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Le Figaro (Paris.

1854)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Figaro (Paris. 1854). 09/04/1854.

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I p,

WT HISTOIRE DE L'ANCIEN FIGARO

MUX~ME ET DE~t~E PARTIE


Royal-Cravate va tenir garaison à Paris en rempla-
cement de Royal- Vaisseau.
M.

des prisons.
être roué jeudi. On n'a obtenu jus-
Bohain doit
qu'ici de lui aucun aveu. Il a refusé d'entendre l'aumônier

On braconnier nommé Béquet (le feuilletoniste des .Dé-


bat*) vient d'être mis au ba«n de la capitainerie pour
d'un coup de pierre, en terre de clergé, un
avoir tué
canard sauvage.
lauzç, Gtiernon de

1 830 et 1831.
fois.
Banville
les juger, et les a nJamner sans dente.

11
Ils sont

Vlgaro Bépnbllcaln

Le Figaro
Les deux consuls du
»
incarcérés; on va

change §gfflflHp^UT
3<»CT^F^Lat0llclie-
Ia troisième
Son
ne fut que l'homme de son temps;
mais en mourant tel
qu'il avait vécu, il fut l'homme de ses principes.
Sous l'impulsion de Latouche, le journal fit une rude
guerre aux bommes et aux choses du
règne de Louis-Phi-
lippe. Félix Pyat, Jules Sandeau et l'auteur de Maiipra!
entrèrent au journal à cette époque. George Sand s'essayn
au Figaro, ce qui ne veut pas dire précisément qu'elledey
écrivit. Cette femme célèbre est elle-même convenue
son impuissance dans les petites
choses; elle ignorait l'art
'allait com-
portrait. Félix Pyat. Jule^HiP»GeorgeSand. Son de faire court, et c'est au moment où elle
eut pourtant dans tout ceci quelque :chose de coura-
11 y talent de journaliste. Billet de fetducïïe à l'auteur d'indtana. mencer à commencer un article qu'il lui
fallait le finir.
geux c'est le manifeste,
imprimé en gros caractères, placé Un fromage et deux paires de bas bleus. Le banquier du après la pu-
Henri de'Latouche Du fond du Berry, où elle était retournée,
contresigné par le directeur du Figaro à la porte de l'Opéra. Anecdote sur
en tête du journal et blication à'Indiana, elle promettait, chaque jour, à La-
Figaro. Nous restituons celte page à i'bistoire et M. Louis Desuoyors.
touche un -article qui n' arrivait jamais. Désespérant it force
t»39 Quelques extrais dedu numéro du 9 août. Prote&tition de
Après 1830, le journal change son enseigne pour la troi- d'espérer, comme l'homme, au sonnet, celui-ci lui adressa"
Bohain. U menace se retirer dans sa cave. Arrestation
,C.M.M.
u« a On parle du rétablissement de la censure. Nous décla-
le billet suivant, qui fut imprimé, mais qui ne parut que
M
IR,de MPoligmx,
WÊàB MM. dePeyron ,de
olignao, de.Peyronnet, l1.et Guernon-
de Chantelauze et Guel'no no
rons, n'ayant point à craindre les tribunaux, que nous bra- sième fois. On y voit dom Bazile vertement étrillé et se
prise. Si nus
Kdu U^ille. Polémique regrettable à ce sujet. verons cette mesure qui, forcément, doit être sauvant à toutes jambes, tandis que' mons Figaro lui crie dans l'exemplaire qu'elb recevait à la campagne
gesses sont enlevées d'assaut par les gendarmes, nous
comptons
feuille dans LES CAVES. Nos en frappant comme un sourd: « Mon mignon, en voici du
composer et imprimer, notre bois vert! Bohain, devenu préfet, fut remplacé par M. de Cher George, en attendant que vous me donniez la copie
reprenons aujourd'hui l'histoire du Figaro que abonnés peuvent en tout cas être tranquilles; ils recevront » «
je
que vous me promettez toujours, vous
prie de m'envoyer
le journal, dussions-nous le faire imprimer hors Paris, voire Latouche, qui partagea avec Nestor Roqueplan, en alter-
nous avons interrompue au moment de la publication de un fromage et deux paires de bas
bleus. »
août. même en Belgique, nant de mois en 'mois, les fonclions de directeur. Henri »
son fameux numéro du 9 » Signé Bohain »
de Latouche, tour à tour poëte, romancier, publiciste,
Dépouillée des préoccupations du moment et lue dis- George Sand, fort inexpérimentée en matière de presse,
proportions était un homme d'esprit,- ce qui n'était pas rare alors, Toute af-
tance, cette plaisanterie, qui eut toutes les A plus d'un an d'intervalle, le 21 août 1830 on lit mais ce qui vaut mieux, un homme d'infiniment de ne pouvait avoir le mot de cette mystification.
d'un événement, et qui valut même au journal la bonne et regrettable celle-là, car faire cessante, elle quitte donc le Berry avec précipitation
une autre page, malheureuse goût et de tact en matière littéraire, et notre siècle
fortune d'un procès, est médiocrement réjouissante au- elle était dirigée contre ce qui semble devoir être double- et revient à Paris, où elle se voit déjà l'objet de la moque-
n'en produit plus. Editeur d'André Chénier, qu'il a réyélé
jourd'hui. C'est qu'il en est de l'esprit dans la politique ment sacré des vaincus que leur malheur n'a pas
absous! rie générale. De Latnuche la désabusa en riant; mais elle
à la France, il fut encore le maître de George Sand. Origi-
^'autrefoisqu'on exhume, comme de l'amour chez un vieux Si nous la citons, au lieu de nous efforcer
de l'oublier, n'en voulut croire que ses yeux, et elle se fit représenter
Roupie qui viendrait à rencontrer: pour qu'il fût re- nal jusqu'à la bizarrerie, sauvage jusqu'à là grossièreté, de se bien
se c'est qu'il faut qu'elle soit un enseignement pour tout le républicain par raison, aristocrate par humeur, chef des un à un chaque exemplaire du journal, afin
"connaiswùle, il faudrait lui rendre son visage de vingt monde. Survéillons-nous bien, nous tous qui tenons une romantiques et les flagellant de ce mot de camaraderie .assurer que le malheureux billet ne s'y trouvait pas.
Voici quel-
ans, et l'on ne petit même pas le lui supposer. plume puisque, dans ce travail hâtif du journalisme, qu'il a trouvé et qui restera, Henri de Latouche devait C'est à la fin du règne de Latouche, qu'un banquier,
œmques- unes des meilleures épigrammes
t Paris s'arrachait
de ce numéro que malheureusement la main va plus vite que la pensée, &Na

passion peut faire dévier les natures les plus généreuses 1


être, comme Kléber, une de ces natures déclassées et mé- M. la B* commandita le Figaro pour 30,000 fr., à
la condition qu'on lui ferait obtenir ses entrées dans les
contentes qui ne veulent et ne savent ni commander ni
obéir. Mais sous cette écorce de hérisson logeaient un coulisses de l'Opéra. Le lendemain du jour où il a opéré
voir les curieuses bêtes du ministère Poli-
ordonnance porte le rétablissement de trois cou- son versement, il se présente à la porte du théâtre et se
Venez
grand cœur et un beau caractère. Ayant longtemps vécu
IHRPlJne «
gnac, s'écrie Figaro. et que
nous allons vous faire voir
vents de capucins. Les capucins de Paris auront pour prieur voit impitoyablement refusé par le contrôle. Furieux, il
M. le maréchal Soult, qui est entré en religion et qui
prendra pour de l'argent. Quoi cela vous étonne?
Pourquoi ne pas dans le milieu libéral de la Restauration, il en garda jusqu'à
utiliser ces ennemis du peuple?. Il ne s'agit que de mettre la fin certains préjugés étroits, qu'un esprit tel que le sien intente un procès au journal celui-ci, dans l'intervalle,
le nom de frèn- Ba-Jlt.
dans cette baraque (celle occupée par la baleine), derrière n'était fait ni pour concevoir ni pour accepter en cela il fait volte-face politique; l'administration avec laquelle le
Wk Cbante-
M. Delavau est nommé général des galères, une grille, si vous voulez, Polignac, Peyronnot,
.-^iinïiinirrMirm–nn
d'épingles, de bagues et ennuyé, car on a eu pour toute perspective le triomphe
date
de la bataille de Fontenoy. Donc a trouvé sur sa route de bracelets, d'une casaque bleue sur une casaque jaune. Le cœur hu-
mes souvenirs, de petites cuillers en vermeil. -Le jeune Raphaël, son frère,
EU FEUILLETON »E FIGARO DU 9 AVRIL
1851 c'était à Saint-Pétersbourg dans un'fin souper « Colonel, s'est aussi très-vaillammentconduit et, pour sa part, il a mis main a dans ses cavernes des sentiments qu'on n'oserait trop
dit la maîtresse de la maison à un officier russe, un verre de guère analyser. -Un jour, à une représentation de niip-
!& CHRONIQUE PARISIENNE
champagne.
C ™ oh 1 duChampagne, madame, nous en boirons à dis-
» crétion en France à l'époque des vendanges.
.Mais, monsieur, répliqua avec vivacité une Française,
quatre cent mille francs dans sa poche. Rare exemple de
dévouaient patriotique
fêter le printemps précoce
dans un
qui
âge aussi
s'épanouit
.tendre!
Les Parisiens, en attendant mieux, sont tous occupés à tiques,
dans
1

le ciel bleu.
podrome,

»
comprends
spectacle:
où on parlait
pas que
de la banalité dès-ascensions aérostà-
j'ai entendu un monsieur dire avec naïveté « Je ne
les Parisiens soient toujours pris à ce
se figure toujours que les aéronautes vont
Il y'a bien des prophètes moroses qui s'alarment de la sé- on
» champagne a »
Au dompteur Van
Lsprivik-gofi de Paris. La guerre d'Orient. Fanfaronnades » vousprisonniers. vous trompez, nous ne donnons pas de cheresse Les blés soupirent, les foins gémissent; » tomber, et ils ne tombentmanœuvraitles jamais. »
HT r.ssscb l'eau! s'écrient les Amburg, qui lui disait qu'il bêtes féroces de
au mot français. Recherche d un mot russe. Patno- » nos »
aplatis sous cette réplique. L em- demande de l'eau. De
usme des e!aqueur»;- Mission secrète de Mlle Rachel en Kussie.. Les Russes sont restés on
voilà
«
invention pour nous empêcher manière à inspirer toute sécurité au public, Harel, le direc-
Nicolas, très- vexé, a aussitôt commandé.un mot pour belles dames une de la Porte-Sairvt-Martin, répliquait < N'abusez pas de
Le printemps et la disette. Les courses de la Marche. Les pereur »
de découvrir nos ealteb.es et de faire admirer nos gr&ces! teur
l'houneur de l'improvisation russe, Depuis six
»
-,ciles ^'amazone.-Le steeple-chase.- Férocité du cœur humain. sauver I1 »
du monde parisien sont très indifférents la sécurité, et laissez l'espoir que vous pourrez être mangé
Porte-Samt-Mamn. La lie les beaux esprits de Saiut-l'étersbourg travaillent » Leu gens
»
Atonie des tables partantes. mois tous à ces nécessités des bien* de la lerre. On aura toujours du » un
jour, autrement nous n'aurons personne. »
d'une • ct-wédieiine. M. Aniœt-Bourgeom. M. Barrière. à ce mot. On n'a encore rien trouvé. Avis a été envoyé en N'avons pas le Mais, après tout, les plaisirs en plein vont sont à peu près
fel, Inrii-nt. L"s Sites d, marbre et tes Arthurs.
Cw\ ;i l'expérience. Ambigu
Vaudeville,
le
fa
Pendu.- Les S'bérie que tout
oorolamné qui trouverait le mot serait gra- pain viennois, restele importe peu.
Allons
nous
donc à la Marche, et les seuls que 1 on puisse se donner en ce moment à Paris, où
I itemwe. son«;é à faire venir le mot de syndicat de la boulangœe? suspendu les bals et les réunions tumultueuses.
Wf micidf».
l-nw'n'.re Mni. La providence des journalistes. cjé nien de la Sibérie. Un a tout Paris y àétait»!
l'heu% i m anche dernier, en voiture ar- le carême a
Paris Mais l'esprit français refuse de travailler pour 1 en-
voulez savoir jusqu'où va à cet égard le
de fait
moriée, en voiture yoire même en tapissière. -Je ne vois même pas apparaître, cette année, quelqu'un
et nemi de ces grands noms de la chaire qui servent de prétexte a
Les entrepreneurs de ce singulier spectacle, qu'on appelle faire
Paris; «si un. pays privilégié les guerres, les pestes Si vous
vaudeville nouveau, et c'est scrupule et combien il est général dans toutes les classes, mille |francs de recette. de l'élégance religieuse à Notre-Dame ou à Saint-Roch.
iosfa'nines s'y noient dans un consenti à voici j'ai à vous raconter. En «49, un théâtre du un steeple-chase, ont fait quarante
si 'faut l'intérêt de la situation est donc concentré dans une
bi'Hî ici que l'on voit la vie en res*. Paris a bien se ce que poussière était de la fête, et elle était venue en
t boulevard donna une des premières pièces réactionnaires. La multitude de réunions intimes, où l'on parle de tout pour ne
rn occuper quelque temps de ta guerre d'Orient il ava l'enthousiasme du parterre était tiède; grande abondance que les'gentlemen, au retour, semblaient En rien dire. II y a bien encore quelques salons possédés de
'•îé iL-Uuit par les a-spects pittoresques de cette lutte qui On remarqua que
l'enthousiasme manqua absolument. Le avoir été roulés dans la farine, en attendant la friture.- des tables parlantes; mais la passion publique
oii-l'ait aux prises tes vieilles féeries de l'Orient avec ia un jour même manda le chef du s-rvice, qui, confus et honteux. t'honneur de cette poussière anormale, MM. les jockey-club la manie
à ce phénomène. Les croyants en sont réduits et
fougue des envahi-seiuvj tartares; –mais Paris commence a directeur
de travailler contre leur se sont signalés par une importation anglaise en attachant à manque
iBtrouver qu'on ne lui en donne pas pour son argent. lui avoua que ses hommes refusaient leur chapeau des voiles d'amazone. L'utilité de cette mode 1 ànaaçoqugrie. se chercher et à se deviner à certains signes de franc-
Hei«rei:sumuit\oici du renfort. opiuion. Que nepeut-on pas attendre d'un peuple ou de la préservera de la critique. On admet difflcilepient Molière n'a pas reparu depuis qu'il a donné
On <=.iit maintenant,
par Mlîeftachel et les artistes revenus pareilles délicatesses vont se nicher en de pareils endroits! ne pas
des gaillards rubiconds et barbus protègent deux vers à M. Thibeaudeau, le directeur du Vaudeville, qui
Donc en ce moment la France a ta corde sur lasien.
Russie. en France que lui avait commandé une pièce; encore y a-t-il des sceptiques
à sa suite, que les officiers russes ont une attitude pleine de les roses et les lis de leur teint. Dans les premières an.
crioerie ot'Ue fanforonade, et qu'ils donnaient sans laçon La France a eu son mot et la Russie cherche lede tragédie, De
nées de la Restauration, les hommes s'ingénièrent déporter qui
pensent que ces deux vers sont de M. Tbiheaudeau mi-
r<>ii>iez-vc;:i-' à Hoiniione Paris l'automne prochain. Ces 1 plus, il parait bien positif que, sous. prétexte éventails. Ils furent raillés et chansonnés. mème, ou du portier de M. Thibaaudeau. On n'entend
fatuités sont i l'usapu de tous tes peuples, et il ne faut m «Ile liaehel avait une mission secrète qui consistait à aîlai- des
au steeple-chase en lui -môme, je n'ai rien à vous plus parler, non plus, de lord Byroa et de Shakespeare, qui
tous ses roubles dispuni- Quant
étt-nniT. ri: s'en plaindre. N'avons-nous pas notre Cir- Mir l'ennemi en le dérouitiant deconsciencieusement travaillaienttous les soirs sous l'invocation des sorciers et
s'e:-
K^ qu«. :i- A-ï.r.v^ -Writent leurs eoneinis.à la tranche sans
^Bjttîï.iii- i tre eiituiit s Savons-nous pas nos bourgc>
l,les Heraiione -s'est acquittéede trois mois, elle enlevé
mission Dans une campagne
-,<jmi 700,000 fr. En outre, pressentant
a
de sa

que ennemi
1
apprendre de nouveau sur ce casse-cou d'invention rao- des
dérive tout
ment de
l'intérêt
férocité.
de
Quand
ce spectacle
un gentleman
repose
roule
sur un
dans le
senti-
fossé pour
sorcières de la Chaussée-d'Antin.
les auteurs
chose concurrence des morts contre les vivants.
C'est bienheureux
des Cosaques, que menaçait cette déloyale
parlent de Lmkf h- >,Afe de Finlande? 1 a i mu,
OTJÏÏÏ e^uelque jour déooser sur l'autel de la patrie
S^nLie; avec son cheval, on gémit, mais au moins on a quelque
Quand il n'est pas au coin de son feu. Pai-is est ie soie
Toutefois, l'attitude des Russes commandait un mot qui les elle a, ramassé tout ce qu'elfe à raconter; quand la course passe sans accident, on s est
se
romji à leur plac. le mot a été fait ou refait, car, selon
banquier a.traité se retire M. de la B* n'obtint p s les toisant dédaigneusement, que vos chapeaux sont bien le rédacteur en chef et Alphonse. Karr le rédactem^ad- les de Boigne, qui est reste attaché quelques années ai
laids?. A votre place, je changerais aussi ces gilets-là. » joint. La seule originalité dont il fit preuve, dans ce règne Constitutionnel,en qualité de chroniqueur de la fashion e
ses entrées et ne revit jamais son argent.
Henri de Lalauehs avait une faiblesse, celle d" faire Las de recevoir des sarcasmes à bout portant pour toute assez court, ce fut une innovation administrative, un du sport. Karr quitte je journal et emmène avec iui sei
à loisir des mots improvisés. La contagion avait gagné satisfaction, un des étudiants, gaillard vigoureusement moyen de propagande et de publicité dû au génie in- lieutenants; ils sont- Remplacés par M. de Saint-Georges
M. Louis Desnoyers mais c'est la seule ressemblance que taillé, fit le geste de vouloir frapper Nestor Roqueplan. Ce ventif de M. Bohain. Le journàl était déposé chez tous le collaborateur assidû. de M. Halévy, à l'Opéra et a
le feuilletoniste du Siècle ait eu jamais avec ce littérateur fut l'étincelle qui mit le feu aux poudres. Les rédacteurs les boulangers de Paris qui,. moyennant un décime, l'of- l'Opéra-Comique, Philibert, Audebrand, Emmanuel Gon-
éminent. s'armèrent de grands sabres de cavalerie qu'ils avaient fraient le matin à leurs pratiques. C'était une variante du zalès, Chaudesaigues. Ce qu'il y eut de piquant dans cette
Un témoin oculaire, que nous pourrions nommer au préalablement placés sous la table les Bousingots se bar- j 1
proverbe latin « Du pain et des plaisanteries Mais sur révolution directoriale, c'est que Fanny Elssler devin
besoin, nous a conté que lorsque de Latouche ou M. Des- ricadèrent derrière les chaises mais, naturellement, la ces entrefaites éclate l'attentat Fieschi, et la promulgation commanditaire du journal. Il fallait un homme d'espri
victoire devait rester aux premiers. La députation, contu- des bis de Septempbre, qui en est la conséquence poli- pour faire vivre le Figaro, ce fut une danseuse qui U
noyers avait perpétré un mot, il s'arrangeait avec un ou
plusieurs compères qui lui servaient de raquettes en pu- sionnée et même ensanglantée, descendit l'escalier en tique, atteint le convalescent et le met hors de combat. soutint.
blic. On faisait une répétition, le matin, et on allait parfois désordre, un peu sur le dos et sur la tête les grilles Nouvelle phase. Celle-ci dura une une année environ. Nouvelle éclipse, nouvelle apparition. Dutacq publie,er
usqu'à simuler une querelle, afin que le mot eût l'air de de la cité avaient été fermées; les habitants étaient aux Le Figaro ressuscite en 1836 et adopte le format in-8°; 1839, un Figaro semi-hebdomadaire pour faire concur.
aillir avec plus de spontanéité. fenêtres. Mme Esth. qu'on a depuis sui nommée le L. c'est à cette époque que Alphonse Karr, qui en est devenu rence à la Caricature. Il donnait deux fois par semaine
se démenant à sa croisée, criait aux rédacteurs « Tuez- le rédacteur en chef, crée cette forme à' alinéas séparés dans ce journal, et chaque jour dans le Charivari, des
les tuez-les 9 Trois chapeaux restèrent sur le ch&njp de qui ne fut pas la moindre originalité des Guêpes et en as- dessins de Gavarni et -de Daumïer de sorte qu'il avait le
III bataille ils furent recueillis et suspendus comme un tro- sura peut-être le succès. Autour de cet homme d'esprit monopole de ces deux talents si divers, l'un élégant el
phée au-dessus de la porte des bureau*, Le lendenja», le se groupèrent de jeunes collaborateurs, alors inconnus profond, l'autre jovial et populaire. Philippon, que son
Wlguro MlnUtérlcl journal publia la note suivante Gérard de Nerval, Auguste Maquet, Frédéric Thomas et cet concurrent accapareur avait pris par' la famine en lui pre-
Edouard Ourliac, que la religion enleva au journalisme, et nant ses dessinateurs, fut obligé de lui vendre la Carica-
*32. Retraite de Lstouche. L'église
Volte-face du journal. « Hier, nous avons reçu la visite de les Bousingots
MM. queia mort ravit aux lettres. Balzac, qui s'y connaissait, ture. La rédaction du Figaro hebdomadaire se composa
Saint-Simonienne et Alphonse Karr. Les Émentiers et Léon ils ont été frottés d'importance. Nous tenons irois .chapeaux
Gozlan, Descente.des Écoles aux bureaux de la cité Bergère. à leur disposition les propriétaires voudront bien venir les rendant compte, dans sa Revue parisienne, du premier d'abord de Karr, rédacteur en chef, aux appointements de
Aspect du journal envahi. Les rédacteurs sur leurs chaises réclamer eux-mêmes. » livre du jeune écriyuin de Toulouse, y lisait les promesses 600 fr. par mois; de Lireux, de Pétrus Borel et de Gé-
curules. Grand combat au sabre. •– Trois chapeaux sont faits d'un beau talent. Ce Figaro-Reoue publia quelques Ro- rard de Nerval. Le journal s'imprimait à.Senlis, pp.r éco-
prisonniers. Bulletin de la victoire inséré dans le Figaro.
Que ne pouvons-nous apjwate à nos lecteurs ce que mans et Nouvelles on remarqua dans le nombre une nomie, et se tirait JpMO èxemplaires. Nous avons soua les
Nous voici arrivés à une phase importante de l'existence sont devenus paria guite ces Brutvs 4a Prado eî de la spirituelle fantaisie de Théophile Gautier ayant pour yeux le reçu qu'un jeune rédacteur de ce temps-là, de-
du Figaro. Chaumière Sans doute, à l'heure qu'il est, les uns sont titfle Le cMen.de la Marquise. venu aujourd'hui un personnage important, délivra ao
Au plus fort de la lutte, une scission éclata dans l'esprit
de graves docteurs, les autres de zélés magistrats, le reste En 1837, sur un coup de baguette d'un nouveau di- caissier de M. Dutacq. C'estun modèle d'esprit d'ordre que
du journal; l'élément républicain, mêlé quelque temps à d'enragés partisans de l'ordre et de la tranquillité publi- recteur, M. Boulé, le Figaro s'élance de sa couverture, nous croyons devoir donner en exempte aux journalistes
l'élément monarchique, se vit finaleritent neutralisé par que, et si bien métamorphosés par l'âge et leur position comme le papillon de ta chrysalide, et redevient journal d'à présent
sociale, qu'il n'y a nulle indiscrétion de notre part à rap- quotidien. Sur ses ailes diaprées d'encre, Porret lui des- « Reçu de M. le caissier du Figaro, pour le montant de ma
ce dernier De Latouche s'étant retiré, le Figaro fit volte-
face et se mit à mitrailler les troupes dont il avait été jus- peler ce souvenir du passé c'est une page de leur jeu- sine un drôle, souriant et le jarret tendu, qui fait là barbe rédaction du mois; cinq francs quarante centimes, sous foutes
qu'ici le tirailleur d'avant-garde. Malheureusementpour nesse que l'intérêt ou l'ambition a depuis hgtemps^^ à tout le monde. La rédaction ne change pas mais elle réserves »

lui, l'esprit d'opposition était beaucoup trop dans l'humeur chirée. s'enrichit d'une plume et a'uno imagination toujours prê- Albéric Second et Emile Pagès (Bergeron) entrèrent un
du temps pour qu'un pareil revirement pût réussif Aucune M. Marrast demeurait au-dessus des bureaux dn Figaro; tes, l'imagination et.la-plume de Méry. M. Boulé eut alors peu plus tard au Fr^roen qualité de rédacteurs en chefs.
époque il n'avait fait preuve d'autant de verve, de gaîté, on faisait souvent chez cet écrivain des visites domici- une idée qui devait être féconde par la suite, celle des Le journal ayant des allures agressives, il arrivait que; les
de bonne et sanglante satire, que dans cette ^phase aussi liaires. Un jour, Léon Gozlan rencontre dans l'escalier le primes ayant pour objet de stimuler l'abonnement. Il réclamations étaient plus fréquentes que les demandes
nouvelle qu'inattendue de son existence; mats son heure commissaire de police qui allait -faire une perquisition commande un roman à Balzac et le paye d'avance d'abonnement on ne savait auquel entendre. Bergeron
était venue. Tout l'esprit de Gozlan, qui, sous un titre dans les papiers de la Tribune. Mon Dieu monsieur le 30,000 francs. On sait comment travaillait le maître, et.au prit alors un mesure décisive et générale, afin de couper
qui devait rester le Bousingot, écrivit un pamphlet qùo- .commissaire, fit Gozlan, qu'espérez-vous donc trouver prix de quel lenteur et de quelles retouches, sa pensée, court à toutes les criailleries. Un monsieur demandait-il a
(idien dans lequel il semblait que l'âpreté de Juyénal fût chez Marrast? s'il avait quelque chose de compromettant, d'abord informe, devenait rayonnante. La prime se fit parler du rédacteur" "en cnèfrS'ans' s'informer de J'objet
égayé par l'humeur d'Aristophane le rare bon sens de il l'aurait déjà mis dans son'journal. » donc attendre; on désespérait presque de la recevoir, dont il voulait l'entretenir, le garçon de bureau, un gas
Karr aux prises avec l'église saint-simonienne de Ménii- Le magistrat, frappé de la justesse de ce raisonnement, lorsque le romancier livra enfin son manuscrit. Ce fut une carré d'épaules, avait ordre de répondre au survenant
joie, dont le journal s'empressa de faire part à ses sou- Monsieur, c'est bien
montant, loin de conjurer sa perte, ne firent que la préci- ne donna pas suite à ses recherches. « Oui, vous qu'on" a voulu désigner. »
piter. Son impopularité grandit en raison même de l'éclat scripteurs. Hélas elle fut de courte durée. La copie de Cette réponse invariable avait la vertu du Sésame, ouvre
qu'il jetait. Cette faveur, conquise alors qu'il n'avait été Balzac était autant d'hiéroglyphesque la patience collective toi! Entré avec" fracas et des allures* de câpltaii, le ré-
IV
gu'une feuille médiocre fabriquée avec de l'esprit rance et des compositeurs et du prote avait grand'peme à déchif- clamant se hâtait de disparaître sans bruit par la porte
saupoudré de vieux sel, il la perdit lorsqu'il la méritait et frer mais lorsque l'imagination échauffée et agrandie de discreltement jentrebaillée.
Le. BM-Kmplre du Figaro.
au moment où, s'ouvrant une voie originale, il venait de l'écrivain avait sillonné de corrections pittoresques les Voici en quels termes prophétiques, la Pervenche avait
1833. Eugène Bwault rédacteur en chef. La propagande feuillets d'une épreuve, ces réseaux etoilés, ces feux d'ar- salué l'avènement de la nouvelle rédaction u M; Albéris
créer le véritable petit journal en France.
des Boulangers de Paris. tifices d'une plume laborieuse, devenaient du pur^àns-
Léon jGozlan, en courant sus aux Bousingots, chaque Second vient de prendre la direction du Figaro ce jour-
1830. Fii.iaro-Kevtie. Nouveaux rédacteurs Gérard de Nerval.
ckrit. Il fallut donc composer de nouveau le roman. Il est nal ne pouvait pas mieux tomber. » Ce bon mot fut son
matin, avait fait d'implacables ennemis au journal. Les Auguste Maquet. Edouard Ourliac. Théophile Gautier.
étudiants menacèrent les rédacteurs d'une descente dans l'839. M. Boulé, directeur. Grandeur, décadence et infortunes prêt, il va paraître! Lorsque le plancher de'l'imprimerie, épitaphe.
les bureaux, dans le cas où ceux-ci persisteraient à les de César Birotteau Balzac et les Compositeurs. Dn voyage en s'effondrant un matin, met en pâle matériel et carac- Karr essaya en vain .de le galyaiiiser en I8/4O dans une
à Tours par accident. Prime de 1,000 francs donnée au meilleur
__jJLta<juer. Le Figaro ne tint nul compte de ces fanfaron- article du niois. Méry, lauréat.
tères. Le roman avait.pour titre Grandeur et décadence trentainede numéros éblouissants on s'obstina à ne vou-
nades. Un jour, enfin, le quartier latin prévint ofïicielle- 1838. Nouvelle direction. MM. Léon Halévy, de Montguyon et de César Birotteau. Quelle allusion amère à la fortune loir, pas Je lire. Le public était injuste, mais il était lo-
lôment la rédaction, dans une lettre collective, que, le Chartes de Baigne. Philibert Audebrand. Emm. Gonzalès. passée et à l'étoile palissante d'une feuille qui ne pouvait gique la politique avait tué le Figaro,- ce n'était pas à
iOhaudesaigues. Fanny Elssler entre au Figaro. ni vivre ni mourir! Au moment ou le plancher s'abîma, la politique à le ressusciter. Un autre qu'Alphonse Karr
lendemain, il irait tout casser, rédacteurs compris, 3&.3.Q. Djrectiûn-Dutacq. Lo Figaro avec gravures. Gavarqi
dans les bureaux de la cité Bergère. Pétrus Borel. Publicité 'du Balzac corrigeait des épreuves dans un bureau, situé au- eût brisé sa plume de colère: mieux avisé, le judicieux
et Dauniier. Auguste Lireux.
Effectivement, au jour dit et a deux heures, trois fiacres journal, Dn précieux autographe. Albéric Second et Emile dessus de la porte cochère une diligence partait. Balzac écrivain collectionna son œuvre. L'insuccès lui fit com-
Pages (Bergeron). tombe sur l'impériale, et sans se déconcerter, dit au con- prendre la faute qu'il avait commise en vidant, en una
s'arrêtent a la porte du Figaro. Une députation d'étu- 184:0..Nouvelleplisse du journal. Trop d'esprit tue. Figaro ducteur Où allez*- vous?
diants, porteurs des chapeaux rougps et des gilets aurore, A Tours. C'est mon pays, seule foi,s et jusqu'à la dernière goutte, le flacon qui con-
changé en guêpe. j'y vais avec vous. tenait l'arôme de son originalité. Au lieu d'enivrer le lec-
en descend et monte l'escalier qui conduit aux bureaux.
e
184*. Les Cent jours, -r- M. Lepoitevin-Saint-Alnje. M. Marc- M. Boulé eut une seconde idée: te fut d'instituer un teur, cette dose, évidemment trop forte pour lui, l'avait
La rédaction y était réunie au grand coxnplet Nestor Fournier.
Roqueplan, Léon Gozlan, Alphonse Karr, Barthélémy Ter- 1 85 1 I es trois journées du Figaro. Le Nain jaune et le Nain prix d'honneur qui devait être décerné, à la pluralité des suffoqué.' S'empfessant de recueillir au plus vite la li-
rier, qui venait de faire jouer avec. M. Scribe Dix an* de vrl. –Un -bon mot de Brid'oison. · voix, par les rédacteurs réunis, à J'auteur du meilleur iar- queur répandue, et la délayant avec de la prose potable
1§54. Figaro ayant traversé tous les partis, MM. de Ville. ticle publié dans le mois. Le prix était de 1,000 francs; on en quantité suffisante, avec ces trente numérosdu Figaro
la vie d'une femme, Perlet, frère du comédien de ce nom, messan et Jouvin le ressùscitent it n'a pas d'opinion. le donna à Méry pour un article intitulé L'Opinion pu- de 1840 qui n'avaient pas trouvé de lecteurs, Alphonste
et un nommé Lemaître, chargé de la broutille politique des Karr écrivit les 72 volumes des Guépes qui ont été lus par
coups-de-lancelte. Une faulx et un fléau à battre le blé Pour les journaux, de même que pour les peuples, ar- blique (voir dmsle corps du journal la reproduction de cet
rive fatalement une époque de décadence. Le Figaro de- article), et le directeur joignit la surprise d'un dîner gra- toute la France.
étaient accrochés aux murs de la salle. Les rédacteurs
vait avoir son bas-epipire. De "1834 à 1840, les empe cieusement offert au conclave. L'émulation qu'était bien M. l.epoitevin Saint-Alme a essayé depuis, et à deux re-
prirent place autour d'une table recouverte du tapis vert
reiirs ne font que passer, les administrations se former fait pour exciter un pareil acte de munificencefût-elle trop prises, de faire 'revivre ce fils de ses entrailles,
traditionnel, et la députation fut introduite.
Une première fois, en 18/j/i, en s'associant M, Marc
L'un des Bousingots prit la parole et dit que les étu- pour se dissoudre, et mourir pour renaître encore. Nous grande, au point d'embarrasser le jury? Chaque rédacteur
allons grouper rapidement, et par ordre de dates, ces se donna-t-il sa ,oix, le mois suivant, ainsi que cela a lieu Fournier, directeur actuel de la Porte Saint-Martin. Le
diants étaient bien décidés à ne pas tolérer davantage les
crises multipliées d'une feuille chez laquelle des étincelles au second acte de la Camaraderie de M. Scribe? Ou b:en journal se vendait chez lés confiseurs" qui le donnaient
attaques et les plaisanteries indécentes du Figaro. Roque-

un
plan, qui cachait, sous le maintien froid de l'homme du
courage dé lion, au lieu de répondre à la rodo-
montade de l'orateur, se mit à persifler spirituellement la
de vie se rallument capricieusement au sein de l'état lé- le journal n'était-il pas assez riche pour payer sa gloire?
thargique.
Après une interruption de plusieurs mois, le Figaro re-
Le fait est qu'il n'y eut qu'un seul lauréat, Méry.
En 1838, le Figaro est acheté par "M. Léon Halévy, le
paraît sans vignette. Eugène Briffaut (du Corsaire) en est frère du compositeur, par M. de Montguyon et M. Char-
avec des- bonbons et par-dessus le marché. Il a vécu trois
mois.
Une seconde fois, en 1852; il a vécu trois jours,
Figaro a fait souche; comme le Naùt jaune de Medé qui
députatiion des écoles. « Savez-vous, leur disait-il en

De lâ me vient cette révélation que les claqueurs, dont l'expérience, elles ne le prouvent suères, et elles paraissent journalistes, et cela mR rappelle le mot d'un, de nos aînés. Il
dans les théâtres. il était, il y a une huitaine de jours, à bien dupes, tandis que nous les trouvoas encore jeunes et y a dix ans de cela, trois rédacteurs de
l'Époque étaient at-
la l'orte-Saint-Martinà la première représentation de la l'origine m'avait toujours paru très nébuleuse,sont d'anciens
jolies, de venir nous dire le contraire. Ces dames ont eu tablés autour des débris d'un souper. Les bouteilles étant
lie *'nw Cohi&l tenue. On était venu avec quelque em- Arthurs ruinés parles actrices. Je raconte l'incident sans
pressement; la collaboration de M. Anicet Bourgeois avec
M. Barrière semblait promettre du talent et de l'esprit
le commenter il y aurait trop à dire si je voulais reprocher
aux uns leur manque de courtoisie, aux autres l'immodestie
de leur luxe intempestif et provoquant; je me bornerai à
tort, c'est évident, et ce serait- bien pis si elles avaient rai-
} son toutes deux.
L'Ambigu a donné un Vendu en cinq actes, que l'on dit
passer au bureau de réduction.
vides, l'un d'eux proposa de lever la séance bachique pour
Mais qui vous presseï dit Antônor loiy.
M. Anicet est un des vétérans de la emeasse savante M. Bar- «
C'est que. répliqua l'impatient, le journal ne parai 'i'a
rière, lui, a pris le premier rang parmi les improvisateurs faire remarquer que ces malheureuses femmes son!, absolu- très-gai, ce qui n'est guère la coutume des pendus. Je »
de la comédie de chaque jour. On le rencontre partout, ment sans défense et qu'elles sont de celles à qui il sera me complais à avouer loyalement que je n ai pas encore vu » -Enfant, reprit Antenor, est-ce qu'un journa1 p-m' 1.0
au Gymnasa, avec U l'iano de Bi-rthe, fantaisie très-spiri- beaucoup pardonné. Filles de marbre. soyez donc consolées cette pièce, ce qui est bien plus difficile que d'en rendre
en vos amertumes vous êtes sous la protection de la parole compte sans l'avoir il est quelquefois bon que la criti- pas paraître?
tuelle; 'au Vaudeville, avec les tities de Marbre, un des suc- vue >;

cès les plus retentissants de l'année dernière; à la Gaîté, divine. Un jour, le souverain juge vous pardonnera tout, que se laisse entraîner par le public au lieu de le pousser. Il AB'ttfaT!! V:I.I.1E'1O'li',
un drame qui nous a paru bien supérieurà
avec la Borner-i'aiais-Royal, tout, excepté peut-être d'avoir ruiné les claqueurs, Sou- sera toujours temps de faire tort d'une stalle à Si. Desuoyers,:
sa fortune, au avec des vaudevilles agaçants et dainement il me vient une réilexion très atténuante en faveur et je souhaite bien sincèrement de ne pas en trouver unode Une représentation fort intéressante <li I Smanh U'LJn <ui .» i
galarameat troussés. Mais, l'autre soir, à la Porte-Saint- des fiU«s de mirbre c'est que ces malheureuses l'emmes ne sitôt pour y asseoir ma magistrature. eu lieu dernièrement à 'Montmartre. L1 drame Oii ui1-. un p • i". de
peuvent pécher sans y être un peu aidées. Pour consom- La société est en ce moment très-ravagée par le suicide. Shakespeare ) a été joué devant un p'.ili'C 'out |Mr.^u' i, un i'n..
Martiu, ij a paru à tout le monde que M. Anicet Bourgeois
et K. Barrière s'étaient faitréciproquement faillite. Il s'a-
an fond, d'une comédienne épousée par un grand sei-
mer ses fortaits une filla de marbre a ordinairement un C'est à la Bourse queemportées
complice dans sou boudoir, un complice dans son salon,un gent ces existences
se chargent tous les pistolets qui abrè-
par le courant impétueux de nom de Gibeau, a représenté avec talent le uci-*o'.iua;e df (
de. lliiiàlrc, comédiens, journalistea.'Bn ji'ii'io atitiir Ui 1

II a une très-belle voix, de 'l'intelligent i, un i>!i,=i)uo eu


u

'
famille de son mari, la complice dans son antichambre et un complice en réforme la baisse Un officier supérieur 0e la marine s'est brûlé la
jjuour; repou-^2 par la noble V. v S

oomédiCBiït. se vcnjjj par le dévouementen marchant à l'é-


chafr.iïd révo.'ut'onnaireau lieu et place de sa beile-inère,
qui gratte à la porte et se lamente sur le paillasson. C'est cervelle ces jours derniers dans un cabinet de lecture de la
doue, pour le moins, quatre, complices groupés autour de rue de Tivoli et non de Rivoli comme on l'a imprimé, et pas
place est à l'Odéon, en
Samson, a été touchante
attendant
dans le
mieux.
personnage
Mlle
l
de • ici
prise et l'événement de la soh-ée, c'atUé !.i ri \îl.mon 1 i
>-
u~'

du
dont elle jorta le nom. Je crois que j'en 'passe; du moins, chaque fille de marbre, et ces complices appartiennent au plus tard qu'hier on a trouvé dans le caftai le cadavre d un pseudonyme, d'un talent qui est ré^eru' pi i tard upubL
sexe austère et vertueux qui l'autre soir applaudissait à leur des plus anciens comédiens de Paris, Lepeintre aîné, que il l
àiu Portu'-SairV.-MirUn, cela a paru plus long. On dit que des chagrins domestiques ont conduit à cette fatale résolu-
n'a ou qu'un avant-goût bien fait po u lo ir.c-t n- '"i !|,>i,
i* ni
'• uns puT-3 médiocre pour la gloire des auteurs, et une exécution. reste, nous laissons la paroleà Jules Janm..i.ui^i^n m <ni

Alors jen'y comprendsplus rien, sinon que ces dames font tion. Avant de se; jeter à l'eau, Lepeinlre avait passé la der-
'.iotj.' air'ure pour ta direction. Si c'est une bonne af-
t<r>\ Il !i" ;» piu- rien ;s dire la littérature du boulevard bien des ingrats. filles de marbre, vous me paraîtriez nière soirée de sa vie à la forte Saint-Martin, et je ne veut
3 avril
Quant- au duc d'York, ma foi celio-'i, je von-. la Joii'.e
«
comme un enfant prodige, ah! fi! le* r)roJinr-s \.i finit
i i'
in


presque intéressantes, si vous n'aviez pas ruiné les cla- pas croire q ie le drame nouveau de ce théâtre soit assez
n>, guère. nos yeux, d'autre ruFpepsKbLIité, et, du moment mauvais pour qu'on ue puisse y survivre. Je connais du par écrire ses mémoires mais connue un a 'ti-i vni" s i1i m -i i>i
j'uVÎie fait des recettes, la critique.y ,perd ses droits. Un queurs. soufrie tragique. On ne dit pas le nom de 'îio

.
moins des gens qui en sont revenus. Lepeintre avait 73 ans, r:
t-pisocu de la repisseriutionfait et fait encore plus de Le moine M. Barrière nous paraît tenir un succès pius sé- duc d'Yori:, élève de Samson [comme ïlilo
rieux, au Vaudeville, avec ia Vie rn ros-\ il y a là trois actes il eut de grand succès aux Variétés et au Vaudeville, il
bruit que la pifv-.j Bllu-meine. Dans ce drame, M. Bar- dans le Soldat labour- ur et les llusadï Vv
'•it'-re 11 ui-lic constance!) a encore trouvé moyen d'introduire un peu vides, enfermés dans une excellente parenthèse, un était resté type ces derniers temps il avait perdu sa petite
tio:i. ••- ;I.V

un>: i'pbàiruhc: véhémente à l'adresse


des fil es de marbra premier acte très-spirituel et un dernier acte très-intéres- Felsheim. Dans
.>? public, <i'.i .s'ah.-oc îu volontiers à toute aggression, sant. Le publie n'en demande pas davantage,et il était même fortune péniblement édifiée, et i! n'a pu supporter k> iht*-
"h':<e ou'en >t nuu-riuon, ;i j^plaud' et on s'est tourné inutile de lui servir les trois autres actes. pective de ia misère, mauvaise euinpiuMie de la vi^HI"
ri- v' anVi'tA'»:! ura quelques loges habitées par des réprou- Au Jockey-Club et dans les boudoirs bien informés des impuissante. J'aurais voulu finir p.- ·
7<o- .fut o:i trni.T s'ifile's ont vroiesté, et on a orié assez dates, ou parle encore beaucoup du duel â l'expérience que gai, mais on finit comme on |
olaiiluiuieiii .i A lu port-1 les Artiiurs! yuaut aux claflueurs deux lionnes du Vaudeville ont engagé entre elles. –tes étonné de finir ce compte-rem: •
:'<= '->ir .-m*
un zèle fanatique au service de la morale vengée, gens bien intentionnés estiment que si ces dames ont de inutile. C'est donc qu'il y vraime
de monde devant les étalages, ét l'on parlait tout bas comme Cruvelli revint au Théâtre-italien de Paris, où elle fit deuXj
vit naître le Nain-vert, il a donné naissance à Brid 'oison, saisons dans le désert. M. Lumley, qui la payait à raison de
dans une conspiration. On disait Ce magicien ferait bien
feuille légitimiste, d'où est sortie plus tard la F tance. Ce 60,000 francs par an, acheva de se ruiner. C'est alors que
plaisir à L.olo. Ah voilà des écrans délicieux. Je n'aime LES ILLUSTRES INCONNUS
petit journal eut du succès. On cite de lui le trait suivant, pas Don Quichotte. Ce n'est pas Don Quichotte, c'est Fran- M. Nestor Roqueplan, en habile spéculateur, offrit àl'artiste,
qui estjoli, et, qu'il lança à la tête de son confrère Figaro, çois If'. Tiens, les Napolitains sont comme ça J'aime à. peu près discréditée, un engagement de nabab, qui devait
train de l'acheter cette Fanny Elssler, en sucre. J'aime et.j'apprécie les. artistes; mais chacun avouera réveiller l'empressement du public. Cette mise en action
au moment où M. de Montalivel était en
Si j'étais Fap.ny Elssler, disait un vieillard flétri, je dé- d'un talent dont on exagérait à dessein le capital était un
(en 1832)
fendrais qu'on me mît en sucre. On la mangera, cette comme moi que', les éloges extravagants d'une portion de coup hardi. Le succès a donne pleinement raison au diïec'
Brid'oison, se trouvant à court d'esprit,
Avant-hier, Aimez-vous les éléphants, vous? Non. Us là presse les'ont gâtés et perclus. Au lieu de se contenter de teur financier.
Fanny.
m
sont plus intelligents que les chiens. Oui, ,mais cette la place- évidemment trop grande qui leur est faite par la Malheureusement pour elle, l'artiste à pris tout cela au'
alla trouver Figaro pour lé prier dé lui en prêter. Le bar- sérieux. Jugeant de son talent par la position qui lui était
trompe 1 Ah c'est comme un bras. Voilà comme sera pâché complaisance de quelques écrivains compères et
hier lui répondit la place Louis XV, l'été prochain. 11 faut que je m'achète faite a l'Opéra, la vanité lui a si bien tourné la tête, qu'elle
l'admiration moulojnnière de la foule, ils stefforcent d'usur-
Pas possible; mon vieux j'ai tout vendu. » ce tahleau. Cette année, les marchands n'ont rien. per, en outre, celle qui ne saurait leur appartenir à aucun
en a le vertige. On nous assure qu'elle naseinontrepasdans-
ttien du tout. Vous souvenez-vous de 4826? Oh La les coulisses sans être précédée et suivie de deux -grand*
mode des étreunes passera. L'an prochain, je parie, il n'y titre. Couchés dans le lit de lâ gloire, ils tirent, comme escogriffes de laquais poudrés, chargés d'isoler dé la foule
Telle est l'histoire sommaire du petit journal auquel nous aura pas de premier jour de l'an. Tant mieux. Personne dit le peuple, toute la couverture à eux. C'est notre faute. des courtisans indiscrets sa majesté Soprano Iet, L'un des,

),
empruntons un nom qui est et qui sera toujours populaire ne flétrissait aucun acte; je me désespérais. Ils avaient en-; notre très-grande faute! Semblables au Japonnais qui, laquais porte la queue de sa robe, l'autre marche en, avant,^
core bien de l'esprit tout ceux-là, s'ils avaient voulu se donner tenant respectueusementun verre d'eau sucrée. Le lion quij

'
en France. •'•, lorsqu'il vient à rencontrer, une grue, se prosterne avec
la peine de flétrir; oh pauvre acte, que serais-tu devenu? vient la féliciter après le troisième acte des Huguenots est
Le lecteur doit comprendre quelles recherches il nous a < humilité en s'éeriant 6 thur-isama c'est-à-dire, ô monsei- obligé de. s'inscrire et s'il est d'assez bonne noblesse, il
En rentrant chez moi, vers trois heures, je rencontrai beau-
fallu faire. Avant de prendre la plume, nous avons dû re- coup de redingotes provinciales flétries par les éclaboussures gneur] nous ne manquons pas d'appeler roi ou prince de reçoit la promesse verbale d'être admis à'la représentation
monter aux sources, interroger les acteurs de cette his- des cabriolets; voilà tout. l'artle premier. manœuvre venu qui. frappe à coups de suivante, dans un entr'acte de la Ventait.
En dehors de son service à l'Opéra, la cantatrice consent*
toire., contrôler les affirmations -diverses et souvent con- HGrj.
poings redoublés sur l'ivoire d'un piano.
elle à se faire. entendre dans quelques soirées ou concerts?¡
tradictoires, rechercher et feuilleter toutes les collections, Je suppose, par exemple, qu'un homme intelligent, mais c'est à un prix si fabuleux, qu'on peut dire que les notes
en un mot, i du choc des opinions faire jaillir la
vérité. ·
absolument novice aux roueries de la réclame parisienne, murmurées à peine par sa bouche 'maussade ont la valeur,
A qui nous reprocherait de vouloir inutilement res- un citoyen primitif du nouveau monde, enfin, dé- d'un colier de perles déroulées. L'organisateur du concer(
susciter un mort nous dirons avec Etienne Béquet JYPES CONTEMPORAINS barque à Paris. Il ne sait rien de notre langue et de nos de l'Hôtel-de-Ville, M. Pasdeloup, qui avait sollicité le cobt
persiflant nous ne savons quel auteur oublié qui avait eu cours de Sophie Cruvelli, fut obligée de la remercier en lui
1 usages arrêté sur les boulevards, devant l'étalage d'un disant « Mademoiselle, nous ne sommes pas assez riches
l'idée malencontreuse de faire jouer une pièce ayant pour marchand de musique, il examine avec curiosité les por- pour payer notre plaisir. » A la matinée donnée chez Herz att
titre la Mort de Figaro .« Mais vous n'y songez pas, traits- qui tapissent du haut en bas la devanture du magasin. bénéfice des crèches, fête de la bienfaisance à laquelle cha-
monsieur, Figaro avait bien trop d'esprit pour mourir 1 » li'HOUME QUI NB Silï PAS 1IBIIMU En contemplant ces fronts byronniens, ces Qpheliès do- que artiste parisien s'était empressé d'offrir un concours
H. de VillummuU et B. Jouvin. C'est un spectacle à la fois ridicule et Iriste que celui
d'un homme qui, ne sachant pas vieillir, se peint le vi-
sage, se teint les cheveux, s'agrandit l'arc des sourcils, et
je|ée,s, ces Ajax en habit noir défiant la foudre, ces regards
égarés ou dédaigneux qui semblent dire au passant Epi-
cier, va! la seule pensée qui lui viendra naturellement à
.9r'presqtie
sans rémunération, la ^cantatrice' seule a exigé 500 francs
poiy venir bredouillgr;iipesqueen déshabillé du matin, une

Mon Dieu jVcflnçois les bouffées de vanité folle chez un


une

i'esprit,%kst qu'il a sous les yeux le grandes illustrations' artistqJÉii n'a à peu près que cela pour toute valeur; mais
k l'époqi^^
Nous avons pensé que nos lecteurs seraient désireux de
ljre l'article ayant pour titre l'Opinion .publique, publié
dans le Figaro du 22 décembre 1837, et qui valut à notre
se fait sa carnation, chaque matin, avec dit blanc- mixture
de rouge et de bleu, de telle sorle que la crayate de
cet homme a moins l'air d'em^îter un faciès humain que
de supporter le pavillon aux trois couleurs deéa France.
ne veus^pas faire ici de personnalités blessantes
contre le vrai talent; je ne nommerai donc pas tes artistes
ce que^e>rçe comprends pas aussi bien, c'est qu'il soit si fa-
cile de donner le change au publie, et que, suivant une ex-
pression pittoresque de Proudhon, ce grand enfant prenne
toujours ses houseaux pour ses jambes. Les comparaisons ne
ami Méry, ainsi que nous venons de le dire dans l'histoire Un écrivain de beaucoup d'esprit, qui avait ce travers de valeur qui ont eu l'impardonnable faiblesse dé se laisser lui manquent pas cependant! Hier, il applaudissait la Bosioj
afficheT a tous les carrefours, comme si le peuple avait aujourd'hui il1 assiste aux derniers beaux jours de laïrezzo-
de ce journal, la prime de 1,000 francsijui lui fut décernée et souffrait de mauvaise grâce, d'ordinaire, la raillerie à lini qe n'^t donc pas, ce ne peut pas être une chanteuse
àl'unanimité par ses confrères. L'écrivain raillait un tra- l'endroit de son âge, Stendhal (Beyle), avouait cependant faim et soif de leur visage: le triste voisinage qu'ils sont
vers de la presse de l'opposition' d'alors, qùi consistait à un jour, dans un épanchement d'amitié, que s'il recouvrait
mettre en jeu l'opinion publique pour la moindre futilité. d'une teinté d'ébène" si barbe et ses cheveux grisonnants,
• Cet article -est^spirituer, mais cependant Stéryv avéc le- c'était dans l'espoir toujours décu que ses cinquante-sept
forcés de subir est une assez rude punition pour leur va-
nité. Mais je n'ai pas de motifs pour ménager ces ambitions
de bas étage qui s décernent la -célébrité à huù-elos,
'
qu'il vient entendre ù l'Opéra. Qu'est-ce alors ï Je m'en vais
vous lttdire..
Sophie Cruvelîi est jeune, elle est- belle, elle a une voix
superbe voilà po^r la femme bien- douée. Quant; à l'artiste,
je la définirai en trois mots c'est un son, une attitude, un
quel nousifelisions'le l'autre jour, reconnaissait de bonne
ans finiraient par ne plus le reconnaître et s'en iraient sans que personne s'en doute et ait quelque souci de s'en
préoccuper. geste.
grâce qu'il avait été payé un peu cher. Nous croyons tout seuls devant sans l'attendre. Lorsqu'elle est lasse de chuchotter à nos oreilles le run-ron

.Jo ~teu~ éet'avis.


sera de cet
|HHW -4Mtft4fl.4ccleur sera avis. Ma plume pourrait écrire ici plusieurs noms elle sera Qu'est-ce, par exemple, que ce monsieur qui noua re-
garde avec des bésicles sur le nez, un lorgnon d'une main,
qui glisse entre ses lèvres mi-closes, elle fait cinq fois letour
d'une partition et laisse échapper, dans chacun des cinq

k
â~
tf.
H. di; ViUemcssant.
Villi-messant. discrète et ne fera qu'un portrait collectif; Qui de vous n'a
sa chaîne de montre de l'autre ? Devant' lui est un livre actes, un cri de trompette de Jéricho. Cela suffit pour faire
vu, soit dans une stalle à l'Opéra, soit au bois ou au tomber à ses pieds un auditoire en délire.

j
|Hfe«>i
L'OPINION PUBLIQUE

ii nijci'i il col g i>i.' '


stee.plë-£hase, un de ces vieillards qui traînent en public
depuis vingt ans la mascarade d'une j eunesse mentéusel Au
.-•
ouvert. Ce monsieur, qui sigue Richard Mulder, est sans
doute un opticien qui additionne sa vente de la journée.
Pour ce qui est de son attitude et de son geste tragiques,
la chose est plus pittoresque encore, Ellese pose sur le de*
WÊÊmï'i"
Jt^TKifi'
le
K v. j!\
buj- duCluus'-Laux,
i':tt's :)0'<r

di
u1
lin1 ,ueio 'i»a lundi dernier,
illagequi se piuuiLuu jans aoo plaine
vaste et verte de la Côte-d'Or. n n'y a point d'opinion pu-
Les sourcil; .':
premier abord, vous»
'•»-It?. cet acte 'i:uptnc-;u ,!oii varie

i-
velure et la iiarJje iustru
jeune homme; mais sous k
«
s •a cet homme:
ante-sepl ans.
•p<;ndis, '.a

.>:•..
-<
che-

,•, .>
>
En voici na autre qui a une fraise au cou et une toque
3ur ia t«*ic • aa bas sont des vers à sa louange le tout est

'- uoiu italien. Plus de doute, ,M'. Gugït'ano Na-


•> ck-it «treie cuniiier des Crispins.
Connaissez-, ou, M Jùntl Oervës? Non, Ni moi
yant de la scène, immobile et les bras croisés, la tête basse
et les paupières crépitantes, de sorte que le spectateur aperr
çoit, non pas un visage, mais ce que les peintres nomment
un raccourcît les saillies du nez et du menton, et les deux
pointes d'un -front que couronne un pouff à la Bertram. V0I7
taire disait un jour d'un écrivain russe, qu'il avait plus de
blique it Chausseâux on y marine des truites pêclïées à la
inaiû dans le val de Suzon, voilà tout.
u
teur, se montreun oeil vitreux, flétri, pleurard, en désac- non plus. Il a l'air rêveur et lien. ^••;° «artîtiou la main, consonnes que d'esprit; on peut dire de la cantatrice crépéh
de l'Opéra, qu'elle à plus de cheveux que d'inspiration.
cord complet avec ce qui t'entoure. En vain s'est-il efforcé ce qui veut dire probablement qu'il voudrWr.H-rn la dé-
Jugez de mon bonheur, j'arrivais à temps à Parils,pour voir
l'opinion publique;. non pas celle des colléges électoraux,
qui est sans poids, comme chacun sait, à cause de son mono-
pôle, mais la véritable opinion publique, celle qui ouvre sa
paupière en amande, de cacher sous une couche de plâtre
la cavité vidée de l'orbite et les plis prononcés de la patte
sique.
de simuler par un trait noir le prolongement factice d'une chiffrer, et qu'il est au désespoir de -pe -pas. savoir

Plus loin, M. Bàrtèlotini, professeur de chant, lequel, i


mu-
Le geste unique de l'actrice consiste à jeter les bras eu
avant et à !fw élever en croix, Ce geste est superbe; mais,
ïu-'r-i
l>'jini'
image, car il accompagne invariablementun
'uns Sequel la chanteuse crucifie le composi-
• > ;àte.
croisée, qui se prononce hautement et qui flétrit.
Je courus d'abord au Palais-Royal,qui depuis Camille Dos-
d'oie plus la façade est sp'leûrîià'e, plus ce châssis, au- dit le texte, s'est fait admirer en France en 1850. Ma foi,
'? teur
Pour
(\>.i
--.-.'nier valeur' comme viriuust de Sophie
--u<.v la,
--1

quel le peintre n'a pu toucher, a l'aspect ^d'une ruine ver- ses admirateurs lui ont bien- gardé le secretI Cru veliî, > dirai (seulement au .poulet da vue artistique, bien
moulins est Jo. quartier général des opinions publiques qui Je préfère au moins la franchise de M. Midavaine, qui
flétrissent, et je regardai ça et là, sous les arcades, sous les moulue. Évidemment ces yeux ne tiennent pas à ce visage, entendu !) c'est Lola Montés tenant l'ejiipjo.v .4» ja MaIIIs*».
buis; sur les'gazons, ouvrant les oreiiies.et me recueillant. et l'on dirait le patriarche Mathusalem regardant à travers donne, avec sa ressemblance, son adresse au public. La ~<m!tc,

Je vis un vénérable jeune homme qui lisait le Bon strit, et lé masque du jeune Endymion. Ce n'est ni un vieillard, ni gloire, pour
celui-là, se résume en un cachet de.l fr. 50.
!'un véritable étourdi qui lisait les Débats. Les deux dames du Allonsl défilez incognito, vous tous dont on peut dire que
pavillon des journaux donnaient profondément sur un lit de un jeune homme c'est une énigme, un échantillon de à
feuilles mortes et timbrées; dans une allée, se promenaient marchand de couleurs, ou bien encore une de ces marion- votre renommée est bien vous^car mile vous
l'avez faite
CONCERTS
^Charrier et le marquis des fiaignoirs une vieille dame don- nettes grossièrement enluminées qui jouent le cruel Golo Mlle Jaell,U- Emile Forgues, Lœtitia Scott,* M. Me-
* naît du pain aux moineaux un cliien marchait dais le bassin dans Geneviève de Brabant. galdi, Mlle Lucie Sievers, et autres artistes ejusdem fari-
Cloria. ti-fcljurt'.
en faisant .semblant de nager pour faire plaisir à son maître; nm\ Figaro vous doit une tombe avec cette épitaphe Aux Henry Hen! l'uul itoMliigcn. A.
la statue de la nymphe nue, Chez nus voisins les Anglais, on ne voit pas de ces gens Wély' et te Mélodlum-AleiunUre.
un jeune collégien contemplait qui s'obstinent à vivre à reculons, les regards incessam- dieux inconnus
de la musique 1
|aux appâts provocateurs, voluptueuse image qui a été ins-
Maintenant, dans cette ville où tout ce qui souffle dans Henri Herz est le représentant de l'ancienne école du
stallt'-e sur son socle le jour que le Palais-Royal fut moralisé. ment tournés vers la jeunesse,, et faisant un effort aussi piano;' ce qui lui donne, en dehors de son talent remar-
ï Je fis deux fois le tour des cent quatre-vingts arcades en tube percé de trous, tout ce qui; ratisse des cordes à
douloureux qu'inutile pour résister au temps qui les en- un quable à tant de titres, une originalité qui tranche fortement
regardant les boutiques où je soupçonnais l'opinion publique boyaux, tout ce qui polit de l'ivoire, tout ce qui cfîau- avec les grands pianistes de l'époque. De parti pris ou a leur
r do se cacher. Dans chaque boutiqu il y avait un chat aris-
traîne. Les Anglais se soignent, mais ils ne dissimulent
dronns à se rendre apoplectique, tout ce qui braille, tout insu, tous sont plus ou moins les disciples de Thalberg, À
| tocratiqueraent endormi sur le comptoir. J'attendis Camille a rien car ils comprennent merveille qu'il y a plusieurs
ce qui glapit, a son buste, .son médaillon, sa silhouette.–
l'exception de Kumagallî qui a des 'affinitésavec Liszt. Henri
F Desmoulins jusqu'à, midi, personne ne parut. J'avisai deux jeunesses pour l'homme qui a le courage de vieillir, Herz est resté ce qu'il était dans sa jeunesse, .un artiafe gra-
depuis la verdeur de l'homme de quarante-cinq ans, jus- Cherchez, je vous
[hommes causant mystérieusement devant l'Apollon de prie» dans quelque coin ignoré le por- cieux, délieat,sans prétenti.ottexccssiveau stvle.jj^gfesnr de
i bronw. Ce doivent être les échos de l'opinion publique, pen- trait des rares intelligences du siècle Dités^moi où l'on ses effets et connaissant aàmirabîementsan pulffl^Là révo-
sa.i-je. et je m'approchai pour recueillir la flétrissure qu'ils
qu'à la belle et respectable maturité. du sexagénaire, –et lution qui s'est opérée dans t'art déjouer dujPPfluï a été
Pradier le statuaire; Augustin Thierry, le savant favorable en ce quelle l'a obligé d'être jÉR.sériëux dans
"donnaient à l'acte. Le thermomètre est à onze degrés, qu'une chevelure à boucles d'argent et un embonpoint qui expose
disait l'un. Au-dessus de zéro? disait 'l'autre. Centigrade? dénote la sauté,sont préférables à une perruque passée au
chroniqueur qui a reconstruit une époque publiée; Balzac, ses compositions. Le Concerto avec orchestre qu'il a fait en-
le peintre et le moraliste du xïx* siècle; Guizot l'orateur; tendre à son concert de cette année en est la preuve. L'an-
Non, RéauHiur. Ce n'est pas très-bon dans cette saison. cirage et à un abdomen-meurtri et déformé par le corset. dante surtout en est ravissant, et lès auditeurs ont vouu;
C'est très-mauvais, très-mauvais.dirions-nous
–L'hiver est l'hiver, historiette Thiers l'historien; Musset le poêle? Nulle part. Et si Fran- l'entendre une seconde fois. Auprès du, bénéficiaire, un
La morale de ceci sera une petite dont je
et îV-té, l'été. –C'est juste. –Que s'il -gelait:
authenticité. Trois lions bien çois Arago a eu l'honneur de l'exposition lithographique, harpiste anglais, du nom de John Thomas, s'fest fait vivement
[ au mois d'août ? Oh Vous verrez-, qu'il y aura beaucoup vous garantis la parfaite applaudir, et avec justice. Il a pleinement réussisansië se-
n'oubliez pas qu'il le doit à ses fonctions passagères de
[de maladies. Beaucoup. Des riiumes. Beaucoup de à Paris, lesquels, plus puissants Josué, cours acrobatique des jeux de tête et de, physionomie, et

' connus que membre d'un gouvernement, et non à sa renommée. du-' par le charme seul d'un talent
sans mise en scène exagérée,vocale

••
> rhumes. Mon fils est enrhumé du cerveau. L'aîné? semblent devoir arrêter éternellement sur leur front le

du simple et vrai..La partie du concert* n'a pas ét&*fc


lo
îv-on. le cadet. îî est toujours chez M. Honchard? Oui, soleil de la jeunesse, --s'étaient rendus ensemble, l'été rable de savant et d'astronome.• beaucoup près aussi • heureuse. La Frézsfolinl > -qui dèvagpF''
i toujours. Voyez comme ces moineaux s'amusent! Ah! 11 suffira sans doute de ce rapprochement instructif

'
dernier, aux.baius de mer Par une belle ma- beaucoup
chanter, près
à été aussi'
prise d'un heùreuso,
enrouement. subit.; En revaùch^ia
La Frezzolinl/qui dey
ils savent qu'ils ne risquent rien si vous aviez le malheur de publie a eu l'exhibition d'une forte chanteuse allemande,la-
leur jeter seulement une pierre, on vous mettrait en prison. tinée, cos trois barbouilleurs se décidèrent à faire une pour rappeler à la pudeur tant de gens qui crèvent de Ja quelle, au dirôdu programme, ne s'était jàiha'h fuit eiïteûdre
C'est très-bienvu.
J'attendais toujours dans l'espoir qu'ils se prononceraient
hautement contre l'acte et qu'ils le flétriraient. Ils ne flé-
promenade sur le bateau à vapeur, et, après avoir poussé pléthore de ramour-pnopre. Je n'ai 'donc pas. mot.
jusqu'à 'Honfleur, à revenir dîner à leur hôtel. Malheu-
reusement, la mer, devenue grosse au retour, force le ba-
conclure les gens d'esprÏL entendent à demi
qu'il soit besoin de les en prier davantage, les artistes
besoin de,
Sans tation. _•,•
en France. A sa place, jaurais voulu rester sur ma^répu-
Le lendemain du concert de Henri Herz avait lieu celui

tes de
ttrlrtut rien, qa'un peu de-gazon d'hiver qui sortait à travers
Li pelouse et que le froid avait déjà bien flétri.
kt^miiiP fisM deux messiours sont amusants dans leurs pro-
teau à vapeur • louvoyer. Le soir arrive; la tempête
éclate; la nuit et le jour suivant, se passent à éviter les
vraiment dignes de ce nom voudront être vis-à-vis d'eux-
mêmes Ictus propres iconoc'astes, et Figaro espère .que,
de jours, la devanture des marchands de musique
de Paul Dollingen. J'aime la jeunesse et l'attrait dte -l'imprévu
dans l'art; et io vieux philosophe gaulpis. avait, grapdentèptt
.raison: de baptiser do. fnihche nouvêleié cette primeur de
l'inconnu. Paul Dollingen est donc un débutant: C'est là u"n
mÊi. ine dis-je,
et combien on a raison de dire que l'esprit roscifs de la côte..Nos Parisiens étaient restés tout ce sous peu
complètement >ne8i?tëe.. joli défaut, si c'en est un! Elève du Conservatoire et d'Hâ
BUfrt h>* ruesi Ilssont cent mille à cette lieure qui échangent
Centre eux des colloques de cette force-là. Oh 1 si l'acte que
jt" l'opinion publique doit flétrir hautement rencontre partout
temps sur le pont, malades et trempés jusqu'aux os. Enfin sera
le ciel est redevenu serein, on aborde, lesjrois^aflÉBSi*
~S~ ti.Joufm.
.lévy. pour le, contre-point, le bénéficiaire a voulu se faire
juger à. ia fois comme pianiste et comme compositeur, et
l'épreuve lui a doublement réussi.' Sa- Uumance saris paroles
j du teh orateurs, l'acte est bien à plaindre et je le plains. cherchent et ne se retrouvent plus; chacun d'euJTcrôit est une forfc.agréablo composition, bien .pensée,: bien écrite.
Je rerncn'Ai la rue Viyienne, l'ancienne et la neuve, c'est
un quartier fort animé oi'i j'espérai rencontrer l'opinion pu-
sérieusement que les deux autres ont péri durant la tem-
pête, et cependant tous trois"cheminentcôte à côte.
~IIôO¡:a;¡.
Qoaime exécutant, le jeune artiste a de la verve, du brio ,et
cette fouguequi est de sou fige. L'étude, l'expérience ët:la
SOPHIE CRUVELLI méditation donneront plus tard à ee talent-son cachet etea
li>Hqt|e <iï\ trdiu de tlétrir j'eus même le courage d'aborder Le mot del'éuiguie? aiicz-vousdire; il est bien simple. .personnalité.. En -.attendant, c'e4uae promesse d'avenir plus
qudfiues j^er^o.iiies qui avaient l'ajr de se pranor^cer httute- qu'à moitié tenue. Moi, qui connais Paul Dollingen de' plus
miiiit coi>tre quelque chose, Je dis »' l'une: l'ourrkjz-vous -Nos lions ne s'étaient pas munis à bord de leur boîte à ne sait peut-être pas ce qui asommëncé ta près que l'auditoire qui fa applaudi, je puis assurer, eii
t couleurs, et comme l'ouragan les avait entièrement débar- u-
me donner des nouvelles de l'acte que l'opinion publique en de Sophie Cruvelli en France et surtout outre, qu'il est excellent musicien et grand lecteur. A une
[ flétrit t'heure qu'il est? Je crois, me répondit-elle, que bouillés, il était arrivé que la nature avait repris tous ses Cela vaut la peine d'être dit. Un soir du car époquft où uu pianiste étudie pendant dix-huit mois l'a»*
e'tist un uct;- de vaudeville qu'on a sifflé hier soir. 3, la jeune cantatrice jouait Jçs Lombards ou varié qu'il doit jouer en public, cet élogo en vaut bien un
-droits, et avec intérêts usuraires! Ainsi que- le disait spiri autre.
W théâtre de Carlo "Feitce? à Gênes. Le public
Je dis à une autre; personne Ayez la bonté de m'indiquer tueliement Alphonse Karr dans de plus jolis romans, Mme L-galde, qui se faisait entendre ù Paris pour Sa seconde
rcidi oH où l'on lîôtrit un acte, Un. acte de notaire? un ses l'irrévence de la siffler, elvira ou Odabeila lui fois depuis son retour, a chantéà ia soirée du débutant,
i îpu'% un acte politique. Prenez l'histoire uni- semblables aux joueurs de p;quet- qui comptent avant de î L'artiste, soustraite à grand'peine aux fureurs
avec cette vçrve qu'on lui connaît et un succès étourdissant,
I »ou'u ilm: M. ifc-'allois depuis la création du monde, jus-
crénUoii de Viennet, tous !<;s actes .politiques y
jouer quinze, quatorze et le poiut, iis avaient passé de dut quitter là ville dans la nuit même. Elle se
-!> d'abord, où elle ne fit que cinq ou six appa-
la tyrolienne ùe'Éethj. On eût voulu -l'èntendrè encore- mal-
heureusement elle était attendue dans une soirée particu-
M. (renie à quafre-vingt-di<r!
lisont tliUris. CJieiciiez. j
s -îlle passa en Angleterre. A Londres, sa ré}>uta- lière, où elle a -interprété avec toute la plénitude de ses
| ie PiIlenV~sswt. •-
,'•:'
de
II. ~3e WlUmwsanl.
» La personne îae-quttta brusquement pour -aller -voir Emile j r'- licite lui valut une réussite éclatante. moyens quatre morceaux de jSûajjrJllan»,
t'aigny, un plâtre, chez les marchands. U y avait beaucoup {
pure curiosité ne se soutenant pas, Sophie Les frères Lionnet avaient prêté au.b- :r.urs à
détériore au bout d'un mois, là est le secret de la mode dl'un habit si étoffé, qu'on eût dit un scarabée ouvrant ses d 'intelligence. M. Vôron sait bien que d'un coup de poing
Paul Dollingen. Les frères Lionnet sont de véritables ar- j''aurais pu avoir
tistes, qui savent donner à de petites choses de grandes pro- immuable du chapeau. aliles. L'instant de faire son entrée est arrivé. 11 se colle Chonneur de l'assommer Je lui ai fait la

portions. L'atnô a dit avec une sorte d'enthousiasmepinda- ç:ontre le. portant, vains efforts 1 L'hameçon s'obstine à ne plartie belle; j'espère qu'il sera raisonnable.
Il n'y a qu'une mesure extrême, exécutée avec fermeté, Le directeur comprit et demanda le secret. Le marchand
rique le Vmjagt aérien, de Nadaud. Je n'ose juger l'œuvre las mordre la proie qu'on lui présente. Le pauvre comédien
j'ai peur que le chanteur ne me l'ait par trop poétisée. Tout ce qui puisse en finir avec une mode que l'on doit considérer, s'l'aide de sa main, manque son entrée, et le public lui envoie dle billets eut sa loge, M. Véron garda sa gloire ils firent
que j'en puis dire, c'est que le public a été vivement im- à juste titre, comme une calamitépublique. Nous supplions ume bordée de sifilets. tous deux une bonne affaire.
pressionné. Lefort a enlevé avec sa charmante voix Page, humblement l'autorité de vouloir bien y aviser au plus tôt, » Crétins 1 s'écrie-t-il en rentrant dans les coulisses, on
soldat et capitaine. Mohr et Jacquard ont tenu en artistes fur sert du Mole, et ils ne sont pas contents »
sûrs d'eux-mêmes la partie instrumentale du concert. Une en promulguant un décret qui serait conçu à-peu près en
mention toute spéciale à Mlle Marie Ducrest, qui, prise à ces termes
l'improviste, a bien voulu, avec sa grâce charmante, tenir le chapeau Un spirituel caricaturiste, Uandon, publie dans le Journal
la place de Mlle Dobrè, subitement indisposée. La jeune ARTICLE UNIQUE. Tout homme qui portera ''
l'élève mère, Georgette perpétuité. l lour rire une série de croquis militaires. L'un de ces croquis
artiste est, on le sait, de sa Mme de forme existante sera puni du bannissement à
MM. Edmond etJules de Goncourt, qui viennent de publier i«présente un conscrit initié par le caporal d'ordinaire à la
Ducrest, qui était, il y a douze ou quinze ans, une des grandes
et légitimes réfutations parisiennes comme virtuose de
H. de VilUtneiMnt.
un beau volume r 'Histoire de la Soviéié française, en avaient cmisine du régiment. Au bas se trouve l'allocution suivante
ldéposé un exemplaire chez le critique influent d'un grand clu chef au nouveau venu
concert
mm*•

-.
II ne me reste que quelques lignes à consacrer a Goria. jjournal. Quelle ne fut pas leur surprise d'apprendre que, -Pour tes dix centimes, tu as d'abord trois cent soixante-
Depuis plusieurs années, nous jouons à cligne-musette avec une heure après, le volume, non coupé, et revêtu encore de <luinze grammes de pain de gruau à discrétion, un potage
l
l'excellent pianiste, lui se faisant entendre de son côté, moi • 'illa dédicace accoutumée,après avoir été offert à un libraire
jamais; les . . jras au choix, un plat de légumes également au choix,
écrivant de l'autre, sans nous rencontrer comme du Palais-Royal, qui refusa de l'acheter, avait été vendu à (ï'est-à-dire à prendre ou à laisser; le tout arrosé de douze
deux généraux espagnols dont on disait il y quelques vingt NOUVELLES A LA MAIN C
étalagiste du passage de l'Orme. Si les propriétaires des j itres à dix, que tu as le droit en payant de faire appor-
ans: Rodil suit Gomtz, Cornez suit Roiil cette fois je le tiens. r
un
L'occasion est chauve par derrière, a dit Rabelais: heureu- quatre grands journaux désirent connaître le nom que ;er de la cantine.
sement que j'ai saisi la frisure de devant!
On n'est pas fâché, même dans un concert, d'entendre un
peu de musique. Goria a voulu nous en abreuver. Mozart, Qu'est-ce qu'une nouvelle à la main ? Ma foi, nous serions (
juste C'est quelque
court. Figaro veut taire; Ils n'ont qu'à s'adresser à MM. de Con-

Bach, Weber, Chérubin', Méhul, Meyerbeer, Gounod, sont bien embarrassé de vous le dire au
les grandes sources d'harmonie et de mélodie auxquelles a chose qui ne s'écrit jamais, qui se raconte partout et s'in- L'auteur de D,'ane de Ly< a tout l'esprit de son père, joint
puisé le bénéficiaire. On n'est pas toujours, et vous le savez vente quelquefois,! Pour nous, ce sera comme un passe par- 'x beaucoup de jugement et de maturité dans les idées.
de reste, à pareille fête. Goria a exécuté,– outrede ravissantes tout qui nous permettra d'ouvrir la porte à ces mille bruits On sait qu'à l'entrée de certaines rues montucusus, telles
Votre père sera toujours jeune! disions-nous, l'autre
études d'un, style véritablement classique: Elégie, la Danse sans consistance qui viennent du salon, du foyer de nos que la rue Blanche, la rue de Clichy, etc., on attèle à chaque jour, à M. Alexandre Dumas fils.
viUageoi$e,Ta*Marche Tcherkess,~Allegreiza,morceau de con- théâtres, des clubs littéraires, de l'atelier, de la place pu- omnibus un cheval de renfort, qui vient de lui-même se • •

cert "pour double quatuor, contre-basse et orgue à percus- à arbalète, et reçoit des conducteurs le de A qui le dites-vous? nous répondit-il. Je le regarde
blique. Allez donc mettre un écriteau ou un visage ce bu- placer en nom
sion. La manière du pianiste tient de Thalberg pour la clarté tin lui le vent de l'oisiveté parisienne cheval montagnard. comme un grand enfant que j'ai eu étant petit.
que chasse devant 1
et la netteté, et de Kalkbrenner pour l'élégance du doigter des Cela vient on ne sait d'où, est arrivé on ne sait quand, a été Un -de ces utiles et pacifiques quadrupèdes, ayant été ré- Cela me met, du reste, parfaitementà l'aise, ajouta-t-il.
et de cet art, à peu près perdu de nos jours, de jouer démenti. C'est bon mot, vieux neuf, formé par l'administrationaprès de nombreux et loyaux ser- en riant, attendu que, tant qu'il ne sera pas mon exemple, il
mains et non des bras C'est la grande tradition de fait on ne sait par qui. un ou
Goria a de plus un double mérite, celui de faire court, sail- original ou vulgaire il est tombé hier dans notre oreille, vices, est tombé entre les mains d'un loueur de chevaux qui sera mon excuse.
lant et original; chacune de ses étudrs, d'une grande distinc- nous le recueillons aujourd'hui, vous l'oublierez demain. S'il a pour clientèle des jeunes commis marchands qui veulent
un joyau.
tion harmonique et mélodique, est travaillée, ciselée comme vous amuse, que vous importe son extrait de naissance? aller au bois le dimanche.
J'ai eu; à cette soirée, une véritable surprise la révélation
d'un talent nouveau qui, vienne le temps, fera parler de lui
S'il
jour,
vous ennuie, à quoi bon lui chercher un père?
M. Scribe faisait répéter un de ses ouvrages. succès,
Un Le malheur voulut que, la semaine dernière, le cheval
montagnard, savamment guidé par son cavalier, garde na- Sais-tu seulement quelles sont mes armes ? disait à son
jour grande ar- on lui fit remarquer qu'un joli mot du dia;ogue avait (i<>j;\ tional cheval, arrivât rue Saint-Lazare, en face la rue de fils l'auteur de M<mle-Chrislo,àlasuite d'une savante discus-
je vous- en réponds. Celle qui sera un une
dans vingt pièces.– A-t-il fait toujoursrircî demanda-, Clichy, juste au moment où, de son côté, l'omnibus des Bati- sion qui avait le blason pour objet.
tiste, n'est encore qu'une enfant de quartorze ans, élève de été mis
Goria, Mlle Mariquita de Biarrote. L'âme est espagnole le spirituel
académicien.~6ul.– Ce serait bien malheureux, gnolles y passait,
ses Tes armes ?. répondit-il, beaucoup de gueule sur p'u
le et, dans le Concert-Stuck de Weber, les doigts alors; s'il ne faisait pas rire une fois de pius. Notre cheval reconnaît anciens compagnons, hennit d'or.
comme nom, et," malgré tous les efforts de son cavalier, prend un
de l'intrépide enfant piaffaient avec l'emportement d une Sans y attacher d'autre importance que celle de de joie, n. de Vill('lUes~
cavale andalouse. distraire un infant le lecteur, nous suivrons l'exemple de petit galop coquet et court se placer en arbalète.
Un mot en fiilissant à un artiste aussi grand que modeste, M. Scribe. Ceci dit, nous continuons Le garde national éperonne sa monture malencontreuse
Lefébure-Wely, le seul qui soit encore à ignorer qu'il est le et l'accable de coups de cravache. Hien n'y fait. Le. pauvre
premier organiste du monde. Et puis, c'est un instrument animal suppose, sans doute, que cette correction vient de NOUVELLES DIVERSES
si rempli de ressources que le rnélodium d'Alexandre! 1 Sous irrégularité de tirage, et il se serre dé plus en
t, quelque son
les doigts de Lefébure, c'est à la fois un orgue, un piano, plus entre ses deux acolytes.
une harpe, un orchestre. Jouvin ~f
L'administrateur d'un grand journal de Paris, homme L'omnibus cependant marche toujours. Les passants
-Un nouveau livre. do M. Louis Lurine parait aujourd'hui chez
B tous les libraires, avec ce titre de circonstance Ce Mannequin russe.
d'une probité et d'une éducation intactes, recevait le mois s'émeuvent en voyant cette voiture ainsi conduite par un C'est un pamphlet qui a tout ce qu'il faut pour réussir beaucoup
dernier la lettre suivante d'un abonné garde national à cheval en grande tenue. On se demande si l'esprit, la raillerie, l'indignation et le style.
« Monsieur, la lecture de mon journal ne fait que nie confirmer
cette voiture renferme des prisonniers politiques, et, au Afin de fêter le succès croissant de V Etoile du Nord, M. Muyei-
opinion rédacteurs bout de quelques instants, la circulation est interrompue béer avait réuni cette semaine, dans un banquet cordial, au Ca/é de
A BAS LE CHAPEAU!1 > cliaque
» sont des
jour davantage
hommes du
dans
plus
cette
grand mérite. Je
que tous
viens en
ses
conséquence, dans la rue de Clicly. Pari*, les interprètes sa
M. Perrin, M. Scribe, M.
de partition.
Camille. Doucet,
A ce diner assistaient aussi
M. Ed. Monnais, M. Brandi»,
qui êtes uuu lumière du siècle, vous demander un Nous ne savons, du restes, comment tout cela s'est ter- etc. Le maëstro, qui, au jour de fan avait offert une boite de bonbon-;
» Monsieur,vous
d'inconstance jouit le peuple fran- » bon conseil. J'ai quelques fonds de disponibles, je voudrais les pla- miné, car au moment où nous nous en sommes allé, le pau- à chacune de ses chanteuses, a donné aux choristes, si bien dirigiU
La réputation dont de la manière la plus sûre et la plus avantageuse. Veuillez vre garde national était toujours en arbalète. par leur chef, M. Cornette, un diplôme d'habileté. C'est une lettre de
» cer
çais, de temps immémorial, n'est une vérité qu'à l'Opéra- » m'iionorcr d'une réponse, et me croire l'admirateur de votre b^u remerciment et de sa main, qu'on a bien voulu nous communiquer,
et que nous nous empressons de faire connaître à nos lecteur*
Coruique. Pour en trouver la preuve, ne il faut chercher • talent. »
Monsieur,
ni bien loin ni lever les yeux bien haut il suffit de regar- Après mûres réflexions, voici la lettré qu'écrivit la lumière Quoique j'aie déjà eu l'honneur de vous dire de vive voix, immé-
der à la tête du premier homme qui viendra à passer. Sup- du journal. Nous en garantissons le texte et l'orthographe /.L'autre Boi*,r, au Théâtre-Français, «
on jouait le Verre d'eau. diaiement après la première représentation de l'Etoile, du Nord
posez qu'un gouvernement,

par décret, de l'odieux cylindre,


rêvant

du
un châtiment
plaire pour des sujets rebelles, se fût avisé de les coiffer,
ridicule
tuyau de poêle à rebords, dont le sexe mâle de la nation la
tronçon
exem-

de »
« Monsieur,
demandé.
je
Je ne
suis très-sensible
saurait trop que von»
au rense;gnenaant_p««;,>«
Jw.c.sw'toujou.-s
dire, qu'il ne falait pas plii<-U".uùs ces œuffes dans le même pauié- plissait
J'ai toujours fais » "uinsi, et je m'en suis bien trouvei. »
Ce o>faî est agréable pour la lumière du grand
plus civilisée de l'Europe consent, à se couvrir le chef, et -iftiestion, c'est que. sans que nous ayons besoin de la nom-
- vous
ontandu

journal
me Une jeune et jolie femme placée a la galerie suivait avec combien j'avais étégrandement
attention
le
les
rôle
moindres
de
mouvements
"Bolinbrocke.
de
à
Tout coup,
Bressant,
dans
qui rem-
qui, certes, ont
tiens
ment de silence, oubliant qu'elle se trouvait en public, et tience inébranlables avec lesquels vous
s'abandonnant à l'élande son cœur, elle dit tout haut avec un laborieusesétudes,
en accent passionné:»Qu'il est doncjoli garçon ce M. Bressant, ciles, et
cependant

pour
à
enchanté de la magnifique exécution des chœur?,
vous répéter
contribué au succès de l'ouvrage,
un mo- pression de ma vive reconnaissance pour le allé, le talent ci la pa-

l'excellent
de
j,
encore une fois, par ces lignes, l'ex-
avez dirigé ces longue-; f|
et les répétitions ces chœurs en. partie si diffi-
résultat que vous avez obtenu. O'tto recon-
naissance, que je vous dois et qu'il m'est doux de proclamer, je I;
» Un éclat de rire, parti de tous dois aussi aux messieurs et aux dames des choeurs, qui, par leur zelt
oh! mon Dieu! mon Dieu
cela avec plaisir, unanimité et persévérance depuis pl^s' mer, tous ses confrères le reconnaîtront parfaitement :• les coins de la salle accueillit cet enthousiasme, invo- et leur patience,l'interpole ont secondé les efforts de leur digne chef. Veuillo
de cinquante ans 1 Pensez-vous que ce gouverne*»uent, que lontaire, et la jeune femme, rouge comme une cerise, ca- être, Monsieur, de mes remerciements auprès de ces mes,
sieurs et dé ces dames, et daignez me croire votre très diiwnt
>

les historiens auraient, d'un commun- --accord.1, flétri de cha'sa figure dans son mouchoir.
• . serviteur.
l'épithète de barbare*. M* eut pas été renversé par la plus
• ' Meïebbeer. n
terrible, la pln^- prompte et la plus juste des révolutions? En 1840, Alphonse Karr donnait à M. Scribe un
excellent
» M. Jules Lecomte prépare un nouvel ouvrage qui seraune b-wiin
ftïaîad enfin comment s'expliquer la fortune persistante, conseil dont ce dernier aurait bien dû profiter. fortune pour la société française de notre tomps, et une grande ms
-mieux que cela, –l'immortalité du chapeau? Sa forme Il disait « Maintenantque M. Scribe est devenu acadé- Jeudi dernier, nous nous trouvions à Montmartre, mon source polir celles qui suivront la nôtre, îl s'agit d'un livre qit
qu'il refait le TBéâtre- Dollingen et moi. En attendant. l'heure de la représen- remontera à 1850, milieu du siècle, pour: ?ccontinuer,aussi loiigtemp
ne s'ajuste point à celle de notre tête, et pour juger sur- micien, qu'il a fait fortune et pour ami que le pourra fauteur, sous ce titre qui dit tout: Mkmoihiîs m.
pièces qu'il a faites autrefois pour le Gymnase, tation des Enfants d'Edouard, nous eûmes la curiosité d'en-
le-champ de l'aspect ignoble et grotesque qu'il donne au Français les lu1 une nouvellecarrière c'est démettre trer dans un de ces établissements culinaires appelés table
TEMPS.
Le célèbre chroniqueur de V Indépendance belge reprend ce qui
il se présente en
visage,'il suffirait d'en coiffer un h#mme revêtu d'un cos- qu'il écrit jusqu'ici. d'hôte. lui -parait conserver un intérêt critique, révélateur, nnecdùtique w
traitons dé fou, en français tout ce a »
située dans la cité Véron, est le rendez- biographique dans les quatre ou cinq cents Courriers de. Paris, qit'i,
tume historique. Don Quichotte, que nous Cette table d'hôte, a édités dans le journal européen auquel il est attaché, et il on rai
ne l'était pas autant que nous, à beaucoup près son plat vous habituel de lorettes de 50 à 60 ans, dont quelques- la base d'une publication fruit
complète, enrichie par une port ion consi
• •• unes ont eu équipage et maison montée avec luxe. Sur un dérable d'inédits, de monceaux de notes et de curieux iïiaiériar.jr
à barbe avait au moins de l'analogie avec le casque du grand écriteau, placardé dans la salle à manger, on lisait amassés dans ce but caché, dopuis longues années 'déjà.
Les Mémoires an temps seront donc, année par année, l'histoin.
chevalier; l'illusion aidant, il pouvait s'y tromper. Mais à
A. Karr avait raison et voici ce qui le prouve l'avis suivant piquante et vive de notre société de nos lettres, de notre art; tie no-
quelle loi d'harmonie], de proportion et de perspective 11 y avait dans le livret de Y Etoile du Nord un cri de
vive le MM. Us habitués s»nt prévenus qw, attendu la cherté des mœurs, une suite de portraits, de biographies, de critiques, de révti-
équilibre trouvait situation dans la pièce, latioiis, de tout ce qui reflète ou peint, excuse nu accuse une époque.
obéissons-nous en plaçant gravement en sur notre czar! Comme ne se il en que vivres tt d'augmPnladivndesfo far's; Ieprix du dtner astaugvaeratd
-en dehors de la politique et de ses passions qui dénaturent tous les
changer; qu'il fit
tête une cheminée de bateau à vapeur? Encore si nous on pria M. Scribe de vouloir bien le
syllabes équivalant
ce sur- de CINQ CEMiMES.
à cequ'il
points de vue.
M. Jules Lecomte est assurément t'écrivait! le mieux placé pom
portaient le-champpar un nombre de
consentions à le tenir sous le bras, ainsi que le donner au présent, pour promettre à t'avenir un pareil ouvrage,
venait de retrancher; mais la répétition finie, il s'approche destiné sans doute à devenir très-volumineux. Sa réputation dc
nos aïeux, ou comme les Chiriguanes (peuplade sauvage l'errln d'un air soucieux
de M. chroniqueur s'est basée sur les plus brillants dons spéciaux. Vivant
de l'Amérique) portent encore leurs culottes, nous serions Dites-moi, mais c'est bête comme tout, ce ver$ final
le docteur Louis Véron, qui continue de la triple existence de l'homme du monde, do l'artiste et ds l'écri-
Nous ne savons si M. répandu dans toutes les classes sociales, doué dit plus fin
embarrassés doute; mais nous gagnerions d'être Dam! c'est pourtant vous qui l'avez fait! répond Je di- révélations dans Mémoire, vain
fort sans y à promettre de curieuses ses esprit d'observation et d'une, de; formes les plus attrayantes poui
moins laids, recteur en souriant. voudra bien y consigner le souvenir d'un acte vigoureux de tout dire ou tout laisser deviner, M. Jules Lecomte s'était de longue
A défaut d'élégance, le chapeau a-t-il au moins une uti- r Sans doute, sans doute!
mais je n'ai pas cru qu'on l'entendrait.
répondit naivement M. Scribe,
son administration
représentation d'un
à; l'Opéra.
grand
Ceci ce passait la veille de
ouvrage: le Bal de Gustave. Les lecteurs
la main préparé à ce travail, qui répond au vœu de ses nombïéu*
européens :.car il est du nombre des rares écrivains de ce
lité reconnue qui explique son succès ? Pas davantage. En temps-ci qui ont un public à eux, un public qui attend l'œuvre &
marchands de billets, encombrant le bureau de la location,' leur auteur aimé, qui croit en ses récits, qui adopte ses opinions ef
hiver, il laisse les oreilles parfaitement à découvert, ce qui fatiguaient le-directeur de demandes indiscrètes de loges pour ne jure que par son esprit. Cette influence sur une elaase considérable
• disséminés en Europe, M. Jules Lecomte se l'est acquise
les fait ressembler à deux petites tranches de jambon d'un V le lendemain.' Un 'surtout, stentor enrhumé, grand comme de lecteurs les actives productions d'un esprit sans défaillance, par une verve
carré commeHércule Farnèse, rebutait par
rouge appétissant. En été, il imprime au front une raie de Notre excellent comédien Samson nous racontait l'autre Goliath, ne se pas originale, une hardiesse singulière dans la présentation des faits, et
qui varie du noir violet. 11 ne supporte point la jour l'anecdote suivante devant des refus réitérés il suivait pas à pas et harcelait une vive dose de comique contrastant avec la sensibilité d'un cœm
sueur au M. Véron. Furieux et n'y tenant plus, celui-ci s'élance sur droit et généreux. Mettre cette intelligenceau milieu d'une sociûro
Mole jouait un rôle nouveau. En entrant en scène, son comme la uôtm, au beau milieu du m* siècle, c'est assurément lui
pluie et ne vous garantit pas d'un coup de soleil. Inutile le saisit la cravate. Ceue fut qu'un cri d'épou-
un clou planté le géant et
« à faire la part plus belle que ne l'eut le baron de Grimm sous le règne
devient incommode dedans. Au habit à larges basques se trouve retenu par scène. d'un mira-
au dehors, il encore au
dans portant de la. décoration l'habit est déchiré, vante parmi les témoins de cette A moins de. Louis XV, où. toute la société était émue d'un quatrain, ou de
un pareil à celui qui sauva Daniel dans la .fosse aux lions, l'infidélité de la présidente envers le chevalier. M. Jules Lecomte
théâtre, chaque spectateur qui passe devant vous l'aplatit mais l'acteur ne s'en préoccupe pas. Tout entier au per- cle
publiera tous le5 six mois un fort volume de ces Mémoires fin
l'imprudent semblait perdu. Mais, ô surprise sous la aiain
à son tour, en vous disant Pardon, monsieur! sonnage qu'il représente, il paraît devant le public avec cette qui l'étreint avec vigueur, le colosse n'est qu'une halle de temps, toutdepuis en continuant dans Indépendance belge ce courrier dy
Paris que, six ans, il a fondé avec tant d'éclat..
Il n'en est pas moins vrai que ce hideux ajustement, qui noblesse de pose, cette aisance, cette distinction de manières M. Véron fait pirouetter de droite à gauche, et
utile, ni il emporté le secret. Son entrée est accueillie par coton que Nadar a dédié sou Panthéon à an ni anskur dans la postén:és
blesse la vue et le goût, qui n'est ni élégant, ni dont a qu'il jette finalement à la porte. Vous jugez si, après cet
s'éterniser précisé- quatre salves d'applaudissements. herculéenne, l'autorité du directeur qu'il regrette de ne pas connaître, loque! aura gagné son diplôme de
commode, se conserve et menace de cette représentation échantillon de force savant en étudiant toute sa vio la gulûriu des cont?mporains que
s Un comédien de province assistait subordonnés.
l'imagination de ses publie' le spirituel dessinateur. Cette plaisanterie sera pourtant uu
ment à cause de tous les inconvénients qu'il réunit. Ee-' y venait y étudier le grand modèle; il se retire enchanté. A grandit dans environ
»

bel exploit, le vainqueur tour- vérité Et si quelqu'un U de nos arrière-neveux est L~ désiretu

.T-
heure après ce jour une

1
qu'il suffirait de la ferme volonté de dix jeunes quelque temps de là, il se préparait à jouer dans une petite Une illustrations de siècle, c'est dans Panthéon
marquez l'angle .'de la Grange-Batelière lorsqu'il se volt do s'enquérir dos ce le
créé par l'artiste parisien. Le nait rue Nadar qu'il pourra seulement les bien connaître. Beaucoup do
hommes élégants pour faire adopter ime autre coiffure", ville le rôle si brillamment preud à part le machiniste aborder. chapeau bas par son marchand de billets. finesse, de gaîté et une grande fidélité de ressemblance,telle est IVau
mais le monde, vmatin de la représentation, il
encore ? fait-il au survenant de ce ton vre du caricaturiste, qui pourrait bien avoir fait un tableau d'histoire.
les chapeaux mousquetaires, par exemple; ami, lui dit-il, placer un clou fort saillant Eh bien, qu'est-ce
reconnaître, crée pas élégance il « Veuillez, mon brusque de l'homme qui sent doublement sa supériorité. PoHingen.
il faut bien le ne son monsieur Saînt-
en cet endroit. Mais pourquoi donc ça,
Le M. Véron est-il content de moi 1 dit le battu sans ré- ~i»
la reçoit toute faite de la main d'un fournisseur. Or, le I'harî Faites toujours, cela me regarde. soir venu, Bt. «JOUVSXi
coiffure qui Saint-Phar, rengorgeant, se montre à ses camarades vêtu pondre à la question, et en souriant au directeur d'un air L'un DES RÉDACTEURS ÏÏ* CHlif
chapelier étant intéressé à perpétuer une se se

^WIS AUX ETABLISSEMENTS PUBLICS


L'administration du l'IG.4.RO, désirant que ce journal arrive à t,,ne très-grande popularité, adêci~éque lesC-billetli de JI~ielli, les cat4Ë4lcsJ'telitau1M.dlii,. les Salous de Coiftulle et les leetur lës
1t$abli.~nu~nt. de ..mll, recevront I!'IG.t.BO au prix de revÍ(mt, soit: PARIS ET DÉl'An'f~ME,TS:LU an, 10 frap.cs. Six mois, 6 francs, Troi~ mois, 3rra.nes, lin moi,s, frant, l
On s'abonne chez tous les libraires, aux bureaux de Messageries, ou en envoyant un mandai à l'ordre de il. Dolunger, directeur, 4S>™™™> aPanS'
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