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Siewerth. I
Author(s): Emmanuel Tourpe
Source: Revue philosophique de Louvain, Vol. 93, No. 3 (AOÛT 1995), pp. 331-369
Published by: Peeters Publishers
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/26341261
Accessed: 15-12-2018 15:47 UTC
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Différence ontologique
et différence ontothéologique
Introduction à la pensée de Gustav Siewerth. I
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Différence ontologique et différence ontothéologique 333
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mot doit toujours être renvoyé au Tout s'il veut rester vrai. Mais cette
référence comme telle doit constamment demeurer modeste et respec
tueuse devant ce qui est plus grand, plus étendu, plus originel qu'elle».
Cette pensée est familière à Siewerth: «Il y a toujours... devant toute
parole et toute connaissance analytique une plénitude d'intuition, une
unité d'une richesse inouïe, cette unité et cette richesse est si grande et
si intuitivement ramassée qu'aucun mot et qu'aucune phrase simple
n'est assez puissante pour elle...» (SuW 17). C'est pourquoi il n'y a
«dans tout le domaine de l'étant et du divin ... plus aucune définition
mais seulement une approche, c'est-à-dire que l'on fait des logoï qui
relient, mais qui ne définissent pas... Aucun mot sur Dieu, aucun mot
sur l'être n'est définissable. Aucun des transcendentaux n'est définis
sable. Toutes les définitions valent dès lors par un Indefinitum qui est
ainsi le fondement à la base de notre compréhension totale de l'être, de
notre totale compréhension de la réalité (SuW 27, 47ss). Il est alors
compréhensible «qu'il n'y a... pour l'être de l'homme dans la vérité,
pour la mise en lumière intuitive de l'étant, aucune expression 'adé
quate' ou 'ad-aequierante'»16. C'est donc le destin du mot ou de la
langue que de devoir d'une certaine façon être 'obscur', et ceci à mesure
que la langue s'approche de son propre fondement. On comprend que
pour Siewerth le désir absolu de la vérité conceptuelle est d'une certaine
façon déjà suspect. Une telle clarté peut aussi être «une pseudo-clarté
irréfléchie» (MW 119) qui laisse de côté le véritable problème et qui est
souvent plus obscure qu'on ne le pense: «Des livres aussi superficiels
sont souvent impénétrables au penseur et préparent un labeur sans fin»
(Le 103). «De telles œuvres sont dans leur compréhension rationnelle
presque populaires, presque impénétrables spéculativement et ne prépa
rent à l'intellect que des difficultés»17... Il suffirait ici, en rapport à la
Totalité dans la pensée de Siewerth, de renvoyer à la problématique de
la langue comme expression de l'être. Quoi qu'il en soit, il devrait être
clair que le verbe de Siewerth, si obscur, nouveau et original qu'il
semble de prime abord, ne veut être qu'une expression de la vérité com
plexe et totale. Siewerth est également convaincu «que l'intelligence ne
se mesure pas à l'ivresse passionnelle, à l'éclat de la langue, à Γ «origi
nalité» et au «sens profond», ou encore à la géniale «puissance créa
trice» mais uniquement et seulement au zèle pour la vérité qui est objec
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Différence ontologique et différence ontothéologique 335
tif, désintéressé, juste et attentif et qui sait se taire — peut-être une vie
entière — lorsqu'il est capable de faire progresser Γ «ancienne vérité»
de façon adéquate, indépendamment de sa problématique immanente».
(Pä 162). Le service de la totale vérité de l'être, dont il s'agit ici, est bien
ce qui est décisif dans la langue: il la libère en même temps de chaque
abstraction vide. A propos de Siewerth, B. Welte peut dire avec raison:
«Siewerth pensait certes de temps en temps d'une manière compliquée,
et sa langue était tout à fait nouvelle; toutefois, ni sa pensée, ni son lan
gage n'étaient abstraits»18. Une abstraction mal comprise, une logique
pure avec une langue qui se donne comme formalisée, s'éloignent dans
le fond du tout de la vérité, dans lequel elles veulent inconsciemment
construire un monde isolé pour soi. La vérité comme 'le tout' ne serait
pas atteinte de cette manière»19.
Nous proposons donc d'introduire aux axes principaux de la pensée
siewerthienne, d'une manière qui envisage la totalité sans verser (et de
loin!) dans l'exhaustif. Ces travaux sont inévitablement déficients, en
regard de la profondeur à laquelle se tient le génie de Siewerth. Peut
être même notre interprétation, plus large par endroits, s'égare-t-elle?...
Nous espérons toutefois susciter la lecture de ce maître oublié, ou voir
prolonger nos suggestions par les travaux meilleurs d'auteurs plus
avisés.
Éléments bibliographiques
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336 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 337
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338 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 339
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340 Emmanuel Tourpe
28 Cf. Siewerth (1963). Cf. L.-B. Puntel, Die Seinsmetaphysik Thomas von Aquins
und die dialektisch-spekulative Logik Hegels, in Theologie und Philosophie, 49 (1974),
pp. 343-374.
29 Cf. Brito (1991), pp. 99-107.
30 F. Hegel, Précis de l'Encyclopédie des sciences philosophiques, §96, trad. Gibe
lin, Vrin, Paris, 41978, p. 83.
31 Id. §100, p. 84.
32 Ib.
33 Siewerth (1959), pp. 463-464.
34 Siewerth (21961), pp. xix; 52 n. 76a; Thum (1963), pp. 119ss; Puntel (1969),
pp. 440ss; Brito (1991), pp. 107-108 η. 138.
35 Siewerth (21961), pp. 22-23.
36 Siewerth (1959), p. 498.
37 Cf. Siewerth (21961), pp. 29.31.50.67.107.
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Différence ontologique et différence ontothéologique 341
rationnelle qu'on verra, tandis que dans Das Schicksal et dans les
Grundfragen, la différence de l'unité divine elle-même est amplement
thématisée38. Dieu n'est plus alors pris en vue comme l'Un plotinien39.
Si la différence suppose l'identité40, l'identité divine, en effet, pour que
l'altérité du multiple participé soit effectivement possibilisée, doit com
prendre la différence elle-même. La «nature de la différence»41 onto
théologique se laisse éclairer comme différence de l'être et de l'étant en
Dieu même: «car l'être n'est pas l"Un' mais 'l'être de l'étant', dans
lequel la différence éclaire aussi originellement que l'être. Aussi la dif
férence de l'être est à penser fondamentalement dans l'être, de même
que l'être dans la différence»42.
Comprendre cette différence dans l'être divin exige de réfléchir
dans leur ajointement essentiel, ce que Siewerth nomme la «différence
réale», et ce néant qu'il appelle le «transcendental oublié». Ces deux
éléments forment les aspects réel et rationnel de la différence ontothéo
logique dans sa plénitude.
38 Siewerth (1959), pp. 377, 390 etc; (1963b); pp. 153ss. «Dans Schicksal der
Metaphysik le «caractère spéculaire de l'être» est parvenu à une nouvelle dimension par
la distinction «réale» ... de l'acte et de la subsistance... Dans ce travail [Der Thomismus
als Identitätssystem] cette différence comme telle est mise en lumière à travers les termes
d'actualité et de réalité, sans atteindre l'importance décisive ultérieure» (Siewerth
(21961), p. 100 n. 30a; cf. id. p. xix).
39 Siewerth (1959), pp. 102.105.390.497-498.
40 Siewerth (1959), p. 453.
41 Siewerth (1959), p. 497.
42 Ib. Pour Siewerth, «une spéculation ... qui se condense sur une... unité simple,
fait courir à la pensée le risque de la simplification négative, et porte nécessairement au
rationalisme» (id., p. 390).
43 Siewerth (1959), pp. 506-507; Brito (1991), pp. 112-113. Cf. infra.
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342 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 343
51 Siewerth (1963a). Cf. aussi G. Siewerth (1971), pp. 96ss.; Siewerth (1959),
pp. 263ss; Cabada (1971), p. 292.
52 «Réal» «est à penser spéculativement, et n'a rien à voir avec la représention
physique ou conceptuelle de la 'réalité', qui relève de l'étant... En vérité, ce qui peut être
appelé 'réal' ne peut être pensé qu'à partir de l'être» (Siewerth (1959), p. 375). Cf. aussi
id., p. 377; Siewerth (1958a), p. 34.
53 Bien que, à son avis, son Identitätssystem ait influencé, peut-être même directe
ment, les travaux de Gilson à ce sujet: Siewerth (21961), p. xxvii.
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344 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 345
59 Siewerth (1958c), p. 129. Cf. Siewerth (21961), pp. 189.194ss; Puntel (1969),
pp. 126-127; Cabada (1971), p. 246.
60 Siewerth (1963b), p. 153.
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346 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 347
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348 Emmanuel Tourpe
nécessité qui affecterait en lui-même l'être divin et lui imposerait une détermination quel
conque. Par contre, la conception hégélienne de l'être comme non-étant détruit la positi
vité de l'être en l'épuisant dans sa tension dialectique avec le néant comme si le non-étant
définissait exhaustivement l'être, comme si, à la manière de deux réalités en tension,
l'être et le néant, mis sur un pied d'égalité, n'avaient d'effectivité que l'un par l'autre...
Contre Hegel, il faudrait souligner que le néant n'entre pas dans l'être, on ne peut l'y
«injecter», il est sans rapport dialectique avec lui. L'être exclut le néant de sa positivité,
et donc ne peut l'inclure que pour mettre rationnellement en évidence sa positivité. Le
néant est seulement une émanation de la raison que l'être requiert pour concevoir sa
propre positivité. La raison, avec son moment de néant, assure l'absolue positivité de
l'être en y incluant son absolue intelligibilité. Certes, Hegel l'a vu: l'être doit se mettre à
distance de soi et laisser le néant se produire dans la raison négative. Mais à la différence
de ce qui se passe chez Hegel, la médiation de l'être par la raison et le néant reste incluse
en lui au lieu de se conjuguer dialectiquement avec lui : la positivité se ratifie elle-même
par l'exclusion du néant. Cf. M. Cabada (1971), 98-100)» Brito (1991), p. 233.
67 Les propos qui suivent, sur l'être comme «idéalité», doivent être complétés par
les considérations sur l'«effectivité» de l'être (en rapport donc avec la Volonté de Dieu)
que nous donnerons dans la troisième partie de notre Introduction à Gustav Siewerth.
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Différence ontologique et différence ontothéologique 349
Philosophie et Révélation
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Différence ontologique et différence ontothéologique 351
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Différence ontologique et différence ontothéologique 353
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354 Emmanuel Tourpe
92 Siewerth (21961), p. 111. Cf. Siewerth (1958a), pp. 44ss, 59ss, 65ss. Siewerth
(1963b), p. 194. F. Ulrich a dans le même sens particulièrement mis en lumière, à la suite
de Thomas, l'être comme «similitudo divinae bonitatis»; voir Ulrich (1961), pp. 26.455.
93 Siewerth (1958a), p. 46.
94 Cf. à ce propos Siewerth (21961), pp. 1-27.
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Différence ontologique et différence ontothéologique 355
95 Siewerth (21961), p. 176. Les derniers mots «ou ... réfléchissante» ont été
rajoutés dans la deuxième édition.
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356 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 357
96 «Pensée» ne signifie, selon Siewerth, rien d'autre que Γ «être dans son idéalité»
(cf. Siewerth (21961) p. 121).
97 II n'est aucunement dit par là que l'idéalité humaine et l'idéalité divine sont iden
tiques. Bien plutôt, la seconde rend possible et imprègne la première. On ne peut parler
de ceci qu'à partir de l'hypothèse de la création. On ne doit pas, à la vérité, et malgré la
différence, parler d'une «séparation» réelle. La raison précise pour laquelle la pensée est,
d'une certaine façon, «infinie», et pour laquelle Dieu doit se penser comme «in-fini», et
pour laquelle Dieu doit se penser comme «in-fini» se trouve ici. Siewerth a écrit, à pro
pos de la différence dans l'idéalité, dans un texte de jeunesse inédit (où il explique une
proposition thomiste (Ver. q.l, a.4, ad. 5)): «Cette sphère de l'idéalité modélisée (vorge
bildeten Idealität) n'est ... pas à confondre avec l'idéalité divine elle-même, mais elle a
le sens d'une 'émanation', d'une 'extase' 'reflétable' qui cependant représente immédia
tement le modèle» (WW I, 51). Cf. Siewerth (21961), pp. 72ss.
98 Cf. la proposition correspondante dans VIdentitätssystem: Siewerth (21961),
p. 190.
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358 Emmanuel Tourpe
99 Cf. Siewerth (1959), p. 92 (et note 4). Voir aussi Siewerth (1959), p. 55.
100 AP p. 13. A propos du néant comme «produit» de la Raison divine, cf. notre
développement sur l'idéalité divine chez Siewerth: 2° partie, II. Sur la signification et le
sens du «modèle», cf. Siewerth (21961), pp. 143ss.
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Différence ontologique et différence ontothéologique 359
101 Siewerth (21961), p. 75. Cf. aussi Siewerth (21961), pp. 192ss, où Siewerth dit
que «l'être ... est représentable comme «identité»». Voir aussi Siewerth (21961),
pp. 149, 194ss.
102 Cf. aussi Puntel (1969), pp. 123ss; Lötz (1985), pp. 67-70.
103 Cf. Lötz (1985), pp. 65-66.
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360 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 361
111 Cf. par exemple Siewerth (1959), pp. 387ss (Die Andersheit des Sein oder das
Wesen).
112 Siewerth (1959), pp. 389-391; Puntel (1969), p. 121 etc.
113 Cabada (1971), pp. 163-166.
114 Cabada (1971), pp. 159-163.
115 Siewerth (1958a), p. 31. Cf. De Pot. 7,2-7; CG II 53 etc~
1,6 Sans ni le délaisser ni le nécessiter. Cf. Balthasar (1983), p. 192: «Là où
l'analogie immanente d'être entre actus essendi et essentia ne s'approfondit pas en analo
gie trancendantale entre Dieu et le monde, elle se supprime elle-même en se transformant
en identité, et le prix qu'elle doit verser pour cela est qu'elle doit — comme chez Gior
dano Bruno — réconcilier en elle les termes les plus contradictoires. Le «En diapheron
eautô» de Hölderlin est là aussi le dernier mot»; Puntel (1969), pp. 504ss (Heidegger:
5. Die Differenz und das Denken des Seins «ohne Rücksicht auf die Beziehung des Seins
zum Seienden»),
117 Siewerth (1959), p. 391.
118 Sur tout ceci cf. II.2.
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L'homme et l'être
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Différence ontologique et différence ontothéologique 363
124 Cf. Geoger, op.cit., pp. 64ss etc...: cf. Cabada (1971), p. 223 n. 16.
125 Cabada (1971), pp. 147ss.
126 Cf. par exemple H. Andre et al., Vues sur la psychologie animale, Vrin, Paris,
1930; Natur und Mysterium, Johannes Verlag, Einsiedeln, 1959. Voir G. Siewerth,
André Philosophie des Lebens, n.c., Salzbourg, 1959.
127 Cf. Siewerth (1963b), p. 165.
128 Id. p. 164.
129 Id., p. 165.
130 Cabada (1971), p. 37.
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364 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 365
non plus «reflets de Dieu», conformément à leur être; l'«âme», en tant que forme de part
en part potentielle, sans la lumière actuante participée ou sans l'éclaircissement et
l'actuation par l'être de l'étant se rapporte également seulement de façon potentielle
(analogue) au «reflet», et représente comme tel un milieu entre vestigium et imago»
(Siewerth (1959), pp. 391-392).
138 Siewerth (21964), p. 39.
139 Cabada (1971), pp. 135ss.
140 Siewerth (1959), p. 397.
141 Siewerth (21963c), p. 63. Cf. Ulrich (1961); Brito (1991), p. 260.
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Différence ontologique et différence ontothéologique 367
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368 Emmanuel Tourpe
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Différence ontologique et différence ontothéologique 369
potentialis, coming out of being and moving back towards being, on the
other.
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