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THÉMATIQUE 3 : L’AGRICULTURE
ET LE DEVELOPPEMENT RURAL
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................................... 4
LISTE DES CARTES ............................................................................................................................................. 5
LISTE DES GRAPHIQUES ................................................................................................................................... 5
PREAMBULE ........................................................................................................................................................ 6
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................................. 7
2.3- PROJET DE GESTION INTEGREE DES FORETS DU MOYEN ATLAS (GIFMA) ........................... 79
2.4- PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE DE MISE EN VALEUR EN BOUR TISSAF .. 81
2.5- LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE DANS LA REGION ....................................................... 81
A N N E X E S ......................................................................................................................................................115
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................................154
PREAMBULE
L’étude du Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) de la Région Fès Boulemane a
fait l’objet du marché n° 15/BR/2011, signé le 26/12/2011, entre le Wali de la Région Fès Boulemane
et le bureau d’études URAM International. La réalisation de l’étude du SRAT fait l’objet d’une
convention de partenariat et de co-financement entre le Conseil Régional, le Ministère de l’Intérieur et
le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville.
Le SRAT prend en charge aussi bien l’intégration et l’articulation des espaces locaux avec leur
stratégie propre, que les politiques et les options nationales, pour constituer un cadre de référence et de
cohérence territoriale concertée entre les différents intervenants de la région.
L’étude est conduite selon une approche participative et interactive, de manière à impulser dès le
départ une prise en charge du projet par les acteurs : le SRAT devient ainsi un document consensuel
entre les opérateurs sectoriels et les acteurs régionaux avec des objectifs, des délais de réalisation et
des moyens de mise en œuvre. Le SRAT constitue, dans le contexte de déconcentration
/décentralisation, un outil stratégique de développement territorial au service de la Région. Il doit donc
être élaboré dans la concertation avec les acteurs locaux et en cohérence avec les orientations
nationales.
La présente phase 1 de l’étude correspond à celle du diagnostic territorial, elle comporte deux étapes :
- l’actuelle première étape, concerne la production de rapports sectoriels organisés en
thématiques, dont le rendu fera l’objet de concertations en ateliers thématiques ;
- la seconde étape présentera le diagnostic et le rapport de synthèse pour finaliser le dossier de la
phase (1). Ces documents feront l’objet de concertations élargies en temps opportun.
Le présent rapport concerne, la thématique du secteur de l’agriculture et du développement rural. Il
présente dans la première partie le bilan sectoriel de l’agriculture et dans la deuxième partie le rappel
des stratégies de développement rural, les nouvelles orientations et les projets de développement de
l’agriculture et du monde rural dans la région.
INTRODUCTION GENERALE
L’agriculture au Maroc contribue à la sécurité alimentaire de 32 millions d’habitants et participe à la
création de la richesse nationale à hauteur de 15 % du PIB et fait travailler 4 millions d’actifs (45 % de
la population active). L’agriculture contribue à hauteur de 15 à 20 % du PIB du pays. Certes, cette part
est en baisse par rapport à d’autres secteurs, mais la fonction économique de l’agriculture demeure le
principal moteur de l’économie dans le Maroc, avec ses impacts sur le reste des secteurs, sur l’emploi
et sur le développement rural qui sont déterminants pour l’économie nationale et pour l’aménagement
du territoire.
Dans la région de Fès Boulemane, l’agriculture contribue à hauteur de 9,25 % du PIB de la région en
2007 et à 3,8 % dans l’agriculture du Maroc. Les impacts sur les secteurs de l’économie régionale se
traduisent par une contribution importante à l’agro-industrie. En effet, le principal débouché de
l’agriculture demeure l’industrie agroalimentaire, dont le potentiel s’est développé et se développera
encore plus avec le Plan Agricole Régional dans le cadre du Plan Maroc Vert. Les impacts attendus
sont l’augmentation de la production dans les filières d’agrégation (la valeur ajoutée est multipliée par
3,6 à l’horizon 2020) et la consolidation des emplois agricoles, avec une plus grande participation de
l’économie agricole régionale aux exportations du Maroc.
L’agriculture a de plus une fonction sociale des plus importantes, car elle permet l’occupation de
23,5 % de la population active dans la région. Dans le milieu rural, l’agriculture procure 2 emplois
directs sur 5 au Maroc et 3,5 emplois directs sur 5 au niveau de la région. Depuis 2004, les emplois ont
augmenté dans certaines zones, tel que le Saiss et le Pré-rif et le long de la Moulouya avec l’irrigation,
mais ils ont diminué dans les zones du bour défavorable, dans les zones de montagne et dans les zones
marginales steppiques.
L’agriculture a surtout une fonction stratégique, car elle fournit les biens de consommation à la
population, directement à une grande partie des populations rurales (cas de petites exploitations
vivrières) et au reste de la population par le biais de la production marchande.
La région y contribue grandement avec la production des céréales, du lait, des viandes et de la pomme
de terre. Cependant, l’autosuffisance dans les céréales n’est pas assurée. Pour la région de Fès-
Boulemane comme pour le reste des régions du pays, « assurer la sécurité alimentaire convenable est
un défi » face aux mutations qui s’opèrent en particulier dans la diminution des terres utiles et celle de
la ressource en eau.
L’agriculture par son ancrage territorial a également une fonction structurante de l’espace. Dans la
région, l’espace de production agricole est de plus en plus homogénéisé dans chacune des unités
territoriales agricoles, qui elles, demeurent bien différenciées entre elles par les conditions naturelles
(le relief en particulier). Les paysages agricoles sont constitués de l’irrigué, de l’arboriculture en plaine
et en colline, des oasis d’oliviers, des forêts et des parcours avec des terres de cultures dans les
clairières ou sur les lisières de forêts suite aux défrichements.
La région de Fès Boulemane s’est dotée d’un Plan Régional Agricole (PAR) dans le cadre du Plan
Maroc Vert, pour l’horizon 2020. Concernant le développement rural, une approche nouvelle
d’identification et de financement de projets dans une vision de développement durable et de
partenariat entre les différents intervenants dans le monde rural, a été mise en place.
Avec le développement des filières du PAR, il est prévu à terme que l’agriculture génèrera environ 29
millions de journées de travail dont 95 % seront fournies par les filières végétales. Cet effectif sera
supérieur à celui de 2013 (21millions de journées), du fait :
du développement de l’irrigation qui induit une intensification de l’emploi à l’hectare ;
de la consolidation des emplois par les programmes de reconversion de la céréaliculture
marginale et de mise en œuvre des petites exploitations agricoles.
L’ensemble contribue de manière sensible à l’amélioration des revenus et donc des conditions de vie
des populations rurales, parallèlement aux autres programmes en amont et en aval, dans la desserte en
eau potable, en électricité et surtout dans le domaine du désenclavement. Avec le PAR, la valeur
ajoutée rapportée à l’actif agricole augmentera sensiblement.
Le développement de l’irrigation dans la région (on passe de 38 448 ha irrigués en 1997 à 53 000 ha à
la fin du PAR) est une constante de la politique agricole établie en liaison avec les grands équilibres de
l’eau par bassin hydraulique à l’échelle du Maroc. Ce développement est perçu comme un vecteur
essentiel de modernisation du monde rural. La politique agricole met ainsi en relief deux constantes
lourdes qui singularisent les choix politiques du pays, à savoir l’attribution à l’agriculture d’un rôle
central dans le processus de développement et la volonté de « modernisation de la société par le biais
de celle de son agriculture » (SNAT).
dans le Pré-rif avec l’irrigation le long du Sebou, la mobilisation des eaux de la nappe de Saiss pour
les cultures dans la plaine, l’extension de l’arboriculture fruitière à Sefrou et celle de l’olivier dans la
province de Boulemane avec le pôle de Tendit, de Ksabi Moulouya, de Guigou et de Skoura M’Daz
etc., dont les productions sont dirigées vers les marchés de gros des grandes villes du Maroc :
Casablanca, Rabat, Fès, etc.
Le second aspect lié à la modernisation a des effets un peu lents à déceler sur la société rurale, mais
d’ores et déjà on peut avancer que de nombreuses exploitations passent du stade de « vivrières », à
celui de « marchandes » avec l’introduction des techniques modernes de conduite des spéculations, en
particulier avec l’introduction du goutte à goutte. Selon notre enquête1 auprès des communes rurales,
dans 56 % des cas, l’agriculture a connu des mutations profondes et des actions de modernisation.
Comme levier de la politique agricole, le code des investissements agricoles comporte 49 textes
législatifs et réglementaires adoptés depuis 1969. Il constitue une Charte du Développement Agricole
qui précise les obligations des exploitants et les avantages procurés par l’Etat pour accompagner son
action de modernisation au niveau de l’exploitation : subventions, crédits soutien des prix, fiscalité etc.
Cependant, ce code ne s’appliquait qu’aux périmètres irrigués et a laissé de côté toute l’agriculture
pluviale. Il fut donc corrigé en 1994 par la promulgation de la loi 33/94 qui permet de « créer des
périmètres de mise en valeur en bour », et l’accompagnement en matière de conditions nécessaires à
un développement local, intégré, participatif et contractuel d’une agriculture performante dans ces
périmètres.
Le financement du secteur agricole était le fait de l’Etat puis avec le PASA2, l’Etat s’est désengagé.
Les objectifs du plan visaient à libéraliser les structures de production et de commercialisation pour
favoriser l’ouverture du Maroc sur le marché international. Cependant, avec des côtés certes positifs,
le PASA a laissé une grande partie du monde rural marginalisée comme le montrait le faible niveau de
développement rural en 2004 (cf. RGPH), avec des déficits importants dans les besoins sociaux.
Dans le rapport sectoriel qui suit, les données du secteur de l’agriculture sont mises en relation avec
celles du milieu naturel et des facteurs de production (partie 1 du rapport) pour comprendre les
déterminismes et les limites actuelles de l’agriculture de la région en termes de création de richesses et
d’emploi. Cet aspect est en effet fondamental pour l’aménagement du territoire, car, de l’importance
des flux de richesses et de populations entre le milieu rural et le milieu urbain dépend pour une
large part l’organisation future du territoire de la région.
1
Enquête communale réalisée par URAM Intl en décembre 2012
2
PASA : Plan d’Ajustement Structurel Agricole de 1985 à 1997.
En sus des analyses purement sectorielles, la compréhension du milieu rural ne saurait être complète
qu’avec une approche plus globale du développement rural (partie 2 du rapport). La stratégie adoptée
par le pays est en effet basée sur une vision territoriale du développement rural, globale et intégrant
toutes les composantes du développement durable : économique, sociale, culturelle et
environnementale. Les projets de développement rural ciblent différents territoires et espaces dont les
objectifs globaux sont l’amélioration de l’attractivité du milieu et de la qualité de vie des populations,
la promotion de la compétitivité de l’économie et la mise en œuvre de l’ensemble des conditions pour
assurer la durabilité environnementale.
PARTIE 1 :
LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE
INTRODUCTION
espaces comme les zones montagneuses, les secteurs forestiers, les secteurs enclavés,
les zones arides.
L’agriculture constitue cependant l’un des secteurs principaux de l’activité économique dans
la région. Il est aisé en effet de constater :
- une surface agricole utile (S.A.U) qui s’élève à environ 317 031 ha (dont + de 15 %
surface irriguée), soit plus de 16 % de la superficie totale de la région ;
- des ressources hydriques non négligeables ;
- d’importantes zones de parcours surtout dans la province de Boulemane ;
- des conditions climatiques permettant une agriculture pluviale dans la plaine de Saiss
en plus de l’existence de sols favorables à une diversification des cultures ;
- une polyculture (céréaliculture, cultures maraichères, arboriculture fruitière, cultures
fourragères…) dans le Prérif, en plus de l’élevage, en particulier bovin laitier ;
- un volume appréciable de la production agricole (végétale et animale) ;
- un secteur agricole qui représente 26,1 % du total des emplois dans la région.
Cela confirme que le développement du secteur agricole, comme les autres secteurs
importants, affecte les grands équilibres de la région en termes de répartition démographique,
mobilisation de l’eau, structuration de l’espace… D’où l’intérêt d’axer la démarche sur
l’identification des principaux systèmes actuels de production et sur une appréciation de leurs
possibilités d’évolution, ce qui permettra d’élaborer les perspectives d’emploi et les actions
d’aménagement nécessaires.
Ces conditions naturelles ont permis d’estimer à environ 317 000 ha comme surface agricole
utile représentant 16 % de la superficie totale de la région. La S.A.U la plus étendue se trouve
dans la province de Moulay Yacoub avec 125 700 ha. Les cultures irriguées occupent environ
15 % de la S.A.U, soit 49 000 ha.
1.2- DOMAINES FORESTIERS ET PARCOURS IMPORTANTS
La superficie couverte par le domaine forestier est de 883 500 ha soit 10.3 % de la superficie
forestière du Maroc, alors que la superficie totale de la région ne représente que 2.8 % de la
superficie totale du pays. Cette importance s’explique par l’étendue de l’alfa qui couvre près
de 720 000 ha. La forêt qui occupe 164 000 ha renferme une végétation naturelle abondante
favorable pour l’apiculture et l’exploitation des plantes aromatiques et médicinales. Le
tableau suivant résume la répartition spatiale de la forêt.
Les parcours et terres incultes occupent 1 445 300 ha soit plus de la moitié de la superficie
totale de la région qui est de 2 022 300 ha. Les terres de parcours et les forêts qui représentent
82 % de la superficie totale de la région favorisent le développement d’un élevage extensif
notamment ovin et caprin, qui constitue l’une des activités prépondérantes du monde rural
dans la région. L’élevage bovin est pratiqué, notamment dans la province de Moulay Yacoub
et en périphérie des grands centres urbains. L’élevage ovin et caprin est pratiqué en montagne
et dans les plateaux de Boulemane.
Le développement de l’élevage dans la région Fès-Boulemane a été notable entre 2007 et
2010 en particulier l’élevage bovin et l’élevage ovin, comme le montre le tableau suivant :
L’importance de l’élevage ovin et caprin est toutefois tempérée par son caractère extraverti
pour une large part. En dehors des emplois prodigués, des souks à bétail et de la
consommation locale, le secteur participe peu à l’économie locale et régionale. Il n’y a pas
pratiquement pas d’infrastructures d’abattage et de transformation des viandes et autres sous-
produits de l’élevage. L’artisanat utilise pour sa part les cuirs et la laine, mais cela ne
représente en définitive qu’une faible valorisation du potentiel. Les vraies plus-values sont
dégagées dans les grands centres de commercialisation et de consommation vers lesquels les
bêtes sont exportées vivantes.
3
En complément des éléments contenus dans le rapport sur le milieu naturel
Au cours des trois dernières décennies, il a été constaté une régression des apports en eau au
niveau du bassin de Sebou avec des taux variant de -36 % à la station Sidi Chahed à -21 % à
la station Allal Al Fassi. Quant aux apports moyens de l’oued Moulouya et de ses affluents,
ils ont enregistré une progression pour atteindre un volume de 1047 millions de m3/an au
cours de la période 1931-2008.
Plusieurs ouvrages hydrauliques (barrages, lacs collinaires) ont été construits dans la région
de Fès-Boulemane pour répondre à la fois à la demande en eau du secteur agricole ainsi que
des autres secteurs économiques, approvisionner la population en eau potable, produire
l’énergie électrique et lutter contre les inondations. Les plus importants de ces ouvrages sont :
- le barrage Allal El Fassi sur l’oued Sebou avec un volume de stockage de 63,7 Mm3 ;
- le barrage de Sidi Chahed sur l’oued Mikkès, avec un volume de stockage de
170 Mm3.
Les différentes retenues en service dans le bassin de Sebou permettent ainsi de cumuler un
volume d’eau de 230 Mm3 dont 98 % sont dessinés à l’irrigation, l’alimentation en eau
potable et la production de l’énergie électrique.
Il est attendu, avec la réalisation des différents ouvrages en projet, une mobilisation de
942 Mm3 d’eau.
Tableau 7 : Volume d’eau mobilisé dans la région
Année de
Préfecture Capacité
Barrage Oued mise en Fonction
/Province (Mm3)
service
Protection contre les inondations de
El Gaada Boufekrane 1992 2,9
la ville de Fès
Moulouya Protection contre les inondations de
Fès
Arafa Mehraz 1993 0,62 la ville de Fès
(Mehraz)
Atchen El Atchen 1990 0,27 Abreuvement
Moulay Sidi Irrigation + eau potable + industrie
Mikkès 1996 161
Yacoub Chahed
Allal El Irrigation + eau potable + énergie
Sebou 1990 63,7
Fassi électrique
Protection de Sefrou contre les
Agay Agay 1994 1,25
inondations
Sefrou
Protection de Sefrou contre les
Kouchat Kouchat 1990 0,046
inondations
Protection de Sefrou contre les
Ben Sassi Ben Sassi 1990 0,061
inondations
Total 229,847
Source : Evaluation intégrée de l’environnement de la région Fès-Boulemane/Secrétariat d’Etat chargée de l’eau et de
l’environnement)
Tableau 8 : Projets de barrages dans la région
Préfecture/Province Barrage Volume de retenue Fonction
M’Dez Irrigation dans le Gharb + énergie
Sefrou 700 électrique
Ain Timedrine Compensateur du barrage M’Dez
Sehb El Merga Irrigation + régulation des crues (centre
Boulemane 8,7
de Guigou)
Ouled Tayeb Irrigation + régulation des crues de
1,75
Fès l’oued Himmer à Fès
Bsabis 1,7 Irrigation + abreuvement du cheptel
Total 712,15
Source : Evaluation intégrée de l’environnement de la région Fès-Boulemane/Secrétariat d’Etat chargée de l’eau et de
l’environnement)
L’eau mobilisée atteindra un volume de 941,927 Mm3 après réalisation des barrages en projet.
Dans le bassin de la Moulouya, le barrage d’Enjil permet de mobiliser au maximum
12.7 Mm3 (irrigation + eau potable).
Le taux de mobilisation des eaux de surface parait faible comparativement aux apports dont
bénéficie la région. Au niveau du bassin du Sebou, 8,3 % des apports d’eau sont retenus dans
les barrages. Au niveau de la moyenne Moulouya, le taux de mobilisation s’élève à 6,4 % au
profit de la province de Boulemane.
La démarche actuelle pour la gestion des ressources en eau privilégie une valorisation des
ressources en eau souterraine par rapport aux eaux de surface. Ce mode de gestion a eu pour
conséquence la surexploitation des nappes en l’occurrence celle de Fès-Meknès. Cette nappe
qui permet l’irrigation dans la plaine du Saiss, la zone la plus productive en agriculture de la
région, sert aussi à l’alimentation de la préfecture de Fès (population, activité industrielle et
touristique).
La tendance à la baisse des précipitations ces dernières décennies (la nappe de Fès-Meknès est
alimentée à partir des eaux de pluie et de la fonte des neiges du Moyen Atlas) compromet
La gestion de la demande en eau
Il est prévu l’aménagement et l’équipement des parcelles agricoles en techniques d’irrigation
localisée (PMH et LI) plus efficientes à la place de l’irrigation de surface et gravitaire qui se
révèle être une source de perte d’eau. Déjà sur le terrain grâce aux efforts déployés par l’Etat,
les superficies d’irrigation localisée ont augmenté entre 2007 et 2010 de 50 % représentant
ainsi 32,7 % des terres irriguées. D’après le plan régional de développement agricole, il a été
projeté pour l’horizon 2020 l’augmentation de la superficie agricole équipée en goutte-à-
goutte à 37 350 ha afin d’améliorer les niveaux de valorisation de l’eau d’irrigation.
Il a été aussi recommandé d’inciter à la dépollution industrielle pour encourager le recyclage
et d’amélioration des rendements des réseaux de distribution dont l’objectif est d’atteindre un
taux moyen de 80 % à l’horizon 2020 et par conséquent la réduction de la consommation en
eau. Ce qui permettra d’économiser 52 millions m3 au niveau du bassin à l’horizon 2030.
Le développement de l’offre en eau
Six actions ont été retenues pour répondre aux problèmes et déficits en termes
d’approvisionnement, de rationalisation et de satisfaction des besoins en eau.
a) Réalisation des grands barrages:
C’est une action qui s’inscrit dans le cadre global de la politique des barrages. Un programme
de réalisation de huit nouveaux barrages répartis sur l’ensemble du territoire du bassin du
Sebou. Aussi, il a été prévu que la région soit dotée d’un barrage complexe « Mdez-Ait
Emderine » dans la Province de Sefrou. Cette retenue servira à l’irrigation de la plaine de
Saiss, l’alimentation en eau potable de la ville de Fès, la production de l’énergie hydro-
électrique et la protection contre les inondations.
b) Réalisation des petits et moyens barrages (PMB)
14 petits et moyens barrages dans la région à l’horizon 2030 sont également prévus pour
diverses fonctions : desserte locale en eau potable, abreuvement du bétail, écrêtement des
crues, lutte contre l’érosion, lutte contre les feux de forêt.
Tous ces petits barrages participent à l’augmentation des volumes d’eau pour les différents
usages et à l’amélioration des revenus de la population des zones montagneuses dans le cadre
d’une solidarité amont-aval.
d) Système de transfert
Afin d’atteindre un équilibre spatial entre les disponibilités de la ressource en eau et les
demandes, il a été retenu des systèmes de transfert d’eau entre les sous-bassins du Sebou, et
du bassin de Sebou vers d’autres bassins sud déficitaires en eau.
3.1.1- LA CEREALICULTURE
La céréaliculture occupe 173 600 ha, soit plus de la moitié de la S.A.U de la région et 3,5 %
de la superficie emblavée au niveau national, ce qui témoigne de l’importance de cette
culture. La région Fès-Boulemane produit annuellement en moyenne 231 800 tonnes de blé et
assure ainsi 5 % de la production nationale. La province de Moulay Yacoub constitue la
principale zone céréalière régionale avec une superficie de 87 000 ha.
Une répartition d’après les rendements obtenus et le poids de chaque province par rapport à la
moyenne de la superficie et de la production à l’échelle nationale permet d’identifier des
zones à potentiel céréalier élevé, des zones céréalières à dominante extensive, des zones à
système céréalier marginal. L’extension des cultures irriguées, maraichères et arboricoles, et
l’expansion urbaine y ont réduit considérablement les surfaces céréalières. En dépit des
progrès techniques et l’extension de l’irrigation d’appoint, la répartition géographique de la
production céréalière reste essentiellement dépendante des conditions climatiques de l’année.
Les rendements des terres agricoles ne sont pas réguliers et varient d’une année à l’autre. A
l’exception des années 2002-2006 où la moyenne des rendements a atteint 20 quintaux à
l’hectare, le reste des années, les rendements enregistrés varient de 7,6 à 11,4 quintaux à
l’hectare. Cette irrégularité des rendements s’explique principalement par la sécheresse.
3.1.2- L’ARBORICULTURE
La région est caractérisée par la multiplicité des variétés des produits locaux. D’après une
étude initiée par la Direction régionale de l’Agriculture, il existe 22 produits agricoles suivant
des différenciations pédoclimatiques, socioculturelles et géographiques de la région.
Spatialement, les produits se présentent comme suit :
Préfecture de Fès et province de Moulay Yacoub
Câpres : produit qualifié de biologique, occupant une superficie de plus de 16 000 ha dans la
province de Moulay Yacoub. Le Maroc est considéré parmi les premiers pays producteurs et
exportateurs de câpres.
Figue Chaari : variété typique de Fès, par le calibre et le goût, quelques centaines d’arbres
(400) sont dispersés dans l’espace.
Olive l’Mta : produit très réputé par ses qualités gustatives et par son utilisation culinaire.
Menthe de Sebou : produit cultivé, avec beaucoup de savoir-faire, depuis quelques décennies,
sur les bordures de l’oued. Sebou et occupant une superficie d’environ 80 ha.
Province de Sefrou
Olive Azzaba : produit cultivé dans la commune rurale d’Azzaba sur 8 000 ha en système
irrigué.
Endives : culture qui prend de plus en plus d’ampleur, notamment dans la province de Sefrou
sur une superficie de 40 ha. Deux coopératives à Imouzzer Kandar s’occupent du
conditionnement et de la commercialisation du produit.
Cerisier de Sefrou : culture qui constitue l’une des vocations de la province. Le produit beldi,
très apprécié sur le marché, jouit d’une forte notoriété à l’échelle nationale.
Tomate Zgan : produit destiné au marché local (production 2000 T/an), cultivé sur une
superficie de 200 ha.
Miel : l’apiculture est pratiquée dans la région médiane entre la province de Sefrou et la
province de Boulemane, caractérisées par la diversité de la flore des plantes aromatiques et
médicinales. La production annuelle atteint 16 T. Quatre types de miel sont produits :
miel du buplèvre (Zandaz) ;
miel du romarin (Azir) :
miel du jujubier (sedra) ;
miel du thym et origan (zaatar).
Safran : cette culture et nouvellement introduite dans la région dans le cadre du Plan Agricole
Régional sur une superficie de 10 ha.
Province de Boulemane
Huile d’olive Outat El Haj : une aire d’oliviers de 3930 ha dans les environs des sites irrigués
avec peu d’entretien, ce qui donne une huile de qualité appelée à bénéficier d’une promotion
pour la commercialisation.
Huile d’olive Skoura : l’oliveraie se trouvant dans la commune rurale de Skoura, occupant
1300 ha, la qualité dont jouit cette huile est liée aux caractéristiques naturelles du milieu.
Oignon : produit caractéristique de la zone irriguée de la commune rurale de Guigou avec une
production de 17 500 T/an, soit 2,5 % de la production nationale. Cet oignon est réputé pour
son aptitude à la conservation et l’environnement favorable au stockage.
Pastèque de Meslegh : fruit apprécié pour sa qualité gustative et très demandé pour sa forme
petite et arrondie.
Truffes : champignon qui pousse d’une façon spontanée dans les parcours de Boulemane, et
connu pour son goût. La production dépend des précipitations et la densité d’une plante hôte
avec laquelle les truffes vivent une symbiose à savoir : l’hélianthème.
Navet de Missour : cultivé sur une superficie d’environ 25 ha, reconnu par sa forme, mais
surtout par son goût spécial (piquant).
Pomme de Tafajjight : la commune rurale de Tafajjight produit 280 T/an de pommes. Ces
fruits sont reconnus par leur couleur et leur goût.
Pomme de terre de Guigou : culture occupant une superficie de 500 ha dont la particularité est
d’entrer en production tardivement. (mi-août – fin octobre).
Pêcher du Missour : produit typique de la commune rurale de Missour sur 3 ha, avec trois
variétés : malloussi, farougui, haloui. Cet arbre est réputé pour sa qualité de porte-greffe.
Plantes aromatiques et médicinales (PAM) : outre la lavande en tant que PAM cultivée, le
système pastoral et sylvo-pastoral a favorisé l’extension des PAM sauvages à savoir : romarin
(Azir), thym (Zaatar), origan, armoise (chih), sauge, sauge sclarée, sauge officinale et la
menthe pouliot (fliyyou).
Agneau Beni Guil : l’élevage ovin extensif sur les parcours, notamment dans la partie
orientale de la province de Boulemane, a donné cette race réputée par la qualité de sa viande
rouge et ses performances productives.
Agneau Timahdit : race reconnue par la qualité de ses viandes rouges surtout pour les cheptels
des parcours à armoise blanche et à alfa.
principalement aux conditions naturelles de ces deux provinces, mais également par la
proximité du marché très important que représente la ville de Fès.
CONCLUSION
4.5- LA MECANISATION
Ce faible taux peut s’expliquer par la taille réduite des parcelles et également par la nature des
reliefs dans certaines zones. L’usage de la motopompe était assez généralisé, avec des taux
qui se rapprochent, entre et 1 groupe motopompes pour 75 à 78 hectares avec 96 hectares
dans la province de Sefrou.
L’acquisition du matériel agricole, effectué par le Ministère de l’Agriculture avec le Fond de
Développement Agricole dans les cinq dernières années a permis de nombreux exploitants de
s’équiper de tracteur avec une subvention de l’Etat.
Cependant, dans la province de Boulemane, les superficies étant limitées l’accès au tracteur
est parfois utilisé pour le défrichement des terres dans certaines zones de parcours car cette
action étant mal ciblé devient critique avec les dégâts qu’elle peut causer.
Concernant le petit matériel, l’achat des faucheuses de luzerne, des vibreurs d’olivier se fait à
Fès, Meknès et Casa. Généralement, pour le petit outillage l’achat et les repartions se font
localement (Médina de Sefrou,Guigou, Missour, Outal El Haj....).
Le matériel de l’apiculture provient du Gharb, de Sidi Kacem, de Sidi Slimen et de Kenitra
(les ruches vides et la cire gaufrée). Dans ce domaine la dépendance de la région de
l’extérieur est importante car des essaies de fabrication sur place ont été effectués mais sans
résultats conséquent.
Ce fonds, initié par l’Etat, a pour but d’accorder des subventions notamment pour :
zone de montagne par contre, les aides sont accordées surtout pour l’acquisition du matériel
Autres formes de soutien de l’Etat :
Outre les subventions ci-dessus indiquées, une partie des ressources est transférée aux
le carburant.
Les activités agricoles les plus développées sont celles qui ont le plus recours au crédit
d’investissement et d’exploitation. D’une façon générale, le financement constitue de nos
jours l’un des plus importants moyens de production agricole. Cependant, l’accès au crédit est
faible dans la plupart des communes de la région. Le système du crédit agricole reste marqué
par de multiples insuffisances :
le crédit ne bénéficie qu’à une frange très limitée d’agriculteurs (notamment dans les
zones irriguées) ;
l’insuffisance de garanties réelles offertes aux banques par les exploitants (titre de
propriété). Ce problème demeure pour le moment sans solution ;
le surendettement des agriculteurs, situation aggravée par les aléas climatiques
(sécheresses, inondations...).
En ce qui concerne la répartition des crédits octroyés selon les zones géographiques :
mécanisation et production végétale dans les zones de plaine, plateaux et piémont ;
entretien des plantations fruitières et élevage en zone montagneuse ;
équipement et matériel d’irrigation en zone irriguée.
L’apurement foncier reste l’une des conditions d’amélioration du système de financement de
l’agriculture alors que le développement de l’agriculture et son intégration dans les activités
agroalimentaires, dans le but d’accroître la valeur ajoutée, ne peuvent se réaliser sans moyens
financiers conséquents.
Concernant les contraintes techniques, il y a lieu de noter les plus importantes qui sont :
un usage limité des intrants particulièrement des semences sélectionnées pour les céréales
d’automne dans le nord de la région ;
le faible niveau des activités de désherbage et d’utilisation des fertilisants chimiques dans
la conduite de la céréaliculture ;
le fonctionnement de l’irrigation avec une prédominance du système gravitaire ;
la vétusté du parc matériel et le recours le plus souvent aux outils pour des travaux
superficiels ;
le faible recours à l’insémination artificielle dans la production animale ;
la faiblesse de la sole fourragère, ce qui ne permet pas une bonne productivité en matière
de production laitière et de production de viande.
PARTIE 2 : LES PERSPECTIVES DU
DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL
INTRODUCTION
La région de Fès-Boulemane présente une grande diversité naturelle et culturelle dans ses
nombreux espaces ruraux et terroirs à spécificités remarquables. Les espaces aux conditions
agro-écologiques diversifiées ont engendré des modes d’occupation et des modes de vie
spécifiques et bien ancrés dans chaque terroir.
Le territoire rural par son importance spatiale, sociale et économique a bénéficié, durant les
dernières décennies, des efforts de l’Etat en vue « d’enclencher une dynamique de
développement durable » dans ces milieux où les ressources sont stratégiques, où le capital
humain est en déprise et où le niveau d’équipement social et territorial présente des déficits.
Le développement territorial rural incarne l’approche de partage et de partenariat entre
l’autorité locale, les secteurs gouvernementaux et les collectivités locales en identifiant les
priorités et les besoins et en élaborant des projets de développement. Les objectifs assignés à
ces programmes et projets concernent l’amélioration de l’attractivité du milieu et de la qualité
de vie des populations, la promotion de la compétitivité de l’économie et la mise en œuvre de
l’ensemble des conditions pour assurer la durabilité environnementale, notamment par la
sauvegarde des ressources naturelles.
A cet effet, et partant de l’ensemble des constats, le Département ministériel chargé du
développement territorial du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de
l’Espace4 a adopté « une approche innovante dans le traitement de la problématique du
développement rural en mobilisant le Fonds de Développement Rural en tant que levier de
financement » depuis 2007. A cette occasion, des éléments synthétiques de la Stratégie
Nationale de Développement Rural (SNDR) ont été élaborés en 2011.
En effet, le MHUPV a eu dans ses compétences le dossier du développement rural dans sa
partie non agricole, pour laquelle de «nombreuses réalisations ont posé les bases d’une vision
stratégique nationale intégrée du développement rural», prenant en compte les différentes
dimensions du développement territorial, social, économique et environnemental.
Cette stratégie s’intègre et tient compte de l’ensemble des autres stratégies et politiques
relatives à ce milieu, telles que le SNAT, la stratégie 2020 du développement rural, l’INDH,
etc. Les projets de développement déjà initiés dans la partie « hors agricole » visent la
réduction des déséquilibres spatiaux avec la réhabilitation des territoires et ce :
4
Actuellement : Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville.
Dans cette seconde partie du rapport sectoriel consacré à l’agriculture et au milieu rural, nous
exposerons les perspectives du développement de l’agriculture et du milieu rural à partir d’un examen
des plans et projets suivants :
- la stratégie nationale du développement rural et ses implications pour la région ;
- les projets de développement rural dans la région ;
- le Plan Moyen Sebou Inaouan Aval (Moulay Yacoub) ;
- le Plan Agricole Régional.
Le monde rural représente la plus grande part du territoire de la région même si, en termes de
population et d’activités, il n’en abrite qu’une portion réduite. Ce milieu est resté pendant
longtemps en marge des changements significatifs que le pays a connus depuis son
indépendance. Depuis les années 2000, des efforts ont été consentis dans le rattrapage des
retards en matière de desserte sociale et de développement humain améliorant ainsi les
conditions de vie des populations rurales, grâce notamment aux différents programmes
sectoriels (route, eau, électricité) et à l’Initiative Nationale pour le Développement Humain
(INDH) qui a ciblé les populations pauvres, mais une partie importante de la population
demeure vulnérable à la pauvreté. Sur la base du constat et des expériences menées dans le
domaine du développement agricole et rural, fut donc élaborée dès 1999, une politique de
développement rural pour l’horizon 2020.
La mise en place de la politique s’est faite à travers les Projets de Développement Intégré
(PDI). L’INDH lancée dès 2005 a permis d’inscrire les politiques de développement agricole
et rural dans un cadre global de développement de la région fondé sur une démarche novatrice
destinée aux zones marquées par un retard économique et social. Le secteur agricole, priorité
dans les choix de développement, a permis la modernisation de l’activité dans les zones aux
aptitudes et ressources favorables, pour une augmentation de la production agricole et la
satisfaction grandissante des besoins de la population en produits alimentaires et pour
l’amélioration des revenus des agriculteurs.
Cette politique s’est traduite par l’aménagement rural dans les campagnes basé sur la mise en
valeur des périmètres irrigués, par la valorisation des ressources en eau de la région. Ces
efforts ont engendré une diversification des productions agricoles, une sécurisation des
productions, une intensification des cultures et le développement d’activités en amont et en
aval. D’autres projets ont ciblé la mise en valeur des terres en bour, en zone de montagne et
en zone steppique, tels que les projets de développement intégré et de mise en valeur en bour,
les projets en zone de montagne, etc.
Les différentes interventions du secteur agricole n’ont cependant pas été suffisantes pour
réaliser le développement du milieu rural : c’est ainsi que la stratégie du développement rural
est partie de nouveaux concepts fondateurs parmi lesquels « l’intégration des interventions sur
le monde rural et l’approche globale de développement rural et la territorialisation des
interventions modulées selon les potentialités locales ». Selon la stratégie, « le développement
rural ne doit pas être considéré comme un programme de développement émanant de l’Etat et
exprimé en termes nouveaux. Il doit être un phénomène de société et se fonder sur les
initiatives des acteurs ainsi que sur la mise en cohérence des multiples projets qu’ils
formuleront ».
Parmi les axes d’intervention de la stratégie figurent la consolidation du Fonds de
Développement Rural (FDR), la collaboration avec les ONG, la coopération internationale, la
poursuite de l’effort d’aménagement et d’équipement de l’espace agricole et rural.
Les PDI prennent en compte toutes les activités économiques créatrices d’emploi et de valeur
dans le tourisme (agritourisme, produits des terroirs, tourisme rural, etc.), dans l’artisanat des
femmes rurales et leur savoir-faire. Dans ce cadre, la région a bénéficié d’un projet de
développement intégré dans le Moyen Atlas Oriental.
Des leçons du passé concernant le monde rural et son développement ont découlé :
- les orientations Royales avec le lancement de l’INDH (mai 2005) ;
- le discours de SM le Roi à l’occasion de la Fête du Trône (30/07/2007).
« Parmi les questions cruciales qui nous interpellent avec force, figure l’indispensable
consolidation des acquis enregistrés en matière de développement rural… Par ailleurs, pour
s’assurer que le développement durable de notre pays ne devienne unijambiste, il doit
s’opérer de manière harmonieuse et équilibrée entre villes et campagnes. A cet effet, il est
nécessaire de favoriser le développement urbain dans le cadre d’une politique cohérente de
la ville ».
- le discours de SM le Roi pour l’ouverture de la huitième législature (12/10/2007)
« .. De même, et comme nous l’avons déjà affirmé, il faudra prévoir, parmi les nouvelles
priorités, l’adoption d’une nouvelle politique agricole, énergétique et hydraulique, ainsi que
l’élaboration d’un plan pour le développement territorial urbain et rural ».
- et la déclaration gouvernementale :
« Le gouvernement est décidé à enclencher un saut qualitatif en matière d’application des
approches et orientations relatives à l’aménagement du territoire national pour permettre à
notre pays de dépasser une étape décisive dans la mise en œuvre de la politique de
régionalisation et de déconcentration ».
« C’est dans ce sens qu’intervient la création d’un ministère rassemblant les prérogatives de
l’aménagement du territoire national, du développement urbain et rural, ainsi que de l’habitat
et de l’urbanisme dans l’objectif de créer des synergies entre ces secteurs, d’une part, et de
veiller à l’intégration des politiques sectorielles au niveau des espaces, de l’autre ». La
déclaration gouvernementale oriente la nouvelle Stratégie Nationale de Développement Rural
(SNDR) qui doit s’adapter au contexte du Maroc et des régions et dont les fondements de la
nouvelle démarche se déclinent comme suit.
La SNDR s’appuie sur la prise en compte des politiques et programmes ciblant le monde rural
et la « refonte des approches autour d’une politique de développement territorial construite
sur des projets de territoires où chaque politique ou programme peut se retrouver, mais
surtout contribuer selon ses attributions et ses moyens au développement des territoires
ruraux ». Il s’agit de partir du principe que le « développement est une construction par les
acteurs pour la dynamisation socio-économique des territoires où l’homme et son
développement sont placés au centre des préoccupations et des actions ».
Cette approche prend en compte les deux composantes du développement territorial et leur
interdépendance : la composante rurale et la composante urbaine et ce, dans une vision de
développement durable visant «la solidarité des générations et des territoires». Cette approche
territoriale «participe de ce fait à la politique d’aménagement du territoire en visant la
compétitivité économique et l’attractivité des territoires, tout en veillant à la cohésion
territoriale et sociale. Elle œuvre pour cela à une répartition harmonieuse de la population et
des activités, en vue d’une utilisation optimale durable de tout le territoire national».
La SNDR vise à répondre à des enjeux nationaux et à des ambitions prioritaires pour les
territoires ruraux. Il s’agit :
- d’améliorer l’attractivité du milieu rural et de la qualité de vie de la population et l’appui
à l’urbanisation intermédiaire ;
- de promouvoir la compétitivité de l’économie rurale, diversification des activités non
agricoles génératrices de richesse et d’emplois ;
- d’assurer les conditions de durabilité environnementale (préservation de l’environnement
des territoires ruraux et gestion et valorisation du patrimoine naturel et culturel).
Les déterminants sont donc les objectifs de développement humain, le rôle et la place du
secteur agricole dans l’économie et dans les territoires ruraux, les besoins en emplois, les
orientations environnementales (biodiversité, qualité des eaux, changement climatique et
énergies renouvelables) et la consolidation des programmes de desserte sociale et territoriale
menés dans les zones rurales (INDH, MCA, PAGER, DRI-MVB, PDRMO, PNRR, etc.).
Source : Stratégie Nationale du Développement Rural - Vision, Bilan et Perspectives (DAT) 2011
Source : Stratégie Nationale du Développement Rural : Vision, Bilan et Perspectives (DAT) 2011
- Projets structurants
- Valorisation des ressources - Activités génératrices de revenus
Les projets de territoire territoriales - Amélioration de la qualité des
- Réhabilitation des zones rurales infrastructures et services
- Désenclavement,
Les projets émanant du - Réhabilitation et qualification - Amélioration de la qualité des
programme Agenda 21 des zones concernées infrastructures et services de
base.
Le Fonds de Développement Rural (FDR) a été créé par la loi de finance n° 32-93 du
28/02/1994. Il intervient comme un « levier de motivation, pour aider à la mise en œuvre
opérationnelle et volontaire du développement des territoires ruraux ». Le Fonds pour le
Développement Rural et des Zones de Montagnes (FDRZM) vise à améliorer l’attractivité et
le développement des territoires ruraux et « a vocation à intervenir comme un levier qui
aiderait à la mise en œuvre opérationnelle et volontariste du développement des territoires
ruraux6 ».
Les projets présentés dans le tableau qui suit ont été sélectionnés et financés par le fonds du
développement rural dans la cadre de la stratégie. Ils concernent le développement territorial
prioritaire, l’appui et le renforcement des infrastructures de base, le désenclavement ainsi que
la constitution de projet de territoire.
6
Suite à la tenue du premier Forum de développement rural au Maroc
Source : DAT- Stratégie Nationale du Développement Rural : Vision, Bilan et Perspectives 2011
Carte 15 : Répartition géographique des projets financés par le FDR au titre de 2011 : Maroc
7
UTA : Unité Territoire Agricole
8
Population en 2012 – prévisions du CRRED-HCP
Source : DAT- Stratégie Nationale du Développement Rural :Vision, Bilan et Perspectives 2011
C’est un projet qui s’étend sur 10 communes rurales et 2 communes urbaines, formant un
territoire montagneux et de piémont du Moyen Atlas de la province de Boulemane, dans
lequel se répartissent 205 douars. Il a été identifié et formulé par le FIDA entre Janvier et Juin
2005, pour une durée de 8 ans. Le PDRMO, dont les objectifs globaux sont de réduire la
pauvreté rurale, d’améliorer les conditions de vie des populations et de participer à la
préservation des ressources naturelles, se prolonge dans sa mise en œuvre jusqu’en 2014.
Comme objectifs spécifiques au territoire et au peuplement correspondant, le PDRMO
permettra :
- de garantir la durabilité du développement économique par la mise en valeur des
ressources agro-sylvo-pastorales ;
- d’encourager la micro-entreprise dans les secteurs de l’artisanat, de l’écotourisme et de la
transformation des produits agricoles ;
- de réduire la dégradation des ressources naturelles.
Les acquis en matière d’études et de connaissance sont importants parmi lesquels l’étude de la
filière des plantes aromatiques et médicinales dans la province de Boulemane en 2010, qui
s’inscrit dans le cadre du Projet de Recherche Développement : « autonomisation des femmes
rurales dans le Moyen Atlas Oriental à travers la gestion durable des plantes aromatiques et
médicinales en appui du PDRMO ».
Tableau 29 : Activités du PDRMO restant à réaliser au cours des années 2013 et 2014
Actions et mesures restant à réaliser Responsabilité Date
Consolidation des groupements ANOC existants DP/SVA 2013 et 2014
Création de 4 nouveaux groupements DP/SVA 2013/2014
Renforcer les groupements (coopératives ou associations) qui ont
respecté le ciblage exigé par le FIDA et ayant réussi leurs petits projets DP/SVA 2013/2014
(AGR9)
Redresser la situation dans les coopératives et les groupements qui
connaissent des problèmes notamment celles financées par le don du DP/SVA 2013/2014
FIDA
Réserver une vingtaine de classes d’alphabétisation fonctionnelle aux
groupements et coopératives ayant créé ou envisageant de créer des DP/SVA 2013/2014
AGR
Réaliser les plantations de safran comme prévu au profit de certains
DP/SVA 2013/2014
groupements
Renforcer la promotion d’AGR à travers la formation, l’octroi de
DP/SVA 2013/2014
subventions, le conseil et le suivi
Mobiliser l’AT pour l’identification, la formation et l’accompagnement
DP/SVA Avant fin 2012
des AGR
Renforcer une quarantaine d’AGR à travers l’octroi d’équipements
DP/SVA 2013 et 2014
nécessaires
Subventionner deux associations (à titre pilote) pour créer des revolving
DP/SVA 2013
funds
DP/SVA
Mobiliser d’autres sources de financement telles que le SFDA, l’INDH, A partir de
SMOP/Province/
la DRA, etc. septembre 2012
DRA/MAPM/etc
Activer l’établissement de la convention-cadre avec les services DP/Province/servi
techniques provinciaux et des nouvelles conventions de partenariat avec ces techniques Octobre 2012
la DPEFLCD et l’ANOC provinciaux
Source : PDRMO-Rapport d’examen à mi-parcours 2012 - FIDA
micro entreprise apparaissent dans le bilan à mi-parcours réalisé par le FIDA. Des mesures
sont prises, nécessaires pour combler les retards et accélérer la cadence de mise en œuvre du
projet. A cet effet, il s’agira donc :
- de doter le projet de personnel qualifié supplémentaire par affectation de cadres du
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche ou par le biais de l’assistance technique avec des
moyens matériels et de fonctionnement ;
- de renforcer le budget pour rattraper, les retards et d’allouer aux CT les crédits
nécessaires, pour la mise en œuvre des activités ;
- d’établir une convention-cadre de partenariat avec les services techniques provinciaux
des autres départements, pour assurer la convergence de leurs interventions respectives
dans la zone du projet, ainsi que de conventions spécifiques de partenariat, notamment
avec la DPEFLCD et l’ANOC ;
- d’élaborer en 2013 une stratégie de sortie du projet pour garantir la durabilité des
réalisations après l’achèvement.
Le centre de Guigou est stratégique pour l’économie des provinces de Sefrou et Boulemane
avec les provinces voisines de la région de Meknès-Tafilalet. Les activités agricoles,
d’élevage et d’artisanat induisent un développement de l’activité d’échange dans le souk de
Guigou, qui compte parmi les plus importants de la région avec les produits maraichers du
périmètre, le cheptel de la commune et des communes d’Azrou,Taoujdate, El Hajeb, Sefrou,
Missour, Boulemane, Fès et Ain Kansara (Moulay Yacoub). Grâce à l’irrigation, il y a une
diversification des cultures de bonne qualité et une production importante. L’irrigation est
moderne en goute à goutte (vannes) à partir d’un système de Seguias. Une grande partie de la
production est commercialisée à l’extérieur de la région de Fès-Boulemane.
Les contraintes sont d’ordre foncier, relatives au remembrement qui est nécessaire pour
l’efficacité des investissements, avec comme préalable l’organisation des exploitants en
coopératives. D’autres contraintes relèvent du conditionnement de l’oignon, de la
concurrence, et de la qualité des semences sélectionnées. Les travaux d’aménagement
hydroagricole concernent une superficie de 1200 ha et les aménagements pastoraux se
rapportent à l’ensemble de la commune.
Le projet de Gestion intégré des forêts du Moyen Atlas a pour objectifs la mise en place d’une
gestion intégrée des écosystèmes forestiers du Moyen Atlas, susceptible de restaurer
l’intégrité de l’écosystème et de contribuer du développement socio-économique durable des
populations rurales et des exploitants en aval et une implication des communautés locales
dans le processus de gestion durable des ressources naturelles et forestières. Les communes
concernées, au nombre de 13, font partie des provinces de Taza (Région Taza-El Hocina-
Taounate), de la province de Khénifra (région de Meknès-Tafilalet) et de la province de
Boulemane. La zone d’action du projet se situe dans le corridor allant de Tazaka (Taza)
jusqu’à Karouchen (Khénifra) et s’étend sur une superficie d’un million d’hectares environ.
Skoura M’Daz, avec près de 22 000 têtes de cheptel, 32 500 ha de forêts et 36700 ha de
parcours, constitue la commune rurale pilote du projet dans Boulemane10 dans laquelle
l’activité d’élevage sera maitrisée et développée grâce à la mise en place de systèmes de
gestion sylvo-pastorale et de restauration des forêts. Parmi les impacts attendus, citons la
promotion de micro-projets et activités génératrices de revenus au profit des usagers pour
atténuer la pression sur la forêt et la mise en place de leviers d’incitation pour l’adoption de
bonnes pratiques et modes d’exploitation et de gestion durable.
Avec 6000 ha en irrigué, Skoura M’Daz et Guigou constituent un « pôle de développement de
la production agricole végétale et animale ». Les principales activités pratiquées par les
riverains dans le massif sont l’élevage, l’agriculture, la collecte et le ramassage de bois, la
cueillette des plantes aromatiques et médicinales (PAM) dont les résultats impacteront
positivement le développement rural, autour de l’activité sylvo-pastorale, avec une
participation importante des femmes et le développement d’une filière éco-touristique.
C’est un projet avec une dimension de développement durable grâce à l’intégration du
développement social, du développement économique et du développement environnemental.
Il a été lancé par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la
Désertification avec un budget de 23.5 MDH, l’Agence de Développement Social (1 million
de dollars) et le Fonds Mondial pour l’Environnement.
Skoura M’Daz a été retenue comme commune pilote. Une stratégie de reproduction et
d’adaptation de ce modèle sera préconisée aux autres espaces.
10
La 2ème commune pilote étant Tanourdi dans la province de Khénifra.
Les divers projets de développement rural dans la région ont mobilisé des ressources
financières considérables. Le tableau qui suit en récapitule les principales.
Tableau 32 : Investissements dans les projets de développement rural dans la région de Fès-Boulemane
Intitulé du projet Montant du coût estimatif (dirhams)
Le PDRMO :
Système d’irrigation
51 492 000, 00
Désenclavement des douars
Renforcement de l’encadrement technique
Le PDRI – MVB
Développement de la production agricole (70 % du montant)
56 000 000,00
Mise à niveau et réalisation des infrastructures socio-économiques de
base (30 % du montant)
Le PMVB – cercle de Missour
Le projet MCA de mise en valeur en bour 84 705 000
Le projet Guigou
Le projet Tendit
Un des objectifs de l’INRA de Meknès pour le Moyen Atlas est son développement par
l’amélioration de la productivité des systèmes en priorité. Trois projets pilotes ont été réalisés
dans les zones de montagne. Dans la région de Fès Boulemane, l’unité territoriale du Moyen
Alas abrite 9% de la population régionale en 2012, 20,49% des terres de la SAU, 9,84% des
terres de parcours pour 37,92% du cheptel ovin et caprin de la région.
Les orientations de développement dans ces milieux sont ciblées selon 3 axes différents et
complémentaires :
1. L’axe démographique : en relation avec la forte densité et la pression qu’elle induit sur
les ressources naturelles et en relation avec le potentiel humain et son encadrement
socio-économique et technique.
2. L’axe économique : niveau de la mise en valeur des ressources (eau, sol, forêt, etc.) du
territoire, de l’action sur les systèmes et les techniques avec :
- la diversification de la base économique ;
- le rôle des différents acteurs institutionnels.
3. L’axe environnemental avec sa dimension de :
- reproduction des ressources naturelles ;
- leur protection et leur valorisation.
Les systèmes de production restent, dans la majorité des cas, traditionnelles et archaïques :
association céréales - jachère sur 80 % de la surface agricole utile avec de faibles rendements
(3 à 15 quintaux/ha). Les nouvelles cultures telles que le maraichage et l’arboriculture se
développent en particulier dans les communes de Guigou avec de bons rendements et une
bonne qualité du produit et de zones spécialisées apparaissent pour les rosacées et l’olivier
dans le Moyen Atlas avec de grandes potentialités de développement mais exigeant des
moyens financiers et de la ressource en eau.
Les actifs exploitants dans le Moyen Atlas sont généralement des propriétaires de terre Melk,
sur de petites exploitations (5 à 10 ha) en bour avec une main d’œuvre familiale.
Les stratégies liées aux politiques sectorielles de mise en valeur du milieu naturel
L’augmentation du cheptel (ovin +caprin) de 1996 à 2012 est de 196 000 têtes. Dans 5
communes seulement, on observe une diminution qui varie de 557 têtes (Ouled Ali Youssef) à
16 500 têtes à Fritissa. Dans 4 communes, l’effectif du cheptel est stable et, dans le reste des
communes, l’augmentation varie de 600 têtes à 33 000 têtes (Guigou).
La stratégie à long terme est celle de la réduction des effectifs du cheptel, de l’augmentation
de la qualité des petits ruminants et d’une conduite des élevages plus en adéquation avec la
régénération et la reproduction du couvert végétal. Ces actions devront être soutenues par une
valorisation plus grande de produits de l’élevage sur les marchés.
Région
Vers Taounate
Année 1996
Gharb-Chrarda- Sidi Daoud
Oulad Mimoun
Beni Hssen Sebt Loudaya Vers Oujda
Louadaine
Laajajra
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Vers Guercif
Sebaa Rouadi
Ras Tabouda
FES
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Oulad Tayeb
Aghbalou Aqorar
Ain Cheggag Mtarnagha Vers Taza
Vers Meknes Bhalil
Ain Timguenai
SEFROU
Azzaba El Menzel
Ribate El Kheir
S.y. Ben Ahmed
Ighzrane
Kandar Sidi Khiar Ahl Sidi Lahcen Oulad Mkoudou
Ait Sebaa Lajrouf
Imouzzer Kandar Dar El Hamra
Fritissa
Tazouta
Laanoussar
Région Meknès-Tafilalet Adrej
Tafajight
Talzemt
Skoura Mdaz Région de l’Oriental
Ait El Mane
Vers Azrou
Immouzzer Marmoucha El Orjane
El Mers
Oulad Ali Youssef
Guigou Ait Bazza
Boulemane
Tissaf
Tête (ovins + caprins) Serghina Almis Marmoucha
Outat El Haj
0, - 2
Sidi Boutayeb
2,1 - 5, Enjil
MISSOUR
5,1 - 10
Vers Midelt
10,1 - 30
Ouizeght Effectif des ovins et des caprins (têtes)
30,1 - 50 Ksabi Moulouya
110 000
100 - 200
Vers Midelt
3 000
200,1 - 400 1 000
Ermila
Sidi Boutayeb
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Enjil
Missour
Vers Midelt
Ksabi Moulouya
Autoroute
Ouizeght
Route nationale
Route régionale
Limite de Région
N
Vers Midelt Limite de commune
Limite UTA
0 20 Km
Sources : RGA 1996, PCD, Monographies Agricoles, Monographies Communales 2008 à 2011
92
Etude du SRAT de la région de Fès-Boulemane Phase 1 Diagnostic territorial stratégique - Etape (1) – Rapports sectoriels
Dans le massif, des espaces se dégagent grâce aux nets progrès réalisés dans la
modernisation de l’agriculture et dans les indicateurs de développement humain. Ce sont
les centres de Guigou, les communes de Ribat El Kheir, El Menzel, Skoura M’daz, pour
lesquels, il s’agit d’orienter les productions vers les marchés urbains locaux et de mieux
gérer la ressource en eau pour l’irrigation.
3.3 - CONCLUSION
Les dynamiques agricoles rurales ont été généralement associées à l’irrigation, du fait de la
disponibilité de l’eau (sources et oueds) dans la région. Cette mise en valeur des ressources en
eau par l’irrigation a nécessité d’associer différents acteurs dans le processus et dont les
implications ont été significatives en termes de désenclavement des territoires ruraux et
d’amélioration de l’accès des populations aux services de base (eau potable, électricité,
pistes).
Les espaces créés autour des périmètres irrigués constituent de véritables « petits pôles
hydroagricoles de développement », induisant une occupation de populations stables, dans des
villages qui sont parfois très importants, tel est le cas de Tendit avec 20 000 habitants environ.
L’amélioration de la vie en milieu rural et la diversification de l’économie rurale passent par :
- la diversification vers des activités non agricoles, le soutien à la création et au
développement de microentreprises, l’encouragement d’activités touristiques et la
Source : Etude sur la Stratégie d’Aménagement et de Développement du Moyen Atlas DAT 2007
96
Etude du SRAT de la région de Fès-Boulemane Phase 1 Diagnostic territorial stratégique - Etape (1) – Rapports sectoriels
Le Projet Moyen Sebou Inaouen Aval (PMSIA) s’inscrit dans le cadre de la politique et la
stratégie nationale en matière de développement agricole. Il vise :
– l’extension des périmètres irrigués en aval des retenues de barrages déjà aménagés ;
– la promotion et le renforcement des capacités des organismes gestionnaires des
infrastructures d’irrigation dans les domaines de la maintenance et de l’exploitation des
réseaux ;
– l’élaboration d’un système de tarification rationnel qui incite à l’économie de l’eau,
conçu dans un cadre macro-économique cohérent qui puisse garantir la rentabilité des
investissements et la viabilité des exploitations agricoles ;
– l’économie de l'eau et l’amélioration de l'efficience de l'irrigation ;
– l’intégration des zones « bour » limitrophes à l’espace du projet.
11
Le secteur I dépend de la réalisation du barrage Méchraa Laljer
La première tranche de la mise en valeur Hydro-agricole a été réalisée sur les terres du secteur
II et du secteur III, auquel correspondent 2 communes de Moulay Yacoub qui sont Sebt
Loudaya et Sidi Daoud. Cette première tranche fut aménagée en gravitaire, en 1990, sur 6500
ha répartis sur les trois provinces. Elle fait l’objet actuellement d’un programme de
modernisation dont l’étude est en cours, en vue de reconvertir le mode d’irrigation, pour
adopter le goutte-à-goutte.
La deuxième tranche, couvre les secteurs IV et V, dans lesquels la mise en valeur
hydroagricole sera localisée.
Source : DPA de Moulay Yacoub 2013
Dans ce projet, la tarification de l’eau comporte deux volets, l’un fixe en fonction de la
surface irriguée et l’autre variable, en fonction du volume d’eau consommé par chaque
exploitant. Ainsi la dotation moyenne est estimée à 6000 m3/ha/an. Le nombre d’exploitants
ou agriculteurs est estimé à 23 300 pour l’ensemble du projet répartis dans 3000 exploitations
environ. Le PMSIA entrera en exploitation à la fin de l’année 2016. Le coût global s’élèvera à
1505 millions de dirhams avec : 42,52 % pour la réalisation de la mise à niveau du périmètre
irrigué dans la première tranche et 57,48 % pour la réalisation du périmètre de la deuxième
tranche.
Les ressources en sols sont constituées des terres sur les terrasses du Moyen Sebou et
Inaouen, Aval, terres des sous-bassins des deux oueds, aux sols fertiles avec 82 Ouljas à sols
fertiles (alluvions) formées par les méandres du Sebou et de l’Inaouen de taille différente,
variant de 1,5 ha à plus de 21 ha et 45 000 ha de superficie totale.
Les ressources en eau sont régularisées à partir du barrage Idriss 1er d’une capacité utile de 1,2
Milliard m3. Les besoins du projet en eau d’irrigation correspondent à un volume annuel de
130 millions m3, sur la base d’une dotation à la parcelle de 6500 m3/an. Cette affectation de la
ressource se fait grâce au pompage dans le lit de l’Oued Sebou et à la prise directe à partir du
barrage.
Les résultats attendus du projet PMSIA sont importants pour la province de Moulay Yacoub,
mais aussi pour l’économie agricole régionale et interrégionale avec :
l’aménagement hydro-agricole de 15 000 ha ;
l’aménagement et le développement des zones « Bour » de 12 400 ha ;
la propriété foncière dans les zones irriguées et « Bour » concernées sécurisée,
la mise en place des associations d’usagers des eaux agricoles (AUEA) la formation et
l’organisation des fédérations ;
la mise en place des organisations professionnelles agricoles (OPA) pour
l’approvisionnement, la production et la commercialisation ;
l’amélioration et l’augmentation des productions agricoles.
Les contraintes d’aménagement sur le plan foncier et leurs solutions ont porté sur :
les terres de la première tranche qui relèvent du statut « collectif » et « Guich » pour
lesquels des solutions ont été trouvées. L’établissement des titres est en cours après le
passage par toutes les étapes de la procédure du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Maritime et par celles du Ministère de l’Intérieur sur le remembrement officiel en plus
d’un remembrement effectué à l’amiable en 1999.
les terres de la deuxième tranche relèvent du statut « Melk » et du statut « Habous ».
Concernant les terres Habous, les titres existent et les terres se louent sans contrainte.
les contraintes relatives à la ressource en l’eau : dans la première tranche, l’occupation du
sol et les cultures retenues dépendent du marché et avec le mode d’irrigation gravitaire, la
dotation en eau est élevée et le coût aussi. A cet effet, le Plan Maroc Vert, apporte l’aide
nécessaire aux exploitants pour développer des projets de la filière production laitière.
Sur le plan spatial, le PMSIA peut être considéré comme un « projet de territoire ». En effet,
l’investissement et les réalisations en cours feront de la zone « un pôle de développement
agricole » associant l’intensification en irrigué et en sec des terres des communes concernées
du Prérif de Moulay Yacoub (cercle de Oued Lemta). La zone bénéficiera d’un dynamisme
économique et social aux impacts qui toucheront l’ensemble de la province de Moulay
Yacoub, actuellement dans une situation de précarité sur le plan économique et social.
12
Source : DPA de Moulay Yacoub limité de gestion du PMSIA
3) Arboriculture fruitière
4) les agrumes : avec El Gharb (aptitudes, production et commercialisation) ;
unité de valorisation et de conditionnement : mise à niveau en 2014 ;
les rosacées : en irrigué ;
l’olivier :
en irrigué : 5000 m3/an/ha ;
en bour : dans les collines des communes Sud de Moulay Yacoub pour lutter
contre l’érosion des sols.
1er tranche et 2ème
tranche 5) La vigne : plantation, sur la base du projet réalisé dans la province de Taounate, dont
l’expérience est réussie.
6) les céréales : superficies très limitées, une partie est maintenue en irrigué.
7) Les cultures fourragères : à développer pour la production laitière et les viandes
rouges.
Dans la seconde tranche du PMSIA, la même occupation du sol sera pratiquée avec le
goutte-à-goutte.
Désormais, le secteur agricole est appelé à prendre une part prépondérante dans l’action de
développement économique et social du pays par le biais de l’incitation à l’utilisation
adéquate des facteurs de production. C’est pourquoi le Plan Maroc Vert s’article autour de
deux axes principaux :
le développement accéléré d’une agriculture moderne, compétitivité, à haute valeur
ajoutée et adaptée aux règles du marché ;
la mise à niveau des acteurs fragiles et la lutte contre la pauvreté rurale à travers
l’amélioration du revenu agricole.
Le Plan Agricole Régional (PAR) de Fès-Boulemane, qui s’inscrit dans le cadre du Plan
Maroc Vert, a été validé par l’ensemble des partenaires (la chambre d’agriculture, les conseils
provinciaux). Ce plan a été fondé sur deux piliers de développement :
le 1er pilier vise le développement accéléré d’une agriculture moderne, compétitive à
haute valeur ajoutée et adaptée aux règles du marché ;
le 2ème pilier vise la mise à niveau des acteurs fragiles et la lutte contre la pauvreté rurale
à travers l’amélioration du revenu agricole.
Le contenu du PAR de Fès-Boulemane a été élaboré en prenant en considération :
les objectifs globaux du Plan Maroc Vert ;
le diagnostic des atouts et contraintes de la région ;
le découpage de l’espace agricole de la région en quatre Unités Territoriales Agricoles
(U.T.A) délimitées suivant des critères pédoclimatiques et agricoles similaires.
Les filières à développer ont été identifiées pour chaque unité territoriale agricole selon les
spécificités et les potentialités de chacune d’elles :
- U.T.A du Prérif : céréales, maraichage, caprier, olivier et lait ;
- U.T.A du Saiss : céréales, légumineuses, maraichage, olivier, lait et viande avicoles ;
- U.T.A du Moyen Atlas : viandes rouges et avicoles, rosacées et produits du terroir (miel,
safran et lavande) ;
- U.T.A des plateaux du Moulouya : rosacées, maraichage, olivier et viandes rouges.
Carte 27 : Le découpage de la région en unité territoriale agricole
Pour réaliser les objectifs du plan Maroc Vert, 108 projets potentiels sont identifiés ventilés
en 85 projets « pilier I » et 23 projets « pilier II ».
Les filières retenues sont :
Pour la production végétale :
La révision des superficies consacrées aux différentes spéculations est précisée dans le tableau
suivant :
Source : Plan Agricole Régional Fès Boulemane 2009-2020 DRA de Fès 2012
Les projets du pilier II ont pour but «d’aider les paysans, particulièrement des régions
montagnardes, à accéder à l’économie marchande dans les meilleures conditions. La mise en
œuvre devra permettre de faire face à plusieurs défis qui sont :
de valoriser les ressources pastorales et végétales qui représentent une part importante des
revenus des exploitations en montagne ;
d’exploiter les atouts des territoires et les possibilités de diversification des activités
génératrices de revenus (produits de qualité, filières spécifiques...) et permettre l’accès au
marché ;
de permettre l’émergence de dynamiques cumulatives et pérennes de développement
agricole des exploitations ;
d’offrir les moyens aux agriculteurs pour gérer durablement les ressources naturelles ;
Le Plan Maroc Vert aura un impact déterminant sur l’ensemble de la région. La localisation
des différents projets a été définie selon les caractéristiques pédoclimatiques et agricoles des
communes rurales. Le tableau suivant résume les zones concernées par le P.M.V :
Tableau 44 : Projets du Plan Maroc Vert par filière et par UTA
Filière Actions à entreprendre UTA et Zones concernées
- Stockage de la production (2 silos) Sefrou
UTA1 et UTA2 : Kansara, laajajra, sidi Rouadi, S.
- Périmètre d’agrégation (40 000 ha
Loudaya, Ain Bida, Tayeb, Ain Chkef, Ras
en 2020)
Tabouda, Ghomra, Bir Tam Tam, Aghbalou
Céréales - Multiplication des semences
UTA1 et UTA2
sélectionnées (1600 ha)
Zone à moyen potentiel : Ain Kansara, Oudaine,
- Amélioration de la productivité
Bir Tam Tam, Sidi Daoued, Sidi Harazam, Oued
(58 400 ha)
Mimoun, Laajajra, Sebt Loudaya.
Loudaine, Oued Mimoun, Ain Kansara, Sebt
Rouadi, Sebt Loudaya, Mikkes, Ain Bou Ali,
Azzaba, Sidi Lahcen, S.Y Ben Ahmed, Aghbalou,
- Extension en intensif (16 000 ha)
K.S Khyar, Ras Tabouda, Bir Tam Tam, Ain
Timghnai, Ighzrane, Tazouta Adrej, O.Mkoudou,
M Tarnagha, Dar El Hamra
- Projet d’agrégation autour des
unités de conditionnement Laanonceur, Ain Timghnai, O.Mhoudou
(1130 ha-2020)
- Projet d’agrégation autour des
unités de conditionnement (2660 Ait Sbaa
ha)
- Projet d’agrégation autour des
Rosacées unités de conditionnement (1300 Boulemane
ha)
- Projet d’agrégation autour des
Sidi Khyar, Ain Mimghnai, O. M’koudou, Ait
unités de stockage des prunes (520
Sbaa, Ain Cheggag
ha)
- Projet d’agrégation d’abricotier
autour des unités de séchage (400 Boulemane
ha)
- Extension des superficies (20.000 Pré-rif, Saiss, Moyen Atlas, Plateaux de la
Maraichage
ha 2020) conditionnement Moulouya
- Extension du câprier (2500 ha) Louadiaine, O.Mimoun
9 communes rurales à Moulay Yacoub,
Câprier
- Développement de la filière Louadiaine, O. Mimoun, Ain Kansara, Laajajra,
Sidi Dauoed, Ain Bida, Mikkes, Loudaya
Plantes
aromatiques et Zone de montagne : Ighzrane, Adrej, Dar Al
- Développement de la filière
médicinales : Hamra, Tafajjight
Lavande
Safran - Développement de la plante Moyen Atlas plissé, Ribat El Kheir
Guigou, Njil, Tissaf, Tendit, Missour,
- Engraissement d’agneaux (10
Marmoucha, Ighzrane, Laanonceur, Aghbalou
ateliers)
Aqorar, Ait Sebaa
5 pôles : Moulay Yacoub, Sefrou, Ras Tabouda,
- Engraissement de 1000 taurillons
El Menzel, Ain Cheggag
Ain Chkef, S.Raouadi, Ain Bou Ali, Ain
- Unités d’engraissement de 1000
Production Timghnai, Ighzrane, Ain Cheggag, Aghbalou
taurillons chacune
animale : Aqorar, s.y. Ben Ahmed
viandes rouges - Quatre ateliers d’engraissement de
4000 taurillons et un abattoir Saiss
intégré à Fès.
- Aménagement de six souks pilotes
Guigou, Missour, Outat El Haj, Laanonceur, El
pour la commercialisation des
Menzel, Ribat El Kheir
animaux
- 2 abattoirs modernes Fès, Missour
ANNEXES
1‐ Données et cartes sur le secteur de l’agriculture
2‐ Données sur les périmètres irrigués par commune
3‐ Etat d’avancement du PNRR2
4‐ L’impact des changements climatiques
Carte 8 : PART DE LA SAU AUTRES (Habous, Etat, Guich) DANS LA SAU TOTALE
1996
Région
Gharb-Chrarda- bou
Oued S
Beni Hssen Sidi Daoud TAZA GUERCIF
Oulad Mimoun
SIDI KACEM
Sebt Loudaya
PRERIF Louadaine
Forêt
Laajajra
Ain Kansara
Autoroute
Mikkes Ain Bou Ali
Route nationale
Moulay Yacoub
Ou
ed Route régionale
Sbo
u
Sebaa Rouadi Fes
Sidi Harazem
Ras Tabouda
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Limite de Région
Ain Bida
Bir Tam Tam Limite de province
Ain Chkef
Oulad Tayeb SAISS
Aghbalou Aqorar Limite UTA
Mtarnagha
Ain Cheggag
Ain Timguenai
MEKNES Bhalil
El Menzel Ribate El Kheir
Sefrou Azzaba
Kandar
Sidi Khiar S.y. Ben Ahmed
Ighzrane
Ahl Sidi Oulad Mkoudou
Ait Sebaa Lajrouf Lahcen
Imouzzer Kandar
Fritissa
ya
Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
O. M
Laanoussar
Adrej
Région Meknès-Tafilalet
MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
Région de l’Oriental
IFRANE Skoura Mdaz
Ait El Mane
u
igo
Gu Immouzzer Marmoucha
El Orjane
O.
El Mers
Oulad Ali Youssef
AZROU Ait Bazza
Guigou
Boulemane
Tissaf
Outat El Haj
Serghina
Almis Marmoucha
PLATEAUX MOULOUYA Ermila
Surface agricole utile (ha)
17000 hectares Enjil
Sidi Boutayeb
Missour
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Céréales
a
uy
ulo Ouizeght
Légumineuses Mo
O.
Ksabi Moulouya
Maraîchages
N
Oléagineuses
MIDELT
Fourrages
0 20 Km
Arboriculture
Jachère
Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
118
Carte 2 : SAU IRRIGUEE PAR COMMUNE EN 1996
bou
Région Oued S
Sidi Daoud TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Louadaine
Laajajra
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Ou
FES ed
Sbo
u
Sebaa Rouadi Ras Tabouda
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
ya
Imouzzer Kandar Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
Laanoussar
O. M
Adrej Fritissa
MOYEN ATLAS Tafajight Talzemt
Immouzzer Marmoucha
u
igo
Gu
Oulad Ali Youssef
O.
AZROU El Orjane
Boulemane Tissaf
Guigou Ait Bazza
Ermila
Serghina Outat El Haj
Almis Marmoucha
SAU irriguée en ha
0 - 200 Enjil PLATEAUX MOULOUYA
200,1 - 400
600,1 - 1600
MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
1600,1 - 2517 u ya
ulo
Mo
O.
Ouizeght N
Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale 0 20 Km
MIDELT
Route régionale
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
119
Carte 3 : SAU IRRIGUEE PAR COMMUNE EN 2009
bou
Région Oued S
Sidi Daoud
TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda-
Sebt Loudaya
Beni Hssen Oulad Mimoun
Laajajra Louadaine
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Ou
ed
FES Sbo
u
Sebaa Rouadi Ras Tabouda
Sidi Harazem Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Oulad Tayeb
Aghbalou Aqorar
ya
Imouzzer Kandar Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
Laanoussar
O. M
Fritissa
Région Meknès-Tafilalet Adrej
Tafajight Talzemt
u
igo
Gu
Oulad Ali Youssef
O.
SAU irriguée en ha
Ermila
Serghina Outat El Haj
5 - 250
Enjil
701 - 1500
3201 - 5000
MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
ya
lou
M ou
O.
Ouizeght N
Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale
0 20 Km
Route régionale MIDELT
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Sources : PCD / Monographie communale 2008 à 2011 / Monographie Agricole 2011
120
Carte 4 : IMPORTANCE DE L’ELEVAGE BOVIN - 2010
Région
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Oued Sb
ou Vers Taounate
Sidi Daoud
Oulad Mimoun
Sebt Loudaya Vers Oujda
Louadaine
Laajajra
Aghbalou Aqorar
Vers Meknes
Ain Cheggag
Bhalil Mtarnagha
u
Ain Timguenai
O. Sebo
Ribate El Kheir Vers Taza
SEFROU
Sefrou Azzaba
ya
Kandar
u
Tazouta
oulo
Laanoussar
O. M
Adrej Fritissa
Tafajight
Talzemt
Skoura Mdaz
Région de l’Oriental
Ait El Mane
Vers Azrou
u
igo
Immouzzer Marmoucha
Gu
El Orjane
Ait Bazza Tissaf
Guigou Boulemane
Serghina Outat El Haj
Almis Marmoucha
Ermila
SAU fourragère
par tête de bovin (ha) Enjil
Sidi Boutayeb
0 - 0,05
MISSOUR
0,051 - 0,122 a
louy
Vers Midelt ou
M
0,122 - 0,237 O.
Ksabi Moulouya
0,425 - 0,834
Vers Midelt
Région
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Oued Sb
ou
Vers Taounate
Sidi Daoud
Oulad Mimoun
Sebt Loudaya
Louadaine Vers Oujda
Laajajra
Moulay Yacoub
Ou Vers Guercif
ed
Fes
Sbo
u
Sebaa Rouadi
Sidi Harazem
Ras Tabouda
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Bir Tam Tam
Ain Bida
Ain Chkef
Oulad Tayeb
Aghbalou Aqorar
Vers Meknes
Ain Cheggag
Bhalil Mtarnagha
Ain Timguenai
SEFROU Vers Taza
Sefrou Azzaba
El Menzel Ribate El Kheir
Kandar S.y. Ben Ahmed
Sidi Khiar Oulad Mkoudou
Ahl Sidi Ighzrane
Ait Sebaa Lajrouf Lahcen
Fritissa
ya
Tazouta
O. M
Laanoussar
Adrej
Immouzzer Marmoucha
Vers Azrou
Gu
El Orjane
O.
El Mers
Oulad Ali Youssef
Guigou Boulemane Ait Bazza
Boulemane
5000 Ermila
1000
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Sidi Boutayeb
Enjil
MISSOUR
SAU fourragère (ha)
2 - 30 Vers Midelt
uy
a
ulo
Mo
O.
30,1 - 100 Ouizeght
304,1 - 600
Vers Midelt
600,1 - 1300
SIDI KACEM
Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Laajajra
Louadaine
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Ou
FES ed
Sebaa Rouadi Sbo
u
Ras Tabouda
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Bir Tam Tam
Ain Chkef Ain Bida
SAISS
Oulad Tayeb Aghbalou Aqorar
Mtarnagha
Ain Cheggag Bhalil
Ain Timguenai
MEKNES SEFROU
Azzaba
Ribate El Kheir
Kandar El Menzel
S.y. Ben Ahmed
Sidi Khiar Oulad Mkoudou Ighzrane
Ahl Sidi
Ait Sebaa Lajrouf Lahcen
Région Meknès-Tafilalet
Imouzzer Kandar
ya
Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
O. M
Laanoussar
Adrej Fritissa
Région de l’Oriental
IFRANE Skoura Mdaz
Immouzzer Marmoucha
u
igo
Gu
Ait El Mane Oulad Ali Youssef
El Mers
O.
El Orjane
AZROU Ait Bazza
Tissaf
Guigou Boulemane
50 - 75 Sidi Boutayeb
75 - 90 MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
90 - 100
a
uy
ulo
Mo N
O.
Ouizeght
Forêt Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale 0 20 Km
MIDELT
Route régionale
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
122
Carte 6 : STATUT JURIDIQUE DU FONCIER : TERRES COLLECTIVES
Région
Gharb-Chrarda- bou
Beni Hssen Oued S Sidi Daoud
TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Laajajra Louadaine
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Ou
ed
Sbo
u
Sebaa Rouadi FES Ras Tabouda
Sidi Harazem Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Oulad Tayeb
SAISS
Aghbalou Aqorar
Mtarnagha
Ain Cheggag Bhalil
El Menzel Ain Timguenai
MEKNES SEFROU Ribate El Kheir
Azzaba
Kandar
Sidi Khiar S.y. Ben Ahmed
Oulad Mkoudou Ighzrane
Ait Sebaa Lajrouf Ahl Sidi
Lahcen
Imouzzer Kandar
Région Meknès-Tafilalet
ya
Laanoussar Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB
Tazouta
O. M
Fritissa
Adrej
MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
u
igo Oulad Ali Youssef
Gu
Ait El Mane
El Mers
O.
El Orjane
AZROU Ait Bazza
Tissaf
Guigou Boulemane
Outat El Haj
Part des terres de statut : Serghina
Almis Marmoucha
collectif dans la SAU de la commune (%)
0-5 Enjil PLATEAUX MOULOUYA Ermila
5 - 20
Sidi Boutayeb
20 - 46
46 - 80 MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
80 - 93 ya
lou
M ou
O.
Ouizeght N
Forêt Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale 0 20 Km
MIDELT
Route régionale
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
123
Carte 7 : STATUT JURIDIQUE DU FONCIER : HABOUS - GUICH - ETAT
Région
Gharb-Chrarda- bou
Oued S Sidi Daoud
Beni Hssen TAZA GUERCIF
Sebt Loudaya
SIDI KACEM PRERIF Oulad Mimoun
Louadaine
Laajajra
Mikkes
MOULAY YACOUB Ain Bou Ali Ain Kansara
Ou
FES ed
Sebaa Rouadi Sbo
u
Ras Tabouda
Sidi Harazem Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Imouzzer Kandar
ya
Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
O. M
Laanoussar
Adrej Fritissa
Région Meknès-Tafilalet
MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
u
igo
Gu
Ait El Mane
El Mers Oulad Ali Youssef
O.
El Orjane Tissaf
AZROU
Guigou Boulemane Ait Bazza
701 - 1500
MISSOUR
1501 - 3200 Région de l’Oriental
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
3201 - 5000
a
uy
ulo
Mo N
Forêt O. Ouizeght
Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale 0 20 Km
MIDELT
Route régionale
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
124
Carte 8 : PART DE LA SAU AUTRES (Habous, Etat, Guich) DANS LA SAU TOTALE
Vers Taounate
Région
Gharb-Chrarda- Oued Sbou
Sidi Daoud
Beni Hssen Oulad Mimoun
Sebt Loudaya Vers Oujda
Louadaine
Oued
Vers Sidi Kacem
Sbou
Laajajra
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
ya
oulou
Laanoussar
Adrej
O. M
Fritissa
Tafajight
Région Meknès-Tafilalet Talzemt
Skoura Mdaz
Immouzzer Marmoucha
SAU autres (%) Vers Azrou Ait El Mane
0-2 El Mers El Orjane
Ait Bazza Oulad Ali Youssef
Guigou Tissaf
Boulemane
2-5
Ermila Outat El Haj
Serghina
5 - 15 Almis Marmoucha
15 - 30 Enjil
30 - 82
Sidi Boutayeb
MISSOUR
Région de l’Oriental
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Commune urbaine
Vers Midelt
Groupement rural
a
uy
ulo Ouizeght N
Autoroute Ksabi Moulouya O.
Mo
Route nationale
Route régionale 0 20 Km
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA Vers Midelt
Source : RGA 1996, PCD (2011), Monographies communales et Monographies agricoles (2008 à 2011)
125
Carte 9 : ELEVAGE OVIN ET CAPRIN
Vers Taounate
Région
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Sidi Daoud
Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Louadaine
Vers Oujda
Laajajra
MOULAY YACOUB
Sebaa Rouadi
FES Sidi Harazem
Ras Tabouda Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Vers Guercif
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Oulad Tayeb SAISS
Aghbalou Aqorar
Ain Cheggag
Bhalil
Mtarnagha Vers Taza
Vers Meknes El Menzel Ain Timguenai
SEFROU
Azzaba Ribate El Kheir
Adrej
Région de l’Oriental
Skoura Mdaz
Région Meknès-Tafilalet
Vers Azrou
Immouzzer Marmoucha
El Mers
Oulad Ali Youssef
Ait El Mane
El Orjane
Tissaf
Ait Bazza
Guigou
Boulemane
Outat El Haj
Ermila
Serghina
Almis Marmoucha
Sidi Boutayeb
Tête de ovin
Missour
100000
50000 Vers Midelt
5000
Vers Midelt
Région
Gharb-Chrarda- Vers Taounate
Beni Hssen
Sidi Daoud
Sebt Loudaya
PRERIF
MOULAY YACOUB
Oulad Mimoun
Louadaine Vers Oujda
Laajajra
Vers Guercif
Adrej
Région de l’Oriental
Skoura Mdaz
10 000
5 000 Missour
1 000
500 Vers Midelt
Vers Midelt
N
0 20 Km
126
Carte 10 : EMPLOI AGRICOLE PERMANENT EN 1996
Vers Taounate Vers Taounate
Région
ou
Gharb-Chrarda- Oue
d Sb
Région Oued
Sbou
Beni Hssen
Oued
Oued
Vers Oujda
Vers Oujda Gharb-Chrarda-
Sb
Sb
Beni Hssen
ou
ou
Vers Guercif Vers Guercif
MOULAY YACOUB MOULAY YACOUB
O. Mkes
FES FES
i
houd
O.ya
Bhalil Bhalil
u
Vers Meknes SEFROU
O. Sebo
O. Sebo
Vers Meknes
SEFROU Ribate El Kheir Ribate El Kheir
O.Zloul
El Menzel El Menzel
ggay
O. A
O.O
Imouzzer
ary
Imouzzer
a
Kandar
Kandar
ya
ya
O. Guigou
O. Guigou
oulou
oulou
O. M
O. M
Région Meknès-Tafilalet O.M O.M
aass aass
ar ar
Région de l’Oriental Région de l’Oriental
Vers Azrou Immouzzer Marmoucha
ou
ou
Vers Azrou
ig
ig
ne
ne
Gu
Gu
O.
O.
ha
ha
Ch
Ch
O.
O.
Atc
Atc
eg
eg
A
A
Al
Al
Boulemane
lA
lA
O. Boulemane Région Meknès-Tafilalet
O.
rd
rd
Outat El Haj Outat El Haj
ou ou
Guig Guig
O. O.
u ya u ya
dans l’emploi régionale (%)
ulo ulo
Mo Mo
O. O.
Oued
Beni Hssen
Vers Oujda 3,13 - 4,71
Sbou
Vers Guercif
MOULAY YACOUB
FES
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
i
houd
Région Meknès-Tafilalet
O.ya
Bhalil u
SEFROU
O. Sebo
Vers Meknes Ribate El Kheir
El Menzel O.Zloul
ggay
O. A
O.O
ary
Imouzzer
a
Kandar
ya
O. Guigou
oulou
O. M
O.M
aass
ar
Vers Azrou Région de l’Oriental
Immouzzer Marmoucha
u
igo
ne
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Gu
O.
ha
C
O.
he
Atc
gA
Al
Boulemane
lA
O.
rd
Outat El Haj
ou
G uig
O.
Part de l’emploi familiale (%)
74 - 82 O. Ch
ouf Ch
erg
82 - 89 MISSOUR
89 - 92 Vers Midelt
a
uy
ulo
Mo
O.
92 - 96
96 - 99 Vers Midelt
127
Carte 11 : NIVEAU D’INSTRUCTION DES EXPLOITANTS AGRICOLES EN 1996
Région Sidi Daoud TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda- Oulad Mimoun
Sebt Loudaya
Beni Hssen Louadaine
Laajajra
Niveaux d'instruction (%)
Mikkes Ain Bou Ali
2 300 Ain Kansara
Moulay Yacoub
Fes
Sebaa Rouadi Ras Tabouda
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Bir Tam Tam
Ain Bida
Ain Chkef
Oulad Tayeb
Collège MEKNES
Sefrou Azzaba Ribate El Kheir
S.y. Ben Ahmed
El Menzel
Kandar
Lycée Sidi Khiar
Ahl Sidi Oulad Mkoudou
Ighzrane
Ait Sebaa Lajrouf Lahcen
EL HAJEB Tazouta
Laanoussar
Adrej
Région Meknès-Tafilalet Tafajight
Talzemt
Immouzzer Marmoucha
El Orjane
El Mers
AZROU Ait Bazza Oulad Ali Youssef
Guigou
Boulemane
Serghina
Outat El Haj Tissaf
Almis Marmoucha
Ermila
Région
Gharb-Chrarda- Sidi Boutayeb
Enjil
Beni Hssen GUERCIF
Sidi Daoud TAZA
SIDI KACEM Oulad Mimoun
Sebt Loudaya
Louadaine
Laajajra
Moulay Yacoub
Fes
Sebaa Rouadi Ras Tabouda
Sidi Harazem
Aghbalou Aqorar
Mtarnagha Ouizeght
Ain Cheggag
Bhalil Ain Timguenai
MEKNES Ribate El Kheir
Sefrou Azzaba
Laanoussar
Adrej
Tafajight
Talzemt
Région Meknès-Tafilalet
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Immouzzer Marmoucha
El Orjane
El Mers
AZROU Ait Bazza Oulad Ali Youssef
Guigou
Boulemane
Almis Marmoucha
MIDELT
Ermila dans la commune (%)
Enjil
Sidi Boutayeb
26,51 - 45
45,1 - 60
Ouizeght
60,1 - 75
Ksabi Moulouya
75,1 - 85,
85,1 - 95,02
Source : Recensement Général de l’Agriculture 1996
128
Carte 12 : MODES DE FAIRE VALOIR
Région Vers Taounate
Gharb-Chrarda- ou
Beni Hssen Oued Sb
Sidi Daoud
Oulad Mimoun
Sebt Loudaya Vers Oujda
Louadaine
Vers Sidi Kacem
Laajajra
ya
Dar El Hamra
oulou
Tazouta
Laanoussar
O. M
Adrej
Région Meknès-Tafilalet Tafajight
Talzemt
Skoura Mdaz
Ait El Mane Région de l’Oriental
u
igo
El Orjane
O.
El Mers
Ait Bazza Oulad Ali Youssef
Guigou
Boulemane
Almis Marmoucha
Ermila
Part de SAU direct dans
la SAU totale de la région (%)
Sidi Boutayeb
Enjil
0 - 0,5
MISSOUR
0,51 - 1,5
1,51 - 2,5
a
uy
2,51 - 3,5 Vers Midelt Mo
ulo
O. Ouizeght
Vers Midelt
Dar El Hamra
oulou
Tazouta
Laanoussar
O. M
Adrej
Tafajight
Talzemt
Skoura Mdaz
Ait El Mane Région de l’Oriental
u
igo
El Orjane
O.
El Mers
Ait Bazza Oulad Ali Youssef
Guigou
Boulemane
Outat El Haj
Serghina Tissaf
Almis Marmoucha
Ermila
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Sidi Boutayeb
Enjil
0 20 Km
MISSOUR
80,1 - 90
90,1 - 95 Vers Midelt
95,1 - 100 Source : RGA 1996, PCD (2011), Monographies communales et Monographies agricoles (2008 à 2011)
129
Carte 13 : NIVEAU DE MECANISATION DES ACTIVITES AGRICOLES EN 1996
ou Sbou
d Sb Oued
Oue
Région TAZA GUERCIF Région TAZA GUERCIF
Oued
SIDI KACEM SIDI KACEM
Oued
Gharb-Chrarda- Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Beni Hssen
Sb
Sb
ou
ou
MOULAY YACOUB MOULAY YACOUB
O. Mkes
FES
i
houd
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
O.ya
Bhalil Bhalil
u
SEFROU SEFROU
O. Sebo
O. Sebo
MEKNES Ribate El Kheir MEKNES Ribate El Kheir
O.Zloul
El Menzel El Menzel
ggay
O. A
O.O
ary
Imouzzer Imouzzer
a
Kandar Kandar
EL HAJEB EL HAJEB
ya
ya
O. Guigou
O. Guigou
oulou
oulou
O. M
O. M
O.M O.M
aass aass
ar ar
IFRANE Région de l’Oriental IFRANE
Région de l’Oriental
ou
ou
Région Meknès-Tafilalet Région Meknès-Tafilalet
ig
ig
ne
ne
Gu
Gu
O.
O.
ha
ha
Ch
Ch
O.
O.
Atc
Atc
eg
eg
A
A
AZROU AZROU
Al
Al
Boulemane
lA
lA
O. Boulemane
O.
rd
rd
Outat El Haj Outat El Haj
ou ou
Guig Guig
O. O.
MIDELT MIDELT
O. Ch O. Ch
ouf Ch ouf Ch
Ha de SAU par tracteur erg erg
MISSOUR MISSOUR
1 - 250 Ha de SAU par moissonneuse
batteuse
250 - 500 O.
Mo
ulou
ya
O.
Mo
ulou
ya
1 - 1000
500 - 1000
1001 - 2000
1000 - 2000
2001 - 3000
2000 - 2911
3001 - 5000
Pas de matériels Oue
d Sb
ou
Région TAZA GUERCIF
5001 - 9510
Oued
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen
Sbou
Pas de matériels
MOULAY YACOUB
FES
i
houd
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Région Meknès-Tafilalet
O.ya
Bhalil u
SEFROU
O. Sebo
MEKNES
O.O
ary
a
EL HAJEB
Imouzzer Kandar
ya
O. Guigou
oulou
Ha de SAU irriguée par motopompe
O. M
O.M
aass
ar
0,3 - 4 IFRANE
u
igo
ne
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Gu
O.
ha
C
O.
4,1 - 6,4
he
Atc
gA
AZROU
Al
Boulemane
lA
O.
rd
6,5 - 9,45 O.
Guig
ou
Outat El Haj
MIDELT
9,5 - 13,9
19,9 - 21,68 O. Ch
ouf Ch
erg
MISSOUR
30 - 33,7 Région de l’Oriental
51 - 82,63 O.
Mo
ulou
ya
100 - 584
Pas de matériels
Source : Recensement Général de l’Agriculture - 1996
130
Carte 14 : REPARTITION DES EXPLOITANTS AGRICOLES SELON LE MILIEU DE RESIDENCE EN 1996
Région
Gharb-Chrarda-
bou
Beni Hssen Oued S
Sidi Daoud TAZA GUERCIF
Oulad Mimoun
SIDI KACEM
Sebt Loudaya
PRERIF
Laajajra Louadaine
Mikkes
Ain Bou Ali Ain Kansara
Moulay Yacoub
Ou
ed
Sebaa Rouadi Sbo
Fes Sidi Harazem
u
Ras Tabouda
Ain Chkef
SAISS
Aghbalou Aqorar
Oulad Tayeb
Ain Cheggag Mtarnagha
Ain Timguenai
MEKNES Bhalil
Ribate El Kheir
Azzaba
Kandar Sefrou El Menzel
Sidi Khiar Ighzrane
Ahl Sidi Oulad Mkoudou
S.y. Ben Ahmed Lahcen
Dar El Hamra
Imouzzer Kandar Fritissa
ya
Ait Sebaa Lajrouf
oulou
EL HAJEB Laanoussar Tazouta
Adrej
O. M
Région Meknès-Tafilalet
MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
Skoura Mdaz
Région de l’Oriental
IFRANE
Ait El Mane
u
igo Immouzzer Marmoucha Oulad Ali Youssef
Gu
El Orjane
O.
El Mers
AZROU Guigou Ait Bazza
Effectif des exploitants agricoles Tissaf
Boulemane
7500 Outat El Haj
Serghina
Almis Marmoucha
Enjil
Lieu de résidence des exploitants agricoles
Sidi Boutayeb
Exploitant rural
Exploitant urbain Missour
Exploitant étranger
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Autoroute 0 20 Km
Route nationale MIDELT
Route régionale
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA Source : Ressencement Général de l’Agriculture 1996
131
Carte 15 : USAGE DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES PAR EXPLOITATION PAR COMMUNE
bou
Région Oued S
Sidi Daoud TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda- Oulad Mimoun
Laajajra
Ain Kansara
Mikkes Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
Ou
FES ed
Sbo
u
Sebaa Rouadi Ras Tabouda
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
ya
Imouzzer Kandar Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
Laanoussar
O. M
Adrej Fritissa
Région de l’Oriental
Région Meknès-Tafilalet IFRANE Skoura Mdaz
Immouzzer Marmoucha
u
igo
Gu
Oulad Ali Youssef
O.
6,1 - 25
50,1 - 75 MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
75,1 et plus
a
uy
ulo
Mo N
Forêt O. Ouizeght
Ksabi Moulouya
Autoroute
Route nationale 0 20 Km
Route régionale MIDELT
Limite de Région
Limite de province
Limite UTA
Source : Recensement Général de l’Agriculture - 1996
132
Carte 16 : UTILISATION DES ENGRAIS PAR EXPLOITATION PAR COMMUNE
bou
Région Oued S Sidi Daoud
TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Louadaine
Laajajra
Ain Kansara
Mikkes
Ain Bou Ali
MOULAY YACOUB
FES Ou
ed
Sebaa Rouadi
Sbo
u
Ras Tabouda
Sidi Harazem
Région Taza - Al Hoceima - Taounate
Ain Chkef Ain Bida Bir Tam Tam
Imouzzer Kandar
ya
Dar El Hamra
Laanoussar
oulou
Région Meknès-Tafilalet EL HAJEB Tazouta
O. M
Adrej
Fritissa
MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
Région de l’Oriental
IFRANE Skoura Mdaz
Immouzzer Marmoucha
u
igo
Gu
Ait El Mane Oulad Ali Youssef
O.
El Mers
El Orjane
AZROU Ait Bazza Tissaf
Guigou Boulemane
Outat El Haj
Serghina
Almis Marmoucha
PLATEAUX MOULOUYA Ermila
Enjil
Sidi Boutayeb
MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
Ksabi Moulouya
50,1 - 60
60,1 - 70 0 20 Km
MIDELT
70,1 - 82
bou
Région Oued S Sidi Daoud
TAZA GUERCIF
SIDI KACEM
Gharb-Chrarda-
Beni Hssen Sebt Loudaya
PRERIF Oulad Mimoun
Louadaine
Laajajra
Oulad Tayeb
SAISS
Aghbalou Aqorar
Imouzzer Kandar
ya
Laanoussar Dar El Hamra
oulou
EL HAJEB Tazouta
O. M
Adrej
Fritissa
Région Meknès-Tafilalet MOYEN ATLAS Tafajight
Talzemt
Région de l’Oriental
IFRANE Skoura Mdaz
Immouzzer Marmoucha
u
igo
Gu
Ait El Mane Oulad Ali Youssef
El Mers El Orjane
AZROU Ait Bazza Tissaf
les semences (%) Guigou
Boulemane
0 - 10 Serghina
Ermila Outat El Haj
Almis Marmoucha
10,1 - 25
Enjil PLATEAUX MOULOUYA
25,1 - 45
45,1 - 80
Sidi Boutayeb
MISSOUR
SRAT-Fès-Boulemane / URAM Intl. - 2013
ya
lou
Forêt Mou
O.
Autoroute Ouizeght N
Ksabi Moulouya
Route nationale
Route régionale
0 20 Km
Limite de Région MIDELT
Limite de province
Limite UTA
Conditions naturelles
Province Communes Etages bio-
Géomorphologie Pluviométrie Réseau hydrographique Nappe phréatique
climatiques
Oueds Tiouchilt, Aimar,
Ait Bazza Montagnes : 40%, Vallées :30%, plateaux :30% 460 mm semi-aride Nappe de moyen atlas plissé
Taourda et Mesker
Chaud en été et froid
Ait El Mane Montagnes : 79%, Vallées et cuvettes 21% 300-400 mm 2 oueds Nappe de moyen atlas plissé
en hiver
Almis
Montagnes : 60%, Vallées et cuvettes 40% 300-500 mm Zone pluviale
Marmoucha
El Mers 300 mm semi-aride 2 Nappe de moyen atlas plissé
Enjil Montagnes : 20%, plaines : 80% 200 mm Zone semi aride Barrage Enjil
Froid en hiver chaud Nappe des causses moyen-atlasiques,
Guigou 350 mm Oued Guigou
et sec en été Nappe du moyen atlas plissé
Serghina plateaux : 5% plaines : 95% 20 mm Semi aride 1 Nappe de moyen atlas plissé
Skoura M'daz 350 mm Semi aride 1 Nappe de moyen atlas plissé
Froid en hiver chaud
Talzemt Montagnes : 75%, Vallées et cuvettes 22% 300-500 mm 1 Nappe de moyen atlas plissé
et sec en été
Ksabi Montagnes : 14%, Vallées : 16%, plateaux : 54%
Boulemane 120 mm Aride 1
Moulouya plaines : 16%
Montagnes : 13%, Vallées : 17%, plateaux : 48%
Ouizeght 120 mm Aride 1 Nappe de Moulouya
plaines : 22%
Montagnes : 13%, Vallée : 17%, plateaux : 48%
Sidi Boutayeb 120 mm Aride 2 Nappe de Moulouya
plaines : 22%
Oued Moulouya, Cheg
El Orjane Montagnes : 29%, plateaux : 68% plaines : 3% 157 mm Aride Nappe El Orjane
Elardh
Oued Moulouya, Oued
Montagnes : 5%, Vallées : 20%, plateaux : 25%
Ermila 150 mm Semi-aride Kaddou,Timrsad,Ermila,L Nappe de Moulouya
plaines : 50%
himer
Fritissa Montagnes : 16%, plateaux : 60% plaines : 24% 160 mm Semi-aride Oued Moulouya,
Oulad Ali Montagnes : 80, Vallées : 10%, plateaux : 5% Oued Moulouya, Cheg El
230 mm Semi-aride
Youssef plaines : 5% Ard, Oued Tsiouant
Oued Moulouya, Oueds
Montagnes : 5%, Vallées : 20%, plateaux : 25%
Tissaf 150mm Semi-aride Tissaf,Aissa, Tindrart, Nappe de Moulouya
plaines : 50%
Mkitel et Keddou
Conditions naturelles
Province Communes Etages bio- Réseau
Géomorphologie Pluviométrie Nappes phréatiques
climatiques hydrographique
Oulad Tayeb - - - - Nappe de Fès Meknes
Fès
Ain Bida - - - - Nappe de Fès Meknes
Sidi Harazem - - - - Nappe de Fès Meknes,
Montagnes : 60%, collines:20%, plateaux : Oued Mdez Oued
Adrej 350 mm Climat continental Nappe de moyen atlas plissé
15%, plaines : 5% Sliliou
Climat
Ain
Montagnes : 5%, plateaux : 30% plaines:65% > 600 mm méditerranéen Nappe du couloir Fès-Taza
Timguenai
continental
Climat
Bir Tam Tam Collines:15%, plateaux : 15%, plaines :70% 500 mm méditerranéen semi Sebou, abouzemlane Nappe du couloir Fès-Taza
continental
Dar El Hamra Montagnes : 35%, plateaux et plaines:65% 420 mm Nappe de moyen atlas plissé
Ighzrane Montagnes : 85% 500-550 mm المناخ المتوسطي الجبلي Oued Zloul et oued …. Nappe de moyen atlas plissé
Sefrou nappe du Moyen Atlas plissé,
Mtarnagha dominance des collines et des montagnes 432 mm Climat continental Sebou et Mtarnagha
nappe du couloir Taza
Climat
Oulad
Montagnes : 40%, plateaux: 55% plaines:5% 525 mm mediterranéen semi Oued Zloul, Oued Nappe des causses moyen-
Mkoudou
continental Sebou, oued Guigou atlasiques
Ras Tabouda Collines : 20%, plateaux: 30% plaines:50% 500 mm Climat continental Oued Sebou Nappe du couloir Fès Taza
Tafajight - 500 mm Semi continental - Nappe de moyen atlas plissé
Climat
Nappe des causses moyen-
Ain Cheggag - 564 mm méditerranéen semi Oued Chkou
atlasiques
continental
Ait Sebaa Nappe des causses moyen-
montagneuse 600 mm Climat continental -
Lajrouf atlasiques
Conditions naturelles
Province Communes Etages bio- Réseau
Géomorphologie Pluviométrie Nappes phréatiques
climatiques hydrographique
Nappe du couloir Fès Taza,
Aghbalou Méditerranéen
Montagnes : 5%, plateaux: 45% plaines:50% 600 mm - Nappe des causses moyen-
Aqorar continental
atlasiques
Ahl Sidi Sebou, Azkan, Ouazera,
330 mm Subhumide Nappe de moyen atlas plissé
Lahcen Boufoul
Nappe des causses moyen-
Azzaba Plaines 80 % 620 mm Climat continental Sebou
atlasiques
Oued Ahlel,Oued
Sefrou Kandar Sidi Nappe des causses moyen-
Montagnes : 20%, plateaux: 40% plaines:40% Semi aride Aggay +Barrage
Khiar atlasiques
collinaire Aggay
entre 300 et Nappe des causses moyen-
Laanoussar - Continental -
600 mm atlasiques
Sidi Youssef Montagnes : 60%, collines:20%, plateaux : Nappe des causses moyen-
330 mm Continental Oued Yhoudi
Ben Ahmed 10%, plaines : 10% atlasiques
Oued Guigou, Oued
entre 350 et
Tazouta Montagnes : 60% subhumide Mdaz, Azlou, Bachna, Nappe de moyen atlas plissé
400 mm
Sebou
Oued Ain chkef, oued
Ain Chkef Plaines et plateaux 85%, collines 15% 420 mm Continental Nappe de Fès Meknès
Sman, Oued Bourkaiz
Climat Oued Mikkes,
Mikkes Plaines : 20%, collines 80% 400 mm Nappe de Fès Meknès
méditerranéen BarraeSidi Chahed
Moulay entre 400 et Oued Jawaher, Oued
Sebaa Rouadi Montagnes : 12%, collines: 61% plaines:27% Continental Nappe de Fès Meknès
Yacoub 450 mm Nja
oued Mikkes, Oued
Sebt Loudaya 100% Plateaux 345 mm Continental Sebou, Oued Moulay
Yacoub
Climat
Ain Bou Ali Montagnes :26%, plateaux: 48% plaines:26% 400 mm méditerranéen semi Oued Sebou Nappe de Fès Meknès
continental
Conditions naturelles
Province Communes Etages bio- Réseau
Géomorphologie Pluviométrie Nappes phréatiques
climatiques hydrographique
Semi aride de type
Ain Kansra Plaines et plateaux 74 %, Collines 26% 334 mm Oued Sebou Nappe de Fs Meknes
continental
Semi aride de type
Moulay Laajajra Plaines et plateaux 54%, Collines 46% 485 mm Oued Sebou
continental
Yacoub
Climat
Oued Sebou, oued
Louadaine Plaines et plateaux 40%, Collines 60% 400 mm méditerranéen
Inaouen
continental
Oulad Climat semi
Plaines et plateaux 50%, Collines 50% 350 mm Oued Sebou
Mimoun continental
Sidi Daoud Plaines et plateaux 67%, Collines 33% 460 mm Continental Oued Sebou
Potentialités naturelles
Province Communes Terres agricoles Hectares de Sites d’intérêt
fertiles, irriguée, en forêt, essences Carrières Sources naturelles biologique et écologique Sites d’intérêt touristique et archéologique - spécificités
bour… principales (SIBE)
Ait Bazza 5883 X 6 sources et 3 puits - Forêts, agriculture, traditions-produits du terroir
oued Ras Elma, Aït
Ait El Mane 26197 - -
Ben Aissa Sources thermales, sources, forêts
Almis
397 - 1 source et 46 puits -
Marmoucha Zone de Tijante, forêt (au Nord), montagne
Montagne, forêts, traditions, empreintes de
El Mers 29024 - 5 sources - dinosaures, 1 gite classé (15 lits) Sommet
Tichoukt, Monument Darih 18 Damen
Enjil 113681 X 382 puits - Montagne, sources , forêts
3 SIBE (Titzel,
Guigou 41599 X 1 source et 300 puits Aghbalou et Forêts, sources, grotte Assaf, 1 gite
Tichoukt)
2 sources (Atia et Oueds, sources, paysages, 2 gites NC (20 lits),
Serghina 545 X -
Ifquiren) et 259puits traditions
Boulemane Paysages, cascades, sources, forêts, site de
Taferdouste, Grotte Ait Hammou, Ouyahia,
Skoura M'daz 35786 X 10 sources SIBE (Tichoukt)
Mosquée de Taghroute. Empreintes de
dinosaures Traditions culinaires
Talzemt 5050 - 8 sources et 20 puits SIBE (Bouiblane) Montagne, forêts
Ksabi 12 sources et 40 SIBE (Jbel
Parcours 1800 -
Moulouya puits Taghioult) Montagne (au Sud)
14 sources et 30 SIBE (Jbel
Ouizeght 700 X
puits Taghioult) Montagne (au Sud), forêts
9 sources et 300
Sidi Boutayeb - -
puits 1 gite (Ouled Bouhalfa) 15 lits
2 SIBE (Bounaceur
El Orjane Alfa 1000 X 4 sources
et Outat El Haj) Plantes aromatiques, sources
Source thermale (Hamat Moulay Yacoub), Kasba
Carrières de
Ermila 2000 7 sources - à Teggour et à Meslag. Festival Moulay Yacoub
sable
Ben Sehal
X : Existence de carrières
Potentialités naturelles
Province Communes Terres agricoles Hectares de Sites d’intérêt
Carrières : types
fertiles, irriguée, en forêt, essences Sources naturelles biologique et écologique Sites d’intérêt touristique et archéologique- spécificités
et exploitation
bour… principales (SIBE)
Plantes
aromatiques et Source thermale, grotte l’Aghouiret - Raids et
Fritissa 2000 X 13 sources SIBE (Bounaceur)
médicinales, et Rallyes -
Boulemane plantes fourragères
Oulad Ali Sources, paysages, montagne, monuments
2000 - 3 sources
Youssef historiques, gite.Accès par RN 15
Ain Tissaf et 5 Fantasia, élevage de chevaux, art culinaire,
Tissaf -
sources chasse, zone de Sfoula, sources
Oulad Tayeb - -
Fès
Ain Bida - -
Sidi Harazem -
7500 ha Forêts (7500 ha) – Monument historique (1923)
البلوط العرعار – Chasse Projet de barrage Mdaz, traditions
Adrej - oui SIBE (Aderj)
Sapin culinaires, pressoirs à huile traditionnels, sources
Un carrière de
sable aménagé
Ain et d'autres
Beaucoup de sources
Timguenai carrières non
aménagé et non Centre Zaouia Sidi Mohamed Boukrine,
autorisé Paysages, source Ain Timguenai
Sefrou Barrage Allal El Fessi, forêts, montagnes, grottes
Bir Tam Tam 1740 -
2 Gites (Bir Tam Tam et Chairet –bas)
Montagne, forêts (6900 ha), paysages, sources,
Dar El Hamra 7900 - 7 sources
oueds
Montagne, neige, source, forêts, gite à Tafert (30
Ighzrane 37000 - 266 sources lits) Station de sports d’hiver Jebel Bouilane (à
SIBE (Bouiblane) l’arrêt)
Ain Kabir, Ain Paysages (Oued Sebou) – Falaises – Réserve de
Mtarnagha 4310 -
Nwalat chasse (Kerkouta)
Sebou, Timedrine, Sites : Ain Sebou, Ain Timedrine, Oued Sebou,
Oulad
4900 Ouemender, Iguli, Cascade (Zrab Slimane), grottes, falaises, forêts,
Mkoudou
- Talala chasse
Potentialités naturelles
Province Communes Terres agricoles Hectares de Sites d’intérêt
Carrières : types
fertiles, irriguée, en forêt, essences Sources naturelles biologique et écologique Sites d’intérêt touristique et archéologique
et exploitation
bourg… principales (SIBE)
favorable à
Sebt Loudaya 200 - Moussem Sidi Malek
l'irrigation
Jbel Zallagh (900m) qui offre une vue sur la ville
Ain Bou Ali 250 - 51 sources
Moulay de Fes
Yacoub Ain Kansra 800 - Beaucoup de sources Petite forêt (Onk Jemel)
19 sources et 102
Laajajra -
puits
Une carrière de
Louadaine 75 puits
sel Sites naturels sur les 2 Oueds (Sebou et Inaouen)
Oulad Mimoun - 5 sources et 60 puits Paysages le long de Oued Sebou
Sidi Daoud 170 - 137 puits
Contraintes/Menaces
Problèmes de pollution
Zones à risque de
Province Communes zones sensibles à zones sensibles à la hydrique (oued/sources)
Zones inondables glissement de
l'érosion désertification et atmosphérique et
terrain
autres
Ait Bazza Moyen Important Moyen Néant Néant
Ait El Mane Important Moyen Important Néant Néant
Almis Marmoucha Important Néant Néant Néant Néant
El Mers Important Néant Important Néant Néant
Enjil Important Néant Moyen Faible Néant
Guigou Important Néant Moyen Néant Néant
Serghina Moyen Néant Moyen Néant Néant
Skoura M'daz Important Faible Important Néant Moyen
Boulemane
Talzemt
Ksabi Moulouya Moyen Moyen Faible Néant Néant
Ouizeght Moyen Néant Moyen Néant Néant
Sidi Boutayeb Important Moyen Important Faible Moyen
El Orjane Important Néant Néant Néant Néant
Ermila Important Néant Important Néant Néant
Fritissa Important Néant Important Néant Important
Oulad Ali Youssef Moyen Moyen Moyen Néant Néant
Tissaf Néant Néant Moyen Néant Important
Oulad Tayeb
Fès
Ain Bida
Sidi Harazem
Adrej Important Néant Important Néant Néant
Ain Timguenai Moyen Néant Néant Néant Moyen
Bir Tam Tam Néant Néant Néant Néant Faible
Sefrou Dar El Hamra Néant Néant Moyen Néant Néant
Ighzrane Important Moyen Important Néant Faible
Mtarnagha Moyen Moyen Moyen Néant Moyen
Oulad Mkoudou Moyen Faible Faible Néant Néant
Ras Tabouda Néant Néant Néant Néant Faible
Contraintes/Menaces
Zones à risque de Problèmes de pollution
Province Communes zones sensibles à zones sensibles à la
Zones inondables glissement de hydrique (oued/sources) et
l'érosion désertification
terrain atmosphérique et autres
Tafajight Important Faible Faible Néant Important
Ain Cheggag Néant Néant Néant Néant Faible
Ait Sebaa Lajrouf Néant Néant Néant Néant Néant
Aghbalou Aqorar Néant Néant Néant Néant Moyen
Ahl Sidi Lahcen Important Néant Important Néant Néant
Sefrou
Azzaba Néant Néant Néant Néant Moyen
Kandar Sidi Khiar Important Moyen Moyen Néant Important
Laanoussar Moyen Néant Néant Néant Néant
Sidi Youssef Ben
Moyen Néant Faible Néant Important
Ahmed
Tazouta Important Important Important Néant Important
Ain Chkef Faible Néant Néant Néant Néant
Mikkes Moyen Moyen Moyen Néant Néant
Sebaa Rouadi Moyen Moyen Moyen Néant Néant
Sebt Loudaya Faible Néant Moyen Néant Néant
Moulay Yacoub
Ain Bou Ali Important Faible Moyen 0 Important
Ain Kansra Important Moyen Néant Néant Moyen
Laajajra Néant Faible Important Néant Néant
Louadaine Moyen Néant Important Néant Moyen
Oulad Mimoun Important Important Important Néant Faible
Sidi Daoud Important Moyen Moyen Néant Moyen
4 Achevé 1404 1 810 Ouled Taieb 2,6 Lahjenfa – Teaouniet El Hamoumia Non revêtue
Tableau 53 : Le programme national des routes rurales (PNRR) : Province Moulay Yacoub-2012
N° sur la Etat Population Montant Longueur
CR concernées Liaison de …….à……. N° de route
carte d’avancement desservie (1000 Dhs) km
8 Achevé 2355 23 200 Lajajra – Sidi Daoud 11,8 RP5005 . RP 5003 Non revêtue
9 Achevé 1330 15 603 Ain Bouali 10,7 Ain Bou Ali - Hamria RP 5004
10 Achevé 7500 3 042 Ain Chekef 3,8 Edhaouet – Ain Ckek RP 5013
11 Achevé 1238 9 500 Ain Bouali 6 RP 5003-RR501. Piste Kabkab Non revêtue
12 Achevé 6991 3 687 Ain Chkef 6,3 Ain Chkef – Ouled Taieb Non revêtue
13 Achevé 1872 21 057 El Ouadine 10,5 RP5002- Douar El Kalaa Non revêtue
14 20% 1386 23 500 Mikkss – Sbai Raouadhi 18 RR n°4- RP 5001 Non revêtue
15 30% 785 13 700 Ain Kansara dine– El Oua 15 RR n°8- RP 5002 Non revêtue
Carte 29 : 2ème programme national des routes rurales Préfecture de Fès et province de Moulay Yacoub-2012
Ain Timguenai
14 Approuvé 2367 6 593 8 RP504-Kssiou RP5010
15 En cours 3 000 9 236 Bir Tam Tam 5,5 ط و رقم6– آيت عمو ياس Non revêtue
Laanoussar Non revêtue
16 Approuvé 1 400 4 150 6 تكننايت – ايت بوھو
17 En cours 1 370 3 190 Bir Tam Tam 3,5 ط و رقم6– آيت حميدان Non revêtue
18 Approuvé 4 617 1 790 Ain Timguenai 3,5 ط ج رقم504– عين تمكناي Non revêtue
46157 144 732 156,27 Total
Source : Direction Régionale de l’Equipement et du Transport : Fès 2013
15
م.غ
17
12 1
14
10
18
8 13
2
3 4
11
م.غ 5
9 6
7
16
5016 ا.ط
إقــلــيــم بـولـمـان
4
5
ط.ا 5125
13
14
3
10
11 6
2
7
1
12
8
Sur la base de cette demande en eau, les besoins en équipements, à l’horizon 2020, seront de 50 grands
barrages, plusieurs petits barrages et le creusement de milliers de puits.
L’adaptation est sans doute la seule alternative vis-à-vis de cette vulnérabilité, d’origine climatique, des
ressources en eau. Des techniques et pratiques d’aménagement, adaptées au changement climatique peuvent
être mises en place, afin de minimiser l’impact négatif. L’adaptation peut permettre de dépasser partiellement
les impacts et peut même produire des bénéfices immédiats ; c’est l’exemple des bénéfices que l’on peut tirer de
l’adaptation aux crues et aux phénomènes de ruissellement, par la collecte d’eau profitable pour des projets
locaux de développement.
Cependant, un retard de quelques années à quelques décennies est enregistré entre le moment où l’on perçoit
un besoin d’adaptation, le moment où l’on développe une solution technique et celui où l’on met en place cette
solution. Il y a plusieurs sources d’inertie dans les systèmes socio-économiques. Le remplacement de la
technologie est souvent difficile en raison de l’avantage de l’existence de systèmes prêts à l’emploi. Par
ailleurs, l’inertie dans les systèmes biophysiques et socio-économiques accroît le risque d’échec à atteindre des
objectifs, en raison du décalage temporel entre l’adoption des objectifs, leur installation effective et la réponse
du système climatique. Le problème est donc d’anticiper et de développer des techniques d’adaptation en
avance, car le coût de l’adaptation est très sensible au timing de l’action, l’anticipation étant toujours
fructueuse.
Source : Prospective « Maroc 2030 »- Gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité
au Maroc – HCP - 2006
BIBLIOGRAPHIE
Direction régionale de
Programme de réhabilitation des dégâts de crues -
l’agriculture Fès - Boulemane 2011
Province de Boulemane
Direction régionale de
Projet de Développement Rural du Moyen Atlas
l’agriculture Fès - Boulemane 2010
Oriental (PDRMO)
Direction régionale de
Projet Moyen Sebou Inaouen aval (PMSIA) 2010
l’agriculture Fès - Boulemane
2008
Plan Agricole Régional Région Fès Boulemane
Direction régionale de
Présentation de la région
l’agriculture Fès - Boulemane 2010
Fès-Boulemane
Étude d’impact environnemental et social de 18 Agence pour le développement
2012
projets pilier II du plan Maroc Vert agricole
Monographie économique et social de la Région
Haut Commissariat au Plan 2010
Fès-Boulemane
Pilier II du plan Maroc Vert de la stratégie à
l’action, pour un développement solidaire et Conseil Général du
2009
durable de la petite agriculture prenant en compte Développement Agricole
les spécificités des montagnes et des oasis
Secteur agricole
Approche de développement de la région Fès- Direction régionale de
2012
Boulemane l’agriculture Fès -boulomane