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Programme CoMun-Maroc
RaPPoRt d’aCtivités
2010-2018
1. introduction .....................................................................................................................................................................................4
Les 10 axes d’intervention du Programme CoMun au Maroc
1er axe : Promotion du réseautage autour de thèmes prioritaires du développement urbain ............................ 7
2ème axe : appui technique aux Communes dans la mise en application d’outils de gestion innovants ....... 26
3ème axe : Coopération décentralisée : soutien aux Communes dans la mise en œuvre de projets urbains ...28
4ème axe : Coopération décentralisée : Partenariats avec les villes allemandes ......................................................32
5ème axe : Création de pôles d’experts-formateurs communaux ........................................................................................ 34
6ème axe : Promotion de la gouvernance participative ............................................................................................................ 36
7ème axe : Renforcement de la dimension genre dans les interventions du Programme ...................................... 38
8ème axe : appui à l’association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (aMPCC) ......................40
9ème axe : Capitalisation et diffusion des pratiques innovantes ........................................................................................ 41
10ème axe : Contribution au dialogue transfrontalier / sous-régional / maghrébin ................................................... 54
Conclusion .......................................................................................................................................................................................... 55
annexes ................................................................................................................................................................................................ 57
3
1. introduction
Lancé depuis 2008, le Programme « Coopération Municipale – Gouvernance locale et participative au Maghreb » • dénommé CoMun • est exécuté par la Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit • GIZ • dans les trois pays du Maghreb central : Maroc, Tunisie et Algérie. Sous le mandat du Ministère fédéral de la Coopération économique et du
Développement (BMZ) le Programme a pour objectif général de renforcer les communes en tant qu’acteurs du développement durable. Au Maroc, CoMun œuvre depuis 2010 sous la
tutelle de la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) du Ministère de l’Intérieur dans les domaines de la gestion des déchets urbains, la réhabilitation des anciennes
médinas, la mobilité urbaine, la maîtrise de l’énergie ainsi que la gouvernance participative.
À travers un appel à projets lancé avec la DGCL en 2010, le Programme au Maroc s’est focalisé dans sa première phase sur un appui•technique en faveur de 7 villes partenaires
(Agadir, Beni Mellal, Fès, Kénitra, Meknès, Rabat et Salé). À partir de 2012, au cours de sa deuxième phase, le Programme a facilité la création ainsi que l’animation de 5 réseaux
thématiques de villes visant l’échange entre acteurs communaux autour de pratiques de gestion urbaine. Ces réseaux ont fédéré un total de 27 villes et 186 membres (cadres et
élus), avec une moyenne de 3 réseaux thématiques par ville (voir ci•dessous).
Depuis son lancement au Maroc, le Programme CoMun a œuvré sur 10 axes distincts qui
sont reflétés dans un «modèle des résultats» conçu conjointement avec la DGCL (voir Financement additionnel 3 et nouveau projet
Coopération décentralisée entre les villes
Annexe n°1). maghrébines et allemandes
Appui technique
aux Communes Coopération Appui à l’Association Contribution
dans la mise décentralisée : Marocaine des au dialogue
en application Partenariats Promotion de Présidents des transfrontalier/
d’outils de avec les villes la gouvernance Conseils Communaux sous-régional/
gestion innovants allemandes participative (AMPCC) maghrébin
1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème
axe axe axe axe axe axe axe axe axe axe
Promotion du Coopération Création de Renforcement Capitalisation
réseautage décentralisée : pôles d’experts- de la dimension et diffusion
autour de thèmes Soutien aux formateurs genre dans les des pratiques
prioritaires du Communes communaux interventions du innovantes
développement dans la mise en Programme
urbain œuvre de projets
urbains
introduction
5
Les 10 axes d’intervention
du Programme CoMun au Maroc
2017
Enquête sur l’utilité
Entre mai 2012 et juin 2015, toujours en étroite collaboration avec la DGCL, la composante marocaine du réseautage
du Programme CoMun a lancé 5 réseaux thématiques dans les domaines de la gestion des déchets, la
réhabilitation des anciennes médinas, le transport public et la mobilité urbaine, la maîtrise de l’énergie 2016
Rapport d’évaluation à
Évaluation
finale
et la gouvernance participative locale.
mi-parcours du Programme
CoMun au Maroc
CoMun
À travers 71 rencontres, formations et voyages d’études, ces réseaux ont transféré un total de 2018
2015
par Jacques Barbier
42 outils pratiques aux 186 membres (cadres et élus). Les 5 Réseaux ont entretenu des relations et Tarik Harroud
de travail avec 46 partenaires nationaux et internationaux. Les rapports des évaluations Rapport de fin
principales menées dans le cadre du Programme CoMun, portant notamment sur le
volet «réseautage» sont référenciés en annexe, tout comme les principales 2014
Évaluation à
de phase
par Farouk Tebbal
enquêtes de satisfaction (Annexes 2, 3 et 5). mi-parcours de la
coopération entre
Une description détaillée de la méthodologie l’AMPCC et CoMun
de réseautage adoptée par le Programme,
2014
par Badr El Himdy
Réseauta e
comprenant l’évolution de l’approche
Le
entre villes
comme catalyseur
2013
Expériences du
développement urbain(1).
Mai 2012 Mai 2012 septembre 2012 avril 2013 Juin 2015
22 44 10
• Modes de traitement des lixiviats
• Calcul des émissions de GES dans le
domaine des déchets
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
9
événements et thèmes ReMaGdU
ville et date événement thèmes
Concept et vision de réseautage, organisation interne du Réseau, acquis et défis dans les communes membres, choix
Rabat, mai 2012 Lancement du réseau
des thématiques prioritaires
• Valorisation du biogaz
Fès, juillet 2012 Rencontre d’échange • Modes de traitement des lixiviats
• Mécanismes de coopération avec la société civile dans la gestion des déchets solides
• Monitoring de suivi et contrôle de la gestion déléguée
tanger, octobre 2012 Rencontre d’échange
• Charte du Réseau
• Gestion déléguée
Guelmim, décembre 2012 Rencontre d’échange
• Pérennisation du Réseau
• Délégation de la gestion de la décharge (cas d’Oujda)
Rencontre d’échange
• Production et commercialisation du biogaz (cas d’Oujda)
oujda, mars 2013 avec la participation de
• Schémas Régionaux de Gestion des Déchets (Tunisie)
communes tunisiennes
• Plan Communaux de Gestion des Déchets (Tunisie)
• Gestion d’un centre tri
bamberg, juin 2013 Voyage d’étude
• La valorisation, le recyclage et le compostage des déchets ménagers
• Bilan du réseautage
Rencontre de bilan des • Processus de formalisation des Réseaux (pérennisation et règlement intérieur)
Rabat, septembre 2013
Réseaux thématiques • Préparation du Colloque (déc 2013)
• Identification de thèmes / Planification participative du Cycle 2
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux • Bilan du cycle 13/2012 et planification du cycle 15/2014
Rencontre d’échange et de formation
• Le secteur informel et le tri sélectif dans les communes marocaines
Rabat, janvier 2014 (avec la participation de 3 villes
• Bilan des expériences pilotes de tri à la source des déchets ménagers et assimilés au Maroc
tunisiennes et 1 ville portugaise)
• La Dimension sociale du tri sélectif : Réalité et Perspectives
• L’implication et la sensibilisation du citoyen dans la gestion des déchets
benslimane, avril 2014 Rencontre d’échange
• Cadre institutionnel et juridique du « tri•recyclage »
• Enquête citoyenne sur la gestion des déchets ménagers (cas de Témara)
Partenaires ReMaGdU
Programme de Gestion et de Protection Secrétariat d’État chargé du développement durable
17
événeMents ReMaGdU
dont 4 FoRMations
de l’Environnement (PGPE / GIZ) (ex Ministère délégué chargé de l’Environnement)
Toujours dans la sphère thématique du REMAGDU et en étroite collaboration avec la DGCL, une rencontre nationale regroupant plus de 200 communes à prédominance urbaine a été
organisée le 13 juillet 2016, dédiée au thème «Les collectivités territoriales face aux défis du changement climatique». À l’issue de cet événement, les présidents des collectivités
territoriales se sont engagés dans la lutte contre le changement climatique au niveau local, à travers «La déclaration de Rabat» déclinée en 14 actions distinctes.
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
11
ReMaM :
Réseau Marocain des anciennes Médinas
16 32 7
• Outils de gestion de projets au sein des
médinas
• Instrument de diagnostic des pathologies
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés
des bâtiments anciens
berlin et Lübeck, avril 2013 Voyage d’étude • L’approche participative et culturelle dans la réhabilitation du patrimoine en Allemagne
• Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux
• Validation de la Charte pour le fonctionnement du Réseau
Rencontre sur la conduite des opérations d’intervention sur les CMR :
• La pratique de l’aide frontale et de classification des CMR dans la médina de Fès
Fès, mai 2014 Rencontre d’échange et de formation
• Le guide de procédures pour la réhabilitation des CMR de Marrakech (adopté par les villes de Salé et d’Essaouira)
• Les techniques de définition, de classification et de hiérarchisation des CMR dans les anciennes médinas
L’accompagnement social dans les opérations de traitement des CMR :
• L’approche économique et sociale pour le traitement des constructions délabrées Habous (exemple d’Essaouira)
essaouira, juin 2014 Rencontre d’échange et de formation
• La pratique de l’hébergement chez l’habitant initiée par l’Union des amicales de quartiers de la médina de Fès
• Les outils, instruments et étapes de mise en place d’une cellule sociale dans les anciennes médinas
• Outils et nouvelles technologies de contrôle et de suivi des CMR (cartographie, images satellites, SIG, appareils de contrôle, etc.)
• L’utilisation des SIG dans la réhabilitation des médinas et la gestion des CMR (exemple de l’ADER de Fès)
tétouan, octobre 2014 Rencontre d’échange et de formation
• La pratique de l’école Chantier pour la revalorisation du savoir-faireartisanal et l’intégration socio•économique des jeunes de la médina
• Les outils, instruments et étapes de mise en place d’un SIG dans les anciennes médinas
• Les outils et démarches de recherche de financement des fonds par la commune de Sousse dans le cadre de la coopération
internationale pour la réhabilitation du patrimoine
• Les démarches consultatives et participatives pour l’élaboration d’une stratégie globale pour la réhabilitation de la médina de Sousse
tunis, sousse, novembre 2014 Voyage d’étude
• Les outils techniques et procéduraux pour la réhabilitation de la médina de Tunis par l’association de Sauvegarde de la médina de Tunis
• La pratique des initiatives de quartiers pour la réhabilitation de la médina de Tiznit (collaboration entre la commune de Tiznit et
la commune de Sousse)
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
13
Ville et date Evénement Thèmes
• Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux • Constitution d’un Copil REMAM
• Définition de nouvelles thématiques d’échange
• La stratégie d’animation culturelle de la commune de Chefchaouen pour la réhabilitation du patrimoine
• La pratique participative d’embellissement des espaces publics et des bâtisses de la médina de Chefchaouen
Chefchaouen, décembre 2015 Rencontre d’échange et de formation • La pratique de revalorisation du patrimoine immatériel et de l’artisanat local dans le cadre du festival Timizart dans la médina
de Tiznit
• Les outils, instruments et étapes d’animation culturelle dans les anciennes médinas
• Les aspects conceptuels et techniques et patrimoniaux à prendre en considération pour réaménager des espaces publics au Maroc
Meknès, avril 2016 Rencontre d’échange et de formation • Les pratiques de réaménagement et de promotion des circuits touristiques dans les médinas de Fès et de Marrakech
• Les outils, instruments et étapes de réaménagement des circuits touristiques et des espaces publics dans les anciennes médinas
Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
• Fiches et outils de présentation et de management des projets de réhabilitation des anciennes médinas
tiznit, décembre 2016 Rencontre d’échange et de formation • L’estimation des « budgets » temporels et financiers à affecter aux tâches du projet
• Les outils, instruments et étapes de conduite des projets de réhabilitation des anciennes médinas
Partenaires ReMaM
Ministère du Tourisme, du Transport Aérien, Agence pour le Développement et la Réhabilitation
16événeMents ReMaM
dont 7 FoRMations
de l’Artisanat et de l’Économie sociale de la Ville de Fès (ADER•Fès)
Ministère de l’Aménagement du Territoire National,
de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville
Agence Urbaine de Meknès
1
éChanGes aveC Les
1
voYaGe d’étUde
Ministère des Habous et des Affaires islamiques Province d’Essaouira viLLes MaGhRébines en aLLeMaGne
16 32 7
• Approches d’aménagements sécurisés en
faveur des passagers vulnérables (piétons,
PMR et cyclistes) en milieu urbain
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
15
événements et thèmes ReMatP
ville et date événement thèmes
• Concept et vision de réseautage
• Organisation interne du Réseau
Rabat, septembre 2012 Lancement du réseau
• Acquis et défis dans les Communes membres
• Choix des thématiques prioritaires
La gestion des transports collectifs dans les villes allemandes :
• Multimodalité et planification intégrée des transports collectifs
• Système de gouvernance et de tarification
dortmund et hannovre,
Voyage d’étude • Différents types d’aménagement
novembre 2012
• L’approche participative de concertation et d’information
• La délégation des services publics
• Le transport comme élément déterminant de l’aménagement territorial
• La mise en place d’un système de bus à haut niveau de service (cas d’Agadir)
agadir, janvier 2013 Rencontre d’échange • Multimodalité et tarification
• Modes de gouvernance des transports collectifs : la cellule de coordination
• Les pratiques du transport public à Marrakech, avec une visite au délégataire ALSA
Marrakech, avril 2013 Rencontre d’échange • Modes de gouvernance du transport public dans les villes marocaines
• Perspectives de formalisation du REMATP
bus à haut niveau de services (bhns) :
Rabat, juin 2013 Rencontre de formation • Caractéristiques d’un système BHNS (les expériences latino•américaines, plus particulièrement de la Colombie)
• Les avantages liés à l’intégration du BHNS dans une stratégie globale de mobilité urbaine
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/13 et planification du cycle 2014/15
Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
• L’élaboration et la mise en œuvre de plans de circulation et de stationnement
tanger, janvier 2017 Rencontre d’échange et de formation • Diagnostic du stationnement
• Plan de circulation et de stationnement
Mobilité douce et sécurité routière :
• Sensibilisation aux enjeux de valorisation des modes doux et contexte marocain
Rabat, novembre 2017 Rencontre d’échange et de formation
• Planification des réseaux de mobilité douce
• Politique de développement des modes doux et benchmark international
Partenaires ReMatP
MYC
Ministère de l’Équipement, du Transport,
15événeMents ReMatP
dont 6 FoRMations
de la Logistique et de l’Eau
Casa Transport
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
17
ReMMe :
Réseau Marocain de la Maîtrise de l’énergie
19 38 11
l’éclairage public
• Analyse de la facturation énergétique
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés • Tableau de bord de suivi de la
consommation énergétique
• Montage de projet de l’éclairage public
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2013 et planification du cycle 2014/15
Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2014/15 et planification du cycle 2016/17
Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
19
Ville et date Evénement Thèmes
12
événeMents ReMMe
Partenaires ReMMe dont 6 FoRMations
Projet « Villes vertes » / GIZ Agence Marocaine d’Efficacité Énergétique (AMEE, ex ADEREE)
20 40
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits
7
oUtiLs tRansFéRés
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
21
événements et thèmes ReMaGP
ville et date événement thèmes outil(s) transféré(s)
berlin / Potsdam, Approches participatives dans la gouvernance • Le budget participatif dans le contexte allemand
Voyage d’étude
septembre / octobre 2014 locale • Outils et histoire de la participation citoyenne en Allemagne
Cadre juridique et règlementaire de la gouvernance • Nouveautés de la loi organique 113•14 concernant la gouvernance participative
Kénitra, décembre 2015 Rencontre d’échange et de formation
participative locale
Les mécanismes d’interaction de la Commune avec • Approches de concertation publique avec les citoyens
Khemisset, juillet 2017 Rencontre d’échange et de formation
son environnement • Gestion des pétitions
11
événeMents ReMaGP
dont 6 FoRMations
Partenaires ReMaGP
Projet « Promotion de la gestion de proximité dans
1
voYaGe d’étUde
1
éChanGe aveC Les
Ministère de la Réforme de l’Administration et en aLLeMaGne viLLes MaGhRébines
les communes » (Communes Citoyennes / GIZ)
de la Fonction Publique
Association Targa•Aide
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
23
Récapitulatifs des 5 Réseaux
22
viLLes MeMbRes
16
viLLes MeMbRes
16
viLLes MeMbRes
17
événeMents ReMaGdU
16
événeMents ReMaM
15
événeMents ReMatP
2
voYaGes d’étUde
en aLLeMaGne
4
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
10oUtiLs tRansFéRés
7
oUtiLs tRansFéRés
7oUtiLs tRansFéRés
7 5
dont 6 FoRMations dont 6 FoRMations
1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
11
oUtiLs tRansFéRés
7
oUtiLs tRansFéRés
42
oUtiLs tRansFéRés
1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
25
2ème axe appui technique aux Communes dans la
mise en application d’outils de gestion innovants
Le programme a appuyé un total de 11 villes dans l’application de 15 outils pour un total de 22 réalisations , réparties selon les domaines ou réseaux thématiques :
4
Commune appui technique année(s)
beni Mellal Adaptation des CPS aux besoins et défis techniques spécifiques de la ville oUtiLs 2011-12
beni Mellal Mise en place d’un dispositif de suivi de la collecte des déchets ménagers • transfert des pratiques de Tanger, Tétouan et Martil 2013
agadir, beni Mellal et Kénitra Appui à la planification holistique et intégrée de la gestion des déchets 2011-12
2
Commune appui technique année(s)
Appui à l’élaboration d’une feuille de route intégrée pour la réhabilitation de l’ancienne médina à travers un
Meknès et salé 2011-12
processus de concertation multi•acteurs
oUtiLs
tiznit Application d’un système de classification des constructions menaçant ruine 2017-18
2
Commune appui technique année(s)
Fès Étude de préfaisabilité d’une ligne de bus à haut niveau de service – BHNS 2011-12
agadir Diagnostic d’une ligne prioritaire pour l’intégration des transports collectifs oUtiLs 2017-18
beni Mellal Tableau de bord de suivi de la consommation énergétique de l’éclairage public 2017
1
Commune appui technique année(s)
tétouan Diagnostic et plan d’action pour l’amélioration de l’accueil des citoyens 2017
oUtiL
Selon une enquête sur l’utilité du réseautage menée en 2017, les communes partenaires interrogées ont identifié 119 approches pratiques
inspirées des réseaux d’adhésion appliquées dans leurs contextes respectifs communaux (voir annexe 3).
15
oUtiLs
2 ème axe
appui technique aux communes
dans la mise en application
d’outils de gestion innovants
27
3ème axe Coopération décentralisée : soutien aux Communes
dans la mise en œuvre de projets urbains
Dans le cadre du Projet «Coopération décentralisée entre villes maghrébines et allemandes» en partenariat avec Engagement Global et son Service pour les Communes du Monde
(SKEW)(2), 16 Communes sont soutenues dans la mise en œuvre de projets urbains. Ces projets ont été sélectionnés en étroite collaboration avec la DGCL dans le cadre d’un appel à
projet lancé en mai 2015 au profit des 27 villes partenaires du Programme. Un total de 70 demandes d’appui ont été soumises, toutes inspirées des approches de gestion communale
qui ont fait objet d’échanges et/ou de formations au sein des 5 réseaux thématiques des villes.
Réseau : ReMaGdU
Projet soutenu Commune Résultats escomptés année
Réseau : ReMatP
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années
3 ème axe
Coopération décentralisée :
soutien aux Communes dans la
mise en œuvre de projets urbains
29
Réseau : ReMMe
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années
• La consommation énergétique liée à l’éclairage public et les performances énergétiques de la Commune au niveau de la
Mise en place d’un système de zone pilote sont améliorées
management de l’énergie selon la • La norme ISO 50001 est expérimentée avec succès au niveau de la corniche et la Commune dispose du cadre
agadir méthodologique, des outils (suivi des consommations, plan d’action révisable annuellement, etc.) et des compétences pour 2017-18
norme ISO 50001 et certification d’une
partie du réseau d’éclairage public généraliser ce système de management de l’énergie à l’échelle de toute la ville
• Un suivi des consommations énergétiques par quartier selon le nombre de sous compteurs implémentés
• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes quantitatif que
Diagnostic de l‘éclairage public et test qualitatif
beni Mellal • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie, choisir 2017-18
de dispositifs d’économie d’énergie
les technologies les plus appropriées et gérer de manière optimale son réseau d’éclairage public
• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive et fiable de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes
quantitatif que qualitatif
Diagnostic du réseau • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie, pour
benslimane 2017-18
d’éclairage public programmer des investissements relatifs à la modernisation et à la rénovation de son réseau d’éclairage public, et définir
les modalités adéquates de gestion de son réseau
Mise en place d’un SIG pour la La Commune dispose d’une base de données spatialisée et structurée sur l’éclairage public lui permettant de gérer son
gestion de l’éclairage public Chefchaouen réseau de manière optimale, de suivre la mise en oeuvre effective de son programme de renouvellement et de planifier les 2017
nouvelles extensions du réseau
• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes quantitatif que
Audit énergétique, analyse de la qualitatif
facturation et conception d’un outil de • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie et pour
gestion du réseau d’éclairage public ouarzazate programmer des investissements relatifs à la modernisation et à la rénovation de son réseau d’éclairage public 2018
(en coopération avec le Secteur • La Commune dispose d’un outil pour la gestion optimale de son réseau d’éclairage public et le suivi de ses consommations
Énergie de la GIZ / Projet DKTI) énergétiques en matière d’éclairage public.
• Favoriser l’identification collective des enjeux, l’appropriation et la construction d’une vision partagée du territoire par les
partenaires
Préfiguration d’un
Rabat • Établir des objectifs collectifs, chiffrés, en matière de réduction des émissions, couplés à des actions concrètes pour 2017
Plan Climat Territorial
assurer l’adaptation du territoire, de la population et des activités aux effets du changement climatique
• Appréhender les besoins des acteurs du territoire et les associer à la démarche
Concertations publiques sur les • Un dispositif de concertation pérenne et permanent est mis en place au sein de la Commune, avec un mécanisme de suivi pour
thématiques prioritaires du mettre en oeuvre les recommandations issues des rencontres et améliorer les services
salé 2017
développement urbain • La Commune améliore ses services publics en fonction des attentes des citoyens et citoyennes
• La communication entre l’administration communale et les citoyenne•e•s est améliorée et un espace d’échange est créé
• Les rapports de proximité et de confiance entre la Commune et les jeunes sont renforcés 2017-18
Concours d’idées à destination • Les jeunes sont responsabilisés et impliqués dans les projets communaux dont ils sont les initiateurs
tiznit
des jeunes • Les principes de la participation et concertation citoyenne sont appropriés par la Commune
Pour une description plus détaillée de chaque projet, voir la référence sur le site web CoMun.
3 ème axe
Coopération décentralisée :
soutien aux Communes dans la
mise en œuvre de projets urbains
31
4ème axe Coopération décentralisée :
Partenariats avec les villes allemandes
Dans le cadre du Projet «Coopération décentralisée entre villes maghrébines et allemandes», la GIZ coopère étroitement avec le Service pour les communes du monde (SKEW) /
Engagement Global qui est chargé de l’information, la mobilisation et l’accompagnement des communes allemandes. Deux villes, Bamberg et Trèves, sont actuellement engagées
dans des partenariats avec 6 villes marocaines (Agadir, Beni Mellal et Benslimane ; Mohammedia, Tétouan et Chefchaouen). Quatre villes supplémentaires du Royaume (Kénitra,
Ouarzazate, Taroudant et Témara) ont participé à des échanges avec des villes allemandes (Bonn, Ludwigsburg et Mannheim) dans le cadre d’un voyage d’étude autour de la
thématique «Démographie et planification communale». Six villes additionnelles sont en attente d’identifier une ou plusieurs villes allemandes intéressées à une coopération autour
des projets urbains sélectionnés.
oUtiLs tRansFéRés
Mohammedia
• Voyage de partenariat à Trèves • Assistance technique pour la réalisation d’une campagne de
du 22 au 26/05/17 caractérisation
Trèves Tétouan • Appui au développement d’une stratégie de sensibilisation de la
• Visite de Trèves à Chefchaouen le
population pour la mise en place du tri sélectif au niveau des
22 et 23/11/16
quartiers pilote
Chefchaouen
Témara
Collaboration autour de la
thématique «Démographie
et planification
communale» Ouarzazate
Kénitra
À noter que les Communes de Salé, Tiznit, Tanger, Meknès, Oujda et Rabat n’ont pas encore identifié de partenaire.
4 ème axe
Coopération décentralisée :
Partenariats avec les villes
allemandes
33
5ème axe Création de pôles d’experts-formateurs communaux
Dans le cadre des activités des réseaux thématiques Gestion des déchets, Maîtrise de l’énergie et Réhabilitation des anciennes médinas, entre novembre 2015 et juillet 2017, le
Programme a lancé 3 cycles de formation de formateurs avec l’objectif de créer trois pôles d’experts communaux dans les domaines précités. Ces experts-formateurs sont prêts à
être déployés pour le renforcement des capacités de leurs homologues, mettant leur savoir-faire à la disposition de l’ensemble des Communes du Royaume.
Chaque cycle de formation était articulé en deux modules : un premier module technique dédié à des thématiques précises tirées des différents échanges et formations des réseaux
en question et un deuxième module andragogique focalisé sur le transfert de savoir-faire aux adultes, en l’occurrence les cadres techniques communaux.
35
eXPeRt-e-s FoRMé-e-s
5 ème axe
Création de pôles
d’experts-formateurs communaux 35
6ème axe Promotion de la gouvernance participative
Dans le cadre du volet «Renforcement du dialogue citoyen dans les villes marocaines», financé par le BMZ entre juillet 2013 et décembre 2014, 7 villes ont été soutenue dans des
projets visant la consolidation des relations entre les Communes et la société civile. L’ensemble des projets ont été identifiés dans le cadre des thématiques traitées au sein des
réseaux Gestion des déchets urbains et Réhabilitation des anciennes médinas.
Les 7 villes bénéficiaires de ce volet ont constitué le noyau dur du futur Réseau Marocain de la Gouvernance Participative, lancé officiellement en juin 2015.
• Mise en place d’une stratégie en vue d’éradiquer le problème des déchets et de pollution dans le quartier Derb Ghallaf•Batha
Campagne de sensibilisation sur le problème
• Promotion de la coopération entre la Commune, la société civile et la jeunesse pour un environnement sain
Casablanca des déchets et de pollution dans le quartier
• Organisation de rencontres de communication avec les voisines et voisins du quartier, de plusieurs ateliers de sensibilisation
Derb Ghalaf•Batha
dans le quartier et dans les écoles, et de mise en place de tentes dans le cadre de campagnes de propreté du quartier
• Réalisation d’ateliers de réflexion, de formations sur les méthodes de diagnostic participatif, de théâtres forum, de cartographie
sociale avec les habitantes et habitants (femmes, hommes jeunes et enfants), d’une vidéo-recherche sur les parcours de travail
Mise en place d’une organisation de gestion de la société délégataire, des trieurs
salé
locale durable des déchets multi acteur • Réalisation d’ateliers d’analyse participative et de réflexion sur les alternatives possibles de gestion durable des déchets avec
les participant-e-s pour accompagner les habitant-e-s du quartier à lancer des initiatives mettant en pratique les leçons
apprises
• Organisation de séminaires de réflexion pluri-acteurs sur les mécanismes de coordination en matière d’environnement
• Élaboration d’un répertoire des associations actives de Khémisset
Fédération des jeunes et des associations
Khémisset • Création d’un site web de l’action associative locale
autour des politiques locales d’environnement
• Réalisation de deux formations pour les jeunes et plusieurs associations sur les techniques de journalisme, ainsi que sur
l’intégration du genre dans les projets de développement
6 ème axe
Promotion de la
gouvernance participative 37
7ème axe Renforcement de la dimension genre
dans les interventions du Programme
En vue de renforcer la dimension genre dans le cadre de ses interventions, depuis novembre 2017, le Programme en étroite coopération avec la DGCL, a lancé un cycle d’échange
professionnel en faveur de 9 cadres femmes au niveau communal, porteuses de projets appuyés par le volet «Coopération décentralisée». Cette initiative, focalisée sur les défis
managériaux «au féminin», vise à offrir des modules pratiques de renforcement des capacités des participants. À ce jour, deux séances ont été organisées.
ModULes PaRtiCiPantes
• Défis liés au management, d’une perspective féminine
• Prise de parole en public
• Organisation de réunions professionnelles 8 Cadres communales (Communes de Agadir, Beni Mellal,
Chefchaouen, Meknès, Mohammedia, Taroudant, Tétouan)
Rencontre Rabat, novembre 2017
ModULes PaRtiCiPantes
• Leadership au féminin
• Stratégie de plaidoyer
7 Cadres communales (Communes de Agadir, Beni Mellal,
Rencontre Rabat, février-mars 2018 Chefchaouen, Meknès, Mohammedia, Oujda, Taroudant, Tétouan)
Désignation d’un point focal genre parmi le personnel communal. Dans la La stratégie de développement de la médina intègre des mesures et interventions sensibles au
taroudant : stratégie de phase diagnostic, collecte de données ventilées par sexe et consultation genre (signalisation, éclairage, entretien et animation des espaces publics, aménagements plus
développement de la médina des femmes sur leurs besoins et attentes. Prise en compte des résultats sûrs et inclusifs pour les femmes…). Le cadre de vie urbain est amélioré pour les femmes.
dans le plan d’action.
tanger et tétouan : Prise en compte du genre dans l’enquête ménage et intégrer les Le dispositif de tri mis en place est adapté à la configuration des ménages et à la répartition
tri sélectif des déchets considérations liées au genre dans le dispositif de suivi pour faire les des tâches entre les hommes et les femmes pour une meilleure appropriation de la pratique du
dans des quartiers pilotes ajustements en conséquence. tri à la source.
Observation de l’environnement urbain et diagnostic des lacunes Les liens entre éclairage et insécurité urbaine (réelle ou perçue) sont mieux appréhendés. Les
(insuffisance ou inadaptation des normes d’éclairage à certains endroits de besoins des femmes sont mieux pris en compte, aussi bien dans les actions de rénovation que
ouarzazate : la ville par exemple...). dans les activités de planification (aménagement urbain, nouvelles installations...).
diagnostic de Enquête auprès des femmes pour mieux cibler leurs besoins (itinéraires
l’éclairage public empruntés, emplacements, temps d’allumage, luminosité…).
Intégrer les résultats au plan d’action et au schéma directeur de
rénovation.
tiznit : Les jeunes femmes sont encouragées à participer davantage à la vie communale et à exprimer
Mise en place un quota pour favoriser la participation des filles porteuses
Concours d’idées leurs besoins. Leur visibilité dans l’espace public est renforcée.
de projets.
pour les jeunes
7 ème axe
Renforcement de la dimension
genre dans les interventions
du Programme
39
appui à l’association Marocaine des
8 ème
axe
Présidents des Conseils Communaux (aMPCC)
Entre avril et décembre 2014, le Programme a offert un appui-conseil à l’AMPCC dans 5 domaines d’intervention différents selon une planification conjointe qui ont abouti aux
résultats ci•dessous :
• Conduite d’une étude visant le développement d’un modèle organisationnel optimal définissant :
3. • la structure administrative pour supporter la stratégie de l’AMPCC Proposition d’un modèle organisationnel de l’AMPCC dans le court, moyen et
appui institutionnel • la politique de Ressources humaines long terme
• le budget type pour le fonctionnement et l’investissement
4.
Renforcement des capacités des élus et cadres communaux concernés par la
Renforcement des
Mise en œuvre de 4 modules de formation•sensibilisation sur la gestion intégrée de la dépense thématique des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rabat-Salé-Kenitra,
capacités des élus et
Fès-Meknès et Marrakech-Safi
des Cadres communaux
a. état des lieux des 5 réseaux b. série de Fiches sur les bonnes
Cette «photographie sectorielle» de chaque pratiques de gestion communale
contexte urbain zoome sur les 5 thèmes
Les approches innovantes communales retracent de
prioritaires du programme CoMun, sur les leçons à
manière synthétique le processus à suivre par les
tirer d’expériences tant positives qu’infructueuses.
Communes mais aussi les défis et
conseils pratiques
Dans l’optique de faire profiter chaque membre
pouvant orienter l’intervention des acteurs locaux.
des données et expériences des autres dans le
Conçues comme des fiches de plaidoyer, elles visent
domaine technique, les Communes participantes
à permettre aux élu-e-s de repérer les aspects à
sont sollicitées pour partager avec les autres
entreprendre pour mener tout processus de changement
un maximum d’informations lors de chacune des
à l’échelle communale. Elles permettent aux décideurs
rencontres du réseau.
Capitalisation de comprendre, construire et convaincre de la pertinence
des approches promues, elles mettent aussi en avant les
approches méthodologiques développées par le projet
ainsi que les expériences de villes pionnières.
C. Guides et manuels
Produits de l’intelligence collective de chaque réseau, les
guides et manuels retracent des approches standardisées,
non seulement à l’usage des membres du réseau, mais
aussi de tous les acteurs intéressés par les thématiques
traitées. Ces modèles méthodologiques «made in Morocco»,
valorisant pleinement les acquis locaux et nationaux,
nécessitent une adaptation ultérieure pour chaque
contexte spécifique communal. Pour cela, les approches
cristallisées à partir d’un réseau doivent impérativement
inventorier un certain nombre de «variantes» en vue
d’assurer un taux d’application maximal.
41
a. états des lieux des 5 réseaux
action publique locale et gestion des déchets des villes état des lieux des médinas des villes membres état des lieux synthétique du transport public dans les villes membres du
membres ReMa-tP
État des lieux mené entre mai Ouvrage qui présente 9 villes membres Mise en évidence des défis et pratiques de gestion
et décembre 2014 qui relate la (Casablanca, Tétouan, Essaouira, du transport public marocain. Ouvrage en 3
situation de la gestion des déchets Rabat, Chefchaouen, Salé, Meknès, chapitres constitués chacun d’une partie générale
dans 16 villes (Agadir, Béni Fès et Tiznit) en mettant en évidence et d’une partie par ville (Agadir, Casablanca, Fès,
Mellal, Ben Slimane, Chefchaouen, les caractéristiques démographiques, Marrakech, Rabat-Salé-Témara, Tanger et Tétouan) :
Réseau marocain de la gestion des Essaouira, Fès, Guelmim, Larache, sociales et physiques de leur médina, Réseau Marocain de Qu’est-ce que la mobilité dans les grandes
déchets urbains
action publique locale et gestion des déchets des villes membres Mohammedia, Ouarzazate, Rabat, les modalités de gestion de leurs transport Public
état des lieux synthétique du transport public dans les villes membres du ReMa-tP agglomérations marocaines ? Quel service rend le
Salé, Tanger, Témara, Tétouan et médinas ainsi que les programmes mis transport public aujourd’hui ? Comment les villes
Réseau Marocain des
anciennes Médinas
Tiznit). état des lieux synthétique dans les villes membres du ReMaM
en œuvre et les bonnes pratiques. gèrent-elles le transport public ?
Fév. 2015 - Mise à jour : janv. 2018 Direction Générale des
Collectivités Locales
Fév. 2015 - Mise à jour : janv. 2018 Décembre 2014
Promotion
suivi-contrôle du délégataire : il est supervisé par deux l’environnement, notamment en empêchant l’étalement urbain. toutefois, ces effets sont réduits pour les villes marocaines du fait
fer et l’autoroute reliant Casablanca à Rabat, au gré de l’aménagement de quartiers résidentiels tels hassania et d’une urbanisation faiblesse de l’offre, de la mauvaise couverture des agglomérations et de la qualité de service insatisfaisante. La gestion des
ingénieurs de la Préfecture qui approuvent les relevés de i- Laaouacher : promouvoir l’image de la médina à travers l’implication des citoyens d’un côté d’un usage accru de l’automobile, notamment pour les classes moyennes et supérieures et de l’autre côté par un usage
non-réglementaire à l’instar des quartiers hay Massira et hay braada. À ce jour, la ville de Mohammedia compte près de 370 000 tonnages et les feuilles d’attachement relatives au paiement
transports urbains traverse des difficultés financières et une crise du modèle, avec la quasi-faillite des régies, la concentration
accru des grands taxis, notamment pour les populations les plus démunies et les plus éloignées pour lesquelles le transport
habitants qui produisent en moyenne 220 tonnes de déchets par jour. selon la loi, la gestion des déchets ménagers et assimilés relève du délégataire. deux fois par an le Président du Groupement des opérations des concessionnaires sur les lignes les plus rentables, le passage à la gestion déléguée, l’augmentation de l’offre
public (bus, tram) n’est pas une option (voir le cercle vicieux de la dégradation urbaine).
des compétences de la Commune par la mise en place d’un service public. quel service assure-t-elle aujourd’hui ? quelles en sont les et deux autres membres du bureau exécutif se réunissent avec Laaouacher est une pratique ancienne (dont l’origine semble remonter à l’époque andalouse) de solidarité sociale (twiza) pour des grands taxis, l’essor du transport informel et la mise en service des premiers transports de masse dans le Royaume (tramway
de la Culture
limites et avancées majeures ? Comment peut-il évoluer ? les deux ingénieurs préfectoraux au sein d’un comité de suivi en fonction à Rabat et salé et à Casablanca en plus des projets de bRt à Marrakech et bhns à agadir).
pour traiter divers aspects de la gestion selon les clauses
le chaulage des maisons de la médina de Chefchaouen. Elle a été abandonnée pendant un certain temps avant d’être relancée
du CPs (odeurs, envols, lixiviats, taux d’enfouissement). À ce et ressuscitée par le Conseil communal en 2010. il s’agit d’une idée originale permettant à la fois de promouvoir un patrimoine Les migrants Faible gestion de augmentation des Politiques favorables Grâce aux plans locaux des transports (Pdu, schéma directeur, Plan de Mobilité) que certaines des grandes villes ont entrepris
jour le bureau exécutif du Groupement n’a engagé aucune immatériel local et d’entretenir annuellement les bâtisses et ruelles de la médina, conférant à la ville un charme tout particulier. arrivent dans la ville l'utilisation des sols revenus aux modes privés
ces dernières années, la répartition modale des déplacements est connue et montre la dominance de la marche à pied, ce qui
Que fait la Commune face au problème des déchets ? procédure de pénalité à l’encontre du délégataire avec lequel
il s’arrange «à l’amiable» en lui demandant de régler certains
Consistant en des travaux de chaulage(3) et d’embellissement de la médina, cette pratique est organisée annuellement depuis 2011 peut être raisonnablement valable pour les autres villes du Royaume de taille moyenne.
dans le cadre de festival du printemps de Chefchaouen. son originalité réside dans son approche participative et collaborative
problèmes «le plus tôt possible». bassin d’aération des lixiviats Les migrants Pas de fourniture de Les déplacements Le corollaire de cette situation est une importante réduction de l’accès des populations aux services et aux emplois et une
d’une part, la Commune urbaine de Mohammedia s’est engagée depuis 2011 à rémunérer la société sita el beida pendant entre le Conseil communal, les associations locales et les habitants de la médina, qui donne lieu à une forte synergie locale s'établissent dans sont plus longs et étalement urbain
transport public progression constante de la pollution atmosphérique, des accidents, de la consommation énergétique, des gaz à effet de serre
sept ans pour les prestations de collecte des déchets ménagers et assimilés et de transport jusqu’à un site d’enfouissement pour la réhabilitation du tissu historique. Cette initiative trouve également son originalité dans le peu de moyens financiers la périphérie de la plus fréquents
intercommunal, la collecte des gravats et déchets verts puis le nettoiement des rues et places publiques. au sein des services et logistiques qu’elle exige si ce n’est la mobilisation et l’engagement remarquables de la part du Conseil communal et des ville, légalement ou et des autres nuisances liés aux déplacements. Ces impacts négatifs sont pris en compte par l’estimation des coûts socio-
techniques communaux, la division de la gestion déléguée comprend une cellule de suivi-contrôle de la collecte des déchets associations locales. Grâce à cette action de marketing territorial de la médina (qui lui a valu d’ailleurs le nom de la « perle illégalement économiques des externalités négatives monétarisées (pollution, congestion, facture énergétique, insécurité…) engendrés par une
Quel dispositif technique ? Plus de voiture plus déficit en politique de statu quo (notamment dans le Pdu de Casablanca). d’après la bM, ces coûts pourraient se chiffrer en centaines de
dont les locaux sont situés sur le parc technique de la société sita el beida. Elle est constituée de neuf contrôleurs, sept pour bleue »), Chefchaouen s’érige aujourd’hui comme une des destinations touristiques émergentes au Maroc. Faible qualité
de trafic routier investissement (voirie, du transport milliards de dirhams dans la décennie à venir. il s’agit des premières études (plans locaux des transports et d’autres) visant la
la collecte de jour et deux pour la collecte de nuit, qui effectuent un contrôle visuel de terrain en quatre secteurs, de 2h du matériel roulant, etc.)
Collecte / évacuation enfouissement et traitement Le secteur informel
matin à 15h. Les observations de terrain permettent d’évaluer l’authenticité des rapports d’activités journaliers remplis par les La promotion de la culture au service du patrimoine se développe
COnGEstiOn public urbain promotion d’actions en faveur des transports publics et notamment l’investissement public dans le secteur.
responsables de la société et l’exécution du registre de réclamations. Lorsqu’ils jugent que le service est insuffisant (secteurs Pression
non balayés ou non collectés), les contrôleurs avisent les responsables de la société par téléphone. En cas de non-exécution
Modes de collecte selon le tissu urbain : un terrain de 47 ha situé au sud de la commune de béni
Les médinas du Maroc connaissent depuis quelques décennies une baisse remarquable de leur attractivité spatiale et culturelle, confirmée
ii- Une approche collaborative axée sur politique 120
- Zones urbaines dont le bâti est séparé de voies larges Yekhlef, à proximité de l’oued nfifikh.
dans un délai de 24h, une procédure de pénalité peut être engagée dans les 48h qui suivent. Cette procédure ne peut être (Ex : hassania, houria) : bacs plastique (360L, 660L et Enfouissement des déchets ménagers et assimilés des onze par une chute démographique (d’après les résultats des trois derniers recensements de la population) et par la diminution des visites le partage des responsabilités entre Le transport public Recours accru aux
baisse des
engagée et appliquée que par un représentant de l’autorité locale (Caïdat ou Préfecture). 1 100L) disposés sur les trottoirs et collectés 7j/7 (1 Communes du Groupement mais également des déchets touristiques dans la plupart d’entre elles. Cette situation préoccupante a été à l’origine du lancement d’une série d’initiatives pour la Communes et associations Encadrement assuré par est de plus en plus Plus de capacité recettes et déficit voitures, aux taxis,
Commune 100
passage la nuit et repasses le jour) par des bennes industriels tels ceux de l’usine Koutoubia de Mohammedia : promotion de leur attractivité culturelle (organisation de manifestations culturelles dans les médinas notamment). si initialement ces les élus et techniciens lent et de moins en routière d'exploitation à l'informel
tasseuses de 14 à 18 m3. - Cinq casiers d’enfouissement d’une capacité totale de 5 Préparation, suivi, communaux. moins fiable
d’autre part, la Commune urbaine de Mohammedia paye depuis 2012 l’entreprise Ecomed Mohammedia, filiale du groupe actions étaient l’apanage des départements ministériels (Culture, artisanat, tourisme, etc.), il est impressionnant d’observer comment un L’organisation du festival Laaouacher repose accompagnement
Ecomed, pour l’exploitation d’un site d’enfouissement intercommunal situé sur la commune de beni Yekhlef à 27 km. Le contrat - Zones urbaines sans infrastructure routière bitumée (Ex : millions de m3. bon de nombre de Communes et d’associations locales se sont inscrites dans ce genre de manifestations, certaines avec un franc succès logistique (fourniture
hay Massira, hay braada) : Caissons métalliques de grande sur la collaboration de quatre acteurs matériel et chaux)
Congestion 80
de gestion déléguée a été signé pour une durée de 20 ans entre la société et le Groupement de Communes «solidarité pour - étanchéité des casiers par rapport au sous-sol : une national et même international. Le festival Gnaoua à essaouira, le festival des musiques sacrées du monde à Fès, le festival des cerises et baisse
capacité (de 6 à 15 m3) déposés en bordure des quartiers. couche d’argile recouverte d’un géotextile (degré de principaux : la Commune (élus et techniciens), médiatisation Marche Les usagers optent de la vitesse
l’environnement» (voir encadré ci-contre) qui constitue de fait l’autorité délégante. Les caissons de 6 m3 (41 au total) sont collectés 3j/7 par à séfrou, le festival des cires à salé, le festival des arts populaires à Marrakech : autant d’événements culturels qui font aujourd’hui la des travaux ou vélo pour d'autres modes
perméabilité de 10-9). la société civile, les habitants et la société commerciale 60
des camions multibennes et les caissons de 10 à 15 m3
- Couverture de terre quotidienne du casier en cours
renommée de ces villes et contribuent à renforcer leur attractivité culturelle et touristique. délégataire pour la gestion des déchets.
(8 au total) sont collectés 7j/7 par un camion ampliroll.
Le Groupement de Communes «solidarité pour l’environnement» : d’exploitation pour éviter les envols et la présence de Chaque partenaire assume des missions et Faibles revenus hauts revenus
- Zones urbaines dont le bâti est séparé de voies étroites bétail. Les projets des Communes restent encore hétérogènes. si certaines villes ont opté pour des manifestations musicales (essaouira, Fès), société civile 40 agadir
Créé en 2011, le Groupement concerne onze Communes : Mohammedia, benslimane et neuf Communes rurales avoisinantes. (Casbah) : Porte-à-porte avec bennes satellites et des rôles bien spécifiques.
débardeurs. - Les camions 33t déversent les déchets qui sont ensuite d’autres ont privilégié des actions culturelles portant sur la promotion du patrimoine immatériel local (tiznit, salé, tétouan). enfin d’autres Encadrement et
ville moins accessible pour tous Rabat
ses attributions : : La mutualisation du paiement du délégataire Ecomed pour la gestion de la décharge et le suivi-contrôle de ses étalés par un bulldozer. sensibilisation
encore se sont inscrites dans une véritable stratégie d’animation culturelle qui s’effectue tout au long de l’année, ciblant différentes des habitants EMbELLissEMEnt Casablanca
activités au regard de la convention de gestion déléguée. sur le parc technique les déchets sont transférés et compactés habitants Le Cercle vicieux de la dégradation urbaine, traduction d’après l’union internationale des La spirale négative du sous-investissement dans le transport 20
son bureau exécutif : il est composé d’un Président (le vice-président chargé de l’urbanisme à la commune de Mohammedia), 3 vice- dans des caissons de 22 m3 qui sont ensuite transportés Lixiviats : drainage vers des bassins d’aération équipés d’un thématiques et différents profils sociaux. C’est le cas de la ville de Chefchaouen qui a fait de la promotion culturelle un levier pour son qui assument dE La viLLE Fès
évaporateur. l’exécution des transports publics (uitP) in better urban mobility in developing countries, 2003. public, d'après M. nour-Eddine boutayeb, Wali secrétaire
présidents, 1 secrétaire et 6 conseillers. Chaque Commune a élu un représentant du Groupement au sein de son conseil puis les 11 jusqu’à la décharge située à 16 km. développement économique et touristique. travaux Général du Ministère de l'intérieur, comme présenté lors du Marrakech
Réalisation des opérations 0
représentants ont élu les membres du bureau exécutif. Celui-ci exerce sous la tutelle de la Préfecture de Mohammedia. d’embellissement Forum Civitas à Casablanca, 25 septembre 2014.
son personnel technique : : Le Groupement ne dispose pas de moyens humains propres, ce sont deux ingénieurs de la Préfecture de trois expériences réalisées dans des contextes différents et selon des approches totalement distinctes méritent que l’on s’y attarde. il SO2 NO2
Mohammedia (le chef de la division technique et le chef de la division de l’environnement) qui supervisent le suivi-contrôle de la Comparaison des principaux polluants de l'air d’agadir, Casablanca,
s’agit du festival d’argent de tiznit pour la promotion de l’artisanat local, des journées de patrimoine pour la promotion du patrimoine Le transport collectif participe de la compétitivité des activités économiques et de l’attractivité économique du centre-ville et Fès, Marrakech, Rabat en 2010. source : Ministère de l'équipement
gestion de la décharge intercommunale. Casablancais et enfin du festival Laaouacher pour relancer une tradition locale et promouvoir l’image de la médina de Chefchaouen. de l’agglomération, notamment par la réduction des coûts liés aux déplacements et par l’accessibilité à l’emploi, aux études
société et du transport.
son budget de fonctionnement : : il provient d’une part du reliquat des subventions octroyées par le Ministère de l’intérieur pour le délégataire mais aussi aux hôpitaux, aux commerces ainsi qu’aux loisirs par les habitants et les visiteurs. Le transport collectif bénéficie
financement de la gestion déléguée et, d’autre part, d’une quote-part issue du supplément que payent les industriels (Koutoubia, pour la gestion
Polluclean) pour l’enfouissement de leurs déchets par Ecomed (30% de plus que les Communes). Les Communes ne payent pas de tout particulièrement aux personnes les plus démunies : il est le majeur transporteur de personnes à faible revenu et il participe
des déchets
cotisations pour le fonctionnement du Groupement. de la prospérité économique, ce qui bénéficie aussi à ces personnes. toutefois, au Maroc le cercle vicieux de la dégradation 1) source : haut Commissariat au Plan, www.hcp.ma/taux-d-urbanisation-en-par-annee-1960-2050_a682.html
apport du matériel et
ses locaux : il siège dans les locaux de la Préfecture de Mohammedia au sein de la division des collectivités locales. travaux de nettoyage et urbaine qui est en cours affaiblit le pouvoir du transport public de jouer ce rôle. Les acteurs publics marocains se montrent tout 2) source : banque Mondiale, www.worldbank.org/en/publication/global-economic-prospects/data?region=Mna
de propreté particulièrement concernés par la «spirale négative du sous-investissement dans le transport public» (voir schéma) qui découle 3) En effet, la moyenne nationale ne dépasse pas les 70 personnes motorisées pour mille habitants. source : article de Le Matin « un marché à fort potentiel de
de ce cercle vicieux sans pour autant relever directement les défis de la maîtrise du trafic automobile, de l’étalement urbain, de croissance » du 19 février 2013 reportant une étude menée par l’ association des importateurs des véhicules au Maroc (aivam) sur le marché automobile national,
www.lematin.ma/supplement/auto/L-observatoire-de-l-automobile_Fort-potentiel-de-croissance-pour-le-marche-automobile/automobile_un-marche-a-
la dégradation de l’environnement, de l’inclusion sociale et plus généralement de la qualité de vie. fort--potentiel-de-croissance/178158.html
3- La chaux a un rôle d’entretien et d’embellissement mais aussi de protection et de rafraichissement de l’air dans les ruelles et les bâtisses de la médina. 4) source : banque Mondiale, Royaume du Maroc, secteur des déplacements, urbains note de stratégie sectorielle, avril 2008, http://documents.banquemondiale.
RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 33 org/curated/fr/2008/04/10384421/morocco-secteur-des-deplacements-urbains-note-de-strategie-sectorielle
32 RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 39
38 RésEau MaROCain dEs anCiEnnEs Médinas
état dEs LiEux sYnthétiquE dans LEs viLLEs MEMbREs du REMaM
8 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC 9
RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC
aGadiR CasabLanCa
Quel coût pour la Commune ? iii- Une pratique inscrite dans le cadre d’une
une manifestation
vision et d’une volonté communale de « Le Printemps de Chefchaouen est structure urbaine structure urbaine
population quant
ayant pour finalité de sensibiliser la et de deuxième pôle économique du Royaume avec le premier Casablanca est aujourd’hui la capitale économique du
Le coût annuel de la gestion déléguée des déchets de Mohammedia, comprenant Part du budget communal de fonctionnement promouvoir la ville à l’importance du respect de l’environnement
la collecte, le nettoiement des rues, le transport, l’enfouissement et le traitement » port de pêche du pays et une renommée de station pays, au cœur d’une région urbanisée nommée Grand
affectée à la Gds promouvoir le tourisme dans la ville. balnéaire, l’agglomération du Grand agadir (9 Communes Casablanca qui compte près de 4 M d’habitants, dont
s’élève aujourd’hui à près de 40 millions de dirhams (Mdh). Ce montant représente (Radio aswat, 04-04-2012).
environ 20% du budget de fonctionnement de la Commune et constitue la dépense Malgré son potentiel paysager et patrimonial exceptionnel, à cheval entre 2 Préfectures, d’après le Pdu) registre un tiers âgés de moins de 15 ans.
Chefchaouen ne faisait pas partie, jusqu’à la fin des années Chefchaouen a
la plus importante après le paiement du personnel. La Commune a bénéficié de « L’organisation du printemps de une croissance démographique exceptionnelle et un Région de services et d’industries, elle est composée de
service de Gds en gestion 1990, des villes touristiques du Royaume. C’est dans le but la ville avec un
subventions de la part des Ministères de l’intérieur et de l’Environnement (PndM) déléguée des retombées considérables sur développement urbain conséquent. la Province de nouaceur, de la Province de Médiouna,
pour le financement de la gestion déléguée de la décharge intercommunale de promouvoir son image et de la repositionner en tant que et internationale
autres dépenses (personnel, eau, rayonnement à l’échelle nationale La forte ségrégation des activités de chaque noyau (zones de la Préfecture de Mohammédia et de la Préfecture
destination touristique nationale que s’inscrit le lancement Le festival a eu
pendant les deux premières années d’exploitation. désormais elle doit payer seule électricité, …
qui a redynamisé le tourisme local. industrielles, lieux de commerce, pôle universitaire, etc.) de Casablanca dont le territoire correspond à celui de
du festival Laaouacher en 2010 par un nouveau Conseil les structures
un impact positif considérable sur
le délégataire Ecomed. de surcroît, ses versements permettent au Groupement de
Caisson de 6 m3 à côté de hay Massira Caisson de 15 m3 à côté de hay bradâa Caisson de 6 m3 à côté de hay Massira
porteur d’une nouvelle vision de développement de la ville. » génère d’importants flux domicile-travail. La discontinuité la Commune urbaine de Casablanca.
d’hébergement et l’artisanat local à Chefchaouen.
combler à court terme les impayés d’autres Communes rurales du Groupement.
L’objectif était alors de promouvoir le rayonnement de la 2016). dans l’urbanisation entre les noyaux périphériques et
(in http://www.pjd.ma vendredi 13 mai l’urbanisation centrale ainsi que la présence d’éléments
En ce qui concerne la mobilité, les problèmes
société délégataire Prestations Coût annuel ville à travers la culture et l’animation culturelle grâce à engendrés par la croissance urbaine rapide comme
des projets en cours l’organisation de festivals et de manifestations artistiques de rupture dans le tissu urbain (aéroport militaire, terrains l’étalement urbain et l’éclatement des fonctions
sita el beida Collecte, nettoiement et transport au site d’enfouissement 30,3 Mdh/an
et culturelles. de golf, zones agricoles, etc.), entraîne une augmentation urbaines (résidence, emploi, études, commerce, santé,
Ecomed Enfouissement et traitement (117 dh/t) 9,6 Mdh/an avancement / des déplacements centre-périphérie et des distances de
description du projet Pilotage du projet Coût / Financement
échéance
loisirs, etc.) sont exacerbés par des grands projets
Coût total annuel de la gestion déléguée des déchets 39,9 Mdh/an déplacements et donc du besoin de moyens motorisés. urbains. Ces derniers sont produits sans une réflexion
Un avenant au contrat de gestion déléguée de la collecte division de la gestion document en cours de Mohamed sefiani, Président de la Les pôles principaux d’attraction et d’émission des intégrée sur la mobilité, comme la création de villes
et du nettoiement pour exiger du délégataire une déléguée de la Commune rédaction. iv- Une initiative associative reprise et Commune de Chefchaouen.
déplacements, tous modes mécanisés confondus, sont nouvelles (Zenata entre Casablanca et Mohammédia) et
Coût à la tonne et forfaits des prestations de collecte et nettoiement. fréquence de balayage de 7j/7 les quartiers populaires urbaine de Mohammedia.
comme hassania et hay nasser au lieu de 3j/7 voire développée par le Conseil communal de agadir-Centre (264 000 émis par jour ouvrable), puis le recasement de bidonvilles (par exemple le quartier
1j/7 dans certaines zones. la zone commerciale d’inezgane (45 000) et enfin les des Carrières Centrales recasé en périphérie dans le
Collecte et mise Collecte et
évacuation des
nettoiement des
balayage
nettoiement des la ville Pôles principaux et projets futurs. source : diagnostic du Pdu, mai 2013. Encerclés
en rouge, les principaux pôles d’attraction et d’émission des déplacements. Population par Zat - 2010. source : aOdu 2014
en décharge des rues Lavage mécanique plages Plan directeur provincial qui comprend une étude • Maître d’ouvrage : Financé par le Ministère Phase diagnostic autres pôles de l’agglomération qui sont inezgane, aït cadre du programme ville sans bidonvilles).
déchets ménagers déchets verts et (balayage manuel) mécanique (saison estivale) diagnostic et un plan d’action pour la gestion des Préfecture. de l’Environnement achevée. Melloul et dcheira al Jihadya (40 000).
gravats déchets à l’échelle de la Préfecture. • Maître d’œuvre : BET (PndM). L’idée de relancer la tradition locale de Laaouacher émane du tissu associatif local et a par la suite été reprise et Zones d’activité économique de la Région du
Forfait mensuel de Forfait mensuel de Forfait mensuel de Edic. développée par le nouveau Conseil communal de 2010. il portait, dans le cadre du nouveau contexte de décentralisation v- Une médina plus animée et plus attractive Grand Casablanca. source : aOdu 2014
260 dh/t 170 dh/t 10 000 dh/j
90 000 dh/mois 90 000 dh/mois 210 000 dh/mois au Maroc, une nouvelle vision du développement et de la redynamisation de Chefchaouen et de son tissu historique. Cette déroulement des travaux Le système multimodal des transports urbains
une station de traitement des lixiviats sur le site de la • Maître d’ouvrage : investissements réalisés Phases test sur
décharge intercommunale. Cet équipement permettra de Préfecture de par Ecomed dans le échantillons effectuées, vision faisait de la culture et du patrimoine local un levier stratégique pour la redynamisation de la ville. Le festival de Laaouacher concerne les principaux quartiers de
traiter les lixiviats selon les étapes suivantes : Mohammedia et cadre de la convention travaux terminés, station L’originalité de la démarche consiste à confier aux la ville et plus particulièrement ceux de la médina. il mobilise inter/national aéroport, port, réseau viaire de portée nationale. Le sdau propose un réseau ferroviaire.
Groupement de de gestion déléguée prête à être mise en À l’engagement politique affiché par le Conseil communal (dont la plupart des membres sont d’anciens membres habitants de la médina le soin d’entretenir eux-mêmes
Quelle efficacité du service ? 1) traitement biologique par activation de l’activité
bactérienne aérobie dans des bassins d’aération. Communes. avec le Groupement de service. associatifs) et par son Président, s’ajoute la présence d’un tissu associatif local très dynamique jouant le rôle de leurs bâtisses et d’effectuer les opérations de ravalement
pendant tout le mois d’avril une dizaine d’associations locales Périurbain 13 lignes de bus, grands taxis, transport mixte et informel.
• Maître d’œuvre : Communes. catalyseur des actions d’animation culturelle dans la ville. et plus d’une centaine d’habitants, volontaires, de différents
2) traitement physico-chimique par coagulation/ Ecomed Mohammedia. et de chaulage. son autre particularité réside dans le âges. au total, une moyenne de 700 personnes sont mobilisées Urbain 24 lignes de bus, petits taxis, grands taxis, transport informel.
des avancées visibles des limites notoires floculation via l’ajout de deux réactifs. peu de moyens techniques et financiers qu’elle nécessite
Le succès médiatique qu’a connu la première édition, lancée en 2010, a poussé la Commune à reconduire annuellement chaque année.
3) décantation et récupération des boues évacuées l’expérience en l’intégrant dans le programme d’un grand festival baptisé « le printemps de Chefchaouen » où de (chaux et matériel de nettoyage), tout en générant des
un service de collecte qui dessert l’ensemble du périmètre un service de collecte minimum pour les quartiers peu ensuite vers des lits de séchage. La Commune se charge des aspects logistiques. Elle fournit Mode type véhicules organisation spatiale source
urbain mais encore de manière inégale. accessibles : 30 à 40% du tonnage de déchets est collecté par nouvelles activités d’animation culturelle ont été développées. retombées socio-économiques importantes:
4) Réglage du ph (ajout d’acide sulfurique) et oxydation de la chaux colorée au bleu «nila» (15 000 kilos de chaux urbains et Plutôt maillée au centre de l’agglomération avec des lignes périphériques
caissons métalliques (voir photos ci-après). • sur le plan social : renforcement d’une dynamique de distribuée), des pots de fleurs, des plantes et du matériel de
bus 198 sPC 2014
un enfouissement des déchets dans des casiers dont l’étanchéité du surnageant issu de la décantation. au fil des éditions, l’organisation du festival de Laaouacher a été améliorée au niveau organisationnel, technique et périurbains radiales
solidarité sociale, chaulage et de nettoyage, tandis que les associations locales
est assurée par une couche d’argile dont le degré de perméabilité une gestion déléguée trop chère : Pour l’année 2013, deux mois 5) Filtration du surnageant dans des filtres à sable et communicationnel. Grands 1 900
filtres à roseaux. • sur le plan économique : promotion du tourisme taxis Leur fragmentation administrative ne répond plus à la réalité urbaine de la
ne dépasse pas 10-9. n’ont toujours pas été payés par la Commune à la société sita s’occupent des travaux de sensibilisation et d’encadrement de Pdu 2013
Petits 1 500 conurbation ni aux besoins des déplacements
el beida pour la collecte et le nettoiement, soit un arriéré total La station est dimensionnée pour traiter pendant culturel, la population.
une couverture de terre quotidienne du casier d’enfouissement de 5 Mdh. 20 ans 40 m3 de lixiviats par jour avec les taux transport de personnel > 100 Principalement pour la desserte d’anza, tassila et du quartier industriel d’aït Melloul Pdu 2013
en cours d’exploitation permettant d’éviter les envols de déchets • sur le plan culturel : promotion d’une tradition locale, d’autres activités sont organisées en parallèle : ateliers,
d’abattement suivants :
légers. des bacs à durée de vie limitée. Plus de 30% des bacs • sur le plan paysager : amélioration du paysage de la exposition, activités sportives, balades, contribuant à l’animation transport mixte véhicules vétustes Pour les espaces ruraux, avec une concurrence dénoncée par les bus et les taxis Pdu 2013
- 50 à 60% de la dCO.
disposés en début de contrat sont désormais inutilisables. Le ville, et à l’attractivité culturelle de la médina.
- 95% des matières en suspension (MEs). transport informel véhicules vétustes dans des zones bien circonscrites Pdu 2013
une station de traitement des lixiviats construite pour diminuer les renouvellement annuel des bacs prévu par le contrat (110 de
concentrations en polluants chimiques et biologiques de 40 m3/j 360L et 50 de 660L) ne permet pas de faire face au problème. - 90% de la concentration en métaux lourds. • sur le plan politique : renforcement des liens entre le Pour créer une atmosphère conviviale de fête et d’émulation, la
Classement des zones en zones de générations,
de lixiviats (voir tableau ci-après). néanmoins cet équipement néanmoins la société a récemment investi dans 100 nouveaux Les caractéristiques physico-chimiques des lixiviats Conseil et la société civile. Commune organise un concours entre les différents quartiers la Réseau viaire et routier : Répartition modale des déplacements
demeurera insuffisant pour atteindre les normes de rejet. La bacs de 1 100L. d’attraction et neutres
seront analysées au sein d’un laboratoire équipé, entre médina pour choisir celui qui aura le mieux réussi à valoriser hiérarchisé mais pas de distinction claire entre les flux od: 156.848 déplacements
dCO en particulier pourra être diminuée de 50 à 60% seulement autres d’appareil de mesure de la dCO, de l’ammonium il y a une majorité de modes mécanisés (59%). Les bus urbains
alors qu’elle nécessiterait un abattement de 99% pour passer un suivi-contrôle communal du service délégué de collecte sous
Cuves de coagulation-floculation et Filtres à roseaux et décorer ses constructions et ses ruelles. locaux et les flux de transit, ce qui entraîne une surcharge Période de pointe du matin (7h – 10h)
nh4+, des nitrites, nitrates et phosphates. décantation assurent la même quantité de déplacements que les petits taxis (8% • Zones de génération de déplacements : plus
de sa valeur initiale, 60 000 mg/L, à une valeur inférieure à la
norme marocaine de rejet d’eaux usées dans le milieu naturel
tutelle : La procédure de pénalité ne peut être engagée que par
un représentant de l’autorité locale (caïdat ou préfecture).
documentation à consulter : Le Festival est organisé pendant les vacances scolaires de de certains axes et des conflits d’usages. des lacunes de du total ou 13% des modes mécanisés). de 60% de déplacements générés par rapport
printemps pour attirer les touristes nationaux. maillage causent des problèmes de connectivité. au total
évaluée à 500 mg/L.
un suivi-contrôle de la décharge presque intégralement mené par • site web de la Commune de Chefchaouen : 6
• Zones d’attraction de déplacements : plus de
la Préfecture : La seule possibilité pour la Commune d’émettre www.chaouen.ma Partage de la voirie : 12
60% de déplacements attirés par rapport au
un avis sur la gestion déléguée de la décharge repose sur la 27 km de pistes cyclables existantes et 5 km projetés Marche à pied total
7
capacité de trois membres du Groupement de faire entendre ses • site web du Réseau Méditerranéen des Médinas : www.rmm-dp.pe.hu mais discontinus et parfois envahis. véhicule particulier • Zones neutres : distribution entre les dépla-
doléances lors des deux réunions annuelles de suivi. cements générés et attirés inférieure à 60% /
aménagements piétons parfois déficients. bus urbain 40%.
10 41 Petit taxi source : aOdu 2014
Contacts stationnement : Grand taxi
Offre hétérogène et en général peu structurée. 2 roues mécanisé
• Commune Urbaine de Chefchaouen, transp. de personnel
8
• abdelhamid Mesbah, Conseiller Communal, membre du REMaM. source : Pdu 2013 transp. scolaire
autre mode mécanisé
8
17
34 RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 35
RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains
40 état dEs LiEux sYnthétiquE dans LEs viLLEs MEMbREs du REMaM 41 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC 11
RésEau MaROCain dEs anCiEnnEs Médinas 10 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC
1er catalogue de bonnes pratiques au Ce catalogue se présente comme une ressource méthodologique
profit des Communes marocaines. Il vise à pour toute Commune qui ambitionne de mettre en place des
travers sa démarche à mieux comprendre dispositifs de participation et d’implication des acteurs locaux,
les tenants et aboutissants de l’éclairage notamment les citoyens et la société civile, dans la gestion
public dans 7 villes du Royaume (Agadir, de la vie communale. Il représente un recensement des outils
Beni Mellal, Chefchaouen, Oujda, Rabat, Salé et des bonnes pratiques de gouvernance participative, il s’agit
et Tiznit) et fera appel à un enrichissement particulièrement d’assurer une plus grande transférabilité de
Réseau Marocain de la
par d’autres Communes intéressées par Gouvernance Participative ces expériences, en s’appuyant sur les démarches testées par
cet exercice de Benchmarking état des lieux synthétique dans les villes membres du ReMaGP
lesdites Communes pour la mise en place de ces mécanismes.
Septembre 2015 Direction Générale des
Collectivités Locales
Janvier 2018
thématique 1 :
destiné au grand public. Les conseillers désignés par la des habitants et touristes de Chefchaouen, notamment du
Commune – susceptibles d’être renforcés en 2015 par une jeune public qui est visé par cette initiative.
association locale mobilisée dans le cadre du projet sudEP
1- RGPh 2014
2- diagnostic général de l’activité économique de Chefchaouen mené en 2014 par l’association locale ated (association tallasemtane pour l’environnement et
le développement)
3- stratégie conjointement soutenue par la GiZ, l’adEME, REPiC (Coopération suisse), l’institut pour le développement, l’Environnement et l’énergie (idE-E) et
le Forum European Energy award (EEa).
RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME 17 18 RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME 6 CataLOGuE dEs bOnnEs PRatiquEs 7
RésEau MaROCain dE La GOuvERnanCE PaRtiCiPativE
se situe aux alentours de 3,5 Millions de Mad, répartie entre développement Local (sdL) « patrimoniale » sur fonds
CoMMent MettRe en ŒUvRe ? *** : Autisme, surdité, cécité.
l’entretien, l’extension et la consommation, ce qui représente 100% publics, structure encore à l’étude qui assurerait
10% du budget communal. entre autre la gestion de l’éclairage public (en plus des En 2012, la Commune de tétouan a proposé la création d’un organe consultatif permanent
pour faire entendre la voix des enfants. La particularité de ce Conseil au Maroc se remarque 2. élection des membres de chaque structure du CMe
voiries et des espaces verts).
Répartition des postes budgétaires relatifs à l’eP à deux niveaux :
Lectures contradictoires pour maîtriser la facture • La création : la Commune de Tétouan a créé elle-même le Conseil, tandis que les autres Répartition des membres du CME selon le genre et les missions
expériences existantes ont été réalisées conjointement avec l’UNICEF ;
depuis la reprise de la gestion du parc de l’éclairage Bureau Présidents des commissions Membres des commissions
39,16% Consommation • Le format : la Commune de Tétouan a choisi de créer un Conseil Municipal des Enfants
public, la CC procède d’une manière régulière au contrôle indépendant de celui des jeunes, alors que dans les autres Communes, le CME est rattaché
des consommations d’électricité par compteurs. il s’agit au Conseil des Jeunes sous forme de « Conseil Municipal des Enfants et des jeunes ».
25
d’une mesure d’analyse contradictoire simple permettant de
Extension 32,53% vérifier les montants facturés par l’OnEE, en procédant à leur Les CME sont des structures initiées par des adultes dont les enfants vont assurer la
comparaison avec les consommations réelles affichées. gestion, afin de partager leurs préoccupations et faire entendre leur voix. À noter que ce sont 14
28,31% Entretien
toutefois, quand il s’agit du contrôle des anciens les seules organisations dirigées par les enfants dans leur région(1).
transformateurs, cette tâche devient plus difficile, l’OnEE 6
4 5
source : CC disposant des clés des coffres où se situent encore les
anciens compteurs. 1
1. élection des membres du CMe de tétouan
Filles Garçons
En décembre 2012, la Commune, en collaboration avec la délégation du Ministère de l’éducation nationale à
tétouan et les associations locales pour l’enfance, ont défini les critères de candidature au CME :
Caractéristiques techniques • Avoir un parcours académique excellent ; En présence du Président du Conseil de la Commune, du délégué du Ministère de l’éducation nationale à tétouan, des tuteurs des
enfants et de la presse, les 55 membres élu-e-s se sont réuni-e-s début janvier 2013 pour la première session du CME, afin de :
• Excellence académique ;
distribution des points lumineux approuver la charte du CMe.
• Disposer d’un sens des responsabilités envers les autres enfants.
type nombre Puissance emplacement élire le président du CMe : 10 membres ont candidaté pour cette position et ont défendu leur programme pour ce premier mandat
de là, la Commune s’est tournée vers les établissements scolaires afin qu’ils proposent ?? des candidats aux élections. auprès d’un public composé de garçons et de filles de leur Commune, membres du CME. une jeune fille de 15 ans a remporté
622 80 -
MhP (Mercure) bien que la sélection initiale des candidats au CME ait été faite par des adultes, la Commune a fait en sorte de respecter les ces élections.
205 125 Ruelles
principes de : élire les membres du bureau : 19 candidatures, 10 élu-e-s.
44 400 -
Constituer les commissions et élire leur président : le reste des membres se sont répartis entre les commissions du CME en
shP (sodium) 802 250 artères principales (1) la démocratie, qu’elle a essayé d’inculquer à ces (2) de représentativité, pour représenter au mieux cette
choisissant celle dans laquelle ils souhaiteraient travailler avant d’élire un président dans chaque commission.
enfants à travers l’organisation des élections pour choisir catégorie de la société, en intégrant certains cas au
691 150 artères secondaires
les membres du Conseil parmi les candidat-e-s processus comme les enfants handicapés, les enfants
793 70 artères secondaires placés en institutions de bienfaisances, les enfants issus de
autres types 154 - quartiers périphériques la formation professionnelle, les enfants sans famille, etc.
La présence féminine, à hauteur de 63,6%, s’explique par l’excellence académique parmi leurs pairs ainsi qua
par une volonté manifeste d’avoir une responsabilité et de volontariat.
1- si l’on compare avec les associations locales axées sur les enfants, les Conseils Municipaux des Enfants sont un forum par lequel les enfants se rencontrent
en l’absence des adultes où ils ont la possibilité de discuter librement des problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien.
9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 43
b. série de Fiches sur les bonnes pratiques de gestion communale
Tri à la source
Concertations citoyennes
Gouvernance
Service permanent de réception des citoyen-ne-s par les élu-e-s
participative
Budget participatif
30
FiChes de bonnes PRatiQUes
9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 45
C. Guides et manuels
ReMaGdU
titre Couverture description année
Cadre de
Guide qui fournit des clefs de compréhension et des pistes de réflexions sur la manière de concevoir, de
Cadre de réflexion pour la conceptualisation penser et de mettre en œuvre une démarche de tri des déchets ménagers urbains en amont de leur collecte,
réflexion pour la
conceptualisation et
mise en œuvre de
Janvier 2015
l’approche tri à la
source locale des
et mise en œuvre de l’approche tri à la source tout en apportant des éléments de réponse à deux questions principales : Pourquoi effectuer le tri des
déchets ménagers
et assimilés
?
locale des déchets ménagers et assimilés déchets en amont dans les villes marocaines ? Comment effectuer le tri des déchets en amont à l’échelle
d’un quartier ?
Devant le défi de la gestion des déchets ménagers et assimilés que rencontre le Maroc, plusieurs Communes
Essais de caractérisation des déchets ménagers se sont engagées dans l’expérimentation de protocoles de caractérisation au niveau de leur territoire. On
et assimilés réalisés au Maroc. Résultats, retrouve dans ce document un cadre référentiel des expériences de caractérisation de déchets menées par Juillet 2017
synthèse et recommandations les collectivités territoriales avec l’appui de leurs partenaires, les étapes du déroulement d’une campagne de
caractérisation de déchets, ainsi que la description des protocoles adoptés.
Guide destiné aux responsables de la gestion des déchets au niveau des collectivités locales. Il retrace
de manière synthétique l’objectif d’une étude socio-économique des récupérateurs informels dans les
Guide d’enquêtes socio-économiques sur les
décharges, l’approche méthodologique préconisée, et les résultats escomptés. Il propose des canevas types Décembre 2017
récupérateurs informels dans les décharges
d’enquêtes pour les différentes catégories de récupérateurs (récupérateurs des matières valorisables,
récupérateurs•éleveurs et grossistes/intermédiaires).
Manuel technique pour la formation des Ouvrage technique qui reprend les 4 modules de formation (contexte de la gestion des DMA, étude et montage
formateurs en gestion intégrée des déchets MANUEL TECHNIQUE POUR LA FORMATION
DE FORMATEURS EN GESTION INTÉGRÉE DES
des service de collecte et nettoiement, tri à la source et collecte sélective, filière de traitement et de Novembre 2015
ménagers et assimilés(3) valorisation des déchets).
DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS
Manuel 1/2
1
Ministère délégué auprès du Ministre de l’Énergie, Ministère de l’Intérieur
des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé Direction Générale des Collectivités Locales
de l’Environnement
formateurs en gestion intégrée des déchets Ouvrage pédagogique destiné à expliquer les techniques de formation (rôle du formateur, méthodes, prise de
Novembre 2015
ménagers et assimilés(3) MANUEL PÉDAGOGIQUE POUR LA
FORMATION DE FORMATEURS
Manuel 2/2
parole en public, outils de communication, situations difficiles, préparation et évaluation de la formation)
Outil d’aide à la conduite et à la gestion des programmes d’intervention sur les habitations menaçant ruine dans les médinas
intervention sur les habitations intervention sur
Juin 2014,
marocaines. Ce manuel englobe un ensemble de fiches de bonnes pratiques des villes membres du réseau ainsi que d’autres
les habitations
menaçant ruine
dans les
informations telles que le cadre juridique régissant les habitations menaçant ruine, l’intervention dans le cadre de la police
anciennes médinas décembre 2016
administrative et l’intervention dans le cadre d’une vision de réhabilitation.
Plusieurs expériences pertinentes dans le domaine de l’intervention sur les habitations menaçant ruine ont été développées
Octobre 2014 +
Action sociale et interventions sur action sociale et
par des villes marocaines dont Fès, Marrakesh, Casablanca, Tétouan, Ouarzazate. Ce guide se réfère essentiellement à
Mise à jour du
interventions sur
les habitations
menaçant ruine
les habitations menaçant ruine l’expérience menée au sein de la médina de Fès. Il a pour objectif de lister, dans une forme synthétique et concise, les
dans les
anciennes médinas
ManUeL de bonnes PRatiQUes
cadre législatif en
dans les anciennes médinas principes, les démarches et les outils d’une bonne approche sociale du contexte de l’intervention de résorption de l’habitat
décembre 2016
menaçant ruine.
Publié par :
Le Maroc jouit d’un potentiel culturel et patrimonial considérables, les médinas marocaines se distinguent par leurs tissus
atypiques et un cachet authentique. Une authenticité que le tourisme culturel recherche et convoite. En effet, il est pertinent
Conception et aménagement de développer un tourisme culturel au sein de ces centres historiques, en vue de les dynamiser et d’en développer leur
Conception et
aménagement
Février 2017 (Fr),
des espaces publics et circuits attractivité.
des espaces
publics et
Décembre 2017
circuits
touristiques
dans les
pratiques pour doter les médinas de circuits touristiques. Ce guide s’adresse aux différents intervenants des médinas,
aux techniciens et autres gestionnaires de l’espace médinal, il présente des recommandations et pistes méthodologiques
susceptibles d’adaptations et d’améliorations.
Direction Générale des
Collectivités Locales
Gestion
de projet au sein
des médinas
RéFéRentieL
Guide qui a pour objectif d’appliquer la gestion de projets au contexte des anciennes médinas. Il donne une approche
Gestion de projets dans les
méthodologique pour la conception des projets et aussi des exemples pour calculer un ensemble de paramètres. Février 2017
anciennes médinas
Le document contient aussi une analyse des risques possibles et une boite à outils pratiques
Publié par :
L’animation
culturelle
Le patrimoine de nos tissus anciens gagnerait indéniablement à être valorisé et mis au cœur d’une politique de
L’animation culturelle dans redynamisation bien réfléchie. En effet, pour le Maroc, le patrimoine pourrait constituer un vecteur de développement
dans les médinas
Juillet 2017
GUide MéthodoLoGiQUe
les médinas conséquent qu’il ne faut certainement pas marginaliser. À cet effet, la culture pourrait représenter une bonne démarche de
gestion du patrimoine et des richesses qu’il recèle.
Direction Générale des
Collectivités Locales
9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 49
ReMatP
titre Couverture description année
Comparaison du service public de transport urbain par autobus, entre les villes d’Agadir, Casablanca, Fès,
Le seRviCe de
tRansPoRt PUbLiC
URbain
diagnostic
comparatif dans
Le service de transport public urbain - Diagnostic Marrakech, Rabat-Salé-Témara et Tanger. L’objectif de ce guide est de doter les différentes institutions
six agglomérations
marocaines
Avril 2015
comparatif dans six agglomérations marocaines d’informations et de bases de données pouvant appuyer les différents niveaux de management en terme de
gestion et de prise de décision.
contraintes et objectifs, ainsi que des propositions d’amélioration et cas pratiques (Oujda). Mai 2016
La mise en place d’un plan de stationnement demeure aussi un moyen incontournable pour la régulation des
flux de circulation. Il s’agit d’un levier qui permet de répondre aux besoins des usages et des riverains en
Élaboration et mise en œuvre des plans de circu-
matière de mobilité. La demande en matière de stationnement est généralement plus importante en centre Novembre 2017
lation et stationnement
ville, étant donné la densité des activités économiques, ce qui implique l’urgence d’une gestion optimisée
des espaces de stationnement et des flux de circulation.
Le guide vise à partager avec les Communes les connaissances en matière de développement des modes
doux et de la sécurité routière (sécurisation des modes les plus vulnérables) en milieu urbain. Les thèmes
Modes doux et
sécurité routière
Le présent document s’adresse principalement aux collectivités locales au Maroc, et plus spécifiquement
aux responsables de l’éclairage public. Il a pour objectifs de vulgariser le contenu des 4 parties de la norme
Manuel d’utilisation de la norme 13 201 de
13 201 en expliquant les objectifs de ladite norme, le domaine d’application, les implications techniques et Novembre 2017
l’éclairage public
financières, ainsi que son apport à la conception de projets d’éclairage public et à la maîtrise de l’énergie
dans ce secteur.
Guide ayant pour objectif de satisfaire le besoin des responsables de l’éclairage public en termes
d’identification des outils de gestion faciles à mettre en place et permettant de maîtriser la consommation
énergétique dans l’éclairage public. Chaque outil est décrit en termes d’objectifs, démarche d’application,
Outils de maîtrise de l’énergie dans l’éclairage
moyens requis, résultats attendus et expériences Les outils proposés dans ce document sont : Décembre 2017
public
• Le diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage public par coffret
• Le tableau de bord de suivi des consommations énergétiques
• Le Tableau de Bord - Gestion Énergétique Communale
Le présent guide s’adresse aux collectivités locales et plus spécifiquement aux responsables de l’éclairage
Guide de la maintenance
public. Il a pour objectif de présenter les principales actions à adopter afin d’assurer une maintenance Janvier 2018
de l’éclairage public
optimisée et améliorer ainsi le rendement qualitatif et énergétique de l’éclairage public.
9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 51
titre Couverture description année
Module de formation qui vise une initiation pratique au (SIG) appliqué à la gestion de l’éclairage public :
support de
• Savoir pourquoi et comment mettre en place un SIG
Support de formation et d’initiation aux Systèmes
formation et
d’initiation
aux systèmes
• Maîtriser la terminologie et acquérir la culture générale de base nécessaire à la mise en place d’un SIG
d’information
géographique
Fondamentaux
de l’éclairage
public
« Les fondamentaux de l’éclairage public » synthétise les principales notions de bases de l’électricité et de
Les fondamentaux de l’éclairage public l’éclairage, décrit les composants principaux d’un réseau d’éclairage public et explique comment éclairer un Mars 2018
espace public.
Modes de
gestion de
l’éclairage
Le guide s’adresse aux collectivités locales et plus spécifiquement aux responsables de l’éclairage public. Il
Modes de gestion de l’éclairage public public
a pour objectif de présenter les principaux modes de gestion et d’organisation de l’éclairage public par les Mars 2018
Communes.
Mise en place
à la norme ISO 50 001 aux collectivités territoriales ou autres structures de réaliser des économies d’énergie pérennes
Juin 2017,
Ce guide vise à apporter des clefs de compréhension et des pistes de réflexions, une des approches
version française,
Guide sur la codécision au niveau communal. Exemple du pour instaurer la codécision à l’échelle communale. Il s’adresse aux acteurs de la ville responsables
Budget Participatif de la gouvernance participative locale et/ou préoccupés par l’implication des citoyens et citoyennes,
Juillet 2017,
en particulier les personnes des Communes.
version arabe
Le CadRe
LéGisLatiF et
RÈGLeMentaiRe
GoUveRnanCe
PaRtiCiPative
LoCaLe Janvier 2017
participative locale et qui s’inspire d’autres contextes (européens).
© Ute Grabowsky
53
Contribution au dialogue transfrontalier /
10 ème
axe
sous-régional / maghrébin
Pendant la période 2010-18, le Programme a organisé un total de 12 événements et/ou initiatives promouvant le dialogue transfrontalier entre les villes du Maghreb central, avec
la participation des Communes partenaires marocaines et/ou des acteurs institutionnels oeuvrant dans le domaine du développement urbain :
séminaire «villes et changement climatique» sur le bilan Carbone Sfax, septembre 2013 6 Villes marocaines (Agadir, Chefchaouen, Ouarzazate, Oujda, Rabat et Tiznit)
Lancement du Réseau gestion déchets (WAMA•NET) des villes tunisiennes Tunis, novembre 2013 1 Ville marocaine (Tanger)
voyage d’études autour de la gestion déchets Kehl, octobre 2015 4 Villes marocaines (Tiznit, Agadir, Tétouan, Fès)
• 2 Représentants de la DGCL, 1 de la Culture
voyage d’études sur la Réhabilitation du patrimoine historique Tunis et Sousse, novembre 2014
• 6 Villes marocaines (Fès, Salé, Meknès, Essaouira, Tétouan, Tiznit)
Au cours de sa mise en œuvre, le Programme CoMun a fait l’objet de plusieurs évaluations tant avec une perspective régionale / maghrébine qu’avec un focus spécifique sur le Maroc.
Les rapports principaux en version originale et/ou en résumé peuvent être visualisés sur les annexes (voir Annexe 3 pour la version syntéthique de la dernière évaluation de 2016). Une
évaluation finale du Programme CoMun dans sa dimension régionale se tiendra en avril 2018 en coopération avec les Partenaires institutionnels, notamment la DGCL pour le Maroc.
Cet exercice se focalisera sur les leçons tirées au niveau des trois pays du Maghreb pendant plus de 8 ans de mise en œuvre tout en prospectant les possibilités de consolider et
pérenniser ses interventions. Parallèlement, la composante marocaine du Programme a mené régulièrement des enquêtes de satisfaction au niveau de ses partenaires communaux, lors
des rencontres de réseautage organisées tout comme à la fin des cycles de réseautage (voir Annexe 4 pour les rencontre de 2016). Le rapport de l’«Enquête sur l’utilité du réseautage»
menée conjointement en 2016 avec la DGCL peut être examiné en Annexe 5.
Prise de Création de
Renforcement des
connaissance de Application de modèles
compétences
nouvelles pratiques pratiques
techniques et
approches de innovantes de gestion
managériales
gestion
meilleure orientation des identification de amorce de processus de changement impulsion d’effets multiplicateurs
Communes pour la prise solutions à des et d'amélioration des services offerts et de l’émulation entre villes
de décisions stratégiques défis récurrents par les Communes
(1) L’ensemble des 180 membres réguliers (cadres (2) Ces mêmes 180 membres ont également (3) Selon l’étude «Enquête sur l’utilité du réseautage» (4) La capitalisation de plus de 30 modèles de
et élus) des Réseaux thématiques ont pu prendre bénéficié d’un renforcement de leurs compétences de 2017, 22 des 27 communes partenaires ont gestion tirés soit des échanges et des formations
connaissance de nouvelles approches de gestion techniques et managériales surtout à travers déclaré avoir mis en application un total de 119 au sein des réseaux soit de la mise en œuvre directe
dans le cadre des nombreux événements offerts les formations offertes dans le cadre des pratiques de gestion inspirées par les réseaux dans les villes, ont fait l’objet de 35 publications à
dans le cadre du réseautage, contribuant ainsi à réseaux thématiques, mais aussi à travers un thématiques, dont 52 accompagnées directement caractère pratique qui sont mises à la disposition
une meilleure orientation de leur Commune respec- accompagnement technique direct. par le Programme (à savoir 29 approches de gestion de l’ensemble des collectivités territoriales
tive dans la prise de décisions stratégiques dans dans le cadre de «CoMun», 7 projets dans le cadre marocaines en vue de leur multiplication.
les 5 domaines d’intervention. du volet «Dialogue Citoyen» et 16 projets urbains
dans le cadre de «Coopération décentralisée»).
55
En termes de perspectives, le Projet «Coopération Décentralisée» continuera à soutenir les 16 villes partenaires au Maroc, comme celles des deux autres pays partenaires, tout
en consolidant voire élargissant le partenariat avec les villes allemandes. L’ensemble des 16 projets feront l’objet d’évaluations à mi-parcours, processus qui a déjà été entamé
depuis novembre 2017. En fonction des besoins exprimés par les villes partenaires marocaines, les projets urbains en cours pourraient, le cas échéant et selon les possibilités, être
reconduits en vue d’approfondir, consolider et pérenniser les actions déjà réalisées.
«Coopération décentralisée» continuera également à coopérer avec l’ensemble des projets GIZ dans les secteurs de l’énergie, l’environnement et surtout de la gouvernance œuvrant
au niveau des collectivités territoriales, notamment avec les Projets réalisés en étroite collaboration avec la DGCL.
- «Promotion de la gestion de proximité dans les Communes» : Les 10 communes partenaires de ce Projet continueront en tant que membres du Réseau Marocain de la
Gouvernance Participative à échanger et à coopérer sur les thèmes de l’implication citoyenne.
- «Appui à la Régionalisation Avancée» : La coopération lancée en 2018 autour du projet urbain de Taroudant (Stratégie de développement de l’ancienne médina) s’est traduite
du côté du nouveau Projet ARA par un financement de l’élaboration participative du plan d’action multisectoriel et une forte implication des acteurs régionaux ; d’autres formes
de coopération sont prévues visant une transposition d’approches au niveau régional.
- Secteur GIZ Énergie / Projet DKTI : Cette coopération s’est axée en 2018 sur le projet de Ouarzazate (Diagnostic de l’éclairage public) et a également vu un co-financement
du Projet DKTI, surtout pour la mise en oeuvre du diagnostic en question. Cela s’inscrit dans le cadre d’une synergie datant de plusieurs années et touchant la promotion de
l’efficacité énergétique dans les villes membres du REMME.
Le gouvernement met à
Les mécanismes, outils et bonnes pratiques de disposition les ressources
décentralisation sont mis en œuvre financières et humaines
nécessaires pour les communes
57
annexe 2 : Corrélation entre les 10 axes d’intervention et le Modèle de résultats/Maroc
axe 3ème
les domaines gestion urbaine et
dev. participatif
de capacités des cadres et élus
territoriaux
axe
e1 Les pratiques de gestion partagées
au niveau national et internat. sont e2 Un pôle d’experts multiplie le 5ème
5ème
introduites dans les cycles de formation
en faveur des élus et des cadres
savoir-faireauprès des communes
axe
axe
1. Le programme CoMun, engagé au Maroc depuis 2010 3. Depuis 2012, les réseaux ont fonctionné d’une l’équipe GIZ a été jugée très satisfaisante, la
par la DGCL et GIZ, vise à renforcer les capacités manière suivie et organisé une trentaine de qualité des guides techniques reconnue.
de gestions des communes par la constitution et rencontres, une vingtaine de sessions de formation
l’animation de réseaux d’échange. Il est basé sur le et une dizaine de guides techniques. Les activités se 6. Les rencontres ont été bien suivies par les cadres
concept de réseautage («networking») et a permis sont intensifiées jusqu’au début de 2015. Au début de techniques des communes, un peu moins par les
de structurer et de faire vivre 5 réseaux réunissant cette troisième phase, des difficultés pour s’accorder élus. En moyenne, les rencontres réunissaient environ
des communes désireuses d’échanger des expériences sur le programme de travail ont provoqué une 15 personnes, dont 3 élus. C’est relativement peu
positives et des bonnes pratiques et de faciliter les suspension des activités, qui n’ont réellement repris, pour des réseaux comprenant entre 24 et 31 villes
contacts entre les élus et les cadres techniques des avec un rythme soutenu, qu’à partir de décembre membres, mais les dernières rencontres ont été plus
communes membres. 2015 et au début de 2016. largement fréquentées.
2. Le programme CoMun a été réalisé en trois phases 4. Cinq réseaux ont été structurés, pour traiter de 7. Les domaines traités correspondent bien aux besoins
(2008-2011 ; 2012-2014 ; et 2015-juin 2016). Cette thématiques importantes pour les communes : des participants. La majorité d’entre eux déclarent
troisième phase va être prolongée jusqu’en 2018. Mais Gestion des déchets urbains (REMAGDU), transport dans les fiches d’évaluation avoir amélioré leurs
les partenaires (DGCL/GIZ) ont souhaité disposer des et déplacement urbains (REMA-TP), Anciennes connaissances professionnelles.
résultats de cette évaluation externe (qui porte sur médinas (REMAM), maîtrise de l’énergie (REMME)
les activités entre janvier 2014 et mars 2016) avant et enfin gouvernance participative (REMAGP). Ces 5
de s’engager dans cette prolongation. réseaux ont organisé leurs activités en fonction de
8. Possibilité d’amélioration : certains des participants
critiquent :
sous•thèmes choisis par les comités techniques de
chaque réseau avec l’appui de GIZ et la validation • La durée des sessions jugée trop courtes.
de DGCL.
• Le traitement des thèmes considéré parfois
comme trop théorique et proposant des
5. Les activités de réseautage ont été réalisées de améliorations qui sont encore hors de portée des
façon très satisfaisante, et ont été largement villes membres.
appréciées par les parties prenantes (communes
membres des réseaux, directions des Métiers de • La rédaction des guides techniques en français,
DGCL, DPAT). Les moyens mis en œuvre par GIZ se leur volume et leur complexité pour certains
sont révélés adéquats et suffisants, l’organisation participants. Le souhait a été exprimé de
des rencontres et sessions de formation par disposer de fiches techniques plus courtes
annexes
59
impacts concrets sur la gestion communale
et en arabe, susceptibles d’être appliquées
10. Les personnes interrogées s’accordent sur le fait 13. La durée et la méthodologie de l’étude a permis
directement dans l’activité courante. de recueillir des opinions de participants sur
que les réseaux sont utiles et que les cadres qui y
• Une communication trop discrète sur les activités participent améliorent leurs capacités techniques de l’application de nouvelles méthodes. Très largement
des réseaux et sur les bonnes pratiques proposées, gestion des tâches dont ils sont chargés dans leur les personnes interrogées estiment que la gestion
la distribution des guides par fichiers sans support commune. a été améliorée. Toutefois l’évaluation n’a pas pu
papier et une information pratiquement limitée aux faire l’inventaire, dans les villes membres, des
membres du réseau. modifications de gestion survenues depuis 2014 et
11. Les cadres interrogés confirment que dans leurs de l’effet des réseaux sur leur implémentation. La
pratiques courantes ils appliquent certains des
Ces critiques ont été exprimées par les personnes durée d’observation (deux ans) est extrêmement
éléments faciles à mettre en œuvre dont ils ont pris
interrogées. Il n’est pas possible de savoir si elles courte pour introduire des changements d’importance
connaissance dans les réseaux grâce le plus souvent
représentent l’opinion de la majorité des participants. dans la gestion technique des villes.
aux contacts établis avec les autres représentants
Elles ne paraissent pas toujours entièrement fondées, des villes membres en dehors des activités
mais constituent des pistes d’amélioration à étudier et organisées par CoMun (amélioration de la manière 14. Durant l’été 2015 le programme a lancé un appel à
peut•être à suivre. de poser les problèmes, de rédiger les cahiers des projet, invitant les villes membres à proposer des
charges et les termes de référence, adaptation de actions innovantes et inscrites dans la perspective
9. GIZ a mis en place une équipe performante pour l’activité courante des services). des améliorations discutées dans les réseaux. Ces
l’exécution du programme. Son activité est appréciée actions pourront être soutenues par GIZ (expertise,
très positivement. suivi) et/ou par des coopérations décentralisées
12. Toutefois, les changements importants demandent avec des villes allemandes.
une décision du Conseil Communal (ou au moins du
vice•président en charge du domaine) et souvent
une inscription budgétaire. Ce processus demande 15. Bien que cet appel à projet ait été lancé à un
souvent plusieurs années avant d’être concrétisé. moment peu opportun (juste avant les élections
Pour les activités de 2014 à début 2016, le recul communales, qui ont entraîné le remplacement
manque pour pouvoir constater de tels changements. de nombreux élus), 62 projets ont été présentés.
On note cependant des tentatives pour introduire le Certains ont été préparés par des cadres techniques
tri sélectif des déchets et des échanges spontanés et ne sont pas confirmés par les nouvelles autorités.
entre participant, hors des évènements organisés Néanmoins une vingtaine de projets sont en cours de
par CoMun, pour demander des conseils ou des préparation (entre GIZ et les communes) et devraient
informations sur des expériences qu’ils souhaitent être implémentés. Cela témoigne d’une volonté
introduire dans leur commune. des communes d’introduire réellement des actions
innovantes dans leur gestion.
annexes
61
Résultat global de l’évaluation 26. Le programme se déroule aujourd’hui dans un
contexte très différent de celui de ses débuts.
22. Des discussion ont été amorcées avec certaines 23. L’évaluation a clairement mis en évidence le fait La décentralisation, puis la régionalisation
villes membres des réseaux pour examiner la que le programme CoMun avait été bien exécuté, avancée ont progressé. Elles ont transféré aux
possibilité de faire porter la suite du programme dans le cadre fixé par les conventions entre GIZ et collectivités territoriales (communes, Régions) de
par les villes membres, réunies dans le cadre DGCL, et qu’il a atteint la plupart de ses objectifs. nouvelles compétences et attributions en matière
d’une association ou d’un GIP. Ces discussions n’ont Les évaluations des participants (élus communaux, de gestion et de renforcement des capacités.
pas beaucoup progressé bien qu’une étude sur cadres techniques) et des partenaires (directions Cette évolution en fait des partenaires plus
l’institutionnalisation des réseaux lancée par CoMun de métiers de DGCL) convergent pour apprécier le autonomes qu’en 2010 et leur permettrait de
pour identifier les pistes les plus appropriées dans programme, tout en suggérant des améliorations et porter et conduire ces réseaux dans le cadre des
ce sens, ait démontré que les formes juridiques en formulant des critiques d’ordre secondaires dont différentes formes de coopération intercommunale
adéquates existent. Compte tenu de l’intérêt et de on trouvera le détail dans le rapport complet. mises en place par les nouvelles dispositions
la volonté exprimés par quelques villes à porter juridiques de 2015.
ces réseaux, il est opportun, dans la perspective
24. Après les longues discussions de réajustement
de les préparer à participer à la pérennisation du
et de recadrage du programme CoMun entre 27. La question de la pérennisation n’a pas progressé
programme CoMun, de leur permettre une plus pendant les années 2014, 2015 et le début de 2016
ses partenaires institutionnels lors du premier
grande implication (Présidents et leurs représentants et devrait être discutée dès le début de la phase
semestre 2015, les activités des réseaux ont bien
techniques et politiques) dans le pilotage, dès la 2016•2018.
repris depuis, surtout en 2016, montrant un intérêt
phase actuelle.
grandissant des villes membres (forte participation)
pour ces réseaux et des attentes considérables pour
la nouvelle phase.
28. Le programme doit être redynamisé lors de la l’approche par «réseaux» dans l’ensemble
phase prochaine pour retrouver le rythme élevé des dispositions qui seront prises pour le
de 2014. Cette relance est bien engagée par les renforcement des capacités des communes. En
activités du début de 2016 et doit être poursuivie. effet, selon la formule de pérennisation qui sera
retenue, le programme des activités pourrait être
29. Les projets innovants retenus après l’appel à infléchi pour préparer la suite.
projet de 2015 doivent être exécutés et évalués
aussi rapidement que possible, car ils visent à
introduire et réaliser des projets innovants dans
les communes, et constituent un des résultats
directs et concrets du programme..
annexes
63
annexe 4 : Fiches des rencontres des réseaux thématiques de l’année 2016 avec taux de satisfaction
Réseau bénéficiaires
Rencontres (ville, date) satisfaction
thématique ingénieurs élus
Tétouan, 10 et 11 mai 2016 : «Implication citoyenne dans la mise en œuvre des projets de tri à la
REMAGDU 74% 26% 84%
source»
REMAGDU Marrakech, 27 et 28 décembre 2016 : «Gestion des déchets et changement climatique» 67% 33% 84%
Meknès, 18-19-20 avril 2016 : «Amélioration de l’attractivité des Médinas : espaces publics et
REMAM 60% 40% 88%
circuits touristiques»
REMAM Tiznit, 21-22-23 décembre 2016 : «Montage et gestion de projets au sein des anciennes médinas» 54% 46% Non disponible
REMA-TP Oujda, février 2016 : «Aménagement des carrefours» 79% 21% 87%
REMA-TP Kénitra, 17 et 18 mai 2016 : «Aménagement en faveur du transport public» 69% 31% 95%
Rabat, janvier 2016 : Rencontre d’échange et de formation : «Entretien et maintenance de l’éclairage
REMME 100% - Non disponible
public»
REMME Agadir, 19-20-21 octobre 2016 : «Normes de l’éclairage public» 70% 30% 93%
Séfrou, 30 et 31 mars 2016 : «Mécanismes de dialogue et de concertation dans l’élaboration du
REMAGP 68% 32% 91%
plan d’action communal»
REMAGP Agadir, 17 et 18 mai 2016 : « Budget participatif » 62% 38% 90%
Larache, 29-30 novembre 2016 et 01-02 décembre 2016 : «Communication avec le citoyen et la
REMAGP 46% 54% 95%
société civile»
MoYenne année 2016 68% 32% 90%
introduction
Cinq ans après le lancement du premier des 5 Réseaux thématiques des villes1
soutenus par la DGCL et la GIZ dans le cadre du Programme « Coopération
Municipale » – CoMun, une double enquête a été menée à l’endroit des 26
communes partenaires pour apprécier les effets de leur mise en réseau. Plus
spécifiquement, cette enquête visait à connaitre, d’une part, la perception des
membres par rapport à l’utilité du réseautage et, de l’autre, les pratiques de
gestion communale inspirées du réseautage et mises en application dans les 4,58
communes. a- Prise de connaissance 4,33
de nouvelles approches de c- orientation pour
Les villes membres du réseautage ayant pris part au sondage étaient au gestion et enrichissement la prise de décisions
nombre de 22 sur 26, soient 81% des communes partenaires, avec un total professionnel stratégiques
de 60 répondants. Parmi ceux-ci on trouve 58% de cadres et 42% d’élus au niveau de la
(présidents, vice-présidents et conseillers municipaux). commune
4,33
1. appréciation de l’utilité du réseautage en moyenne 4,50 d- Pilotage de
4,4/5 changement à
b- Renforcement
Quant à l’utilité du réseautage, le questionnaire transmis par la DGCL aux 26 travers l’application
des compétences
villes partenaires demandait aux membres des Réseaux, élus et cadres, d’ex- de pratiques
techniques et
innovantes
primer leur appréciation par rapport à quatre paramètres spécifiques se ba- managériales
sant sur une échelle de 1 (peu utile) à 5 (très utile). Les résultats de l’enquête
sont visibles dans le schéma ci-dessous. Le score moyen était de 4,4 sur 5.
65
13 villes 2. Les bonnes Pratiques (bP) inspirées des réseaux et
41 b.P. appliquées dans les communes
Les 22 communes qui ont participé au sondage ont relevé 119 bonnes
pratiques inspirées des différents réseaux thématiques d’adhésion.
12 villes
24 b.P. 7 villes
20 b.P.
22
CoMMUnes
9 villes
8 villes
15 b.P.
60
QUestionnaiRes
60
RéPondants
19 b.P.
119
bonnes PRatiQUes
Montage de
projets de 1 24 3 valorisation
des déchets
gestion des
déchets bonnes PRatiQUes
9
Mise en place du tri sélectif
67
interventions
sur les CMR
ReMaM 6
Dans le cadre du Réseau Marocain des
Anciennes Médinas, 8 villes ont recensé 15
bonnes pratiques inspirées du réseau et mises
en application. Ces pratiques se résument aménagement stratégie holistique
comme suit : des espaces publics 1 4 et intégrée de
valorisation du
patrimoine
15
bonnes PRatiQUes
2
service de coordination et de
gestion de l’ancienne médina
5 ReMatP
Dans le cadre du Réseau Marocain de
Transport Public, 7 villes ont recensé 20
bonnes pratiques inspirées du réseau et mises
Gouvernance intégration de en application. Ces pratiques se résument
du service de 3 4 la sécurité routière comme suit :
transport public dans l’aménagement
de la voirie
20
bonnes PRatiQUes
aménagement aménagement
des carrefours 2 4 et partage de voirie
2
Politiques de
stationnement
annexes
69
Maintenance préventive Création d’une sdL
ReMMe et entretien dédiée à l’eP
19
bonnes PRatiQUes analyse et
application de suivi de la
la norme 13201 2 7 consommation
spécifique à énergétique
l’éclairage public
1 3
suivi et contrôle des diagnostic de
prestations déléguées l’éclairage public
Coopération
élaboration
du PaC 2 9 avec la
Tétouan, Agadir, Larache, Tiznit, Kénitra, Témara,
société civile
Benslimane, Khémisset, Chefchaouen, Ouarzazate,
Oujda, Essaouira, Taroudant
42
budget bonnes PRatiQUes Gestion des
participatif 4 8 réclamations
et des plaintes
7
information et communication
avec les citoyens
annexes
71
Programme CoMun Maroc,
72 Rapport d’activités 2010-2018
Publié par :
Coopération Municipale • CoMun
Gouvernance locale et participative au Maghreb
élaboré par :
Fabio Germano avec la contribution de
Youssef Afkir, Nasser Eddine Rahmani,
Soukaina Ait El Qadi, Carole Fappani, Houda Hissar,
Fatinn Gharbaoui, Fatiha Bikrat, Zakia Bellefqih
Avec le soutien de :
Direction Générale des Collectivités Locales
DPAT
Conception graphique :
Napalm
Crédits photos :
CoMun, Pixabay, Freepik
Février 2018
73
Rabat
tunis
eschborn Place Sefrou n°1, Hassan, 10 000 • Rabat • Maroc
Marseille Tél. : +212 (0) 5 37 70 40 58 / Fax : +212 (0) 5 37 26 45 51
Site web : www.co•mun.net • www.giz.de/maroc
alger www.pncl.gov.ma