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— CORED Eo LAenomenes 9 BoULoGNe #/Me™ GROUPEMENT D’ETUDE DE PHENOMENES AERIENS LE «PETIT BONHOMME» DE RENEVE D’/UNE HAUTEUR DE 17 CENTIMETRES ! (voir l'article en page 21) Interprétation par Joél Mesnard et Francine Fouéré d'un dessin de M. I'Abbé X. PUBLICATION PERIODIQUE TRIMESTRIELLE REDACTION - ADMINISTRATION Gc. £. P. A. 69, rue de la Tombe-Issoire, 75014 PARIS 45 3° Trimestre 1975 SEPTEMBRE 1975 EDITORIA\ eel Nous avons cru devoir parler dans ce numéro de de la statistique, le phénomene = soucoupe volante » prés ticularités qui nous paraissent de nature & restreindre, & certal fa signi- fication de la mise en couvre, pour son étude, des méthodes. statistiques. Or c'est [a un point sur lequel, d'ordinaire, on n’attire pas suffisamment attention, et ce que nous en avons dit, nous a donné l'occasion de faire état de la perspicacité, en ce domaine, du regretté Dr McDonald. Nous n’avons pas manqué, bien entendu, de soumettre nos réflexions a I'examen criti- que de notre ami Francois Toulet, qui est orfévre en la matigre. Comme on le verra, il nous a donné son accord. Ajoutons que l'entretien dont il a bien voulu nous faire la faveur nous a permis de présenter notre point de vue de facon plus élaborée, plus précise. Tout en approuvant notre article, Frangois Toulet s'est quelque peu étonné de sa lon- gueur. Nous lui avons dit, et nous le disons aussi nos lecteurs, que nous aurions pu évi demment étre plus bref si nous navions écrit que pour des techniciens. Mais, sachant que « Phénoménes Spatiaux » n'est pas lu seulement par des techniciens, nous avons eu le souci, en cette matiére comme en bien d'autres, de nous’ mettre autant que possible a la portée des non-spécialistes qui nous lisent et qui, saiton jamais? pourront étre demain les précieux observateurs de manifestations du phénoméne que nous étudions. Nous estimons, en outre, qu'il n'est pas mauvais de s’élever de temps a autre au-des- sus de l'automatisme relatit des calculs pour réexaminer, en vue de mieux pénétrer leur in- time nature, les concepts de base qui sont & l'origine de ces calculs. Une grande partie de ce bulletin est consacrée au probléme trés complexe et tres étonnant de ces « extraterrestres » de structure humanoide qui, d'aprés leurs observateurs, paraissent @tre les pilotes ou, dans le cas de certains d'entre eux, les passagers des « soucoupes volantes ». Dans un article qu'il avait eu l'obligeance d’écrire pour notre revue, un de nos correspondants, Henri Prat, auteur d’ouvrages notoires, avait émis I'hypothése que des animaux de trés petite taille auraient pu étre débarqués par des visiteurs extra-terres- tres sur notre planéte et auraient pu y survivre. Or, presque en méme temps que cet article, nous parvenaient des informations faisant état d'observations qui portaient sur des humanoides d'une petitesse ahurissante. L'une de ces observations, qui avait eu lieu en France, a été, de la part de nos collaborateurs et de nous-méme, l'objet d'une longue et minu- tieuse enquéte, laquelle n’a pas peu contribué a accentuer le retard du présent bulletin. On objectera que ni a Ibagué ni & Renéve — ni dans le cas des humanoides de plus grande taille sur lesquels notre ami Jo’! Mesnard a récomment enquété — aucun objet insolite a 6té observé a proximité des personnages. Il est vrai, mais si ces personnages ne sont ni des anges ni des démons, s'ils sont aussi matériels que nous-mémes et les autres représen- tants de la faune de notre planéte, leurs caractéristiques sont telles qu'on est irrésistiblement amené & penser qu'ils sont venus d’ailleurs. Ce qui suppose soit qu’ils ont atteint un niveau technique plus élevé que le nétre, soit quills ont acquis la maitrise de possibilités de univers qui nous sont encore inconnues. Bien des hypothéses auraient pu étre envisagées quant a la nature de ces étres, mais nous avons da provisoirement nous borner. . En supplément & nos taches coutumiéres, de recherche et d'information, nous avons eu a faire face & un travail de réorganisation du G.EP.A. qui a été, en trés grande partie respon. sable du fait — dont nous nous excusons vivement — que nous n’avons pu rattraper pour ce bulletin le trés grand retard dont avait souffert son prédécesseur. . Au milieu des difficultés qui sont ndtres et a un moment ott se poursuit, sur le plan de I'édition comme sur celui des moyens d'information de masse, cette « ruée vers l'or soucou- pique » dont nous avions parlé dans notre éditorial du N* 40-41-42 (Juin a septembre 1974) de notre revue, nous avons été profondément touchés, une fois de plus, des marques de sympa: thie, parfois si émouvantes, dont nous avons été l'objet, non seulement de la part de nos anciens et fideles. amis, mais encore de la part de nouveaux adhérents ou abonnés. Nous re- mercions de tout eceur ceux qui nous les ont prodiguées et nous ont ainsi encouragé a pour- suivre, avec l'aidé dé nos dévoués et précieux collaborateurs, notre tache, laquelle, dans un climat devenu si déplaisant, est pour nous des plus éprouvantes. a En leur redisant toute notre gratitude,-nous leur adressons, ainsi qu’a tous les lecteurs de notre revue, nos voeux les plus chaleureux pour la nouvelle année. Une année dont nous souhaitons ardemment qu'elle rapprochera le momerit ol, selon le voeu de McDonald, qui ét aussi le nétre; la communauté scientifique tout entiére, avec les immenses moyens dont elle dispose, prendra“en charge l'étude technique du phénoméne auquel nous avons consacré tant de nos efforts et pendant si longtemps. René Fouéré. UNE LETTRE DE JEAN-MARIE BIGORNE A occasion d'une conférence qu'on nous avait demandé de faire & Hirson, nous avions eu la surprise de Fencontrer la-bas, au nombre de nos auditeurs, le roprésentant régional de « Lumiéres dans la Nuit», Jean-Marie Bigarne. Cette surprise se révéla fort agréable, car Jean-Marie Bigorne nous inspira sur-le-champ beaucoup de sym- Pethie et la plus grande estime. Nos amis partis a Maubeuge pour enquéter sur les incidents survenus li-bas, ont osu de lui le trés aimable accueil dont parle Joél Mesnard dans son article « D’Andolot @ Maubeuge et autres lieux >. En guise de complément aux réfiexions faltes par notre collaborateur & la fin de cet article, il nous parait tout indiqué de publier, avee Iautorisation de son autour, I'essontiel de la trds intéressante et Importante lettre qué Jean-Marie Bigorne nous a écrite le 2 novembre 1975. Cher Monsieur, Je viens do recevoir le N° 44 de votre revue, et fhe puis que vous féliciter pour sa haute tenue et le sérieux dont le GEPA fait prowve devant ce difficile probleme qu'est celui des OVNIs. Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour vous donner lun exemplaire d'un article paru dane Nord-Eclair » du 9 octobre 1975. Vous y trowverez des errours, mais Il @ le mérite de retracer correctement {atmosphere qui régne ici depuis que les moyens d'information se sont’ abattus, matraquant tout sur leur passage. les Journaux de France et de Navarre, ne sont en aucun cas les miens. Aucun prélovement ne fut effectué, ni méme envisagé. Je n'sl jamais parlé de vaisseau por ‘tour spatial extraterrestre et de soucoupes éclalreuses, ‘me bornant 8 avancer « OVNis allégué », ce qui était ja beaucoup, et suffisamment significatif... Je pense tre assez prudent et objectif pour ne pas m'avancor ans de telles circonstances. Jugez de ma stupéfaction et de ma colére quand j'eus sous les yeux « Le Provencal » et d'autres quotidiens | Je n'ai hélas! pas la fortune de Mme Brigitte Bardot our intenter un procés @ tous ces. Journalistes peu sorupuleux. J'espbre tout de méme que coux qui me connaissent bien auront compris que Je n’étals pas ‘subitement devenu fou et te seront rendu compte do Liaffatre n'est pas confirmée, ot je prétends mener lidessus une enquéte longue et minutieuse qui devrait ermettre de savoir enfin a quoi s'en tenir. De son ©8té, Ia Gendarmerie a enregistré deux dépositions contradictolres, Diautre part, je tiens a vous signaler que origine de Iaffaire est journalistique (« La Voix du Nord») et ue je n'ai pu m’opposer & sa diffusion, cela m'empé- ‘chant de mener la moindre enquéte de vérification. Les propos qui me furent prétés & lorigine par l'agence ACP et répercutés avec de nouvelles « inventions » par la situation... Sill s'est agi d'une mystification, aucun rapport ne sera établi, S'Il s'agit de la «véracité > des faite alléguée (mais non prouvés, hélas! comme bien sou: vent) ou de I'indécision, j'établiral un rapport complet, ft, si vous me le permettez, je vous en enverrai un sxemplaire. Nous ne pouvons que partager les sentiments exprimés par notre correspondant dans sa lettre dont nous remercions vivement. Nous sommes de tout carur avec lui dans ga lutte pour la défense de la vérits, RENE OLLIER N’'EST PLUS Per un sppel téléohonique d’Henri Chaloupek, nous avone apprie & la mi-septembre la mort soudaine d'un de nos membres René Oller, agé de 29. ans, Comme nous t'avons dit a son ami et collague Michel Monnerie, au cours d'une longue conversation ‘téléshonique qu'il a eue, de sa propre initiative, avec nous, cette tragique nouvelle nous a. profondément mu et sinoérement nave Nous avions fait la connaissance de René Ollier en 1967. Par Ia suite, i se mit en rapport avec + Lumidres dans Ia Nuit» ét il était devenu l'un des membres du Comité de direction de cette revue. En msi 1973, il nous avait adressé, on y mettant une amicale dédicace contresignée par Michel Monnerie, un exempleire de louvrage « Mystérieuses soucounes volantes » et, en avril dernier, ti nous avait envoyé une lettre élogieuse qui nous avait vivement touch Nous avions beaucoup d'estime pour Iul, une amicale estime, ct. la nouvelle de sa mort nous a ‘causé une stupeur attristée. Ainsi que nous Iavions dit & Michel Monnerle lors de notre entretien avec lui, nous faisons part de toute notre sympathie & tous ceux qui furent ses proches collaboratours. et amis,

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