Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Coordonnées : jeannesutter78@gmail.com
Définition analyse financière : démarche qui s'appui sur un examen critique (confronter des
éléments) de l'information comptable et financière fournie par une pers phy ou morale dans le but
d'apprécier sa performance ainsi que sa solidité financière. L'analyse financière peut être fait
pour des professionnels ou particuliers par des banquiers, avocats notaire, comptables..
I – Les charges
II – Les ressources
Ressources : salaires, foncières, pensions, rente (revenu du capital), retraite, allocations.
1 – Concernant le salaire
→ Pour le client salarié on prend l'intégralité du salaire (13e mois compris) et on divise par 12.
⁃ On regarde également le type de contrat de travail : CDD, CDI
⁃ On regarde également s'il y a une période d'essai.
2 – Concernant la retraite :
Les compagnies d'assurances cesse d'assurer les emprunts après 70ans. Dans ce cas on prend des
cautions.
4 – Concernant la pension :
Définition : suite à la dissolution du lien marital, l'une des parties est susceptible de verser de
l'argent (ex : l'épouse qui a la garde de l'enfant se voit attribuer une pension.
⁃ La pension ne peut être prise en compte qu'à la suite d'une décision de justice (la
« pension » à l'amiable n'est donc pas prise en compte).
⁃ La pension est conditionnée à l'âge des enfants : si les enfants ont 3 et 4ans, l'analyse
financière n'est pas la même que s'ils ont 18ans, car la pension va bientôt cessée.
→ On fait : 35% de 4000 = totalité des charges existantes + provenant du projet (35% représente
le maximum de charges).
→ Puis on regarde le reste à vivre par personne du foyer = par personne il faut au minimum 400€
de reste à vivre par mois. Ex : Un couple avec 2enfants = 1600€ de reste à vivre.
Depuis la crise, cette loi oblige toutes les banques à noter leur client en fonction de l'antériorité,
du comportement = détermine si le client est douteux (réponse de l'agence) ou douteux litigieux
(réponse du siège).
CCL : Pour l'analyse financière d'un particulier, la banque doit vérifier plusieurs éléments :
⁃ La situation personnelle de l'emprunteur : foyer, régime matrimonial, célibataire...
⁃ Les ressources de l'emprunteur (les allocations + le black ne sont pas pris en compte)
⁃ Les charges de l'emprunteur (via l'avis d'imposition et les précédents relevés de compte)
⁃ La déclaration d’imposition afin de connaître le quotient familial du client.
⁃ La note Bâle II (elle n'empêche jamais le prêt)
Partie 2 : Analyse financière de l'entreprise
Titre1 : Connaitre l'entreprise
Chapitre 1 : La collecte des informations sur l'entreprise
B – Informations économiques
• La cote d'activité
Fichier FIBEN (fichier bancaire des E/) et la Banque de France, cotent les E/ en fonction de leur
activité et va émettre une note en rapport avec le CA = cote d'activité. Les cotes de l'E vont de A
à N et X :
→ A = CA supérieur à 750 millions € → M = CA de 0,1 < x < 0,25
→ N à X = CA non significatif
• La cote des crédits
Elle est établie par la Banque de France par rapport à la solvabilité des E/. On prend en compte
l'analyse financière de l'entreprise, les antécédents du dirigeant, l'appréciation financière du
secteur d'activité, les incidents de paiements.
3 + + → catégorie excellente 3 + → très forte 3 → forte
4 + → assez forte 4 → acceptable 5 + → assez faible
5 → faible 6 → très faible 7 → attention particulière
8 → menacé 9 → compromis P → procédure collective
c – L'ANADEFI
C'est un progiciel qui mêle toutes les données (cotes) Banque de France de l'E/ + toutes les
données macroénomiques sur le secteur d'activité de l'entreprise + ajouts supplémentaires de la
banque.
Missions du CAC :
⁃ contrôle des comptes
⁃ certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
résultat
⁃ informer lors des AG les dirigeants et actionnaires
⁃ mission d'alerte (saisir juridiction s'ils relèvent des manquements, souvent faute de
gestion).
Chapitre 2 : Différentes sortes d'investissements et crédits
d'investissement que demande une entreprise
•
1 – Investissement pour l'acquisition du fonds de commerce ou de l'entreprise
entière
Une entreprise peut vouloir acheter une autre entreprise (immobilier + fonds de commerce) ou
seulement le fonds de commerce. Le banquier doit se poser plusieurs questions :
⁃ L'E/ est-elle propriétaire des murs ou elle a un bail ?
⁃ Le bail est-il conforme ?
⁃ L'E/ veut elle seulement racheter le fonds de commerce (droit d'exploiter, matériel,
emplacement, clientèle, stock, possible de l'acheter indépendamment des murs).
2 – Investissement pour créer une activité (achat matériel, stock, 1er salaire...)
Fonds de roulement = réserve, trésorerie pour permettre à l'entreprise de ne pas partir à zéro.
→ Pour les particuliers c'est le découvert autorisé.
L'Etat a lancé 2 sortes de prêts pour aider les entreprises : ici c'est l'État qui finance et non la
banque.
⁃ le prêt bonifié pour les jeunes agriculteurs (pas interrogé dessus)
⁃ le prêt à la création de l'entreprise : PCE
• Le PCE :
→ Finance tout objet nécessaire à la création de l'entreprise : achat de matériels, fonds de
roulement...
→ L'E/ doit être en face de création (= moins de 3 ans + pas encore de prêt bancaire).
→ Le taux est déterminé chaque année par l'Etat en dessous des prêts bancaires
→ L'E/ a de 2 à 5ans pour rembourser le prêt.
→ Les garanties : gage, société caution, caution personnelle du dirigeant sur ses biens réels...
→ Mode de remboursement libre : mensuel, semestriel, trimestriel, annuel.
2 – Crédit-bail
L'E/ a besoin d'un bien. La banque achète & loue ce bien à l''entrepreneur avec option d'achat à la
fin.
⁃ Durée : 2 à 7ans max
⁃ Le taux n'est jamais présenté au client ;
⁃ Jamais de garantie demandée car la banque est propriétaire
⁃ Option d'achat = peut aboutir sur un contrat de vente
⁃ Si l'E/ ne peut pas racheter, on revend le bien (OU clause de retour au vendeur)
Ce type de prêt ne finance que le matériel (pas l'immobilier, ni les fonds de roulement) à hauteur
de 70% de l'investissement.
⁃ le taux est définit trimestriellement par l'Etat
⁃ Durée :max 12ans
⁃ on ne demande jamais la caution du dirigeant, mais on prend une caution réelle.
C'est l'équivalent du droit à découvert pour les particuliers = contrat de prêt avec un seuil max
mais on ne sait pas de combien le client aura besoin. Si on dépasse le max on est à découvert et
on doit payer quelque chose en plus
⁃ Le taux d'intérêt est définit dans le contrat de prêt = 20 000 x 2,5% d'intérêt / 365 (Tx
annuel)
⁃ Le crédit n'a pas de terme (on sait jamais qd ça s'arrête).
→ Permet une souplesse : on connait le taux d'intérêt, le seuil max, mais on ne sait pas si l'E/ va
l'utiliser et jusqu'à quand.
La comptabilité doit être le reflet de l'activité de l'entreprise. Soit l'E/ embauche un comptable,
soit elle a recourt à un cabinet comptable. La comptabilité sera vérifié par un expert comptable.
Elle doit être réalisé sous l'empire de 5 principes comptables :
⁃ Continuité de l'exploitation : il analyse une activité qui va continuer et non pas s'arrêter.
⁃ Permanence des méthodes comptable : on ne peut pas changer de méthode comptable
d'une année à l'autre.
⁃ Indépendance des exercices: chacun des exercices est indépendant, on ne compense pas.
⁃ Non compensation : un actif se compense pas avec un passif d'une autre année.
⁃ Prudence : il doit interpréter son bilan sur des faits objectifs, on interdit les incertitudes.
→ La comptabilité doit être une image fidèle, sincère et régulière des comptes. Si elle est
erronées car des données ont été caché volontairement = le dirigeant encourt jusqu'à 5ans de
prison.
→ Transparence : Les comptes de la sté doivent être déposés tous les ans au TC, sous peine
d'amende. Certaines entreprises refusent de publier leur compte et préfèrent payer l'amende.
Tout événement vécu par une E/, va générer un mouvement comptable double :
Passif=Actif.
⁃ Ex : Un emprunt = Actif (somme perçue) + Passif (débiteur catégorie emprunt).
⁃ Ex2 : Apport 20 000€ = Actif (somme perçue) + Passif (débiteur d'un remboursement)
Exo : SARL avec un K social de 80 000 € intégralement versé sur les comptes bancaires.
La SARL a eu 45 000€ de prêt + a utilisé le prêt pour acheter du matériel 60 000€HT (20% TVA).
Bilan :
Actif Passif
80 000 (apport des associés à rembourser)
45 000 (prêt : argent) 45 000 (prêt à rembourser)
60 000
+12 000 TVA collectée
Compte en banque = 53 000
A – Bilan comptable
= document qui synthétise à un moment donné ce que l'E/ possède, appelé l'« actif » (terrains,
immeubles, etc) et ses ressources, appelées le « passif » (capital, réserves, crédits, etc.).
L'E/ peut clôturer le bilan à la date qu'elle souhaite en fonction de son activité. Si
l'activité est saisonnière il vaut mieux clôturer le 30 septembre = se présenter sous son jour le
plus favorable.
→ Actif circulant :
⁃ Stock : matières 1ères, marchandises...
⁃ Créances : Créances-client (l'argent que le client nous doit)
⁃ Trésorerie : fonds disponibles sur les comptes bancaires
⁃ Charges constatées d'avances : souvent des primes de salaires.
2 – Contenu du passif
→ Capitaux propre : Capital de l'E/, les réserves, le CCA (prêt accordé par un associé), résultat
net.
→ passif circulant : emprunts, dettes fournisseurs, autre dettes (fiscalité + salaires), ouverture de
crédit (= découvert autorisé par la banque)
B – Le compte de résultat
= document qui synthétise l'ensemble des charges (supportées) et des produits (acquis) par une
E/, tout au long d'une période donnée (l'exercice comptable). Permet de dégager un résultat
net.
→ Produits d'exploitation :
⁃ Production (facturée à un client) + prestation de service (= facturée à un client)
⁃ Variation de la production stockée : mesure l'accroissement ou l'appauvrissement du
stock.
⁃ Indemnités, subventions d'exploitation
→ Produits financiers : placements, intérêts, dividendes
→ Produit exceptionnel : sommes d'argent perçues par l'E/ en dehors de son activité ordinaire.
→ Charges d'exploitation :
⁃ Achats de marchandises et matières 1eres
⁃ Variations de stock
⁃ Charges externes : externes à l'activité mais permettent de l'exercer : loyers, EDF
⁃ Impôt et taxes
⁃ Rémunérations (y compris dirigeant s'il est salarié)
⁃ Charges sociales
⁃ Dépréciation (du matériel), immobilisation (dotation amortissement)
3 – Calcul :
Analyse financière = connaître le passé, jugée l'activité actuelle et faire un pronostic pour
l'avenir. Il convient donc de réaliser un diagnostic financier.
L’objectif du diagnostic = mesurer la rentabilité de l'E/ afin de savoir si elle a la capacité pour
se maintenir, se développer et supporter de nouveaux investissements.
⁃ On regarde la rentabilité passée, présente et future pour voir l'évolution.
⁃ Donc le diagnostic financier permet de repérer les forces et faiblesses de l'entreprise.
Pour répondre : connaissance de l'entrepreneur, cotation Balle II, Anadefi, cotation d'activité de
solvabilité... Il ne suffit pas de répondre oui ou non = il faut constater les variations, les
expliquer.
→ Vérifier le dynamisme commercial : c'est la capacité que le dirigeant a pour orienter son
entreprise face à la concurrence (stratégie marketing..).
→ Maitrise des prix de vente et d'achat : on regarde si l'entreprise est capable maitriser ces
éléments. Ex : Je ne maitrise pas mes couts d'achat face à un fournisseur ayant le monopole.
→ Maitrise des charges : plus elles sont maitrisées, plus l'entreprise est pérenne.
→ Qualité de la gestion des dirigeants dans la maitrise de son activité = capacité à être
entrepreneur.
→ Solvabilité à court terme ; est-ce qu'à CT l'E/ peut faire face aux dettes exigibles avec ses
créances ? Est-ce que la rentabilité de l'E/ permet de faire face aux créances ?
Section 2 : Les 3 phases de l'analyse financière
→ 4 – Risques du banquier.
→ 5 – Conclusion du diagnostic financier = met en évidence les points forts et les points
faibles.
⁃ Prise de position argumentée : Le banquier doit obligatoirement motiver son refus pour
les professionnels ; pour un particulier, il n'y a pas d'obligations.
→ Mais la banque reste toujours souveraine dans sa décision !
II – La marge brute
Différence entre le prix de vente d'un bien et son cout d'achat (= Prix de vente – cout d'achat).
C'est donc la valeur créée par l'entreprise.
⁃ Calcul MG : Total productions de l'exercice (stocks, immo..) – Total des ventes
⁃ Taux MG : Marge brut / CA HT (permet de connaître la rentabilité de l'E/)
La VA est un indicateur économique mesurant la valeur ou la richesse créée par une entreprise au
cours d'une période donnée.
⁃ Calcul : Marge brute – Charges externes
⁃ → Différence entre la production et la consommation des biens et services d'une même période.
Ici on prend tout en ligne de comtpe : cout du personnel, local, voiture de service..
⁃ Taux VA : VA/CA HT
⁃ → permet de mesurer ce que l'E/ apporte réellement dans la production de son résultat.
Section 2: Analyse de la rentabilité globale
Est ce que l'entreprise est rentable ? Pour analyser la rentabilité globale on doit regarder :
I – Le résultat courant
Résultat dégagé par l'activité normale de l'entreprise avant impôt et participation des salariés.
Donc il est indépendant des décisions exceptionnelles. Ce résultat doit permettre de :
⁃ démontrer la performance de l'E/
⁃ démontrer la réalité du résultat
⁃ dégager la nature des charges
RC = résultat d'exploitation – résultat financier
Résultat net = résultat courant + résultat exceptionnel – la participation des salariés - impôt
sur les bénéfices.
Ici on s'intéresse à la rentabilité de l'activité globale. Ce résultat est important car il sert à :
⁃ déterminer le résultat fiscal pour le montant de l'impôt (33,1/3 IS ou IR)
⁃ calculer la répartition des bénéfices entre les associés et salariés (s'il y a distribution).
Ratio mesurant les ressources générées par le cycle d'exploitation de l'entreprise et permettant
d'assurer son autofinancement.
Elle est dégagée une fois que tout a été payé (provisions, amortissements, charges...) =
c'est la différence entre les encaissements et les décaissements.
A – Définition
Le fonds de roulement correspond à l'ensemble des ressources stables dont dispose l'E/ après le
financement de son activité (provient de : CCA, prêts bancaires, investisseurs, rentabilité de la
CAF...).
Il permet de faire face aux charges courantes (besoin en fonds de roulement) générés par
le cycle d'exploitation ;
C'est ce qu'il y a sur les comptes chaque mois pour permettre à l'entreprise de fonctionner = On
puise dans ce fonds pour créer de la richesse et la vente permet de le rembourser, à la fin du mois
il doit être reconstitué(c'est l'équivalent du découvert pour le particulier).
NB : Le fonds de roulement est une partie de la CAF. La CAF à vocation à payer de nouveaux
investissements + verser des rémunérations. Par contre, le fonds de roulement permet quant à lui
l’exécution d'un cycle de production (payer EDF, loyer..).
Il faut déterminer le cout du cycle de production = toutes les étapes d'un processus de réalisation
et de production : de l'achat des matières premières jusqu'à l'encaissement des ventes.
Mesure le risque de non-remboursement des dettes aux créanciers externes à l'E/ en se plaçant
dans l'hypothèse la plus pessimiste. (Créancier externes = dettes fournisseur, dettes fiscales, sociales
(CPH)...)
⁃ Il faut regarder les fonds propres : En cas de liquidation, c'est les sommes qui
reviendraient aux associés. Les fonds doivent solder les dettes en cours.
⁃ Pour apprécier le risque liquidatif, on calcul le ratio de fonds propres (%) = si demain
l'E/ cesse son activité, quel % de fonds propre il resterait pour servir les associés
et le banquier.
⁃ Le % qu'on trouve doit être supérieur à 20% pour que la banque consente un prêt à l'E/.
II – La capacité d'endettement
Représente la possibilité, pour l'E/, de recourir à l'emprunt = C'est le montant maximum des
mensualités que l'E/ est capable de rembourser compte tenu de ses charges et revenus.
→ Elle s'exprime en nombre d'année de CAF nécessaire au remboursement à moyen ou long
terme.
Ex : j'ai 45 000euros de dette financière stable et une CAF de 75 000 = 45 000 / 75 000 x 100 =
60%. Je suis endetté de 60% donc j'ai une capacité d'endettement de 40% de ma CAF.
⁃ Idéal : Il faut que le projet n'excède pas 3 années de CAF. Ici on ne peut pas emprunter
plus de 3x 75 000. Sinon trop long à rembourser.
III – La liquidité
Capacité de l'E/ à faire face à ses dettes exigibles à CT avec son Actif disponible à CT = doit
permettre à l'entreprise de payer ses charges courantes (edf, salaire, matériel, essence..).
Donc, on s'assure déjà que toutes les dettes CT vont être couvertes, avant de faire un
nouvel emprunt.
Ex : L'E/ doit payer payer 50 000€ de dette d'exploitation jusqu'à la fin de l'année / j'ai 75 000€
de liquidités.
⁃ 50 000 / 75 000 = 66% de ratio de liquidité.
⁃ Il y a que 66% des liquidité qui sont mangés pour payer les dettes d'exploitation, donc
j'ai encore 40% devant moi = ratio liquidité positif.
Section 5 : Conclusion du diagnostic financier
On présente la conclusion sous forme de tableau récapitulatif : Points fort/ Point faibles.
A la fin on doit faire une seule phrase afin de se positionner pour savoir si on prête ou non.