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TD Maths, Agro
F : x → − ln(arccos(x))
1
G : x → − cos6 (x)
6
H : x → tan(x) − x
1 x
U :x→ arctan
11 11
x3
3
6 1 x +1 2
V :x→ ln(x − 1) + ln 3
− x3
3 3 x −1 3
1
W : x → x arctan(x) − ln(1 + x2 ).
2
x2 + 3
f :x→ ,
(x + 1)4
1
g:x→
x(x7 + 1)
x3
h:x→
1 + x4
1
u:x→ 2
(x + 1)2
2x + 1
v:x→ 2
x (x + 1)2
2e2x + ex + 1
w:x→ .
e2x + 1
Indications :
1
On peut écrire, pour des constantes a, b, c bien choisies,
f (x) = a(x + 1)−2 + b(x + 1)−3 + c(x + 1)−4 .
6
On peut écrire g(x) = xa + xbx
7 +1 .
1
Exercice 3 Trouver une primitive de f : x → cos(x) sin(x) et en déduire que
Z π/3
1
= ln(3).
π/6 cos(x) sin(x)
1−t2 dt dx
1. Notons que cos(x) = 1+t2 , et 1+t2 = 2 , de sorte que
+∞ √ +∞
Z
2dt 2 π
I1 = 2
= √ arctan(t/ 3) = √ ≈ 1.814.
0 3+t 3 0 3
2
2. On a du = cos(x)dx de sorte que
Z 1 3 2 1
u du u 2 1
I2 = 2
= − − ln(2 − u ) = ln(2) − ≈ 0.193.
0 2 − u 2 0 2
3. On a du = et dt, et donc
Z e e
1 2 1
I3 = u ln(1 + u)du = (x − 1) ln(x + 1) − x(x − 2)
1 2 4 1
1 2 1
= (e − 1) ln(e + 1) − (e(e − 2) + 1) ≈ 3.457
2 4
2u 2du
4. Notons que sin(y) = 1+u2 et que dy = 1+u 2 , donc
Z tan(x/2)
du
I4 (x) = = ln(tan(x/2)).
1 u
dx
5. On prend t = arctan(x) de sorte que dt = 1+x 2 . Les nouvelles bornes sont
√
arctan( 3) = π/3, arctan(+∞) = π/2. On obtient
Z π/2
dt π/2 1
I5 = = [ln(tan(t/2))]π/3 = ln(3) ≈ 0.549.
π/3 sin(t) 2
Ces suites se ramènent toutes à des sommes de Riemann de fonctions continues. Dans ce qui
suit, on fait donc appel systématiquement au théorème sur la convergence de ces sommes vers
l’intégrale appropriée.
1. On a
n
1 X 1 + k/n
rn = ,
n 1 + (k/n)2
k=1
et donc,
Z 1
1+x
lim rn = dx
n→∞ 0 1 + x2
1
1 π ln(2)
= arctan(x) + ln(1 + x2 ) = + ≈ 1.132.
2 0 4 2
3
2. On a
n
1X (k/n)2
sn = p ,
n 1 + (k/n)2 k=1
et donc
1
x2
Z
lim rn = dx √
n→∞ 0 1 + x2
1 √
√
p
1 2
1 −1 2 1
= x x + 1 − sinh (x) = − ln(1 + 2) ≈ 0.266.
2 2 0 2 2
3. On a
n
1X
tn = (k/n)2 sin (π(k/n)) ,
n
k=1
de sorte que
Z 1
lim tn = x sin(πx)dx
n→∞ 0
1
sin(πx) x cos(πx) 1
= − = ≈ 0.318.
π2 π 0 π
4. On a
n
1X 1
un = ln (π(k/n)) ,
n 1 + k/n
k=1
de sorte que
Z 1
1
lim un = ln(1 + x)dx
n→∞ 0 1+x
2 1
ln (1 + x) ln2 (2)
= = ≈ 0.240.
2 0 2
5. On a
n
1X
ln(vn ) = ln(1 + (k/n)),
n
k=1
et donc
Z 1
1
lim ln(vn ) = ln(1 + x)dx = [(1 + x) ln(1 + x) − x]0 = 2 ln(2) − 1 ≈ 0.386.
n→∞ 0
Exercice 6 Soit f : [a, b] → [0, 1] continue. On suppose de plus que ∀x ∈ (a, b), f (x) 6= 1
(autrement dit, f ne peut atteindre la valeur 1 qu’en l’une des bornes de l’intervalle).
4
1. Soit > 0 fixé ( < (b − a)/2). Que dire du maximum M[a+,b−] (f ) de la fonction f sur
l’intervalle [a + , b − ] ?
2. Montrer que
Z b− n
f n (x)dx ≤ M[a+,b−] (f ) (b − a).
a+
R b−
Déduire de la question précédente la limite quand n → ∞ de a+
f n (x)dx.
3. Déduire de la question précédente que
Z b
lim f n (x)dx ≤ 2.
n→∞ a
1. La fonction f est continue sur l’intervalle compact [a + , b − ], elle atteint donc son
maximum en un point de cet intervalle. D’après notre hypothèse on a donc
M[a+,b−] (f ) < 1.
2. Pour tout x ∈ [a + , b − ], on a
Z a+ Z b
f n (x) ≤ , f n (x)dx ≤ .
a b−
5
Exercice 7 Soit a un réel positif et la fonction
(
(−a, a) → R
fa : q
2 .
x → a1+x2 −x2 .
Calculer Z a
lim fa (x)dx.
a→0,a>0 −a
Exercice 8
1. Considérons une fonction ψ continue, des fonctions f, g dérivables, et définissons
Z g(x)
φ:x→ ψ(t)dt.
f (x)
0
Calculer φ (x).
2. On considère dans cette question le cas particulier : ψ : t → et /t sur R∗ ,
f : x → x, g : x → 2x,
de sorte que la fonction φ est définie sur R∗ .
a. Exprimer φ0 (x).
b. Peut-on prolonger par continuité la fonction φ en 0 ?
c. Peut-on prolonger par continuité la fonction φ0 en 0 ?
d. Ebaucher le graphe de φ.
3. Dans cette question on considère l’autre cas particulier ψ : t → √1+t12 +t4 sur R,
f : x → x, g : x → 2x,
de sorte que la fonction φ est cette fois directement définie sur R.
Trouver limx→∞ φ(x).
Indication : on pourra étudier la monotonie de ψ et en déduire un encadrement de
l’intégrale.
6
1. Si Ψ désigne une primitive de ψ on a
exp(2x) − exp(x)
φ0 (x) = 2ψ(2x) − ψ(x) = .
x
7
3. La fonction ψ est décroissante sur R∗+ , et donc lorsque x > 0 on a l’encadrement
Z 2x
x x
√ = xψ(x) ≤ ψ(t)dt ≤ xψ(2x) = √ .
1 + x2 + x4 x 1 + 4x2 + 16x4
On voit alors facilement que les membres de gauche et de droite de l’inégalité (1)
convergent tous deux vers 0 lorsque x → ∞, et ceci entraı̂ne que
lim φ(x) = 0.
x→∞
Exercice 9
RR √
1. Calculer −R R2 − x2 dx, par exemple en effectuant le changement de variables
x = R sin(θ).
Expliquer pourquoi ce calcul permet de retrouver l’aire du disque de rayon R.
RR √
2. Calculer −R π( R2 − x2 )2 dx. Pourquoi ce calcul permet-il de retrouver le volume de la
boule de rayon R ?
RR √
3. Calculer −R 43 π( R2 − x2 )3 dx. Expliquer pourquoi ce calcul permet d’obtenir
l’(hyper)volume de la boule de dimension 4 et de rayon R.
4. Expliquer pourquoi le volume de la boule de dimension n peut s’écrire
Vn (R) = cn Rn ,
R π/2
où, par convention c0 = 1, et pour tout n ≥ 1, cn = cn−1 −π/2
cosn (θ)dθ.
(
[−π/2, π/2] → [−R, R]
1. La fonction est bien un C 1 -difféomorphisme et donc le
θ → R sin(θ)
changement
p de variables suggéré est valable. On a en outre dx = R cos(θ)dθ, et de plus
R2 − R2 sin(θ) = R cos(θ) puisque θ ∈ [−π/2, π/2]. On obtient finalement
R π/2 π/2
πR2
Z Z Z
p
2 2 1 + cos(2θ)
R2 − x2 dx = R cos (θ)dθ = R2 dθ = .
−R −π/2 −π/2 2 2
Le calcul que l’on vient d’effectuer permet de calculer l’aire du demi-disque de rayon R,
centré en l’origine, et contenu dans le demi-plan supérieur. En effet, d’après le théorème
de
( Pythagore, la partie courbe de ce demi-disque n’est autre que le graphe de la fonction
[−R, R] → R+
√ . L’aire du demi-disque est la partie du demi-plan supérieur situé sous
x → R 2 − x2
cette courbe, c’est donc bien l’intégrale que l’on vient de calculer.
L’aire du disque est donc bien évidemment le double de l’intégrale que l’on vient de
calculer, et on retrouve bien la formule habituelle
8
2. On note B la boule de rayon R centrée en l’origine.
En utilisant Pythagore, on voit √ que les points de B situés à l’abscisse x ∈ [−R, R] sont
situés dans un disque de rayon R2 − x2 .
L’élément de volume infinitésimal de B situé entre les points d’abscisse x − dx/2 et
x + dx/2 est donc, au premier ordre en dx,
√
dx × aire d’un disque de rayon R2 − x2 = dxπ(R2 − x2 ).
Le volume total de B est donc la somme de ces contributions lorsque x parcourt [−R, R],
Z R
4
volume de B = π(R2 − x2 )dx = πR3 .
−R 3
4. Par récurrence on peut ainsi déduire le volume d’une boule en dimension quelconque.
Notons Vn (R) l’(hyper)volume de la boule de dimension n et de rayon R. On va prouver
par récurrence que pour tout n ≥ 1,
Vn (R) = cn Rn ,
R π/2 R π/2
avec c1 = 2 = −π/2
cos(θ)dθ, et pour n ≥ 2, cn = cn−1 −π/2
cosn (θ)dθ.
D’après les questions précédentes (et la vérification immédiate dans le cas trivial n = 1),
l’assertion est vraie pour n = 1, 2, 3, 4. Pour n ≥ 2, on a, par un raisonnement similaire à
celui des questions précédentes
Z R p Z π/2
Vn (R) = Vn−1 ( R2 − x2 )dx = cn−1 Rn cosn (θ)dθ,
−R −π/2
∀n ∈ N (n + 2)In+2 = (n + 1)In .
9
4. Calculer nIn In−1 , pour n ≥ 1.
5. Montrer que ∀n ∈ N∗ ,
In In
≤ ≤ 1.
In−2 In−1
In
En déduire que limn→∞ In−1 = 1.
6. Trouver un équivalent de (In ) au voisinage de +∞.
1. On a Z π/2
I0 = dt = π/2,
0
Z π/2
π/2
I1 = sin(t)dt = [− cos(t)]0 = 1,
0
π/2 π/2
1 − cos(2t)
Z Z
I2 = sin2 (t) = dt = π/4.
0 0 2
(
n n−1 [0, π/2] → [0, 1]
2. Pour x ∈ [0, 1] notons que x ≤ x . Comme la fonction est à
t → sin(t)
valeurs dans [0, 1], on a donc que pour tout t ∈ [0, π/2], sinn (t) ≤ sinn−1 (t). On conclut
par positivité de l’intégrale que (In ) est une suite décroissante.
Comme elle est minorée (par 0), elle converge.
3. Par une intégration par parties, en posant u(t) = sinn+1 (t), v 0 (t) = sin(t), on obtient
Z π/2
In+2 = sinn+2 (t)dt
0
π/2
Z π/2
n+1
sinn (t) cos2 (t)
= − sin (t) cos(t) 0 + (n + 1)
0
Z π/2
= (n + 1) (sinn (t) − sinn+2 (t))dt
0
= (n + 1)In − (n + 1)In+2 ,
1 3 2p − 1 π (2p)! π (2p)!
I2p = I0 × × × ... × = = .
2 4 2p 2 22 × 42 × ... × (2p)2 2 22p (p!)2
De même
2 4 2p 22p (p!)2
I2p+1 = I1 × × × ... × = .
3 5 2p + 1 (2p + 1)!
5. Fixons n ≥ 1. D’après la question qui précède, si n est impair, i.e. n = 2p + 1, on obtient
10
6. Puisque (In ) est décroissante
In In
≤ ≤ 1,
In−2 In−1
comme souhaité.
In
Comme d’autre part, d’après la question 3, In−2 = n−1
n qui converge vers 1 lorsque
n → ∞, on conclut par théorème de comparaison que
In
lim = 1.
n→∞ In−1
7. D’après la question 5, on a
In π In
nIn2 = nIn In−1 = .
In−1 2 In−1
11