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On se propose de rappeler les définitions et les théorèmes utiles en mécanique, dans le cas :
• d’un ensemble continu de points matériels au sein d’un système Σ dont la masse volumique au voisinage d’un point P
est donné par ρ(P).
Définitions cinématiques
Actions mécaniques
On choisit de noter les forces subies par le système de la façon suivante (à chaque fois k ∈ N):
−
→
• Pour le système ponctuel, il subit un ensemble de forces Fk indicées par k ∈ [1; p]
−→
• Pour le système discret, chaque point Mi subit un ensemble de forces Fk,i indicées par k ∈ [1; pi ].
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Mécanique Bilan
Lorsque l’on indice les forces subies par les ensembles de points matériels (nous prendrons uniquement le cas de l’ensemble
discret ici), on peut choisir de créer deux listes pour chaque point Mi : celle des actions exercées par des systèmes extérieurs
à Σ (de k = 1 à qi ) [forces extérieures] et celle des actions exercées par des systèmes intérieurs à Σ (indicés de j = 1 à N en
−−→
sautant l’indice i, on suppose ainsi que chaque autre point de Σ exerce une force F j→i – éventuellement nulle – sur le point
Mi ) [forces intérieures].
−
→ −−−→
Dans le cas des actions intérieures entre points matériels, on peut modéliser l’action F j→i comme étant colinéaire à Mi Mj .
En effet, on suppose que les actions de cohésion au sein de la matière résultent des interactions gravitationnelles ou électro-
statiques.
−
→ −
→
De plus, on utilisera le principe des actions réciproques : F j→i = − F i→ j
En utilisant le principe des actions réciproques et le modèle des actions présenté en introduction, cette grandeur devient
X −−→ −−→ − → X −−−→ − → X −
→ − →
OMi − OMj ∧ F j→i = Mj Mi ∧ F j→i = 0 = 0
(i, j)∈[1;N ]2 ,i< j (i, j)∈[1;N ]2 ,i< j (i, j)∈[1;N ]2 ,i< j
Ainsi, la résultante des moments de force est seulement la somme des moments des forces extérieures,
PN
et on peut indicer de nouveau l’ensemble de toutes ces forces de 1 à Q = i=1 qi :
Q
−−−−→ X −−→ − →
M O,tot = MO ( F ext,` )
`=1
Attention, cependant, pour calculer chacun des moments des forces extérieures, il convient de considérer le point
d’application de chacune des forces qui peuvent être différents d’une force à l’autre.
Il convient donc, dans le cas général, de lister les forces extérieures s’exerçant sur chaque point du système étudié.
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Mécanique Bilan
Toujours avec les mêmes notations, la puissance totale mécanique reçue est (toutes les vitesses et dérivées sont exprimées
dans R):
!
N
qi N N
X
−
→
X −−−→ X
−
→
X −
→
P tot = v (Mi ) · F ext,k,i + v (Mi ) · F j→i
i=1 k=1 i=1 j=1, j6=i
−−−→
2
−−−→ d
Mj Mi
X dMj Mi −−−→ X αi, j
αi, j · Mj Mi =
dt 2 dt
(i, j)∈[1;N ]2 ,i< j (i, j)∈[1;N ]2 ,i< j
.
En règle générale cette somme n’est pas nulle : c’est pourquoi la puissance des actions intérieures doit être prise en compte
dans les théorèmes.
−−−→
2
d
Mj Mi
Si le système est indéformable, alors, quelque soit le couple (i, j), = 0 (les distances de deux points du système
dt
restent conservées). Ainsi, la puissance des actions intérieure est nulle pour un système indéformable.
Ainsi, pour un système indéformable, la puissance mécanique reçue est seulement liée aux forces extérieures,
PN
et on peut de nouveau indicer l’ensemble de toutes ces forces de 1 à Q = i=1 qi :
Q
X −
→
P tot = P ( F ext,` )
`=1
Attention, cependant, pour calculer chacune des puissances des forces extérieures, il convient de considérer la vitesse
du point d’application de chacune des forces qui peuvent être différents d’une force à l’autre.
Il convient donc, dans le cas général, de lister les forces extérieures s’exerçant sur chaque point du système étudié.
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Mécanique Bilan
Considérons un ensemble de points matériel indéformable et fermé (discret, là encore) soumis uniquement à l’action ex-
térieure de la Terre et intéressons-nous à la résultante des forces, des moments par rapport à un point O, et à la puissance
mécanique reçue.
On rappelle la définition du centre de gravité G d’un ensemble de points matériels :
N N
X −−→ X −−→
mi OMi mi OMi
−→ i=1 i=1
OG = N
=
X M tot
mi
i=1
Résultante
−
→ −
→
Chaque point subit une force : Fi = mi g (Mi ).
−
→ −→ −
→ −
→
Si le champ de pesanteur est supposé uniforme à l’échelle du système, ∀i, g (Mi ) = g , donc Fi = mi g .
N
−
→ X − → −
→
Dans ce cas, la résultante est P = mi g = M tot g .
i=1
N
N N
−→ X −−→ −
→
X −−→
−→
X −−→
−→ −→ − →
MO = OMi ∧ mi g = mi OMi ∧ g = mi OMi ∧ g = M tot OG ∧ g
i=1 i=1 i=1
−→ −→ − →
Dans ce cas, le moment résultant est M O = OG ∧ P . Tout se passe comme si la résultante s’appliquait en G.
La puissance reçue de la part de la Terre est (soit O un point fixe dans R, toutes les dérivées et vitesses sont exprimées dans
R) :
N N −−→ ! N
X
−
→ −
→
X dmi OMi −→ d X −−→ − → d −→ −→ − → −
→
P = v (Mi ) · mi g = · g = mi OMi · g = M tot OG · g = v (G) · M tot g
i=1 i=1
dt dt i=1 dt
−→ −→
Dans ce cas, la puissance reçue est P = v (G) · P . Tout se passe comme si la résultante s’appliquait en G.
Ainsi, on peut conserver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur pour un ensemble de points, à condition que le
champ soit uniforme, en assimilant le travail de l’action de la Terre à celui du poids exercé au centre de gravité.
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Mécanique Bilan
Solide en translation
Dans le cas d’un solide (indéformable) en translation, le champ de vitesse est uniforme : quelque soit le point du système
−
→
considéré, sa vitesse est identique, on la notera vR .
On peut en déduire alors plusieurs simplifications des définitions cinématiques données en page 1 :
Quantité de mouvement
N N
−
→ −
→ −→
X X
• Ensemble discret : mi v (Mi )R = mi vR = M tot vR
i=1 i=1
ZZZ ZZZ
−
→ −
→ −→
• Ensemble continu : ρ(P) v (P)R dV = ρ(P)dV vR = M tot vR
P∈Σ P∈Σ
−→ −→
On obtient que pR = M tot vR pour un solide en translation
N
N
X −−→ − →
X −−→
−
→ −→ − →
• Ensemble discret : mi OMi ∧ v (Mi )R = mi OMi ∧ vR = M tot OG ∧ vR
i=1 i=1
ZZZ ZZZ
−→ − → −→ −
→ −→ − →
• Ensemble continu : ρ(P)OP ∧ v (P)R dV = ρ(P)OPdV ∧ vR = M tot OG ∧ vR
P∈Σ P∈Σ
−−−→ −→ − →
On obtient que σO,R = M tot OG ∧ vR pour un solide en translation
Energie cinétique
N
2 N
→
2 1
2
1 X
− 1 X
→
−
−→
• Ensemble discret : mi
v (Mi )R
= mi
vR
= M tot
vR
2 i=1 2 i=1 2
ZZZ
2 ZZZ
→
2 1
2
1 1
−→
−
−→
• Ensemble continu : ρ(P)
v (P)R
dV = ρ(P)dV
vR
= M tot
vR
2 P∈Σ 2 P∈Σ 2
2
1
−→
On obtient que E c,R = M tot
vR
pour un solide en translation
2
On peut donc assimiler sans problème un solide en translation à un unique point matériel : son centre de
gravité, muni de la masse totale du système.
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Mécanique Bilan
−
→
dp −→
= F tot
dt
−→ −→
avec p la quantité de mouvement du système, et F tot la résultante des actions subies par le système.
Quelque soit le système considéré, étudié dans un référentiel galiléen :, en négligeant les variations d’énergie interne :
dE c
= P tot
dt
avec E c l’énergie cinétique du système, et P tot la puissance mécanique totale reçue par le système.
Quelque soit le système considéré, étudié dans un référentiel galiléen où le point O est fixe :
−→
dσO −−−−→
= M O,tot
dt
−→ −−−−→
avec σO le moment cinétique du système par rapport à O, et M O,tot la résultante des moments de forces par rapport à O
exercés sur le système.
−
→
Quelque soit le système considéré, étudié dans un référentiel galiléen où le point O est fixe et le vecteur ez est fixe :
dσ −
→
(O, ez )
=M −
→
dt (O, ez ),tot
−→
avec σ → le moment cinétique du système par rapport à (O, ez ), et M −
− → la résultante des moments de forces par
(O, ez ) (O, ez ),tot
−→
rapport à (O, ez ) exercés sur le système.
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