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H* *B* *B* H* B* +B* B* +B* *£î+ B* *B* £ 3+ *B* «B* ^B* *B>
SUR
LE MELANGE
DE PLUSIEURS ESPECES DE VIBRATIONS SIM-
PLES ISOCHRONES, QUI PEUVENT COEXISTER DANS
*
UN MEME SYSTEME DE CORPS. \
III. Soit AB (fig. i.) une corde fixée par les bouts aux points
A&B & ,
tendue avec une force, qui foir égale au poids P. Suppo-
fons enfuite dans un point quelconque c un poids m dans un autre &
point quelconque d un poids n , que ces poids arrachés a la corde
foyenr tirés hors de leur pofirion naturelle jusqu’en que de <&/,&
ces points on lailfe partir lès corps au même inftant ; foit aulfi la dis-
tance Am/, la diftance Bd —A , & toute la longueur ABmL ;
*
accélératrice de l’autre poids en / zz -
5 f —J—
f'A. .
JL —— A —— // &
que
, t
# r 75 #
que, fi les petites diftances initielles en y 6c z a & £ fe changent les
' P
Ç
a a '
—— S \ a — £\
« W |
'
L K l)' n L - 7^ - /
£
ou bien — :
a
riLK \ tn II ~ nW—mLl r^/;L\-f *«//-»KA.~mL/\ * . m~l
7TTJ — y
L\ TïkI ) + «J
on obtiendra par là, comme on fait, tant le fynchronisme des deux
corps que l’ifochronisme de chacun des deux corps , quelle que foi
,
$ l*7*
ou bien _ :
2 nK (L— /) *»
2
«L\-»KK-/«//-f^L/-T/[(»LK 4-»7 //-»KK-»7 L/)
’
P
& dans fécondé figure même longueur devient
la
2 »
la
^ (L \ — /) m .
faire Kzz —
NN — L, &
i
par conféquent la diftancc entre les
deux corps
~ i
NN L.
VI. Quoique ce que j’ai dit jusqu’ici, découle très facilement des
méthodes connues, j’ai cru devoir l’expofer pour faire mieux com- ,
ï"»\7 •+“ V LC
ÏTji7
: ) +ïj»
ôc pour fécondé figure on aura , ( en regardant
la le point f toujours
comme au deflus de l’axe , )
' 7 n\l
2 n\l 2 ) ‘
peuvent avoir un rapport quelconque, tant pour leur durée que pour
la grandeur des excurfions ; ce n’eft que lorsqu’une efpece évanouît,
qu’il fe fait dans les deux corps des vibrations fimples vraiment ifo-
chrones &fynchrones. Si l’on fuppofe y ZI o, il n’y aura que des
— TÏCTL
. ....
MrttC**)vL(—
. , T snLK]mll-nKK triLk
^7— * .
) +;J=*-
m~j .
pour le
§ 8- a -f- \b & y ZZ \ a \ b ,
en entendant
par n & b} les petites diflances initielles ce df & (fig. 3.); il faut donc
prendre cg~\a H— i b & par ,
conféquent ge ZZ \
| b en- ,
vement exiftera aufiï dans les corps e & f mais ces corps auront en ;
alternativement avec les mêmes loix, que le feroient les mêmes corps,
dans les vibrations fimples de la fécondé figure. Le pendule fimple,
m
ifochrone avec la première clafle de vibrations, fera ZZ X, & ce*
p
lui qui eft ifochrone avec la fécondé efpece de vibrations, fera
ZZ
tn
-jr (L — 2 \)
^
x j- (§. 4 .) i ces pendules fimples feront donc
en raifon de L à L 2 K, &
les tems de chaque vibration pour la pre-
mière la &
fécondé clafle feront en raifon de à V(L 2 K) c’eft VL ,
conftances feront remifes dans le premier état dans une pofirion entiè-
rement renverfée : c’eft ici un cas tout à fait femblable à la Théorie de
M”. Euler ôt $Alembcrt fur les nouvelles courbures des cordes vi-
brantes. Dans le fens de ces deux illurtres Géomètres faudroit dire, il
que les deux corps ont fait dans le tems t chacun une Ample vibration:
mais n’eft-il pas manifefte, que chaque corps a fait ici pendant le remsf
deux vibrations ? Car je demande, fi un corps qui commence depuis
lerepos d’un côté , qui eft d’abord accéléré, 6c enfuite retardé jusqu’à
perdre tout le mouvement, qui alors commence à rebrourtèr pareille-
ment par un mouvement accéléré 6c puis retardé jusqu’à perdre de
,
être cenfé avoir fait deux vibrations ? Or c’eft ce qui arrive ici pendant
le tems t ; car le corps e commence par être accéléré, il eft enfuite re-
deux clafles fuivant la théorie expofée , chaque clafle obtient routes les
propriétés des mouvements fimples ifochrones. Sijen’ai pas déterminé
abfolument toutes les circonftances à la rigueur, ce n’éroir que pour
éviter d’être trop prolixe.
# *83 ft
fon état initiel au bout du rems t c’eft à dire, après que la corde anri
fait une vibration fuivant la loi de la première figure un tel retour d®
;
claflè. D’où l’on voit que ces forres de retours ne répondent que très
rarement au tems t ce n’eft que Iorfque le rems d’une vibration con-
;
X. Nous
avons expofé jusqu’ici aflez au long la nature des vi-
brations de deux corps quelconques, attachés à une corde rendue dans
des points quelconques, &
écartés de la ligne droite par de petites dis-
tances quelconques. Pour peu qu’on ait fait attention à notre métho-
de, on aura vu que notre théorie s’étend à tel nombre de corps qu’on
fe propofe. Je me contenterai donc d’expofer la méthode générale en
abrégé ,
&
de l’appliquer enfuire au nombre de trois corps.
dans la rroifième y, 1
y , y 1 ', y' n &c. &
ainfi de fuite, & qu’on fe pro-
pofc de déterminer les vibrations abfoluës des corps en les écartant de
la ligne droite AB, par des diftances quelconques que je dénoterai par
a, b, c , d &c. je dis qu’il n’y aura qu’à faire a -f- £ -f- y &c. zz tiy
y &c. ~ —
,
aJ —f- ë y
-H 1 b ay/ —1— ë yy -f- y yy &c. c,
y!" &c. ~
,
185
dn~ a Y 2 & ep —
fait la
e»,
2 -f y 2 * p
Si l’on écarte les corps ,
fuivanr les proportions indiquées de l’u-
,
•
~ a—i— c —y & y 2 0 a— c
trois équations donneront a
4 2
&y— —
a^c-bV* Là defliis je dis ,
que le corps en m fera un
m
«hrone avec celle d’un pendule de la longueur i/x
p
& ;
l’excurfion
gucur
2
——
---r- x -
2 r
l tn
Quant au corps du milieu, fon mouvement
.
1 m l m
pies ifochrones correlpondants feront & T+Vz *
7^V~2 * P P
Enfin le troifième corps fera un mouvement compofé de trois efpeces
o-
Si
1.
1 on
r -r
faifoit en meme
»
tems y, ou
nX-c—bVi
— — o, ou b ~ -7—
n\-c
,
4 y 2
la rroifième efpece de vibrations s’evanouïra; le mouvement des deux
corps extrêmes ne renfermera plus que deux efpeces de vibrations ; 5c <
le corps du milieu ne fera que des vibrations fimples tout à fait régu-
jf &ç ; mais on auroit tort d’envifager alors les corps comme n’ayant
fait qu’une feule vibration dans le tems qui répondroir à une vibration
ces s’évanouïfienr; & en ce dernier cas ces mouvements feront déjà ré-
guliers par eux - mêmes, & ainfi de tant de corps qu’on voudra confi-
dérer dans leToures ces vibrations fimples
fyftème. particulières &
ne s’entre empêcheront point,
- &
fubfifteront tant que la caufe primiti-
ve & permanente de ces vibrations fubfifte ; tout comme la lumière
fubfifte tant que la chandelle brûle, ou que le fon d’un tuyau d’orgue
continue tant que l’air y fouille. Cette confidérarion nous fera d’un
grand fecours pour concevoir, comment il fe peut faire qu’une infinité
de rayons paflènt à travers une petite ouverture, fe croifentdans une &
chambre obfcurc fans fe troubler les uns les autres car une malle de :
entre elles, dont chacune à part caufe dans l’organe de fouie un fon
diffe-
différent. Cetre idée me paroit très propre pour expliquer les diffe-
faifant
comme je démontré au
l’ai Tom. VII. Comm. Acad. Petrop. p. 164,
Je fubftituerai à la place de cette analogie une autre un peu plus com-
mode, mais entièrement la même, favoir
I$I
— ML4-M/-V [ 4 wM//-|-(wL-w/-|-ML-t-M/)«
——— — ]
Cr b*
2 M /
Voilà les préparations pour déterminer les vibrations, ou balancements
des deux corps, en les fuppofant partir au même inftanr des points
H&F quelconques.
qu’on faffe
— «Lrt-w/rt-f-MLn+M la — 2 M /3
£ -îrt-4-
2 V[ 4 wM // (mL-ml\ ML-fM/) 2 ]
Ces deux valeurs marquent demi - excurfions des deux efpeces de
les
terminé tout le mouvement, qu’auront les deux corps pour tous les cas
poflibles. Enfin on pourra donner aux pendules fimples ifochrones,
avec les deux efpeces de vibrations telle proportion qu’on voudra,
,
&
obtenir par là une rélation entre les corps m M, &
entre les lon- &
gueurs /& L telle, qu’il fc fafle précifément 2, 3, 4 ou tant de vi-
bra-
z
192
EXEMPLE I.
EXEMPLE II.
Soit LZZ tt
8
/ ,’ M ZZ /jb; & qu’on fuppofe encore CF —
BH ;
ou b ZZ (i
,
afin que prenant le corps B entre deux doigts & l’e-
a, F/zz jri. De
nous connoiflons pour chaque
là
fait l— 374 lignes; alors, après la première fécondé de tems, les corps
H & F feront dans un moment de repos, premier à diftance f a le la
oppofé à la pofition inirielle. Cette pofition n’a donc ici aucune re/Tem-
blance avec la mais au bout de deux fécondés tout
pofition initielle
;
EXEMPLE IIL
même fil. On voir encore ce qu’il faut penfer fur les mouvements ré-
ciproques d’une chaîne fufpenduë par un de fes bouts ; une telle chaî-
ne, à moins que de partir d’une pofirion, qui rende fcS vibrations tout à
fait Amples d’une feule & même efpece, ne peut jamais reprendre la
que chaque corps eut dans une pofition donnée quelconque une viteffe
donnée quelconque, fi ces recherches ne m’a voient paru trop abftrai-
tes. Mais il fera cependant utile de remarquer , que les vibrations ré-
futantes n’en feront pas moins un mélange des vibrations telles, que
& *55 &
je les ai déterminées, & qu’il n’y aura que
la proportion des excurfions
Bb 2 RE-