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Analyse financière

Coordonnées : jeannesutter78@gmail.com

Définition analyse financière : démarche qui s'appui sur un examen critique (confronter des
éléments) de l'information comptable et financière fournie par une pers phy ou morale dans le but
d'apprécier sa performance ainsi que sa solidité financière. L'analyse financière peut être fait
pour des professionnels ou particuliers par des banquiers, avocats notaire, comptables..

Partie 1 : Analyse financière particuliers


Obligation de la banque : KYC (know your customer) : connaître la situation de son client. Les
informations comptables et financières d'un particulier : ses ressources + ses charges.

I – Les charges

Charges : prêts en cours (emprunt + intérêts), impôts, assurances, loyer, pensions...


On trouve ces informations sur les charges :
⁃ dans les revenus d'impositions (revenus fonciers, pensions, revenus mobiliers),
⁃ la banque demande les 3 derniers relevés de comptes.

II – Les ressources
Ressources : salaires, foncières, pensions, rente (revenu du capital), retraite, allocations.

1 – Concernant le salaire

→ Pour le client salarié on prend l'intégralité du salaire (13e mois compris) et on divise par 12.
⁃ On regarde également le type de contrat de travail : CDD, CDI
⁃ On regarde également s'il y a une période d'essai.

→ Pour le client auto-entrepreneur (confusion du patrimoine) : la banque ne prend en compte


que 50% du CA car les autres 50% correspondent aux charges. Ex : Un médecin qui fait 70 000€
de CA, la banque ne considère que 35 000€ de salaires.

2 – Concernant la retraite :

Les compagnies d'assurances cesse d'assurer les emprunts après 70ans. Dans ce cas on prend des
cautions.

3 – Concernant les revenus fonciers :

*Def : revenu issus de la location d'un bien immobilier.


*On prends en compte 70% des revenus fonciers.

4 – Concernant la pension :

Définition : suite à la dissolution du lien marital, l'une des parties est susceptible de verser de
l'argent (ex : l'épouse qui a la garde de l'enfant se voit attribuer une pension.
⁃ La pension ne peut être prise en compte qu'à la suite d'une décision de justice (la
« pension » à l'amiable n'est donc pas prise en compte).
⁃ La pension est conditionnée à l'âge des enfants : si les enfants ont 3 et 4ans, l'analyse
financière n'est pas la même que s'ils ont 18ans, car la pension va bientôt cessée.

5 – Concernant les allocations (alloc familiales, CAF...)


On ne les prends jamais en compte dans l'analyse financière. (Elles ne permettent pas de faire un
prêt).

III – Autres informations à prendre en compte

1 – Exemples : Ressources 4000€ / Charges : 1000€ / Projet : 800€/mois

→ On fait : 35% de 4000 = totalité des charges existantes + provenant du projet (35% représente
le maximum de charges).

→ Puis on regarde le reste à vivre par personne du foyer = par personne il faut au minimum 400€
de reste à vivre par mois. Ex : Un couple avec 2enfants = 1600€ de reste à vivre.

2 – Si le client est marié on prend en compte le régime matrimonial :

• Marié sous le régime légal de la communauté = Solidarité.


Ex : l'époux fait un prêt à la consommation pour changer sa cuisine (15 000€) et 1 pour
s'acheter une voiture (100 000€). Pour les dépenses d'entretient du ménages un seul des époux
peut engager les revenus du couple, mais pour des dépenses excessives le revenu de l'épouse ne
peut être engagé.

• Marié sous le régime de séparation de biens = Pas de solidarité.


→ On ne prend en compte que les revenus de celui qui souhaite bénéficier d'un prêt.
→ Mais s'ils achètent un bien sous le régime de l'indivision, on prend les deux revenus.

3 – La loi de Bâle II, 2008 :

Depuis la crise, cette loi oblige toutes les banques à noter leur client en fonction de l'antériorité,
du comportement = détermine si le client est douteux (réponse de l'agence) ou douteux litigieux
(réponse du siège).

De plus, la banque doit avoir au moins 8% du prêt en fond propre.

CCL : Pour l'analyse financière d'un particulier, la banque doit vérifier plusieurs éléments :
⁃ La situation personnelle de l'emprunteur : foyer, régime matrimonial, célibataire...
⁃ Les ressources de l'emprunteur (les allocations + le black ne sont pas pris en compte)
⁃ Les charges de l'emprunteur (via l'avis d'imposition et les précédents relevés de compte)
⁃ La déclaration d’imposition afin de connaître le quotient familial du client.
⁃ La note Bâle II (elle n'empêche jamais le prêt)
Partie 2 : Analyse financière de l'entreprise
Titre1 : Connaitre l'entreprise
Chapitre 1 : La collecte des informations sur l'entreprise

I – Informations comptables et financières

Les éléments pris en compte par la banque :


⁃ La comptabilité de l'E/ = bilan + compte de résultat
⁃ La capacité d'autofinancement (CAF),
⁃ L'affectation des résultats (distribué ou mis en réserve)
⁃ (L'organigramme : Si l'E/ fait partie d'un groupe d'entreprise = Holding ? Mère-fille ? On
doit regarder la situation des autres sociétés du groupe).

II – Informations techniques et économiques

A – Informations techniques : comprendre les variations d'activité et de besoin

→ Étude de l'activité de l'entreprise + des aléas.


→ Étude des variations de vente d'une année sur l'autre (ex : le produit n'est plus à la mode, nouvelle
installation pour augmenter les ventes..)
→ Étude de la place de l'E/ sur le marché et dans le cycle de production ? Ex : La société est-elle
uniquement propriétaire d'un magasin ? Indépendante ? Dépend-elle d'un grossiste ? Est-ce une
Holding ?..
→ Étude de la continuité de l'activité = L'E/ est-elle saisonnière ou continue ?

B – Informations économiques

1 - Données sur l'entreprise


→ On recherche le détail et la valeur réelle du stock.
→ On recherche le type de clientèle du client ? Est-elle variable ? Délais de paiement accordés ?
→ On recherche la répartition des fournisseurs sur le marché et les délais de livraison prévus.

2 - Les cotations de l'entreprise pour sonder le marché


On fait une comparaison entre des entreprises qui sont sur le même secteur d'activité.

a) Instrument propre à chaque banque :


Chaque banque a un logiciel de cotation interne, qui collecte des données économiques sur
différents secteur d'activité. On a l'ensemble des docs comptables et financiers (entreprises
obligées de publier les comptes au tribunal de commerce, sinon amende, mais beaucoup préfèrent payer
l'amende).

b) Données fournies par la Banque de France :

• La cote d'activité
Fichier FIBEN (fichier bancaire des E/) et la Banque de France, cotent les E/ en fonction de leur
activité et va émettre une note en rapport avec le CA = cote d'activité. Les cotes de l'E vont de A
à N et X :
→ A = CA supérieur à 750 millions € → M = CA de 0,1 < x < 0,25
→ N à X = CA non significatif
• La cote des crédits
Elle est établie par la Banque de France par rapport à la solvabilité des E/. On prend en compte
l'analyse financière de l'entreprise, les antécédents du dirigeant, l'appréciation financière du
secteur d'activité, les incidents de paiements.
3 + + → catégorie excellente 3 + → très forte 3 → forte
4 + → assez forte 4 → acceptable 5 + → assez faible
5 → faible 6 → très faible 7 → attention particulière
8 → menacé 9 → compromis P → procédure collective

• Les données sur le dirigeant


On regarde le dirigeant en tant que professionnel = capacité à diriger l'entreprise. La Banque de
France va accordée 3 cotes :
⁃ cote 0,50 : le dirigeant pers phy a déjà exercé une activité de dirigeant qui a déjà fait
l'objet d'une procédure collective (LJ, RJ, SV)
⁃ cote 0,00 : rien sur le dirigeant, aucun incident dans sa profession.
⁃ cote 0,60 : cote 0,50 + faillite personnelle ou un tribunal a prononcé une interdiction de
diriger ou gérer OU subit un jugement de RJ ou LJ à titre personnel.

c – L'ANADEFI
C'est un progiciel qui mêle toutes les données (cotes) Banque de France de l'E/ + toutes les
données macroénomiques sur le secteur d'activité de l'entreprise + ajouts supplémentaires de la
banque.

d) Les rapports du commissaire aux comptes (CAC) :


Définition : pers phy ou morales inscrits sur une liste spéicale dressée par la commission
régionale d'inscription établie auprès de chaque CA. Les CAC répondent à certaines conditions
d'aptitudes professionnelles.

Qui fait appel à ces CAC ?


(Les SAS en sont exemptées) Obligation de nommer un CAC quand 2/3 seuils est atteint :
⁃ Total bilan = supérieur à 1 million 550 000 €
⁃ CA/HT : supérieur à 3 millions 100 000
⁃ + 50 salairés

Le CAC va systématiquement établir 2 rapports :


⁃ apport général sur les comptes de l'exercice
⁃ Un rapport spécial sur les relations entre le dirigeant et son entreprise + entre filiales et
les sociétés mères

Missions du CAC :
⁃ contrôle des comptes
⁃ certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
résultat
⁃ informer lors des AG les dirigeants et actionnaires
⁃ mission d'alerte (saisir juridiction s'ils relèvent des manquements, souvent faute de
gestion).
Chapitre 2 : Différentes sortes d'investissements et crédits
d'investissement que demande une entreprise

1 – Investissement pour l'acquisition du fonds de commerce ou de l'entreprise
entière
Une entreprise peut vouloir acheter une autre entreprise (immobilier + fonds de commerce) ou
seulement le fonds de commerce. Le banquier doit se poser plusieurs questions :
⁃ L'E/ est-elle propriétaire des murs ou elle a un bail ?
⁃ Le bail est-il conforme ?
⁃ L'E/ veut elle seulement racheter le fonds de commerce (droit d'exploiter, matériel,
emplacement, clientèle, stock, possible de l'acheter indépendamment des murs).

2 – Investissement pour créer une activité (achat matériel, stock, 1er salaire...)
Fonds de roulement = réserve, trésorerie pour permettre à l'entreprise de ne pas partir à zéro.
→ Pour les particuliers c'est le découvert autorisé.

II – Les crédits d'investissement : le financement de la création de l'entreprise ou de


l'installation

A – Les financements à la création d'entreprise


Prêt bancaire normal = prêt à moyen terme = ne doit jamais excéder 8ans (7ans c'est la durée
optimum pour ce prêt).

L'Etat a lancé 2 sortes de prêts pour aider les entreprises : ici c'est l'État qui finance et non la
banque.
⁃ le prêt bonifié pour les jeunes agriculteurs (pas interrogé dessus)
⁃ le prêt à la création de l'entreprise : PCE

• Le PCE :
→ Finance tout objet nécessaire à la création de l'entreprise : achat de matériels, fonds de
roulement...
→ L'E/ doit être en face de création (= moins de 3 ans + pas encore de prêt bancaire).
→ Le taux est déterminé chaque année par l'Etat en dessous des prêts bancaires
→ L'E/ a de 2 à 5ans pour rembourser le prêt.

B – Financement du matériel, immobilier ou fonds de roulement

1 – Le prêt bancaire à moyen et long terme

→ Objet : financer tout objet à caractère professionnel (fonds de roulement inclus) ;


→ Aucun apport n'est demandé et le projet est financé à 100%.

→ Le taux peut être fixe, variable ou « capé »


⁃ taux fixe : ne peut être modifié pendant toute la durée du contrat
⁃ taux variable : le taux varie en fonction de la variation d'un indice nommé l'EURIBOR
⁃ taux « capé » : le taux est variable, mais une limite maximum et minimum est présente.

→ L'E/ a de 2 à 15ans pour rembourser (jamais au-delà)

→ Les garanties : gage, société caution, caution personnelle du dirigeant sur ses biens réels...
→ Mode de remboursement libre : mensuel, semestriel, trimestriel, annuel.
2 – Crédit-bail

L'E/ a besoin d'un bien. La banque achète & loue ce bien à l''entrepreneur avec option d'achat à la
fin.
⁃ Durée : 2 à 7ans max
⁃ Le taux n'est jamais présenté au client ;
⁃ Jamais de garantie demandée car la banque est propriétaire
⁃ Option d'achat = peut aboutir sur un contrat de vente
⁃ Si l'E/ ne peut pas racheter, on revend le bien (OU clause de retour au vendeur)

Le « Crédit-bail » est une forme de prêt avec beaucoup d'avantages :


⁃ montant du loyer est moins important que le remboursement d'un prêt bancaire
⁃ l'entreprise n'a aucune garantie à donner
⁃ Le vendeur est sur d'être payé car c'est la banque qui paye
⁃ La banque est sûre qu'on lui reprend le matériel : soit vente soit clause de retour au
vendeur

3 – Le prêt bonifié CUMA

Ce type de prêt ne finance que le matériel (pas l'immobilier, ni les fonds de roulement) à hauteur
de 70% de l'investissement.
⁃ le taux est définit trimestriellement par l'Etat
⁃ Durée :max 12ans
⁃ on ne demande jamais la caution du dirigeant, mais on prend une caution réelle.

NB : Le prêt bonifié CUMA, le crédit-bail et le prêt bancaire à moyen/long terme sont


cumulables.

4 – L'ouverture de crédit : l'OC

C'est l'équivalent du droit à découvert pour les particuliers = contrat de prêt avec un seuil max
mais on ne sait pas de combien le client aura besoin. Si on dépasse le max on est à découvert et
on doit payer quelque chose en plus
⁃ Le taux d'intérêt est définit dans le contrat de prêt = 20 000 x 2,5% d'intérêt / 365 (Tx
annuel)
⁃ Le crédit n'a pas de terme (on sait jamais qd ça s'arrête).

→ Permet une souplesse : on connait le taux d'intérêt, le seuil max, mais on ne sait pas si l'E/ va
l'utiliser et jusqu'à quand.

Chapitre 3 : Compréhension des écritures comptables


Section 1 : Principes comptables

La comptabilité doit être le reflet de l'activité de l'entreprise. Soit l'E/ embauche un comptable,
soit elle a recourt à un cabinet comptable. La comptabilité sera vérifié par un expert comptable.
Elle doit être réalisé sous l'empire de 5 principes comptables :
⁃ Continuité de l'exploitation : il analyse une activité qui va continuer et non pas s'arrêter.
⁃ Permanence des méthodes comptable : on ne peut pas changer de méthode comptable
d'une année à l'autre.
⁃ Indépendance des exercices: chacun des exercices est indépendant, on ne compense pas.
⁃ Non compensation : un actif se compense pas avec un passif d'une autre année.
⁃ Prudence : il doit interpréter son bilan sur des faits objectifs, on interdit les incertitudes.

→ La comptabilité doit être une image fidèle, sincère et régulière des comptes. Si elle est
erronées car des données ont été caché volontairement = le dirigeant encourt jusqu'à 5ans de
prison.

→ Transparence : Les comptes de la sté doivent être déposés tous les ans au TC, sous peine
d'amende. Certaines entreprises refusent de publier leur compte et préfèrent payer l'amende.

Section 2 : Qu'est ce qu'il y a dans les écritures comptables : compréhension


des écritures comptable

I – Règle de la partie double

Tout événement vécu par une E/, va générer un mouvement comptable double :
Passif=Actif.
⁃ Ex : Un emprunt = Actif (somme perçue) + Passif (débiteur catégorie emprunt).
⁃ Ex2 : Apport 20 000€ = Actif (somme perçue) + Passif (débiteur d'un remboursement)

Exo : SARL avec un K social de 80 000 € intégralement versé sur les comptes bancaires.
La SARL a eu 45 000€ de prêt + a utilisé le prêt pour acheter du matériel 60 000€HT (20% TVA).

80 000 (Ksoc) + 45 000 (prêt) = 125 000 € (déposés en banque)


60 000 (matériel) + 12 000 (TVA) = 82 000 € (somme dépensée)
→ 125 000 – 82 000 = 53 000€ (sur le compte bancaire)

Bilan :
Actif Passif
80 000 (apport des associés à rembourser)
45 000 (prêt : argent) 45 000 (prêt à rembourser)
60 000
+12 000 TVA collectée
Compte en banque = 53 000

II – Définition : (à bien savoir)

A – Bilan comptable
= document qui synthétise à un moment donné ce que l'E/ possède, appelé l'« actif » (terrains,
immeubles, etc) et ses ressources, appelées le « passif » (capital, réserves, crédits, etc.).
L'E/ peut clôturer le bilan à la date qu'elle souhaite en fonction de son activité. Si
l'activité est saisonnière il vaut mieux clôturer le 30 septembre = se présenter sous son jour le
plus favorable.

NB : Principe : Passif = actif à la fin du bilan (règle de la partie double)

1 – Contenu de l'actif au bilan

→ Immobilisation : utilisation durable pour l'entreprise.


⁃ incorporelle : fonds de commerce
⁃ corporelle : matériel, immobilier
⁃ financière : titre de la société (parts de la société)

Amortissement et provision des immobilisations : On amorti au bout d'un certain temps la


dépréciation que prend.

→ Actif circulant :
⁃ Stock : matières 1ères, marchandises...
⁃ Créances : Créances-client (l'argent que le client nous doit)
⁃ Trésorerie : fonds disponibles sur les comptes bancaires
⁃ Charges constatées d'avances : souvent des primes de salaires.

2 – Contenu du passif

→ Capitaux propre : Capital de l'E/, les réserves, le CCA (prêt accordé par un associé), résultat
net.

→ passif circulant : emprunts, dettes fournisseurs, autre dettes (fiscalité + salaires), ouverture de
crédit (= découvert autorisé par la banque)

Rémunération du dirigeant : Après le bilan, on doit faire apparaître ce que le dirigeant va


prélever :
⁃ soit il prélève tous les ans directement sur les bénéfices de l'année N-1. (IS = possibilité
de prendre des dividendes).
⁃ soit il prélève en CCA : le dirigeant prête à l'E/, OU prend à l'entreprise au titre de prêt.

B – Le compte de résultat

= document qui synthétise l'ensemble des charges (supportées) et des produits (acquis) par une
E/, tout au long d'une période donnée (l'exercice comptable). Permet de dégager un résultat
net.

1 – Contenu des produits

→ Produits d'exploitation :
⁃ Production (facturée à un client) + prestation de service (= facturée à un client)
⁃ Variation de la production stockée : mesure l'accroissement ou l'appauvrissement du
stock.
⁃ Indemnités, subventions d'exploitation
→ Produits financiers : placements, intérêts, dividendes

→ Produit exceptionnel : sommes d'argent perçues par l'E/ en dehors de son activité ordinaire.

2 – Contenu des charges :

→ Charges d'exploitation :
⁃ Achats de marchandises et matières 1eres
⁃ Variations de stock
⁃ Charges externes : externes à l'activité mais permettent de l'exercer : loyers, EDF
⁃ Impôt et taxes
⁃ Rémunérations (y compris dirigeant s'il est salarié)
⁃ Charges sociales
⁃ Dépréciation (du matériel), immobilisation (dotation amortissement)

→ Charges financière : intérêt que l'E/ doit à un tiers. Ex : CCA


→ Charges exceptionnelle : n'ont pas vocation à être récurrentes : achat local..

3 – Calcul :

→ Le résultat net comptable est composé de 3 résultats :


⁃ Résultat net d'exploitation = produit d'exploitation – charge d'exploitation
⁃ Résultat net financier = produit financier – charge financière
⁃ Résultat net exceptionnel = produit exceptionnel – charge exceptionnelle
On additionne les 3 = résultat net comptable.

4 – Les SIG = Soldes Intermédiaires de Gestion

Les SIG permettent d'analyser et de comprendre le résultat de l'E/ en le décompensant en


plusieurs indicateurs importants :
⁃ Chiffre d'affaire = Vente marchandise + produit vendu (= photo de la production vendue).

⁃ Marge commerciale = CA – Coût des achats (= cout de la transformation)

⁃ Production = production vendue, stockée ou immobilisée (= quantifie la production)

⁃ Valeur ajoutée = richesse créée par l'entreprise au cours de l'année.


Ex : Achat 10 000€ ; Vente 20 000€ = 10 000€ de VA (c'est la marge brut).

⁃ EBE : Excédent Brut d'Exploitation (important) =


Ressource d'exploitation dégagée au cours d'une période par l'activité principale de l'E/ après
paiement des charges diverses.
⁃ Résultat net d'exploitation = EBE – charges d'exploitations.
⁃ S'il est négatif on le nomme IBE = Insuffisance Brut d'Exploitation

⁃ Capacité d'autofinancement (CAF) :


C'est la capacité de se financier avant rémunération du dirigeant. (EBE + charges et produits
+...).
→ Si CAF négative = la société ne peut pas se financer, donc elle ne peut pas rembourser un
prêt.
Chapitre 4 : La méthodologie du diagnostic financier

Section 1 : Comment réaliser un diagnostic financier ?

Analyse financière = connaître le passé, jugée l'activité actuelle et faire un pronostic pour
l'avenir. Il convient donc de réaliser un diagnostic financier.

L’objectif du diagnostic = mesurer la rentabilité de l'E/ afin de savoir si elle a la capacité pour
se maintenir, se développer et supporter de nouveaux investissements.
⁃ On regarde la rentabilité passée, présente et future pour voir l'évolution.
⁃ Donc le diagnostic financier permet de repérer les forces et faiblesses de l'entreprise.

I – Les 6 questions posées par le diagnostic financier

⁃ L'activité de l'entreprise est elle en croissance ?


⁃ L'entreprise est elle rentable ?
⁃ La structure financière est elle adaptée ? (forme sociale)
⁃ L'entreprise peut elle remboursée ses dettes existantes ? (non futures)
⁃ Les risques sont-ils bien identifiés ? (Cad provisions)
⁃ La stratégie est elle bien adaptée aux besoins de l'E/ ?

Pour répondre : connaissance de l'entrepreneur, cotation Balle II, Anadefi, cotation d'activité de
solvabilité... Il ne suffit pas de répondre oui ou non = il faut constater les variations, les
expliquer.

II – Composantes du diagnostic : les 2 buts du diagnostic

A – Mettre en évidence les éléments qui concernent l'activité et la


rentabilité de l'entreprise

→ Vérifier le dynamisme commercial : c'est la capacité que le dirigeant a pour orienter son
entreprise face à la concurrence (stratégie marketing..).

→ Maitrise des prix de vente et d'achat : on regarde si l'entreprise est capable maitriser ces
éléments. Ex : Je ne maitrise pas mes couts d'achat face à un fournisseur ayant le monopole.

→ Maitrise des charges : plus elles sont maitrisées, plus l'entreprise est pérenne.

B – Mettre en évidence la situation financière et les risques que le banquier


encourt

→ L'AF met en évidence la solidité financière de l'entreprise sur différents exercices. On


demande toujours 3 bilans. Ex : Est ce tous les ans elle a recourt à la dette, le dirigeant prend-il
un salaire ?

→ Qualité de la gestion des dirigeants dans la maitrise de son activité = capacité à être
entrepreneur.

→ Solvabilité à court terme ; est-ce qu'à CT l'E/ peut faire face aux dettes exigibles avec ses
créances ? Est-ce que la rentabilité de l'E/ permet de faire face aux créances ?
Section 2 : Les 3 phases de l'analyse financière

A partir des chiffre du diagnostic, il y a 3 phases incontournables permettant de reconstituer


l'activité de l'entreprise.

I – Phase 1 : la réalisation du diagnostic financier avec ses 5 étapes

→ 1 – Collectes des données et informations auprès du dirigeant

→ 2 – Analyse de l'activité et de la rentabilité :


⁃ Analyse de l'activité (CA + VA)
⁃ Rentabilité de l'exploitation (EBE)
⁃ Analyse de la rentabilité globale : on regarde le résultat de l'exercice en cours et la CAF

→ 3 – Analyse de la structure financier et donc du bilan. L'E/ a-t-elle des besoins de


trésorerie ?

→ 4 – Risques du banquier.

→ 5 – Conclusion du diagnostic financier = met en évidence les points forts et les points
faibles.

II – Phase 2 : analyse des besoins de financement

En cas de besoin de financement à court terme (= 1 an) :


→ On regarde le budget de trésorerie (cohérence avec l'activité de l'entreprise ?)

En cas de besoin à moyen terme pour:


⁃ financer le remplacement de matériel (de l'existant). On examine l'EBE et la CAF des 3
derniers exercices.
⁃ Financer un développement futur : 3 derniers exercices + l'intérêt prévisionnel de
l'investissement.
Ex : activité de vente de produits bio, je veux augmenter la surface, j'attends l'augmentation du
CA.

III – Phase 3 : Vérification des contraintes et prise de position sur les


demandes de l'E/ (autorisation ou refus du prêt ?)

Elle se compose de 2 étapes :


⁃ Vérification du respect des contraintes, des risques que le nouveau projet va imposer à
l'E/.

⁃ Prise de position argumentée : Le banquier doit obligatoirement motiver son refus pour
les professionnels ; pour un particulier, il n'y a pas d'obligations.
→ Mais la banque reste toujours souveraine dans sa décision !

Chapitre 5 : La véritable analyse financière


Section 1 : Analyse de l'activité

Quand on analyse l'activité, on examine 3 éléments : production totale + MB + VA

I – La production totale de l'exercice


Pour comprendre ce total, on se réfère :

• Chiffre d'affaire = ventes de marchandises + productions vendues + prestations service.


→ Le ratio d'activité représente donc la variation du CA. Ex : un boulanger adapte sa
production en fonction des jours de la semaine.

Calcul de la variation du CA : (CA année N – CA année N-1) / (CA N-1) x 100


Ex : N-1 = 100 000CA, N : 150 000
Ratio = ((150 000 – 100 0000)) / 100 000) x 100 = 50%

• Total production de l'exercice = ventes de marchandises + productions vendues +


productions stockées + productions immobilisées.
→ Si la production stockée est supérieure aux ventes, il faut se poser des questions sur la
rentabilité de l'activité.

II – La marge brute

Différence entre le prix de vente d'un bien et son cout d'achat (= Prix de vente – cout d'achat).
C'est donc la valeur créée par l'entreprise.
⁃ Calcul MG : Total productions de l'exercice (stocks, immo..) – Total des ventes
⁃ Taux MG : Marge brut / CA HT (permet de connaître la rentabilité de l'E/)

III – La Valeur ajoutée

La VA est un indicateur économique mesurant la valeur ou la richesse créée par une entreprise au
cours d'une période donnée.
⁃ Calcul : Marge brute – Charges externes
⁃ → Différence entre la production et la consommation des biens et services d'une même période.
Ici on prend tout en ligne de comtpe : cout du personnel, local, voiture de service..

⁃ Taux VA : VA/CA HT
⁃ → permet de mesurer ce que l'E/ apporte réellement dans la production de son résultat.
Section 2: Analyse de la rentabilité globale
Est ce que l'entreprise est rentable ? Pour analyser la rentabilité globale on doit regarder :

I – Le résultat courant

Résultat dégagé par l'activité normale de l'entreprise avant impôt et participation des salariés.
Donc il est indépendant des décisions exceptionnelles. Ce résultat doit permettre de :
⁃ démontrer la performance de l'E/
⁃ démontrer la réalité du résultat
⁃ dégager la nature des charges
RC = résultat d'exploitation – résultat financier

A partir du résultat courant il est possible :


⁃ de savoir si l'E/ peut faire des emprunts à long ou moyen terme
⁃ de déterminer la rémunération de CCA
⁃ de déterminer des autorisations de découvert à court ou moyen terme.

II – Le résultat net (ou résultat d'exercice)

Résultat net = résultat courant + résultat exceptionnel – la participation des salariés - impôt
sur les bénéfices.
Ici on s'intéresse à la rentabilité de l'activité globale. Ce résultat est important car il sert à :
⁃ déterminer le résultat fiscal pour le montant de l'impôt (33,1/3 IS ou IR)
⁃ calculer la répartition des bénéfices entre les associés et salariés (s'il y a distribution).

III – La capacité d'autofinancement (CAF)

Ratio mesurant les ressources générées par le cycle d'exploitation de l'entreprise et permettant
d'assurer son autofinancement.
Elle est dégagée une fois que tout a été payé (provisions, amortissements, charges...) =
c'est la différence entre les encaissements et les décaissements.

La CAF permet de voir :


⁃ si l'E/ peut rembourser une nouvelle dette
⁃ si l'E/ peut financer ses besoins d'investissements nouveaux
⁃ si l'on peut rémunérer les apporteurs de fonds
⁃ qu'elle est la santé financière de l'entreprise / le bon fonctionnent de son modèle
économique

Section 3 : Analyse de la structure financière


I – Analyse du besoin de fonds de roulement

A – Définition

Le fonds de roulement correspond à l'ensemble des ressources stables dont dispose l'E/ après le
financement de son activité (provient de : CCA, prêts bancaires, investisseurs, rentabilité de la
CAF...).
Il permet de faire face aux charges courantes (besoin en fonds de roulement) générés par
le cycle d'exploitation ;

C'est ce qu'il y a sur les comptes chaque mois pour permettre à l'entreprise de fonctionner = On
puise dans ce fonds pour créer de la richesse et la vente permet de le rembourser, à la fin du mois
il doit être reconstitué(c'est l'équivalent du découvert pour le particulier).

NB : Le fonds de roulement est une partie de la CAF. La CAF à vocation à payer de nouveaux
investissements + verser des rémunérations. Par contre, le fonds de roulement permet quant à lui
l’exécution d'un cycle de production (payer EDF, loyer..).

B – Comment détermine-t-on le fonds de roulement dont on a besoin ?

Il faut déterminer le cout du cycle de production = toutes les étapes d'un processus de réalisation
et de production : de l'achat des matières premières jusqu'à l'encaissement des ventes.

BFR = Total du stock en cours + créances d'exploitation – dettes d'exploitation


⁃ total du stock en cours : le stock fait parti de ce que l'E/ est déjà prête à vendre
⁃ créance d'exploitation : tout ce qui a généré une créance pendant le cycle.
⁃ dettes d'exploitation : dettes fournisseurs, dettes fiscales...

Il faut prendre en compte :


⁃ Le délai de rotation des stocks car le fonds de roulement intègre les stocks.
⁃ Le délai client : cad le moment de paiement des ventes
→ Ces 2 délais doivent être le plus courts possibles pour reconstituer le fonds de roulement. A
l'inverse le délai fournisseur doit être le plus long possible.

C – Les différents besoins de fonds de roulement

→ Besoin de fonds de roulement d'exploitation = a pour but de financer l'activité l'entreprise.


→ Besoins de fond de roulement hors exploitation = sert à financer les dettes hors exploitation et
production = TVA, dettes fiscales, financement de subvention en avance...

II – Les trésorerie nette

Trésorerie nette = fond de roulement net – besoin de fonds de roulement


C'est ce qu'il reste quand on a utilisé le fonds de roulement
⁃ Trésorerie positive : excédent de trésorerie est souvent placé pour dégager des résultats
financiers.
⁃ Trésorerie négative : Elle doit être expliquée (on ne finance jamais une demande de
trésorerie, mais de fonds de roulement oui).
Section 4 : Analyse de besoin de financement à moyen et à court terme
Dans cette 4ème étape, on doit analyser les risques du banquier.

I – Le risque liquidatif (risque principal)

Mesure le risque de non-remboursement des dettes aux créanciers externes à l'E/ en se plaçant
dans l'hypothèse la plus pessimiste. (Créancier externes = dettes fournisseur, dettes fiscales, sociales
(CPH)...)
⁃ Il faut regarder les fonds propres : En cas de liquidation, c'est les sommes qui
reviendraient aux associés. Les fonds doivent solder les dettes en cours.
⁃ Pour apprécier le risque liquidatif, on calcul le ratio de fonds propres (%) = si demain
l'E/ cesse son activité, quel % de fonds propre il resterait pour servir les associés
et le banquier.
⁃ Le % qu'on trouve doit être supérieur à 20% pour que la banque consente un prêt à l'E/.

Risque liquidatif = fonds propre net / total bilan comptable x 100

II – La capacité d'endettement

Représente la possibilité, pour l'E/, de recourir à l'emprunt = C'est le montant maximum des
mensualités que l'E/ est capable de rembourser compte tenu de ses charges et revenus.
→ Elle s'exprime en nombre d'année de CAF nécessaire au remboursement à moyen ou long
terme.

Capacité d'endettement = dette financière stables/CAF x 100

Ex : j'ai 45 000euros de dette financière stable et une CAF de 75 000 = 45 000 / 75 000 x 100 =
60%. Je suis endetté de 60% donc j'ai une capacité d'endettement de 40% de ma CAF.
⁃ Idéal : Il faut que le projet n'excède pas 3 années de CAF. Ici on ne peut pas emprunter
plus de 3x 75 000. Sinon trop long à rembourser.

III – La liquidité

Capacité de l'E/ à faire face à ses dettes exigibles à CT avec son Actif disponible à CT = doit
permettre à l'entreprise de payer ses charges courantes (edf, salaire, matériel, essence..).
Donc, on s'assure déjà que toutes les dettes CT vont être couvertes, avant de faire un
nouvel emprunt.

Ratio Liquidité : dette d'exploitation / disponibilités x 100

Ex : L'E/ doit payer payer 50 000€ de dette d'exploitation jusqu'à la fin de l'année / j'ai 75 000€
de liquidités.
⁃ 50 000 / 75 000 = 66% de ratio de liquidité.
⁃ Il y a que 66% des liquidité qui sont mangés pour payer les dettes d'exploitation, donc
j'ai encore 40% devant moi = ratio liquidité positif.
Section 5 : Conclusion du diagnostic financier

Rappel des étapes du diagnostic financier :


⁃ 1 – Collecte donnée et info notamment sur le dirigeant
⁃ 2 – Analyse activité et rentabilité
⁃ 3 – Analyse structure financière (fond roulement + trésorerie)
⁃ 4 – Analyse des risques du banquier
⁃ 5 – Conclusion du diagnostic :

→ La conclusion doit répondre à deux critères = être rigoureuse + précise.


→ Elle ne doit pas développer de nouveaux points non abordés ou survolés. Elle doit donc être
cohérente et équilibrée.
→ La conclusion s'axe autour de 4 points qui sont les 4 précédents points du diagnostic.

Partie I : la connaissance de l'entreprise et de son environnement :


⁃ Étude du dirigeant (âge, succession, patrimoine perso si caution...)
⁃ Étude du produit et du marché (adapté au marché ? produit est utile ? Marché en expansion ?)
⁃ Étude de la structure de production (image externe de l'entreprise, placement...)

Partie II : analyse de l'activité et rentabilité


⁃ Partie sur l'activité : on regarde le CA, production, charges, salaires, rémunération
dirigeant
⁃ Partie sur la rentabilité : on regarde le résultat d'exploitation et résultat net comptable

Partie III – La structure financière (point fort et point faible)


⁃ Analyse des fonds de roulement : positif ou négatif ? recours au CCA ou au crédit?)
⁃ Analyse des besoins de fonds de roulement (fonds de roulement actuels, délais fournisseurs)
⁃ Analyse de la trésorerie nette : positive ou négative ? Évolution ?

Partie IV – analyse des risques du banquier (points positifs et points négatifs) :


⁃ Risque liquidatif : niveau souhaitable = + de 20% des fonds propres sur le total du bilan.
⁃ Capacité d'endettement : quel est le niveau d'endettement existant ?
⁃ Ratio de liquidité : est ce que l'entreprise est capable d'honorer ses dettes à court terme ?

On présente la conclusion sous forme de tableau récapitulatif : Points fort/ Point faibles.
A la fin on doit faire une seule phrase afin de se positionner pour savoir si on prête ou non.

CCL : l'analyse financière d'une entreprise se résume principalement de l'établissement d'un


diagnostic financier de 5étapes. Ce diagnostic va assureur une objectivité de l'analyse.

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