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NGOKANYUKUDI MIKWEP Alliance
G3/A FASEG
CHRISTINE Lagarde
ii
AVANT PROPOS
En se lançant dans une affaire, seule sa fin est le plus envisageable. Ceci
étant dit, ce travail marque la fin de notre cycle de graduat en sciences économiques et de gestion de
l’Université de Kinshasa(UNIKIN). Le mérite de ces trois années d’études supérieures est une expression
de divers efforts physiques et intellectuels mais aussi spirituels.
C’est ainsi que nous tenons { exprimer nos vifs remerciements { tous ceux
qui leurs assistances, leurs idées, leurs collaborations ou leurs expériences ont participé de près ou de
loin à notre formation académique et à la réalisation de ce travail. Nous leur en sommes
redevables d’une façon suprême { l’Eternel Dieu Tout-Puissant pour sa grâce en JESUS, main
immuable et source de vie intarissable, Lui qui ne cesse de renouveler sa Bonté en notre faveur.
iii
LISTE DES ABREVIATIONS
iv
LISTE DES TABLEAUX
v
INTRODUCTION
I. Problématique
La RDC est l’un des grands pays africains par sa superficie soit
avec 2 345 910 km2. Faisant parti des pays du tiers monde , la RDC n’est pas
épargnée aux différents problèmes des crises d’ordre politique, économique,
social … qui caractérisent ce bloc des pays dit du tiers monde en général et
ceux d’Afrique en particulier ; dont l’une des conséquences c’est
l’aggravation de la pauvreté.
En effet, la crise que connait la RDC depuis les années 70 avec la
zaïrianisation, l’échec des programmes de stabilisation et d’ajustement
structurel des années 1980 initié par le FMI, les deux pillages des 1991 et
1993, les guerres d’agression et de libération de 1996 et 1998, ont modifié la
physionomie de la pauvreté congolaise en général.
En 2005, l’indice de la pauvreté nationale était estimé à 71,3% de
la population.1 Cette situation devient remarquable et préoccupante du fait
que l’état, garant du bien-être de la population aux travers de ses structures
politiques, économiques, et sociales, ne parvient plus à satisfaire les besoins
primordiaux de sa population (logement, alimentation, éducation,
santé…); en dépit de ses réserves en matières premières d’origine végétale et
minérale, de la faune et de la flore, ainsi que des toutes les immenses
richesses naturelles du sol et sous-sol qui constituent les sources de richesses
du pays.
Certes, pour faire face aux problèmes liés à cette crise
économique, les congolais ont appris à se prendre en charge, en se livrant à
l’exercice des activités susceptible de générer le revenu dans le secteur
informel, pour satisfaire leurs besoins.
Du fait que les activités économiques dans ce secteur échappent
aux circuits officiels, et que les propriétaires ne disposent pas de registres de
commerce (ne tiennent pas une comptabilité régulière et que ces activités ne
sont pas prises en compte par les statistiques nationale), les activités
économiques dans ce secteur deviennent de plus en plus complexes et le
nombre d’acteurs varie du jour au jour. De ces acteurs, nombreux n’ont pas
un emploi rémunérateur reconnu soit par le secteur public, ou soit par le
secteur privé de l’emploi. Et les autres, même si, disposant d’un emploi
reconnu, estiment insuffisant la rétribution de celui-ci et ont jugé bon de
1
KODILA K.O., « Pauvreté en République Démocratique du Congo : un rapide état de lieux », Congo Economic Review, Working
paper N° 01/10, mars 2011.
1
se lancer { l’exercice des différentes activités pouvant leur rapporter un
revenu supplémentaire.
Mais, malgré la diversité d’activités et du nombre élevé
d’acteurs, soulignons que ces derniers sont confrontés aux divers
problèmes qui engendrent des difficultés dont la plus majeure est celle
liée au financement d’activités des ces agents économiques dans ce dit
secteur.
Or, la difficulté de financement des activités dans tout secteur
économique est une préoccupation majeure dont il faut nécessairement
résoudre parce que d’elle, découlent deux principaux problèmes à savoir:
2
micro finance est perçue comme instrument de lutte contre la pauvreté.
Ainsi, par opposition aux banques commerciales et de développement, elle
est considérée comme finance de pauvreté.
Dans cette optique des choses, KABLAN Sandrine(2012)2 a
souligné ce que : « si le système bancaire classique peine toujours à atteindre
le segment de marché composé d’agents économique sans collatéraux, ou des
PME à comptabilité sans transparence, les IMF quant à elles, arrivent à
atteindre ce segment de marché par la gestion d’asymétrie d’information telle
que la caution solidaire.»
A l’image de ce qui précède, nous disons que, les IMF ce sont
installés comme des acteurs d’appuis ou des acteurs complémentaires aux
banques commerciales parce que fournissant des moyens financiers aux
pauvres, les IMF sont considérées au même titre que les banques
commerciales : ce sont des intermédiaires financiers . Mais la particularité
réside sur le fait que les IMF ont un regard plus tourné généralement
vers des personnes pauvres pour les conduire à une auto prise en charge,
en les poussant à créer des activités susceptible de générer le revenu .
D’où la micro finance s’est avérée utile aux services des
congolais en leurs apportant un soutient financier ; favorisant de cet effet
le développement de leurs activités pour en fin espérer à un éventuel
épanouissement.
En effet, entant que prestataires des services à la société, les
IMF sont appelées, comme toute autre entité économique, à concilier au
moins deux objectifs à savoir:
Satisfaire la clientèle en répondant à ses besoin : c’est la performance
sociale ;
Assurer la rentabilité de ses activités : c’est la performance financière.
Ce qui se traduit par l’accomplissement des objectifs tout en
minimisant les couts. Ceci implique une autonomie à la fois financière,
technique, et institutionnelle pour aboutir à la performance. Quant à
elle, la performance s’apprécie au moyen des indicateurs liés à
l’activité et { la structure d’une entité économique. Ce qui fait que dans
le présent travaille l’analyse porte essentiellement sur les indicateurs
financiers de performance.
C’est pourquoi, avec le souci d’évaluer la performance financière
d’une IMF, nous avons choisi comme cadre d’étude FINCA, une des plus
2
KABLAN Sandrine, « Efficacité des Institutions de micro finance en UE-MOA : une approche outreach-intermediation financière »,
< halshs- 00710206>, 2012. Page 3.
3
grandes IMF au monde et particulièrement en RDC. Ainsi, en se basant sur
son activité en RDC , nous allons analyser les indicateurs qui cadrent avec
sa structure financière ainsi que ses activités afin de donner un point de
vue sur sa vie financière.
D’où, à l’égard de ce qui précède, notre préoccupation ultime
est de savoir si FINCA est financièrement performante en RDC.
I. Hypothèse
4
IV. Choix et Intérêt du sujet
5
CHAP.I : CADRE CONCEPTUEL
I.1.1. Historique3
Si la micro finance a plus d’ampleur de nos jours, il faut savoir
qu’elle a existé depuis bien longtemps, sous différentes formes dont la
première remonte en 1849, avec la création de la première société
coopérative d’épargne et crédit(COOPEC) par F.W. Raiffeisen en Suisse.
On estime même que des mécanismes informels de prêt et d’emprunt ont
existé en Asie depuis plusieurs millénaires. En France, les frères Pereire sont
{ l’origine des premières expériences de mutualisme bancaire créant les
Sociétés de Crédit Mutuel. Plus tard dans les années 1960 et 1970 d’autres
tentatives de banques publiques de crédit voient le jour dans les pays en voie
de développement.
Cependant, on considère généralement que la micro finance
« moderne » est apparue dans les années 70 en Asie et en Amérique latine.
On retient en priorité l’exemple du Bangladesh et de la Grameen Bank
fondée en 1978 par le Dr Muhammad Yunus, professeur d’économie {
l’université de Chittagong.
Certes, { la recherche d’une réponse concrète { la crise famine
que traversait son pays, le professeur Yunus, déterminé à expérimenter des
solutions pratiques, commença { visiter des villages bangladais. Lors d’une de
ces visites à Jorba, il trouva un groupe de 42 femmes qui fabriquaient des
tabourets en bambou. Vu qu’elles n’avaient pas de fonds propres pour
3
Groupe PlaNet Finance, ‘‘A propos du microcrédit’’, MicroWorld, [en ligne], http://www.microworld.org/fr/about-
microworld/propos-du-microcr%C3%A9dit Consulté le 19/O9/2016.
6
acheter la matière première, elles avaient conclu un marché avec des
commerçants locaux qui leur prêtaient de quoi acheter la matière première
en échange de quoi elles devaient leur vendre les tabourets à un prix
déterminé supérieur au prix de cette matière première. Surpris de découvrir
que le montant total des besoins de ces 42 femmes pour développer leur
activité de manière indépendante était de 27 $, Il leur prêta l’argent de sa
propre poche, sans intérêt, permettant ainsi au groupe de vendre leurs
tabourets à des meilleurs prix et sortir de ce cycle d’endettement qui les liait
aux marchands locaux : c’est ainsi que la Grameen Bank appelée la « banque
de village », est née et popularise le crédit solidaire, un crédit alloué à un
groupe dont chacun de ses membre est solidaire des autres, pour le mettre à
profit et le rembourser.
Désormais des bureaux de la Grameen Bank sont présents dans
plus de 80 000 villages, et compte plus de 6 millions d’emprunteurs. En 2006,
le professeur Yunus avait reçu le prix Nobel de la Paix.
C’est ainsi que, inspirées par les succès de la Grameen Bank, des
nombreuses institutions de micro finance sont apparues dans les années 1970
et 1980, dont la plupart ont démarré leurs activités en tant qu’ONG et ont été
financées par des subventions provenant de fonds publics et privés, elles sont
devenues rentables et ont augmenté rapidement le nombre de leurs clients.
Elles ont permis de démontrer que les pauvres étaient solvables bien qu’ils ne
puissent offrir de garanties financières. Ainsi, la micro finance s’est avérée un
business viable, et les pauvres constituent aujourd’hui un véritable marché.
Plus tard, dans les années 1990, on s’est rendu compte que
l’industrie de la micro-finance ne pouvait pas compter que sur le
financement par subventions. En conséquence, certaines institutions se sont
restructurées afin d’attirer des investissements commerciaux publics ou
privés. Des structures spécialisées dans le financement des IMF apparaissent.
Elles proposent des prêts aux IMF qui prêtent ensuite à leurs clients.
Egalement, d’autres services financiers tels que la « micro-épargne » et «
micro- assurance » sont venus enrichir l’offre de services de la micro finance.
Ces dernières années, la micro finance a été aussi le sujet de nombreuses
innovations. Des services de « mobile banking » (services de transferts
d’argent { travers les téléphones portables) ont été développés, et d’autres
services adaptés aux besoins locaux ont également été introduits, tels que des
prêts de machines (ou d’utilisation de machine), de stockage de récoltes ou
d’engraissement de bétail.
La micro finance, ainsi que d’autres formes de promotion de
l’auto-entreprenariat joueront probablement un rôle de plus en plus
important dans l’économie mondiale.
7
I.1.2. Définitions
Plusieurs auteurs ont fourmi différentes définitions concernant
la micro finance à tel point que nous ne pouvons pas toutes ressortir ici. Du
moins nous retenons celles des auteurs suivants :
Selon la BCC, par micro finance il faut attendre la prestation de
services de crédit et/ou d'épargne aux agents économiques vulnérables,
exclus du système bancaire classique, en vue de leur permettre de
réaliser des activités génératrices de revenus, de créer des emplois et
ainsi de lutter contre la pauvreté.4
Selon Marc Labie(1999) cité par Patience MPANZU
BALOMBA(2004)5, on appelle micro finance, l`octroi de services
financiers (généralement du crédit et/ou de l`épargne), à des
personnes développant une activité économique productive, le plus
souvent de l`artisanat ou du commerce, et n`ayant pas accès aux
institutions financières commerciales en raison de leur profil socio
économique (il s`agit des pauvres, sans revenus fixes, qui n`offrent
aucune des garanties en vigueur dans les institutions bancaires
commerciales).
Dans cette même allure, nous pouvons, de notre part, définir la
micro finance comme étant l’ensemble d’activités de prestation des services
financiers (dont généralement l’octroi de micro crédit et/ou l’épargne) par
des IMF, très souvent à des personnes généralement pauvres mais
économiquement actives en vue de leur permettre soit à démarrer une
activité génératrice de revenu ou soit à soutenir celles qui existent déjà.
Une IMF est une organisation locale qui fournit des services de
micro finance à une clientèle de proximité. Les IMF peuvent prendre la forme
d’association (ONG), de mutuelle ou coopérative, ou de société commerciale
(institution financière non bancaire, voire banque de micro finance).
Cependant, étant pauvre, les bénéficiaires de ces services,
exercèrent, pour la plupart leurs activités dans le secteur informel ; qui en
RDC, est le principal pourvoyeur d’emplois.
Par secteur informel nous pouvons sous-entendre, ici, comme
étant l’ensemble d’activités économique (exercées par les ménage pour leur
survie), qui échappent aux circuits officiels ; dont les propriétaires ne
disposent pas de registres de commerce, et ne tiennent pas une comptabilité
4
Banque Centrale du Congo, « Instruction N °1 aux institutions de micro finance », Kinshasa, Décembre 2005, Pag1.
5
MPANZU BALOMBA Patience, Micro finance en République Démocratique du Congo: Cas du site maraîcher de N'djili/CECOMAF à
Kinshasa. Mémoire d`Etudes Spécialisées en Economie et Sociologie Rurale. FUSAGX/UCL, 2004, Page 17.
8
régulière. Par conséquent, les activités de la sorte ne sont pas prises en
compte par les statistiques nationales.
I.1.3. Les produits de la micro finance
I.1.3.1 Le microcrédit
Etant le produit financier fondamental proposé par la micro
finance, bon nombre des gents le confondent avec la micro finance en soi. Il
désigne quant à lui un système qui consiste à attribuer des prêts de très
faibles montants à des entrepreneurs, commerçants ou exploitants , des
artisans… afin de les aider à développer ou à créer leur propre micro-
entreprise : il est le montant sur lequel porte le prêt.
On distingue dans cette rubrique :
a. Le microcrédit solidaire
b. Le microcrédit individuel
6
ALYSON Falcucci, ‘‘La micro finance et son impact sur la pauvreté dans les pays en voie de développement’’, Economies and
finances, <dumas-00759892>,2012. Page 22.
9
I.1.3.2. L’épargne
Etant la part du revenu mis en réserve auprès des institutions
financières(IF) par les ménages en vu d’une utilisation ultérieure, elle joue
en même temps le rôle de source de financement interne des IF, qui à leurs
tours, octroient ces sommes sous forme des prêts.
Ce pourquoi les IMF proposent donc une gamme de produits d’épargne, afin
d’attirer le plus de clients possibles. En micro finance nous distinguons :
a. L’épargne obligatoire
b. L’épargne volontaire
c. Le dépôt à vue7
Il s’agit des comptes d’épargne les plus liquides, ils n’ont aucune
contrainte ; les clients y déposent et y retirent de l’argent comme bon leur
semble. Cependant, les IMF imposent souvent des limites dans le nombre et
le montant de retrait.
7
ALYSON F., op cit page 23.
10
En effet, des mouvements de retraits trop nombreux, surtout
pour des petites sommes, font subir { l’IMF des coûts de gestion trop élevés.
De plus, autre désavantage pour l’IMF, les dépôts { vue ne peuvent pas être
recyclés en crédits puisqu’ils n’ont pas de durée déterminée et peuvent donc
être retirés { n’importe quel moment.
I.1.3.3. La micro-assurance8
11
les sans logis, les réfugiés ne devraient pas être considérés comme des clients
de la micro finance car les risques qui en découlent, peuvent les conduire
dans une spirale de l`endettement, du surendettement et de la pauvreté
accrue par des crédits qu`ils ne sont pas en mesure de rembourser.
Comprenons que la micro finance bénéficie le mieux aux
populations ou personnes qui ont identifié, une activité économique sur
laquelle ils sont en mesure de capitaliser s`ils peuvent disposer de
financements adaptés même s`ils sont petits.
Les activités soutenues par la micro finance sont liées à
l’agriculture, { la transformation alimentaire ou au petit commerce en
milieu rural. En ville, les petits commerçants, les artisans et les vendeurs de
rue font partie de la clientèle de la micro finance. En général, ils travaillent
dans le secteur informel.
Ainsi, c’est en s’intéressant plus généralement à des personnes
ayant un revenu vulnérable (ne pouvant pas accéder au financement
classique des banques commerciales), mais exerçant une activité économique
génératrice du revenu pour leur survie, que la micro finance pourrait
améliorer les conditions de vie de ces clients.
D’où, il faut que, les bénéfices soutirés par une activité financée
par la micro finance ne servent non seulement à rembourser la dette et les
intérêts, mais aussi à pouvoir satisfaire aux besoins primaires et vitaux. Cela
nécessite que, les bénéficiaires des crédits doivent avoir un comportement
rationnel dans l’utilisation de leurs crédits. Dans ce sens le crédit obtenu
pourrait améliorer les conditions de vie.
I.1.5. la micro finance en RDC
I.1.5.1. Origine
L'histoire de la micro finance en RDC démarre sous la période
coloniale avec des sociétés de type coopératif. Entre 1987 et 1990, les
coopératives d'épargne et de crédit(COOPEC) ont émergé dans le pays et se
sont implantées dans des endroits reculés dépourvus de banques.
En effet, l’évolution de la micro finance s’est fait de la manière ci-
après : Premièrement, il y a eu création de la première COOPEC à savoir la
Caisse populaire coopérative de Mbuji- Mayi, de la période coloniale à 1970,
en suite, de 1970 à 1990, le mouvement coopératif congolais s'est développé
dans trois principaux milieux, notamment à Basankusu, Kinshasa et Bukavu.
Ces initiatives se sont fusionnées pour donner naissance { l’UCCEC (Union
des Coopératives Centrales d`Epargne et de Crédit). Mais les pillages de 1993
12
et de 1995, l'hyperinflation, les mesures monétaires incohérentes et les
guerres ont contribuées à fragiliser le système financier en RDC entraînant
entre autre, la réduction des activités des COOPEC. La fin des conflits armés
et des réformes économiques ont contribué à l'amélioration des indicateurs
économiques et la stabilité socio-économique.
C’est ainsi que les mesures prises par le gouvernement ont
permis de relancer les activités d'intermédiation financière.
I.1.5.2. Les formes juridiques et institutionnelles des IMF
13
I.2. La performance financière
Avant d’aborder la notion de la performance financière, nous
allons d’abord, en premier lieu l’aborder au sens général dans une
institution.
En effet, la performance au sens général désigne un résultat
obtenu dans le cadre d’une compétition. Pour une entreprise, elle traduit le
degré d’accomplissement des objectifs poursuivis ; ce qui se traduit par
l’efficacité ainsi que l’efficience. L’efficacité se réfère à l atteinte des objectifs
alors que l’efficiente se traduit par la minimisation des couts pour arriver à
atteindre ces objectifs. Pour y arriver, les IMF doivent se disposer des (d’) :
Des moyens suffisant permettant de couvrir les couts de
fonctionnement d’activités ;
Des ressources humaines qualifiées, développant des techniques et
stratégies pour assurer la gestion des activités à fin de garantir la
compétitivité de l’entreprise ;
Une forme juridique reconnue dans l’économie locale, ainsi que des
propriétés qui garantissent le respect de sa mission.
Ainsi, au sein d’une institution, l’évaluation de la performance
devra se faire sur différents niveaux ; c’est pourquoi on parlera de la
performance sociale, humaine, organisationnelle, financière, technique…
I.2.1 Notions définitionnelles de la performance financière
La performance financière, peut au regard de ce qui précède, être
considérée comme étant une mesure de l’atteinte des objectif { caractère
financier au sein d’une institution.
Ainsi, en dehors du fait que les IMF doivent poursuivre leur
objectif social qui consiste à fournir des services financiers aux ménages
visant ainsi la réduction de la pauvreté, elles se doivent aussi être capables de
pouvoir couvrir leurs charges pour s’assurer la pérennité de leurs activités.
Cela suppose donc qu’elles doivent être rentable et doivent maximiser leur
profit.
Certes, l’appréciation de la performance financière de toute
institution économique se fait au moyen des indicateurs financier en rapport
avec la structure de la dite institution. C’est ainsi qu’au moyen de données
quantifiables résultant des états financiers des IMF, que nous arriverons à
pouvoir mesurer leur performance financière.
14
I.2.2. Mesure de la performance financière des IMF
Pour parvenir à mesurer la performance financière des IMF, nous
devons, devoir faire recours à certains indicateurs appropriés à la structure
ainsi qu’aux activités de celle sur quoi porte l’étude.
En effet, partant des caractéristiques de chacun des indicateurs,
nous les avons, dans ce présent travail, regroupés en quartes catégories
principales (en fonction de la structure ainsi que des activités de
FINCA/RDC) à savoir :
La qualité du portefeuille,
L’efficacité et productivité,
La gestion financière et
La rentabilité et la Viabilité.
I.2.2.1. La qualité du portefeuille
La clef de l’activité d’une IMF est son portefeuille. Il constitue
d’une part, le générateur principal du revenu et d’autres parts la principale
source de risque pour une IMF. Etant constitué par l’ensemble des montant
mis en la disposition des clients par une IMF, il est la base du succès ou de
chute de cette dernière autant plus que son rendement se rapporte à la
qualité de remboursement des clients.
L’indicateur principal qui permet son appréciation c’est : le
Portefeuille à Risque (PàR). Au quel nous allons compléter son appréciation
par d’autres ratios. Ainsi nous aurons à calculer ici :
Le Ratio Portefeuille à Risque
Le Ratio de Couverture de Risque
Le Ratio de Dotations aux Provisions
Le Ratio pertes sur Créances
RPàR =
15
Avec « n » les nombres des jours prévus pour le remboursement.
RCR =
RDP=
16
L'amélioration de la qualité du portefeuille dans son ensemble
peut refléter une baisse du ratio de Dotations aux Provisions ; ce qui fait
qu’une évolution décroissante de ce ratio traduit l’amélioration de la qualité
du portefeuille.
RPC =
17
Il se calcul de la manière suivante :
RCE =
Les charges prises en compte ici sont celles qui sont nécessaires
pour assurer les opérations de l’institution (incluant toutes les charges
administratives et salariales, les amortissements des immobilisations et les
rémunérations des administrateurs). Les intérêts payés, les provisions
passées, ainsi que les charges exceptionnelles, ne doivent pas être inclus.
RC/E=
RPP =
18
cours auprès de l’institution. Ainsi, pour un prêt solidaire impliquant 7
membres sera considéré comme 7 emprunteurs. Plusieurs crédits accordés au
même emprunteur ne représentent qu'un seul emprunteur. Il inclut les
contrats temporaires, par exemple de consultants, du moment qu’ils
travaillent { temps plein. Si l’institution emploie un nombre significatif de
personnes à temps partiel, alors celles-ci doivent être ajustées à des unités
plein-temps. Par exemple deux personnes travaillant à mi-temps sont
considérées comme équivalent à un employé plein-temps.
RPAC =
19
I.2.2.3. Gestion financière
D/FP =
Le total des dettes comprend tout ce que l’IMF doit : les dépôts
effectués auprès d’elle, les emprunts contractés, les comptes { payer ainsi que
tout autre compte d’engagement. Le total des Fonds Propres représente le
total des Actifs moins le total des Dettes.
20
Les indicateurs de viabilité mesurent la capacité d’une IMF {
continuer à assurer des prestations sur le long terme, quelles que soient les
modifications afférentes { l’accès au financement et { d’autres indicateurs
économiques tels que l’inflation. Ils évaluent la mesure dans laquelle une
IMF est à même de couvrir pleinement ses coûts actuels sur la base de ses
produits et de conserver la valeur réelle de son capital.
ROE=
ROA=
21
c. Le Rendement du portefeuille brut de crédit(RPBC)
RPBC =
RAO =
C’est donc sur base de ces indicateurs que nous allons évaluer la
performance de FINCA/RDC, IMF choisie pour de cette étude.
22
CHAP.II : PRESENTATION DE FINCA/RDC
10
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Foundation_for_International_Community_Assistance . Le 26 juin 2007, [En ligne] Consulté le
10/09/2016.
23
Cependant, après lancement du programma « village Banking »,
la réussite de FINCA à se classer parmi les plus importantes
institutions internationales du monde de la micro finance remonte en
près de vingt-cinq année d’expérience. Alors si , les filiales éparpillées à
travers le monde sont en train de se transformer pour devenir des
banques , la maison mère basée à Washington dispose du statut
d’organisation caritative.
Ainsi, Pour assurer plus l’efficacité de développement, le
groupe FINCA prône les principes suivant :
Permettre aux bénéficiaires de déterminer eux-mêmes les sommes
dont ils ont besoin ;
Acheminer les fonds vers les bénéficiaires ;
Permettre aux bénéficiaires de gérer eux-mêmes les fonds dont
ils ont besoin.
les caractéristiques de la méthodologie dite « Village Banking »
qui consiste à fournir de micro-prêts aux groupes d’emprunteurs sont les
suivants :
Le groupe compte 10 à 15 membres : les membres se connaissent :
ils veillent et/ou travaillent dans le même quartier,
Les membres utilisent le concept de « solidarité », ils garantissent
les prêts des autres membres ;
Le contrat social au sein du groupe assure le remboursement, assure
que la banque villageoise se réunit toutes les semaines ou toutes les
deux semaines ;
Les membres ont à charge une organisation démocratique, ils élisent
leurs propres dirigeant, établissent leurs propres règlement, tiennes les
livres comptables, gèrent les fond, et sont pleinement respectables de
la surveillance des prêts, y compris d’appliquer des pénalités, en cas de
violation de lois et règlement du groupe.
Au départ, FINCA se concentrait exclusivement à servir les femmes
économiquement faibles, pour les raisons suivantes :
25
II.2 FINCA/RDC
11
ESSOLOMWA Laurent, « Micro-finance : plus de deux million de clients déjà » Congo actuel, 22 juillet 2016, [en ligne],
www.congoactuel.com/2016-07/micro-finance-plus-de-deux-millions-de-clients-deja. Consulté le 07/09/2016.
26
II.2.3. Statut juridique
27
caisse, ainsi que des caissiers. Même s’ils révèlent également d’une certaine
manière de la direction des Opérations, le responsable du portefeuille ainsi
que les officiers de portefeuille, font partie également du département des
finances.
4. Département d’informatique
5. Autres fonctions
En plus de ces départements existent au sein de l’institution, un
département d’audit, une fonction d’inspection, ainsi qu’une fonction de
marketing et relations publiques.
a. Département d’audit
L’audit interne est une fonction autonome au sein de l’entreprise,
non impliquée dans les opérations, et dont le rôle est de fournir une
appréciation indépendante et à posteriori, sur le fonctionnement de
l’institution, en rapport avec l’environnement de contrôle et aux mesures de
contrôle interne. Le département d’audit relève directement du département
régional d’audit. Il est composé d’un directeur de l’audit interne, qui est
indépendant.
b. Fonction d’inspection
28
c. Fonction des relations publiques et Marketing
29
Le groupe se chargera par la suite d’effectuer le suivi du remboursement en
arrière, puis de le distribuer aux membres du groupe lors de la prochaine
réunion, en fonction de la contribution de chacun.
2. Le crédit Individuel
Le crédit individuel cible des micros entrepreneurs disposant
d’activités plus structurées que celles financées par le produit VB :
restaurants, cybercafés, hôtels, boutiques d’habillement...
La taille de prêt est comprise entre 400 à 10.000 USD, selon les
besoins du client, sous réserve de la capacité financière de son entreprise. Les
clients disposent en outre de la possibilité de choisir la durée de la période de
remboursement, comprise entre 4 et 8 mois maximum : la fréquence des
remboursements est mensuelle.
30
3. L’épargne
Nous distinguons ici : le compte épargne « compte lisungi » et
Le Compte épargne « panier d’or »
31
dépôt dans le compte. Le transfert ou retrait des fonds se font uniquement
auprès des commerçants qui sont en partenariat avec FINCA/RDC ; il est
donc mentionné devant leurs maisons de commerce « FINCA express » :
signe d’identification.
32
CHAP .III : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
III.1. Introduction
Ayant une idée sur la micro finance ainsi que la performance,
nous allons, dans ce présent chapitre faire l’analyse des données financiers de
FINCA/RDC { l’aide des indicateurs vus dans les premier chapitre, pour
donner un point de vu sur sa santé financière.
Sur ce, nous commencerons premièrement dans ce chapitre à
présenter la situation financière globale de FINCA/RDC dans la période
allant de 2008 à 2012(soit 5 ans inclut), puis nous présenterons l’évolution
des différents ratios de performance financière selon les catégories
retenues tout en donnant l’interprétation de chacun d’eux.
Nous tenons donc à signaler que toutes les données reprises
ci-dessous ont été tire des rapports des activités annuelles de FINCA/RDC à
partir des travaux effectués par Mix market.12
III.2. Situation comptable globale de FINCA/RDC
La situation comptable générale de FINCA/RDC allant de 2008 à
2012 avait évolué de la manière ci-après :
Actifs en USD 13 556 906 16 542 732 23 054 465 31 506 198 31 300 551
Nombres des Bureaux 4 5 8 11 12
Autres points de service 0 0 0 4 35
Personnel 295 342 426 503 602
Agents de crédit 181 192 234 250 295
Emprunteurs 36441 44532 61825 77419 84538
Epargnants 36441 44532 61825 77419 84538
Epargne brute en USD 3 018 785 4 197 295 7 281 673 10 421 289 13 366 237
Source : Mix market
12
La Micro finance Information Exchange (MIX) a pour but de fournir des informations et des analyses objectives sur le marché de
la micro finance. Il s’impose comme un prestataire d’information de référence, dont l’action reconnue renforce le secteur de la
micro finance. Il œuvre également pour la promotion de la transparence financière des IMF et pour le développement d’une
infrastructure d’information dans les pays du Sud. Il livre des informations financières et sociales détaillées, issues des IMF, ainsi
qu’une information de marché provenant des organisations d’appui, des bailleurs de fonds et des investisseurs en micro finance.
http://www.mixmarket.org/
33
La lecture de ce tableau laisse voir une croissance des activités de
FINCA/RDC. Ainsi, de 2008 par rapport à 2012 son actif total s’est accru de
130,88%. En même temps, nous pouvons observer une augmentation de 63%
d’agents de crédit occasionnée par une croissance de 132% d’emprunteurs,
sur une croissance générale de 104,07% du nombre du personnel. A cette
même période, si l’encours brut a connu une croissance de 162,73%, il en est
de même pour l’épargne brute qui s’est accrue de 342,8%.
III.3. Evolutions des rations de performance financières
34
En définitive ce ratio présente une moyenne de 167,41% ; ce qui
reflète une bonne mise en œuvre de politique de couverture de risque par
FINCA/RDC car la norme exige d’avoir un ratio supérieur à 40%.
c. Le Ratio de Dotations aux Provisions(RDP)
35
b. Le Ratio Coût par Emprunteur (RC/E)
36
III.2.4. La rentabilité et la viabilité
Tableau V : Evolution des indicateurs de rentabilité et viabilité.
37
d. Le Ratio d’autonomie opérationnelle (RAO)
38
CONCLUSION GENERALE
39
de 167,41%>40% et un RDP qui présente une évolution décroissante ainsi
que un RPC de 1,4%<2%. Ce qui traduit une bonne qualité du portefeuille de
FINCA/RDC.
Concernant l’efficacité et la production, retenons que les charges
d’exploitation de cette IMF sont trop importantes par rapport { la norme
avec une moyenne du RCE de 62,35% >35% alors que la norme exige que ce
ratio soit inferieur à 35%. En même temps le cout moyen annuel pour servir
un client est de 150,4$. Ce qui traduit l’inefficacité de FINCA/RDC. Mais
quant à la productivité, elle est bien assurée parce que si la norme exige un
RPP≥115 personnes par personnel, FINCA/RDC présente un ratio de 138
personnes par personnel ainsi qu’un RPAC de 259 emprunteurs par agent de
crédit alors que la norme exige un RPAC>130 emprunteurs par agent de
crédit. Ce qui traduit l’inefficacité avec une bonne productivité.
De l’analyse de l’indicateur de la gestion financière, il ressort que
la gestion de dette par FINCA/RDC est appréciable suite à une évolution
décroissante du ratio dette sur fonds propres.
En fin, de l’analyse des indicateurs de rentabilité et viabilité qui
traduisent au sens général la performance d’une institution, il ressort ce qui
suit : FINCA/RDC se caractérise par une capacité de générer le bénéfice avec
d’une part ces fonds propres et d’autres parts son actif. Mais aussi son
portefeuille est rentable. Ainsi le ROE présente une moyenne de 30,8% alors
que la norme exige à ce que ROE soit supérieur ou égal à 15% ; en même
temps la moyenne de ROA est de 5,9% contre une norme de ROA>3% et en
fin le RPBC présente une moyenne de 45,8% contre 20% qui repesent la
limite inferieur exigée. D’où une meilleure rentabilité des activités chez
FINCA/RDC. Quant { l’indicateur de viabilité, comprenons que FINCA/RDC
présente un RAO de 114,16%. Un % inferieur à la norme de 130% mais
supérieur à 100%. Ce qui traduit la réalisation de bénéfice par FINCA/RDC.
D’où, de ce qui précède, nous venons opter pour notre
hypothèse de départ en affirmant que FINCA/RDC est financièrement
performante.
40
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage :
III. Mémoires :
2. ALYSON F., La micro finance et son impact sur la pauvreté dans les pays en voie
de développement. Mémoire de master 1. Faculté des sciences économiques et de
gestion, Université du sud-Toulon-var. Juin 2012. 78 pages.
41
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHIE .................................................................................................................. I
AVANT PROPOS ................................................................................................................III
LISTE DES ABREVIATIONS ..............................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... V
INTRODUCTION ................................................................................................................. 1
I. PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 1
I. HYPOTHESE ................................................................................................................. 4
II. OBJECTIFS.................................................................................................................... 4
III. DELIMITATION DU SUJET .......................................................................................... 4
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET ......................................................................................5
V. METHODOLOGIE ..........................................................................................................5
VI. CANEVAS ..................................................................................................................5
CHAP.I : CADRE CONCEPTUEL........................................................................................ 6
I.1. LA MICRO FINANCE ........................................................................................................ 6
I.1.1. Historique .................................................................................................................. 6
I.1.2. Définitions................................................................................................................. 8
I.1.3. Les produits de la micro finance ............................................................................. 9
I.1.3.1 Le microcrédit ...................................................................................................... 9
I.1.3.2. L’épargne .......................................................................................................... 10
I.1.3.3. La micro-assurance .......................................................................................... 11
I.1.3.4. Le transfert des fonds ...................................................................................... 11
I.1.4. La micro finance et la réduction de la pauvreté ................................................. 11
I.1.5. la micro finance en RDC ........................................................................................ 12
I.1.5.1. Origine .............................................................................................................. 12
I.1.5.2. Les formes juridiques et institutionnelles des IMF...................................... 13
I.1.5.3. Constitution des IMF ...................................................................................... 13
I.1.5.4. Organisation et Fonctionnement des IMF. .................................................. 13
I.2. LA PERFORMANCE FINANCIERE...................................................................................... 14
I.2.1 Notions définitionnelles de la performance financière ...................................... 14
I.2.2. Mesure de la performance financière des IMF ................................................... 15
I.2.2.1. La qualité du portefeuille ................................................................................ 15
a. Le Ratio Portefeuille à Risque (RPàR). ....................................................... 15
b. Le Ratio de Couverture de Risque(RCR) .................................................... 16
c. Le Ratio de Dotations aux Provisions(RDP) .............................................. 16
d. Le Ratio pertes sur Créances(RPC) ............................................................ 17
I.2.2.2. Efficacité et production .............................................................................. 17
a. Le Ratio Charges d’Exploitation(RCE) ....................................................... 17
b. Le Ratio Coût par Emprunteur (RC/E) ...................................................... 18
c. Le Ratio Productivité du Personnel(RPP) .................................................. 18
d. Le Ratio Productivité des Agents de Crédit(RPAC) .................................. 19
I.2.2.3. Gestion financière ....................................................................................... 20
a. Le Ratio Dettes/Fonds Propres (D/FP) ...................................................... 20
I.2.2.4. La rentabilité et la viabilité ........................................................................ 20
a. Le Rendement des fonds propres (ROE) ................................................... 21
b. Le Rendement des actifs(ROA) ................................................................... 21
c. Le Rendement du portefeuille brut de crédit(RPBC) ............................... 22
42
d. Le Ratio d’Autonomie Opérationnelle (RAO) ........................................... 22
CHAP.II : PRESENTATION DE FINCA/RDC.................................................................... 23
II.1. FINCA INTERNATIONAL .............................................................................................. 23
II.1.1. Notions ................................................................................................................... 23
II.1.2. Historique .............................................................................................................. 23
II.1.3. La vision ................................................................................................................. 25
II.1.4 La mission ............................................................................................................. 25
II.1.5. Les stratégies ......................................................................................................... 25
II.2 FINCA/RDC ............................................................................................................. 26
II.2.1. Brève historique de FINCA/RDC ........................................................................ 26
II.2.2. Situation géographique ....................................................................................... 26
II.2.3. Statut juridique .................................................................................................... 27
II.2.4. Organisation structurelle ................................................................................... 27
II.2.5. Les Produits FINCA /RDC .................................................................................. 29
CHAP .III : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES .................................... 33
III.1. INTRODUCTION ......................................................................................................... 33
III.2. SITUATION COMPTABLE GLOBALE DE FINCA/RDC.................................................... 33
III.3. EVOLUTIONS DES RATIONS DE PERFORMANCE FINANCIERES ........................................ 34
III.3.1. La qualité du portefeuille ................................................................................ 34
III.3.2. L’efficacité et la production............................................................................ 35
III.3.3. La gestion financière ....................................................................................... 36
III.2.4. La rentabilité et la viabilité ............................................................................ 37
CONCLUSION GENERALE ...............................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 41
TABLE DE MATIERES........................................................................................................42
43