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L¶optique s¶intéresse principalement à l¶ensemble des phénomènes perçus par l¶oeil. La cause
de ces phénomènes est la LUMIÈRE . Celle-ci est émise par la matière dans certaines
conditions et se manifeste par son action sur divers récepteurs :

l¶oeil,
la plaque photographique : elle amorce une transformation chimique de sels comme
les halogénures d¶argent.
une lame métallique noircie : celle-ci s¶échauffe ce qui montre que la lumière
transporte de l¶énergie(utilisée, par exemple, dans les chauffe-eau solaires).
certains métaux ou semiconducteurs : ils émettent des électrons par effet photoémissif
utilisé, par exemple, dans les tubes photomultiplicateurs, dans les tubes vidicon ou
orthicon des caméras de télévision, ou sont le siège, par effet photoélectrique de la
création de paires électron-trous utilisées dans les dispositifs à transfert de charges
(C.C.D.) des caméscopes modernes ou dans les photopiles.

Alors même que l¶oeil ne perçoit plus rien, certains récepteurs donnent lieu à des phénomènes
analogues à ceux observés lorsqu¶ils sont éclairés en lumière visible(échauffement, réactions
photochimiques, photo émission ...). Cette partie non visible à l¶oeil de l¶optique couvre les
domaines de lumière INFRAROUGE et ULTRAVIOLET.

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La lumière a été étudiée très tôt dans l¶histoire des sciences, tant du point de vue de sa
propagation que du point de vue de sa nature.

Au Ier SIECLE les lois de la réflexion par un miroir étaient connues des Grecs. HERO
d¶ALEXANDRIE affirmait qu¶ ´un rayon lumineux quittant un point S, puis se réfléchissant
sur un miroir pour parvenir à un point M, parcourt dans l¶espace le plus court chemin
possible´ .

Au siège de Syracuse, ARCHIMEDE utilisait des miroirs paraboliques pour incendier les
navires ennemis.

Au XVIIe SIECLE furent établies les lois de la réfraction (passage de la lumière à travers
deux milieux transparents différents: air/eau, eau/verre ...).

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*? V V Découverte des lois par SNELL (qui ne les publie pas).
*? V  DESCARTES retrouve indépendamment les mêmes lois et les
publie.
*? V  FERMAT retrouve ces lois à partir du principe selon lequel la
lumière met un temps minimal pour aller d¶un point à un autre. Comme
celles de la mécanique,les lois de l¶optique géométrique se présentent
alors sous forme variationnelle.

C¶est un peu plus tard qu¶apparurent les premières hypothèses relatives à l¶aspect
ONDULATOIRE de la lumière.

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*? V  HOOKE émet l¶idée que la lumière est une vibration de haute
fréquence qui se propage (voir annexe V pour la représentation d¶une
onde). Cette idée est développée par HUYGENS mais contrariée par
NEWTON qui défend une théorie CORPUSCULAIRE . Dans son
ouvrage ´La théorie de l¶émission´, NEWTON suppose que ´la lumière
est constituée par des grains de nature non précisée lancés à très grande
vitesse par l¶objet lumineux et qui frappent le fond de l¶oeil ´ .

Au début du XIXe SIECLE, YOUNG reprend la théorie ondulatoire pour étudier les
phénomènes d¶interférences.

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*? VV FRESNEL réalise la synthèse des idées de HUYGENS et de
YOUNG pour expliquer la diffraction, c¶est-à-dire la présence de
lumière dans les zones d¶ombre géométrique. Selon FRESNEL ´la
lumière est propagée par le mouvement vibratoire de l¶éther*. Sous
l¶action de certains ébranlements, l¶éther devient le siège de vibrations
transversales se propageant de proche en proche ´.
*? V MAXWELL après avoir construit la théorie électromagnétique
conclut que la lumière est une onde électromagnétique caractérisée par
une vibration dont la fréquence V Hertz et qui se propage dans le
vide à une vitesse c = .999 × V  m s -V. Il précise que l¶onde est
transversale, c¶est-à-dire que les grandeurs physiques qui la
caractérisent: le champ électrique et le champ magnétique , sont
perpendiculaires à la direction de propagation.

Enfin au XXe SIECLE :

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*? V9 EINSTEIN fait subir une révolution à l¶Optique en ré-introduisant
l¶aspect corpusculaire. Pour expliquer l¶effet photo émissif il fait
intervenir le photon. Dans cette logique est établie la théorie quantique
de l¶émission: les atomes excités par suite de collisions se désexcitent
en émettant des photons.
*? V9 Louis de BROGLIE postule la dualité onde corpuscule et relie les
aspects ONDULATOIRE et CORPUSCULAIRE en posant que
l¶énergie E du photon vaut: h - J s est la constante de PLANCK. De
sorte que pour la lumière visible l¶énergie d¶un photon vaut quelques
électron.volts puisque VeV = V. V × V -V9J.

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On établit théoriquement et expérimentalement (à l¶aide d¶un prisme ou d¶un réseau) que


toute onde lumineuse peut être considérée comme la superposition d¶ondes sinusoïdales

monochromatiques, c¶est-à-dire d¶une seule couleur, de la forme: ) ou plus

simplement

A est une constante qui désigne l¶amplitude de l¶onde * .

-V . La fréquence correspondante et est exprimée en Hz.

v est la vitesse de propagation dans le milieu considéré. Dans le vide cette vitesse est c 
m.s-V

La période T est égale à

On définit la longueur d¶onde o dans le vide comme la distance parcourue dans ce cas par la
lumière pendant une période : o = c..T.

La longueur d¶onde T= .

Dans le domaine visible on retiendra que pour o = nm, VHz. Le tableau ci-après
indique les correspondances entre les longueurs d¶ondes dans le vide et les couleurs :

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Domaine ULTRAVIOLET Visible INFRAROUGE


Couleur bleu jaune rouge

De nombreuses sources de lumière comme le soleil ou la lampe à filament de tungstène


émettent de la lumière ´blanche´ qui couvre tout le spectre visible. Les corps qui reçoivent
cette lumière : soit la réfléchissent sans filtrage et paraissent blancs, soit absorbent plus ou
moins certaines longueurs et sont vus avec la couleur des longueurs d¶onde réfléchies, soit
absorbent tout le spectre et apparaissent noirs.

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Un milieu est homogène s¶il a les mêmes propriétés en tout point.


Un milieu est isotrope si les propriétés observées en un point ne dépendent pas de la direction
d¶observation.

Par définition: l¶indice n d¶un milieu est égal au rapport de la vitesse c de la lumière dans le
vide à la vitesse v de la lumière dans ce milieu.

Pour l¶air, n = V,9



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Figure V: Trou de grande dimension et cas idéal


Figure : Trou très petit : diffraction

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Figure : Ai joue le rôle d¶objet virtuel pour S´

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