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N° d’ordre…………..
Mémoire de Master
Spécialité : Construction parasisemique
Intitulé :
Calcul d’un bâtiment
a contreventement mixte ( R+5 )
JUILLET 2016
REMERCIMENT
Les enseignants qui nous ont aidés pondant la durée de notre formation et leurs conseils
Enfin, à nos parents qui nous aidé et soutenus pendants nos études.
Aderrouf Ghomrani
Dédicace
A La Memoire MA MERE
BENTOUMI RAMDANE
Sommaire
Chapitre I.
I.1 Introduction générale ………………………………………………………………………………………………………... 01
Conclusion
CHAPITRE I :
INTRODUCTION
2016
PROMOTION MASTAIRE 2016
Para sismique
Chapitre I : Introduction générale
I-Introduction générale
Depuis des siècles, l’homme a toujours voulu trouver un abri où règne sécurité et
confort.
L’histoire qui retrace le vécu des hommes est riche d’exemples aussi édifiants les uns que
les autres, car tout cela a débuté par le fameux homme des cavernes, en passant par les
célèbres pyramides d’Egypte, et de nos jours les extraordinaires buildings à l’image de Bordj
El Arab.
Le développement des techniques et du savoir faire dans les différents domaines, et
notamment dans le secteur de la construction a donné une avancée importante dans le secteur
de la construction, surtout avec la venue des nouveaux matériaux de construction tels que
(béton armé, béton précontraint, construction métallique …).
Les études techniques ou d’engineering, ainsi que les observations faites sur le
comportement des structures ont montré en général que :
Une structure doit être calculée et conçue de telle manière qu’elle reste apte a l'utilisation
pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de vie envisagée et de son cout.
Elle ne doit pas être endommagée par des événements, tels que : l’explosion, les chocs ou
un siesme
Elle doit résister a toutes les actions et autres influences susceptibles de s'exercer aussi
bien pendent l'exécution que durant son exploitation et qu'elle ait une durabilité convenable au
regard des couts d'entretien.
Pour satisfaire les exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir convenablement les
matériaux, définir une conception, un dimensionnement et des détails constructifs appropries,
et spécifier des procédures de contrôles adaptées au projet considère, au stade de la
conception, de la construction et de l’exploitation. Pour ce faire, il faut impérativement
respecter les normes et les règles en vigueur qui sont propres a chaque pays.
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Para sismique
Chapitre II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE
II.1. Introduction
Ce projet porte sur l'étude d'une tour (RDC+5) à usage multiple (d'habitation,
commerce), l'ouvrage sera implanté à Massinissa, Wilaya de Constantine qui est classée comme
zone de sismicité moyenne (Zone IIa) selon le classement des zones établies par le Règlement
Parasismique Algérien (RPA 99 version 2003).
Tableau-II-1-dimensions en élévation
Tableau-II-2-dimensions en plan
D’après le RPA version 2003, le bâtiment est classé dans le « groupe 2».
II-2-3- Ossature
D’après les conditions de l’article 3.4.A.1.a pour les structures en béton armé, on ne peut pas
adopter un contreventement par portique auto stable puisque la hauteur totale du bâtiment
dépasse 5 niveaux ou 17m en zone II.
Par conséquent, nous avons opté pour un contreventement mixte assuré par des voiles et
des portiques avec justification d’interaction portiques-voiles.
Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues aux
charges verticales
Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les Portiques
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi qu’aux sollicitations résultant de leur
interaction à tous les niveaux.
Les portiques doivent reprendre outre les sollicitations dues aux charges verticales, au
moins 25% de l’effort tranchant de l’étage.
II.2.4. Plancher
Selon le type de coffrage, nous avons opté pour deux types de Planchers
On prend a en considération des planchers à corps creux pour tous les étages. Ces
planchers présentent les avantages suivants :
Facilité de réalisation
Réduction de la masse du plancher
Isolation acoustique et thermique
Economie dans le coût de coffrage (les poutrelles et le corps creux forment un coffrage
perdu).
Pour certaines zones, on opté a pour des dalles pleines à cause de leurs formes
irrégulières et ceci dans le but de minimiser le temps et le coût nécessaire pour la réalisation
I1.2-5. Escalier
II.2-6. Balcons
II.2.7. Acrotère
II-2.8. Maçonnerie
Figure-3-brique creuse
II.2.8.c. Revêtement
Ont opté pour un coffrage classique en bois pour les portiques et un coff rage métallique
pour les voiles
II.2.10. Isolation
L’isolation acoustique est assurée par le vide des corps creux et la masse du plancher,
Par contre au niveau de murs extérieurs l’isolation est assurée par le vide d’air entre les deux
parois, et par la minimisation des ponts thermiques en cour de réalisation.
L’isolation thermique est assurée par les couches de liège pour le plancher terrasse.
I1-3-1- Béton
Un béton est définit par sa résistance à la compression à 28 jours d’age notée fc28.
Lorsque la sollicitation s’exerce sur un béton d’âge j < 28 jours, sa résistance à la compression est
calculée comme suit (Art 2-1-11 BAEL 91):
G = E2(1 + ν )
E : module de Young
ν: Coefficient de poisson
ν= 0.2 (à l’ELS) pour le calcul des déformations en considérant le béton non fissuré.
pour les quelles une structure est calculée; ils se classent en deux catégories :
à 28j, on a :
Ce sont les états au delà desquels les conditions normales d’exploitation et de durabilité ne
sont plus satisfaites; ils comprennent les états limites de fissuration et de déformation de
service à la compression donnée comme suit: d’après le (BAEL 91) Ϭbc ≤ Ϭbc =0.6 fc28=15Mpa
I1.3.2. Acier
I1.3.2.a. Généralités
Les armatures d’un béton armé sont des aciers qui se distinguent par leurs nuances
γs : coefficient de sécurité.
γs = 1 situation accidentelle
γs = 1.15 γs =1.00
Il est nécessaire de réduire le risque des fissures. Pour limiter l’ouverture de ces dernières,
on est amené à limiter les contraintes dans les armatures tendues sous l’action des sollicitations de
service.
D'après les règles BAEL 91 (A, 4, 5,3), on distingue trois cas de fissures :
Aucune vérification n’est nécessaire car la contrainte n’est soumise à aucune limitation.
Milieu agressif
Dans le but d’avoir un bétonnage correct et de prémunir les armatures des effets
D’intempéries et d’agents agressifs, nous devons nous assurer que l’enrobage «c » des
Armatures vérifie :
c ≥ 5cm → les éléments exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards salins.
c ≥3cm → les éléments en contact d’un liquide (réservoir, tuyaux, canalisation)
c >1cm → les parois situées dans les locaux condensés
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Para sismique
Chapitre III : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENT
III.1 Introduction :
Le pré dimensionnement des éléments résistants (Les planchers, Les poutres, Les poteaux,
Les voiles) est une étape régie par des lois empiriques. Cette étape représente le point de
départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux
sollicitations suivantes :
Sollicitations verticales
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation des planchers,
poutres et poteaux.
Sollicitations horizontales
Elles sont généralement d’origine sismique et sont reprises par les éléments de
contreventement constitués par les portiques et les voiles.
Le pré dimensionnement de tous les éléments de l’ossature est conforme aux règles
(B.A.E.L 91, CBA93 et R.P.A 99 V2003)
29 ≤ h ≤ 43,5
On prend la hauteur : h = 40 cm.
b= 30cm
Selon le BAEL 91 → b ≥ ℎ/3 = 13,3 Figure III.1.Dimensions de la poutre
On prend la largeur : b = 30 cm. principale
h= 35cm
29,33 ≤ h ≤ 44
On prend la hauteur : h = 35 cm.
Selon le BAEL 91 → b ≥ ℎ/3 = 14.60
On prend la largeur : b= 30 cm. b= 30cm
Vérification selon le RPA 99 Figure III.2.Dimensions de la poutre
h ≥ 30 cm h = 35cm > 30 cm................C.V secondaire
b ≥ 20 cm b = 25 cm > 20 cm................C.V
h/b ≤ 4 35 / 25 = 1,4 ≤ 4.................C.V
Conclusion :
Nous adapterons des poutres de dimensions suivantes :
Poutres principales :
ht = 40 cm ; b = 30
Poutres secondaires :
ht = 35 cm ; b = 30 cm
2,025
0,30 2 ,1
1,975
,, 1.8
,,
;
,,
Avec : Nu = Pu × S × n
Pu : charge du plancher.
Pu = 1t/m²
S : surface supporté par le poteau le plus sollicité.
S=L×l
S = 4 × 3,9 = 15,6 m²
n : nombre d'étage.
Nu = 1 × 15,6 × 6 = 93,6 t.
𝛽×𝑁𝑢
Section réduite : 𝐵𝑟 ≥ 𝑓𝑏𝑐 0,85×𝑓𝑒
+
0,9 100×𝛾𝑠
𝑓𝑒 = 400 Mpa
𝛾𝑠 = 1,15 (cas général)
0,85 × 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑐 = ⇒ 𝑓𝑏𝑐 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝜃 × 𝛾𝑠
Avec : 𝑓𝑐28 = 25 Mpa
𝛾𝑠 = 1.5 (cas général)
𝜃 = 1 (charge > 24h)
1,2 × 0,936
𝐵𝑟 ≥ 14,17 0,85×400 ⟹ 𝐵𝑟 = 0,06 𝑚2
+ 100×1,15
0,9
On a :
𝐵𝑟 ≥ (𝑎 − 0,02)2
𝑎 ≥ √𝐵𝑟 + 0,02
𝑎 ≥ 0,244 + 0,02
𝑎 ≥ 0,264
𝑎×𝑏 3 30×303
𝐼𝑥 = 𝐼𝑦 = =
12 12
⇒ 𝐼𝑥 = 𝐼𝑦 = 675000 𝑐𝑚4
Rayon de giration 𝒊𝒙 , 𝒊𝒚
𝐼𝑥
𝑖𝑥 = 𝑖𝑦 = √
𝐴
Avec : 𝐴 = 𝑎 × 𝑏 (section du poteaux)
𝐴 = 30 × 30 = 900𝑐𝑚2
675000
⇒ 𝑖𝑥 = 𝑖𝑦 = √
900
⇒ 𝑖𝑥 = 𝑖𝑦 = 8,66 𝑐𝑚
Calcul de l’élancement
𝑙
𝜆 𝑥 = 𝜆 𝑦 = 𝑖𝑓
𝑥
Avec : 𝑙𝑓 = 0,7 × 𝑙0 (cas général)
𝑙0 = 3,1 𝑚
𝑙𝑓 = 2,17 𝑚
2,17
𝜆𝑥 = 𝜆𝑦 =
8,66
𝜆𝑥 = 𝜆𝑦 = 12,37
Donc on a :
Les voiles sont considérés comme des éléments satisfaisants la condition du R.P.A 99
V2003,(P 56)
𝒉𝒆⁄
𝒆≥ 𝟐𝟐
L : La longueur du voile.
e : L’épaisseur du voile (𝑒𝑚𝑖𝑛 = 15𝑐𝑚)
he : Hauteur d’étage.
On a :
Les dalles ont de faible épaisseurs par rapport aux autres dimensions (poutres, Poutrelles,…).
L’épaisseur des dalles dépend du type de plancher :
h = (16 +4) cm
III.2.-6-1-Introduction
On appelle la descente des charges l’opération qui consiste à calculer les charges qui
revenant à chaque poteau ou voile au niveau de chaque étage, jusqu’aux fondations.
Les charges prises en compte sont les charges permanentes (G) et les surcharges
d’exploitation (Q).le calcul de la descente des charges se fait pour les poteaux les plus
sollicités, les trois types de poteaux considérés : poteau d’angle ; poteau de rive et poteau
central.
Figure-III-7-Plancher étages
G = 5,56 KN/m² courants ( corps creux )
courants
courants
c) Murs extérieurs en maçonnerie :
1-Enduit extérieur (ep = 2cm).....…….……0,4 KN /m²
2-Briques creuses (ep = 10cm)…...….……0,9 KN /m²
3-Briques creuses (ep = 15cm)...................1,35 KN /m²
4-Enduit plâtre (ep = 1.5cm)..................0,21 KN /m²
Figure.III.9.vue en plan
0.4 2.1
Ps 0.3
1.8
Pp
Designation G ( KN ) Q (KN )
Plancher terrasse 22.41 3.78
L’acrotère 7.835 ̸
Pp 1.8
Ps 0.3
Pp
2.2
2.2 0.4
Designation G ( KN ) Q (KN )
Plancher terrasse 54.55 9.2
Tous les planchers 44.2×5=221 14×5=70
Toutes les poutres principales 12×6=72 ̸
Toutes les poutres secondaires 6×6=36 ̸
Tous les poteaux 9.3×6=55.8 ̸
L’acrotère 8.248 ̸
Murs extérieur 39.62×6=237.72 ̸
Total 685.31 79.2
Tableau-III-2- Descente de charge du poteau de rive
p
p 1.8
Ps Ps 0.3
p
p 2.2
Designation G ( KN ) Q (KN )
Plancher terrasse 104.3 17.6
λ : élancement du poteau
𝐿𝑓 : Longueur de flambement
i : Rayon de giration
Lο: hauteur du l‘étage
𝐿𝑓 =0.7𝐿0 / 𝐿0 =3.1m 𝐿𝑓 = 2.17 m
𝑏ℎ3
I= = 0.0016 m4 / I : Moment d’inertie.
12
𝐼
i =√𝐴 A= (0.3)2 =0.12𝑚2 /A: section transversale du poteau
i =0.115 m
2.261
λ = 0.115 = 19.66 < 50 Condition vérifiée.
σ b
0,6 f c 28
0,6.25 15MPa
Poteau central:
N G Q (1042.8 149.6)103
b A
.
A
300 300
13 15.............(cv )
Pour éviter où limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au
séisme, l’effort normal de compression de calcul doit être limité par la condition suivante :
Nd
V 0,3
Bc . f c 28
1042.8
Ѵ= 0,052 <0,3………CV
30 30 25
Conclusion
Puisque toutes les conditions sont vérifiées, les dimensions adoptées pour les poteaux
sont convenables.
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Chapitre IV : Les élément secondaire
IV.1. Introduction :
Les éléments non structuraux n’apportant pas de contribution significative à la résistance aux
actions sismiques d’ensemble, peuvent être considérés comme éléments secondaires.
IV.2.1. Introduction :
L’acrotère est sollicité à la flexion composée, il est calculé comme étant une console encastrée au niveau
du plancher terrasse, soumis à :
15𝑐𝑚 15𝑐𝑚
Q
4𝑐𝑚
4𝑐𝑚
9𝑐𝑚
9𝑐𝑚
G 70𝑐𝑚
70𝑐𝑚
0,04 × 0,15
G = [(0,7 × 0,15) + (0,09 × 0,15) + ( )] × 25 = 3,037 KN
2
Surcharge :
Q = 1,00 KN
IV.2.3. Sollicitations :
A l’ELU :
A l’ELS :
Tser = Q × 1 = 1 × 1 = 1 KN
ℎ = 15 𝑐𝑚
𝑏 = 100 𝑐𝑚
𝑑 = 0,9 × 15 = 13,5 𝑐𝑚
𝑑 ′ = ℎ − 𝑑 = 1,5 𝑐𝑚
𝑒 = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒𝑎
𝑒1 : excentricité de la résultante
𝑒2 : excentricité due aux effets du second ordre.
𝑒𝑎 : excentricité additionnelle.
𝑒1 = 𝑀𝑢 / 𝑁𝑢 = 0,9/4,1 = 0,22𝑚
3×𝑙𝑓2
𝑒2 = 104 ℎ ( 2 + 𝛼𝜑 )
a.2. Vérification :
𝑙𝑓 = 2𝑙0 = 2 × 0,7 = 1, 4 𝑚
Lο : hauteur de l’acrotère
𝐼
𝑖 = √𝐵
avec :
𝑏×ℎ3 100×13
𝐼 = = = 28125𝑐𝑚4 et 𝐵 = 𝑏 × ℎ = 100 × 15 = 1500𝑐𝑚2
12 12
28125
𝑖=√ = 4,33𝑐𝑚 = 0.04𝑚
1500
𝑙𝑓 1,4
𝜆= = = 35
𝑖 0,04
𝜆 = 35 < 100 ⇒ Donc il n’est pas nécessaire de faire un calcul au flambement
3 × 1,4²
𝑒2 = × 2 = 0,0078𝑚
104 × 0,15
𝑒𝑎 = 𝑀𝑎𝑥 (2𝑐𝑚; 𝐿/250) = 𝑀𝑎𝑥 (2; 70/250) = 2,8𝑐𝑚 ⟹ 𝑒𝑎 = 0,028 𝑚
𝜆 2 ℎ 𝑒
𝛾𝑓 = 𝑚𝑖𝑛 (1 + 0 ,15 × (35) × ; 1,4)si : ℎ1 > 0.75
𝑒1
𝜆 2 𝑒1
𝛾𝑓 = 1 + 0,2 (35) si: ≤ 0.75
ℎ
𝑒1 0,22
= = 1,47 > 0.75
ℎ 0,15
35 2 0,15
⟹ 𝛾𝑓 = 𝑚𝑖𝑛 (1 + 0 ,15 × ( ) × ; 1,4) = 1,1022
35 0,22
Mua = 𝑀𝑢∗ + 𝑁𝑢∗ × (𝑑 − ℎ/2) = 4,64 + 4,52 (0,135 − 0,075) = 4,91 𝐾𝑁𝑚
Mua
µ𝑏𝑢 = = 4,91 /(1000 × 865 × 14170) = 0,04
𝑏. 𝑑². 𝑓𝑏𝑐
0,85 × 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑐 = ⇒ 𝑓𝑏𝑐 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝜃 × 𝛾𝑠
µ𝑏𝑢 = 0.04 ≤ 0.186 ⇒ Pivot 𝐴 → 𝜀𝑠 = 10‰ → pas d’acier comprimé.
Mua
𝐴𝑠 =
𝑧 × 𝜎𝑠
𝐴𝑠 = 1,085 c𝑚2
𝐴𝑟 = 𝐴𝑠 /4 = 0,27 𝑐𝑚2
IV.3.1. Définition :
Un escalier est une succession de gradins, Il sert à relier deux niveaux différents d’une construction.
IV.3.2. Terminologie:
Un escalier se compose de plusieurs éléments :
La formule de sécurité : ℎ + 𝑔 ≈ 46 𝑐𝑚
La formule de confort ou de commodité : 𝑔 − ℎ ≈ 12
La relation de Blondel qui est la plus utilisée 55 ≤ 2ℎ + 𝑔 ≤ 65
Paillasse
3,1 m Palier
Paillasse
1.80m 1,40m
Figure. IV.6.Vue en élévation
La bonne conception d’un escalier nécessite le respect de conditions suivantes :
55 ≤ 20ℎ + 𝑔 ≤ 65
⟹ 25 ≤ 𝑔 ≤ 32
Alors, on prend : 𝒈 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
On adopte :
𝑔 = 30 𝑐𝑚
ℎ = 17𝑐𝑚
ℎ + 𝑔 = 47…………….CV
𝑔 – ℎ = 14 ...……..…….CV
2ℎ + 𝑔 = 64 ..................CV
1,60
𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 = 41; 25°
1; 80
Palier :
𝐿 𝐿 1,80 1,80
≤𝑒≤ ⟹ ≤𝑒≤
20 15 20 15
Avec : 𝐿 : ligne de foulée totale .... 𝐿 = 1; 80𝑚
0,09 𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 0,12 m
On va adopter pour la paillasse une épaisseur égale à celle de la dalle pleine utilisée pour les balcons : ⟹
𝒆 = 𝟏𝟓𝒄𝒎
Paillasse :
𝐿𝑇
𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥 ( ; 10𝑐𝑚)
30
Avec : 𝐿𝑇 : longueur (efficace) d'une poutre ou d'une dalle entre deux appuis.... 𝐿𝑇 = 3; 25 𝑚
𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥(10,83𝑐𝑚; 10𝑐𝑚)
Volée 02 :
Paillasse :
Palier :
Combinaisons d’actions :
qu 1.35G 1.5Q
qs G Q
ELU 15 10,38
ELS 10 ; 83 7,41
q Paillasse
q palier
qeq
VI.3.8.a- Sollicitations :
∑(𝑞𝑖 ×𝑙𝑖 )
𝑞𝑒 : charge équivalente ; 𝑞𝑒 = 𝐿
𝑞𝑒 𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 : Moment fléchissant Isostatique maximum ; 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 8
𝑀𝑡 : Moment fléchissant max sur travée ; 𝑀𝑡 ≈ 0.8 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑀𝑎 : Moment fléchissant max sur appuis ;𝑀𝑎 ≈ 0.50 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑞𝑒 𝐿
𝑇 : Effort tranchant en appuis ; 𝑇 = 2
4;7 m
28.02
⁺ - T
28.02
9.67 9,67 M
24.18
E.L.U :
En travée :
𝑀𝑢
𝜇=
𝑏 × 𝑑 2 × 𝑓𝑏𝑐
𝑏 = 1. 𝑚
Armatures de répartition :
𝐴𝑠𝑡 5; 65
𝐴𝑟 = ⟹ 𝐴𝑟 = = 1,42𝑐𝑚2
4 4
On prend : 5T10 ; 𝑨𝒔𝒕 = 𝟑. 𝟗𝟑 𝒄𝒎²
En appui :
𝑀𝑎 = 𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥 ⟹ 0,0098
0,0098
𝜇 = 1×0,1352×14,17 = 0,037 < 0,392 CV
St=Min (3h, 33) Cm→ Min (3X14, 33) →Min (42, 33) cm on adopte: St = 35 cm
E.L.S :
Ce type d’escalier se situe dans un endroit couvert, donc il est soumis à des fissurations peu
préjudiciables.
En travée:
𝛾𝑡 − 1 𝑓𝑐28
α𝑡 ≤ +
2 100
𝑀𝑢𝑡 0,0205
𝛾𝑡 = = = 1,394
𝑀𝑠𝑡 0,0147
𝑀𝑢𝑡 = 0,85𝑀𝑡𝑢 = 0,85 × 24,18 = 20,55 KNm = 0,0205 MNm
𝑀𝑠𝑡 = 0,85𝑀𝑡𝑠 = 0,85 × 17,33 = 14,73 KNm = 0,01473 MNm
1,394 − 1 25
α𝑡 ≤ + = 0,441
2 100
α𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 = 0,045
On compare 0,045 < 0,441 . . . C.V
La vérification de béton n’est pas nécessaire.
En appuis:
𝛾𝑡 − 1 𝑓𝑐28
α𝑡 ≤ +
2 100
𝑀𝑢𝑡 0,0082
𝛾𝑡 = = = 1,389
𝑀𝑠𝑡 0,0059
𝑀𝑢𝑡 = 0,85𝑀𝑎𝑢 = 0,85 × 9,67 = 8,21 KNm = 0,0082 MNm
Des armatures de répartition sont à prévoir, avec une section au moins égale au quart de celle des
armatures principales, ce qui va nous donner 5T10 / ml
3,10 1 1733
(1) ⟺ ≥ ×
3,3 18 2418
⟹ 𝟎, 𝟖𝟖𝟕 > 0,039 (En travée)
3,15 1
(2) ⟺ 3,55 ≥ 16 ⟹ 𝟎, 𝟖𝟖𝟕 > 0,062 ⟶ Condition vérifiée.
ℎ𝑡 ≥ 30 𝑐𝑚 ⟹ ℎ𝑡 = 35 𝑐𝑚 ...................C.V
𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚 ⟹ 𝑏 = 30 𝑐𝑚 ...................C.V
ℎ𝑡
0,33 ≤ ≤ 3 ⟹ 0,33 < 1,16 < 3 .......C.V
𝑏
3.30m
𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑝𝑎
Acier type 𝐹𝑒 400
Fissurations peut nuisible
0,85×𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝑑 = 0.9 × ℎ ⟹ 𝑑 = 0,315 𝑚
𝑀𝑢 0,0311
𝜇= = = 0,073
𝑏0 × 𝑑2 × 𝑓𝑏𝑢 0,30 × 0,3152 × 14,17
Vérification au cisaillement :
𝑇𝑚𝑎𝑥 0,0923
𝜏𝑢 = = = 0,976 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 × 𝑑 0,3 × 0,315
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅1 = 92,30 𝐾𝑁
𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 [0,2 × ; 5 𝑀𝑃𝑎] = 3,33 𝑀𝑃𝑎
1,5
⟹ 𝜏̅𝑢 > 𝜏𝑢 ⟶Condition vérifiée.
𝑑 = 0.9 × ℎ ⟹ 𝑑 = 0,315 𝑚
𝑀𝑢 0,0623
𝜇= = = 0,146
𝑏0 × 𝑑 × 𝑓𝑏𝑢 0,30 × 0,3152 × 14,17
2
⟹ 𝑧 = 0,290 𝑚
0,0623
Donc :𝐴𝑠𝑡 = 0,29×348 = 6,17 𝑐𝑚2
Vérification au cisaillement :
𝑇𝑚𝑎𝑥 0,0923
𝜏𝑢 = = = 0,976 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 × 𝑑 0,3 × 0,315
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅1 = 92; 30𝐾𝑁
𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 [0,2 × ; 5 𝑀𝑃𝑎] = 3,33 𝑀𝑃𝑎
1,5
⟹ 𝜏̅𝑢 > 𝜏𝑢 ⟶Condition vérifiée.
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Condition de la flèche :
Pour une poutre encastrée de ses extrémités, la flèche est :
𝑃 × 𝑙4
𝑓=
348 × 𝐸 × 𝐼
𝐼 : l’inertie de la poutre
𝑏 × ℎ3 0,3 × 0,353
𝐼= = = 1,071 × 10−3 𝑚4
12 12
𝐸 : Module de Young 𝐸 = 3,2 × 106 𝐾𝑁/𝑚²
𝑃 = 74,88𝐾𝑁/𝑚
0,0923 × 3,304
⟹𝑓=
348 × 3,2 × 106 × 1,071 × 10 −3
𝑓 = 0,0000103 𝑚 = 0,0010 𝑐𝑚
𝑙 3,30
𝑓̅ = = = 0,0066 𝑚 = 0,66 𝑐𝑚
500 500
⟹ 𝑓 < 𝑓̅ Condition vérifiée.
Les balcons sont des parties solidaires de la construction, réalisés en porte à faux -en console.
Les balcons subissent un cisaillement vertical au droit de l’appui, La partie supérieure est sollicitée
à l’extérieur tandis que la partie inférieure est comprimée.
La contrainte est maximale à l’appui, et nulle à l’extrémité libre ; la section d’encastrement est
généralement renforcée par des goussets, tandis que l’extrémité libre reste la plus mince.
𝐿 𝐿 155 155
< 𝐻𝑡 < ⟹ < 𝐻𝑡 < ⟹ 10; 33 < 𝐻𝑡 < 15; 50 𝑐𝑚
15 10 15 10
On prend une épaisseur de : 𝒆 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
a- Type 1 b- Type 2
Figure. IV.12. Dalles pleines sur 3 appuis
Pour le calcul des dalles, seules les actions verticales sont à prendre en compte (charges et surcharges).
Une charge répartie linéairement sur le bord libre est présente, cette charge est due aux cloisons (6.95
kN/ml), au garde corps (2.25 kN/ml). Pour une raison de simplification, on va retenir la charge la plus
grande pour le calcul (Tab).
ELU ELS
𝒒𝒖 = 𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 𝑷𝒖 𝒒𝒔 = 𝑮 + 𝑸 𝑷𝒔
[𝑲𝑵/𝒎𝒍] [𝑲𝑵] [𝑲𝑵/𝒎𝒍] [𝑲𝑵]
Le calcul se fera uniquement à l'ELU car la fissuration est considérée comme peu préjudiciable. Les
sollicitations seront déterminées par le logiciel de calcul des dalles SOCOTEC Dalle
My Travée 5.90
[kN.m/ml]
Appui ‐16.00
Vx
[kN/ml] -22.73
Vy
[kN/ml] 12.50
Pour le calcul des armatures, on va considérer une section rectangulaire (100x15cm²) avec un enrobage
de 2cm. Les résultats donnés dans le tableau sont obtenus par le logiciel SOCOTEC.
ELU
𝑥2
𝑀(𝑥) = −𝑃𝑢 𝑥 − 𝑞𝑢 ⟹ 𝑀(0) = 0
2
⟹ 𝑀(1,55) = −19,88 𝐾𝑁𝑚
⟹ 𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 19,88 𝐾𝑁𝑚
𝑥2
𝑀(𝑥) = −𝑃𝑠 𝑥 − 𝑞𝑠 ⟹ 𝑀(0) = 0
2
𝑀𝑢 0,0198
𝜇= = = 0,077
𝑏0 × 𝑑 × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,1352 × 14,17
2
Armature de répartition :
𝐴𝑠𝑡 6,79
𝐴𝑟 = = = 1,69 𝑐𝑚2
4 4
Choix des barres : 𝟑𝑻𝟏𝟐 = 𝟑, 𝟑𝟗 𝒄𝒎²
ELS:
Puisque la fissuration est peut nuisible et l’acier utiliser est le FeE400, alors la vérification des contraintes
a l’ELS sera simplifiée comme suit :
𝛾 − 1 𝑓𝑐28
𝛼≤ +
2 100
𝑀𝑢 19,88
Avec : 𝛾 = = 15,37 = 1,293
𝑀𝑠
1,293 − 1 25
𝛼 = 0,118 ≤ + = 0,398
2 100
Vérification au cisaillement :
𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑥 0,0227
𝜏𝑢 = = = 0,195 𝑀𝑃𝑎
𝑏×𝑑 1 × 0,135
𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 26,67 𝐾𝑁
𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 [0,2 × ; 5 𝑀𝑃𝑎] = 3,33 𝑀𝑃𝑎
1,5
⟹ 𝜏̅𝑢 > 𝜏𝑢 ⟶Condition vérifiée.
les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Nous adopterons pour les deux sens (XX et YY) une section de (3HA12/ml) comme armatures
inférieures, et (6HA12/ml) comme armatures supérieures. Les armatures principales sont parallèles au
sens (XX).
Il y a lieu de vérifier les contraintes de cisaillement du béton comme pour les poutrelles.
Le tableau récapitule les valeurs.
b
L
15cm
1,55m
ELS ELS
𝒒𝒖 = 𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 𝑷𝒖 𝒒𝒔 = 𝑮 + 𝑸 𝑷𝒔
[𝑲𝑵/𝒎𝒍] [𝑲𝑵] [𝑲𝑵/𝒎𝒍] [𝑲𝑵]
Q G
ELU
𝑥2
𝑀(𝑥) = −𝑃𝑢 𝑥 − 𝑞𝑢 ⟹ 𝑀(0) = 0
2
⟹ 𝑀(1,55) = −19,88 𝐾𝑁𝑚
⟹ 𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 19,88 𝐾𝑁𝑚
ELS :
𝑇(𝑥) = −𝑃𝑢 − 𝑞𝑢 𝑥 ⟹ 𝑇(0) = −2,86𝐾𝑁
⟹ 𝑇(1,55) = −22,73 𝐾𝑁𝑚
𝑥2
𝑀(𝑥) = −𝑃𝑠 𝑥 − 𝑞𝑠 ⟹ 𝑀(0) = 0
2
⟹ 𝑀(1,55) = −15,37 𝐾𝑁𝑚
⟹ 𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 15,37 𝐾𝑁𝑚
𝑇(𝑥) = −𝑃𝑠 − 𝑞𝑠 𝑥 ⟹ 𝑇(0) = −2,86𝐾𝑁
⟹ 𝑇(1,55) = −13,80 𝐾𝑁𝑚
Armature de répartition :
𝐴𝑠𝑡 5,65
𝐴𝑟 = = = 1,41 𝑐𝑚2
4 4
Choix des barres : 𝟒𝑻𝟖 = 𝟑, 𝟑𝟗 𝒄𝒎²
ELS:
Puisque la fissuration est peut nuisible et l’acier utiliser est le FeE400, alors la vérification des contraintes
a l’ELS sera simplifiée comme suit :
𝛾 − 1 𝑓𝑐28
𝛼≤ +
2 100
𝑀𝑢 19,88
Avec : 𝛾 = = 15,37 = 1,293
𝑀𝑠
1,293 − 1 25
𝛼 = 0,118 ≤ + = 0,398
2 100
0,118 < 0,398 ...........................C.V
Vérification au cisaillement :
𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑥 0,0266
𝜏𝑢 = = = 0,197 𝑀𝑃𝑎
𝑏×𝑑 1 × 0,135
𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 26,67 𝐾𝑁
𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 [0,2 × ; 5 𝑀𝑃𝑎] = 3,33 𝑀𝑃𝑎
1,5
⟹ 𝜏̅𝑢 > 𝜏𝑢 ⟶Condition vérifiée.
𝟔𝐓𝟏𝟐
𝟑𝐓𝟏𝟐
A A
1m
𝟔𝐓𝟏𝟐
1,5 5 m
5
16
10 cm
Figure. IV.17. Coupe transversale d’un plancher à corps creux.
tilisé pour le calcul des poutrelles la méthode à charge d’exploitation modérée «Forfaitaire ».
Me Mw
V ( x) V0
Li
-On majore forfaitairement les efforts tranchants isostatiques (de l’appui voisin de l’appui de rive) de 15%
pour une poutre à 2 travées et de 10% pour une poutre à plus de 2 travées.
Charge permanente « G » :
Surcharge d’exploitation « Q » :
Plancher terrasse
ELU qu=1,35G+1,5Q +1,2Sn= 10,04KN/m².
ELS qser= G+Q+Sn = 7,38KN/m².
Plancher étage courant
ELU qu=1,35G+1,5Q = 9,105KN/m².
ELS qser= G+Q = 6,55KN/m².
Plancher terrasse
ELU qu×0,65= 6,526 KN/m²
ELS qser×0,65=4,79 KN/m²
A B C D E F
Figure. IV.19. Schéma statique de la nervure
Travée AB BC CD DE EF
Appui A B C D E F
Travée AB BC CD DE EF
Appui A B C D E F
Mw Me
V V 0
l
l 4
V0 q 6.526 X 13.052 kN.
2 2
Exemple de calcul :
Mw Me 2.61 6.526
V 1.2 T 0 13.052 12.073 kN.
l 4
Mw Me 2.61 6.526
V 1.2 T 0 13.052 14.031 kN.
l 4
Le reste des résultats obtenus est regroupé dans le tableau ci-dessous :
14.031 12.073
Figure. IV.22. Diagramme des efforts tranchants
Mt 650 40 14.17 180 40 58.94 KN .m
2
Mt max 9.457 KN .m Mt 58.94 KN .m l' axe neutre se trouve dans la table de compression doncla
section en T est calcule comme une section rectangula ire de largeur b et de hauteur h.
IV.5.6. Ferraillage :
D’après les résultats obtenus, on va faire le ferraillage avec la valeur maximale en travée et sur
65
5
20
00
02
20 As
O
O
O 10
O 0
appui. 00
h0de non fragilité :
IV.5.6.a. Condition
00
En travée :
0.23 b d ftj 0.23 65 18 21
As A min A min 1.41 cm 2 .
fe 4000
Sur appui:
0.23 b d ftj 0.23 10 18 21
As A min A min 0.22 cm 2
fe 4000
IV.5.7. Vérifications :
IV.5.7.a. Vérification de la flèche : (BAEL91)
La vérification de la flèche est nécessaire si l’une de ces conditions n’est pas remplie :
h 1 h 20 1
1) 0.045 0.044
l 0 22.5 l 0 435 22.5
h 1
0.045 0.044 condition véréfiée
l0 22.5
As 3.6 As 2.36 3.6 3.6
2) 0.002 0.009
b0 d fe b0 d 10 20 fe 400
As 3.6
0.002 0.009 condition véréfiée
b0 d fe
h Mt h 20 Mt 9.457
3) 0.045 0.033
l 0 15 M 0 l 0 435 15 M 0 15 15.792
h Mt
0.044 0.033 condition véréfiée.
l0 15 M 0
Comme toutes les conditions sont remplies, La vérification de la flèche n’est donc pas nécessaire.
IV.5.7.b. Vérification à l E .L .S :
La fissuration étant peu nuisible, donc il n’y a pas de vérification à faire sur l’état de l’ouverture
des fissures, les vérifications se limitent à l’état limite de compression du béton On doit vérifier que :
bc bc .
M ser
Avec : bc y , et bc 0,6 f c 28 =15MPa.
I
IV.5.7.c. Vérification vis-à-vis de l’effort tranchant : (art .A.5, 1.1 /BAEL 91)
Vérification de la contrainte tangentielle :
T max
u T max 14.715 KN
b0 d
u u : (article 5.1. B.A.E.L 91)
T max 14715
u 0.817 MPa
b0 d 100 180
0, 2 f Cj
min ;5MPa → min 3,33MPa;5MPa 3,33MPa
b
u 0.817 MPa u 3.33MPa condition vérifiée donc les armatures transversales sont
perpendiculaires à la ligne moyenne de la poutrelle.
h b 20 12
t min ; ; t min ; 12 ; t min 5.71; 12 ;12
35 10 35 10
t 5.71mm t 6 mm donc on adopte 2 6 0.56 cm 2
Espacement admissible : d’après le BAEL91
4.25 4.35
A B C
Travée AB BC
L 4.25 4.35
Appui A B C
Travée AB BC
L 4.25 4.35
Appui A B C
Figure. IV.24.Diagramme des moments à l’E.L.U Figure. IV.25.Diagramme des moments à L’E.L.S
l 4
V0 q 5.918 X 11.836 kN.
2 2
Exemple de calcul :
Mw Me 2.367 7.101
V 1.2 V 0 11.836 10.65 kN.
l 4
Mw Me 2.367 7.101
V 1.2 V 0 11.836 13.02kN.
l 4
14.321
10.65
13.02 11.718
Figure. IV.26. Diagramme des efforts tranchants
Mt bh0 fbc d h0
2
fbc
0.85 fc 28
b
0.85 25
1.5
14.17 MPa
D’après les résultats obtenus, on va faire le ferraillage avec la valeur maximale en travée et sur appui
65
20
As
10
0
IV.5.10. Vérifications :
IV.5.10.a. Vérification de la flèche : (BAEL91)
La vérification de la flèche est nécessaire si l’une de ces conditions n’est pas remplie :
h 1 h 20 1
1) 0.045 0.044
l 0 22.5 l 0 440 22.5
h 1
0.045 0.044 condition véréfiée.
l0 22.5
As 3.6 As 2.36 3.6 3.6
2) 0.002 0.009
b0 d fe b0 d 10 20 fe 400
As 3.6
0.002 0.009 condition véréfiée..
b0 d fe
h Mt h 20 Mt 9.738
3) 0.045 0.045.
l 0 15 M 0 l 0 440 15 M 0 15 14.321
h Mt
0.045 0.045 condition véréfiée.
l0 15 M 0
Comme toutes les conditions sont remplies, Donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
IV.5.10.b. Vérification à l E .L .S :
La fissuration étant peu nuisible, donc il n’y a pas de vérification à faire sur l’état de l’ouverture
des fissures, Les vérifications se limitent à l’état limite de compression du béton On doit vérifier que :
bc bc .
M ser
Avec : bc y , et bc 0,6 f c 28 =15MPa.
I
IV.5.10.c. Vérification vis-à-vis de l’effort tranchant : (art .A.5, 1.1 /BAEL 91)
0, 2 f Cj
min ;5MPa → min 3,33MPa;5MPa 3,33MPa
b
h b 20 12
t min ; ; t min ; 12 ; t min 5.71; 12 ;12
35 10 35 10
t 5.71mm t 6 mm donc on adopte 2 6 0.56 cm 2
Espacement admissible :
Remarque :
On remarque que le ferraillage des poutrelles des étages courants et celui de la terrasse est identique,
donc on va opter pour un seul type de nervure pour toute la structure, afin d’éviter d’éventuelles erreurs
sur l’emplacement des nervures et réaliser des économies de temps et donc de cout.
Les détails de ferraillage sur appuis et en travées sont représentés dans le schéma suivant :
65
A1 4. 0,50 cm 2 / ml
520
5T 6 A1 1,41 cm 2
100
St 20 cm
5
A2 =A1/2=0,71 cm2
et St=20 cm.
Pour le ferraillage de la dalle de compression, on adopte un treillis soudé dont la dimension des
mailles est égale à 20 cm suivant les deux sens
St St/2
TSØ6
100
St
St/2
100
Figure .IV.28. Disposition constructive des
armatures de la dalle de compression
2016
PROMOTION MASTAIRE 2016
Para sismique
Chapitre V : Etude Sismique
V.1. Introduction :
L’étude sismique est une étape nécessaire dans l’analyse de la structure, Elle a pour but de
fournir un degré de protection acceptable dans le cas des séismes.
La force horizontale à la quelle doit résister une structure due à une excitation sismique.
V.3. Modélisation :
a. Première étape.
Le calcul dynamique est fait à l'aide d’un modèle « nœuds maîtres » 3D (voir description
détaillée plus loin) correspondant à l’ensemble constituant le bâtiment. Ce modèle est
constitué par :
• Des éléments de barres horizontaux modélisant les différentes poutres des planchers
(poutres intérieures et poutres de rive).
b. Seconde étape
Les cas de charges sismiques ̏ statiques ̋ déduites de l’analyse dynamique sont ensuite
appliqués (ainsi que les cas de charges statiques classiques tels que poids propre, charges
d’exploitation) à un modèle 3D.
• Des vues en perspective de l’ensemble des éléments verticaux poteaux et voiles pour
les différentes façades, comme on peut avoir des vues en plan de l’ensemble de ses
éléments verticaux. Les éléments de barres sont dessinés en représentation volumique
pour permettre de vérifier leurs bonnes orientations.
• Les mêmes vues des éléments verticaux avec représentation filaire et numérotation
des éléments.
• Vues en plan, niveau par niveau, des éléments de coques modélisant les planchers. Ces
éléments de coque sont systématiquement connectés à tous les éléments verticaux,
voiles et poteaux, de manière à leur transmettre les efforts horizontaux sous séisme en
fonction de leur raideur et de la distribution des masses.
• Les vues en plan, niveau par niveau, des éléments de barres modélisant les différentes
poutres des planchers, en représentation filaire avec leur numérotation.
Selon le RPA 99 le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes :
Méthode statique équivalente.
Méthode d’analyse modale spectrale.
Méthode d’analyse dynamique par accelérogrammes.
Les forces dynamiques réelles qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents aux effets de
l’action sismique dite réelle.
Conclusion :
Donc les conditions de la méthode statique équivalente sont vérifiées on peut appliquer la
méthode statique équivalant.
2,5 𝜂 0 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇2
2
𝑫= 2.5 𝜂 (𝑇2 / 𝑇)3 𝑇2 ≤ 𝑇 ≤ 3,0 𝑠
2 5
2 .5 𝜂 (𝑇2 ⁄3,0)3 (3,0⁄𝑇)3 𝑇 ≥ 3,0 𝑠
𝑇2 = 0,5 𝑠 et 𝑇1 = 0,15 𝑠
Ƞ : facteur de correction d’amortissement
𝜉 = 10% 𝜉: Pourcentage d’amortissement critique(Remplissage béton armé tab 4.2)
7
𝜂= √ 𝜂 = 0.76
2+𝜉
𝟑⁄
𝑻 = 𝑪𝑻 × 𝒉𝑵 𝟒
𝐶𝑇 = 0,075
3⁄
𝑇 = 0,075 × 18,9 4
𝑇 = 0,68 𝑠
min(𝑇𝑥 ; 𝑇)
Donc: {
min(𝑇𝑦 ; 𝑇)
𝑇𝑥 = 0, 33 𝑠 … … … … … 0 ≤ 𝑇𝑥 ≤ 𝑇2 𝑠
𝑇𝑦 = 0,5 𝑠 … … … … … . . . 𝑇2 ≤ 𝑇𝑦 ≤ 3,0 𝑠
𝐷𝑥 = 2.5 𝜂 = 1,9
2
𝐷𝑦 = 2.5 𝜂 (𝑇2 / 𝑇)3 = 1,9
𝐐𝒙 = 𝟏, 𝟐𝟎 et 𝐐𝒚 = 𝟏, 𝟐𝟎
DONC :
⟹ 𝑽𝒙 = 𝟏𝟎𝟎𝟎. 𝟐𝟑 𝑲𝑵
⟹ 𝑽𝒚 = 𝟏𝟎𝟎𝟎. 𝟐𝟑 𝑲𝑵
K 𝟑√𝑵 et 𝐓𝑲 𝟎. 𝟐𝟎 𝐬𝐞𝐜
K = 3√6
K = 7,34
Interprétation :
• Le premier est un mode de translation.
• Le deuxième mode est un mode de translation
• Le troisième mode est un mode de torsion
• La participation massique dépasse le seuil de 90% au 14éme mode.
TRPA=0.679s=>1.3x0.679=0.882s
La résultante des forces sismique sà la base Vt obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée par la
méthode Statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée. Si Vt<0.80V, il faudra
Augmenter tous les paramètres de la réponse (forces déplacements Moments,...) dans le
rapport 0.8V/Vt.
kRek (art4.4.2.19RPA99)
ek: déplacement du aux forces sismiques
R: coefficient de comportement.
Le déplacement au niveau (k) par rapport au niveau (k-1) est égal à : kkk1
1 0 0 0 0.0310 C.V
Tableau. V.3. Déplacements inter étages dans les différents portiques suivant le sens XX.
5
0.011 0.0440 0.0144 0.0310 C.V
4
0.0074 0.0296 0.0280 0.0310 C.V
3
0.004 0.016 0.008 0.0310 C.V
2
0.0012 0.004 0.004 0.0310 C.V
1 0 0 0 0.0310 C.V
Tableau .V.4. Déplacements inter étages dans les différents portiques suivant le sens YY.
Commentaire:
Selon les tableaux précédents on observe que l'ensemble des étages vérifient la limite des
déformations relatives inter-étages (<1%h étage) imposés par le RPA99 V2003.
Pour tenir compte ou pas des effets du deuxième ordre il faut vérifier que :
𝜃 = (𝑝𝑘 × ∆𝑘 )⁄(𝑣𝑘 × ℎ𝑘 )
𝒑𝒌 : le poids de la structure et des charges d’exploitation associées aux dessus du niveau k
𝒗𝒌 : effort tranchant d’étage au niveau "𝑘"
𝒉𝒌 : la hauteur du niveau 𝑘
𝑽𝑻 (𝒙) 𝑽𝑻 (𝒚)
Niveau
5 182.56 177.39
4 368.17 357.74
3 553.78 538.09
2 739.39 718.44
1 925 898.79
RDC 1221.39 1186.80
l’effet 𝑃 − ∆ est inferieur a 0,1 dans les deux sens donc l’effet de deuxième ordre (effet 𝑃 −
∆) est négligé.
2016
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Para sismique
Chapitre VI Ferraillage Des Eléments Structuraux
VI.2.1.a. Introduction:
Les poutres sont ferraillées en flexion simple en tenant compte des combinaisons suivantes :
a- 1.35G+1.5Q ……………...........E.L.U
b- G+Q ………………………….E.L.S
𝑀u
μb = 𝑏.𝑑.𝜎𝑏𝑐
0R+5
MU (KN.M) As Cal As min RPA As adoptée As adoptée
(cm²) (cm²) (cm²) travée (cm²) appui
Mrd=12.13 0.028 1.12
Ps1 Mc=2.23 0.005 0.2
+
5T12=5.65 cm²
Ps3 Mc=2.46 0.005 0.23
4.50cm²
Mrg=3.64 0.008 0.32
Mrd=3 0.007 0.27
Plancher terrasse
6.88 cm²
3T14 + 2T12 =
Pp1 Mc=50.67 0.013 0.44
Principales
5T12=5.65
4.50cm²
Poutres
R+5
MU (KN.M) As Cal Asmin RPA As adoptée As adoptée
(cm²) (cm²) (cm²) travée (cm²) appui
Mrd=16.15 0.028 0.038
Ps1 Mc=13.5 0.005 0.032
Mrg=20.86 0.001 0.049
Mrd=28.13 0.01 0.066
Ps2 Mc=2 0.011 0.004
5T12=5.65 cm²
Ps3 Mc=8.6 0.005 0.02
4.50cm²
Mrg=18 0.008 0.041
Mrd=21.65 0.007 0.05
Plancher Etage
6.88 cm²
3T14 + 2T12 =
Pp1 Mc=36.64 0.065 3.03
Principales
5T12=5.65
4.50cm²
Poutres
R+5
MU (KN.M) As Cal Asmin RPA As adoptée As adoptée
(cm²) (cm²) (cm²) travée (cm²) appui
Mrd=6.27 0.014 0.57
Ps1 Mc=2.70 0.006 0.27
Mrg=4.10 0.009 0.35
Mrd=6.10 0.014 0.52
Ps2 Mc=3.50 0.008 0.32
5T12=5.65 cm²
Ps3 Mc=1.50 0.003 0.13
4.50cm²
Mrg=4.10 0.009 0.35
Mrd=3.50 0.008 0.32
Ps4 Mc=3.50 0.008 0.32
Mrg=6.10 0.014 0.52
Mrd=4.10 0.009 0.35
Plancher RDC
A min0.5%.b. h 0.00540306cm 2
30 0.75 𝑀0
= 0.086 > = 0,0625………………………………… CV
350 10 𝑀0
𝐴𝑆 4.20
𝑏 .𝑑
= 0.0070 < 𝑓𝑒
= 0.01
min11.42,12,3011.42mm
Zone courante :
At 0.00320301.80cm2
L = 2.h = 2×40 = 80 cm
8. Vérification à l’E.L.S:
Fissuration peu préjudiciable :La fissuration s’effectue au niveau de la section la plus sollicitée.
𝛾−1 𝑓𝑐28 𝑀𝑢
On doit vérifier: α≤k= + avec : 𝛾 =
2 100 𝑀𝑠𝑒𝑟
Elément R+5
Mser (KN.m) Mu (KN.m) Γ Αu K αu<K
Travée -23.50 -36.83 1.56 0.078 0.530 C.V
Appui 36 36.64 1.01 0.062 0.255 C.V
ft28 2.1
As min 0.23 b. d. 0.233027 0.98cm2
fe 400
Donc: As 3T12 + 2T12= 5.65 cm² Asmin 0.98cm2..........................C.V
30 0.75M 0
0.086 0.075....................................C.V
350 10M0
As 6.88 4.2
0.0070 0.01................................C.V
b.d 3027 fe
0,2𝑓𝑐28 0,2.25
𝜏̅ = 𝑚𝑖𝑛 { , 5𝑀𝑃𝑎} = 𝑚𝑖𝑛 { , 5𝑀𝑃𝑎} = 3,33𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑐 1,5
ad 3.33MPa
Selon le B.A.E.L:
min10,00,12,3010,00mm
t 10,00mmOn prend t 10mm
Soit:
At 4103.14 cm²
En zone nodale :
4
En zone courante:
h
S cm
T
2
Soit :
St=8.75cm(zone nodale)
St=17.5cm(zone courante)
zone courante :
At 0.00317.5301.57cm2
. Longueur de la zone nodale:
L=2.h=2x35=70 cm.
. Vérification à l’E.L.S:
Fissuration peu préjudiciable :La fissuration s’effectue au niveau de la section la plus
𝛾−1 𝑓𝑐28 𝑀𝑢
sollicitée. On doit vérifier: α ≤ k = + avec : 𝛾 =
2 100 𝑀𝑠𝑒𝑟
Elément R+5
1-2 Mser (KN.m) Mu (KN.m) Γ αu K αu<K
Travée 1.96 3.42 1.74 0.012 0.62 C.V
Appui 8.66 10 1.15 0.037 0.325 C.V
Tableau .VI.7. Vérification à l’E.L.S
Les armatures trouvées à l’E.L.S conviennent.
b- G + Q ……………………ELS
c- G + Q + 1.2 E…………………….RPA 99 Version 2003
VI.2.2.b. Calcul du ferraillage :
Pour le calcul du ferraillage des poteaux, On utilise l’organigramme suivant :
Données:
Et
Comparer: à
Lire:
calcul :
Avec:
Comparer: à
Comparer
avec
Compare
P:périmètre
2. L’excentricité réelle :
𝑀
𝑒=
𝑁
𝑒𝑡 =𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒𝑎
𝑒𝑎 : L’excentricité additionnelle
𝑎 𝑙
𝑒𝑎 = max{2𝑐𝑚| 250 𝑐𝑚}
3𝑙𝑓2
𝑒2 =ℎ×104 (2 + 𝛼𝜑)
𝜑: rapport de déformation final due au fluage à la déformation instantanée sous la charge considérée, il
est pris en général égal à 2.
N : Inchangé M=𝑒1 × 𝑁
1+√9−12Ψ
ε=
4(3+√9−12Ψ)
eNc
=ε
h
Ψ=0,63 → 𝜀 =0,13
𝑒𝑁𝑐
→ =0,13
ℎ
Structure R+5
Poteau RDC Amin = 0.0083030
=7,20 cm²
Poteau EC Amin = 0.0083030
=7,20cm²
Tableau .IV.19. Pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur des poteaux
Structure R+5
En zone courante Amax= 0.043030
Poteau = 36cm²
RDC En zone de Amax=0.063030
recouvrement = 54cm²
En zone courante Amax= 0.043030
Poteau = 36 cm²
EC En zone de Amax=0.063030
recouvrement = 54 cm²
Tableau .VI.20. Pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur des poteau
La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser:
L25cm(zone IIa).
La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et les extrémités
d des barres qui y concourent
S tlmin 10 min,15cm En zone nodale.
S tl15 min En zone courante.
lmin : est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
At
La quantité d’armatures transversales minimale est donnée comme suite:
b.St
g 5A min 0.3%
g 3A min 0.8%
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135°ayant une longueur droite de
10 min.
Les armatures transversales sont disposées de manière à empocher tout mouvement des aciers
longitudinaux vers les parois du poteau, leur but essentiel:
Reprendre les efforts tranchant sollicitant les poteaux aux cisaillements.
𝑚𝑎𝑥 16
𝑡 ≥ 𝑙
→ 𝑡 ≥ = 5,34 𝑐𝑚
3 3
𝑡 = 5,34 𝑐𝑚
En zone nodale :
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛{10𝑚𝑖𝑛
𝑙
|15𝑐𝑚} = {10 × 1,2 = 12𝑐𝑚|15𝑐𝑚}
𝑆𝑡 =10cm
En zone courante :
𝑆𝑡 ≤ 15𝑚𝑖𝑛
𝑙
= 15 × 1,2 = 18𝑐𝑚
𝑆𝑡 = 15𝑐𝑚
3. Longueur de recouvrement :
𝑙𝑓 2,17
ƛ𝑔 = = = 7,23 > 5 → 𝜌𝑎 = 2,5
𝑏 0,3
En zone nodale :
𝜌𝑎 .𝑉𝑢 𝑆𝑡 2,5×10×32,67×10³
𝐴𝑡 = = = 0,68 𝑐𝑚².
ℎ.𝑓𝑒 30×400
En zone courante :
𝜌𝑎 .𝑉𝑢 𝑆𝑡 2,5×15×32,67×10³
𝐴𝑡 = = = 𝟏, 𝟎𝟐 𝐜𝐦²
ℎ.𝑓𝑒 30×400
En zone nodale :
En zone courante :
0.3 0.3
3.
0.3
0.3
3.
2.9m
m
.
.
VI.3.1. Introduction:
Le voile est un élément structural de contreventement soumis à des forces verticales et des forces
horizontales. Donc le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en flexion composée
selon les règlements RPA 99.
Les voiles de notre structure sont sollicités par:
Un effort normal dû aux charges verticales (G et Q) et au séisme.
Un moment de flexion dû au séisme
Un effort dû au séism
Ae.L , e.L3 L
I Y Y̋
12 2
A : section
I : moment d’inertie
L
c'
La distance du noyau central par rapport au centre de gravité est: c 4
c c’
G
e
y y’
Exemple de calcul :
Section Combinaison V N M2
1. Caractéristiques géométriques:
L1.00m,
A0.1
l
I0.0125 Y
2
2. Contrainte du niveau
𝑁 𝑀 𝑁 𝑀
𝜎1 = + 𝑦̕ 𝜎2 = + 𝑦
𝐴 𝐼 𝐴 𝐼
NKN, M984.055KN
m².
-11854.9KN/m².
On constate que les contraintes résultantes sont de signe différent, donc la section est
partiellement comprimée et on va évaluer la longueur de la zone tendue à partir des
triangles semblables
Lt = ___L___ = 1.5m
1+
σ2 ’
d=0.7m Lt=1.5m
3. Effort de traction:
4. Section d’armature:
Ass1³ 23.86cm2
fe s 400 1
Ass2³ 9.48cm2
fe s 400 1
a. Section minimale d’armature S.E.T:
Asmin= 0.2%.e.Lt
Asmin = 0.002151.5= 5.63 cm²
Selon le RPA 99 version 2003 :Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales
des trumeaux, est donné comme suit :
-Globalement dans la section du voile 0,15 % :
Asmin0.15%.e.Lt0.0015151cm²
-En zone d’about 0.10 % :
As min0.1%eL0.001 15cm 2
6. L’espacement des barres:
D’après le RPA : L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus
petite des deux valeurs suivantes:
S t min1.5e22.5cm, 30cm22.5cm
e 150
St 15cm
10 10
On prend : St =10 cm pour la zone d’about.
K= 0 en cas de fissuration très préjudiciable ;En cas de bétonnage non muni d’indentation sa la surface
de reprise.
D’autre part le RPA/version 2003 prévoit un pourcentage minimum de ferraillage qui est de l‘ordre de :
Les contraintes de cisaillement dans chaque voile sont données par la formule:
__ V
u Avec: d0.9H...................(BAEL 91).
b 0.d
b 0 : Épaisseur du voile (b0 e15cm)
V612.88KN
V 612.8810³
u u 1.44MPa.
b0.d 1500.910
AH u 0
b0.St fe
0.9 (sin cos )
s
0 0.3ftj.k
ftj minft28,3.3MPa2.1MPa
k0 (En cas de reprise de bétonnage de niveau à un autre).
0 0.32.100
900 (Armature droite).
St .b0. u
A
H
0.9 fe s
D’après le RPA:
Les pacement : St 30cm
On prend : St 15cm
s1 (Sollicitations par des combinaisons accidentelles)
150×150×1.44
AS = = 0.9 cm 2
0.9×400
Structure R+5
N M L e I A Y Lt T T
(m) (m) (m) (KN)
Section (KN) (KN .m) (m) 4
(m )
2
(m )
(KN/m²) (KN/m²) (KN)
V1 984.055 2253.357 2.50 0.15 0.195 0.38 1.25 1.5 17034.2 -11854.9 954.32 379.35
V2 988.72 3627.37 2.50 0.15 0.195 0.375 1.25 1.5 18295.8 -13901 1275.62 496.75
VI.3.4 .Ferraillage
VI.3.4.1. Armatures verticales :
Structure R+5
Section A s1 A s2 Asmin Asmin Asmin As adopté As adopté As adopté As adopté
2 S.E.T S.E.C S.E.C courante d'about courante d'about
(cm ) 2
(cm ) cour(cm²) d'abou(cm²)
2
S.E.T(cm )
2
S.E.T (cm ) S.E.C (cm)
2 2
S.E.C (cm )
(cm²)
V1 23.86 9.48 4.5 2.25 1.5 14HA16 14HA10 14HA16 14HA10
V2 9.60 3.20 5.1 2.93 1.95 16HA16 12HA12 16HA16 12HA12
Tableau (5.22) : ferraillage des voiles
R+5
Voile d(m) V(KN) u u <𝝉̅ b b<̅𝝉̅̅𝒃̅ A hcal A min A H adopté
(2nappe)/ml
(MPa) (cm²) (cm²)
V1 0.28 517.90 1.44 C.V 2.02 C.V 5.97 7.09 10HA10=7.85 cm²
V2 0.28 612.88 1.35 C.V 1.89 C.V 7.97 7.09 10HA10=7.85 cm²
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
Les aciers de traction peuvent être concentrés à l’extrémité du voile.
A chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10 de la
largeur du voile. Cet espacement doit être au plus égale à 15cm.
VI.3.5.2. Armatures horizontaux:
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à135° ayant une longueur de 10 .
Dans le cas où il existe des talons de rigidité ,les barres horizontales devront être ancrées sans
crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit
VI.3.5.3.Règles communes:
Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux , est donné
comme suit :
Globalement dans la section du voile 0,15 %
En zone d’about 0,10 %
L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes :St min1.5e,30cm
Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser 1/10 de
l'épaisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à:
40: pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible
20:pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit être pris par les aciers de
couture dont la section doit être calculée avec la formule:
V
Avj 1.1
fe
Cette quantité doit s'ajouter à la section d'aciers tendus nécessaires pour équilibrer les efforts
de traction dus aux moments de renversement
2016
PROMOTION MASTAIRE 2016
Para sismique
Chapitre XII : Etude de l’infrastructure
Etude de l’infrastructure
XII-1-Généralités :
Pour projeter correctement une fondation , Il est nécessaire d’avoir une bonne
connaissance de l’état des lieux , au voisinage de la construction à édifier , mais il est surtout
indispensable d’avoir des renseignements aussi précis que possible sur les caractéristiques
géotechnique des différentes couches qui constituent le terrain .
Dans notre cas on doit justifier le type de fondation correspondante à s = 2 bars .
.
XII-3-Choix du Type de fondation :
Nous proposons en premier lieu des semelles filantes pour cela, semelles isolées sous
poteaux et semelles filantes sous voile., nous allons procéder a une petite vérification tell que :
La surface des semelles doit être inferieure a 50% de la surface totale du bâtiment (Ss / Sb <
50 %).
La surface de la semelle est donnée par : Ss ≥
Avec : N = NG + NQ
Les surfaces des semelles et les charges appropriées sont représentées sur le tableau suivant :
Généralités
Les dimensions des semelles sont déterminées en fonction des conditions ci-dessous
Limitation des contraintes du sol et des tassements différentiels sous semelles.
Transmission correcte des efforts par bielles obliques de compression du béton.
Bon enrobage des armatures.
Non poinçonnement
ELS: Nser=638.07KN
Mser=1.4134KN.m
M 1.4134
e0 = = 0.0022m.
N 638.076
N
σsol ≥ ser …………………….(1)
AB
A a
……………………….(2)
B b
B.a
(2) A =
b
N ser N ser N .b
(1) B ≥ B B ser
A. sol a a. sol
. sol
b
N ser .b 638.07 10³ 0,30
B B B 1.78 m
a. sol 0.3 2.10 5
B= 2,0m
A=0.75B= 0.75×2.0 = 1.65 = 1,50m
On opte une semelle rectangulaire de dimension (2.0 , 1.5) m2.
Avec : S : Surface de la semelle
A : Longueur de la semelle
B : Largeur de la semelle
S =A x B
XII-4-2-Vérifications:
Vérification des contraintes dans le sol : (Selon la combinaison G+Q+E)
σ ≤ σ sol
N 3e0
1 sol
AB B
1192.39.10³ 3.0,004 10 3
1 0.28bar
2000 1500 2.0
0.28bars ≤ 2bar ……………………….CV.
M B
e 0.0022m 0.5 ………vérifiée
N 4
XII-4-3-Ferraillage principale :
da = 0.425m da = 0.45m
db A-a = 1.5 – 0.3 = 1.2m db = 1.2m
Aa = 20.10cm2
On adopte Aa = 10T16 = 20.11cm2
Ab = 3.80cm2
On adopte Aa = 4T12 = 4.52cm2
30cm
4T12
10T16
15 cm
200cm
XII.4.2. Calcul des semelles filantes sous voiles *
-1-Dimensionnement :
M ser 17.91
e0 = 0.019 m
N ser 941.31
on a :
R
q B.L R/q ad
ad B.L
R
B
q ad .L
L : longueur total de la semelle ( sous voile )
R :la résultant des efforts normaux
donc : B ≥ 1.92 m
Prenons : B =2.00m
A = 0.75B ; A= 1.5m
XII.4.2.5. Excentricités :
D’après la méthode des trois moments les moments max dons l’appui et la travée sont :
Espacement :
On prend
6,79
2016
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Conclusion Générale
Liste de symbole
A : Coefficient d’accélération de zone Coefficient numérique en fonction de frottement.
As : Aire d’une section d’acier.
At. : Section d’armatures transversales
B : Aire d’une section de béton.
ø : Diamètre des armatures, mode propre.
: Angle de frottement.
C : Cohésion.
q : Capacité portante admissible.
Q : Charge d’exploitation.
c : Contrainte de consolidation.
Cc : Coefficient de compression.
Cs : Coefficient de sur consolidation.
Kt : Facteur de terrain.
Z0 : Paramètre de rugosité.
Zmin : Hauteur minimale.
Cr : Coefficient de rugosité.
Ct : Coefficient de topographie.
Cd : Coefficient dynamique.
Ce : Coefficient d’exposition.
Cpe : Coefficient de pression extérieure.
Cpi : Coefficient de pression intérieure.
Cp : Coefficient de pression nette.
qdyn : Pression dynamique.
qréf : Pression dynamique de référence.
qj : Pression dû au vent.
Ffr : Force de frottement.
R : Force résultante.
s : Coefficient de sécurité dans l’acier.
b: Coefficient de sécurité dans le béton.
s: Contrainte de traction de l’acier.
bc : Contrainte de compression du béton.
Liste de symbole
Références
Réglementaire, DTR–B.C.2.2
Cours de CBA
Logiciels
SAP 2000V15
LES SITES
www.afps-seisme.org