN
E RELATION.
La relation difficile est l occasion de prendre conscience de ses besoins et de le
s assumer.

IX. Evolution possible


9.1. Cas de la DA
Le DA peut devenir déprimé, devenir violent, développer une assuétude La rupture peut s av
r profitable et permettre l investissement dans une relation plus satisfaisante, s
i elle confronte le DA à lui-même, ce qui s avère douloureux.
Elle peut être le fait du DA comme du(de la) partenaire.
Lorsqu il commence à s investir à l extérieur du couple et de la famille, l entourage réagi
tenant de le dissuader (culpabilisation).
Il est important pour le DA dans cette situation d être ferme et de s en tenir à ses résol
utions.
C est un apprentissage ; ce qui emplique un temps nécessaire, une pratique régulière et
la présence de moments de rechute.
9.2. Cas de la codépendance
Face au non-chagement de son(sa) partenaire, le Sauveteur fluctue dans les rôles d
e Persécuteur et de Victime. Il finit par prendre conscience qu il a, lui aussi, des
besoins affectifs.
Il peut aussi réaliser qu il s est engagé dans une relation pour répondre à la demande de l
tre et pas par libre choix.
Lorsque le(la) partenaire connaît une amélioration, le co-dépendant commence à se sentir
mal, à déprimer ; il peut s éloigner et partir à la recherche d un(e) autre partenaire en
resse.
Probablement qu il interprète cette amélioration dans le sens « L autre n a plus besoin de
oi », et donc il peut se sentir abandonné et/ou se sentir sans valeur.
Sa réaction dépressive indique que son fonctionnement, sa lutte peuvent être considérés co
mme une dépendance, dans la mesure où ils lui apportent le sens de sa valeur et lui
permettent d éviter le contact avec la honte et les sentiments dépressifs.

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