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Présentation

La Société Jean Malaquais organise une journée d’étude


concernant les auteurs étrangers ayant décidé d’écrire en
français pendant la période de l’entre-deux guerres. Ces
études permettront :

De favoriser la redécouverte décident-ils d’abandonner leur


d’auteurs parfois méconnus : langue maternelle pour écrire
Les auteurs étrangers écrivant leurs fictions en français ? Quel
en langue française permettent est le lien qui unit un auteur étran-
de questionner le canon littéraire. ger à une autre langue ?
Parfois méconnus, comment ces
auteurs remettent-ils en question De s’interroger sur le rapport à
la notion de « classique » en litté- la littérature française :
rature ?
Les auteurs étrangers favo-
risent-ils la création d’un nouveau
D’étudier le témoignage de ces type de personnage, plus cosmo-
« irréguliers de la plume » à une polite ? Renouvellent-ils la littéra-
période historique intense : ture française par des innovations
Est-ce que l’extranéité des au- de construction romanesque ou
teurs leur permet d’avoir un une nouvelle esthétique ?
regard plus distancé et critique
par rapport à la société française De questionner le concept d’au-
ou au contraire trouve-t-on une teurs français et francophones :
volonté plus forte de s’assimiler ?
Comment la vie des auteurs
étrangers, souvent mouvementée
De s’interroger sur le rapport à et ponctuée par des déplace-
la langue française : ments, volontaires ou non, influe-
Pourquoi des auteurs polo- t-elle sur leurs procédés d’écri-
nais, russes, roumains (etc.) ture ?
Programme
9h–9h20
Présentation générale de la journée d’étude

9h20-10h50
« J’ai écrit tout de suite en français : une sorte d’impératif absolu » : les auteurs
étrangers et le travail de la langue française sous la présidence de Claude Bur-
gelin, universitaire.
« Les auteurs étrangers et la langue française : mariage d’amour ou de raison ? »
Victoria Pleuchot, enseignante
« Malaquais, l’acquisition du français : la maîtrise et la paralysie »
Geneviève Nakach, enseignante

11h00-12h30
Le choix du français permet-il un regard neuf sur la France et sur la littérature
française ? sous la présidence de Julien Roumette, universitaire.
« Panaït Istrati : Vagabond, magicien, irrégulier, écrivain »
Alain Dugrand, journaliste
« Victor Serge et Jean Malaquais : regards croisés sur la France pendant la dé-
bâcle »
Pierre Masson, universitaire

14h00-15h30
La Russie française sous la présidence de Geneviève Nakach, enseignante.
« Du métèque au caméléon : masques et revendication de la figure de l’étranger
chez Gary »
Julien Roumette, universitaire
« Némirovsky et l’écriture du ban »
Elena Quaglia, docteure en littérature française

15h40-18h00
Les auteurs étrangers et le style, inspirations et innovations sous la présidence
de Victoria Pleuchot, enseignante.
« Albert Cohen : polyphonie, polyglossie et littérature mineure »
Jérôme Cabot, universitaire
« Aux sources étrangères des avant-gardes françaises, de Dada à Tropismes »
Denis Labouret, universitaire
« Kessel, Tête brûlée, prose protéiforme »
Georges Millot, écrivain

A partir de 18h00
Lecture : Michelle Temine, comédienne
« Ma patrie, c'est la langue française. »
Albert Camus

Maison de la Recherche Samedi 23 mars 2018


28 rue Serpente de 9 heures à 18 heures
75005 Paris Ouverture de la salle
Métro Odéon à 8h30

Un colloque organisé par la Société Jean Malaquais


En partenariat avec Sorbonne Université (Centre d’étude de la langue et des
littératures françaises et Centre de Recherche en Littérature Comparée)
Et le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire de l’université de Toulouse.

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