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P / Exercices
divers
Activation Développement
Vocationnel Personnel
Boite à outils / A.D.V.P / Exercices divers..........................................................................................................................1
Les compétences............................................................................................................................................................15
Diplômes titres............................................................................................................................................................... 18
Fantômas........................................................................................................................................................................ 34
La fête............................................................................................................................................................................. 53
Métier facettes...............................................................................................................................................................57
Le monde du futur..........................................................................................................................................................71
LE JEU DE LA SURVIE.......................................................................................................................................................72
Objectif
Permettre aux stagiaires
Identifier les différentes phases constituant le processus d’orientation
Élaborer avec l’animateur le programme de la session
Faire l’accord sur ce programme
Contenu / méthode
L’animateur demande à chaque stagiaire de compléter le début de la phrase suivante : « pour
réussir mon orientation professionnelle je dois »
Les stagiaires notent individuellement tout ce qui leur vient à l’esprit sans s’autocensurer (au
minimum 5 idées)
Ensuite en sous groupes de 2 ou 3 les stagiaires réalisent le travail suivant
- Regroupement en une seule production de chaque travail reprenant toutes les
propositions
- Classement des idées exprimées par genre ou catégories puis ordonnément de
ces catégories dans un ordre sui leur semble logique *
L’animateur peur ensuite soit exploiter directement en grand groupe, en mettant en parallèle
chaque rapport de sous groupe, soit faire continuer les synthèses intermédiaires, jusqu’à n’obtenir plus
de 2 ou 3 sous groupes
A partir des différences, des convergences, des questions etr des apports de l’animateur, le groupe
aboutira à un itinéraire qui deviendra le programme de la session. Sur ce programme apparaitront les
grandes étapes de la démarche ; bilan, validation, décision, etc
Ce programme restera affiché tout le long de la session ; Des points seront faits régulièrement sur
l’avancée du groupe en optant ce qui à été réalisé et ce qui reste à faire
Le programme servira également à repérer dans quelle phase s situe les exercices proposés
Durée
1 h 45
Commentaires
Compte tenue de la nature de l’exercice il n’y a pas de report sur la fiche de synthèse
En entretien individuel
Non transférable cependant il convient de noter qu’en entretien individuel il sera également
nécessaire de faire l’accord avec le consultant sur le processus et la méthode utilisée
« Je construis mon projet
professionnel » Réponses attendues
Pourquoi dois-je élaborer un projet professionnel ?
Choisir et découvrir un métier
Mettre en évidence mes atouts, compétences et qualités
Confronter mon projet professionnel à la réalité socio économique
Organiser les étapes de construction de mon projet professionnel
Rédiger son CV
Il fournit des indications sur
Votre état civil et vos coordonnées (téléphone à ne pas oublier)
Votre formation initiale et continue (savoir)
Votre expérience professionnelle (savoir-faire)
Parfois vos activités extra-professionnelle
Il doit vous permettre d’obtenir un rendez vous pour un entretien avec l’employeur d’où l’intérêt
d’avoir un CV adapté au poste proposé
Pour de nombreux spécialistes du travail, la compétence est au centre des trois composants dans un
contexte particulier que sont:
le savoir (sommes des savoirs théoriques et techniques ou connaissances)
le savoir-faire (ou habiletés)
le savoir-être (ou qualités personnelles).
Chaque interéférence entre ces trois sphères de savoir rend son titulaire :
"connaissant" ou "sachant" (savoir + savoir-être)
"exécutant" (savoir-faire + savoir-être)
"performant" (savoir + savoir-faire).
Votre savoir-être = Les savoir-être combinent à la fois les traits de personnalité, l’identité, la culture, le
comportement, les attitudes, mais aussi l’idée de volonté, de motivation.
Toutes les qualités nécessaires dans un emploi donné : comportement, façon d’être…
Les motivations Méthode SONCAS
On appelle motivations un ensemble de facteurs qui poussent les individus à agir d'une certaine
façon.
Ces motivations vont donner à la personne un comportement qui débouchera sur l'action ou le
refus de l’action.
Elles sont soit positives (les motivations) soit négatives (les freins).
Ces facteurs sont d'ordre rationnel ou d'ordre irrationnel. Leurs origines sont très diverses et les
motivations évoluent selon :
l'âge,
le milieu socio-professionnel,
les revenus,
le lieu géographique.
La situation financière du moment
Salarié en Intérim
Renseignez-vous auprès du Fonds d'Assurance Formation du Travail Temporaire (FAF.TT). Il
permet aux entreprises de travail temporaire et à leurs salariés d'accroître leur performance et donc leur
adéquation avec les besoins du marché via des dispositifs de formation.
Consultez le site du FAF.TT
Demandeur d’emploi
N'oubliez pas : consultez votre conseiller Pôle emploi avant d'entamer toutes démarches et pour
valider votre dossier de formation.
Les frais de formation
Une formation peut être payante et les frais sont parfois à la charge des stagiaires. Selon le stage
que vous suivez et en fonction de votre statut, une aide financière peut vous être accordée. Renseignez-
vous auprès de votre conseiller Pôle emploi.
Dans certains cas, vous pouvez également faire des demandes de prise en charge des frais de
formation auprès d'autres structures :
le Conseil Régional
le Conseil Général
la Mairie
l'Association pour la Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Handicapés
la Caisse d'Allocations Familiales
la Caisse de Retraite
La rémunération pendant la formation
Cas n°1 : vous êtes indemnisé au titre de l'allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE) par Pôle
emploi ou par votre ex-employeur du secteur public.
Si l'action de formation que vous souhaitez suivre est validée par un conseiller Pôle emploi et est
en cohérence avec votre Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi, vous pouvez percevoir l'allocation
d'Aide au Retour à l'Emploi Formation (AREF) dans la limite de vos droits à indemnisation.
Si la formation se poursuit au-delà de la durée de vos droits à l'allocation d'aide au retour à l'emploi, vous
pourrez terminer votre formation avec un statut de stagiaire de la formation professionnelle non
rémunérée, ou éventuellement, si vous répondez aux critères d'ouverture de droits, percevoir l'allocation
spécifique de solidarité.
Cas n°2: vous n'êtes pas indemnisé au titre de l'allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE).
Vous pouvez percevoir :
- la rémunération de formation Pôle emploi (RFPE) si l’action de formation est conventionnée par
Pôle emploi (renseignez-vous auprès de votre conseiller) et si elle s’inscrit dans votre projet personnalisé
d’accès à l’emploi ;
- la rémunération publique de stage si celui-ci est agréé par l’Etat ou le Conseil régional. C’est
l’organisme de formation qui est chargé de constituer votre dossier de rémunération.
Chaque Conseil Régional peut mettre en place des dispositions particulières en matière de
rémunération et/ou d’aides financières.
ASP en 2013 (janvier) Indicatif
BAREME MENSUEL
SITUATION DU STAGIAIRE EN EUROS (STAGE A TEMPS
PLEIN)
Primo demandeur d'emploi
16/17 ans 130,34
18/20 ans 310,39
21/25 ans 339,35
26 ans et + 401,09
Travailleur privé d'emploi justifiant d'au moins 6 mois
652,02
d'activité salariée sur une période de 12 mois
Mère de famille ayant eu trois enfants au moins 652,02
Femme divorcée, veuve, séparée judiciairement depuis
652,02
moins de 3 ans
Personne assurant seule la charge d'au moins un enfant -
652,02
Femme seule en état de grossesse
Personne reconnue travailleur handicapé 652,02
Rémunération calculée sur une
Personne reconnue travailleur handicapé et justifiant d'au moyenne des salaires perçus lors des
moins 6 mois d'activité salariée sur une période de 12 mois 6 derniers mois d'activité. Plancher :
644,17 - Plafond 1932,52
Travailleur non salarié justifiant d'une activité salariée ou
non salariée d'au moins un an dans les trois ans qui précèdent 708,59
l'entrée en stage
Le DIF Droit Individuel à la
Formation
De façon résumée, l’objectif du DIF est de permettre au salarié de se former tout au long de sa vie
professionnelle, et celui du CIF de donner la possibilité à tout salarié, en CDI ou CDD, de concrétiser un
projet professionnel ou personnel en suivant une formation de son choix, indépendamment des besoins
de son entreprise.
LE DIF
Le Droit Individuel à la Formation est un accès à une formation professionnelle rémunérée ou
indemnisée.
La rémunération
Pour les personnes en CDI, la rémunération, pendant le CIF, peut atteindre 80 à 90% du salaire
actuel, dans la limite de deux fois le Smic.
Cette rémunération est prise en charge par l’organisme de formation auquel l’employeur verse
une « contribution formation ».
La durée du CIF est au maximum de : De 35 heures à 1607 heures si le CIF se déroule en tout ou
partie sur le temps de travail.
De 120 heures à 1607 heures si le CIF se déroule en totalité en dehors du temps de travail.
Les personnes en CDD se voient également verser un salaire qui est calculé en fonction des
sommes perçues lors des 4 derniers mois d’activité.
La formation doit débuter dans les 12 mois qui suivent la fin du dernier contrat.
Les salaires sont pris en charges par l’organisme de formation.
S’il s’agit d’un stage agréé par l’Etat mais que l’organisme ne veut pas prendre en charge, c’est
l’Etat qui le fait.
Formalités
- à l'organisme financeur (OPACIF) dont dépend son entreprise pour obtenir une prise en charge
de sa rémunération et de ses frais de formation.
Cette démarche doit être réalisé le plus tôt possible.
- à son employeur pour obtenir l'autorisation d'absence
Au moins 120 jours avant le début de la formation si celle-ci est de 6 mois ou plus,
Au moins 60 jours avant le début de la formation si celle-ci est de moins de 6 mois.
La réponse de l'employeur doit être communiquée dans les 30 jours suivants la réception de la
demande.L'employeur ne peut pas refuser l'accès au CIF, mais il peut le reporter.
DIF, Droit Individuel Formation, et CIF, Congé Individuel Formation, sont cumulables au cas où ils
financent des formations complémentaires. En effet, le CIF et le DIF peuvent être utilisés ensemble si les
formations professionnelles ont un rapport avec votre métier.
Congé pour validation des acquis de
l'expérience (VAE)
Le salarié a la possibilité de demander un congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE).
Bénéficiaires
Le salarié en CDD peut en bénéficier sous réserve de remplir les conditions d'ancienneté suivantes
24 mois, consécutifs ou non, en qualité de salarié quelle qu'ait été la nature des contrats
successifs au cours des cinq dernières années,
dont 4 mois, consécutifs ou non, en CDD, au cours des 12 derniers mois.
Durée du congé
La durée maximale du congé pour VAE correspond à 24 heures de temps de travail (soit
l'équivalent de 3 jours), en une ou plusieurs séquences.
Attention : une démarche de VAE signifie que le salarié doit prévoir un temps de travail personnel,
pour se préparer, en dehors du temps de congé accordé.
Autorisation d'absence
Demande Pour obtenir ce congé, le salarié doit faire parvenir à son employeur une demande
d'autorisation d'absence au moins 60 jours avant le début des actions de VAE.
Cette demande doit préciser :
le diplôme, le titre ou le certificat de qualification visée,
la date, la nature et la durée des actions,
ainsi que la dénomination de l'autorité ou de l'organisme qui délivre cette certification.
Réponse de l'employeur
L'employeur est tenu d'accepter le congé mais peut invoquer des raisons de service pour le
reporter.
Dans les 30 jours qui suivent la réception de la demande, il doit faire connaître par écrit son accord
ou les raisons de service motivant le report de l'autorisation d'absence.
Ce report ne peut excéder 6 mois à compter de la demande.
Statut du salarié
Le congé pour VAE est assimilé à une période de travail effectif. Le bénéficiaire conserve tous ses
avantages et obligations liés à son statut de salarié (protection sociale, droits à l'ancienneté, etc).
Situations particulières
Congé pour VAE pour les travailleurs temporaires
Dans ce cadre, le temps passé en congé pour VAE est assimilé à un temps de mission.
Congé pour VAE réalisé hors du temps de travail
Tout salarié, remplissant les conditions requises, peut prendre un congé pour effectuer une VAE,
en tout ou partie, en dehors du temps de travail.
Lorsque la VAE est effectuée totalement en dehors du temps de travail, l'autorisation d'absence
délivrée par l'employeur n'est pas requise. Seule la demande de prise en charge financière auprès de
l'OPACIF est à effectuer.
Les bases de la communication
"En communication l'essentiel n'est pas de se comprendre mais de se faire comprendre"
« Sans langage commun, les affaires ne peuvent être conclues » CONFUCIUS
« Comme ils ne savent pas écouter, ils ne savent pas parler non plus ». Héraclite
« Celui qui a des idées mais ne sait pas les exprimer n'est pas plus avancé que celui qui n'en a pas. »
Péricles
« Si vous dites mal ce que vous faites bien, tout le monde pensera que vous le faites mal. »
(agence)Partener
Définition de la communication
D'une façon générale, on peut parler de communication lorsqu'au moins deux personnes ont
décidé d'entrer en relation et d'échanger des informations.
La communication est un acte social qui s'applique au domaine privé (famille, études, relations amicales)
qu'au domaine professionnel.
Le processus de communication
La communication peut prendre diverses formes :
entre deux personnes
o 1 émetteur, 1 récepteur (conversation interpersonnelle)
d'une personne à un groupe
o 1 émetteur, plusieurs récepteurs (conférence, exposé,...)
entre plusieurs personnes
o les personnes jouent le rôle d'émetteurs et de récepteurs (débats)
Dans toute communication on retrouve toujours les éléments suivants :
Un émetteur : celui qui transmet la première information.
Un message : le contenu, ce qui est dit.
Un canal : ce qui permet de véhiculer l'information (oral, écrit, visuel, ...)
Un code : ensemble de signes ou signaux permettant de créer le message (mots, gestes,
images,...)
Un récepteur : celui qui reçoit l'information et qui pourra répondre.
SCHEMA DE LA COMMUNICATION
Règles et normes Bruits d’attitudes Règles et normes
régissant la communication régissant la communication
Bruits Techniques
I
Information détenue N
Information reçue
T
par l’émetteur F
I
E
R
L
Systè- Attitudes T
P
R Attitudes Systè-
R
me de A MESSAGE E
T me de
réfé- G Zone A
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rence EMETTEUR de T
I RECEPTEUR rence
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Message
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Code
C
O
E
C
teur
D O
A D
G A
E G
Objectifs à atteindre E
Le registre de langue
Le choix d'un registre de langue doit être adapté à la situation.
Dans une communication professionnelle on utilise le registre de langue courant qui utilise des
expressions correctes, un vocabulaire simple et professionnel.
Le langage soutenu utilise des expressions peu communes et utilise un vocabulaire recherché
voire précieux.
Le langage familier utilise des tournures incorrectes ou argotiques qui lui sont propres
Le débit :
C'est le nombre de mots à la minute. Attention, la plupart des orateurs parlent trop vite.
Entraînez-vous à étirer le temps de votre intervention : 20 % en plus et vous allez gagner en impact.
Pour cela : il faut respirer entre les phrases, dans les phrases et faire des pauses pour reprendre votre
souffle ... Et laisser le public respirer lui aussi. Comme en musique, le silence s'inscrit dans la partition.
Attention, le trac provoque souvent une accélération du débit, il faut être vigilant sur ce point. Elle est
le principal véhicule de votre message.
Le son d’un seul mot bonjour allô peut déterminer votre humeur. Le débit, c'est la vitesse à
laquelle l'orateur parle (nombre de mots prononcés dans un laps de temps donné). Le débit moyen est de
120 à 160 mots à la minute : c’est celui qui convient si vous voulez être compris.
Un débit lent, calme confère de la gravité au propos.
Un débit précipité signifie agitation, nervosité.
L'intonation :
C'est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé par des variations de hauteur. Comme en
musique, il faut trouver sa partition et jouer sur des notes différentes. Il est nécessaire de varier ses
intonations afin de capter l'attention de l'auditoire.
Personne n'imagine un morceau musical sur une seule et même note. Servez-vous de la modulation
vocale. Elle permet de maintenir l’intérêt et l’implication des interlocuteurs, il faut chasser la monotonie.
Le principal problème pour parler en public est la vision négative de soi : pour y remédier, rien ne vaut
un bon entraînement et apprendre à respirer
Votre voix transmet votre énergie : l’enthousiasme que vous ressentez doit être transmis directement
par le son de votre voix.
Le volume
C'est le niveau sonore de la voix. Il faut adapter ce niveau à la taille de l'espace, à la disposition du
public et au nombre de personnes présentes.
L’articulation
Selon les individus, le timbre de voix sera très différent. Le timbre, tout comme les empreintes
digitales, est propre à chacun et ne varie pas. Il est très utile à un orateur de bien placer sa voix, c'est-à-
dire, entre autres, de bien la timbrer.
La respiration
Les pauses et les silences sont des arrêts plus ou moins longs. Ils constituent une sorte de
ponctuation orale. Ce sont des moyens efficaces quand ils sont maîtrisés pour retenir ou attirer une
attention défaillante.
Il y a arrêt sur un point important : l'auditoire comprend que le point est essentiel ;
Il y a arrêt après une question : l'auditoire comprend que quelqu'un doit prendre la parole et répondre ;
Il y a arrêt au milieu d'une phrase : l'auditoire regarde et cherche à comprendre ce qui se passe.
Pensez à votre respiration : on s'est aperçu que seuls les bébés et les "primitifs" savaient respirer
correctement !
Le rythme respiratoire varie selon les individus (de six à vingt fois par minute).
Savoir gérer son souffle : pour apprendre à gérer son souffle, il faut contrôler l'expiration et savoir
l'utiliser pour dire, s'il le faut, de longs ensembles de mots.
L'écoute active
L'écoute active se caractérise par le respect de quelques principes simples :
- Créer une bonne disponibilité mentale et se concentrer sur ce que dit l'interlocuteur en s'efforçant
notamment:
. de ne pas laisser son esprit "vagabonder" pendant que l'interlocuteur exprime ses idées
. de ne pas prendre en compte l'impact de l'environnement (nuisances, bruits)
- Prendre quelques notes simples et brèves (les idées clés)
- Ne jamais couper la parole et attendre que l'interlocuteur ait fini de s'exprimer avant d'intervenir
- Etre souriant
- Ne pas utiliser des signes non verbaux qui risquent de bloquer la conversation.
- Interroger son interlocuteur quant le message n'est pas bien compris
La reformulation
Reformuler, c'est répéter les propos de l'interlocuteur. Celui qui reçoit un message doit souvent le
reformuler pour :
- le transmettre à une autre personne
- le répéter à son interlocuteur pour être sur que le message soit bien compris
La reformulation entraîne souvent une perte d'information due à des oublis, des ajouts ou des
modifications du message de la part de celui qui le reçoit. Il faut donc faire des efforts pour retransmettre
fidèlement le message.
Il y a trois principales techniques de reformulation :
Objectif
Identifier les différents éléments de sa situation actuelle, mettre l’accent sur les problèmes qui peuvent
être à résoudre, et commencer l’émergence des centres d’intérêts et des valeurs
Contenu / méthode
L’animateur va demander à chaque stagiaire de réaliser un collage sur une feuille de paper-board .
Pour cela il leur propose un nombre important de revues et leur présente une consigne qui peut être la
suivante « Dans ces revues, vous allez choisir puis coller sur une partie de ma feuille des photos qui vous
attirent et qui vous font penser à votre situation actuelle. Dans l’autre partie de la feuille et toujours à partir
de photos, vous illustrez ce que vous voudriez vivre, ce que vous voudriez être »
Une fois ce travail réalisé, chaque stagiaire affiche d’une manière anonyme son collage sur les murs
de la salle
Le groupe se déplace ensuite devant chaque collage comme pour une visite d’exposition. Il s’arrête
devant chacun d’eux et le commente pendant un temps limité à 5 minutes par collage L’animateur amorce
cette expression par des questions du type « Qu’est-ce qui vous parait important pour cette personne ? A
quoi d’après vous s’intéresse t-elle ? Dans quel métier la verriez-vous ? » Il ne fait pas de commentaires sur
le collage. Il se contente, si besoin, de soutenir ou de relancer l’expression
On ne cherche jamais à savoir qui est l’auteur de l’affiche et celui-ci se tait.
L’animateur doit veiller au respect du cadre de l’exercice et notamment à des temps d’expression
identiques pour chaque collage, au refus de jugements ou d’interprétation laissant à désirer, etc.
Attention : il est nécessaire en parallèle de procéder à un enregistrement fidèle de tout ce qui est dit
sur chaque collage. Ceci pourra être réalisé par le second animateur dans le cas d’une co-animation ou par
un des participants à tour de rôle en insistant dabs ce cas sur l’importance des notes prises, qui doivent être
exhaustives er fidèles aux propos
Chacun ensuite va récupérer ces notes et va procéder à un travail individuel. On peut utiliser alors
une consigne telle que
Qu’avez-vous envie de retenir à propos de votre collage ?
De quoi est fait votre univers, votre situation actuelle ?
Qu’est-ce collage dit de vous ? Quels sont les problèmes que vous avez à résoudre aujourd’hui ?
Comment vous représentez vous votre situation dans plusieurs années ?
Quels sont votre centre d’intérêt, vos valeurs ?
Ce collage cous permet il de percevoir des critères propres à l’environnement dans lequel vous
aimeriez vivre ?
Après ce travail il faut prévoir un temps de libre d’expression. C’est en effet un moment fort, révélateur
de sa propre production que par le feed back des membres du groupe et la multiplicité des éclairages
apportés
N’oubliez pas qu’il est nécessaire pour réaliser cette séquence de préparer un nombre important de
revues et de magazines présentant beaucoup d’illustrations (photos, dessins, etc…) une paire de ciseaux
pour deux, des tubes de colle, des feuilles de paper-board , des punaises pour accrocher les collages
Durée
3h00
En entretien individuel
Non transférable : repose essentiellement sur l’apport du groupe
Sur la fiche de synthèse
Faites reporter le résultat de cette séquence dans la ou les cases ci contre
Objectifs
Permettre à chaque stagiaire de repérer ce qui est à l’origine de ce qui lui arrive et de
répondre aux questions suivantes :
• S’accorde-t-il ou non du pouvoir sur les événements ?
• Quel est son mode de fonctionnement ?
• A qui attribue-t-il le pouvoir de changer et de guider son devenir : à lui ou à l’extérieur ?
Contenu, méthode
L’animateur propose aux stagiaires de leur raconter une histoire à partir de laquelle ils auront à
travailler. Il leur explique que le matin même il a rencontré un homme dans le métro. Cet homme riait.
Heureux, il racontait qu’il venait de trouver un emploi. II demande ensuite à chacun de répondre par écrit,
individuellement à la question suivante : « D’après vous, qu’est-ce qui est à l’origine de ce succès ? » Notez
cinq ou six raisons qui expliqueraient pourquoi il a retrouvé du travail.
Après ce temps de réflexion, l’animateur demande à chacun de reprendre sa production et de
l’ordonner en deux colonnes. Dans l’une de ces colonnes le stagiaire notera les éléments qui, d’après lui,
sont extérieurs à la personne (ex. : la chance, la relance de l’économie, etc.). Dans la seconde colonne, il
rassemblera les éléments qui sont dus aux actions de l’individu (sa ténacité, son courrier…).
L’animateur invite ensuite chacun à en parler avec son voisin en se posant les questions suivantes :
Qu’est-ce qui est dominant, décisif dans ma façon de classer les éléments : ce qui vient de l’extérieur
ou ce qui vient de la personne elle-même ? La personne aurait-elle pu modifier son destin ? Peut-elle
encore le faire ? Comment ? ».
Puis chacun est Invité à réfléchir personnellement à sa façon d’interpréter les choses. N’est-elle pas
révélatrice de sa propre façon de fonctionner ? Attribue-t-il à lui-même ou à l’extérieur les raisons de ses
échecs ou de ses succès ? Si cet exercice n’est pas suffisant pour aider à la prise de conscience, le
stagiaire peut tenter l’analyse au travers de faits qui ont été déterminants dans son itinéraire personnel.
Quel pouvoir a-t-il eu alors sur les événements ?
Une discussion peut avoir lieu en grand groupe. L’animateur pourra faire remarquer que si l’on
considère que son avenir est conditionné seulement par des événements extérieurs, il sera difficile de
mener à bien le processus d’orientation et de recherche d’emploi. Pour réussir il faut se donner le pouvoir
de changer les choses et d’entreprendre.
Au-delà du discours volontariste, il s’agit ici de signifier que l’animateur ne pourra pas seul compenser
l’absence d’implication personnelle.
Facultatif : le stagiaire, au travers d’une brève déclaration écrite qu’il glisse dans son dossier
individuel, peut s’engager vis-à-vis de lui-même à tout faire pour parvenir à élaborer un projet et à le
réaliser.
Durée
1 heurs 30 minutes
Commentaires
Cette séquence devra être placée après qu’un climat de confiance se soit installé dans le
groupe. La métaphore peut amener un sentiment de culpabilité. il convient d’en tenir compte.
Objectifs
• Découvrir les concepts de locus de contrôle interne et externe.
• Se décentrer de soi, s’entraîner à regarder les événements du point de vue de quelqu’un
d’autre.
• S’interroger sur sa propre façon de fonctionner.
Contenu, méthode
Pour traiter cette séquence, le formateur devra choisir un thème qui est proche du public concerné ou
s’emparer spontanément d’une situation qui se présente (retard d’un stagiaire, difficulté vécue en entreprise,
manque de motivation…). Le travail réalisé doit, en effet, concerner et interpeller les personnes présentes.
Le formateur devra, en outre, choisir une situation plutôt « difficile », voire « négative », afin de faire
émerger de la part des stagiaires un panel de réponses variées qui renverront à la fois au locus interne et
au locus externe. En effet les situations faciles, positives interpellent généralement de façon dominante le
locus interne.
À titre d’exemple, nous proposons un thème qui a été utilisé avec des stagiaires enseignants et avec
des stagiaires en contrat de qualification et en apprentissage.
Aux enseignants, la question suivante a été posée : « Un élève a eu une mauvaise note. À votre avis,
que s’est-il passé ? Comment justifier vous cette mauvaise note ? Listez tout ce qui vous vient à l’esprit ».
Après un premier temps de réflexion individuelle, il leur est demandé de répondre à la même question
en se positionnant, cette fois, du point de vue de l’élève : « D’après vous, comment l’élève justifie-t-il sa
mauvaise note ? »
L’animateur reprend, en grand groupe, la totalité des réponses sur un tableau en deux colonnes : une
colonne relative au point de vue de l’enseignant et une colonne relative au point de vue de l’élève.
Après que l’animateur ait expliqué le concept de locus, les participants s’entraînent, en sous-groupe, à
analyser les réponses en faisant deux colonnes : locus interne, locus externe.
Ils définissent ensuite les conséquences des diverses réponses sur la suite des événements, en
imaginant divers scénarios.
Ils présentent une synthèse de leurs travaux en grand groupe.
Chacun est ensuite, individuellement, invité à reprendre ses propres réponses et à auto-évaluer son
mode de fonctionnement. Quelle tendance a-t-il privilégiée dans ses réponses ? Ce dernier travail ne fait
pas l’objet d’une mise en commun.
Durée
Une heure et demie à deux heures.
Nous proposons d’éveiller la curiosité, de stimuler les comportements exploratoires en impliquant les
personnes dans des activités à la fois mentales et physiques afin qu’elles acquièrent des informations tant
sur la diversité des métiers, des emplois que sur la richesse d’un environnement socio-économique qui est
le leur au quotidien mais qu’elles ne savent pas regarder comme un espace ressources. Leur donner ces
informations, en salle, sur les métiers existant aux alentours n’aurait à nos yeux pas grands sens, par
contre, ces mêmes informations prendront sens et s’imprimeront si elles sont resituées dans leur contexte,
dans leur environnement. Ce qui sera le cas dans cette séquence puisqu’elles seront recueillies dans ce
même contexte.
Première étape
Cette séquence, avant d’inviter les personnes à se déplacer sur le territoire, leur propose
tout d’abord un travail d’entraînement, de mobilisation des comportements exploratoires qui se fera en
grand groupe dans la salle de formation. Nous plaçons les personnes en situation de recherche et de
production d’un grand nombre d’hypothèses, en leur offrant le risque de se tromper. Il ne s’agit pas de
trouver les bonnes réponses mais de produire en abondance. L’animateur sera donc attentif à empêcher
toute évaluation. Ce premier temps est construit à partir de l’idée que toute personne peut faire des
hypothèses sur les différentes activités et/ou métiers qui ont produit un objet donné. Ces hypothèses
s’appuient elles-mêmes sur d’autres hypothèses, concernant les méthodes de production et sur les
ressources humaines nécessaires à cette production.
Vous pouvez faire vous-même l’expérience de ce comportement exploratoire en choisissant un objet
de votre environnement quotidien, et en vous demandant « qu’est-ce qu’il a fallu pour en arriver à cet objet
sur ma table ? Qui est intervenu entre le moment où cet objet n’était que matière première et aujourd’hui, où
il est sur ma table ? »
Sans doute, au cours de l’opération, vous vous rendrez compte que vous faites appel à des facultés
différentes :
• Vous utiliserez vos facultés d’observation – donc vos sens.
• Vous utiliserez des connaissances que vous possédez déjà, mais que vous ne mobiliseriez pas si la
question ne vous était pas ainsi posée.
• Vous utiliserez votre ingéniosité, pour faire des hypothèses vraisemblables là où vous ne disposez
pas des connaissances nécessaires.
• Enfin vous utiliserez votre capacité à nommer les choses et les actions, même de façon
approximative.
Deuxième étape
La poursuite de la séquence propose de mobiliser ces mêmes comportements, mais cette fois hors de
la salle, en petit groupe de trois ou quatre personnes, sans la présence de l’animateur.
Nous poursuivons dans ce deuxième temps trois objectifs supplémentaires :
• Mobiliser tous les sens pour une meilleure exploration. L’information nouvelle nous sera accessible
en regardant, et de manière plus abondante encore en regardant en haut, en bas, de chaque côté, en
décodant les enseignes, les panneaux, les affiches, etc., mais aussi en respirant, en reniflant. L’odeur du
pain frais fait immédiatement penser au boulanger. Les sons, par exemple le bruit d’un avion, la sirène de
police ou de pompier, le marteau-piqueur nous mènent de la même manière à l’information.
• Apprendre à regarder son territoire et le découvrir par une immersion dans quelque chose qui
conduit ailleurs que dans le groupe, et qu’on pourra ensuite aller chercher plus facilement. L’une des clés de
l’insertion est la capacité des personnes à créer des réseaux de proximité dans tous les domaines qui leur
importent. De la même manière, un projet a des chances de pouvoir se réaliser s’il est pensé en lien avec
un environnement. C’est pourquoi nous tenons à sensibiliser rapidement les personnes sur les ressources
du territoire en les invitant à le regarder, avec une consigne qui les obligera à le voir autrement, plus
précisément, à le découvrir. Ce moment va permettre une appropriation du territoire sur lequel s’inscrit leur
vie quotidienne ; en effet, ce territoire, balisé principalement par des trajets de nécessité, n’est souvent pas
exploité du point de vue de ses ressources économiques, sociales et culturelles.
À ce sujet, l’animateur veillera à ce que les investigations se produisent à des endroits différents, car
si cette activité stimule la compétition entre équipes, ce n’est pas que la quantité de noms de métiers ou
d’emplois qui importe, c’est aussi leur diversité. On ne recueille pas les mêmes métiers selon que l’on se
balade en zone industrielle, en centre-ville ou en zone rurale.
• Développer l’autonomie par rapport à l’animateur, la confiance en soi et continuer à s’appuyer sur les
ressources du groupe. Il ne faut pas attendre trop longtemps pour sortir du confort du groupe et de la salle
de formation, pour se confronter à des réalisations à l’extérieur. Cette séquence est volontairement peu
impliquante, réalisée en équipes de trois ou quatre personnes afin de donner confiance et ainsi d’anticiper
sur les moments où chacun devra, seul, se confronter à la recherche d’emploi. Le formateur
n’accompagnera donc pas les personnes dans ce travail à l’extérieur. En effet, il doit être en permanence
vigilant sur ses propres comportements et prouver qu’il a confiance dans les capacités des personnes à
mener elles-mêmes leurs propres investigations, à résoudre leurs problèmes, à s’associer avec d’autres
pour atteindre un objectif, et accessoirement à ramener le matériel, en l’occurrence les dictatophones qui
leur sont confiés… C’est aussi tout cela qui est en jeu au travers de cette séquence.
Le formateur doit affirmer son rôle d’accompagnateur au regard du processus. Il n’est pas là pour faire
à la place de ou pour donner les réponses, ce qui priverait chacun de sa propre expérience et donc de sa
construction personnelle mais là pour proposer des activités qui vont permettre à chacun de trouver ses
réponses. Cela ne signifie pas que chacun est renvoyé seul face à son problème. Les activités proposées,
les autres personnes du groupe vont aider à progresser. Cette activité, menée en toute autonomie à
l’extérieur, en équipes, mobilise des capacités à réaliser ensemble quelque chose et génère de la
satisfaction, de la confiance en soi. Les personnes s’organisent pour atteindre un objectif et ramènent un
résultat dont elles sont fières. Elles en tirent également des enseignements sur leur propre comportement :
les mots du jour retenus par certains stagiaires à l’issue de cette séquence étaient « mieux nous connaître,
entre nous », « travail d’équipe ».
Objectifs
• Apprendre à observer la vie quotidienne pour en extraire des informations, des idées.
• Découvrir un territoire, repérer des métiers.
• Situer les métiers dans le contexte de leur secteur d’activité, appréhender la notion de
métier intersecteur.
Pendant ce temps, l’animateur organise la restitution des éléments recueillis. Sur des feuilles de
paper-board, il note les secteurs professionnels ci-dessous, un secteur par feuille car le nombre de métiers
ramené est généralement important. (Les secteurs proposés ci-dessous ont été établis avec des stagiaires
lors des premières expérimentations). L’animateur illustre chacun de ces secteurs par un dessin ou une
photo ou un symbole représentant le secteur d’activité. Il peut prévoir plusieurs illustrations par secteur et
choisir, avec les participants, à leur retour, la représentation qui parle le plus à tout le monde.
Les secteurs :
• droit, justice
• sécurité, surveillance
• médecine, santé, aide aux personnes
• commerce, vente, artisanat
• arts et spectacles
• hôtellerie, restauration
• services
• industrie
• transport, réparation
• agriculture, environnement
• entretien, nettoyage
• métiers intersecteur
REGARDER
Où ?
Ces secteurs sont donnés à titre d’exemple pour faciliter la restitution de la ballade sur le territoire.
L’animateur peut partir d’une catégorisation plus limitée et au fur et à mesure que les métiers seront cités,
les participants découvriront la nécessité de créer d’autres catégories.
Pour clôturer sa séance, l’animateur demande à chacun de réfléchir à ce qui a été le plus important
pour lui dans ce travail. S’il ne devait retenir qu’une chose quelle serait-elle ? Qu’a-t-il appris au cours de
cette journée ? Il laisse la parole sur ce sujet.
Puis il invite chacun à regarder individuellement l’ensemble des catégories et, spontanément, à se
demander, s’il existe une ou deux catégories vers lesquelles il se sent plus particulièrement attiré. Par
ailleurs, y a-t-il des métiers qui lui restent en mémoire ? Ceci n’est pas exploité en grand groupe. Par contre
l’animateur précise que ça fera l’objet de la prochaine séance et il invite chacun à y réfléchir chez soi.
Chacun note ce qu’il veut sur son dictionnaire en fonction de ce qu’il a retenu de cette journée. Cela
peut être un secteur d’activités (nom ou symbole), un métier, une idée, un temps fort de la séquence.
Durée
Un jour
Les savoir-être (comportements, attitudes, savoir-faire relationnel, savoir-faire sociaux) jouent un rôle
déterminant dans l’efficacité professionnelle. Il est important de le comprendre et au-delà, pour chacun, de
repérer ce qu’il est capable de mobiliser si la situation l’exige. Pour cela il s’appuiera sur diverses
expériences vécues et se confrontera au regard des autres.
Objectifs
Produire une liste de savoir-être, comportements, attitudes mobilisés en situation professionnelle.
Comprendre la place et l’impact du savoir-être dans l’efficacité professionnelle. Faire des liens entre
comportements, attitudes et situations.
Matériel
• Les planches photos ci-après.
• De la patafix.
Contenu, méthode
L’animateur affiche l’ensemble des photos qui évoque des situations de travail. Ces photos vont servir
de stimuli au repérage de différents comportements mis en oeuvre dans la vie professionnelle.
L’intervenant demande à chacun de se déplacer devant chacune des photos, de se mettre
successivement dans les positions ci-après et de noter au moins deux réponses aux questions posées :
• Vous êtes le client du professionnel présenté sur la photo : comment voudriez-vous que ce
professionnel se comporte ? Comment devrait-il être pour vous donner satisfaction ?
• Vous êtes l’employeur du professionnel présenté sur la photo : quels comportements attendez-
vous ? Comment aimeriez-vous que cette personne se comporte pour réaliser correctement son travail tout
en donnant une bonne image de votre entreprise ?
• Vous êtes le collègue de ce professionnel : comment aimeriez-vous qu’il se comporte, qu’il soit ?
• Vous êtes ce professionnel : quels comportements, quelles attitudes pensez-vous qu’il serait bon
que vous ayez ? Comment vous comporteriez-vous pour bien réaliser votre travail ?
Pour chacune des photos, les réponses sont mises en commun, commentées, discutées puis notées
par l’animateur. Ce dernier prend bien soin de n’enregistrer que ce qui relève du savoir-être, du
comportement, de l’attitude.
Intégration
La liste est recopiée par les participants. Attention, l’intervenant ne cherche pas à produire
l’exhaustivité des comportements et attitudes existants au travail.
Contenu / méthode
L’animateur précise alors que nous allons maintenant nous intéresser au travail en cherchant à
comprendre ce que chacun cherche à satisfaire
La première tache de cette séquence va consister à remplir la caverne d’Ali Baba de valeurs(en plus
grand nombre possible) .Pour cela, nous proposons de nous appuyer sur trois activités
Durée
Premier exercice une heure
Études de cas
Créer des petits groupes qui réfléchissent chacun dans leur coin sur le même cas, suivi d’une mise en
commun de toutes les solutions envisagées, puis du choix d’une réponse commune à tout le groupe
Objectif
Amener les stagiaires à prendre conscience de la nécessité de réfléchir avant d’agir
Leur permettre d’organiser cette réflexion leur donner une méthode pour réaliser des choix, pour se
définir des objectifs et pour agir
Contenu / méthode
Nous proposons ici d’organiser une réunion–débat à partir d’une métaphore utilisée par l’animateur
Ceci aura pour but de présenter en illustrant les quatre phases de l’ADVP qui seront ensuite utilisées tout au
long de la session Rappelons en effet que les différentes séquences sont construites dans cette esprit Au
delà de l’explication des quatre phases pour faire un choix (se reporter au paragraphe Chapitre deux
chapitre
3 de la partie théorique) l’animateur devra insister sur le fait que la réflexion précède et conduit l’action
- 1) l’animateur invite les participants à repérer une première phase dite d’exploration ; celle-ci
consiste en un moment d’ouverture, sans a priori, sur les possibles . On trouvera donc les informations sur
les différents modèles existants et sur leurs caractéristiques. Ceci se fera par différents moyens , salon ,
garage, discussion entre amis , magazines spécialisés, marché du neuf et de l’occasion, petites annonces
-
- 2) ensuite l’animateur explique aux stagiaires qu’on, ne peut pas sans arrêt se confronter à de
l’information nouvelle, qu’il faut bien à un moment commencer à exploiter cette information Il présente alors
la phase de cristallisation. Celle-ci consiste par exemple à réaliser un tri dans ces différentes informations
en les classant selon des critères propre à chacun (esthétique, gouts, caractéristiques techniques…) Les
informations disponibles sur les différents modèles sont croisés avec des critères personnels de réalisations
possible. Chaque individu, plus ou moins consciemment introduit en effets ses besoins et ses contraintes
(type d’utilisation, taille de la famille, budget, degré d’urgence)
-
- 3) Puis le choix doit se préciser. L’animateur explique alors l’étape de spécification. Elle consiste en
l’élimination de certains modèles, l’affinement de ses choix l’élaboration d’une hiérarchie des possibles.
L’animateur fera ressortir que chacun à cette étape devra si, nécessaire, rechercher des informations
complémentaires pour départager les modèles restant (caractéristiques techniques, conditions de crédit, de
reprise, délais de livraison, comparaison des conditions offertes par les concessionnaires…)
Durée
1h00
Commentaires
Il est important de souligner la dimension personnelle des choix, des gouts, des contraintes, des
modes de classement. Que ce soit en matière de voiture ou de métier, ce qui convient à l’un peut très bien
ne pas convenir à l’autre. Les choix sont individuels et répondent à des problématiques personnelles qu’il
convient de respecter et de faire respecter (role animateur)
En entretient individuel
Transférable : la métaphore peut être reprise pour illustrer la méthode utilisée
Contenu / méthode
Qu’est-ce que le dossier individuel ?
La session constitue le chemin qui va permettre d’arriver à son projet professionnel. Ce chemin sera
constitué des étapes que seront les différentes séquences. Chaque séquence va conduire à produire et à
recueillit des informations. Celles ci seront conservées à l’intérieur de leur dossier.IL peut s’agir tout
simplement d’une chemise cartonnées contenant quelques feuilles vierges pour écrire , d’une chemise à
soufflet ou d’un classeur
Durée
1 h 30
Commentaires
L’animateur ne devra pas oublier en fin de chaque séquence de rappeler la nécessité de reporter les résultats
sur la fiche de synthèse A l’occasion de ce travail de report , l’animateur peut faire remarquer l’avancée du travail , le
chemin parcouru
Conditions
Mes Centres De travail
d’Intérêts Souhaitées
Objectif
Permettre à chaque stagiaire de repérer le maximum de savoir-faire qu’il possède de les enrichir à
partir des apports des autres participants, de sélectionner ceux qu’il aimerait à nouveau mettre en ouvre
Contenu / méthode
L’animateur commence la séquence en racontant l’histoire suivante
« Monsieur Duchemin vient de décéder. Dans son testament, il lègue la totalité de ses biens au
groupe mais à une condition : c’est que le groupe ne soit pas constitué d’incapables
Aussi son notaire en veut-il la preuve. Pour cela, il demande que soit recensé une centaine de choses
que le groupe est capable de réaliser (à partir de l’addition des savoir-faire de chacun) »
Le chiffre cent est à modifier selon l’importance du groupe, en prenant la base d’une dizaine se savoir-
faire par stagiaire
L’animateur demande alors à chaque stagiaire de lister le maximum de choses, de tâches qu’il est
capable de réaliser en recherchant autant dans sa vie professionnelle qu’extra-professionnelle
On recense ensuite les savoir-faire par tour de table jusqu'à épuisement. on ne cite pas un savoir-
faire déjà par un autre stagiaire. Chacun complète sa propre liste en notant ce qu’il à oublié et dont il prend
conscience en écoutant les autres participants
Dans sa liste de savoir-faire ainsi constituée, le stagiaire retient ceux qu’il a aimés faire et qu’il tient à
retrouver dans son emploi
A ce niveau si le stagiaire dispose de peu d’éléments sur sa liste de savoir-faire, il les hiérarchise et
les conserve en totalité. A l’inverse, si cet exercice fait apparaitre un nombre important de savoir-faire il
procède à une catégorisation en mettant ensemble ceux qu’il aime pour la même raison, puis il hiérarchise
ces regroupements après les avoir nommés
Durée
2 h 00
En entretien individuel
Non transférable : cette séquence s’appuie essentiellement sur le groupe
Objectif
• Mettre l’accent sur les différents niveaux de perception de son image : l’image que l’on a de
soi, celle que l’on veut et pense transmettre, celle qui est perçue par les autres.
• Avoir une première idée de façon dont on est perçu.
• Travailler sur la représentation des métiers.
• Faire émerger des valeurs et des intérêts professionnels.
Contenu, méthode
L’animateur va, dans un premier temps, entraîner ses stagiaires dans un travail individuel qui aura
pour objectif final de permettre la constitution d’un village où chacun se verra attribuer un rôle précis.
Exemple : Dominique annonce ce qu'elle a attribué à Sandra, Michel, etc. En citant l’ensemble des
stagiaires. Les résultats sont notés sur le tableau selon le modèle ci-dessus. Au fur et à mesure Sandra,
Michel, etc. précisent si oui ou non ils acceptent ce rôle. Ceci sera enregistré au moyen d’un signe + ou - .
Au moment de l’annonce du métier qui leur est attribué, les stagiaires peuvent demander des explications
(travail d'explicitation sur les représentations des métiers). L’animateur veillera à limiter le temps des débats
sauf si l’objectif général est de travailler sur la représentation des métiers et les différences
interindividuelles.
En final, chaque stagiaire annonce le métier qu'il s’est attribué. On propose alors, avant l’exploitation
générale un travail individuel sur ce métier selon la consigne suivante :
« Vous allez rédiger un petit paragraphe pour décrire ce métier, pour expliquer pourquoi vous l’avez
choisi, quelles satisfactions vous en attendez ».
L’animateur mène ensuite son exploitation selon différents axes possibles :
Durée
3 heures.
Commentaires
Éviter de poursuivre plusieurs objectifs avec le risque de n’en atteindre aucun. Choisissez une
première forme d’exploitation, quitte à conserver des éléments pour une séquence ultérieure.
Objectifs
Prendre conscience que la formation initiale n’enferme pas la personne dans des métiers précis
Réactiver l’impact du diplôme ou de l’absence de diplôme sur l’avenir professionnel
Matériel
Le support « Personnages célèbres » préalablement découpés
Le support « leur diplôme ou leur début dans la vie active » photocopié en autant d’exemplaires que
de participants
Contenu / méthode
L’intervenant invite les participants à constituer deux équipes et leur donne la liste des diplômes
L’intervenant fait piocher au hasard à un équipe le nom d’un personnage célèbre. La personne qui à
piochée la carte annonce le nom de la célébrité Chaque équipe dispose de deux minutes pour trouver le
diplôme de la personne citée
La première équipe qui à trouvé donne la réponse
- Si la réponse est juste elle marque un point ,
- si la réponse est fausse elle donne un point à l’équipe adverse
On joue ainsi de suite jusqu'à l’épuisement des cartes
L’intervenant invite les participants à citer des personnages qu’ils connaissent et qui ont des parcours
atypique L’intervenant organise le débat autour de l’impact de la formation initiale sur les parcours
professionnels et autour de la notion de pouvoir personnel, de lieu de contrôle
Intégration
Chacun note sur son support d’intégration le personnage qu’il l’a le plus étonné et ce qu’il retient de
l’échange qui a eu lieu avec les autres membres du groupe
Support réponse
Personnages
Pierre Bérégovoy cap de mécanicien Rose Institutrice
Anne Roumanof Diplômée de sciences Alain Delon CAP de charcutier
Politiques Michael Youn Master en management
Antoine Diplôme de centrale Steven Spielberg Étude d’anglais
Georges Marchais Mécanicien ajusteur Jacques Séguela Docteur en pharmacie
Alain Lombard Médecin biologiste Maurice Herzog Alpiniste
Paul-Loup Sulitzer Travaille dès 16 ans dans Bernard Tapi Vendeur automobile
une entreprise de transports Bernard Kouchner Médecin
Jean Marie Bigard Professeur de gymnastique Cerrone Coiffeur
Hergé Autodidacte employé au Naguy Baccalauréat
service d’abonnement d’un journal
Michaël Youn, Steven Allan Jacques Séguéla Maurice Herzog, Bernard Tapie,
Spielberg ,
de son vrai Né en 1934 à Paris, Né en 1919 et mort né en 1943 à Paris,
nom Michaël est un est un en 2012 à Neuilly- est un homme
Benayoun (né réalisateur, scénarist publicitaire français, sur-Seine1, est un d'affaires français. Il
en 1973 à e et cofondateur de politique français. a été pilote de course
Suresnes), est un producteur américai l'agence de chanteur, entreprises,
acteur, réalisateur, n né en 1946 à communication homme, dirigeant
scénariste, producte Cincinnati (Ohio). RSCG d'un club de
ur,
en 1970 (absorbée football, animateur
humoriste, animateu
par le de télévision, ou
r de télévision et de
radio mais aussi Groupe Havas en encore acteur.
chanteur de rap 1996).
français sous le
pseudonyme
de Fatal Bazooka.
Bernard Kouchner Marc Cerrone, Nagui,
Objectif
Permettre à la personne d’identifier ce qui est important pour elle dans une activité professionnelle
Source Michel Garand intervenant dans un centre d’information et d’orientation
Déroulement
Consigne
1er temps Exploration des métiers et constitution des 3 Groupes
Vous remettez au demandeur d’emploi une enveloppe avec des cartes métiers et des cartes vierges.
Vous lui laissez un temps pour la prise de connaissance des cartes
Vous demandez au demandeur d’emploi de s’imaginer en train d’exercer ces différents métiers, sans
se censurer et en consignant que tout est possible, et de constituer spontanément trois groupes à partir des
cartes, en essayant de classer au maximum les métiers dans les deux premiers groupes
1er groupe les métiers dans lesquels vous vous sentiriez bien
2ieme groupe les métiers dans lesquels vous ne vous sentiriez pas bien
3ieme groupe les métiers pour lesquels il vous est difficile de vous prononcer
Vous invitez le demandeur d’emploi s’i il le souhaite à ajouter des métiers, à utiliser pour cela les
cartes vierges et à les classer comme précédemment
2ième temps travail de regroupement
A partir du groupe de métiers dans lesquels le demandeur d’emploi se sentirait bien, il regroupe ceux
qu’il à choisis pour les mêmes raisons, en faisant autant de regroupements qu’il le souhaite
3ieme temps Explication des raisons des choix et des regroupements
.Le demandeur écrit, pour chaque regroupement, la ou les raisons du regroupement, et l’(les)explique
en quelques mots sur le document participant que vous avez remis
Exemple de question : « Qu’Est-ce qui fait que pour vous, ces métiers vont ensembles ? »
4ième temps Hiérarchisation des raisons des regroupements
Pour chaque regroupement de métiers, si le demandeur d’emploi a expliqué plusieurs raisons, il
souligne celle qui a sa préférence. il hiérarchise les raisons qu’il a soulignées
Exploitation
Exploitation du travail : questionnement /discussion sur le ressenti de la personne après l’exercice, sur
l’analyse qu’elle fait de ce qu’elle a produit
Vous faites exprimer la personne sur son ressenti après l’exercice et lui demandez d’exprimer ce que
l’exercice lui a permis de confirmer ou de découvrir sur elle –même
Le demandeur d’emploi reporte sur le tableau de bord les raisons hiérarchisées en complétant les
rubriques correspondantes (valeurs, centres d’intérêts, savoir-faire, conditions de travail…)
Commentaires
L’objectif du Protocole « Garand » est exclusivement de faire réfléchir la personne sur les raisons de
ses choix et de ses regroupements , et non pas de produire des pistes
Il est aussi possible d’exploiter selon la même logique le groupe des métiers dans lesquels la
personne ne se sentirait pas bien
N’oubliez pas de préparer les cartes métiers au préalable (bristol ou papiers cartonnés
AIDE-SOIGNANT(E) AMBULANCIER(E)
ANIMATEUR(TRICE) DE
DÉCORATEUR(TRICE)
CENTRE DE LOISIRS
ANIMATEUR(TRICE)
ARCHITECTE
SOCIO-CULTUREL
ASSISTANT DE
ASSISTANT(E) BANCAIRE
DIRECTION
ASSISTANT(E) DE
ASSISTANT(E) SOCIAL
DIRECTEUR FINANCIER
AUXILIAIRE DE
ATTACHE(E) DE PRESSE
PUÉRICULTURE
BERGER(E)
AUXILIAIRE DE VIE
BIBLIOTHÉCAIRE BOUCHER(E)
CHARGE(E) DE MISSION
CHAUFFEUR(SE) LIVREUR
(FONCTION PUBLIQUE)
CHIMISTE CLOWN
COMÉDIEN(NE) COMPTABLE
CONDUCTEUR(TRICE) DE CONDUCTEUR(TRICE) DE
MACHINES TAXI
CONDUCTEUR(TRICE)
COIFFEUR(SE)
ENGINS DE CHANTIER
CONSEILLER(E) CONSEILLER(E) A
FUNÉRAIRE L’EMPLOI
CONTRÔLEUR(SE) DE CONVOYEUR(SE) DE
GESTION FONDS
DANSEUR(SE)
CUISINIER(E)
CHORÉGRAPHE
DÉMÉNAGEUR(SE) DIRECTEUR(TRICE)
ÉDUCATEUR(TRICE)
ÉCRIVAIN
SPÉCIALISÉ(E)
EMPLOYÉ(E) LIBRE
ÉLECTRICIEN(NE)
SERVICE
ÉTALAGISTE ETHNOLOGUE
EXPLORATEUR(TRICE) FACTEUR(TRICE)
FORAIN(NE) FORMATEUR(TRICE)
GÉRANT(E) DE
GARDIEN(NE)
RESTAURANT
GESTIONNAIRE
GRUTIER(E)
D’ASSURANCES
HORLOGER(E) HUISSIER(E)
INFIRMIER(E) INFOGRAPHISTE
INFORMATICIEN(NE)
INSTITUTEUR(TRICE)
CONCEPTEUR(TRICE)
JARDINIÈRE JOURNALISTE
JURISTE MAÇON(NE)
MAGASINIER-CARISTE MAIRE
MARIN MENUISIER(E)
MÉCANICIEN(NE) WEBMASTER
MILITAIRE DESSINATEUR(TRICE)
MONITEUR(TRICE)-
OFFSETTISTE
ÉDUCATEUR(TRICE)
PAYSAGISTE PÉPINIÉRISTE
PROFESSEUR DE
PROFESSEUR DE MATHS
GYMNASTIQUE
PROFESSEUR DES
PSYCHOLOGUE
ÉCOLES
RESPONSABLE DE
COMMERCIALE (VRP)
RAYONS
RESPONSABLE
SCULPTEUR(TRICE)
RESSOURCES HUMAINES
SECRÉTAIRE SERRURIER(E)
SERVEUR(SE) SOCIOLOGUE
SOUDEUR(SE) STANDARDISTE
TAILLEUR(SE)
TÉLÉVENDEUR(SE)
DE PIERRES
TENNISMAN
TERRASSIER(E)
PROFESSIONNEL
TRADUCTEUR(TRICE)
VALET DE CHAMBRE
INTERPRÈTE
VENDEUR(SE)
COUTURIER(E)
RESPONSABLE
Partageons nos idées « Chemin
faisant »4.2
Se donner d’autres possibilités
Objectif
Permettre aux stagiaires d’élargir leurs cibles professionnelles, de se donner de nouvelles possibilités
d’emploi, de nouvelles idées par rapport à des pistes d’emploi possibles
Contenu / méthode
Le stagiaire fait un signe cabalistique sur sa fiche de synthèse, ainsi que sur une autre feuille blanche.
Ce signe lui permettra de conserver l’anonymat (les autres participants seraient tentés d’attribuer des
emplois à une personne, plutôt qu’a un profil), et de pouvoir les récupérer ensuite. La fiche de synthèse
ainsi que la feuille l’accompagnant vont ensuite circuler parmi l’ensemble des participants
Après avoir pris connaissance de la fiche qui lui est transmise , chaque stagiaire indique sur la feuille
blanche , deux ou trois, quatre métiers qui lui correspondent au profil proposé Avant de la transmettre à son
voisin, il cache ce qu’il à écrit en rabattant le haut de la feuille, afin de ne pas influencer l’apport des autres
stagiaires , et de permettre ainsi un grand nombre de propositions, les plus diverses possibles.
En final, chacun récupère sa fiche et l’ensemble des propositions. Il en prend connaissance, rajoute
les métiers auxquels il a pensé et qui ne figureraient pas dessus. Il procède ensuite à un tri, en éliminant ce
qu’il rejette, puis en regroupant les métiers qui restent selon les critères qui lui sont propres .Une
hiérarchisation des métiers ou groupe de métiers retenus sera réalisée. C’est sur cette base que vont
s’effectuer les travaux de mise en perspective avec la réalité
Durée
1 h 30
En entretien individuel
Non transférable : cet exercice repose sur un travail de groupe
Les ailes du désir « Chemin Faisant » 3.1
Contenu / méthode
Premier partie
L’animateur demande à chaque stagiaire de situer par écrit dix expériences qu’il aimerait vivre, peu
importe leur degré d’utopie. Il faut insister sur l’intérêt de ne pas s’autocensurer ; les expériences ne seront
pas divulguées au groupe. Les stagiaires devront néanmoins s’attacher à choisir des expériences où il sera
acteur et non spectateur
L’animateur demande ensuite à chacun de rédiger un petit paragraphe expliquant pourquoi il aimerai
vivre cette expérience et ce qu’il en attend
Puis chacun va classer ses dix expériences de ma plus désirable à la moins désirable en attribuant le
chiffre 10 à la plus désirable. Il procèdera de même pour réaliser un deuxième classement, de la plus
réalisable à la moins réalisable. Le croisement de ces deux expériences lui permettra d’établir une liste
finale de dix expériences classées selon un critère de désirabilité et de faisabilité ; l’expérience ayant
obtenu le plus grand nombre de points arrivera en tête de cette liste finale
Deuxième partie
Le travail suivant consiste à reprendre les cinq expériences les mieux classées et à décortiquer de
façon à en extraire ce qu’elles expriment en terme de gouts, valeurs, centres d’intérêts, etc…
Pour cela il est demandé à chacun, à partir tout d’abord de la première expérience puis les suivantes
de s’interroger sur ce qu’elle lui dit de lui, de ce qu’il aime, de ce qui est important pour lui Pourquoi aimerait
til réaliser cela ? Quelles satisfactions cela lui apportera-t-il ? Que rechercherait il à exprimer en faisant
cela ? Quel est l’environnement de cette expérience ? Est-il seul ? Quel rôle jouent les autres ? Quid de
l’argent, du pouvoir , de l’esthétique , de l’altruisme…dans cette expérience ?
Une fois ce travail réalisé sur plusieurs expériences il faut comparer les résultats de chacune.
Retrouve-t-on des points communs aux diverses expériences ? Quelles sont les choses qui semblent
primordiales et auxquelles le stagiaire attache particulièrement de l’importance ?
On procède alors à une hiérarchisation des derniers éléments recueillis
Pour cette deuxième étape, il peut être envisagé de travailler en sous groupes afin de faciliter
l’émergence de gouts, valeurs, centres d’intérêts etc. Toutefois ceci ne pourra etre impose il faut en effet
respecter le fait que l’on travaille sur des rêves pour lesquels on a sollicité une absence totale de censure. Il
est important de respecter la confidentialité
Durée
3h00
Commentaires
Située en phase d’exploitation, cette séquence contraint à s’éloigner des choses vécues pour se
laisser porter par le rêve, l’imaginaire, le « tout est possible » Elle permet ainsi en douceur, de s’entrainer à
la créativité et à l’originalité nécessaire à l’exploration
Il est important de conserver la description des expériences. Elle pourra en effet servir de support à la
séquence 6-1 « le monde du futur »
En entretien individuel
Transférable cette séquence est
essentiellement individuelle Sur la fiche de
synthèse faite reporter le résultat de cette
séquence dans la ou les cases ci-contre
Qui suis-je ? Pour quel
environnement ? « Chemin faisant »3.10
Identifier ses traits de personnalité
Objectif
Permettre à chaque stagiaire d’identifier la place qu’il aimerait occuper dans un environnement
professionnel. Outre des informations sur les différences entre environnements, cette séquence l’éclairera
également sur les traits dominants de sa personnalité partant du principe qu’un individu aura en effet
tendance à choisir un environnement qui lui ressemble. Ce principe est défendu par Holland (voir page 60
et suivantes)
Contenu / méthode
L’animateur précise aux stagiaires que l’on va travailler sur six types de personnalité et
d’environnement professionnel : le réaliste, le social, le conventionnel, l’artistique, et l’entreprenant. Il
n’est pas question de leur donner à priori une définition de ces types. Par contre il est important de les
prévenir qu’ils vont découvrir et comprendre eux même ce que signifie les différents types ; ceci à partir des
exercices proposés
L’animateur propose ensuite aux stagiaires, pour chacun des six types de personnalité et
d’environnement, cinq métiers les illustrant. Les métiers présentés ci dessous le sont à titre d’exemple. Ils
peuvent bien sur être modifies en fonction des publics présentés ou des niveaux de qualification. Pour en
trouver d’autres, vous pouvez vous reporter à la séquence 4-3 « emploi à la carte »
Type social : infirmière, animateur socioculturel, assistante sociale, bibliothécaire, conseiller
d’orientation
Type conventionnel : caissier, comptable, secrétaire médicale, douanier, employé des postes
Types artistiques : mannequin, journaliste, comédien, photographe, professeur de dessin
Type investigateur : mathématicien, chimiste, historien, physicien, océanographe
Type entreprenant : homme politique ou syndicaliste, vendeur-représentant, avocat, agent
immobilier, entraineur sportif
Type réaliste : menuisier, pilote d’avion ou de navire, cultivateur, mécanicien auto, ingénieur
Pour le choix des métiers, on s’intéressera surtout à la connaissance, à la représentation que peuvent
en avoir les stagiaires afin de pouvoir travailler sur des descriptions de ces types de travailleur et de leur
environnement. Un statut social proche de celui des stagiaires présents n’est pas une donnée essentielle
Pour chacun des types l’animateur demandera aux stagiaires
* quelles sont les activités que ces personnes font à leur travail ?
* a quoi s’intéressent-elles principalement ?
* qu’est-ce qui, à leurs avis, est importante aux yeux des ces travailleurs ?
* quelles sont leurs caractéristiques, physiques et phycologique ?
* quelles sont les qualités qu’on pourrait leur attribuer ou qu’eux-mêmes s’attribuent quand ils parlent
de leur métier ?
* quelles sont les compétences que les personnes de chaque type se reconnaissent ?
* qu’est ce que ces mêmes travailleurs n’aiment pas ?
Après ces descriptions, les stagiaires essaieront d’opposer les types de personnalité deux à deux,
ceci sans jugement de valeur mais pour les différences soient bien comprises
Une aide pourrait consister à dire : quelle est la plus grande différence entre le type conventionnel et
le type artistique, entre le type réaliste et le type social, antre le type entreprenant et le type investigateur ?
L’animateur peut également proposer une liste d’adjectifs extraits des définitions présentées dans le
chapitre « la théorie de Holland » et demander aux stagiaires de les affecter aux différents types
Une fois cette typologie bien comprise, il est demandé à chacun de reconnaitre quel est son type
dominant, ceci à partir des activités qu’il a jusqu’alors exercées, qu’il a aimées ou détestés et de la lecture
qu’il fera des définitions. la liste des adjectifs qui le décrit le mieux peut être aussi utilisé. Il devra ensuite
déterminer son deuxième type
Afin de compléter cette approche, le stagiaire peut chercher à savoir comment il est percu par les
autres. Pour cela il explique les différents types à un, membre des sa famille ou à quelqu’un qui le connait
bien et lui demander son avis sur ce sujet
Durée
1 h 30
Commentaires
Cette séquence s’appuie sur les travaux de J.L Holland et de P.Benedetto – voir le paragraphe 8
chapitre 2 1ère partie « La théorie de Holland »
En entretien individuel
Non transférable, cette séquence s’appuie sur un travail de groupe. En entretien, il est possible
d’utilise le test « IPH » (Inventaire Personnel de Holland) publié aux EAP ou le 3615 ORI qui tous deux
permettent de déterminer le profil selon la typologie de Holland
Sur la fiche de synthèse
Faites reporte le résultat de cette séquence dans la ou les cases ci-contre
La fête
Imaginez que vous avez une vue aérienne de la pièce dans laquelle est en train de se dérouler une
fête. Lors de cette fête, les gens qui ont des intérêts et aptitudes semblables ou similaires se regroupent
spontanément dans un même coin de la pièce comme décri si dessous
etc…et
travailler
qui
artistiques,
d’innovation, d’intuition,
dans
aiment
des
les chiffres pour situations peu
organiser, administrer structurées, en utilisant
planifier, gérer leur imagination et
créativité
Objectifs
• Comprendre dans quel état d’esprit la session va être menée.
• Clarifier les concepts « d’orientation » et de « projet ».
• Comprendre la nécessité d’avoir un projet pour être en mouvement, tout en ne s’y laissant
pas enfermer.
Contenu, méthode
L’animateur lit la fable (voir ci-dessous) ou demande à un stagiaire de le faire. Chacun est ensuite
individuellement invité à noter spontanément ses premières impressions.
Puis l’animateur remet à chacun une copie du texte et constitue des sous-groupes de réflexion, de
trois à quatre personnes. Il demande à chacun de réfléchir aux liens qu’il est possible de faire entre le texte
de la fable et sa situation d’orientation.
Il reprend ensuite l’exploitation en grand groupe en insistant sur la nécessité de comprendre après
quoi on court, de faire le point sur nos besoins, sur nos propres intentions, sur nos valeurs. Il explique
l’évolution du concept d’orientation, l’autonomie attendue de chacun, l’ouverture sur l’extérieur pour ne pas
trop s’enfermer dans un projet, pour être disponible à ce qui arrive, pour être en mesure de repérer et de
saisir les opportunités, pour être « en attente active du hasard ».
Durée
Une heure à une heure trente selon l’importance du débat.
Il était une fois un homme malheureux. Il aurait bien aimé avoir dans sa maison une femme avenante
et fidèle. Beaucoup étaient passées devant sa porte, mais aucune ne s’était arrêtée. Par contre, les
corbeaux étaient tous pour son champ, les loups pour son troupeau et les renards pour son poulailler. S’il
jouait, il perdait. S’il allait au bal, il pleuvait. Et si tombait une tuile du toit, c’était juste au moment où il était
dessous. Bref, il n’avait pas de chance.
L’homme qui courait après sa chance
Un jour, fatigué de souffrir des injustices du sort, il s’en fut demander conseil à un ermite qui vivait
dans un bois derrière son village. En chemin, un vol de canards laissa tomber sur lui, du haut du ciel, des
fientes, mais il n’y prit pas garde, il avait l’habitude. Quand il parvint enfin, tout crotté, tout puant, à la
clairière où était sa cabane, le saint homme lui dit :
* Il n’y a d’espoir qu’en Dieu. Si tu n’as pas de chance, lui seul peut t’en donner. Va le voir de ma part,
je suis sûr qu’il t’accordera ce qui te manque.
L’autre lui répondit :
J’y vais. Salut l’ermite !
Il mit donc son chapeau sur la tête, son sac à l’épaule, la route sous ses pas, et s’en alla chercher sa
chance auprès de Dieu, qui vivait en ce temps-là dans une grotte blanche, en haut d’une montagne au-
dessus des nuages.
Or en chemin, comme il traversait une vaste forêt, un tigre lui apparut au détour du sentier. Il fut tant
effrayé qu’il tomba à genoux en claquant des dents et tremblant des mains.
Épargne-moi, bête terrible, lui dit-il. Je suis un malchanceux, un homme qu’il vaut mieux ne
pas trop fréquenter. En vérité, je ne suis pas comestible. Si tu me dévorais, probablement qu’un os
de ma carcasse te trouerait le gosier.
* Bah, ne crains rien, lui répondit le tigre. Je n’ai pas d’appétit. Où vas-tu donc, bonhomme ?
Je vais voir Dieu, là-haut, sur sa montagne.
* Porte-lui mon bonjour, dit le tigre en bâillant. Et demande-lui pourquoi je n’ai pas faim. Car si je
continue à n’avoir goût pour rien, je serai mort avant qu’il soit longtemps.
Le voyageur promit, bavarda un moment des affaires du monde avec la grosse bête et reprit son
chemin.
Au soir de ce jour, parvenu dans une plaine verte, il alluma son feu sous un chêne maigre. Or, comme
il s’endormait, il entendit bruisser le feuillage au-dessus de sa tête. Il cria :
Qui est là ?
Une voix répondit :
* C’est moi, l’arbre. J’ai peine à respirer. Regarde mes frères sur cette plaine. Ils sont hauts,
puissants, magnifiques. Moi seul suis tout chétif. Je ne sais pas pourquoi.
Je vais visiter Dieu. Je lui demanderai un remède pour toi.
* Merci, voyageur, répondit l’arbre infirme.
L’homme au matin se remit en chemin.
Vers midi il arriva en vue de la montagne. Au soir, à l’écart du sentier qui grimpait vers la cime, il vit
une maison parmi les rochers. Elle était presque en ruine. Son toit était crevé, ses volets grinçaient au vent
du crépuscule. Il s’approcha du seuil, et par la porte entrouverte il regarda dedans. Près de la cheminée une
femme était assise, la tête basse. Elle pleurait. L’homme lui demanda un abri pour la nuit, puis il lui dit :
Pourquoi êtes-vous si chagrine ?
La femme renifla, s’essuya les yeux. Dieu seul le sait, répondit-elle. Si Dieu le sait, lui dit
l’homme, n’ayez crainte, je l’interrogerai. Dormez bien, belle femme.
Elle haussa les épaules. Depuis un an la peine qu’elle avait la tenait éveillée tout au long de ses nuits.
Le lendemain, le voyageur parvint à la grotte de Dieu. Elle était ronde et déserte. Au milieu du plafond
était un trou par où tombait la lumière du ciel. L’homme s’en vint dessous. Alors il entendit :
* Mon fils, que me veux-tu ?
Seigneur, je veux ma chance.
* Pose-moi trois questions, mon fils, et tu l’auras. Elle t’attend déjà au pays d’où tu viens.
Merci, Seigneur. Au pied du mont est une femme triste. Elle pleure. Pourquoi ?
* Elle est belle, elle est jeune, il lui faut un époux.
Seigneur, sur mon chemin j’ai rencontré un arbre bien malade. De quoi souffre-t-il donc ?
* Un coffre d’or empêche ses racines d’aller chercher profond le terreau qu’il lui faut pour vivre.
Seigneur, dans la forêt est un tigre bizarre. Il n’a plus d’appétit.
* Qu’il dévore l’homme le plus sot du monde, et la santé lui reviendra.
Seigneur, bien le bonjour !
L’homme redescendit, content, vers la vallée. Il vit la femme en larmes devant sa porte. Il lui fit un
grand signe.
Belle femme, dit-il, il te faut un mari !
Elle lui répondit :
* Entre donc voyageur. Ta figure me plaît. Soyons heureux ensemble !
Hé, je n’ai pas le temps, j’ai rendez-vous avec ma chance, elle m’attend, elle m’attend !
Il la salua d’un grand coup de chapeau tournoyant dans le ciel et s’en alla en riant et gambadant. Il
arriva bientôt en vue de l’arbre maigre sur la plaine. Il lui cria, de loin :
Un coffre rempli d’or fait souffrir tes racines. C’est Dieu qui me l’a dit
L’arbre lui répondit :
* Homme, déterre-le. Tu seras riche et moi je serai délivré !
Hé, je n’ai pas le temps, j’ai rendez-vous avec ma chance, elle m’attend, elle m’attend !
Il assura son sac à son épaule, entra dans la forêt avant la nuit tombée. Le tigre l’attendait au milieu
du chemin.
Bonne bête, voici : Tu dois manger un homme. Pas n’importe lequel, le plus sot qui soit au
monde.
Le tigre demanda :
* Comment le reconnaître ?
Je l’ignore dit l’autre. Je ne peux faire mieux que de te répéter les paroles de Dieu, comme je
l’ai fait pour la femme et pour l’arbre.
* La femme ?
Oui, la femme. Elle pleurait sans cesse. Elle était jeune et belle. Il lui fallait un homme. Elle
voulait de moi. Je n’avais pas le temps.
* Et l’arbre ? dit le tigre.
Un trésor l’empêchait de vivre. Il voulait que je l’en délivre. Mais je t’ai déjà dit : je n’avais pas
le temps. Je ne l’ai toujours pas. Adieu, je suis pressé.
* Où vas-tu donc ?
Je retourne chez moi. J’ai rendez-vous avec ma chance. Elle m’attend, elle m’attend !
* Un instant, dit le tigre. Qu’est-ce qu’un voyageur qui court après sa chance et laisse au bord de son
chemin une femme avenante et un trésor enfoui ?
Facile, bonne bête, répondit l’autre étourdiment. C’est un sot. A bien y réfléchir, je ne vois pas
comment on pourrait être un sot plus sot que ce sot-là.
Ce fut son dernier mot. Le tigre enfin dîna de fort bon appétit et rendit grâce à Dieu pour ses faveurs
gratuites.
Henri Gougaud
Métier facettes
MÉTIER Un aspect qui me plait beaucoup dans ce métier Un aspect qui me déplait beaucoup dans ce métier
Coiffeur(euse)
Secrétaire
Joueur(euse) de foot
professionnel(le)
Vendeur(euse) sur les marchés
Chauffeur routier
Educateur(rice)
Paysan(ne)
Strip-teaseuse / Chippendale
Pompier
Banquier(e)
Militaire de carrière
LIBERTÉ
SÉCURITÉ
HONNÊTETÉ
COURAGE
PLAISIR
JUSTICE
RÉUSSITE
FAMILLE
BEAUTÉ
RESPECT
Les Métiers Croisés Qualités Personnelles
Métiers de Métiers de
Métiers du la Santé et la logistique Métiers Métiers en Métiers de Métiers de Métiers Métiers de Métiers
BTP de l’aide à et du d’extérieur tension l’industrie Bouche manuels service rares
autrui transport
Habile de ses
mains
Comprend
vite
Sens du
contact
Sportif
Patient
Honnête
Fiable
Organisé
Capable
d’initiative
Sait se
remettre en
question
Les Métiers Croisés Aspirations Professionnelles
Métiers de Métiers de
Métiers du la Santé et la logistique Métiers Métiers en Métiers de Métiers de Métiers Métiers de Métiers
BTP de l’aide à et du d’extérieur tension l’industrie Bouche manuels service rares
autrui transport
Sécurité
d’emploi
Salaire élevé
Activité
manuelle
Activité de
contact
Activité
d’organisation
Travail
d’équipe
Horaires
stables
Activité où
l’on s’investit
Variété dans
le travail
Activité
indépendante
Raymond Poulidor
Face à un savoir-faire identifié, les personnes ne mettent généralement que peu de métiers, ceux
qu’elles connaissent et/ou ceux dont elles ont eu l’expérience. Or ces représentations des possibles sont
réductrices. Nous les invitons dans cette séquence d’une part à élargir leur champ de vision, à sortir des
stéréotypes, d’autre part à être précises quand elles évoquent leurs propres savoir-faire.
Objectifs
• Associer savoir-faire et métiers.
• Comprendre la notion de transférabilité ; constater qu’un même savoir-faire peut être
utilisé par des professionnels très différents les uns des autres.
• Apprendre à nommer ses savoir-faire en les contextualisant.
Matériel
Le support « La liste des savoir-faire ».
Le support « Les réponses possibles ».
Contenu, méthode
L’animateur cite à haute voix un savoir-faire et demande à chacun de réfléchir et de citer au moins
deux métiers où ce geste est utilisé. Il est important que chacun puisse comprendre le savoir-faire
comme il le veut et l’associe librement.
Les réponses sont mises en commun. L’animateur y ajoute les siennes en s’inspirant du support «
Les réponses possibles ».
L’animateur organise un débat sur les leçons qu’on peut tirer d’un tel exercice. Il fait réfléchir aux
écarts de compréhension et à la diversité des situations à laquelle des savoir-faire imprécis, trop
génériques, peuvent renvoyer. Il fait observer qu’un même savoir-faire peut être utilisé dans des métiers
et des contextes très divers. Il insiste pour que, lors de l’identification de leur savoir-faire, les stagiaires
soient le plus précis possible pour limiter les interprétations et les incompréhensions de la part de leurs
futurs interlocuteurs.
Intégration
Les participants reprennent la liste de leurs savoir-faire, identifiés lors d’une séquence précédente
(ex : danser) et pour chacun d’eux, chaque fois que cela est nécessaire, ils apportent les précisions utiles
à une bonne compréhension en écrivant les compléments d’objet direct, de circonstance, en précisant le
contexte (ex : danser le rock dans le cadre d’une soirée entre amis, enseigner la java à des danseurs
débutants, danse aquatique synchronisée, danser dans un ballet en réalisant des figures de lancer,
danses folkloriques, danser en défilant…) .
Ils peuvent aussi imaginer mettre en oeuvre ces savoir-faire dans d’autres contextes que celui
précisé ci-avant. Ils les citent.
10
2
Revue presse
Découvrir des métiers
Objectif
• Permettre aux stagiaires d’élargir leur champ de connaissances des métiers existants, de
découvrir qu’il en existe beaucoup et que le choix n’est pas limité aux seuls métiers
constituant leur environnement quotidien.
• Éveiller la curiosité.
Contenu, méthode
Nous proposons que cet exercice ne se fasse pas en une seule fois mais soit réparti sur l’ensemble
de la session.
L’animateur demande aux stagiaires d’amener, chaque matin, ou pour des dates précises, un ou
plusieurs noms de métiers, différents de ceux déjà cités dans les exercices précédents, ainsi que des
éléments d’information le ou les définissant. Ils pourront, par exemple, trouver ces métiers en
questionnant leur voisin, en regardant les petites annonces dans la presse, en allant consulter des
organismes spécialisés, en regardant la télévision d’une façon critique. Sur ce dernier point on pourra
attirer leur attention sur les phénomènes de perception : si on cherche quelque chose de précis, on ne
voit pas la même chose qu’en situation d’attention flottante. Nous avons tous à disposition une masse
d’informations. Il suffit de se donner les moyens de la déchiffrer. Par exemple, on peut regarder un film
en s’attachant à relever les différents métiers effectués par les acteurs.
Chaque main, ou à la date prévue, il sera procédé à une mise en commun des informations.
Chacun présentera un métier, en le décrivant le plus précisément possible ( lieu d’exercice, conditions de
travail, satisfaction que la personne semblait en tirer, niveau de formation…). Si des métiers attirent
l’attention des stagiaires, ils devront préciser pourquoi et s’il s’agit d’éléments nouveaux de connaissance
sur eux-mêmes, sur leur goûts, valeurs ou centres d’intérêts, ils les reporteront dans leur dossier
individuel.
Durée
45 minutes à chacune des exploitations.
10
2
Briefing
Se préparer à l'enquête
Objectif
Permettre aux stagiaires de se préparer à aller enquêter, et d’élaborer une grille de
questions.
Contenu, méthode
Méthode B
L’objectif de lister les questions nécessaires à la connaissance d’un métier est complété en amont
par une interrogation sur chaque terme, par exemple : qu’est-ce qu’un «manuel», un « intellectuel»,un
«métier de plein air», etc.
Chaque stagiaire note cinq métiers qui serviront à créer la banque de données commune au
groupe. Pour cela, l’animateur procède par tour de table. Il note les métiers sur un paper-board, chacun
des métiers n’est noté qu’une fois.
Il annonce aux stagiaires que dans cette liste des métiers, il va en choisir un qu’il va inscrire au
verso du tableau et que lui seul connaîtra.
Le but du groupe sera de trouver ce métier au travers de cinq questions auxquelles l'animateur ne
pourra répondre que par oui ou par non.
Le groupe devra donc faire l’accord sur la première question.
L'animateur répondra à la première question, rayera les métiers éliminés par cette réponse.
Ensuite les stagiaires pourront formuler la deuxième question, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu’il ne reste
plus qu’un ou plusieurs métiers. Les stagiaires indiquent alors ce qui leur semble être le choix de
l’animateur.
L’animateur. tout au long du déroulement s'interroge avec le groupe sur le sens, note les manques,
par exemple, qu’est-ce que le « tertiaire», le «secondaire» une «entreprise» une «fonction» ? etc. On
peut aussi faire remarquer qu’un métier donné peut s’exercer dans plusieurs secteurs. Une
connaissance de tous les termes utilisés dans ce domaine est donc indispensable pour l’animateur.
A l’issue de ce travail d’exploration, l’animateur enchaîne en reprenant la méthode A.
Durée
Méthode A: 1 heure 30
Méthode B : 3 heures R
10
2
Les enquêtes professionnelles
Elles sont en général bien vu par les professionnels car être sollicité c’est se voir reconnaître du
prestige, des compétences , une autorité , du pouvoir …c’est aussi se sentir utile pour aider et conseiller
des personnes
Eviter de se présenter a un moment de travail important pour l’entreprise
But
L’enquête a pour but :
De vous aider à découvrir les exigences d’un métier
De parler avec un professionnel (demandez-lui ses disponibilités pour ne pas l’importuner)
D’envisager une possibilité de formation ou d’embauche dans ce secteur après la formation
Définir les valeurs et compétences attachées à chaque métier
Il faut bien garder en tête que, même s’il s’agit d’une démarche apparemment simple, elle peut
présenter bien des difficultés pour certaines personnes : il faut donc veiller à ne la proposer qu’en
s’assurant que la personne aura les moyens de surmonter les difficultés éventuelles.
Les difficultés peuvent être par exemple :
- avoir clairement en tête l’objectif poursuivi et ne pas « dériver »
- repérer des lieux où se présenter et des personnes à contacter
10
2
- mettre au point un questionnaire
- savoir présenter sa démarche de façon convaincante
- oser passer à l’action
- garder un esprit critique sur l’information recueillie
- savoir l’exploiter pour en tirer des enseignements
Les objectifs
Les enquêtes en entreprise permettent au stagiaires :
- de mieux connaître son marché du travail pour préciser ses cibles de RE
- de recueillir des infos sur : les modes de recrutement des entreprises du secteur visé, la période
et la saisonnalité du recrutement, les profils recherchés
- de s’entraîner à rencontrer une entreprise s’il y a une appréhension des entretiens d’embauche
- de constituer ou développer un réseau professionnel
- d’adapter son ciblage et ses méthodes de recherche
Les entreprises où réaliser l’enquête
- les entreprises connues du conseiller ou de l’équipe professionnelle
- des entreprises repérées en relation entreprise
- les entreprises identifiées par les stagiares
- des entreprise à choisir en fonction de l’aisance du stagiaire : s’il n’est pas à l’aise, des
entreprises qui l’attirent peu ou qui ne recrutent pas au moment de l’enquête dans un 1er temps
(absence d’enjeu), s’il est à l’aise, des entreprises susceptibles de l’intéresser.
Les interlocuteurs
- La rencontre est organisée avec une personne occupant le poste visé ou avec un recruteur
- Soit le formateurr appelle l’interlocuteur habituel dans l’entreprise pour identifier la personne
auprès de laquelle l’enquête peut être menée, soit un collègue de l’équipe professionnelle
concernée peut servir de relais
- Soit on prépare la démarche avec le stagiare et il établit lui-même le contact
Le débriefing
Quelques questions à poser au stagiaire
- par quoi avez-vous été surpris
- qu’est-ce qui vous a mis à l’aise, qu’est-ce qui vous a dérangé
- vous imaginez-vous occuper ce poste dans cette entreprise et pourquoi
- selon vous, quelles compétences vous manquent pour ce poste
- quelles conclusions tirez-vous de vos différentes enquêtes
10
2
Débriefing après enquête
Se préparer au choix
Objectif
Permettre aux stagiaires de faire la synthèse des informations recueillies lors des étapes
précédentes (recherche documentaire, entretiens avec des professionnels) et de faire le point sur les
aspects pouvant poser problème et qu’ils devront retravailler en fonction du métier choisi.
Contenu, méthode
L’animateur demande au stagiaire de réaliser une synthèse des informations qu’il a recueillies. Si
des points restent troubles, confus, ambigus ou contradictoires, il est nécessaire d’en parler et d’apporter
les éléments permettant de solutionner la question ou de reprogrammer une recherche d’informations.
En fonction de la durée de la session, cette première phase peut être réalisée à la maison sur du
temps hors session.
Une fois cette synthèse réalisée, il est demandé à chacun de préparer un exposé d’environ cinq
minutes sur l’emploi qu’il préfère. Au cours de celui-ci, le stagiaire devra présenter le métier, ses
avantages et inconvénients, et expliquer en quoi ce métier répond à ses attentes. Chaque exposé sera
suivi de cinq minutes de questions-réponses avec l’ensemble des participants.
Durée
2 heures.
Commentaires
Cette séquence prépare la décision. Elle permet également de commencer à s’entraîner pour
argumenter et défendre son projet.
10
2
Galerie de portraits « chemin faisant » 3.5
Objectifs
Permettre à chaque stagiaire de repérer ses valeurs ainsi que ses centres d’intérêts
Contenu / méthode
L’animateur demande à chacun de penser à un personnage célèbre qu’il aime bien, qui représente
ce qu’il aimerait être …Ce personnage peut être contemporain ou non, réel ou de roman, de bandes
dessinées ou de cinéma. Il doit être à priori connu de tous
L’animateur propose au stagiaire d’écrire un paragraphe décrivant ce personnage, ce qu’il fait, ses
qualités, ses caractéristiques personnelles. Le stagiaire répond en fait à la question « je l’aime bien parce
que… » et justifie son choix
Ensuite chacun relit sa production et cherche à repérer ce que cet exercice lui apprend sur lui-
même, ce qui est important pour lui sur ses valeurs et ses centres d’intérêts, on peut ici en faisant appel
au volontariat, prendre l’exemple d’un personnage choisi par un stagiaire et travailler en groupe à
l’explication des valeurs sous-jacentes
Après que chacun, seul ou avec l’apport du groupe ait listé les valeurs et centres d’intérêts, il lui
demandé de regrouper les donnés de même nature selon une catégorisation propre à chacun puis de
procéder à une hiérarchisation avant de reporter les éléments dominants sur la fiche de synthèse
Afin de compléter la liste des raisons élaborées individuellement, l’animateur peut, selon le temps
dont il dispose, proposer une variante à cet exercice. Il demande à chacun de noter sur un papier
anonyme le nom de son personnage. Il ramasse ces papiers pendant que chacun rédige librement son
paragraphe. Puis successivement il présente au groupe les noms des personnages en demandant aux
stagiaires de s’exprimer sur ce personnage, ce qui lui attribuent comme valeurs, qualités. Il n’y a bien sur
pas de bonne ni de mauvaises réponse, il s’agit d’élargir et d’admettre des perceptions, des
représentations différentes. Le stagiaire auteur du personnage rajoute, à ses propres raisons, l’ensemble
des éléments proposés par le groupe
Après avoir examiné l’ensemble des personnages, chacun reprend son document et procède à un
tri, en ne conservant que les valeurs, qualités qui lui semblent les plus représentatives pour lui-même.
S’il y a beaucoup d’éléments, il les catégorisera puis les hiérarchisera et reportera les résultats sur la
fiche de synthèse
Durée 1 h 00 Commentaires
On peut procéder de même avec un nom d’animal de ville de monument, etc. En supprimant toute
mise en commun, on demandera alors à chaque stagiaire de faire des regroupements entre les valeurs
attribuées aux diffèrents items et de les hiérarchiser
En entretien individuel
Transférable le consultant commente directement face au conseiller les raisons de son choix
Sur la fiche de
synthèse
Faites reporter les résultats de cette
séquence dans la ou les cases ci-contre
10
2
Bouillon de culture « Chemin
faisant » 4.1
Élargir ses cibles professionnelles
Objectif
Trouver pour chaque stagiaire un maximum de pistes possibles à partir des éléments du bilan
Contenu / méthode
Dans un premier temps, il est demandé à chacun de mettre de l’ordre dans son dossier individuel
et notamment sur la fiche de synthèse, car elle va servir de support à cette séquence. Sachant que cette
fiche va maintenant circuler parmi les participants, de façon anonyme. Il faut laisser à chacun la
possibilité d’enlever ou d’ajouter les éléments
Le groupe est ensuite séparé en sous groupe de trois à quatre personnes maximum. Chaque sous-
groupe va devoir, à la lecture de chacune des fiches (l’animateur distribuera les fiches une à une) lister
un maximum de métiers possibles pour l’auteur (toujours anonyme) de la fiche.
Les sous-groupes font leur proposition sans chercher à savoir qui est l’auteur, en s’appuyant sur ce
qu’ils lisent Ils ne doivent pas chercher à proposer des métiers qui seraient satisfaisant pour l’ensemble
du profil : ils ne fonctionnent par analogie même se ce n’est qu’a partir d’un seul élément. Par exemple,
l’auteur a noté « voiture » dans ses centres d’intérêts. Si voiture fait penser à moniteur d’auto école, on le
note, même si cela est contradictoire avec un autre élément ou ne fait pas l’unanimité dans le sous
groupe.
Les stagiaires ne doivent pas se préoccuper de la faisabilité. Ce n’est pas leur problème, ce sera
celui de l’auteur du profil, car c’est à lui qu’appartiendra le choix final. Ceci sera quelquefois à rappeler,
les stagiaires s’autocensurant à partir de leur propre perception.
Chaque sous-groupe doit voir l’ensemble des fiches de façon à obtenir pour chacun un maximum
de pistes. L’animateur laissera un temps égal (environ dix à quinze minutes) par fiche. En final chaque
stagiaire récupérer sa fiche et l’ensemble des propositions des sous groupes
Il en prend connaissance, rajoute les métiers auxquels il à pensé et qui ne figuraient pas . il
procède ensuite à un tri, en éliminant ce qu’il rejette, puis en regroupant les métiers restant selon des
critères qui lui sont propres. Une hiérarchisation des métiers ou groupe de métiers retenus sera réalisés.
C’est sur cette base que vont s’effectuer les travaux de mise en perspective avec la réalité
Durée
3 h 00
Commentaires
Il est important que chacune des fiches dispose d’un temps identique d’exploitation et que toutes
soient vues par tous les sous groupes font souvent preuve de créativité inégale : certains sont très
prolixes, d’autres plus « raisonnables ». L’animateur pourra lui aussi aider et proposer des métiers
montrant ainsi qu’on a le droit de délirer tout en restant dans des propositions honnêtes.
L’exercice peut parfois sembler laborieux. Néanmoins l’enjeu étant important et les résultats
positifs, les stagiaires se prêtent volontiers au jeu
10
2
En entretien individuel
Non transférable : repose sur le travail de groupe
10
2
Partageons nos idées « Chemin faisant » 4.2
Objectif
Permettre aux stagiaires d’élargir leurs cibles professionnelles, de se donner de nouvelles
possibilités d’emploi, de nouvelles idées par apport à des pistes d’emploi possibles.
Contenu / méthode
Le stagiaire fait un signe cabalistique sur sa feuille de synthèse, ainsi que sur une autre feuille
blanche. Ce signe lui permettra de conserver l’anonymat (les autres participants seraient tentés
d’attribuer des emplois à une personne, plutôt qu’à un profil), et de pouvoir les récupérer ensuite
La fiche synthèse ainsi que la feuille l’accompagnant vont ensuite circuler parmi l’ensemble des
participants
Après avoir pris connaissance de la fiche qui lui est transmise, chaque stagiaire indique sur la
feuille blanche, deux, trois, quatre métiers qui d’après lui correspondent au profil proposé. Avant de
transmettre à son voisin ; il cache ce qu’il a écrit en rabattant le haut de la feuille, afin de ne pas
influencer l’apport des autres stagiaires et de permettre ainsi un plus grand nombre de propositions , les
plus diverses possibles
En final chacun récupère sa fiche et l’ensemble des propositions Il en prend connaissance, rajoute
les métiers auxquels il à pensé et qui ne figureraient pas. Il procède ensuite à un tri, en éliminant ce qu’il
rejette, puis en regroupant les métiers qui lui restent selon des critères qui lui sont propres. Une
hiérarchisation des métiers ou groupe de métiers sera réalisés
C’est sur cette base que vont s’effectuer les travaux de mise en perspective avec la réalité
Durée
1 h 30
En entretien individuel
Non transférable : cet exercice repose sur un travail de groupe
10
2
Le portrait robot « chemin faisant » 5.2
Objectifs
Permettre aux stagiaires de confronter et mettre en forme les représentations qu’ils font des
métiers, obtenir des éléments d’information avant de partir enquêter
Contenu /méthode
Le travail peut se faire en grands groupe. A tour de rôle, chaque stagiaire annonce le métier sur
lequel il a envie d’en savoir plus (voir les résultats de la séquence 4-4)
A partir de l’idée qu’ils se font de ce métier, les autres participants vont contribuer au dessin d’un
portrait robot. Pour ce faire ils expriment à tout de rôle ce qu’ils savent ou pensent savoir du métier, ceci
sans s’autocensurer. L’animateur ou un stagiaire dessine au fur et à mesure le portrait, en prenant garde
de ne pas éliminer d’idées, même si elles sont contradictoires avec d’autres précédemment émises (voir
exemple ci-joint). le stagiaire concerné récupère la feuille de paper-board individuellement, il compare ce
premier apport du groupe avec l’idée que lui-même s’en faisait auparavant . il complète au besoin ce
portrait et dégage des pistes d’enquête et de recherche documentaires
Durée
1 h 30
En entretien individuel
Non-transférable comme tel, puisque cet exercice repose essentiellement sur la production du
groupe. Cependant, le conseiller prendra soin de renvoyer le consultant vers des professionnels, ou
toute personne possédant des informations sur le ou les métiers choisi afin qu’il confronte l’image qu’il
s’en fait à d’autres représentations ou réalités
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2
Exemple aide-soignante
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2
Présenter son projet, l’argumenter
« Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud » France
Nous voici à la fin de notre session d’orientation. Il faut marquer que nous sommes en même
temps à la fin d’une chose et au début d’une autre. Le groupe, qui a aidé et stimulé chacun va se
séparer, et il ne se reconstituera jamais, même si certaines relations entamées au cours de la session
peuvent se poursuivre après. L’animateur va aller à la rencontre d’autres groupes, et chaque participant
va devoir affronter individuellement les démarches et les rencontres nécessaires à la mise en oeuvre de
son projet.
Bien sûr, il y a été préparé tout au long de la session, en particulier quand il lui a fallu jouer son rôle
dans des situations simulées. Mais entre ces situations, organisées pour faire vivre une expérience
implicante, et les situations où nous jouons pour une part la réalisation de nos désirs et de nos projets ,il
y a une grande différence. L’inquiétude, la crainte de ne pas réussir, l’exagération des conséquences
d’un échec, la perte d’assurance risquent de nous faire perdre une partie de nos moyens.
Nous proposons donc d’organiser une épreuve de « passage » entre le milieu protégé de la
session et l’« univers impitoyable » de la recherche d’emploi. Pour cela, nous avons choisi le monde du
spectacle et plus précisément le théâtre.
Quand la troupe de théâtre passe des répétitions à la Première, elle va faire ce qu’elle a appris à
faire tout au long du travail de mise en scène, mais face à la présence du public, tout change : chaque
acteur est plus seul, il doit assumer complètement son rôle tout en restant en interaction avec les autres.
Quand il se trompe, il faut qu’il se rattrape sans interrompre la représentation. Il doit se faire
entendre du public, et le toucher, donc être capable de sentir ses réactions, et de modifier son jeu s’il le
faut. Enfin, il a le trac avant la représentation, et il doit apprendre à s’en servir positivement et à ne pas
se laisser paralyser par lui.
Nous allons demander à nos participants de préparer une représentation du travail qu’ils ont réalisé
pendant la session, c’est-à-dire de mettre en scène et de présenter leur projet devant un public choisi.
L’animateur aura invité les professionnels auxquels les personnes pourront avoir à faire après la
session, des personnes avec qui il a l’habitude de travailler (formateurs, responsables d’entreprises,
tuteurs, conseillers, travailleurs sociaux…), et tout autre personne qu’il pense intéressée. Les participants
peuvent inviter quelqu’un de proche s’ils le souhaitent. Il ne s’agit pas de réunir une foule, six à quinze
personnes suffisent en plus des participants. Attention seulement de ne pas mettre en place une situation
qui ressemble à un jury d’examen (par exemple, trois personnes ayant une fonction institutionnelle assis
tout seuls dans un coin de la salle).
Nos acteurs se présenteront seuls. Ils doivent disposer d’un temps relativement bref : cinq minutes
maximum. Pensez que si vous avez un groupe de dix, cela fait déjà cinquante minutes au moins de
représentation.
Il est important que cette représentation soit préparée en tant que telle. À la séquence précédente,
chacun a abouti à la réalisation d’une affiche qui répond à la question : « moi dans cet emploi : voilà
pourquoi je m’y vois, comment je m’y vois, dans quel environnement. », et il a présenté son affiche à ses
collègues. Avant la représentation elle-même, il va falloir que chacun se prépare à parler « sans filet »
c’est-à-dire sans avoir recours à son affiche. Il faut aussi que le groupe prépare l’ordre des passages sur
scène, pour que ce ne soit pas l’animateur qui appelle les acteurs les uns après les autres.
Ceci va prendre un certain temps : nous vous conseillons de prévoir une journée entière pour la
préparation et la représentation.
La représentation peut être accompagnée d’une « exposition » ; en effet, certaines des productions
peuvent être montrées (collages et affiches du début et de la fin, dictionnaires de compagnie, cartes à
jouer…) ; il y faudra bien sûr l’accord des personnes qui les ont produites.
Objectifs
• Mémoriser de façon stable les éléments de son profil et de son projet.
• S’entraîner à les présenter et à les argumenter.
• Dominer le trac.
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Contenu, méthode
Pour ouvrir la séance, l’animateur lit le proverbe et s’en inspire pour présenter ou faire découvrir les
objectifs de la séquence.
Phase 1 : préparation
Par groupe de trois ou quatre, les participants, en s’aidant de leur affiche, récapitulent ce qu’ils ont
à dire sur leur projet. Les autres interviennent non pour modifier le contenu mais pour signaler un oubli,
ou demander de préciser une formulation peu claire ou trop rapide.
Puis, en grand groupe, on fait ensemble la liste des choses qu’il faut dire. On discute pour établir
cette liste.
Par exemple :
• Dire son nom, ce qu’on souhaite dire de son identité, de sa famille, de son origine
géographique et sociale,
• Parler de son histoire personnelle, des événements qui l’ont marquée,
• Parler de ce qu’on a appris dans sa vie, à l’école, dans sa famille, au travail…,
• Se décrire aujourd’hui, en utilisant ce qu’on a fait pendant la session,
• Décrire le métier qu’on voudrait,
• Dire ce qu’on va faire pour y arriver.
Puis chacun se demande à qui il va imaginer qu’il se présente : un employeur, un
organisme de formation, un conseiller professionnel, un travailleur social, un ami ou une amie, un
groupe de personnes avec qui il va mener une activité ? Selon le destinataire, l’ordre et le ton de la
présentation seront différents.
Par exemple, on peut imaginer quelqu’un qui décrit le métier qu’il souhaite, puis qui utilise tout ce
qu’il a découvert de ses savoirs, de ses savoir-faire, de ses valeurs, de ses qualités, pour montrer qu’il
pourrait y réussir, et qui termine en donnant son nom et son adresse pour qu’on prenne contact avec lui.
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Le monde du futur
Réaliser un plan d’action
Objectif
Permettre à chaque stagiaire de s’entrainer à l’élaboration d’un plan d’action, de s’engager sur un
calendrier, d’identifier les obstacles possibles à la réalisation et de réfléchir à la manière de les surmonter
Contenu / méthode
A la suite de la séquence « les ailes du désir », chaque stagiaire dispose d’une liste de cinq
expériences à vivre, ces expériences étant hiérarchisées selon les critères de désirabilité et de faisabilité
Sur une feuille, chacun va reporter l’expérience qui arrive en numéro un et travaillera ensuite selon
les consignes suivantes ;
Quand pensez-vous avoir réalisé cette expérience ? Fixez vous une date d’échéance
Qu’avez-vous à faire d’ici là ? Ordonnez ces actions et établissez un calendrier
Quels sont les moyens nécessaires à la réalisation de ces actions ? Listez ceux dont vous ne
disposez pas aujourd’hui et précisez la façon dont vous compter les obtenir
Quels obstacles pensez vous rencontrez ? Différenciez ceux qui tiennent à vous de ceux qui
tiennent à votre environnement Mesurez votre marge de manœuvre et listez les obstacles sur
lesquels vous allez agir en priorité en précisant comment.
Savez vous ce que vous allez gagner et perdre en réalisant cette expérience
Il est important pour cet exercice d’organiser une discussion, des échanges, soit à partir de la mise
en commun d’une expérience, soit à partir des difficultés éprouvés à chacune des phases de l’exercice
Durée
1 h 00
Sa réalisation peut se faire hors session dans ce cas il est nécessaire de prévoir un temps de
restitution
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LE JEU DE LA SURVIE
Pour la cohésion du groupe
Individuellement :
Chacun inscrit sur sa feuille de réponses la solution qu’il choisit. Aucun échange entre les
participants.
En petits groupes, les stagiaires comparent et justifient leurs réponses ; ils doivent décider
collectivement de la meilleure solution.
Une réponse-type est proposée au groupe.
Instructions :
Vous trouverez, page suivante, douze questions concernant toutes différents aspects de la survie
humaine dans un endroit désertique. Pour chacune de ces questions, vous devrez choisir
individuellement la solution qui vous semble la plus adaptée à la situation proposée. Essayez de vous
imaginer dans la situation décrite et souvenez-vous que vous êtes seul et que vous avez un équipement
très limité (sauf exception indiquée). Dans l’endroit où vous vous trouvez, c’est l’automne ; les journées
sont chaudes et sèches, mais les nuits sont froides.
Lorsque vous aurez répondu individuellement à chacune de ces questions, on vous demandera
ensuite de les revoir l’une après l’autre, mais cette fois, en petits groupes. Votre groupe devra alors
décider, en obtenant un consensus, de la meilleure alternative pour chaque situation. En aucun cas, vous
ne devrez changer vos réponses individuelles après discussion dans le groupe. Les réponses
individuelles et la réponse du groupe seront, par la suite, notées en fonction d’une réponse-type qui vous
sera proposée par un groupe d’experts.
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Individuel collectif
1-Vous vous êtes écarté du groupe de vos amis et vous êtes maintenant
égaré, seul, dans une forêt sans chemin ni traces. Vous n’avez aucun
équipement spécial pour signaler votre présence. Le meilleur moyen
pour avertir vos amis est de :
a. Appeler au secours le plus fort possible, mais avec une voix
grave.
b. Crier le plus fort que vous pouvez.
c. Siffler de la façon la plus aiguë et la plus forte possible.
2 - Vous vous trouvez dans une zone infestée de serpents. La meilleure
façon pour vous protéger des serpents est de :
a. Faire le plus de bruit possible avec vos pieds.
b. Marcher en douceur et sans bruit.
c. Vous déplacer la nuit.
3 - Vous êtes égaré dans une région sauvage et vous avez faim. Le
meilleur moyen pour reconnaître les plantes qui sont bonnes à manger
(du moins celles que vous ne connaissez pas) est de :
a. Essayer ce que les oiseaux mangent.
b. Manger toutes les plantes, sauf celles qui ont des baies d’un
beau rouge écarlate.
c. Placer un petit morceau de la plante sur votre lèvre inférieure
pendant cinq minutes ; si rien ne se passe, essayer d’en manger un
peu.
4 - Le temps devient chaud et sec. Vous avez environ un litre d’eau avec
vous. Vous devez :
a. Rationner l’eau et en boire environ seulement une tasse par jour.
b. Ne pas boire avant de vous arrêter pour la nuit ; à ce moment,
boire ce dont vous pensez que vous avez besoin.
c. Boire autant que vous en ressentez le besoin parce que vous
avez soif.
5 - Vous n’avez plus d’eau et vous avez très soif. Vous arrivez enfin au
lit d’un ruisseau pour découvrir qu’il est complètement à sec. La
meilleure chance pour trouver de l’eau est de :
a. Creuser n’importe où dans le lit du ruisseau.
b. Creuser sous les plantes et racines d’arbre sur les bords du
ruisseau.
c. Creuser dans le lit du ruisseau et dans le creux d’une courbe.
6 - Vous essayez de quitter cette zone désertique en descendant le long
de ravins où on peut trouver de l’eau. La nuit venue, le meilleur endroit
pour camper est :
a. Près de la poche d’eau, dans la gorge du ravin.
b. En hauteur, sur un surplomb.
c. A mi-pente.
7 - Vous vous êtes éloigné de votre campement pour une petite
promenade à la tombée de la nuit. La nuit commence à tomber
rapidement dans la forêt et, au moment de retourner à votre camp,
l’intensité de votre lampe-torche commence à baisser. Vous devez alors
a. Vous diriger le plus rapidement possible vers votre camp, la
torche allumée, en espérant qu’elle fonctionnera encore assez
longtemps pour que vous puissiez retrouver votre chemin.
b. Placer les batteries sous vos bras, au creux de vos aisselles,
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afin de les chauffer pour les remettre ensuite dans la lampe.
c. Allumer par saccades de quelques secondes afin de reconnaître
le chemin et d’avancer au fur et à mesure.
8 - Une tempête de neige vous maintient confiné dans votre tente. Pour
dormir, vous avez laissé votre réchaud allumé. Ceci peut être dangereux
dans le cas où la flamme est…
a. Jaune.
b. Bleue.
c. Rouge.
9 - Vous devez franchir une rivière qui a un courant très fort, dont le lit
est parsemé de grosses pierres, et dont l’eau est trouble. Après avoir
choisi soigneusement l’endroit où vous passerez, vous devez :
a. Traverser en gardant vos bottes et votre sac-à-dos.
b. Enlever vos bottes et lancer votre sac-à-dos sur l’autre berge.
c. Lancer votre sac-à-dos sur l’autre berge, mais traverser en
gardant vos bottes
10 - Lorsque vous traversez une rivière qui a un courant très fort et que
vous avez de l’eau jusqu’à la ceinture, vous devez traverser en vous
tournant :
a. Vers l’amont de la rivière.
b. Vers l’autre berge.
c. Vers l’aval de la rivière.
11 - Vous vous trouvez sur une rocaille sur laquelle vous devez grimper
pour passer. Les rochers sont glissants, couverts de mousse. Vous
devez grimper :
a. Pieds nus.
b. En gardant vos bottes.
c. En chaussettes.
12 - En rentrant à votre campement, vous avez la surprise de découvrir
un gros ours qui tourne autour de votre tente. Vous n’êtes pas armé. A
dix mètres de vous, l’ours se lève sur ses pattes de derrière. Vous devez
alors :
a. Fuir en courant.
b. Monter à l’arbre le plus proche.
c. Rester immobile, mais prêt à reculer lentement.
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L'ACCIDENT SUR LA LUNE "
Objectifs :
Apprendre à travailler en groupe : prendre conscience des phénomènes de fonctionnement d’un groupe,
commencer à élaborer une charte (attitudes constructives, conditions favorables)
Apprendre le débat argumenté : prendre conscience de l’importance des arguments s’appuyant sur des
connaissances pour convaincre, mettre en place des règles pour débattre.
Faire une parallèle avec la recherche du travail En fin de l’atelier on compare les objets aux compétences
et on montre l’importance pour le classement le fait de connaitre les caractéristiques de l’entreprise
Durée : 2 heures en module
PHASE 1 :
« Vous faites partie d’un vaisseau spatial qui doit rejoindre une base sur la lune, mais, à la suite d’ennuis
mécaniques, vous avez été obligé d’alunir à 300 km de votre objectif. Il ne vous reste que quinze objets intacts pour
vous aider à survivre et rejoindre la base. Vous ne pouvez pas tout emporter et il faut donc classer les 15 objets par
ordre de nécessité (n°1 pour le plus important, n°15 pour le moins utile). »
PHASE 2 :
Par groupe de 4 à 6 personnes.
Chacun, à l’intérieur de chaque groupe, présente son classement personnel et les raisons de ses choix. Puis,
le groupe se met d’accord sur un classement commun.
Un rapporteur de chaque groupe vient présenter aux autres le classement effectué par son groupe et les
raisons de ce classement.
- débat (si point de vue différent, sur ce qu’il aurait fallu faire, sur ce qui a bien marché, …)
L’animateur note au tableau les points importants (sous forme de tableau par exemple, qu’il complète pour
chaque groupe)
Tous les groupes sont ainsi analysés. Le but étant de répondre aux objectifs :
- Apprendre à travailler en groupe :
- Apprendre le débat argumenté,
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2
d’oxygène chacun
Une carte du ciel (constellations vues de la Indispensable pour s’orienter 3
lune)
Un canot de sauvetage auto gonflable Peut servir de traîneau pour tracter les objets ; le gaz 9
Une boussole Sans utilité sur la lune, le champ magnétique n’y 14
étant pas valorisé
20 litres d'eau Indispensable pour compenser une forte 2
déshydratation due à la très grande chaleur sur la
face éclairée de la lune
Des signaux lumineux Utiles quand la base spatiale sera en vue 10
Une boite de premier secours une trousse Les piqûres de vitamines, sérum, etc., nécessitent 7
médicale et des seringues Hypodermiques une ouverture spéciale (prévue par la NASA) dans la
combinaison
Un émetteur récepteur FM à piles solaires Utile pour essayer de communiquer avec la base, 5
mais cet appareil n’a pas une grande portée
Il correspond à une hiérarchisation des critères - que l'on pourrait, à la rigueur, discuter - qui est la
suivante :
Objets 1. survie immédiate
indispensables (survie) 2. survie à court terme
3. orientation à longue distance (repérer la position que l'on occupe par rapport à
celle de la fusée mère)
4. survie à moyen terme (durée du voyage)
5. orientation proximale (ne pas passer à côté de la fusée sans la voir)
6. déplacement (en terrain accidenté)
Objets sans 13. 14 et 15 classés par ordre décroissant d'utilité possible dans des usages
intérêt inhabituels, compte tenu du fait que le poids et l'encombrement ne sont pas
problématiques sur la lune.
Fiche observateur :
Consignes : observez le fonctionnement du groupe et complétez la fiche.
1 - Aspects matériels
taille du groupe :
environnement (espace, ambiance, bruit.) :
disposition spatiale des participants ?
2 - Communication émetteur / récepteur dans le groupe :
qui s'exprime ? / qui reformule ? / qui parle avec qui ?
3 - Relations dans le groupe
quels rôles sont joués (opposant, organisateur) :
attitudes non-verbales (mimiques, gestes. regard. ..) :
repérage des affinités, pourquoi ? / repérage des conflits, pourquoi ?
leadership: émergence ? comment se produit-elle ? pourquoi ?
quel comportement du leader : sollicite les avis, prend le pouvoir, organise, conclut, …
quelles sont les réactions des autres ?
prise de décision -. modes de participation de chacun ?
facteurs qui influencent les opinions et la décision (argumentation, insistance, personnalité)?
degré de consensus et de ralliement à la décision ?
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2
Feuille de décision
2 Aliments concentrés
4 Un parachute en soie
5 Un chauffage portatif
11 Une boussole
12 20 litres d'eau
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On ira tous au paradis
Objectifs
• Cet exercice est destiné à établir un moment de réflexion mettant en rapport les éléments
qui ont émergé des différentes mises en situation précédentes avec la situation actuelle des
personnes.
• Il s’agit de repérer en quoi la situation actuelle est conforme ou non à ses intentions, à ses
aspirations, à des projets dégagés et, en fonction de cette analyse, de prendre une décision
et de construire un plan d’action.
Contenu, méthode
A ce stade, et selon leur situation, les stagiaires auront été entraînés dans une réflexion sur eux-
mêmes qui les aura conduits à un certain nombre de conclusions, voir de projets précis. Ceci à l’issue
des séquences de connaissance de soi et de son environnement que l’animateur aura pris le soin de
faire traduire en pistes, en cibles de métiers. Ces différentes pistes auront ensuite fait l’objet de diverses
investigations.
Ce processus de décision et d’élaboration de projet est résumé sur le support n°1 « L’arbre de
décision. L’animateur présente alors le support « les quatre options » et invite chacun à repérer dans
quel type de situation il se trouve.
Option 2 : le projet de la personne n’est qu’en partie mis en oeuvre dans la situation
actuelle. Il reste de ce fait une part d’insatisfaction dans ses aspirations. La réflexion et le
plan d’action porteront sur les moyens de réduire cet écart entre les aspirations et la réalité.
« Quelles décisions faut-il prendre pour diminuer cet écart » sera la question sur laquelle le
stagiaire devra se pencher.
Option 4 : il se peut que la personne n’ait pas réussi à se définir des objectifs. On
recherchera alors les causes de cette situation. Ce n’est peut-être pas le moment d’un
questionnement ? Est-ce en lien avec le pouvoir qu’elle se donne sur les événements ?
L’animateur évitera le « terrorisme » du projet et s’intéressera à mesurer le bien-être de la
personne dans sa situation actuelle.
Pour construire les différents plans d’action dégagés de ces réflexions, l’animateur propose
aux stagiaires d’utiliser :
• le support n° 2.
Il est destiné à : écrire leur objectif final, lister les principales étapes pour y parvenir,
repérer leur cadencement dans le temps, et leurs différentes conséquences sur leur
environnement.
• le support 3. Il permet d’écrire leurs objectifs à court, moyen et long terme,
• le support 4. Il permet de poser les actions permettant d’atteindre leurs objectifs.
• le support 5. Il est destiné à pointer les aides que chacun peut mobiliser pour réaliser son
projet.
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Durée
Une première réflexion peut mobiliser environ une heure trente. Si elle fait l’objet d’échanges entre
les stagiaires sur les obstacles susceptibles d’être rencontrés il faut, soit prévoir une deuxième
séquence, soit compter une demi-journée. en entretien individuel
Cette séquence est tout à fait réalisable avec les mêmes contenus et supports
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Support 3 Mon objectif final…………………….
Conséquences
Etapes Sous-objectifs Dates pour moi et les
autres
Mes objectifs à court terme (dans les deux/trois mois qui viennent) sont :
Mes objectifs à moyen terme (dans les quatre/six mois qui viennent) sont
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Mes objectifs à moyen terme (dans les quatre/six mois qui viennent) sont :
Ecrivez ici :
(hiérarchisez vos actions)
Je vais D’ici le (Date)
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Est-ce que j’ai utilisé totalement tous les réseaux possibles ?
Objectifs
• S’entraîner à communiquer sur son projet.
• Apprendre à argumenter.
• Repérer les points sensibles et affiner ses arguments.
Contenu, méthode
La consigne suivante est donnée au stagiaire :
« Vous allez participer à une manifestation où vous devrez présenter, en 10 mn maximum, votre
projet et convaincre un jury de son bien-fondé. Vous avez toute liberté pour choisir les contenus et les
supports permettant la réalisation de cette présentation ». Au besoin, et comme dans les autres
séquences, l’animateur rappellera les quatre phases de l’ADVP, si celles-ci ne sont pas encore intégrées.
En fonction de l’organisation de la session, cette consigne peut être aussitôt suivie d’un premier
temps de travail. Toutefois, compte tenu de la difficulté de la tâche, il est préférable de prévoir des temps
de réflexion, et de répartir l’activité en plusieurs séquences dans le temps ou de faire faire, chaque fois
que cela est possible, les travaux à la maison, en intersession.
Chaque fois qu’il repérera des difficultés (dans le choix des éléments à communiquer notamment),
l’animateur organisera des suspensions de séance pour que les participants puissent réfléchir ensemble
à la question posée et trouver eux-mêmes leurs réponses.
Une fois réalisés les travaux préalables à la présentation, la manifestation peut elle-même se
dérouler. Il faut alors organiser un jury, composé des participants eux-mêmes et/ou d’invités extérieurs.
Chaque stagiaire présente son projet. Le jury se réunit quelques minutes (en sous-groupe si les
membres sont en grand nombre) et présente ensuite trois questions à l’auteur du projet. S’en suit un
moment réservé aux réponses et aux échanges.
A l’issue de cet exercice, chacun, individuellement réfléchit et note les points sur lesquels il devra
apporter des modifications, précisions, etc. Il planifie la réalisation de ces modifications.
Il est bon de prévoir, si nécessaire, une deuxième restitution plus brève.
Durée
Si tout se passe en session, il faut compter deux demi-journées de préparation de la présentation
et deux séances de deux heures à deux heures trente pour la restitution devant le jury. Nous vous
conseillons en effet, pour éviter la lassitude, de le faire en deux fois.
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En entretien individuel
C’est aussi possible. Pour être efficace, il est préférable que la restitution ait lieu devant quelqu’un
qui ne connaît ni la personne, ni son projet. Par exemple un collègue du conseiller. Il aura pour mission
de réagir et de questionner la personne.
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