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Acide H2A, solide Base HA-, aqueux
de la forme acide HA- dominera en solution, nous percevrons donc une couleur proche du
jaune alors que nous verrons du cyan dans le cas inverse. Le mélange des deux couleurs
par synthèse soustractive donne du vert [8], d’où son nom.
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De plus, le Vert de Bromocrésol étant un diacide faible, nous pouvons
écrire l’équilibre suivant :
Ka = [H3O+]
pKa = pH
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La concentration molaire d’unité mol.L-1 [4] constitue le rapport de la
quantité de matière du soluté n (en mol), sur le volume V (en Litre) [4].
𝑛
C=𝑉 ⇔ n=C*V
nmère = nfille
𝐶
Vmère = 𝐶 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 ∗ 𝑉𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒
𝑚è𝑟𝑒
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Cmère * Vmère = Cfille * Vfille
𝐶𝑚è𝑟𝑒 𝑉
= 𝑉 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 = Fd
𝐶𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑚è𝑟𝑒
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Figure 4 : Principe d'un spectrophotomètre tiré du poster [8]
A = ε*L*C
𝐼0
ε*L*C = log 𝐼
I = I0 10^-ε*L*C
Loi de Beer-Lambert
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D’une part, nous avons une électrode de référence [2]. Cette-dernière
possède un potentiel précis et ne varie pas en fonction de la solution dont le pH est à
mesurer. En revanche, dans le but d’estimer un pH, ces deux solutions sont en contact
avec la contribution d’ « un pont conducteur » [2], qui ne permet par ailleurs aucun
échange entre ces-derniers. En ce qui concerne l’appareil Mettler Toledo Fe20/EL20,
l’électrode de référence était au calomel, la « chaîne » [2] était donc composée
d’Hg/Hg2Cl2/KCl.
D’autre part, nous avons une électrode en verre [2]. Cette-dernière permet
l’échange de cations aboutissant à une différence de potentielle [2].
Dans le but d’obtenir un pH, l’appareil utilise « des méthodes
comparatives » [2], c’est pourquoi nous devons calibrer les sondes avec des solutions
tampons de pH connus avant chaque utilisation.
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L’énoncé nous propose de préparer six solutions dont les concentrations
sont les suivantes :
• C1 = 4*10-5 mol.L-1
• C2 = 3*10-5 mol.L-1
• C3 = 2*10-5 mol.L-1
• C4 = 10-5 mol.L-1
• C5 = 0.5*10-5 mol.L-1
• C6 = 0.25*10-5 mol.L-1
Concentrations C1 C2 C3 C4 C5 C6
Volume à 4 ∗ 10−5 3 ∗ 10−5 2 ∗ 10−5 10−5 0.5 ∗ 10−5 0.25 ∗ 10−5
prélever 10−4 10−4 10−4 10−4 10−4 10−4
∗ 100 ∗ 100 ∗ 100 ∗ 100 ∗ 100 ∗ 100
= 40 mL = 30 mL = 20 mL = 10 mL = 5 mL = 2.5 mL
= 5/2 = 10/3 =5 = 10 = 20 = 40
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Afin de ne pas confondre les fioles, elles ont été numérotées de 1 à 6, de
manière à ce qu’elles correspondent à une concentration.
Après avoir correctement conditionné une burette graduée et enlevé toutes
bulles sous le robinet ; 40 mL ont été inséré dans la fiole 1, 30 mL dans la fiole 2, 20 mL
dans la fiole 3, 10 mL dans la fiole 4, 5 mL dans la fiole 5 et enfin 2.5 mL dans la fiole 6.
Support à burette
1
0
2
Burette graduée avec une solution
0 de Vert de Bromocrésol de
3 concentration 10-4 mol.L-1
0
4
0
5
0
Figure 5 : Schéma du remplissage d'une fiole selon le volume calculé réalisé avec ChemSketch
La fiole a été une première fois remplie à mi volume avec de l’eau distillée, nous
avions par la suite fermée la fiole et homogénéisée la solution en agitant lentement, de
manière souple.
La fiole a été complétée avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. Pour plus de
précision concernant le trait de jauge, l’eau distillé a été rajoutée goutte à goutte avec une
pipette Pasteur. Le bas du ménisque se doit de toucher le trait de jauge. Enfin, la fiole
bouchonnée, a été une nouvelle fois homogénéisée.
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Ménisque
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Nous avions utilisé le pH-mètre de la marque Mettler Toledo Fe20/EL20.
Une fois le pH-mètre correctement branché, il a été calibré à l’aide de deux solutions
tampons de pH=4 et pH=7.
Tout d’abord, les deux électrodes ont été retirées de leurs solutions de
conservation et la protection de l’électrode de référence a été enlevée. Nous avions nettoyé
les deux électrodes à l’aide de la pissette d’eau distillé, tout en faisant couler l’eau dans le
bécher de 250 mL. Ces-dernières ont été séchées avec du papier Joseph puis immergées
dans la solution tampon de pH = 4. L’appareil procèdera au calibrage automatiquement
une fois que l’on aura appuyé sur le bouton prévu à cet effet. Une icône semblable à
√𝐴 s’est affiché sur l’écran du pH-mètre nous indiquant qu’il a été calibré. Par la suite,
nous avions procédé à un deuxième calibrage, avec la solution tampon de pH = 7, en
pensant évidemment à nettoyer et sécher au préalable les deux électrodes au-dessus du
bécher de 250 mL.
Ensuite, les pH des différentes solutions ont été mesurés. Pour ce faire, les
deux sondes doivent être impérativement nettoyées et séchées entre chaque mesure de pH
au-dessus du bécher de 250 mL. Le contenu de la première fiole a été versé dans un bécher
de 100 mL de petit diamètre, afin que les électrodes puissent y plonger correctement. La
lecture s’est faite en appuyant sur le bouton
présentant √𝐴. Lorsque le même symbole s’affiche à
l’écran, cela signifie que le pH-mètre a fini sa mesure. Par
la suite, le bécher de 100 mL doit être nettoyé à l’eau 4.21
distillée mais aussi séché au papier, pour qu’il n’y ait pas
de modification de la concentration des solutions pH
suivantes.
Enfin, les mesures terminées, les sondes
ont été nettoyées et séchées une dernière fois avec l’eau
distillé et le papier Joseph au-dessus du bécher de 250 mL
et replacées dans la solution de conservation.
Les deux béchers ne servant plus dans la suite Figure 9 : Schémas d'une mesure d'un pH
du TP, ils ont été rincés et essuyés. réalisé avec macros*
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Le spectrophotomètre de la marque MiltonRoy Spectronic 401 a été mis en
marche 33 minutes avant son utilisation afin que l’ampoule préchauffe.
Les mesures des absorbances ont débuté par l’estimation de l’intensité
lumineuse reçue par le spectrophotomètre UV-visible d’une cuve rempli d’eau distillée.
Afin d’obtenir les absorbances, une cuve en plastique propre et sèche a été rempli d’eau
distillé par la pipette Pasteur utilisée précédemment pour le ménisque des fioles. L’énoncé
nous a conseillé de débuter nos mesures à partir de la valeur λ = 350 nm jusqu’à λ = 700
nm [1]. La réalisation de ces approximations a été produite en cinq temps :
Une fois ces cinq étapes ci-dessus réalisées, la cuve a été vidée, séchée et
remplie par la solution de la fiole 1 à l’aide d’une pipette Pasteur propre. Les mesures ont
été conçues avec le même protocole que précédemment (cinq étapes). En ce qui concerne
les autres solutions, la cuve en plastique a été rincée et séchée avant d’être remplie par la
solution suivante grâce à une pipette Pasteur propre avant l’exécution des mesures
d’absorbances.
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Concentrations en mol.L-1 pH mesuré
Ayant fait deux groupes de binômes, nous avons recueilli deux absorbances
différentes pour l’eau car deux cuves différentes ont été utilisées. Une fois avoir recueilli
l’absorbance de la totalité des solutions, nous avons soustrait leurs A0 correspondant. En
l’occurrence, nous avons soustrait les valeurs de la colonne B aux colonnes D, E et F et les
valeurs de la colonne C aux colonnes G, H, I.
Nous avons tracé une courbe exposant l’évolution des absorbances en
fonction des longueurs d’ondes :
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L’absorbance maximale étant à λ = 620 nm d’après l’énoncé [1], nous avions
utilisé les valeurs des absorbances en λ = 620 nm pour trouver la concentration de [A2-] via
la loi de Beer-Lambert[1], cela nous a permis d’obtenir « la valeur du coefficient de
dissociation du Vert de Bromocrésol » [1]. De plus, les concentrations totales étant
connues, il nous a été possible de calculer la concentration de [HA-] [1]. Enfin pour
percevoir le pH de la solution, nous nous sommes appuyés sur le pKa ainsi que sur le
[𝐴2− ]
rapport [1] .
[𝐻𝐴− ]
La colonne C :
𝐴 (620 𝑛𝑚)
[A2-] = 1∗𝜀
avec 𝜀 = 42970 mol-1.L.cm-1
𝐴 (620 𝑛𝑚)
[A2-] = 1∗42970
La colonne D :
[𝐴2− ]
α = 𝐶𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
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La colonne E :
La colonne G :
[𝐴2− ]
pH calculé = 4,7 + log [𝐻𝐴−]
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4*10-5 mol.L-1 (solution 1) car la modification de la concentration a déplacé l’équilibre dans
le sens de la dissociation. Les coefficients de dissociation rejoignent cette même idée, en
effet α ≈ 1 pour les deux dernières solutions donc l’acide est quasiment complètement
dissocié [9]. Alors que α < 1 pour les quatre premières fioles, ce qui signifie que l’acide est
encore considéré comme faible [9].
D’après la couleur des solutions, nous pouvions appréhender le fait que la
base serait plus présente dans les fioles contenant des solutions bleues (solution 4, 5 et 6).
En effet, l’acide étant le plus dilué dans ces solutions, nous pouvions en déduire que la
base prendrait le dessus en terme de concentration. Cependant, cela devient plus
compliqué dans les premières solutions. Effectivement, les solutions avoisinent le vert, on
peut donc identifier cela à l’égalité des concentrations de la base et de l’acide, mais nous
ne pouvons pas être plus précis. Les coefficients de dissociation est donc utile dans ces cas,
puisque nous témoignent de la dissociation de l’acide.
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Pour conclure, les méthodes de spectrométrie UV-visible et de pH-métrie ont
permis de mesurer des valeurs de pH semblable. La comparaison des valeurs de pH au sein
d’une solution composée d’un indicateur acide-base, a indiqué qu’une espèce est
prédominante pour une valeur de pH supérieur à celle du pKa (forme basique), tandis que
l’autre espèce prédomine pour une valeur de pH inférieur à celle du pKa (forme acide).
C’est pourquoi nous pouvons admettre que nos solutions de concentrations : 4*10-5 mol.L-
1
; 3*10-5 mol.L-1 et 2*10-5 mol.L-1 ont une tendance à être verte (HA- est majoritaire et
impose sa couleur jaune à sa base de couleur bleue, d’où la couleur verte) tandis que nos
solutions de concentrations : 10-5 mol.L-1 ; 0.5*10-5 mol.L-1 ; 0.25*10-5 mol.L-1 sont bleue (A2-
est largement majoritaire et impose sa couleur bleue face à son acide jaune qui est en très
petite quantité). Dans nos conditions d’expérimentation, nous avons pu constater
quelques différences entre les pH mesurés et calculés, cela peut provenir d’erreur
d’appareillage ou d’un mauvais nettoyage/séchage des cuves avant de remplir et d’insérer
dans le spectrophotomètre.
Durant cette manipulation, nous avons exploité le point de virage d’une solution, il
peut être intéressant de procéder à un titrage afin de pouvoir mettre en relation le point
d’équivalence et un point de virage.
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* : GACHASSIN Jean Pierre et GRENIER Denis. Verrerie-2. In Macros permettant de dessiner
montages et verrerie de Chimie, [en ligne]. [Consulté le 01/03/2018]. Disponible à l’adresse :
http://spc.ac-amiens.fr/177-macros-permettant-de-dessiner-montages-et-verrerie-de.html
** : L’atelier CANSON. Les bases de la couleur, [en ligne]. [Consulté le 22/04/2018]. Disponible à
l’adresse : http://www.lateliercanson.com/les-bases-de-la-couleur
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: Université de Strasbourg. Acides et bases en solution aqueuse. In THEME III Acides et bases en
solution aqueuse, [en ligne]. [Consulté le 22/04/2018]. Disponible à l’adresse :
https://moodle3.unistra.fr/pluginfile.php/1094877/mod_resource/content/0/acides%20et%20bases
%20%C3%A9nonc%C3%A9.pdf
[2]
: GUERNET, HAMON. Chimie analytique. 2e edition. Paris : MASSON, 1976,1981. Abrégés de
pharmacie.
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Disponible à l’adresse :
http://sbeccompany.fr/sciences/chimie/documents/Liste%20des%20indicateurs%20color%C3%A9s
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Supérieur, 2017.
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Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=X-1sUc8wy34
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: Prof. WebPhysique. La dilution, [en ligne]. [Consulté le 22/04/2018]. Disponible l’adresse :
http://webphysique.fr/dilution/
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[Consulté le 22/04/2018]. Disponible à l’adresse :
https://moodle3.unistra.fr/course/view.php?id=1533
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HUGUENARD Clarisse. Le vert de bromocrésol spectrométrie UV-visible. In Thème III Acides et
bases en solution aqueuse, [en ligne]. [Consulté le 22/04/2018]. Disponible à l’adresse :
https://moodle3.unistra.fr/pluginfile.php/114985/mod_resource/content/0/acide_base/poster_vert_
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(3’,3’’,5’,5’’-tétrabromo-m-crésol-sulfonephtaléine C21H14Br4O5S
ou Vert de Bromocrésol
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