Você está na página 1de 9

Ecole Nationale Supérieure

D’Electricité et de Mécanique
Département de Génie Mécanique
Groupe A

TP Résistance des
matériaux
Réalisé par :

 Simohammed Mostaid
 Lamriss Asmae
 Douhi Abdelhak
 Bensghir Hanane
 Mehdi Jabrane

Encadre Par :

 Mr. Guessouss

Année universitaire 2016/2017


Introduction :

La résistance des matériaux, aussi appelée RDM, est une discipline particulière de
la mécanique des milieux continus permettant le calcul des contraintes et déformations dans
les structures des différents matériaux (machines, génie mécanique, bâtiment et génie civil).
La RDM permet de ramener l'étude du comportement global d'une structure (relation entre
sollicitations — forces ou moments — et déplacements) à celle du comportement
local des matériaux la composant (relation entre contraintes et déformations). L'objectif est de
concevoir la structure suivant des critères de résistance, de déformation admissible et de coût
financier acceptable.
Lorsque l'intensité de la contrainte augmente, il y a d'abord déformation élastique (le matériau
se déforme proportionnellement à l'effort appliqué et reprend sa forme initiale lorsque la
sollicitation disparaît), suivie parfois (en fonction de la ductilité du matériau)
d'une déformation plastique (le matériau ne reprend pas sa forme initiale lorsque la
sollicitation disparaît, il subsiste une déformation résiduelle), et enfin rupture (la sollicitation
dépasse la résistance intrinsèque du matériau).
Partie 1 : Traction simple

1. Objectif de la manipulation
Réalisation d’un essai de traction statique sur éprouvette métallique et tracé de la courbe
Effort / Déformation. Nous dépouillerons ensuite la courbe afin de déterminer les valeurs
classiques (Re, Rm, A%, E, …). Enfin, nous établirons la courbe rationnelle pour en
déterminer la loi de comportement expérimentale (σ = f(ε)).

2. Présentation de la machine de traction

Figure 1: La machine de traction.

Cet appareil pour effectuer des essais sur matériaux est un appareil de table universel. La
version de base permet d’effectuer des essais de traction et de compression ainsi que des tests
de dureté suivant Brinell. Les accessoires proposés permettent de réaliser également des essais
de flexion, de cisaillement et d’emboutissage. Une possibilité d’acquisition et d’interprétation
des données assistées par ordinateur est également prévue. Dans sa version de base, l’appareil
ne nécessite aucune alimentation supplémentaire. La force d’essai est produite par un système
hydraulique actionné à la main. Elle est affichée par un instrument à aiguille entraînée.
L’élongation des échantillons est mesurée à l’aide d’un comparateur à cadran mécanique.
L’appareil peut également être équipé d’un système électronique de mesure de la force et du
déplacement. Cet appareil se distingue par la disposition claire et le changement rapide des
accessoires.
La valeur de la
force appliquée

Comparateur à cadran
pour mesurer la valeur
de déplacement
(l’allongement) Le volant qui
exerce la force

L’éprouvette Figure 2: la machine de traction du laboratoire

3. Dessin technique de la machine

Figure 3: dessin technique


1-base de la machine avec pieds en
caoutchouc
2-affichages de force
3-têtes de serrage,
4-traverses supérieures
5-montants,
6-traverses inférieures,
7-vérins hydrauliques principaux
8-roues à main,
9-comparateurs à cadran pour course de
déformation,

4. Définition et dimensionnement de l’éprouvette


L’essai est réalisé sur une éprouvette cylindrique de section circulaire, d’où L0 la longueur
initial et le D0 est le diamètre initial de l’éprouvette avant le chargement uni axial.
L'éprouvette cylindrique permet d'avoir un système symétrique et un système d'accrochage
simple (par vissage). Les extrémités de l'éprouvette sont élargies, avec un congé, afin d'être
sûr que la déformation plastique et la rupture auront lieu dans la partie centrale de
l'éprouvette.

𝐿0 = 39.83𝑚𝑚
𝐷0 = 4.58𝑚𝑚
Figure 4: L'éprouvette de l’essai

5. Principe de l’essai
Cet essai destructif, pratiqué à température ambiante, consiste à imposer une déformation
croissante à vitesse constante et à mesurer l'effort nécessaire pour imposer cette déformation.

6. Exploitation de l’essai
L’essai de traction va nous permettre de tracer la courbe 𝜎(𝜀) en exploitant les données de
l’essai la force F est l’allongement Δ𝐿.En abscisse, l'allongement relatif L/L0 de l'éprouvette
ou plutôt d'une certaine base de mesure L0 (L0 est la longueur initiale de l'éprouvette).
𝐿 − 𝐿0
𝜀(%) = ∗ 100
𝐿
En ordonnée : la charge unitaire, définie à tout instant de l’essai, c'est le quotient de la charge
par la section initiale de l'éprouvette S0
𝐹
𝜎=
𝑆0
Après mesurer les valeurs initiales, on a met l’éprouvette sous chargement tout en respectant
les règles de sécurité, et en notant les valeurs de L de chaque force F appliquée.

Figure 5: Exemple de mesure qui correspond à la force 3 KN.

Dans cet exemple la valeur de la force et 3Kn qui correspond à ∆𝐿 = 0.14 mm

7. Tableau force allongement contrainte déformation

F (kN) ∆l (mm) σ (MPa) ε


0 0 0 0
1 0,045 0,060716 0,00113
2 0,1 0,121433 0,002511
3 0,145 0,182149 0,00364
4 0,19 0,242866 0,00477
5 0,23 0,303582 0,005775
6 0,26 0,364299 0,006528
7 0,3 0,425015 0,007532
8 0,335 0,485732 0,008411
9 0,39 0,546448 0,009792
10 0,51 0,607165 0,012804
10,5 1,2 0,637523 0,030128
9 1,6 0,546448 0,040171
8,8 1,66 0,534305 0,041677
8,6 1,71 0,522162 0,042932
8,4 1,83 0,510018 0,045945
8,3 1,86 0,503947 0,046698
8,2 1,91 0,497875 0,047954
8,1 1,98 0,491803 0,049711
8 2 0,485732 0,050213
7,9 2,05 0,47966 0,051469
7,8 2,1 0,473588 0,052724
7,7 2,15 0,467517 0,053979
7,5 2,2 0,455373 0,055235
7,4 2,25 0,449302 0,05649
7,3 2,3 0,44323 0,057745
7,2 2,35 0,437158 0,059001
7 2,4 0,425015 0,060256
6,9 2,44 0,418944 0,06126

8. Courbe contrainte déformation et interprétation des différentes phases :


Courbe contrainte déformation
700

600

500
A

400 C

300 σ (MPa)

200

100

0
00.002 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07

Interprétation des différentes phases :

OA : régime élastique (réversible), généralement linéaire.

AB : déformation élastique uniforme (écrouissage).

BC : réduction localisée de la section (striction).

C : rupture.

Calcul de la pente :

485
a= = 60625 𝑀𝑝𝑎
0.0080

Cette pente correspond au module d’élasticité E.

9. Les caractéristiques mécaniques :


E(GPa) Re (MPa) Re 0.2 (MPa) Rm (MPa) Rr (MPa)
60,625 485 600 640 410
Conclusion
On a pu appréhender lors de ce TP toutes les informations que peut nous apporter un essai de
traction statique sur un matériau. Outre les limites élastique et plastique, l’allongement à
rupture, nous pouvons également déduire : - le module d’Young - le coefficient d’écrouissage
Cependant, il est nécessaire de prendre un certain nombre de précautions qui sont influant sur
la qualité des essais mesurés. Par exemple :(qualité de découpe de l’éprouvette, ajustement
des jauges extensométriques, vitesse de mise en charge (déplacement de la traverse de la
machine de traction, alignement des morts de la machine de traction, réglage du traceur de
courbe.

Você também pode gostar