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INSTITUT DE FINANCEMENT

DU DEVELOPPEMENT DU MAGHREB ARABE


I.FI.D

Formation Longue

ALM dans la Banque


Séminaire de Formation
« la Gestion Actif - Passif dans les Banques»

Intervenant Majdi Chaabouni

««Gestion Actif-Passif::de
GestionActif-Passif L’adossementdes
deL’adossement desActifs
Actifset
et
Passifsààla
Passifs laGestion
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stratégiquedu
duBilan»
Bilan»

1
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Séminaire de Formation
« la Gestion Actif - Passif dans les Banques»

Juin 2010

Majdi Chaabouni: Biographie et participation aux conférences 2010

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

3
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Avant de commencer…Un aperçu sur le contexte financier actuel

9 Une baisse des marches financiers

9Une baisse du volume d’import/export

9Une déréglementation bancaire

9Un besoin de quantifier le risque extrême

9Un impératif une gestion active du bilan

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Aperçu & Briefing sur le contexte actuel:
01 La crise…ce qui s’est passée réellement?

L’origine du problème :
- Le problème a déjà commencé avec la chute du Boom du Dotcom au début de
l’année 2000 qui a coïncidé avec une période de taux d’intérêt trop bas.
w De 1982 à fin 1999, le marché américain (S&P500) a augmenté de
14.7% par an
w En 2000, les compagnies ont atteints leur pics (surévaluées)
particulièrement les sociétés internet
w Forcement une chute: 42% de baisse du S&P500 en aout 2000 et en
Octobre 2002, l’indice NASDAQ Technology chute de 78%
w La fin de la Bulle Internet et le Dotcom oblige la FED de baisser les
taux (taux à 2%) pour une période longue (3 ans).
Æ Cela a stimuler des idées comme l’investissement en immobilier
Comme illustration: montant des crédits immobilier ont passé de
$ 6 Trillion de $ en 2001 à $ 11.2 Trillion
Æ Cela a stimuler les banques et les institutions financières a donner
plus de crédits et prendre plus de risques (parfois sans analyse)

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Aperçu & Briefing sur le contexte actuel:
01 La crise…ce qui s’est passée réellement?

L’origine du problème :
Æ Le marché de Sub-prime a augmenté considérablement

w Les banques ont transformées les crédits immobiliers en produits


financiers achetés par des institutions financières
w Ces institutions financières ont empruntées pour placer dans ces
produits
w Avec la hausse des Taux d’intérêt, les emprunteurs ont fait défaut sur
leurs crédits immobiliers (plutôt la tranche Sub-prime)
w Comme les Banques utilisent le Market-to-Market, baisse de la valeur
des bilans des investisseurs…
w Avril 2007, New Century Financial dépose le bilan
w Mars 2008, Nothern Rock (GB), Bern Stern…
w Freddie Mac dépose le bilan: Freddie Mac achète des crédits
immobiliers sur le second marché, re-package et re-vend aux autres
banques
w Jusqu’à toucher Lehman Brothers
6
Aperçu & Briefing sur le contexte actuel:
01 La crise…ce qui s’est passée réellement?

L’origine du problème :
Æ Avec la Chute de Lehman Brothers
w De nouveaux investisseurs ont vues leurs actions Lehman Brothers
baisser
w D’autres investisseurs ont vues leurs obligations Lehman Brothers
baisser de valeurs
Æ Cela a initié un retait de cash de $ 56 Milliard du marché monétaire
Æ Récession économique globale

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01 Aperçu & Briefing sur le contexte actuel:
Une tournure des marchés financiers depuis octobre/novembre 2009
Since Jun  Total (in billions)
’07 To Date
JP Morgan
Subprime market Countrywide Capital Capital
Acquires Bear
fears in the market acquired
by BoA
Stearns Region Loss Raised
Northern Rock Morgan Stanley, Worldwid 994.0 919.2
rescued by UK Merrill Lynch e
Monolines Government downgraded
in trouble Americas 670.0 548.5
Fed cuts Oil at $135 Fed Fund
Fed cuts 75 Bps Futures price Europe 293.0 318.8
50 Bps in 75 Bps of
rate hikes by Asia 31.0 51.9
CPI at 4.3% end of 2009
Core CPI at 2.5%
US Government takes
Term Auction Facility (TAF) over Fannie Mae
announced to address liquidity and Freddie Mac
in the interbank market
US Government takes
US unemployment
GS says we are over AIG
reaches 6.5%
“closer to the end,
than the beginning” Lehman Bros. declares
US carmakers
bankruptcy
“on the ropes”
Sigma
downgraded Merrill Lynch acquired Goldman Sachs
5 notches by BoA Downgraded

Since December 2007: TARP rescue


package passed
Q2 GDP 1.9%, Q1 reduced to .9%,
Ted Spread reaches 4.1% Fed commits $800
Q4 2007 reduced to -.2%.
• S+P 500 down 41% unemployment jumps from 5.5% to 5.7% billion to unfreeze
O/N Libor spikes 5%
• Nikkei down 37% lending

• China down 68% Second stimulus


• FTSE down 52% package in the works
BoE injects $64 billion
• Tadawul down 58% into RBOS, HBOS, and Lloyds Citi bank rescued
• Oil down $50, remains China cuts interest rates
& announces $586 bio w/$306
Global Coordinated Rate Cuts
volatile stimulus package billion government
guarantee
Aperçu & Briefing sur le contexte
Globalactuel:
Trade baisse
in adupicture
volume global d’import/export
Aperçu & Briefing sur le contexte actuel:
01 La crise…ce qui s’est passée réellement?

10
La déréglementation libère les contraintes et
01 augmente les risques…

…1960 1970…1975 1980

Période de volatilité
volatilité des Émergence de la fonction
Manque de compé
compétition
taux ALM

Déréglementation bancaire

Règle de gestion - Naissance des SICAV - Faillite de 500 caisses


« 3- 6- 3 » - Fuite des dé
dépôts à vue - Plan de sauvetage
- Besoin massif de trouver
de nouvelles ressources

50
Indice de Volatilité VIX - Pertes considé
considérables en
40
Sep 11
raison de l’é
l’écart
cart entre
30
VIX
Ressources et Emplois
20
Non couverts
S&P500
10

0
- il faillait limiter les
12/31/1999

2/29/2000

4/30/2000

6/30/2000

8/31/2000

10/31/2000

12/31/2000

2/28/2001

4/30/2001

6/30/2001

8/31/2001

10/31/2001

12/31/2001

2/28/2002

Écarts de maturité
maturité entre
Actif et Passif

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011– Majdi Chaabouni
01
Un besoin de quantifier le risque extrême
à coté du risque moyen
1980…1993 Fev. 1994 …1994 1996

Croyance faible au principe


de la diversification
FED hausse ses tx
de ré
réescompte Recommandation de Bâle
pr l’
l’utilisation de la VaR

JP Morgan propose
gratuitement une VaR
- Compenser partiellement - Choc sur ts les ms mondiaux :
des pertes par un gain/devise - Poss. de calculer la charge en capital
obl. ↓ de 10% ts devises confondues
-raisonnement sur le risque - méthode actuelle : ligne à ligne, pas de
moyen
Époque pr développer des outils diversification, pas de risque extrêmes
de mesure des risques extrêmes

-Restructuration des fonds propres bancaires


Un taux faible
de défaillance
des entreprises Oblig. Immédiate de mise
À niveau des FP Rentabilité
Return on
1988 Equity
ajustée au
risque
ROE
Porter la rentab. au cœur RAROC
du métier Bancaire

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011– Majdi Chaabouni
01 Le contexte économique actuel rend impératif une gestion active
du bilan

Le contexte économique actuel caractérisé par :


• L’évolution réglementaire : les réglementations sur les services d’investissement conduisant aux
transferts de l’épargne des comptes à vue aux OPCVM
• L’accroissement de la concurrence
• L’augmentation des risques

Ce contexte rend l’optimisation et la gestion active du bilan impératives


Dans un tel contexte, le gestionnaire Actif-Passif ne peut plus s’arrêter à l’analyse statique du
bilan, mais il est contraint désormais de :
• Simuler les revenus de la banque
• Les projeter dans le futur en tenant compte de différents facteurs économiques

En conséquence, la stratégie du bilan oriente la stratégie commerciale et la tarification


clientèle dépendra fortement du taux de cession interne

Cependant, la détermination du taux de cession interne reste un exercice difficile en raison de


l’existance de certains instruments atypiques (PEL, Compte à vue,…)

Ce qui rend la modélisation des écoulements un exercice nécessaire aujourd’hui

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Prenons un bilan simple pour bien illustrer le risque ALM…
la méthode la plus simple est la méthode du Gap

ACTIF PASSIF

Frais d’etablissement 500,000 Capital 10,000,000

Credits Immo 10,000,000


(Taux Fixe 15 ans)

Credits Immo 5,000,000 Emprunt Oblig 5,000,000


(Taux Fixe 15 ans) (Taux Fixe 15 ans)

Credits Immo 15,000,000 Emprunt 15,000,000


(Taux Fixe 15 ans) (Taux Fixe 1 ans)

Immobilisations 500,000

Credits Immo 15,000,000 Emprunt 15,000,000


(Taux Fixe 7 ans) (Taux Variable 7 ans)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
La démarche globale de maîtrise des risques passe d’abord
01 par leur identification…

Risque opé
opérationnel
Activité
Activité bancaire
Risque de cré
crédit (buy & hold)
Fonds Propres
Exposition x PD x Recouvrement

Risque de marché
marché Activité
Activité de né
négoce/ trading
(buy & Sell)

La valeur de marché
marché des instruments

Risque de change Risque structurel de taux Risque de liquidité


liquidité
Gestion Actif-Passif
Actifs Taux Passifs Taux
Passifs variable variable
400 300
Impasse Impasse en
taux
>0 en t1 Variable
= + 100
Passifs Taux
Actifs Taux Fixe
Actif
s Fixe 700
600

t1
temps

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Qu’est-ce que la Gestion Actif-Passif?

Définition :
La Gestion Actif-Passif (Asset & Liability Management ou ALM) vise à maîtriser, dans les meilleurs
conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles de risques
financiers.
Elle s’intéresse particulièrement aux :
- Risque de Taux
- Risque de liquidité
- Risque de change

Aspects Opérationnelles :
La Gestion Actif-Passif passe par la mesure et l’analyse des risques financiers. Pour ce faire, elle recourt à de
puissants systèmes d’information et à des méthodes complexes d’analyse financière.
Elle débouche sur des préconisations d’actions en termes de :
- Financement
- Placement
- Couverture
- Tarification

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Objectifs de la Gestion Financière

Objectifs:
Maximiser la richesse de l’actionnaire à moyen et long terme

Pour le Management, ceci se traduit par :


- Maximisation du résultat comptable (objectif court terme)
- Préservation du patrimoine: constitution de réserves de valeur (moyen et long terme)
- Accroissement de la valeur des fonds propres économiques et de la valeur boursière (moyen et long
terme)

Remarque :

- La politique d’incitation du management peut concourir à la convergence de l’action du management vers


l’objectif de profitabilité de l’actionnariat.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Risques encourus par un établissement financier

La fonction d’intermédiation dans un environnement instable fait ainsi supporter à


l’établissement financier quatre types de risques :
- Les risques financiers
- Les risques commerciaux
- Les risques de positionnement concurrentiel
- Les risques opérationnelles
Comment se matérialisent ces risques ?
- Par la dégradation des résultats Ö baisse du rating
- Ce qui induit à des difficultés à se procurer la matière première nécessaire à l’activité (garanties de
taux, de liquidité,…), ou un renchérissement du coût de cette matière première
- Et réduit ainsi la solvabilité de l’établissement
- L’ ’établissement peut alors être amené à réaliser des actifs parfois dans des conditions
défavorables de marché
- Ö Ceci peut conduire à l’insolvabilité définitive de l’établissement

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Identification des risques bancaires

Les risques bancaires peuvent être :


- Les risques financiers
- Les risques issus de l’activité commerciale
- Les risques de positionnement concurrentiel
- Les risques opérationnels

Les risques financiers sont en nombre de quatre :


- Le risque de taux
- Le risque de change
- Le risque de liquidité
- Le risque de contrepartie bancaire

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Identification des risques bancaires – Les risques financiers

Le risque de taux :
- Le risque de voir la rentabilité de l’établissement se dégrader par une évolution défavorable des taux
d’intérêt
Exemple :
- Crédit infine à 2 ans taux fixe refinance par un emprunt à 1 an taux fixe. Si le taux à terme monte de 1%,
la perte est de 1% sur une année.
- Crédit à Euribor 3 Mois refinancé par une emprunt à Euribor 1 Mois sur les périodes ou le Euribor 3 Mois
est fixe sans que le Euribor 1 Mois ne le soit.
Le risque de change :
- Le risque de voir la rentabilité de l’établissement se dégrader par une évolution défavorable des taux de
change
- Le risque de change opérationnel: un produit de 1000 $
- Taux de change lors de la constatation du produit:: 1 EUR = 1 $
- A la clôture des comptes, le taux est 1,1 EUR = 1 $
- Un gain de change de 100 EUR apparaît dans la comptabilité en euros
- Le risque de change structurel : 1000 $ de titres financés par achat devises
Ö écart de conversion à la clôture de l’exercice

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Introduction et objectifs à atteindre :
Identification des risques bancaires – Les risques financiers

Le risque de liquidité :
- Le risque de pas pouvoir faire face à ses engagements ou à ses échéances même par mobilisation
des actifs
Exemple :
- Retrait massif des dépôts
- Crise de confiance du marché à l’égard de la banque
- Crise de liquidité globale

Le risque de contrepartie bancaire :


- Le risque que les contreparties d’un établissement bancaire ne fassent pas face a leurs
engagements
Exemple :
- Risque de défaillance d’un emprunteur
- Risque de défaillance d’un prêteur bancaire (garanties potentielles, swaps)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01
Identification des risques bancaires :
Les risques issus de l’activité commerciale

Les risques issus de l’activité commerciale : deux types de risques


- Le risque de défaut de la clientèle
- Les options cachées
Le risque de défaut de la clientèle :
- Risque que les clients d’un établissement bancaire ne fassent pas face à leurs engagements
- Il peut être géré à l’octroi du crédit et au recouvrement notamment par des techniques de scoring et
de systèmes experts
Le risque des options cachées :
- Ce sont des options intégrées aux produits et cédées à la clientèle pour une valeur nulle ou sous
tarifée
Exemple :
- Option de remboursement anticipé sur un prêt
- Option sur les Plan d’Epargne Logement: versements libres, prorogation, profil de l’emprunt
- Option de rachat d’un contrat d’assurance vie

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Identification des risques bancaires :
Le risque de positionnement concurrentiel

Définition du risque de positionnement concurrentiel :


- Le risque de diminution des marges de la production future sous l’effet d’une variation des taux de
marché

Exemple :
- Structure de coût d’une banque de dépôt:
Point mort = % dépôt x coût des dépôts + % levée x taux du marché
- Structure de coût d’un établissement spécialisé:
Point mort = taux du marché
Ö Un établissement spécialisé a un handicap concurrentiel sur une banque de dépôt qui
s’accroît en cas de hausse des taux
Ö Une banque de dépôt a un handicap concurrentiel sur un établissement spécialisé qui
s’accroît en cas de baisse des taux

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Identification des risques bancaires :
Les risques Opérationnels

Les principaux risques opérationnels sont :


Risques administratifs :
- Procédures de traitement et de contrôle
- Contrôle informatique

Risques de non disponibilité de l’outil de gestion (incendie,…):


- Plan de fonctionnement en régime dégradé
- Back-up informatique

Risques d’erreurs ou de malveillance humaine :


- Cadre général de contrôle des opérations : l’entité de contrôle est distincte et sans dépendance
hiérarchique avec l’entité opérationnelle
- Définition de limites de trading et définition des habilitations

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01
Identification des risques bancaires :
Le champ d’actions de la Gestion Actif-Passif

Les risques financiers :


Taux, change, liquidité
Ö Responsabilité de la Gestion Actif-Passif

Les risques commerciaux :


Risque de contrepartie de la clientèle et risque options cachées
Ö Responsabilité des structures commerciale

Le risque de positionnement concurrentiel :


Ö Responsabilité des structures commerciale

Les risques opérationnels :


Ö Responsabilité du contrôle général

La Gestion Actif-Passif met aussi en œuvre les moyens nécessaires à la gestion des options cachées et
à la couverture des handicaps concurrentiel
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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01
La démarche globale de maîtrise des risques passe d’abord
par leur identification…

Risque opé
opérationnel
Activité
Activité bancaire
Risque de cré
crédit (buy & hold)
Fonds Propres
Exposition x PD x Recouvrement

Risque de marché
marché Activité
Activité de né
négoce/ trading
(buy & Sell)

La valeur de marché
marché des instruments

Risque de change Risque structurel de taux Risque de liquidité


liquidité
Gestion Actif-Passif
Actifs Taux Passifs Taux
Passifs variable variable
400 300
Impasse Impasse en
taux
>0 en t1 Variable
= + 100
Passifs Taux
Actifs Taux Fixe
Actif
s Fixe 700
600

t1
temps

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 Le besoin de quantifier le risque d’un portefeuille diversifiée.

- Accroissement de la volatilité des marchés financiers:


actions,produits dérivés…
- Accumulation des accidents financiers:
le cas Barings en 1995
- Absence d’une mesure de risque adaptée à un portefeuille diversifié:
Analyse de risque adapté à des produits spécifiques.
- Evaluer de manière quantitative la perte maximale possible en tenant
compte du bénéfice réel de la diversification.

=>Le besoin d’un indicateur global et synthétique des risques financiers.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
01 VaR : quelle mise sur la table du casino ?

- Définition de la VaR :
« la perte potentielle maximale d’un portefeuille dont le rendement
suit une loi donnée, pour une probabilité fixée sur une période de
détention donnée ».

- La VaR de la Société Générale (exercice 2004):


« la limite en VaR à 99% pour l’ensemble des activités de Trading
est fixée à 60 M EUR »
29
-
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Prendre un risque, c'est une des bases du métier de Cambiste.
01 Mais comment mesurer ce risque ?

Salle de
Marchés On souhaite savoir :
Quelle est la probabilité que la rentabilité de la « Salle de
Marchés » soit de -7% ou plus sur une année ?

Risk Manager 50
Indice de Volatilité VIX
Sep 11
Moyenne historique = 13 %
Nous pouvons déterminer la 40

VIX

future rentabilité « salle de 30

marché » va osciller entre


20

S&P500
10

Ecart-
Ecart-type = 20 %
quelles valeur… 0

12/31/1999

2/29/2000

4/30/2000

6/30/2000

8/31/2000

10/31/2000

12/31/2000

2/28/2001

4/30/2001

6/30/2001

8/31/2001

10/31/2001

12/31/2001

2/28/2002
- 7% = 13% - 20%

Les statisticiens disent que… 2/3 des cas -7% ≤ Rentabilité de la salle ≤ 33%
- 50% des individus sont en dessous de
la moyenne et 50% en dessus de M 1/3 des cas Rentabilité de la salle en dehors
- 68% des individus sont entre
M-σ et M+σ 1/6 des cas Rentabilité de la salle ≥ 33%
- 95% des individus sont entre M- 1,96σ
et M +1,96σ 1/6 des cas Rentabilité de la salle ≤ -7%
… VaR (17 %)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Considérons un Bilan Composé de :

A L’actif :
• Un Prêt à la clientèle de :
• nominal : 100
• durée : 4 ans
• Remboursement : par amortissement linéaire (1/4 du nominal est rembourse
chaque année)
Au Passif :
• des Fonds Propres :
• montant : 40
• Remboursement : indéterminé par les actionnaires
• Emission obligataire :
• montant : 60
• Remboursement : infine sur 2 ans

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Instantanément le Bilan de la Banque a cette allure :

ACTIF PASSIF

Prêt a clientele 100 Fonds Propres 40

Emi. Obligataire 60

Total ACTIF 100 Total PASSIF 100

En Résume :

la Banque finance son activité de prêteur par des fonds propres et par
un refinancement sur le marché obligataire

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Le Bilan de la même Banque dans le temps a cette allure :

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

ACTIF

- Prêt a la clientèle 100 75 50 25 0

PASSIF

- Fonds Propres 40 40 40 40 40

- Emprunt Obligataire 60 60 0 0 0

Impasse en Liquidité
0 +25 -10 +15 +40
(en stock)
Par Convention :
Impasse (+) : Excèdent de liquidité
Impasse (-) : Besoin de liquidité
34
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Cette présentation du Gap de Liquidité en Stock est un outil de décision

Le Trésorier peut donc planifier :

Anticipation années 2, 4 & 5

Disposition d’un excèdent de liquidité et que la banque pourra :

• Investir cet excèdent dans de nouveaux actifs commerciaux


(nouveaux prêts a la clientèles)

• Actifs financiers

Anticipation année 3

Trouver une source de financement pour équilibrer son bilan :

• Passifs commerciaux (dépôts de la clientèle)


• Emprunt sur le marché

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Le Gap de Liquidité (Stock) évoque des notions nouvelles et parfois complexes

L’Ecoulement du Stock :

• L’actif s’écoule linéairement sur 4 ans à raison de 25 chaque année

• Les Fonds Propres ne s’écoulent pas

• L’emprunt obligataire a un écoulement infine à 2 ans

Productions Nouvelles : Ne sont pas indiquées

Pourquoi?

• On calcul une impasse en Stock


• Le trésorier part d’une photo du bilan aujourd’hui et projette son
évolution dans le futur Ö Impasse de Liquidité dynamique

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Liquidité

Généralement on présente l’impasse (Gap de Liquidité) sous la forme du


graphique suivant

R epresen tation G raph iqu e d'u n e


impasse en Liqu idite

25
20
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-1 5

37
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux

Considérons un Bilan Composé de au 1er Janvier 2006 :

A L’actif :
• Un Prêt à la clientèle de :
• nominal : 1000
• durée : remboursement infine de durée 1 an
• Taux : TMM + 2 %
Au Passif :
• Des Fonds Propres :
• montant : 200
• Remboursement : indéterminé par les actionnaires

• Emprunt sur le marché monétaire :


• montant : 800
• Remboursement : infine sur 6 mois
• Taux : TMM + 1%
Supposons que le TMM est à 5 %
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02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux

Au 1er Janvier 2006 le Bilan de la Banque a cette allure :

ACTIF PASSIF

Prêt a clientele 1000 Fonds Propres 200

Marché monétaire 800

Total ACTIF 1000 Total PASSIF 1000

En Résume :

Le bilan de la Banque est équilibré à la date d’aujourd’hui (1er janvier


2006)
La Banque a 200 de FP et 800 d’emprunt investis dans un portefeuille
commercial
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02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux

Le Bilan de la même Banque dans le temps a cette allure :

1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. Année N +1

ACTIF

- Prêt a la clientèle 1000 1000 1000 1000 1000

PASSIF

- Fonds Propres 200 200 200 200 200

- Emprunt Monétaire 800 800 0 0 0

Impasse en Liquidité
0 0 -800 -800 +200
(en stock)
Par Convention :
Impasse (+) : Excèdent de liquidité
Impasse (-) : Besoin de liquidité
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02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux

Le trésorier peut conclure :

Le tableau d’amortissement n’intègre pas la production nouvelle

On peut imaginer que le trésorier sait qu’une nouvelle ligne de


financement sera émise (ex. au 3eme trimestre):

Ö On peut corriger le tableau pour en tenir compte

Le tableau de Gap de Liquidité fait apparaître

Un Gap de liquidité : un montant a refinancer (3 eme et 4 eme Trim.)


On supposera que ce refinancement sera fait au niveau d’un TMM = 5 %

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02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux : Le calcul de la marge d’intérêt
Le calcul de la marge d’intérêt est la somme algébrique des intérêts
reçus et verses de la banque
1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. Année N +1

ACTIF

- Prêt a la clientèle ¼ x 7% x 1000 17.5 17.5 17.5 -


= 17.5

PASSIF
0 0 0 0 -
- Fonds Propres
¼ x 6% x 800 -12 0 0 -
- Emprunt Monétaire
= -12

Marge avant refinancement


5.5 5.5 17.5 17.5 -

Important :
La marge avant refinancement donne une vision biaisé du résultat car il
faudra bien équilibrer le bilan a partir du 3e trimestre
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Le risque ALM
02 Exemple de Gap de Taux :
Le calcul de la marge d’intérêt après refinancement
Supposons que le TMM ne change pas sur une 1 année
1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. Année N +1

ACTIF

- Prêt a la clientèle ¼ x 7% x 1000 17.5 17.5 17.5 -


= 17.5
PASSIF

- Fonds Propres 0 0 0 0 -
- Emprunt Monétaire -12 -12 0 0 -
- Refinancement 0 0 - ¼ x 5% x 800 -10
=-10
Marge après refinancement
5.5 5.5 7.5 7.5 -

Important :
Le calcul de la marge après refinancement donne une vision plus correcte
43
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Le risque ALM
02 Exemple de Gap de Taux :
Le calcul de la marge d’intérêt après refinancement
Supposons que le TMM change de ▲ r sur une 1 année
1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. Année N +1

ACTIF

- Prêt a la clientèle ¼ x 7% x 1000 17.5 17.5 17.5 -


= 17.5
PASSIF

- Fonds Propres 0 0 0 0 -
- Emprunt Monétaire -12 -12 0 0 -
- Refinancement 0 0 - ¼ x (5% + ▲r) x 800 10 -200x ▲r -
=-10 -200x ▲r
Marge après refinancement
5.5 5.5 7.5 -200 x ▲r 7.5 -200 x ▲r -

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 Le risque ALM
Exemple de Gap de Taux : Interprétation du Tableau

1. La sensibilité de la marge :

• 1 Trimestre : 0

• 2 Trimestre : 0

• 3 Trimestre : -200

• 4 Trimestre : -200

2. Le Profil de sensibilité s’appelle L’Impasse de Taux (Gap


de Taux) c.a.d le montant en risque

Important :
Gap de Taux Positif : je joue la hausse des taux
Gap de Taux négatif : je joue la baisse des taux

Dans notre exemple, comme le Gap est de -200, Seul une baisse de taux
est avantageuse
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Le risque ALM
02 Exemple de Gap de Taux :
La Couverture du risque de taux
La couverture : Une fois le Gap est couvert Ö la Marge est dite figée

Il y a clairement un risque sur les marges futures, lié aux variation de taux
d’intérêt

On peut éliminer ce risque par la mise en place de :

Ö Contrat swap de Notionnel de 200


Ö Contrat à Terme (FRA) :

- Nominal 800; échéance 3eme trimestre


Ce FRA générera un unique flux au 3eme trimestre et vaut :
¼ x 800 x (r – 5.5%)

- Nominal 800; échéance 4eme trimestre


Ce FRA générera un unique flux au 3eme trimestre et vaut :
¼ x 800 x (r – 6%)

On supposant que les taux a terme de la courbe de taux sont de 5.5% et 6%


pour le 3eme et 4 eme trimestre respectivement
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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux (1 / 3) :

Le Gap de Taux Structurel :


Le Gap Structurel de Taux est une approche utilisée par la régulateur pour
piloter et contrôler le risque ALM

Le Gap Structurel de taux donne une idée l’allure et la concentration du


risque de Taux

Les principes de calcul :

Taux Fixe : le risque est sur toute la période de l’instrument (actif ou passif)
Taux variable : Le risque est sur 1 jour
Taux révisable : Le risque est sur la période de révision

Ö Euribor 6 mois : risque de taux est sur 6 mois


Ö Libor : Taux variable (le risque de taux est sur 1 jour)

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux (2 / 3) :

Considérons un Bilan Composé de au 1er Janvier 2006 :

A L’actif :
• Prêts Immobiliers Taux fixe 15 ans [ 1000 ]
• Prêts Personnels (TMM + 3%) 5 ans : révisable annuellement [ 500 ]
• Prêts Revolving (TMM + 5%) : révisable mensuellement [ 400 ]
• Facilité de Trésorerie – entreprises (TMM + 2%) : taux variable [ 300 ]

Au Passif :
• Fonds Propres [ 200 ]
• Dépôts a vue [ 600 ]
• Dépôts a terme [ 300 ]
• Financement monétaire [ 700 ]
• Emission Obligataire [ 400 ]

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux ( 3 / 3) :

Des hypothèses sont nécessaires pour élaborer le Gap Structurel de Taux :

…Pour le Passif essentiellement :

• Fonds Propres : Taux Fixe sur 10 ans

• Dépôts à vue : Taux fixe 0% sur 5 ans :


• « Core deposit » : les dépôts stables
• « Non core deposit » les dépôts volatiles

Ö Généralement on prend que les dépôts stables (85 à 90 % des


dépôts)

• Dépôts à terme : Taux révisable (TMM +2% ) sur 3 ans :


• La notion de dépôts à terme peut être appliquée

• Financement Monétaire : Taux variable (TMM +1% ) sur 6 mois

• Financement Obligataire : Taux révisable annuellement (TMM +2% )


sur 10 ans

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux ( 3 / 3) :

Asset & Liability Repricing / Maturity Profile


Actif 0 - 1 jour 1- 7 jours 7-15 jours 15 j - 1 mois 1 mois -3 mois 3 mois - 6 mois 6 mois - 12 mois
Prêts Immobiliers 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000
Prêts Perso. 500 500 500 500 500 500 500
Prêts Revolving 400 400 400 400
Facilité de trésorerie 300
Passif
Fonds Propres 200 200 200 200 200 200 200
Dépôts à vue 480 480 480 480 480 480 480
Dépôts à terme 300 300 300 300 300 300 300
Financement monétaire 700
Financement Obligataire 400 400 400 400 400 400 400
Gap Structurel de Taux 120 520 520 520 120 120 120

Asset & Liability Repricing / Maturity Profile


Actif 1 an - 2 an 2 ans - 3 an3 ans - 5 an 5 ans - 10 ans10 ans - 15 ans 15 ans -20 ans 20 ans - 30 ans
Prêts Immobiliers 1000 1000 1000 1000 1000
Prêts Perso.
Prêts Revolving
Facilité de trésorerie
Passif
Fonds Propres 200 200 200 200
Dépôts à vue 480 480 480
Dépôts à terme
Financement monétaire
Financement Obligataire
Gap Structurel de Taux 320 320 320 800 1000 0 0

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux : quelques exemples…

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux : quelques exemples…

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux : quelques exemples…

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux : quelques exemples…

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Le risque ALM
02 Le Gap Structurel de Taux : quelques exemples…

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02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
Les méthodes de mesure

La mesure et la gestion des risques bancaires s’effectuent sous des contraintes :

Externes :
- En terme de réglementation
- Solvabilité
- Liquidité
Internes :
- En terme d’objectifs de gestion
- Rentabilité et niveau des fonds propres
- Parts de marché
Ö Contraintes internes propres à la Gestion Actif-Passif

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
Les méthodes de mesure

Il existe trois méthodes de mesure et de gestion des risques ALM :

Mesure de Volume : Impasse ou gap

Mesure de marge : résultat d’exploitation (valeur de rendement : premier élément de dégradation


de la situation de la banque)

Mesure en valeur : Valeur actuelle nette (valeur patrimoniale : second élément de dégradation lors
de la matérialistement des risques)

Ö Ces trois méthodes peuvent, avec quelques spécificités, être appliquées a la mesure de chacun
des risques financiers

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02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de taux : mesure en volume (Gap de Taux)

L’instrument de mesure en volume est le Gap de Taux:


Définition:
-Différence au cours du temps entre ressources et emplois à taux fixe, soit :
[ Passif à Taux Fixe – Actif à Taux Fixe ]

ACTIF PASSIF
AF (actif à Taux Fixe) Taf% PF (passif à Taux Fixe) Taf%

PV (passif à Taux variable) Tpv%

AV (actif à Taux variable) Tav%

BILAN ET HORS BILAN CONFONDUS


¾ Prise en compte des emplois et des ressources échéancées ou quasi- échéancées selon les
caractéristiques propres
¾ Prise en compte des emplois et des ressources sans échéances (PEL, Dépôt a vue,…)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de taux : mesure de marge

L’instrument de mesure est :


l’amortissement dans le temps de la marge d’exploitation sur l’activité à taux fixe, et sa sensibilité
aux fluctuations des taux
¾ Le Gap de taux fixe est comblé avec une gamme de taux du marché du moment par des
emprunts ou des prêts de 1 mois à terme.
Ceci détermine une marge M0

M0 = [AF ef – PF rf] + Gap . T1 mois terne 0

¾Ce calcul est a nouveau réalisé après une translation de 1% de la gamme des taux :

m1 = [AF . Ef – PF. Rf] + Gap. t1 mois terne 1

Soit m1 – m0 = Gap . ( t1 mois terne 1 - t1 mois terne 0) = 1% . Gap


Donc : dm / dt = 0 si et seulement si Gap = 0

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02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de taux : mesure de valeur (1 / 2)

L’instrument de mesure est :


L’instrument de mesure est la Valeur Actuelle Nette (VAN) de la banque, valeur de marché des
fonds propres, est la différence entre la VAN de l’actif et la VAN du Passif.
VAN = VAN Actif - VAN Passif

- La VAN de l’Actif est la somme en valeur actualisée de tous les flux futurs (capital et intérêts ) de
tous les actifs
VAN Actif = ∑ Fi / (1+t)i

- La sensibilité S aux taux de la VAN de l’activité à taux fixe est :


d VAN / VAN = S . Dt

avec S = { -1 / (1+t) } . D et D = {∑ Fi / (1+t)i } / VAN


D : est la duration de l’actif financier, elle homogène a une durée

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de taux : mesure de valeur (2 / 2)

La sensibilité du bilan dépend de l’écart entre les durations de la totalité de l’actif et de la totalité du
passif (hors fonds propres)

d VAN / VAN = { -1 / (1+t) } . Dactif - Dpassif

d VAN / dt = 0 si et seulement si Dactif = Dpassif

Le calcul est réalisé sans la marge future (flux positifs) car celle-ci est sensible à une hausse des taux, or
c’est seulement le risque de taux que l’on mesure

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de change

La mesure en volume :

- Positions de change comptables (en intérêts courus)


- Gap de change : échéancier des positions de change

La mesure en la marge:

- Conséquence sur la marge d’exploitation de fluctuations des taux de change

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
02 La mesure des risques financiers et risques ALM :
La mesure du risque de liquidité

La mesure en volume :

- Echéanciers d’amortissement des emplois et des ressources


- Coefficients de liquidité
- Prise en compte des instruments financiers dans un gap de liquidité :
- Instruments de bilan : pour la durée de mise à disposition des fonds
- Instruments de hors-bilan : rien n’est pris mais prise en compte éventuelle des stand-by
- Opérations clientèles : Dépôts à vue ou compte à terme, choix arbitraire ou loi statistique
- Fonds propres : flat ou prorata de l’encours

La mesure en la marge:

- Conséquence sur la marge d’exploitation de fluctuations du coût de la liquidité

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
03 De nos jours, la plupart des banques change d’optique organisationnelle en
créant un département spécifique à la gestion Actif-Passif

¾ Pendant de longues années, la Gestion Actif-Passif et la Gestion du bilan a relevé du département


de la planification marge qui correspondait au département de contrôle.

¾ De nos jours, la plupart des banques change d’optique organisationnelle en créant un département
spécifique à la Gestion Actif-Passif : le Département ALM

¾ La distinction entre les différents rôles et responsabilités reste cependant encore confuse

¾ Ainsi, on ne peut pas dire que le métier de gestionnaire Actif Passif soit nouveau, puisqu’il fut
assuré pendant longtemps par les trésoriers des banques. La nouveauté provient de la
structuration de plus en plus précise au fil du temps de ce métier. En France par exemple, la BNP
a créé sa propre direction de la gestion Actif Passif en Juillet 1994.
D’autres créations de directions similaires ont suivies, comme celle du Crédit Lyonnais ou du CIC.

¾ Les responsables ALM sont chargés de doter la banque de procédures et d'outils leur permettant
de gérer le risque de taux d'intérêt global, de liquidité et de change. Ils devraient auditer
régulièrement les procédures et les outils pour s'assurer qu'ils sont adaptés et performants. Enfin,
ils doivent s'assurer de la qualité de la formation des personnels en charge de cette gestion.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
03
A la BNP, la direction de la Gestion Actif / Passif et de la Trésorerie est
supervisée par deux comites, présidés chacun par un Directeur Général Délégué

Exemple : Cas de BNP Paribas :

- Missions du Comité de contrôle interne et des risques :

Les missions du Comité, définies par le Règlement intérieur, sont:

I. de préparer les travaux du Conseil d’administration et notamment d’analyser les rapports


sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques,
II. de préparer les rapports d'activité de l'Inspection Générale et leurs principales conclusions,
les correspondances avec le Secrétariat général de la Commission bancaire ;
III. d’examiner les grandes orientations de la politique de risques du groupe en s'appuyant sur
les mesures de risques et de rentabilité des opérations qui lui sont communiquées en
application de la réglementation en vigueur, ainsi que d'éventuelles questions spécifiques
liées à ces sujets et à ces méthodes ;
IV. de procéder, hors la présence d’autres membres de la Direction Générale, s’il l’estime
opportun, à l’audition des responsables de l’Inspection Générale, de l’Audit de la banque, de
la fonction Éthique et Déontologie groupe et de la fonction Group Risk Management ;
V. de présenter au Conseil d’administration son appréciation sur les méthodes et procédures
utilisées.

- La gestion de bilan chez BNP Paribas :

La Direction de la Gestion Actif Passif et de la Trésorerie (GAP Trésorerie) est supervisée par
deux comités, présidés chacun par un Directeur Général Délégué :

- un Comité GAP Trésorerie / Banque Commerciale, responsable des


décisions relatives aux principes d’adossement du bilan de la banque
commerciale et à la gestion des risques de taux qui lui sont associés ;
- un Comité GAP Trésorerie / Banque d’investissement, responsable de la
définition de la politique de financement et de gestion de la liquidité du
groupe, de la gestion des fonds propres et du risque de change structurel,
du suivi des risques de marché de la Trésorerie.

(Source : Rapport annuel 2003 de BNP Paribas)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
03
Au Crédit Lyonnais, le département de la Gestion Actif / Passif fait
partie du département des Finances du Groupe

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04
La gestion Actif-Passif :
… est une démarche globale de maîtrise des risques financiers

¾ Aujourd'hui, L'ALM a de plus en plus vocation à devenir une démarche globale de mesure, de
contrôle et de gestion des risques financiers, cette gestion s'effectuant en liaison étroite avec les
outils de mesure de la performance.

¾ Les principales étapes d’une bonne gestion Actif Passif consistent à identifier ces risques, afin de
les mesurer pour pouvoir enfin les gérer.

1. Identification des risques de la banque

2. Etablir des stratégies ou règles en matière


de management des risques financiers

3. Mesurer et évaluer les risques


(indicateurs, scénarios, et simulations)

4. Contrôler et gérer les risques


(couverture, contrôle des limites)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs statiques :…Les impasses ou Gap (1 / 3)

Impasses de taux (ou Gaps de taux) :

La mesure de l’exposition au risque de taux est l’impasse, ou gap de taux. Il s’agit de la différence entre
actifs et passifs à taux incertain sur la période considérée (impasse en stock). Les impasses de taux
peuvent être calculées en stocks ou en flux. Les impasses en flux correspondent quant à elles à la
différence entre les entrées et les sorties pendant une période donnée.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs statiques :…Les impasses ou Gap (2 / 3)

Impasses de taux en taux variable:

L’impasse de taux est calculée sur un bilan équilibré par différence entre les encours à taux variable (ou
taux fixe) de l’actif et du passif.
L’impasse en taux relie la marge d’intérêt aux variations du taux. Si le taux monte et si l’impasse est
positive, les actifs engendrant des recettes indexées sur cette hausse sont plus importants que les
passifs engendrant des coûts indexés sur cette hausse. Une impasse en taux positive se traduit donc par
une hausse de la marge en cas de hausse des taux.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs statiques :…Les impasses ou Gap (3 / 3)

Calcul de la variation de la marge de taux d’intérêt :

L’impasse en taux relie la marge d’intérêt aux variations du taux.

Calcul de la variation de la marge de taux d’intérêt :

Variation de la marge = impasse à taux variable x durée de la période x ∆ taux

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Exemple d’indicateurs statiques : cas de la BNP (1 / 2)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Exemple d’indicateurs statiques : cas de la BNP (1 / 2)

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Exemple d’indicateurs statiques : cas du Crédit Lyonnais

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs statiques :…Les impasses ou Gap en liquidité

Impasses en liquidité ou Gaps de liquidité) :

Les impasses en liquidité représentent les écarts entre les échéanciers des actifs et des passifs. Elles
sont également de deux natures : en flux et en stock.

Les impasses de liquidité en stocks sont les écarts entre passifs et actifs à une date donnée. Elles
mesurent le besoin total en liquidité cumulé à cette date. Lorsque le calcul est effectué entre
variations des passifs et variations d’actifs, l’écart est l’impasse périodique, ou « en flux ». Elle
représente le besoin de financement nouveau de la période.

La méthode d’impasse en liquidité permet de déterminer les besoins de financement d’une banque à
chaque période et de mettre en place les montants nécessaires en temps utiles en fonction des
anticipations sur l'évolution des taux.

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Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs statiques :…Les limites de l’indicateur Gap

Les limites d’utilisation de la méthode des Gap :

La méthode des impasses est une méthode simple, mais c’est une méthode basée sur de
nombreuses hypothèses réductrices ou simplificatrices qui induisent de nombreuses
imprécisions :

¾ Les hypothèses de variation de taux uniforme sur toute la durée chronique du flux,
ou bien encore l’indexation d’encours agrégés sur les taux de référence peuvent
conduire à des règles de décisions erronées.

¾ Il est considéré que les lignes à échéances indéterminées (Dépôts à vue, fonds
propres, immobilisations, …) s’amortissent à une échéance éloignée dont on ne
tiendrait pas compte. Cela reviendrait à dire que ces lignes ne contribuent pas à
l’impasse de taux (= actifs à TV – passifs à TV), et à les considérer comme des
encours à taux fixe. Cette hypothèse est irréaliste si les lignes sans échéance sont
importantes.

¾ Les calculs d’impasses négligent les décalages des flux à l’intérieur des périodes.

77
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Les indicateurs dynamiques :
La marge nette d’intérêt prévisionnelle

La marge nette d’intérêt prévisionnelle :

La méthode des marges nettes d’intérêt prévisionnelles permet de prendre en compte


davantage de paramètres dans les tableaux de flux.

Les différentes étapes du calcul de la marge nette :

1. Définir les conventions d’écoulement des différents produits financiers sur un


horizon temporel donné :
- Détermination des profils d’amortissements contractuels…
- Traitement des produits non échéancés
- Modélisation des options implicites (dépôts à vue, PEL, prêts avec clause de
remboursement anticipé….)

2. Calculer les impasses par échéance, puis la valeur de la Marge Nette d’intérêt actuelle

3. Simuler divers scenarii d’évolution à partir de la situation existante :


- Mise en place de scénarios environnementaux et économiques communs aux
flux d'actifs et de passifs
- Projection d'activité
78
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Pilotage de l’activité commerciale :
Le taux de cession interne (TCI) ( 1/ 3)

Le mécanisme du TCI : Taux de cession interne

Le mécanisme des taux de cession internes est un mécanisme de refacturation interne des
ressources de l’établissement à la Direction Commerciale qui présente un intérêt
multiple. Il permet notamment de :

- distinguer les domaines de responsabilité respectifs des activités de marché,


des fonctions commerciales, et du comité ALM, et de sensibiliser les différents
responsables opérationnels sur les leviers d’actions qu’ils maîtrisent
directement ;

- articuler et traduire les limites de risques et les objectifs de rentabilité globaux


en indicateurs élémentaires utilisables par les responsables opérationnels au
niveau de chaque activité, et/ou de chaque opération ;

- mettre en place une tarification pertinente permettant de refacturer les risques


pris par l’établissement et effectuer des incitations commerciales favorisant les
produits les plus rentables pour l’établissement au détriment des produits et/ou
activités les moins créatrices de valeur pour l’actionnaire

79
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Pilotage de l’activité commerciale :
Le taux de cession interne (TCI) ( 2/ 3)

Le taux de cession interne permet ainsi d’intégrer l’ALM et sa politique avec la


fonction commerciale

80
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Pilotage de l’activité commerciale :
Le taux de cession interne (TCI) ( 3/ 3)

81
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
04 Le Taux ce cession Interne (TCI) contribu

Risk Manager Gestion Actif-Passif


Fonds Propres

Risques extrêmes
Marge de ré
rémuné
munération des FP
Risques moyens
Marge marketing
Marge d’
d’exploitation
Risque de liquidité
liquidité Risque de taux
Taux de cession interne

82
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

83
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Nécessité de la modélisation
5.1 dans la gestion ALM

84
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.1 La marge nette d’intérêts prévisionnels permet de prendre en compte
d’avantage de paramètres dans les tableaux de flux

¾ La marge d’intérêt est la somme algébrique des intérêts reçus et versés par la banque
¾ Les fonds propres ne supportent pas d’intérêts
¾ D’autres postes de bilan ne supportent pas d’intérêts (exemple : immobilisation,…)
¾ La marge avant refinancement donne une vision biaisée du résultat car il faudra bien équilibrer le bilan
(financement de l’impasse en liquidité), ce qui génère des intérêts à verser

¾ Un indicateur dynamique : la marge nette d’intérêt prévisionnels


¾ Cette méthode permet de prendre en compte d’avantage de paramètres dans les tableaux de flux
¾ Les différentes étapes de calcul de la marge nette :
1. Définir les conventions d’écoulement des différents produits financiers sur un horizon temporel
donnée
¾ Détermination des profils d’amortissement contractuels
¾ Traitement des produits non échéances
¾ Modélisation des options implicites (dépôts à vue, PEL, prêts avec remboursement anticipé,..)
2. Calculer les impasses par échéance, puis la valeur de la marge nette d’intérêt actuelle
¾ Simuler divers scenarii d’évolution à partir de la situation existante
¾ Mise en place de scénarii environnementaux et économiques communs aux flux d’actifs et passifs
¾ Projection d’activité : variation de volume, …

La projection de la marge d’intérêt prévisionnel suppose un travail de


modélisation de son comportement à partir de différentes hypothèses
85
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
L’importance de la
5.2 courbe de taux

86
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 La courbe de taux : un outil indispensable pour la Gestion Actif-Passif

¾ La courbe de taux d’intérêt est la représentation graphique des taux en fonction des durées
sur lesquelles ils s’appliquent
¾ La courbe de taux reflète les anticipations des marchés
¾ Exemple : les taux de prêts et des placement à 2 ans :
¾ Pour le dollar : 2%
¾ Pour l’Euro : voisin de 2,8%

87
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 A quoi sert la courbe de taux ?
La courbe de taux sert à évaluer la valeur de la banque

¾ La courbe de taux :
¾ La courbe de taux sert à évaluer (valoriser, pricer) les actifs financiers
¾ Evaluer un actif financier revient à calculer la valeur actuelle de chacun de ses flux de
paiement…
¾ …ceci passe, essentiellement, par 2 étapes :
¾ Décomposition en une structure d’emprunts zéro-coupon comptants
¾ Additionner les premiers flux de tous ces emprunts
( à chaque zéro-coupon correspond un taux actuariel, prélevé sur la courbe de taux)
¾ La formule de calcul est très proche de celle qui définit le prix en fonction de son rendement actuariel.
Seules les valeurs des taux-zéro, correspondants à chaque flux, différent.

¾ Les taux à terme : notion importante pour calculer le prix des titres à taux variables
¾ Les taux à terme s’applique à des opérations futures, pour lesquelles le flux d’origine est
décalé d’une durée t
¾ Le taux à terme est obtenu à l’aide des deux comptants qui encadrent la période du terme
(technique de duplication de l’opération en 2 opérations zero-coupon (prêt et emprunt)

88
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 Comment construire une courbe de taux ?

¾ Principes pour la construire une courbe de taux :


¾ La courbe de taux doit refléter le niveau des taux de marché pour l’ensemble des maturités
représentées
¾ Deux principales difficultés compliquant cette observation…: à prendre en compte et à
surmonter :
¾ il doit s’agir des taux composés (actuariels ou continus)
¾ Il doit s’agir de taux zéro-coupon

¾ 2 méthodes pour construire la courbe de taux:


¾ Construction de la courbe de taux à partir des taux comptants
¾ Construction de la courbe de taux à partir des taux à terme

¾ En pratique :
¾ La courbe de taux construite sur la base des taux comptant passe par :
¾ La construction de la partie court-terme
¾ La construction de la partie long-terme

89
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 Comment construire une courbe de taux ?
Construire la courbe sur la base des taux comptants

¾ La courbe de taux construite sur la base des taux comptant passe par :
¾ La construction de la partie court-terme
¾ La construction de la partie long-terme
¾ Construction de la partie court-terme :
¾ Pour des maturités inférieures à 1 an, la plupart des opérations traitées dans le marché sont
des taux zéro-coupon
¾ Généralement, on peut se baser sur les taux du marché interbancaire observés
¾ Ces taux (intérêt simple) monétaires seront convertis en taux actuariels
¾ Une fois les taux convertis pour les maturités de marchés, on peut déduire par interpolation
linéaire les taux pour l’ensemble des maturités
¾ Construction de la partie long-terme :
¾ A cause de la rareté d’emprunts zéro-coupon, 2 types d’instruments à taux fixes sont utilisés :
¾ Les OAT
¾ Les swaps
L’utilisation des swaps est, techniquement, la plus facile : convertir les taux swaps (taux
zéro-coupon) en équivalent actuariel
L’utilisation des OAT est plus difficile

90
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 Comment construire une courbe de taux ?
Construire la courbe sur la base des taux à terme

¾ Première possibilité : transformer la courbe de taux comptant par l’équivalent taux


terme

¾ Deuxième possibilité : les taux à terme peuvent être obtenus directement sur le
marché en prenant comme référence des instruments spécifiques
¾ Le marchés des « Futures » (contrat durée ferme)
¾ Le marchés des « FRA »
¾ Pour la partie de la courbe de taux, l’usage fait qu’on utilise les taux swaps

¾ Dans la pratique, l’usage par les banques de la courbe de taux comptant (sur la base des taux
comptants) ou la courbe terme (sur la base des taux à terme) dépend de la nature de leurs activités :
¾ Si l’activité est plus bancaire (banque de détail) : l’usage est plutôt des courbe comptant
¾ Si l’activité est plus marché (portefeuille contenant plus des instruments dérivés à terme) :
l’usage est plutôt des courbe terme

91
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.2 A quoi sert la courbe de taux ?
un outil pour valoriser les instruments/ emprunts à taux « floating » révisables et variables)

¾ Le montant d’intérêt d’un emprunt à taux variables (les coupons) ne sont pas calculés à
partir d’un taux facial, connu dès l’origine,…

¾ … mais au contraire, à partir de la valeur d’un indice de marché

¾ La technique du taux de rendement actuariel n’est pas appliquée directement aux


instruments à taux variables ou révisables

¾ Estimation des flux futurs ou coupons par la courbe de taux :


¾ Soit par la technique de cristallisation, en figeant les taux à leur valeur à la date du
calcul
¾ Soit par projection des taux à terme par l’utilisation de la courbe taux (au comptant
ou à terme)

Les flux futurs estimés seront actualisés en utilisant les taux zéro-coupons
déterminés aussi à partir de la courbe de taux
92
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Synthèse des approches de
5.3 mesure du risque de taux

93
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.3 Synthèse des différentes approches de mesure du risque de taux

LES DIFFERENTES APPROCHES


• Cette approche donne une mesure instantanée de la situation présente en :
• Mesurant l’impact des taux effectivement observés sur les résultats prévisibles
• Mesurant l’impact des taux effectivement observés sur la valeur nette

Approche Statique • Cette approche ne tient pas compte de l’évolution future du bilan, des opérations conditionnelles, des risques de
fluctuations futures des taux, de leur volatilité, de la convexité de la courbe de taux

• Cette analyse sert à identifier les conséquences des variations de taux ayant déjà eu lieu sur les positions prises

• Cette approche mesure l’impact sur la marge et la VAN en se basant sur des anticipation des évolutions
hypothétiques (de variation de courbe de taux et des actifs et passifs) et répondre à des questions de type : « what
if ? »
• Plusieurs niveaux d’analyse selon la complexité des méthodes :
Approche dynamique • niveau d’analyse simple : shift de courbe de taux avec variation uniforme ou selon des variations
distinctes par segment de la courbe
• niveau d’analyse plus complexe : construction de scénarii multiples de variation de taux (avec des
hypothèses déterministes et conventionnelles ou basés sur les observations des historiques de variation de
marché)

• Dans la continuité de l’approche dynamique on utilisera des probabilités observées et des modèles statistiques
(ex.distribution de probabilité du niveau de taux avec une fonction log.normale)
Approche analytique • Cette méthode est mal adaptée à certains instruments (DàV, PEL, etc.)

• C’est l’approche par scénario, contrairement à l’approche analytique qui est plutôt une approche statistique
Approche d’évaluation • C’est une approche qui sert à étudier les conséquences de scénarii (soit des scénarii observés, des scénarii de
crise : stress testing ou des scénarii les plus probables calculés à partir de distributions de volatilité et de corrélation
globale (full valuation)

94
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.3 Exemples d’indicateurs de mesure du risque de taux selon le
type d’impact attendu

LES DIFFERENTES APPROCHES

• Méthodes des gaps


Impact sur les marges • Marges nettes d’intérêt prévisionnelles
• EaR

Impacts sur la valeur • VAN


• Sensibilité et duration
nette

• Méthode de points-sensibilité pour fixer les limites de risques de taux


Impacts sur les fonds • Méthode de type VaR pour déterminer le montant des fonds propres destinés à couvrir les pertes exceptionnelles
liées au risque de taux pour chaque ligne de métier. Associer le risque calculé à la rentabilité pour aboutir à des
propres mesures de type RAROC

Le choix des indicateurs de mesure du risque de taux est influencé par


l’approche choisie et le type d’ impact attendu

95
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Les modèles utilisés dans la
5.4 gestion ALM

96
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 La structure basique du modèle Earning-at-Risk

3. Paramétrage des
stratégies

1. Paramétrer la
structure du bilan MODELES 4. Earning par période

2. Génération des
trajectoires de taux
d’intérêt

1. Paramétrer la structure du bilan : à partir des trades, des positions, des instruments et leurs caractéristiques
(taux de coupon, taux d’intérêt, maturité, valeur nominale, etc.), reconstruire le bilan
2. Génération des trajectoires de taux d’intérêt : à partir des données historiques, des tirages seront faits d’une manière
aléatoire selon une loi de distribution afin de générer les trajectoires de taux d’intérêt
3. Définition de stratégies : définition de différentes stratégies selon divers scénarii (un scénario est une prévision de taux)
exemple de stratégie :
Stratégie A : garder la même position quelque soit l’évolution des taux
Stratégie B : réduire la position de taux si on prévoit une hausse des taux (cas des positions obligataires)
Stratégie C : garder ou augmenter la position si on prévoit une baisse des taux (cas des positions obligataires)
4. Earning par période : obtention des revenus net par période. La variance des revenus nets par période constitue le risque.

Quelles étapes pour construire les indicateurs de type EaR ?

97
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 La construction des indicateurs ALM du type Value-at-Risk
passe par six étapes
ETAPE 1

• Choix du ou des modèles de


taux d’intérêt ETAPE 2

• Choix de la méthode de
génération des courbes de
taux
ETAPE 3

• Choix de la méthode
d’intégration des autres
instruments du bilan :
• actions ETAPE 4
• participations
• immobilisations • Modélisation des dépôts à
• fonds propres vue (DàV)

ETAPE 6 ETAPE 5
Aboutissement aux
méthodes de types VAR
• Choix des méthodes pour • Choix des méthodes de
les indicateurs : gestion des options
• Value at Risk cachées dans le bilan
• Earning at Risk

Quels sont les options de modèles possibles ?


98
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 Pour conforter l’analyse des risques ALM, on peut se référer
à des modèles de marché (1/2)

LES MODELES LES PLUS UTILISES


• Black & Karasinksi
• Black-Derman-Toy
• Hull & White
Modèles de taux • Hull & White à 2 facteurs
• Cox-Ross-Rubinstein
d’intérêt • Heath-Jarrow-Morton
• Black (black & Scholes)
• Ho & Lee
• Les modèles de Vasicek

• Le modèle de génération sans arbitrage


Modèles de Génération •

Le modèle de Hull & White
Le modèle : Ho & Lee
des courbes de taux • Le modèle Black Derman Toy
• le modèle de génération se basant sur les outils Monte-Carlo

• Méthode de valorisation de ces produits et de leurs refinancements


Méthodes d’intégration • Gestion par Replication Portfolio déterminée par l’utilisateur

des éléments du bilan

Modélisation des • Par la méthode de Replication portfolio


dépôts à vue • En utilisant un modèle de comportement de la clientèle :
• Les dépôts à vue peuvent être modélisés différemment selon les traitements ou les besoins
• Valorisation des dépôts à vue grâce à un modèle optionnel
• Les dépôts à vue sont suivis à partir d’une modèle stochastique

99
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 Pour conforter l’analyse des risques ALM, on peut se référer
à des modèles de marché (2/2)

LES MODELES LES PLUS UTILISES

• Paramétrique : RiskMetrics
• Historique
Gestion des options • Monte-Carlo
cachées dans le bilan • Monte-Carlo : avec décomposition de Choleski sur la matrice de Riskmetrics
• Utilisation de fonctions de densité non normales

• Paramétrique : RiskMetrics
• Historique
• Monte-Carlo
Méthode de VaR • Monte-Carlo : avec décomposition de Choleski sur la matrice de Riskmetrics
• Utilisation de fonctions de densité non normales

Méthode de EaR • EaR sur la marge nette d’intérêt en utilisant les modèles de taux et la simulation Monte-Carlo
(Earning at Risk)

100
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 Certains modèles spécifiques sont aussi utilisés par
les grandes banques
• Modélisation des dépôts à Vue :
• Une fonction à x facteurs, qui estime l’amortissement par période. Parmi les facteurs : le spread de taux, la sensibilité au taux, la saisonnalité du
produit et la maturité du produit (nécessité d’une base historique importante pour estimer ces paramètres) ;
• Une fonction qui fait évoluer le nominal au cours du temps avec un modèle prenant en compte une tendance et un comportement face à
l’évolution des taux d’intérêt
• Une modélisation selon le traitement et le besoin :
• Pour un besoin de suivi de résultat ou de bilan : les dépôts à vue sont suivis à partir des soldes comptables projetés.
• Pour un besoin de suivi des impasses de taux : les dépôts à vue sont générés comme des remboursements anticipés qui appliquent un
amortissement sensible aux taux d’intérêt.

• Modélisation des options cachées du bilan :


• Approches déterministes
• En utilisant des hypothèses de production nouvelles grâces à des seuils de déclenchement déterministe.
• Modèle se basant sur un pourcentage prévisionnel qui vient ajuster les encours sur le profil d’écoulement du prêt
• Option de marché standard avec la possibilité de tenir compte de l’inertie de la clientèle, par exemple : exercice si les taux restent pendant
3 mois inférieurs au taux de prêt.
• En effectuant des tests sur des maturités prédéfinies sur des niveaux relatifs de taux générant des opérations inverses.
Les taux de prépaiement peuvent être modélisés selon trois axes :
différentiel de taux,
pourcentage de la durée de vie restante,
brun out
•N.B. on peut faire une couche de simulation Monte-Carlo pour arriver à estimer le coût des options cachées et les flux
futurs probables
101
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.4 Les critères de décision dans la construction des
indicateurs EaR

¾ Permettre à la banque de faire des prévisions sur la marge et les revenus à la


place de calculs basés sur des scénarios ad-hoc
¾ Mesurer l’effet de variation des taux sur le portefeuille et le bilan de la banque
selon une perspective de « Economic Value »
¾ Faire une approche intégrée du risk « Integrated Risk Management » en offrant la
possibilité de comparer les différents types de risques
¾ Choisir des modèles statistiques testables
¾ Au niveau opérationnel :
¾ L’utilisation des outils doit permettre à la banque de faire le « target setting & planning » : les outils
doivent permettre de faire la sélection de l’objectif optimal de rendement et de combinaison de risque
¾ Être conforme à la Risk Policy de la banque
¾ Aboutir à un système de limitation des risques (Risk Limit Tool) surtout pour la partie d’allocation des
fonds propres pour couvrir les risques
¾ Les outils doivent offrir des fonctionnalités d’aide à la décision pour la partie « Réduction du risque» en
aidant le décisionnel à choisir les politiques de couverture du risque de taux
¾ Les outils doivent fournir des indicateurs de type : Risk-Adjusted-Return-Measurement (RAPM)

102
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Les objectifs pour un
5.5 Reporting ALM efficace

103
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.5 Quels objectifs doivent remplir les états de reporting
ALM avancés ?

¾ Permettre la communication et l’échange de flux d’information entre les acteurs


¾ Promouvoir la culture risque dans l’organisation
¾ Associer les différents niveaux hiérarchique de la banque aux différents objectifs :
¾ Les reporting doivent permettre au responsable ALM de répondre aux préoccupations
clés de la Direction Générale
¾ Les reporting doivent être un moyen efficace et sans conflit d’échanges entre
subordonnés et responsables
¾ Les reportings doivent fournir une image complète de l’activité et des portefeuilles aux
Senior Managers
¾ Les reports doivent traduire les informations techniques en un informations bancaires en :
¾ présentant l’évolution dans le temps
¾ mettant en valeur les données et les résultats clés
¾ Les reportings doivent être un outil d’aide à la décision
¾ Les reportings doivent fournir un cadre logique permettant d’analyser l’organisation
¾ Les reportings doivent permettre le lien entre le « Risk Management » et la « Shareholder
Value Management »

104
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
5.5 Quelques indicateurs de qualité pour le reporting ALM

Adapté
Adapté Inadapté
Inadapté
•• Définitions
Définitions claires
claires et
et consistantes
consistantes •• Beaucoup
Beaucoup trop
trop de
de détails
détails
•• Conforme
Conforme àà la
la vision
vision risque
risque de
de •• Rapport
Rapport fragmenté
fragmenté
l’organisation
l’organisation sur les aspects ::
sur les aspects
réglementaire, •• Degré
Degré de
de précisions
précisions trompeur
trompeur
réglementaire, conventions
conventions comptables,
comptables,
audit, etc.
audit, etc. •• Fournissent
Fournissent une une image
image de
de l’activité
l’activité très
très
•• Auditable restreinte et limitée
restreinte et limitée
Auditable
•• Synthétiques •• Ne
Ne montre
montre pas
pas les
les vrais
vrais sources
sources dede
Synthétiques risques
risques
•• Permettent
Permettent la
la prise
prise de
de décision
décision •• Inhibe
Inhibe la
la prise
prise de
de décision
décision
•• …
… •• …

105
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

106
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Un ensemble de facteurs exogènes incite les établissements à la protection
du capital et l’atteinte d’une bonne rentabilité

™ Les années 90 étaient caractérisées par :


™ Une hausse des défaillances d’entreprises
™ Une apparition de nouvelles formes de concurrence
™ Une volatilité accrue des marchés financiers

™ Cet environnement a induit une exigence de rentabilité supplémentaire


™ En France, le règlement sur le contrôle interne [CRB97-02], incite à privilégier
au moins autant une logique financière et de gestion qu’une logique de
développement commercial
™ Le respect de l’article 20 du CRB97-02 implique que chaque établissement
tienne une mesure de rentabilité client, avec des méthodes adéquates et
justifiées
™ Pour répondre à ces contraintes, les établissements bancaires poursuivaient
dès lors trois objectifs majeurs :
™ Protéger le capital et les fonds propres
™ Atteindre une bonne rentabilité
™ Gérer et contrôler le risque
107
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Dans ce contexte, les fonds propres offrent un outil efficace pour mettre
en œuvre les orientations stratégiques de la banque

™ Dans ce contexte de compétition croissante, de montée des risques,…


™ …la banque doit désormais adopter un attitude très volontariste d’orientation
et de choix :
™ Des activités
™ Des produits
™ Des segments de la clientèle
™ De taille de bilan
™ …

™ L’allocation des fonds propres est devenue l’outil principal de réexamen des
métiers de la banque et de définition de sa stratégie de développement
™ En effet, en allouant un certain montant de fonds propres, la direction de la
banque :
™ Assure la couverture des risques d’une activité (vision rétrospective)
™ Assure des possibilités d’arbitrage entre les activités
™ Donne les moyens d’un développement futur

Le nouveau pilotage bancaire équivaut aujourd’hui à un mécanisme d’allocation de


fonds propres entre les différents centres de responsabilité
108
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 La fonction « Risk Management » doit assurer l’articulation entre la gestion
globale et opérationnelle et entre la sphère financière et commerciale

Gestion Globale de la banque Gestion Opérationnelle de la banque


Actionnaires et dirigeants Opérationnels et gestionnaires

Gestion des
Risques
Risk Manager

Sphère Financière Sphère Commerciale


Couple : Rentabilité-Risque Couple : Produits-Clients

Quels sont les mécanismes à mettre en œuvre pour assurer ces articulations dans un contexte de
gestion de la banque par les fonds propres économiques ?

109
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 L’articulation entre la gestion globale et opérationnelle est assurée par :
le taux de cession interne et l’allocation de fonds propres

Niveau hiérarchique
Actionnaires Volets
et dirigeants
Volets de
de Gestion
Gestion Globale
Globale de
de la
labanque
banque
¾¾ La
Lafixation
fixationdes
desobjectifs
objectifsglobaux
globauxdederésultats
résultatset
etdes
desvolumes
volumes
¾¾ La fixation des limites de risques
La fixation des limites de risques
¾¾ La
Lagestion
gestiondes
desgrands
grandséquilibres
équilibresdu
dubilan
bilan: :
¾¾ lalaliquidité
liquidité
¾¾ leleratio
ratiodes
desFonds
Fondspropres
propresetetlalasolvabilité;
solvabilité;
¾¾ lalastructure
structurede
delaladette
dette
¾¾ La
Lamesure
mesureet etlelesuivi
suivides
desrisques
risquesdedetaux,
taux,de
deliquidité,
liquidité,de
demarché
marché et
et
de
desolvabilité
solvabilité
¾¾ La
Lafixation
fixationde
delalapolitique
politiquede
definancement
financement

Niveau hiérarchique

Volets
Volets de
de Gestion
Gestion Opérationnelle
Opérationnelle de
de la
la banque
banque Opérationnels
Taux de cession et gestionnaires
Interne ¾¾ Traduction
Traductiondes
desobjectifs
objectifsglobaux
globauxpar
par:entité
entitéet
etpar
parresponsable
responsableen
en
charge
charged’engagements
d’engagementsen entermes
termesde
de :
(ALM) Marges
Marges
Limites
Limitesd’encours
d’encours
Limites
Limitesde
derisques
risques
Les
Lesréallocations
réallocationsde
deportefeuilles
portefeuillescohérentes
cohérentesavec
avecles
lesorientations
orientationsglobales
globales
Allocation des
Fonds Propres
Economiques

110
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Le mécanisme d’allocation de fonds propres, suppose au préalable une
évaluation économique des besoins

™ Avant d’allouer les fonds propres entre les différents centres de responsabilité…
™ …une banque doit procéder à l’évaluation du besoin en fonds propres
™ Deux approches sont possibles pour évaluer le besoin en fonds propres :

LES APPROCHES D’EVALUATION DU BESOIN EN FONDS PROPRES

• La banque définit le montant de son besoin en fonds propres par application de la réglementation (exemple ratio
de solvabilité sur l’adéquation des fonds propres- CAD)
Amélioration de l’approche avec le nouvel accord de Bâle II :
• Le nouvel accord de Bâle II permet de soumettre toutes les banques mondiales à des contraintes très proches
• La sophistication des dispositifs de gestion des risques, avec le nouvel accord de Bâle, permet d’apporter une
amélioration dans l’estimation des fonds propres réglementaires
Approche prudentielle • De ce point de vue, les nouvelles contraintes prudentielles de Bâle II constituent non seulement des impératifs
juridiques mais aussi d’utiles repères et un « External Benchmark » pour estimer le besoin de la banque en fonds
propres
Limites de l’approche :
• Cette approche est insuffisante pour déterminer le besoin en fonds propres car elle reste insuffisante pour assurer
une couverture satisfaisante de tous les risques bancaires ainsi que des spécificités internes de la banque
• La banque définit le montant du besoin en fonds propres dit « Fonds Propres Economiques » sur la base :
• des modèles internes développés par la banque;
• de la prise en compte des corrélations;
• de l’analyse économique, et non juridique, du risque;
Approche économique • de la nature réelle du risque;
• du niveau d’aversion aux risques des actionnaires : élément essentiel dans la détermination du Rating
cible visé par les actionnaires ou le Rating actuel attribué par les agences de notations

La combinaison de l’évaluation du besoin, en approche économique, et de l’allocation des


fonds propres détermine le pilotage dit : « Par les Fonds Propres Economiques »
111
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 L’allocation optimale des fonds propres globaux par activité correspond à la
maximisation du profit espéré corrigé du risque de chaque activité (RAROC)
Métiers & Activités

Allocation des Fonds Propres


Economiques par métier

Rentabilité Risk RAROC


(%)
Métier 1
Group Métier 2
Métier 3

Allocation des Fonds Propres


Economiques par Pdt

Rentabilité Risk RAROC


(%)
Produit 1
Produit 2
Produit 3

Allocation
Fonds Propres selon Allocation des Fonds Propres
Economiques par clt
Economiques RAROC
Rentabilité Risk RAROC
globaux (%)
Client 1
Client 2
Client 3

Allocation des Fonds Propres


Economiques par transaction
Rentabilité Risk RAROC
(%)
Transaction 1
Transaction 2
Transaction 3

La banque doit arbitrer, dans une démarche d’optimisation, entre les activités en fonction de
leur rentabilité par rapport aux risques; le RAROC est l’indicateur de mesure de référence
112
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Les indicateurs de mesure de performance du type rentabilité/risque évoluent

Indicateurs traditionnels Nouveaux indicateurs


pour la prise de décision pour la prise de décision

Performance mesurée par le « P & L » Performance mesurée par le « Economic Profit »


• +/+ Revenues du crédit
• +/+ Revenues du crédit • -/- Coûts directs
• -/- Charges opérationnelles (directes + indirectes) • -/- Provisions calculées sur la base de l’Expected
• -/- Budget de provisions Loss
• -/- Taxes • -/- Taxes sur la base d’une moyenne globale
• -/- Charge en capital (selon Bâle I) • -/- Charge en capital basée sur le Cap. Economique
(coût du capital)

RAROC = Revenu – Coûts directs – Taxes – Provisions


Capital Economique

Le « Expected Loss » est calculé sur la base des caractéristiques de la transaction, tandis
que le coût du capital ne peut être géré que par une approche de Portefeuille
« Credit Portfolio Management »

113
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Outre l’outil d’allocation des fonds propres, le taux de cession interne permet
de piloter les objectifs globaux de la banque

™ La gestion des risques est un processus « Top Down » consistant à traduire les
objectifs de résultats et les limites globales des risques en signaux pour les
responsables opérationnels

™ La gestion des risques est aussi un processus « Bottom Up » afin de consolider


les résultats et les risques résultant des opérations, suivre les réalisations et les
comparer aux objectifs

™ La gestion globale (au sommet) des risques n’a de sens que si elle est articulée sur
une gestion interne des risques (aux niveaux inférieurs)

™ Outre l’outil d’allocation des fonds propres économiques, la direction générale doit
se reposer sur un deuxième dispositif pour piloter les objectifs globaux de la
banque : le Système de Taux de cession interne

™ Le système de taux de cession interne permet donc de calculer les marges et de


fixer les objectifs de revenus; le prix de cession doit refléter les coûts de
refinancement.

™ A défaut, la facturation clients peut diverger des conditions réelles du


refinancement, et cette divergence induit des écarts entres objectifs et résultats

114
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
06 Le choix du pilotage de la banque par les fonds propres économiques
doit prendre en compte plusieurs éléments

1.1. Miseen
Mise enplace
placed’un
d’unsystème
systèmede de««Taux
TauxdedeCession
CessionInterne
Interne»»
assurant,en
assurant, enplus
plusdu dusystème
systèmed’allocation
d’allocationRAROC,
RAROC,lala
cohérence et l’articulation entre gestion globale etetgestion
cohérence et l’articulation entre gestion globale gestion
interne
interne

Les conditions à satisfaire


2.2. Miseen
Mise enplace
placede
delalafonction
fonction««Credit
CreditPortfolio
Portfolio
Management»»
Management

3.3. Vérificationde
Vérification delalacapacité
capacitédedelalabanque
banqueààétendre
étendrelalanotion
notion
deVaR
de VaRààtoutes
toutesles
lesactivités
activitésbancaires,
bancaires,dansdansdes
desconditions
conditions
acceptablestant
acceptables tantdudupoint
pointdedevue
vuededelalathéorie
théorieque
quededelala
réalisationpratique
réalisation pratique

4.4. Définitiond’unités
Définition d’unitésStratégiques
Stratégiquesetetévaluation
évaluationdes
desimpacts
impacts
organisationnels
organisationnels

5.5. Vérificationde
Vérification delalapertinence
pertinencede
del’approche
l’approchedu
dupilotage
pilotagepar
par
lesfonds
les fondspropres
propreséconomiques
économiquescompte
comptetenu
tenudu
duRating
Rating
actueletetcible
actuel ciblede
delalabanque
banque

La notion de pilotage par les fonds propres n’est pas suffisante si la fonction « Risk
Management » ne s’inscrit pas dans une démarche d’ensemble cohérente

115
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

116
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Durant les dernières années, la fonction ALM a attiré
l’attention des autorités réglementaires et comptables

™ La gestion ALM est au cœur des principes de fonctionnement des établissements


bancaires

™ A ce titre, elle devrait d’une manière ou d’une autre être impactée par la mise en
œuvre des :
- nouvelles normes comptables IAS 39

- nouvelles normes réglementaires Bâle II (Pilier II)

™ Les impacts, néanmoins, ne sont pas identiques :


- Bâle II dans ses demandes, va vers un renforcement des principes ALM de bonne gestion
prévisionnelle du bilan bancaire,

- IAS 39 par la comptabilisation en « Fair Value » et la mise en place du « Hedge Accounting »


entraîne une distorsion entre la réalité économique du bilan et sa représentation comptable.

™ Métier de haute technicité, par excellence, maintenant fonction principale du


pilotage de la banque, l’ALM gère un ensemble de données et de concepts
spécifiques qui nécessitent des outils adaptés.

117
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Impact Bâle II sur l’ALM :
vers une convergence des principes prudentiels

™ Au travers la lecture des 14 principes publiés dans le nouvel accord de Bâle II sur la gestion
du risque de taux, on constate que :
- La nouvelle réglementation met fortement l’accent sur le besoin d’une gestion rigoureuse du risque de taux
présent dans le bilan bancaire

- Les institutions doivent impérativement gérer de façon active leur risque de taux

- Il est explicitement demandé d’identifier les risques aussi bien sur le portefeuille bancaire que sur le
portefeuille de marché

- La banque doit disposer d’un système de mesure lui permettant d’identifier tous les types de risques ainsi
que l’impact de la variation du taux d’intérêt sur la valeur de marché, le capital économique et sur le revenu
de la banque [Principe n°13 de l’accord de Bâle II sur la gestion du risque de taux]

™ La banque est alors censée identifier et gérer les différents types de risques de taux suivants :
- Le risque de révision de taux (repricing risk)

- Le risque de déformation de la courbe de taux (yield curve risk)

- Le risque de base (basis risk)

- Le risque de clauses optionnelles

Au-delà
Au-delà d’être
d’être simplement
simplement une
une contrainte
contrainte réglementaire,
réglementaire, Bâle
Bâle IIII est
est en
en fait
fait une
une opportunité
opportunité renforcée
renforcée pour
pour les
les
banques
banques de de gérer
gérer activement
activement leurs
leurs bilans
bilans

118
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Dans la perspective de passage aux Normes IFRS,
3 scenarii sont envisageables pour une banque

™ La problématique posée par les normes IFRS et en particulier par la norme IAS 39 :
™ Des swaps de taux sont utilisés pour couvrir les titres d’investissements en Actifs
™ Des swaps de taux sont utilisés pour couvrir les dépôts à vue de la clientèle au Passif
™ Dans les normes actuelles, les titres d’investissement sont comptabilisés en couru et les
swaps de couverture figurent dans le hors-bilan

™ Dans la perspective du passage aux normes IFRS, 3 scenarii sont envisageables :


™ Scénario 1 : classement de tous les titres en HTM (titres détenues jusqu’à l’échéance)
™ Scénario 2 : Classement des titres couverts par des swaps en AFS (disponibles à la vente)
™ Scénario 3 : Classement de tous les instruments en Fair-Value (valeur de marché)

119
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Scénario 1 : Classement de tous les titres en HTM

™ Scénario 1 : Classement de tous les titres d’investissement en HTM


™ Périmètre des instruments :
™ Les titres d’investissement
™ Les Swaps
™ Les dépôts à vue

™ Méthode de comptabilisation :
™ Les titres d’investissement en HTM (titres détenus jusqu’à l’échéance) et seront comptabilisés en couru
™ Les dépôts à vue : en couru
™ Les swaps seront classés en Instruments détenus à des fins de transactions (HFT) et seront
comptabilisés en Fair Value

™ Impact financier :
™ Les titres d’investissement : pas d’impact
™ Les dépôts à vue : pas d’impact
™ Les swap :
™ Dans le bilan d’ouverture : impact sur les Capitaux propres correspondant au MTM net de tous les
swaps
™ Dans les exercices ultérieurs : impact sur les résultats correspondant à la sensibilité de la MTM
des Swaps

120
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Scénario 2 : Classement des titres couverts en AFS

™ Scénario 2 :
Classement des titres d’investissement couverts par des Swaps en AFS
™ Périmètre des instruments :
™ Les titres d’investissement
™ Les Swaps
™ Les dépôts à vue

™ Méthode de comptabilisation :
™ Les titres d’investissement couverts par des swaps classés en AFS
™ Les titres d’investissement non couverts par des swaps en couru classés en
HTM
™ Les dépôts à vue couverts par des swaps en FV
™ Les dépôts à vue non couverts par des swaps en couru
™ Les swaps : en Fair Value

121
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Les types d’impacts financiers résultant du classement des titres
couverts en AFS dépendent de la nature de l’instrument

Titres
Titres d’investissement
d’investissement Dépôts
Dépôts àà terme
terme Les
Les instruments
instruments Swaps
Swaps

•• Partie
Partiecouverte
couverteenenFVFV •• Partie
Partiecouverte
couverteenenFV
FV •• Valorisés
Valorisésen
enFV
FV
•• Partie
Partienon
noncouverte
couverteenencouru
couru •• Partie
Partie non couverteen
non couverte encouru
couru
•• Impacts financiers
Impacts financiers :: •• Impacts financiers
Impacts financiers •• Impacts
Impactsfinanciers
financiers::
¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture:: ¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture::
¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres ¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres ¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture::
(Plus
(Plusououmoins
moinsvalue
valuedes
destitres
titres:: (Plus
(Plusou
oumoins
moinsvalue
valuedes
desdépôts
dépôts:: ¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres
valeur
valeurdedemarché
marché––valeur
valeurauaubilan)
bilan) MTM
MTMplein
pleincoupon
coupon––valeur
valeur
nominale) (MTM
(MTMdes
desswaps)
swaps)
pour la partie couverte
pour la partie couverte nominale)pour
pourlalapartie
partiecouverte
couverte

¾¾ Exercices ¾¾ Exercices
Exercicesultérieurs
ultérieurs::
¾¾ Exercices
Exercicesultérieurs
ultérieurs:: Exercicesultérieurs
ultérieurs::
¾¾ Impact ¾¾ Impact
Impactrésultats
résultats
¾¾ Impact
Impactrésultats
résultats Impactrésultats
résultats
(sensibilité (sensibilité
(sensibilitéde
delalaMTMT
MTMTdes
des
(sensibilité
(sensibilitéde
delalaMTM
MTMdesdestitres)
titres) (sensibilitéde
delalaMTMT
MTMTdes des Swaps)
pour dépôts)
dépôts)pour
pourlalapartie
partiecouverte Swaps)
pourlalapartie
partiecouverte
couverte couverte

La valorisation des DAT est une valorisation avec la courbe SWAP, Il est envisageable
d’évaluer les dépôts à terme avec une courbe de taux OAT zéro coupon

122
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Scénario 3 : Approche Full Fair Value

™ Scénario 3 : Full Fair Value – valorisation de tous les instruments en FV


™ Périmètre des instruments :
™ Les titres d’investissement
™ Les Swaps
™ Les dépôts à vue

™ Méthode de comptabilisation :
™ Les titres d’investissement couverts et non couverts classés en AFS
™ Les dépôts à vue couverts et non couverts en Fair value
™ Les swaps : en Fair Value

123
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
07 Scénario 3 : Approche Full Fair Value

Titres
Titres d’investissement
d’investissement Dépôts
Dépôts àà terme
terme Les
Les instruments
instruments Swaps
Swaps

•• Partie
Partiecouverte
couverteet
etnon
noncouverte
couverteen
enFV
FV •• Partie
Partiecouverte
couverteenenFV
FV •• Valorisés
Valorisésen
enFV
FV
•• Partie
Partie non couverteen
non couverte encouru
couru
•• Impacts
Impactsfinanciers
financiers:: •• Impacts financiers
Impacts financiers •• Impacts
Impactsfinanciers
financiers::
¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture:: ¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture::
¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres ¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres ¾¾ Bilan
Biland’ouverture
d’ouverture::
(Plus
(Plusououmoins
moinsvalue
valuedes
destitres
titres:: (Plus
(Plusou
oumoins
moinsvalue
valuedes
desdépôts
dépôts:: ¾¾ impact
impactcapitaux
capitauxPropres
Propres
valeur
valeurdedemarché
marché––valeur
valeurau aubilan)
bilan) MTM
MTMplein
pleincoupon
coupon––valeur
valeur
nominale) (MTM
(MTMdes
desswaps)
swaps)
pour la partie couverte et non
pour la partie couverte et non nominale)pour
pourlalapartie
partiecouverte
couverteet
et
couverte
couverte non
noncouverte
couverte
¾¾ Exercices
Exercicesultérieurs
ultérieurs::
¾¾ Exercices
Exercicesultérieurs
ultérieurs:: ¾¾ Exercices
Exercicesultérieurs
ultérieurs:: ¾¾ Impact
Impactrésultats
résultats
¾¾ Impact
Impactrésultats
résultats ¾¾ Impact
Impactrésultats
résultats (sensibilité
(sensibilitéde
delalaMTMT
MTMTdes
des
(sensibilité Swaps)
Swaps)
(sensibilité
(sensibilitéde
delalaMTMT
MTMTdesdestitres)
titres) (sensibilitéde
delalaMTMT
MTMTdes des
pour
pourlalapartie
partiecouverte
couverteet
etnon
non dépôts)
dépôts) pour la partiecouverte
pour la partie couverteet
et
couverte
couverte non
noncouverte
couverte

La valorisation des DAT est une valorisation avec la courbe SWAP, Il est envisageable
d’évaluer les dépôts à terme avec une courbe de taux OAT zéro coupon

124
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

125
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
08 Le besoin de satisfaire l’objectif du pilotage par les fonds propres
économiques n’est pas sans incidences sur la direction Financière...

Les nouvelles missions de la Direction Financière


• La gestion prévisionnelle des équilibres du Bilan :
Les Fonctions • Objectif actuel : Gérer globalement les grands équilibres du bilan : fonction première de l’ALM ;
• Nouvel objectif : Étendre cette gestion par entité de la banque, dans le cadre d’un découpage par métier ou par centre de
profit
• La gestion prévisionnelle des risques financiers :
• Objectif actuel : couvrir le risque de taux par devise, le risque de liquidité par devise et le risque de change
• Nouvel objectif : intégrer d’autres types de risques (risque de clauses optionnels,…) et pouvoir simuler la sensibilité des
résultats futurs et la valeur de marché de la banque à l’égard des paramètres de risques
• La gestion prévisionnelle des ratios financiers :
• Objectif actuel : produire et suivre les principaux ratios : ratio européen de solvabilité, Cooke, ratio de liquidité, du
coefficient de fonds propres et de ressources permanentes
• Nouvel objectif : produire et suivre le nouveau ratio de solvabilité Bâlois (Bâle II), stress-testing du nouveau ratio de
solvabilité
• La tarification client (tarification des coûts des ressources, du risque et de la production nouvelle,…) :
• Objectif actuel : contribution à la tarification des opérations clientèles par la détermination du taux de cession interne
représentant le coût des ressources
• Nouvel objectif : améliorer la détermination du taux de cession interne en intégrant :
- les conditions à appliquer à la production nouvelle et la modélisation des encours non échéancés;
- le coût des ressources
- les contraintes réglementaires
- les coûts de gestion et de couverture des risques bancaires
- la marge nécessaire à la rémunération des fonds propres
• L’allocation des fonds propres et la gestion du capital « Capital Management » :
• Nouvel objectif : mesurer la rentabilité de chaque unité de la banque ou du groupe bancaire en fonction des fonds propres
qu’elle consomme, les résultats qu’elle génère en fonction des taux de refinancement interne utilisés

Les Acteurs •

Les exploitants : financiers,…
Les équipes de la direction des études et de la stratégie
• Les contrôleurs : comptabilité, contrôle de gestion, contrôle des risques,…
• Les équipe de la cellule gestion Actif-Passif (ALM)

• La fonction d’allocation des fonds propres se situe à la limite du contrôle de gestion, des décisions stratégiques et de la direction des
Les Limites risques
• L’ALM ne relève pas du contrôle de gestion ni de contrôle budgétaire; l’ALM est guidée par les paramètres de marché et de
l’environnement économique et doit s’adapter en permanence à leurs changement
• L’ALM ne doit pas être réduite à des considérations de trésorerie et de risque de taux du bilan mais tous les risques du bilan: ce qui
reste un exercice difficile en terme de modélisation de ces risques et la capacité des outils à gérer tous les risques

126
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
08 …ainsi que sur la direction des Risques, dont l’impact concerne la
gestion globale de ces derniers et l’allocation des fonds propres
Les nouvelles missions de la Direction des Risques

• Supervision de la politique des Risques :


Les Fonctions • Superviser la politique des risques de la banque sous la direction d’un comité de direction ou d’un comité de risque
spécifique
• Définir les lignes directrices pour les limites et délégations
• Déterminer le process de décision
• Animer les comités des politiques de risque de crédit et de marché qui définit le profil de risque de la banque et les règles
d’encadrement des risques
• Animer et préparer les comités qui doivent se prononcer sur les dossiers dépassant les délégations accordées aux entités
opérationnelles
• Réflexion méthodologique :
• Mise en place des méthodes d’évaluation des risques pour chaque entité opérationnelle et métiers
• Vérification et garantir l’exactitude et la robustesse de tous les modèles utilisés pour calculer les expositions et les
exigences en fonds propres
• définition des systèmes internes de notation pour les divers catégories d’encours,…
•…
• Gestion Globale & Consolidée des Risques :
• S’assurer de la remontée de l’ensemble des expositions de la banque, selon un modèle de base de données unifié au
niveau mondial pour toutes les implantations
• Mettre en place une base de données disposant de toutes les contreparties et un référentiel unifié
• Assurer la fonction du contrôle des risques à l’échelle globale de la banque : par contrepartie ou groupes de contreparties
sur tous les produits et tous risques confondus (marché, crédit,…)
• L’allocation des Fonds propres et « Credit Portfolio Management »:
• Identifier et évaluer les risques majeurs dans le souci d’optimiser le consommation en fonds propres
• Déterminer le niveau de fonds propres économiques nécessaires pour couvrir le scénario de risque maximum
• Définir et mettre en place une démarche d’identification et de quantification des risques encourus par la banque pour en
déduire le niveau de fonds propres économiques nécessaires pour assurer son développement : approche du type RAROC
•…

• Les équipes de la direction des risques


Les Acteurs • Les équipes de la direction financière et comptabilité
• Les équipes des systèmes d’information

• Une mise en œuvre d’un système RAROC est en général lourde, longue et coûteuse

Les Limites • Difficulté opérationnelle dans l’assistance aux exploitants qui disposent en temps réel d’outils de tarification incorporant la prime de
risque et la rentabilité des fonds propres
• Affinement permanent des statistiques de risques, de modèles, et de récupération des données
• …

127
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
08
La gestion par les fonds propres économiques se traduit chez
JPMorgan par la création d’une fonction de « Capital Management »

Afin de répondre aux nouvelles problématiques de pilotage de la banque par les


Fonds Propres économiques :
™ l’organisation des fonctions « Risque » et « Finance » est gouvernée par
les principes suivants :
™ Gouvernance risk globale;
™ Vision et un point de vue indépendant;
™ Évaluation continue du profil du risque de la banque, géré par le principe des
limites
™ Atteindre et assurer une diversification du portefeuille
™ Mesure et évaluation du risque avec des méthodologies du type Value-at-
Risk et de Stress-Testing de portefeuille
™ Mesure de la performance en allouant le capital ajusté au risque aux
différentes ligne de métiers et en facturant le coût du capital

™ Ces principes aboutissent à la mise en place de deux comités :


™ Un comité de gestion de capital « Capital Management » : sous la
surveillance de la Direction Financière
™ Un comité de gestion des risques : sous la surveillance de la Direction des
Risques
128
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
08
JP Morgan sépare la fonction « Capital Management », attachée à la
direction financière, de la fonction « Risk Management »

9 Fournir un forum de discussion sur l’adéquation du capital et les 9 Fournir les directives du profile du risque souhaitée par la
sujets liés à la liquidité banque et tolérée par les actionnaires
9 Recommandation les ratios de fonds propres cibles et piloter ces 9 Réviser l’exposition aux risques sur une base consolidée et
ratios intégrée « Gestion Intégrée du Risque » en incluant
l’interdépendance des différentes catégories de risques
9 Réviser périodiquement l’allocation du capital au sein de la
banque 9 Réviser et valider la stratégie de la banque ainsi que la stratégie
risque afin de s’assurer que le pilotage des risques reflète les
9 Piloter la liquidité et valider la politique du planning financier et
exigences de la banque ainsi que les exigences réglementaires
de la couverture
9 Définir les limites d’engagements et les autorisation pour le
9 Réviser périodiquement l’adéquation du capital et le niveau de la
contrôle des risques
dette
9 Piloter les exposition risques significatives, les grands risques,
9 Recommander les limites des postes du bilan par Business Line
qualité des actifs, changement des limites d’engagements ainsi
9 Recommander les politiques de dividendes et le rachat des que le pilotage des exposition sur la base de scénarii de Stress
actions propres
9 Établir et animer des sous-comités spécialisés pour certains
9 Réviser la politique et les méthodologie du taux de transfert risques spécifiques
interne

129
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
Programme du séminaire
1. Introduction et objectifs a atteindre dans le cadre de l’ALM

2. La mesure des risques financiers et risques ALM

3. L’organisation de la fonction ALM

4. La démarche ALM en pratique

5. La modélisation dans le domaine de l’ALM

6. La gestion globale et active du bilan selon le RAPM

7. Face aux nouveaux enjeux : Quelles problématiques ?

8. Organisation de la direction financière et de la Direction des Risques

9. Gestion Actif-Passif dans les petites banques

130
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011 – Majdi Chaabouni
09 Gestion Actif-Passif dans les petites banques

La Gestion Actif-Passif dans les petites banques:…cas des banques tunisiennes

Allure du Gap Structurel de taux

Allure du Gap de taux a taux variable

Stratégie de couverture du risque ALM (risque de taux)

Cas d’une banque du Moyen-Orient


Organisation de la fonction ALM au sein d’une petite banque
Mode de fonctionnement et de gouvernance de l’ALM au sein d’une petite banque

131
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2010– Majdi Chaabouni
Séminaire de Formation
« la Gestion Actif - Passif dans les Banques»

Juin 2010

C’étais un court séminaire…mais très dense !

Une récapitulation est nécessaire

Contacts: Pour toutes questions

Majdi Chaabouni
majdi.chaabouni@yahoo.fr

132
Séminaire “Gestion Actif-Passif dans les Banques”, Tunis Juin 2011– Majdi Chaabouni

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