Você está na página 1de 63

Infrastructure

L’infrastructure des ponts se compose de :

• Piliers

• Culées

• Fondations Culé des ponts :


Les culées
Le mot culée désigne le massif de maçonnerie qui
équilibre une poussé sans le secours d’une contre poussée.
En effet la culée sert d’appui d’extrémité au tablier. Elle
transmet ses charges au sol par l’intermédiaire des
fondations, et elle retient le remblai situé derrière (mur de
soutènement).
Les culées

Assurant la liaison entre le pont et les remblais (ou les


terrains naturel), les culées sont particulièrement sensibles à
une mauvaise conception : en cas de comportement
défectueux, les remèdes sont rares et couteux .c’est pourquoi,
on s’oriente toujours vers un dimensionnement
raisonnablement surabondant et des formes aussi simples que
possible
La fonction des culées

Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les


exigences de la fonction culée, fonction qui comprend :

• une fonction mécanique

• une fonction technique.


La fonction des culées
Fonction mécanique :
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
• Une bonne transmission des efforts au sol de
fondation ;
• La limitation des déplacements horizontaux en tête, de
façon à ne pas entraver le fonctionnement des appareils
d’appui ;
• La limitation des déplacements verticaux (tassements).

La fonction des culées


Fonction technique :

La fonction technique d’une culée se caractérise par le fait que :

• L’on accède souvent par elle à l’intérieur de l’ouvrage

• L’on peut être amené à lui associer une chambre de tirage


lorsque des conduites ou des canalisations passent à
l’intérieur du tablier.
Les différentes parties d’une culée
Une culée classique se compose de :

• tête de culée

• Mur de front

• Mur en retour ou en ails

• Dalle de transition
Les différentes parties d’une culée

Les têtes de culées

Les têtes de culée des ouvrages courants comportent :

• Un sommier d’appui ;

• Un mur garde grève ;

Les différentes parties d’une culée


Le sommier d’appui

Le sommier d’appuis est l’élément sur lequel repose l’about du


tablier. Dans le cas de culées remblayées, il est intégré au mur de

front. Sa surface doit être aménagée de façon à permettre :

• L’implantation des appareils d’appui ;

• La mise en place de vérins pour changer ces derniers s’il y a lieu

• Assurer l’évacuation des eaux


Les différentes parties d’une culée

Mur garde grève


Le mur garde grève a pour fonction de séparer physiquement
le remblai de l’ouvrage. Il s’agit d’un voile en béton armé,
construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage
sur le sommier.
Il doit résister aux efforts de poussée des terres, aux efforts de
freinage dus à la charge d’exploitation et aux efforts transmis
par la dalle de transition
Les différentes parties d’une culée

Les murets-caches

Quels que soit le type de culée, on dispose généralement des


murets-caches aux extrémités latérales des têtes de culées .ils
permettent de protéger les appareils d’appui des terres lorsque
la trace du remblai extérieur recoupe la partie basse du tablier.
Par ailleurs, ces murs ont une fonction esthétique car, à cause
des coulures d’eau, les abouts des tabliers sont assez
disgracieux, c’est pourquoi on en dispose systématiquement.
Les différentes parties d’une culée

Entretien des têtes de culées

Il est indispensable qu’au stade de la conception des


dispositions soient prises pour permettre un entretien aisé
des têtes de culées. Cet entretien est nécessaire soit pour
éviter une dégradation de l’about du tablier dans le cas de
ponts métalliques, soit pour assurer aux appareils d’appui
un environnement correct.

Les différentes parties d’une culée

EnEntretien des têtes de culées


Le principal agent de transport de matériaux indésirable est
l’eau qui passe essentiellement à travers le joint de chaussée.
Cette eau chargée de particules solides, doit être recueillie et
évacuée à l’extérieur de la culée.
Les différentes parties d’une culée

Les murs des culées

Une culée est généralement composée d’un groupe de murs :

- Mur de front

- Murs latéraux

• Mur en retour
Mur en aile

Conception d’un mur en retour


Mur en retour Indépendant

Types de culées
Les culées enterrées
Lorsque l’allongement du tablier n’est pas trop couteux,
ce qui est valable pour les petits ouvrages, une solution
économique consiste à adopter la culée noyée dans le
remblai.

Avec ce système, on fait des économies sur les murs en


retour et de front , en outre les efforts exercés de la
poussée des terres sont moins

Les culées enterrées


Les culées enterrées
Les culées enterrées
Culée fondé superficiellement.

La tête de culée repose directement sur des poteaux


normalement placés sous les appareils d’appuis.
Transmettant la descente de charge à une semelle
éventuellement raidie. La dimension minimale des poteaux
est 50 cm lorsqu’ils sont de section carrée et de 60 cm
lorsqu’ils sont de section circulaire.

Les culées enterrées


Culée fondé superficiellement.

Ces valeurs minimales résultent de conditions de


robustesse ; en effet, ce type de culée est remblayé une fois
le tablier achevé. Le remblai est déposé par l’arrière puis
compacté. Il en résulte une dissymétrie dans le traitement
du remblai entre l’avant et l’arrière, d’où des poussées des
terres qui peuvent ne pas être négligeables.
Les culées enterrées
Culée fondé superficiellement.

Lorsque la hauteur des éléments porteurs dépasse 8 à 9 m,


il est préférable, toujours pour des raisons de robustesse, de
les prévoir de section rectangulaire avec une dimension
croissante avec la profondeur. La figure suivante donne un
exemple de conception des culées des grands ouvrages, à
forte descente de charge
Les culées enterrées
Culée fondé superficiellement.

Le mode de construction de ces culées est différent du précédent.


On commence par exécuter la semelle et les voiles ; puis on vient
déposer et compacter le remblai à l’arrière, à l’avant et entre les
deux voiles de façon enserrer cette structure dans le sol.

Une fois cette phase achevée, on confectionne le sommier d’appui


et on construit le tablier. Ce n’est qu’une fois ce dernier achevé que
le mur garde-grève est érigé et que l’on procède à la dernière phase
de remblaiement

Les culées enterrées


• Culée sur pieux

Lorsque le sol en place est de mauvaise qualité sur une


profondeur telle qu’il ne soit pas économique de le purger
ou de l’excaver pour faire une fondation massive, il convient
de recourir à une fondation sur pieux..
Les culées enterrées
Culée sur pieux

Mais une telle conception suppose que l’on puisse


confectionner le remblai suffisamment à l’avance pour que
les pieux puisse être exécutés à travers le remblai une fois
que celui-ci aura effectué la quasi-totalité de son
tassement, pour éviter le développement d’efforts
parasites.

Les culées enterrées


Les phases successives de construction de la culée sont :

• Forage ou exécution des pieux à travers le remblai ;

• Confection du sommier à la cote voulue ;

• Exécution du tablier ;

• Construction du mur garde-grève

• Exécution du remblai derrière le mur garde-grève


Dimension courante des semelles
Culée remblayée
L’intérêt d’une culée remblayée est de limiter , si un
besoin précis se fait sentir, la longueur du tablier.
L’implantation est assez aisée : on place le parement vu du
mur de front au bord de l’obstacle à franchir, puis on fait
passer la trace du remblai d’accès et en observant une
revanche de l’ordre de 50 cm à 1 m .on en déduit alors la
géométrie des murs en retour .
Culée remblayée

Culée creuse

Souvent utilisées, quand les fondations sont sur les pieux, On


peut observer que la culée creuse constitue une travée
supplémentaire déguisée, de sorte que dans certains cas il sera
plus économique d’avoir recours à une culée noyée dans le
remblais
Culée creuse
Ces culées sont essentiellement constitués par une boite
renversée comportant :

• Un tablier supportant la chaussée

• Un mur de front

• Deux murs de retours

A l’intérieur le remblai est disposé suivant son talus


naturel ou en pierre, ce qui permet de soustraire le mur de
front à l’effet de la poussée des terres
Stabilité des culées
L’équilibre de la culée au renversement s’étudie en
supposant qu’elle constitue un solide indéformable.

La stabilité doit être assurée en service et à la construction,


ce qui conduit à prolonger la semelle par un talon empêchant
le renversement vers l’arrière lors de la construction, lorsque
le remblai n’est pas encore en place. Le poids des terres sur ce
talon permet en outre la stabilisation de la culée en service en
évitant de donner au patin une longueur trop grande.

Talon de semelle

Patin de semelle
Piles
La pile sert d’appui intermédiaire au tablier. Elle transmet
ses charges au sol par l’intermédiaire des fondations.
Jusqu’à l’apparition du béton et de l’utilisation de la fonte
puis de l’acier, les ponts étaient en maçonnerie. Les ponts
romains étaient robustes, en plein cintre, et reposaient sur
des piles épaisses, d'une largeur égale à environ la moitié de

l'ouverture de la voûte.

Bossages pour
appareils d ’appui

Chevêtre

Colonne

Semelle
Piles en maçonnerie
Morphologie
On distingue dans les piles de ponts en maçonnerie une
partie résistante et une partie remplissage :
• La périphérie des fûts sur une certaine épaisseur constitue
la partie résistante, réalisée en moellons d'appareil dans les
angles ou même en moellons bruts.
• Le remplissage, au cœur de l'appui, est constitué de
moellons bruts ou de tout venant lié ou non par du mortier,
n'offrant pas de caractéristiques particulières de résistance
mécanique et pouvant même parfois être de qualité très
médiocre et très hétérogène.

Piles en maçonnerie
Calcul

Les dimensions des appuis résultent de la prise en compte


de quatre critères : la stabilité au renversement, la résistance
à la compression de la maçonnerie de l'appui, la pression
admissible sur le sol, et l'esthétique.

Mais les piles des premiers ponts n’étaient pas calculées et


les caractéristiques des ouvrages résultaient de formules
empiriques.
Piles en maçonnerie
Piles basses

Dans ce cas, la hauteur de l’ouvrage, mesurée entre le


dessus du tablier et le sol est comprise entre a/3 et a/2, a
étant l’ouverture de l’arche, qui est en général un arc de
cercle ou un arc d’ellipse L’épaisseur de la pile dépend
uniquement de la portée des arches

a/8 <E<a/10.

Piles en maçonnerie
Piles hautes
La hauteur totale de l’ouvrage est ici généralement
comprise entre1,5 a et 2,5 a.
Les arches sont en plein cintre et leur épaisseur E dépend à
la fois de la portée a des arches et de la hauteur H de
l’ouvrage :
• Si H = 2,5 a, E = 0,1 a + 0,04H
• Si H < 2,5 a, E = 0,125 a + 0,04H
Toutefois si la porté a est faible (a<8 m), il sera préférable
de prendre pour E la formule suivante:
E = 0,15 a +0,4
Piles en béton

La plupart des piles des ponts modernes sont en béton


armé, ou en béton précontraint pour les plus grands
ouvrages. Deux types de formes sont principalement
rencontrés : les colonnes ou les voiles.

Choix des piles


Les données et paramètres susceptibles d’intervenir dans la
conception et choix des piles sont:

• Conditions fonctionnelles

• Conditions mécaniques

• Conditions économiques

• Conditions esthétiques

• Conditions de calcul
Choix des piles
Conditions fonctionnelles :

Il s’agit donc , en premier lieu, d’examiner l’incidence des


caractéristiques du franchissement sur les conditions d’appui. Les
paramètres qui interviennent sont relatifs à la voie franchie et la voie
portée ; ils sont principalement :

• Le tracés en plan des voies

• Les profils en long et en travers des voies ainsi que le tirant d’air
sous l’ouvrage

• La géométrie et la nature des terrassements

• Les contraintes d’implantations

Choix des piles


Les données et paramètres susceptibles d’intervenir dans la
conception et choix des piles sont:

• Conditions fonctionnelles

• Conditions mécaniques

• Conditions économiques

• Conditions esthétiques

• Conditions de calcul
Les piles de type voile
Le modèle de base le plus simple est le voile continu
d’épaisseur constante, dont la longueur est égale à la largeur
du tablier porté. Pour être robuste, facilement exécutable, et
ne pas donner une impression trop grêle, l’épaisseur du voile
doit être assez nettement supérieure à ce qui est exigé par les
seules conditions de résistance mécanique. Ainsi, une
épaisseur de 50 cm est une bonne base de départ pour les
tabliers dont la hauteur ne dépasse pas 80 cm
Adaptation au profil transversal
du tablier

Le plus souvent, l’intrados au droit de la ligne d’appui


n’est pas horizontale , mais présente une certaine pente qui
peut être le fait soit d’un dévers du tablier, soit d’un biais de
l’ouvrage associé à un profil en long non horizontale. La
question se pose alors de savoir comment profiler la face
supérieure des voiles .
Les piles de type colonne

La deuxième famille de piles est celle dont les éléments


porteurs sont de type poteau. Les poteaux peuvent être libres
en tête s’ils sont placés au droit des descentes de charges par
l’intermédiaire des appareils d’appui, ou liés par un chevêtre
dans le cas contraire.

Les piles de type colonne


Le principal problème de ce type de pile est un problème
de robustesse vis-à-vis des chocs de véhicules. Lorsque les
poteaux sont libres en tête, on les solidarise en pied par
l’intermédiaire d’un voile émergeant du sol d’une hauteur
de 1,50 .
Les piles de type colonne
• Pile pour les ponts sur terre Les formes les
plus courantes

Les piles de type colonne


Les piles de type colonne
• Pile pour les ponts sur les rivières Les
formes les plus courantes
Méthode de construction
Deux méthodes de construction peuvent être utilisées pour
réaliser des piles de grande hauteur :

Le coffrage grimpant est la méthode la plus utilisée en


France. Le coffrage s’appuie sur la partie déjà bétonnée pour
se hisser d’une hauteur déterminée. Des reprises de
bétonnage sont toutefois nécessaires à chaque arrêt de
bétonnage. Les piles du viaduc de Millau et du viaduc de
Verrières ont été construites selon cette méthode.
Méthode de construction

Le coffrage glissant consiste à déplacer un coffrage de


manière continue à une vitesse comprise entre 10 et 30 cm
par heure. Cette technique permet d’éviter les reprises de
bétonnage
Dimensionnement de la tête des
piles
Indépendamment des conditions de résistance mécanique
du fut, la tête des piles doit être dimensionnée de façon à
donner au tablier porté une assise appropriée. D’une façon
générale, les têtes de piles doivent être dimensionnées de
façon à permettre l’implantation :
• Des appareils d’appui définitifs, lorsque le tablier n’est pas
encastré sur la pile ;
• De niches à vérins pour le changement des appareils
d’appui définitifs ou le passage des appareils d’appui
provisoires aux définitifs.

Dimensionnement de la tête des


piles
Dans le cas des piles de type voile, il n’y a généralement
pas de problèmes d’encombrement, en revanche, dans le cas
des piles de type poteau sans chevêtre de liaison en tête on
considère que l’encombrement des appareils d’appui et des
emplacements de verinage conduit aux dimensions
minimales suivantes
• 50 cm pour une zone d’affectation rectangulaire ou
carrée ;
• 60 cm pour une zone d’affectation circulaire
Dimensionnement du fut de
pile
Le dimensionnement des futs de piles fait appel à trois
critères :

• Un critère de résistance mécanique

• Un critère de robustesse

• Un critère esthétique

Dimensionnement du fut de
pile

les piles doivent-elles être pleines ou évidés ?


Dimensionnement du fut de
pile
l’évidemment des piles n’est intéressant qu’au delà d’une
certaine hauteur, lorsque l’économie sur la matière est plus
forte que le cout du coffrage intérieur. Pour fixer les idées,
disons :
• Qu’en dessous de 10 m, les piles sont normalement pleines
• Qu’en dessus de 15 m, et si leur forme est régulière, les
piles évidées sont plus qu’intéressantes
• Qu’entre 10 et 15 m le choix reste sur l’initiative du
projeteur. si la pile eut être bétonnée en une seule journée il
y a généralement intérêt à la prévoir pleine

Calcul des piles

Les piles sont calculées comme des éléments de


construction soumis aux charges

• Verticales

• Horizontales
Calcul des piles
Charges verticales
• Réaction transmise de la superstructure par les appareils
d’appuis : poids propre du tablier , charge permanente et
surcharge

• Poids propre de la pile

• Sous-pression de l’eau

Calcul des piles


Charges verticales

Pour chaque type de la surcharge il faut déterminer la


réaction max et la réaction minimal suivant le chargement
des L.I.

Dans le cas des poutres indépendante il faut déterminer les


réactions de la surcharge pour :

• Deux travées chargées

• Une travée (souvent max.L) chargée


Calcul des piles
Charges horizontales

• Vent sur la superstructure (structure et véhicules)

• Vent sur la pile

• Séisme

• Pression des glaces

• Variations linéaires du

• Le freinage

• Les actions hydrodynamiques

Calcul des piles


Les actions hydrodynamiques exercées par le courant sur la
pile ont une résultante contenue dans le plan de symétrie on
admet que cette résultante est horizontale et peut être
représentée par l’expression :
R= K.S.V²
Ou V = la vitesse du courant m /s
S= la projection de la surface frappée par le
courant en m²
K= coefficient dépendant de la forme du bec

Você também pode gostar