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UE3 – CM « réaliser une fiche de lecture : pourquoi, comment ?

 »
Denis Vigneron, Stéphane Lembré, Isabelle Olivier
23 septembre 2015

I/ Qu’est-ce qu’une fiche de lecture ? Présentation


générale des objectifs et des enjeux de la fiche de
lecture.

II/ Qu’est-ce qu’un axe de lecture ? Comment choisir


ses lectures ?

III/ Méthodologie de la fiche lecture (composition de


la fiche de lecture : organisation, attentes et écueils à
éviter)
I/ Qu’est-ce qu’une fiche de lecture ?
Présentation générale des objectifs et des
enjeux de la fiche de lecture.
1. Une fiche de lecture : c’est quoi ? à quoi ça sert ?


Définition de la fiche de lecture : sert à résumer un ouvrage
et à le replacer dans un contexte théorique et pratique
avec une comparaison avec d’autres types d’écrits ;

ce n’est pas un résumé : qu’on peut définir comme une
condensation du texte en un nombre de caractères définis,
qui reprend fidèlement la pensée de l’auteur reformulée
dans ses propres termes, et qui suppose aucun apport
extérieur ni aucun jugement personnel

ce n’est pas une note de synthèse ou une synthèse de
documents même si elle s’y apparente :
la lecture de plusieurs documents dont il faut extraire les
idées clés,
mais aucun apport extérieur aux documents dans la
rédaction de la note de synthèse
La fiche de lecture n’est pas un pur exercice
universitaire, elle a également une utilité dans la
pratique professionnelle  :

Cf. Dans le cadre de son activité, l’enseignant


participe à la veille professionnelle pour actualiser ses
connaissances en permanence (fiche à disposition pour
relire en cas de besoin quand on a des
questionnements pro) et à la recherche en didactique.
Ainsi, savoir rédiger une fiche de lecture, permet
d’organiser ses lectures professionnelles pour pouvoir
les utiliser comme ressources lors de communications
orales ou écrites
2. Comment lire pour faire une fiche de lecture

Avant de démarrer la fiche de lecture

Faire une recherche sur l’auteur  :


Présentation de l’auteur circonstanciée  : attention pas une
biographie complète mais situer l’auteur dans un champ de
recherche, un champ disciplinaire, une spécialité, ce qu’il a
écrit sur le sujet
S’interroger sur le but de la fiche de lecture  :
Pourquoi cette fiche de lecture  ?
C’est-à-dire être capable de réfléchir à son choix d’ouvrage
et de thématique en fonction de son intérêt sur un sujet, ses
attentes par rapport à un cours ou un stage dans le cadre de
la formation dispensée à l’ESPE
Déjà définir un axe de lecture pour faire une lecture
intelligente de l’ouvrage  : permet de préparer la lecture
Voire une problématique ou une thématique
Permet d’étayer la rédaction de la fiche de lecture  : de
justifier l’analyse
On peut faire plusieurs fiches de lecture analytique car on
peut avoir plusieurs lectures d’un même ouvrage
Importance de définir sa propre lecture et ses attentes
Prendre des notes au fur et à mesure de la lecture

une prise de note opérationnelle


Car cette lecture n’est pas une lecture de distraction mais
bien une lecture avec une visée de recherche d’informations
Une fiche de lecture aboutie requiert parfois plusieurs
relectures de l’ouvrage

Proposition de grille de prise de notes  :


Un conseil : lire chapitre par chapitre, refermer le livre et noter
les idées importantes, puis ce que le chapitre vous évoque ; cette
méthode oblige à une lecture concentrée et à la reformulation
(démarche également envisageable pour un article ou un
chapitre d'ouvrage).

Proposition de questions à se poser pour guider la lecture et la


prise de notes  : Quel thème est abordé dans ce chapitre  ? cette
partie  ? Quels sont les mots importants  ? Quels sont les
arguments et exemples de l’auteur  ? Pourquoi les présente-t-il
de cette façon  ?

D'autres lectures sont indispensables pour mettre en


perspective la pensée de l'auteur, l'inscrire dans un courant de
pensée : auteurs du même courant, auteurs ayant une opinion
divergente ; croiser les points de vue.
Bref se faire une culture dans le domaine / sur le
sujet sinon aucune analyse du livre n’est possible
(sinon danger du café du commerce  !)
3. Comment rédiger sa fiche de lecture

Types de fiches de lecture  :


Il existe différents types de fiches de lecture avec chacune
leur structure (plan différent)

Fiche de lecture dite classique ou linéaire  :


références de l’ouvrage/ présentation (auteur, thème
abordé dans l’ouvrage, contexte, plan de l’ouvrage) /
résumé / analyse / conclusion
Cette fiche de lecture est utile pour préparer les concours /
pour faire des fiches de lecture professionnelle
Il est possible de construire cette fiche de lecture de façon
thématique avec un résumé suivi d’une analyse par partie
thématique
Fiche de lecture analytique
Proche de la synthèse de documents mais avec apport personnel,
regard critique
Avec une problématique et donc un plan thématique
Introduction qui comprend  :
Une présentation de l’ouvrage et de l’auteur, thématique
générale de l’ouvrage
Une contextualisation  : situer le livre par rapport à leur intérêt et
par rapport aux courants de pensée
Plan thématique  : peut reprendre le plan de l’ouvrage mais avec un
esprit de synthèse (3 parties maximum)  ; trouver un fil conducteur
pour regrouper les chapitres. Associer le résumé et la réflexion sur
l’ouvrage dans chaque partie
Travail personnel = soulever des questionnements, par rapport à ce
qu’on a lu ou on a rencontré dans sa pratique / son lieu de stage
Attention au contresens, à ne pas proposer une lecture «  marginale  »
de l’ouvrage.
Conclusion  : proposer un axe de recherche
Fiche de lecture croisée

Plan construit sur la synthèse des 2 ouvrages / surtout


pas un plan en 2 ou 3 parties avec une partie pour
chaque livre et la dernière partie lecture personnelle

«  Envisager les 2 ouvrages comme s’ils formaient un


tout  »
Mais être rigoureux et capable de restituer la pensée de
chaque auteur
II/ Qu’est-ce qu’un axe de lecture ?

Comment choisir ses lectures ?


1. Préambule

Quelques définitions :
-Théorie / pratique ;
-Expérience, science, croyance
Théorie :
Théorie :(grec
(grectheôria,
theôria,action
actiond’observer)
d’observer)
1.
1. Connaissance
Connaissance spéculative,
spéculative, idéale,
idéale, indépendante
indépendante des des
applications
applications -- En En théorie :
théorie : en
en spéculant,
spéculant, dede manière
manière
abstraite.
abstraite. 2.2. Ensemble
Ensemble de de théorèmes
théorèmes et et de
de lois
lois
systématiquement
systématiquement organisés,
organisés, soumis
soumis àà uneune vérification
vérification
expérimentale,
expérimentale,et etqui
quivise
viseààétablir
établirlalavérité
véritéd’un
d’unsystème
système
scientifique.
scientifique. 3.
3. LOG.
LOG. Théorie
Théorie déductive :
déductive : ensemble
ensemble de de
propositions
propositions démontrées
démontrées de de façon
façon purement
purement logique
logique àà
partir
partir d’axiomes,
d’axiomes, et et qui
qui énoncent
énoncent les les propriétés
propriétés qui
qui
conviennent
conviennent àà un un domaine
domaine d’objets
d’objets (par
(par exemple,
exemple, lala
théorie
théoriedes
desgroupes).
groupes).
Pratique (le nom) : 1.a Fait d’exercer une activité concrète : la
pratique de la navigation. Mettre en pratique : appliquer les
règles, les principes (d’une activité) - En pratique, dans la
pratique : en réalité, en fait b. Expérience, habitude approfondie
(avoir la pratique des affaires) 2. Souvent au pluriel
comportement habituel, façon d’agir des pratiques curieuses 4.
philos. Activité concrète, historiquement déterminée, des
hommes.
Introduction

« Produire une connaissance, c’est, pour les humains, chercher à comprendre leur
environnement naturel et socioculturel, à se comprendre eux-mêmes et à comprendre leurs
relations avec leur environnement et réciproquement. Comprendre consiste à identifier des
phénomènes, à les classer dans des catégories élaborées à cette fin, à leur attribuer des
relations d’interactions et d’interdépendances éventuelles (dont l’explication de relations
causes/ conséquences) ainsi que des valeurs. Il s’agit donc de s’en construire une
représentation lisible dont la finalité est que le monde fasse sens et que le sens que nous
attribuons au monde nous permette d’agir sur ce monde. Le continuum des modalités de
connaissances peut-être représenté autour des trois pôles d’un triangle épistémique : la
croyance, l’expérience, la science. L’expérience est centrale en ce sens que toute
connaissance est une réponse à une expérience empirique individuelle ou collective en
même temps qu’une anticipation de cette expérience et qu’une confrontation des
connaissances aux expériences qui remettent en permanence les connaissances en question,
soit pour les confirmer, soit pour les modifier, soit pour les réfuter et y substituer d’autres
connaissances estimées dès lors plus appropriées. Les connaissances ordinaires se fondent
essentiellement, en plus des inculcations socioculturelles, sur des expériences singulières,
parfois cumulées, partiellement rationalisées, mais pas ou peu systématisées et
approfondies car fortuites ou ponctuelles. suite ./…
[…] Une croyance a la caractéristique de se fonder le moins possible sur des expériences
empiriques, et de ne se confronter qu’à elle-même ou éventuellement à d’autres croyances, d’où
l’évitement maximal de remise en question et de rationalisation. Une connaissance scientifique
est fondée sur une modalité explicite de cumul d’expériences empiriques (la méthode) en
fonction d’un projet de réponse à un questionnement explicitement justifié (la problématique)
et sur un traitement cognitif de ce cumul d’expériences utilisant explicitement certains outils
d’analyse et de synthèse (la théorie) ; elle est communiquée en termes de proposition de
résultats, de modélisation (c’est-à-dire de représentation synthétique compréhensible),
d’interprétation, de façon à susciter sa remise en question (débat scientifique) grâce notamment
à l’explicitation de l’ensemble de sa démarche et de ses sources : la rationalisation,
l’explicitation (incluant la réflexivité épistémologique), la confrontation, la relativisation en sont
les principes clés ». (in : Philippe Blanchet et Patrick Chardenet, Guide pour la recherche en
didactique des langues et des cultures, Paris, EAC, 2011, p.10-11).
Produire une
connaissance, c’est,
pour les humains, Produire une connaissance / comprendre
chercher à environnement => démarche de l’auteur et
comprendre leur devoir d’analyse de la part du lecteur. Savoir
environnement mettre en regard de manière synthétique la
naturel et façon dont l’auteur comprend tel ou tel aspect
socioculturel, à se de son environnement et la façon dont on
comprendre eux- conçoit à titre personnel et/ou professionnel
mêmes et à ce même aspect.
comprendre leurs
relations avec leur
environnement et
réciproquement.
Comprendre
consiste à identifier
des phénomènes, à
les classer dans des Démarche identique pour la fiche de
catégories élaborées lecture : « identifier », « classer » et
à cette fin, à leur « attribuer des relations ».
attribuer des  Le terme de « valeur » est important,
relations
d’interactions et car il met l’étudiant dans une position
d’interdépendances d’individu responsable -> certaine
éventuelles (dont forme d’éthique/respecter les idées
l’explication de émises par les auteurs tout en
relations causes/
soulignant sa propre pensée. « Agir
conséquences) ainsi
que des valeurs. sur le monde » = « agir en (futur)
fonctionnaire de l’état »
«Le continuum des  « croyance » => certain nombre de valeurs par
modalités de
connaissances peut-être rapport au métier d’enseignant.
représenté autour des  « expérience » => mise en pratique
trois pôles d’un triangle
épistémique : la croyance, professionnelle, mise en pratique de la théorie
l’expérience, la science.
L’expérience est centrale (divergences/ décalages possibles entre la
en ce sens que toute « croyance » qui revêt une forme d’idéal et la
connaissance est une
réponse à une expérience mise en actes sur le terrain). Divergences
empirique individuelle ou possibles également entre la mise en actes d’un
collective en même temps individu et sa propre mise en actes (analyse
qu’une anticipation de
cette expérience et qu’une comparative).
confrontation des
connaissances aux
expériences qui remettent *rôle de la recherche et des études sur une même
en permanence les notion/ sur une même thématique ->
connaissances en
question, soit pour les raisonnements similaires ou divergents, voire
confirmer, soit pour les opposés. Le rôle du lecteur est de déceler ces
modifier, soit pour les
réfuter et y substituer similitudes et ces différences afin de les exposer
d’autres connaissances pour ensuite prendre position (avec précaution
estimées dès lors plus
appropriées*. et justifications).
Un exemple dans le domaine de la sociologie de
l’éducation

Bernard Lahire, Culture écrite et inégalités


scolaires. Sociologie de l’ « échec scolaire » à
l’école primaire. Presses universitaires de Lyon,
1992.
Sciences du langage / psychologie / sciences cognitives

Jérôme Bruner, Comment les enfants apprennent à parler, Col.


Actualités pédagogiques, Retz, Paris, 1987. Édition américaine
originale : Child's talk: Learning to use language, W.W. Norton &
Company Inc., New-York, 1983.
→ à l’origine de la notion centrale d’étayage dans les
apprentissages

Josie Bernicot, « L’acquisition du langage par l’enfant et la


pragmatique : quand la parole est utile aux enfants », Le langage
et l’homme, 41(2), 1-5.
Au croisement de notions, de connaissances scientifiques et de
connaissances professionnelles

Agnès Florin, Parler ensemble en maternelle. La


maîtrise de l’oral, l’initiation à l’écrit, Ellipses,
1995.
Proposer des solutions et des programmations

Philippe Boisseau, Enseigner la langue orale en


maternelle, Scéren / CRDP, Retz, 2005.
En mathématiques: la revue Grand N

"Grand N s’adresse à un large public, [...] parvient à mettre à la portée


du plus grand nombre des résultats de recherche ainsi que des
analyses didactiques consistantes et claires. [...] Les formateurs en
ESPE utilisent les articles de Grand N en formation initiale ou continue
des enseignants, relatant ainsi des expériences de terrain mais
également des avancées dans les didactiques des disciplines
scientifiques : étudiants et stagiaires connaissent généralement la
revue par cet intermédiaire. Grand N s’adresse également aux
chercheurs (confirmés ou en formation), car la vulgarisation de travaux
de recherche que l’on peut trouver dans les articles ne minimise en
rien le travail de fond théorique en didactique."
Quelques exemples de thèmes en lien avec des questions possibles
d'étudiants

*Comment les élèves apprennent à compter en maternelle ?


*Qu'est-ce qu'on apprend en géométrie à l'école primaire ?
Comment ?
*Qu'est ce qui peut aider les élèves à résoudre des problèmes?
*Quel est le rôle du calcul mental dans les apprentissages
mathématiques?...
Toutes ces questions ont donné lieu à divers types d'articles
qu'on peut donc étudier...
2. Fiche de lecture : savoir croiser la lecture scientifique et la
lecture professionnelle, alliance théorie et pratique.
2-a) Pour choisir ses lectures :
Trois types de lecture :

•la lecture-distraction,
•la lecture-culture et
•la lecture-information.
2-b) Comment comprendre la lecture
scientifique ?
Dictionnaires/ outils

 P. Champy & C. Étévé, dir., 2005, Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et


de la formation, Paris : Retz.
 L. Arenilla,.M.-Cl. Rolland,.M.-P. Roussel.[et al.], 2007, Dictionnaire de
pédagogie et de l'éducation [3e édition mise à jour], Paris : Bordas.
 P. Meirieu, 1987, Apprendre…oui, mais comment, Paris : ESF. (Cet ouvrage
n’est pas un dictionnaire, mais il dispose d’un glossaire intéressant à la fin).
 A. Van Zanten, dir., 2008, Dictionnaire de l'éducation, Paris : PUF.
 F. Raynal, A. Rieunier, 2009, Pédagogie, dictionnaire des concepts clés :
apprentissage, formation, psychologie cognitive [7e] édition entièrement revue
et augmentée, Issy-les-Moulineaux : ESF.
 Y. Reuter (éd.) [et al.], 2010, Dictionnaire des concepts fondamentaux des
didactiques [2e édition actualisée], Bruxelles : De Boeck (plus difficile pour
des débutants en didactiques....).
Deux types de recherche en sciences de l’éducation

• qualitative (comprendre des phénomènes, les


expliquer ou interpréter)
• et quantitative (dégager des lois). Recherche
quantitative aussi appelée nomothétique
Lister les concepts employés et chercher à les définir

• la question de départ (ce qui va être exploré) ;


• la problématique c'est-à-dire une question précise à laquelle le chercheur
entend obtenir des éléments de réponse vérifiables et transposables à
d’autres situations similaires, en lien avec des notions et des concepts qui
inscrivent la recherche dans un domaine scientifique ;
• les hypothèses de travail : l’hypothèse de départ qui sera validée ou pas
(ou partiellement) par l’expérimentation ou la démarche adoptée ;
• l'objet d'étude ;
• le dispositif d'investigation (ensemble de données, de références produit
par le chercheur et formant un corpus)
• le traitement et l'analyse des données (processus et mise en œuvre)
2-c) Croiser publication scientifique et
publication professionnelle
Une connaissance scientifique est
fondée sur une modalité explicite
de cumul d’expériences
empiriques (la méthode) en La publication théorique sur un sujet
fonction d’un projet de réponse à
un questionnement explicitement précis livre un certain nombre d’outils
justifié (la problématique) et sur d’analyse. La seconde lecture,
un traitement cognitif de ce cumul
d’expériences utilisant professionnelle et empirique cherche
explicitement certains outils
d’analyse et de synthèse (la
de manière méthodique à venir
théorie) ; elle est communiquée en affirmer ou infirmer ces outils. C’est au
termes de proposition de résultats,
de modélisation (c’est-à-dire de
lecteur de formuler sa problématique
représentation synthétique autour des convergences et/ou des
compréhensible), d’interprétation,
de façon à susciter sa remise en divergences de ces deux publications
question (débat scientifique) grâce (comparer, opposer, confronter,
notamment à l’explicitation de
l’ensemble de sa démarche et de relativiser et proposer) afin que son
sources : la rationalisation,
l’explicitation (incluant la
travail mette en perspective sa propre
réflexivité épistémologique), la interprétation et amorce une sorte de
confrontation, la relativisation en
sont les principes clés .
« débat scientifique ».
La confrontation de deux niveaux de pensée

• Comment les analyses du chercheur alimentent-


elles/ enrichissent-elles celles du professionnel et
réciproquement ?
• Quels apports pour la réflexion sur le métier
d’enseignant et sur sa pratique, sur la discipline
enseignée et sur sa pratique, sur l'institution (enjeux
éducatifs), sur les élèves (source d’implication ? de
motivation ?) ?
• Quels apports possibles pour la réflexion sur les
enjeux éducatifs ?
Grille de prise de notes

Référence complète
Présentation de l’auteur en contexte (courant de pensée, par exemple)
Autres auteurs de ce même courant ? opinions divergentes ?
convergentes ?
Sujet (en deux lignes/ phrases maximum)
Prise de notes de lecture  Ce que ça vous évoque …
Ce que l’auteur dit … (par rapport à ce que vous
(arguments et exemples) avez vu en cours, par rapport
à d’autres lectures, par
rapport à votre pratique (en
stage par exemple))
Thème(s)

Mots-clés
III/ Méthodologie de la fiche lecture
(composition de la fiche de lecture :
organisation, attentes et écueils à éviter)
Page de garde standardisée

La fiche de lecture sera


dactylographiée sur format A4
Police : Times New Roman 12
Interlignes 1,5
Marges 2,5 cm au moins (3 cm à
gauche)
Pages numérotées
1 – Des références exactes et
complètes
Une fiche de lecture commence par indiquer
- le nom et prénom de l'auteur,
- le titre du livre ou de l'article et de la revue
- le lieu de publication (à ne pas confondre
avec le lieu d'impression)
- l'éditeur
- la date
- le numéro de revue (si c'est le cas)
- le nombre de pages
2 – Une présentation globale

- mots-clefs
- principaux points d'intérêt de l'article ou de
l'ouvrage
- problématique
- thème
- auteur
Présentation de l'auteur : deux exemples extraits de fiches
de lecture
3 – La fiche de contenu

- la construction doit être claire


- distinguer les idées générales et ce que
l'ouvrage / l'article apporte de spécifique
- précision
- exemples les plus significatifs
- notions fondamentales
- présentation graphique
Exemple : distinguer les idées générales
4 – Les erreurs à éviter

La paraphrase
La biographie trop longue
Le niveau de langue trop familier
La mauvaise maîtrise de la syntaxe et de l'orthographe
La critique
Exemple : l'analyse critique
Il faut reconnaître que le point de vue des chercheurs est
intéressant et qu'ils défendent efficacement leurs recherches et leur
point de vue mais ils semble que ce point de vue ne s'adapte pas à
un public trop jeune. De par ma propre expérience, quand j'étais en
primaire, le seul intérêt que je percevais dans le jeu Sim City était
celui de pouvoir détruire la ville, soit en provoquant des
catastrophes naturelles, soit en mettant en place une invasion
extraterrestre car le jeu était trop complexe. On pourrait penser que
beaucoup d'enfant, avant un certain âge, ne voit dans les jeux vidéo
qu'un simple moyen de divertissement et non un support
d'apprentissage. Cependant il faut bien reconnaître que les jeux
attirent l'attention de l'enfant ainsi que son intérêt, il faut seulement
adapter le jeu, au public auquel il est destiné.
Cet article est intéressant car traite d'un système d'instruction
qui sort du domaine scolaire classique, il montre que l'on peut
étudier des techniques d'apprentissage innovantes et qui ne sont pas
encore inscrites dans les mœurs de l'éducation nationale. [...]
Exemple : l'analyse critique
La démarche de la fiche

- introduction / contextualisation des lectures


- démarche (d'investigation pour la lecture de
recherche)
- les résultats
- partie réflexive
- conclusion
Les objectifs de la fiche de lecture :
- S'initier à la lecture croisée de travaux de recherche et
d'écrits professionnels ;
- Montrer sa capacité à réaliser une lecture de recherche
pertinente et critique ;
- Être capable d'identifier la démarche adoptée par le ou les
auteur(s) pour produire des connaissances probantes ;
- Rendre compte des connaissances ainsi produites et de
leurs apports;
- Mettre en relation cette lecture avec un questionnement sur
l'enseignement et l'apprentissage des disciplines à l'école
primaire et/ou sur le métier de professeur des écoles et les
questions d'éducation dans notre société. Il est attendu un
commentaire développé permettant une confrontation au
métier et une mobilisation du référentiel de compétences
professionnelles des métiers du Professorat et de
Critères d'évaluation de la fiche de lecture

Contextualisation du texte et de l'auteur (2,5 points)



Situer les auteurs (qui ?)

Situer le public (à qui ?)

Situer les textes (quoi ?) (objet, visée)
Démarche de recherche (5 points)

Question de départ, problématique, objet d'étude et
pistes explorées

Dispositif d'investigation, traitement et analyse des
données
Résultats et apports (5 points)

synthèse des résultats les plus significatifs

portée, en particulier, au regard des enjeux
Critères d'évaluation de la fiche de lecture (suite)

Partie réflexive (5 points)



Critique des textes : intérêt et limites au regard des
exigences actuelles du métier d'enseignant

Enseignements à tirer pour une future pratique
professionnelle (compétence 14 du référentiel de
compétences : « Compléter et actualiser ses
connaissances scientifiques, didactiques et pédagogiques.
Se tenir informé des acquis de la recherche afin de
pouvoir s'engager dans des projets et des démarches
d'innovation pédagogique visant à l'amélioration des
pratiques»)
Forme (2,5 points)

Respect des normes de l'écrit

Maîtrise du français

Qualité de l'argumentation
Au-delà de la dimension académique, l'évaluation de
l'appropriation des apports des textes pris pour
analyse s'appuiera sur le référentiel de compétences
des professeurs et personnels d'éducation, et en
particulier :
Compétences 2 et 6 : Inscrire son action dans le cadre des
principes fondamentaux du système éducatif ; agir en
éducateur responsable et selon des principes éthiques ;
Compétences 3-4-5 : Connaître les élèves et les processus
d'apprentissage; prendre en compte la diversité des élèves;
accompagner les élèves dans leur parcours de formation ;
Compétence 2 : Maîtriser la langue française à des fins de
communication ;
Compétence 14 : S'engager dans une démarche individuelle
et collective de développement professionnel.

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