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L'expression « risque naturel » s'utilise par opposition à celle de « risque technologique », mais elle
n'implique pas que le risque soit la conséquence d'un phénomène exclusivement naturel ou que
l'activité humaine n'y soit pas reliée.
b- vulnérabilité
a vulnérabilité fait référence a l'impact du phénomène sur la société, c'est justement l'accroissement
de la vulnérabilité des enjeux qui augmente l'incidence des risques naturels.
La vulnérabilité concerne depuis l'aménagement du territoire jusqu'à la structure des bâtiments, et
dépend fortement de la réponse de la population face au risque..
C’est l’impact sur les personnes et les biens, provoqué par l’aléa (blessures, marchandises dégradées,
pollutions, ...)
c. Caractérisation du risque
Le risque naturel exprime les pertes probables, en vie humaines, en biens et en activités,
consécutives à la survenance d’un aléa naturel.
d. EnjeuxCe sont les personnes, biens, activités ou patrimoines susceptibles d’être
affectés par un phénomène naturel.
Les cartes du risque sont élaborées en établissant des critères numériques afin d'estimer objectivement
la vulnérabilité et l'aléa.
Le risque dans un point ou dans une zone est déterminé à partir des valeurs précédentes, bien qu'il ne
soit pas forcement calculé comme le produit des deux.
On a pensé récemment à introduire dans ce calcul la réponse de la population face au risque :
considérant que plus la réponse est bonne, moins le risque est fort. C'est pour cela que dans certaines
régions, cette réponse est évaluée à travers un critère numérique dont la valeur est ensuite soustraite
au produit de l'aléa par la vulnérabilité
l Rapide
Rapide-- La réponse rapide est imputable aux écoulements de surface ou, par exemple, à un effet piston,
ou encore à l'effet de la macroporosité du sol.
l Retardée - C'est notamment le cas lorsque la réponse hydrologique est due principalement aux
écoulements souterrains
souterrains..
1. Temps de réponse du bassin tp (ou "lag")lag") - Intervalle de temps qui sépare le centre de gravité de
la pluie nette de la pointe de crue ou parfois du centre de gravité de l'l'hydrogramme
hydrogramme dû à
l'écoulement de surface.
surface.
2. Temps de concentration tc - Temps que met une particule d'eau provenant de la partie du bassin
la plus éloignée "hydrologiquement" de l'exutoire pour parvenir à celui- celui-ci
ci.. On peut estimer tc en
mesurant la durée comprise entre la fin de la pluie nette et la fin du ruissellement direct (i (i..e. fin
de l'écoulement de surface).
surface).
3. Temps de montée tm - Temps qui s'écoule entre l'arrivée à l'exutoire de l'écoulement rapide
(décelable par le limnigraphe
limnigraphe)) et le maximum de l'l'hydrogramme
hydrogramme dû à l'écoulement de surface.
surface.
4. Temps de base tb - Durée du ruissellement direct, c'est-
c'est-à-dire la longueur sur l'abscisse des temps
del'hydrogramme dû à l'écoulement de surface.
de la base del'hydrogramme surface.
Pour une même surface, le temps
moyen d’arrivée des précipitations à
l’exutoire, dit temps d’acheminement,
est moindre dans le cas d’un bassin à
forme ronde (BV1) que dans le cas d’un
bassin de forme allongée (BV2).
Introduction
Définition
comment se manifeste-t-elle ?
l’ampleur d’inondation
les types des inondations
les causes
I- INTRODUCTION
Dans le monde, les inondations représentent plus de 50% des catastrophes naturelles et
causent en moyenne 20 000 morts par an.
Elle peut être aggravée à la sortie de l'hiver par la fonte des neiges.
Quelles sont les types des inondations?
Inondations de plaine
Inondations dues à des crues torrentielles
Inondations par ruissellement
Risques naturels : Inondations
A: Inondations de plaine
I - Le phénomène
Sous le terme "inondations de plaine" nous entendons la submersion d'une zone par suite
du débordement des eaux d'un cours d'eau de plaine.
1.1 - Définitions
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Inondations de plaine
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Lit mineur, lit moyen, lit majeur 26
1.3 - Les paramètres d'une inondation
L'augmentation du débit d'un cours d'eau entraîne l'augmentation de la vitesse d'écoulement et de la hauteur du
plan d'eau au point considéré.
La laisse d'inondation est la trace laissée par le niveau des eaux les plus hautes (marques sur les murs, déchets
accrochés aux branches). Les dégradations sont fonction de la durée de la crue, de la hauteur de submersion et
de la vitesse d'écoulement.
Grâce à l'analyse des crues historiques (dates, secteurs concernés, débits, laisses …), on procède à une
classification des crues en fonction de leur fréquence ; on met ainsi en évidence le retour des crues de forte
amplitude. L'observation statistique permet de classer les crues suivant l'importance de leur débit. Cette
démarche fait apparaître une relation inverse entre fréquence et intensité : un événement rare est intense et
inversement.
Les crues, qui dépendent principalement des phénomènes météorologiques, sont difficilement prévisibles à
long terme. Mais on peut estimer leur "temps de retour", c'est à dire la durée moyenne qui sépare deux
événements d'une même classe.
Par exemple, la crue décennale pour un certain cours d'eau (débit décennal pour ce cours d'eau) signifie
qu'elle se produit en moyenne une fois tous les dix ans lorsqu'on examine les relevés de débits sur de très
longues périodes.
Mais il s'agit d'une moyenne calculée dont les intervalles peuvent être très irréguliers. Ainsi, des crues dites
décennales en raison de leur débit peuvent se produire à plusieurs reprises dans une même année.
En conséquence, pour éviter de croire qu'après la survenance d'une telle crue "on est tranquille pour dix
ans", il vaut mieux dire qu'une crue décennale a une "chance" sur dix de se produire chaque année. De
même, la crue centennale a une "chance" sur cent de se produire chaque année.
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II - Les types d'inondations
On distingue les inondations :
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Inondations dues à des crues
torrentielles
Ce sont les Agences hydraulique de Bassins de prévision des crues (SPC) qui gèrent a la
fois la prévision et l’annonce des crues.
Ces services dont la compétence a été élargie à l’analyse des caractéristiques des bassins
et à l’observation de l’ensemble des phénomènes d’inondation, bénéficient du soutien
du service de risque de Ministère d’intérieur, fonctionnant en continu et de faciliter la
compréhension des informations diffusées en privilégiant une information synthétique
et spatialisée.
En France, de plus, par analogie avec ce qui se fait dans le cadre de la vigilance
météorologique, le SCHAPI (Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la
Prévision des Inondations) publie, en liaison avec les services de prévision des crues, une
carte de vigilance « inondation ».
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Enfin, le programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), lancé en octobre
2002 par le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, oriente les
méthodes de prévention vers de nouvelles directions :
IV - Prévention et protection
Un des meilleurs moyens de prévention contre les risques d'inondation est d'éviter
d'urbaniser les zones exposées à ce risque. Actuellement, les P.P.R. et les anciens
documents définissent des zones inconstructibles et des zones constructibles sous
réserve de respecter certaines prescriptions.
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L'entretien des cours d'eau (curage, enlèvement d'embâcles …) est une nécessité
pour éviter l'aggravation des inondations.
Cet entretien ainsi que la réalisation d'ouvrages de protection, pour les petits cours
d'eau est à la charge des propriétaires riverains mais dans certains cas, la commune
peut se substituer à ceux-ci en cas de carence.
La création soit d'associations syndicales regroupant les propriétaires soit de
syndicats intercommunaux selon les enjeux, est à encourager.
Pour les rivières qui font partie du domaine public fluvial, cet entretien est à la
charge de l'Etat sur son domaine.
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Quelles sont les facteurs aggravantes des inondations?
• l’intensité et la durée des précipitations.
• l’importance de la surface et de la pente du bassin versant.
• le manque de couverture végétale et de capacité d’absorption
du sol accélérant les phénomènes des érosion et de
ruissellement
• certaines pratiques agricoles en compagne, (création de
barrages)
• l’imperméabilisation massive des surfaces en milieu urbain
(Routes, Bâtiments).
• Les forts coefficients de marée qui peuvent s’opposer à
l’écoulement des rivière en mer.
La vulnérabilité :exprime et mesure le
L’aléa : est la manifestation d’un niveau de conséquences prévisibles de
phénomène naturel d’occurrence et l’aléa sur les enjeux.
d’intensité données
L’enjeu :est l’ensemble des personnes
et des biens susceptibles d’être
affectés par un phénomène naturel.
Les principaux paramètres nécessaires pour évaluer l'aléa sont :