Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Le but d’un traitement par acidification est donc l’élimination d’un colmatage aux abords
du puits et restauration de la perméabilité initiale de la couche, mais il serait faux d’en
conclure que l’injection d’un acide dans une formation sédimentaire entraîne toujours une
amélioration de la production. Bien au contraire, injecter un acide sans une étude
approfondie préalable, peut provoquer un endommagement beaucoup plus sévère qui ne
peut être enlevé que par des traitements très coûteux tel que la fracturation hydraulique.
Petit Historique sur l’acidification :
II.2. Causes :
L'endommagement du réservoir est dû aux effets de plusieurs facteurs, et ceci eu lieu au
cours des interventions sur puits, pendant les différents opérations. On cite :
II.3. Conséquence :
Le draw down: a le même principe de build up mais cette fois-ci le puits est fermé et
on l'ouvre avec un débit constant et on enregistre la pression de fond.
Les solutions acides conçues pour l’acidification des réservoirs ont des compositions très
diverses car elles doivent être adaptées au type d’endommagement à traiter, aux propriétés
de la roche réservoir, aux conditions de température et de pression régnant en fond du puits.
Une étude détaillée des paramètres de l’opération, ainsi qu’une analyse complète du
problème, permettent de déterminer le type d ‘acide ainsi que les additifs à utiliser.
L’HCL, en ce qui concerne le traitement des roches réservoir ne réagit qu’avec les
carbonates ou les dolomites. Dans le cas de ces réservoirs, il est utilisé généralement à des
concentrations de 15% pour des traitements matriciels.
Propriétés de L’HCL :
Le Mud Acid est obtenu par la dissolution du bi fluorure d’ammonium dans une solution de
HCl. Différentes proportions sont utilisées suivant la solubilité des minéraux présents dans la
formation. Il est utilisé principalement dans l’acidification des formations gréseuses surtout
pour éliminer l’endommagement dû aux argiles.
L’intérêt dans les traitements de matrices à l’HF par rapport à l’HCl est que l’HF est un
acide plus fort que l’HCL et réagit avec : La silice, les silicates, les argiles.
Le MSR est une solution acide, soit HCL, soit Mud Acid, et un agent tensioactif, cette
combinaison donne à la solution une propriété de dispersion et de suspension des fines
libérées par l’action de l’acide.
Le MSR et surtout utilisé pour les formations colmatées par des particules solides (ciment,
boue...).
III.1.4. Acides organiques:
Ces acides sont utilisés parce qu’ils ont un tau de corrosion minimum et sont plus
facile à inhiber à de grandes températures par rapport à l'acide chlorhydrique.
Bien que les mélanges des acides organiques peuvent être considérés corrosifs pour
la majorité des métaux, le tau de corrosion est beaucoup plus faible que celui des acide
inorganiques (HCl, HF) c'est pour cela que les acides organiques sont utilisés en cas de temps
de contact acide-pipe important.
Les quatres acides organiques les plus utilisés sont: Acetic acid, Acetic Anhybride,
Citric Acide et le Formic Acid
Le Clay acide est utilisé dans le traitement des réservoirs argilo-gréseux, il est utilisé pour
son pouvoir de dissoudre les argiles et prévenir leur migration en les fusionnant sur les parois
du pore.
La réaction de l’hydrolyse est relativement lente, cet acide peut donc être injecté
profondément dans la matrice.
Il existe principalement :
Le CaF2 se produit après réaction de l’HF sur la matrice qui contient un pourcentage de
calcite. La réaction entre la calcite et l’HF et donnée comme suite :
Le SiF62- réagit avec des cations qui sont présents dans le réservoir Ca, K, Na, ammonium.
1. Hexafluorosilicate de calcium :
2. Hexafluorosilicate d’ammonium :
C’est un gel qui est soluble dans l’eau et dans l’acide, il peut être éliminé lors de
dégorgement.
La présence de l’ion de NH4 est avantageuse car il accroît la solubilité globale des
autres produits de réaction.
Pour :
Les agents tensioactifs ont la propriété de diminuer la tension superficielle d’un liquide en
contact avec un gaz et de réduire la tension inter faciale entre deux liquides non miscibles ou
entre un liquide et un solide.
Ils sont destinés à assurer la protection des équipements de fond et de surface par la
réduction de la vitesse de réaction des acides sur le métal.
Plusieurs facteurs influent l'efficacité des inhibiteurs comme la température, le type et la
concentration de l’acide et la vitesse d'écoulement.
III.3.3 Les désémulsifiants et anti-sludges :
Le brut contient des agents émulsifiants qui peuvent générer des émulsions stables
causantes un endommagement à la formation et pour remédier à ce problème, des agents
désémulsifiants sont ajoutés aux fluides de traitement.
Lorsque l’acide entre en contact avec certaines huiles, il peut former avec les composants les
plus lourds d’asphaltes, de résines et paraffines, certaines boues extrêmement visqueuses
appelées sludges qui sont très difficile à dissoudre. Les agents anti-sludges évitent la
formation de ces sludges.
III.3.4 Les agents de contrôle du fer :
L’origine du fer est double : il provient soit des dépôts de corrosion formés sur les tubings
soit des minéraux de la formation solubilisés au cours de l’injection
Lorsque l’acide est usé, le pH peut augmenter et provoquer la précipitation du fer. Les ions
ferriques (Fe+++) précipitent en une masse gélatineuse si le pH remonte au-delà de 2,2 et les
ions ferreux (Fe++) précipitent si le pH remonte au-delà de 7 ce qui est rarement le cas au
cours du traitement.
On peut prévenir la précipitation de l’hydroxyde ferrique (Fe(OH) 3) en utilisant un acide
organique dont le rôle est de maintenir le pH en dessous de 2,2.
III.3.5 Les stabilisateurs d’argile :
Les argiles se trouvent dans les formations gréseuses sous forme de plaquettes chargées
négativement et relier les uns aux autres à l’aide de particules cationiques et quand une eau
est introduite dans la formation, les cations peuvent être attirés par des anions présentes
dans l’eau, causant ainsi la dispersion et la migration des argiles et pour remédier à ce
problème, on utilise des additifs cationiques pour maintenir les particules d’argile liées les un
aux autres évitant leur dispersion.
III.3.6 Les agents moussants :
Les agents moussants sont utilisés pour former des mousses qu’on utilise comme diversion
pour la sélectivité du traitement matriciel soit comme un moyen de transport et de
suspension des sédiments à partir du fond vers la surface surtout pour les puits a faible
pression.
grés calcaires : en matière de traitement, on dénomme ainsi les grés contenant au moins 20
% de carbonates. A partir de cette valeur en effet, un simple preflush de HCL n’est plus
considéré comme suffisant pour éviter à HF de réagir avec CaCO 3 et de donner un précipité
de CaF2. l’acide chlorhydrique doit alors être utilisé seul, et non avec HF, comme si l’on avait
affaire à un carbonate franc.
puits très chauds (> 150°c) : selon les cas il est recommandé de remplacer le mélange HCL-HF
par un mud acid organique (grés calcaires) ou une solution non-acide d’agents séquestrant et
de suspension des argiles (paragraphe B, C, grés calcaires).
Il concerne les particules solides des fluides et de complétion ainsi que le gonflement
des agiles de la couche.
On opère par dissolution du colmatage et stabilisation en place des fines non dissoutes.
Un fluide du type clay acid est recommandé.
Autrement cette méthode consiste à injecter dans la formation un acide avec une
pression assez élevée pour fracturer la formation ou pour ouvrir des fractures déjà
existantes. La stimulation est accomplie quand de favorable conductible reste ouverts
après le traitement. Ce canal est formé par la réaction de l’acide avec les parois
soluble.
- La nature de la roche ;
- La Teneur en argile ;
- Le type d’argile ;
a - Position stratigraphique :
On utilise les cartes isobathes et isobaques pour déterminer l’interface des fluides et la
possibilité de formation cône d’eau ou de gaz.
b- Historique de forage :
On se base sur les courbes d’avancement des fluides de forage (densité, PH, filtrat) afin de
connaître la nature de la roche et les pertes éventuelles, rencontrées lors du forage.
c- Diagraphie :
L`interprétation des différents enregistrements de diagraphie (sonique, induction, gamma
ray, diamètreur etc.…) nous aidera à confirmer les données suivantes :
- La saturation en fluides ;
- La nature de la roche ;
- La porosité et la perméabilité ;
- La mouillabilité ;
- La solubilité des colmatant ou particules minérales dans les acides (réponse à l`acide) ;
- Teneur en fer.
- Débit : Q ;
- WOR, GOR ;
Ainsi pour Matrix Acidizing elle fait appelle a d’autre données telles :
- Le gradient de fracturation ;
- Le débit max d’injection sans fracturation ;
- La pression max de chaque fluide qui peut être injecte sans fracturer la
formation ;
- Déterminer l’acide a utilisé ;
- Déterminer le volume de HCL-HF a utilisé (type et volume d’acide requis).
Acidification Global :
Cette méthode consiste a traité l’ensemble de la zone productrice, mais elle est souvent
insuffisante car les fluides de stimulation tendront à suivre le chemin de moindre résistance
dans la couche traité, donc la stimulation se fait souvent dans un intervalle déjà productif et
qui ne nécessite aucun traitement.
Acidification Sélective :
Elle consiste a traité successivement des parties déterminées du réservoir en les isolant les
unes des autres, utilisant des techniques de diversion qui permettent le placement efficace
de l’acide dans les zones d’intérêt, des zones ou il ne sera s’y placé naturellement.
L'absence d’une mise en place appropriée de l’acide est probablement la plus grande raison pour
laquelle les traitements d’acides échouent. Un traitement bien-conçu et correctement conçu en
outre (par exemple, évaluation de formation-dommages et choix des types, des concentrations, des
volumes, et des additifs acides) peut aller pour rien si le traitement n'est pas placé correctement.
Les traitements de l'acidification matricielle, si pour des grès ou pour des carbonates, exigent des
méthodes semblables pour assurer un placement optimum.
À moins que des mesures soient prises pour favoriser la mise en place efficace de l’acide, les fluides
de stimulation tendront à suivre le chemin de moindre résistance, autrement dit, l'acide
préférentiellement passera dans l'intervalle avec la perméabilité la plus élevée. Souvent, cette section
du puits exige la moindre stimulation. Une stimulation à l’acide qui est placée seulement dans cet
intervalle déjà-productif (ou intervalle déjà balayé, pour un puits injecteur) aura moins d'effet que si
l'acide étaient placés dans une formation moins-perméable (supposant, que ce deuxième intervalle a
un potentiel pour l'amélioration).
Pour cette raison, des techniques de diversion sont utilisées pour assurer la mise en place optimum
de l’acide, parmi ces méthodes on peut cités :
1 - Séparation mécanique utilisant des techniques conventionnelles :
Sans doute, les méthodes mécaniques sont le plus sûr moyen de placer le fluide dans les
zones où ils ne seraient pas voyagés naturellement. Si le liquide est bloqué mécaniquement
pour prendre la voie avec la moindre résistance, il n'aura d'autre choix que de suivre le seul
chemin présenté. Il existe plusieurs options comme les Bridges Plugs, Packer, et une
combinaison des deux.
Utilisé aussi pour l’acidification globale, le CT est un outil très utile pour améliorer la mise en
place d'acide. Les Cordes de CT existent maintenant avec de nombreuses tailles (entre 1 et 31/2“ de
diamètre) et les cotes maximale admissible de profondeurs.
Les chaînes les plus communs de CT utilisés dans l’acidification et le nettoyage de puits de
forage sont 11/4“ jusqu'à 2“ de diamètre. Les principaux avantages du CT dans l’acidification
comprennent:
1. Facilité avec laquelle une injection d'acide peut être réalisée, s'il apparaît que l'injection
continue ne fait rien d’efficace. Le volume total de la chaîne du CT est petit et peut être déplacé
rapidement.
2. La facilité avec laquelle le déplacement du traitement avec de l'azote peut être atteint,
poussant rapidement fluides réactifs loin du puits de forage et ainsi dynamiser la zone de fluide aux
abords du puits et l'amélioration de reflux.
4 - Diversion chimique :
elle permet d’assurer la sélectivité du traitement en limitant temporairement le débit de l’acide dans
les zones les plus perméables et non endommagée afin d’homogénéiser la distribution de l’acide le
long de la couche réservoir, elle se présente sous forme de bouchon a plusieurs étages. Les premières
tentatives de placement du traitement d’acide ont utilisées des additifs chimiques été en 1936, une
solution de savon qui a réagi avec du chlorure de calcium (CaCl2) pour former le savon de calcium,
insoluble dans l'eau, soluble dans l'huile qui a été utilisée dans un traitement d’acidification à l'acide
chlorhydrique. Cette idée de « diversion » a conduit au développement, et a la découverte des
méthodes chimiques semblables de diversion plus sophistiqués.
Les déviateurs chimiques les plus couramment utilisés aujourd'hui comprennent ce
qui suit :
• les Grains de sel
• L'acide benzoïque
• les Cires
•les résines solubles dans l'huile
•la Gilsonite
• les Fibres
• les Mousse
• les pilules visqueux
Le principal avantage de mousses et gels relatifs aux particules est leur réversibilité,la
diversion avec des particules n'est pas nécessairement facilement réversible. Ce fut souvent
un problème avec les techniques antérieures. Bien que la diversion chimique n’a pas
beaucoup changé depuis sa création dans les années 1930, l'application des bonnes options
habituellement permettra une diversion efficace. C'est à l'ingénieur de choisir le bon système
pour l'application et de veiller à ce qu'il existe un mécanisme de "fail-safe" pour enlever les
particules. Sinon, les intervalles les plus productifs seront endommagés d'une manière pas
facile de rectifier.
5 - Injection en protection :
Injection en protection ou « protected injection » consiste en l'injection d'un fluide inerte
dans l'intervalle le plus conducteur, tout en même temps d'injection du système de l'acide dans une
zone moins conductrice.
Dans la partie supérieure de la figure, l'intervalle destiné à être traitée avec de l'acide se situe
vers l'extrémité de talon d'un puits de forage horizontal, avec l'intervalle le plus conducteur est située
plus vers le bout du puits. Le fluide protecteur est injecté vers le bas du tube et dans le puits de
forage, circulant dans la formation et dans l'intervalle le plus conducteur, à un débit déterminé à ne
produire aucune injection significative dans l'intervalle supérieur. L’Acide est ensuite pompée dans le
tubing / l’annulaire du casing. L'injection en protection oblige l'acide dans l'intervalle supérieur le
moins conducteur. Le tubing est placé pour être juste en dessous de la zone nécessitant l'acide. Si la
zone nécessitant la stimulation est vers le fond du puits, l'écoulement du fluide est inversé, avec le
fluide protecteur qui descend l'espace annulaire et l'acide étant placé dans le tubing (comme illustré
dans la partie inférieure de la Figure). Parfois, un profil de mamelon de grand diamètre est compris à
l'extérieur du tubing, placé à la limite souhaitée entre les deux fluides, à promouvoir la séparation
des deux zones de puits de forage.
Une version plus sophistiquée de cette technique utilise la mousse comme fluide protecteur.
Non seulement cette méthode fournir des avantages en raison du processus de injection-protégée,
mais aussi la mousse agit comme un agent détournant en raison d'effets d’écoulement en multi-
phases à son entrée dans la formation.
Chapitre VI - Mode opératoire d’un traitement par acidification :
Un traitement d’acidification d’une formation comprend les séquences de pompage suivant :
1- Le tube clean :
Il a pour but le nettoyage du tubing et des perforations de tous les dépôts, sédiments
et tous les autres corps indésirables afin d’éviter qu’ils ne pénètrent dans la
formation. Il est généralement constitue de Hcl (7.5%).
2- Preflush (fluide de tête) :
C’est une solution de 15 à 20% Hcl accompagnée des additifs nécessaires. Il a pour
but d’éviter le contact direct de l’HF avec l’eau de formation salée, la dispersion des
fractions lourdes de certaines huiles, de séquestrer les composés ferriques et
d’éliminer les carbonates afin d’éviter la précipitation des fluosilicates et des
fluorures de calcium.
3- Solution principale :
Généralement, du mud acid (concentration selon la matrice). Son but est d’éliminer
l’endommagement (solide, argile gonflante, filtrat de ciment……….) et d’améliorer la
perméabilité aux abords du puits.
4- Over flush :
Son rôle a déplacé la solution principale dans la formation, maintenir un
environnement acide aux abords du puits pour éviter les précipitations, de stabilisé
les fines, aider au dégorgement de l’acide usé et des produits de réactions et de
rétablir la mouillabilité.
Il est généralement composé de 5%Hcl, NH4cl ou de gasoil.
5- Fluide de dégorgement :
De préférence un fluide léger pour faciliter le dégorgement, généralement on utilise :
gasoil, brut, ou un fluide gazéifier.
Chapitre VII - Conclusion :
A travers cet exposé, on peut conclure que l’acidification est l’une des techniques les
plus efficaces pour l’augmentation de l’indice de productivité dans les réservoirs
endommagés. Reste aux compétences de l’exploitant de bien l’utilisé, et d’en prendre
l’avantage pour assurer la réussite de l’opération de stimulation.