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DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE

Licence : Filière
Design Innovation et Production (DIP)
(Semestre S5)

½ Module :
Métrologie
1
Définition de la métrologie
C’est la recherche de la valeur vraie et
l’estimation de la confiance donnée à un
résultat de mesure.

La métrologie est la science de la mesure.


Elle définit les principes et les méthodes
permettant de garantir et maintenir la
confiance envers les mesures résultant des
processus de mesure .Elle s'applique dans
tous les domaines où des mesures
quantitatives sont effectuées.
1 Métrologie : un outil de
qualité pour la Qualité
 La mesure fait partie de notre quotidien, mais
nous n’en avons pas toujours conscience :
 le conducteur contrôle régulièrement sa vitesse de 90 km/h

 l’épicier vend un kilo d’oranges

 le match de foot dure 90 minutes, etc..

C’est une nécessité économique et sociale


La mesure protège les personnes
Santé publique : dosage des médicaments, mesure du
rayonnement en radiothérapie, fiabilité des appareils de
mesure des salles d'opération ou de soins intensifs
Droit du travail : suivi des heures travaillées, niveaux
de bruit et d'éclairage des locaux professionnels,
mesures d'atmosphères ambiantes
Sécurité routière : mesure de vitesse, taux d'alcoolémie,
efficacité du freinage des véhicules, et mesures pour
constater leur respect !..

Protection de l'environnement : mesure des nuisances,


de la qualité de l'air et de l'eau
LES SEPTS UNITES FONDAMENTALES DE MESURE

SI

Mètre Kilogramme Seconde Ampère Kelvin Mole Candela

Seul le kilogramme qui est une unité physiquement


C
  représentable. Les 6 autres unités sont définies à partir des
f
équations mathématiques

Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant
une durée de 1/299 729 458 de seconde

HISTORIQUE
METROLOGIE
1795 : 1/10 000 000 DU QUART DU MERIDIEN TERRESTRE
SCIENTIFIQUE
1960 : 1 650 763.73 FOIS LA LONGUEUR D’ONDE DANS LE VIDE
DE LA RADIATON CORRESPANDANTE A LA TRANSITION ENTRE
LES DEUX NIVEAUX 2P10 ET 5d5 DE L’ATOME DE KRYPTON 86
Matérialisation du
1983 : LONGUEUR DU TRAJET PARCOURU DANS LE VIDE PAR
mètre : Etalon primaire LA LUMIÈRE PENDANT UNE DURÉE DE 1/299 729 458 DE
SECONDE
5
La mesure permet l'innovation et la
compétitivité de nos industries
 La compétitivité passe par la qualité d'un produit

Aptitude à satisfaire les besoins des consommateurs et utilisateurs

La qualité requiert des mesures de tous types afin d'étudier les attentes des clients et d'y
répondre : mesure organoleptiques en agroalimentaire, mesures de performances des
produits industriels, etc..
Cette qualité peut être démontrée aux clients au moyen de
la certification qui est fondée sur des mesures

 La compétitivité suppose que l'industrie mesure et maîtrise finement


- les volumes de production
- les performances de l'appareil de production
- La minimisation des coûts des rebuts et retouches
Des besoins importants et évolutifs
 Les besoins en métrologie sont importants

On les retrouve partout et il est donc normal qu’on s’y


intéresse fortement

 Les besoin aujourd’hui évoluent très vite pour


deux raisons :
 Développement de l'assurance qualité
 Tendance à l'externalisation de la gestion du parc
d'instruments
Nécessité de normaliser

 Importance des essais et des analyses dans les échanges


mondiaux
 Multiplication des mécanismes de reconnaissance
réciproque :
 harmonisation des pratiques
 normalisation
LA CHAÎNE D’ÉTALONNAGE – RACCORDEMENT
AUX ÉTALONS NATIONAUX

Laboratoire National de Métrologie et d’Essais

Laboratoires associés

Laboratoires accrédités Étalonnage

Étalon de Référence

Étalon de Travail

Moyen de mesure ou d’essai


Du laboratoire au service de métrologie d’une entreprise
DÉFINITIONS
ÉTALON DE RÉFÉRENCE
Etalon, en général de la plus haute qualité métrologique disponible
en un lieu donné, ou dans une organisation donnée, dont dérivent
les mesurages qui y sont faits.
ÉTALON DE TRAVAIL
Etalon qui est utilisé couramment pour étalonner ou contrôler des
mesures matérialisées, des appareils de mesure ou des matériaux de
référence.
DÉRIVE
Variation lente d'une caractéristique métrologique d'un instrument de
mesure.
INCERTITUDE DE MESURE
Paramètre, associé au résultat d'un mesurage, qui caractérise la
dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande.
LES ORGANISMES INTERNATIONAUX

OIML
ORGANISATION INTERNATIONALE DE METROLOGIE LEGALE

OBJECTIF :

FACILITER LE LIBRE ÉCHANGE DES INSTRUMENTS DE


MESURAGE ET DES PRODUITS OU SERVICES CORRESPONDANTS

HARMONISER LES RÉGLEMENTATIONS

PUBLICATIONS SUR LES CONDITIONS D‘ÉTALONNAGE


ET DE VÉRIFICATION DES INSTRUMENTS DE MESURAGES
Quelques normes
• NFX 07-001 : VIM (Vocabulaire International des
termes fondamentaux et généraux de la Métrologie
• NFX 07-010 : Métrologie – La fonction métrologique
dans l’entreprise
• NFX 07 011 : Constat de vérification des moyens de
mesure
• NFX 07 015 : Métrologie dans l’entreprise –
Raccordement des résultats de mesure aux étalons
• NFX 07 015 : Métrologie dans l’entreprise –
Procédure d’étalonnage et de vérification
Conclusion : des bouleversements à
attendre
 La métrologie est la « science de la mesure associée
à l’évaluation de son incertitude »
 Les décideurs doivent donc s’intéresser à la qualité
des mesures
 Deux facteurs de qualité :
 s'assurer du raccordement de la mesure à des
étalons de référence
 calcul de l'incertitude
2 La métrologie : pilier de la qualité
 Trois piliers institutionnels de la qualité : normalisation, certification,
métrologie apparaît dans toute démarche de certification, que ce soit
du produit ou de système d’assurance qualité
 De nos jours, il n’est plus seulement question de réaliser le meilleur
produit ou service, il faut :
 obtenir la pérennité du niveau de qualité convenu
 le garantir à ses clients
 Les clients n’acceptent plus n’importe quoi :
Ils exigent qu’on leur livre ce qui est conforme à leurs exigences
contractuelles
 Cette conformité se vérifie, donc se mesure d’une manière ou
d’une autre, mais en tout cas pas n’importe comment
 Quel que soit le cas, les équipements de mesure seront des points de
passage obligés :
 pour l’obtention de la qualité du produit
 pour la maîtrise des équipements de mesure
La fonction métrologie
C’est une composante de l’assurance qualité.

SMQ Sans Mesure pas de Qualité

• Une entreprise fabrique, teste, contrôle des


produits ou service à partir de processus de
fabrication, d’essai, d’analyse,…
• Les produit doivent satisfaire aux attentes
exprimées des clients, donc être conformes à des
exigences (normes, spécification internes, ).
16
Bien mesurer :
C’est avoir « confiance dans la mesure » mais
c’est aussi « mesurer en toute confiance ».
• C’est à partir de résultats de mesure que tout
organisme, chaque jour prends des décision
relatives à ces produits, ces processus, …
• Au résultat de mesure correspond une incertitude
de mesure qui doit être compatible avec l’exigence
spécifiée (tolérances) du produit.
On cherche à « bien mesurer » pour « bien décider ».

17
Bien mesurer : Définitions
• Mesurer (NF X 07-001) : « Mesurer c’est
attribuer à une grandeur physique, une valeur
numérique en la comparant directement ou
indirectement à un étalon ».
• Incertitude de mesure (NF X 07-0001) :
« Paramètre, associé au résultat de mesurage,
qui caractérise la dispersion de valeurs qui
pourraient raisonnablement être attribuées au
mesurande. »

18
La métrologie : outils de décision
 Exemple : Après étalonnage d’un instrument
sur une valeur cible. On calcule l’incertitude de
mesure associée à l’instrument.

19
La métrologie : outils de décision
L’incertitude ainsi mesurée permettra de valider les mesures
réalisées par l’instrument.

On cherchera à maitriser la gestion de son parc métrologique


pour prendre les bonnes décisions !! 20
Processus de mesure
• La qualité de la mesure dépendra donc de différents
facteurs.

21
Processus de mesure
• Paramètres d’influences :
• Personnel
• Température
• Hygrométrie
• Pression
• Gravité
• Vibration
• Ondes électromagnétiques
• Poussières
• …
22
La métrologie : outils d’amélioration
• « La maitrise métrologique » est un
vecteur d’amélioration :

23
Assurer la qualité des mesures
 Il y a un risque économique :
 si on accepte un produit mauvais
ou si on refuse un produit conforme

Nécessité de réaliser des mesures fiables et de bonne qualité

 Deux critères fondamentaux à prendre en compte :


 exactitude des instruments de mesure
 confiance qu'on peut accorder au résultat de mesure
A savoir
Métrologie scientifique: son rôle est d’assurer la réalisation d’étalon
de haut niveau métrologiques conformément au définition de SI. Ce
domaine comporte une part importante de la recherche fondamentale
appliquée vers la réalisation et l’amélioration de techniques de mesure
ou étalons
Métrologie industrielle a pour objet de Garantir la confiance des
processus de mesure utilisés pour, concevoir, analyser, maintenir un
processus de fabrication

Métrologie légale son rôle est de Garantir au citoyen une égalité de


traitement lors d’un mesurage:
oTransaction commerciale
oPoursuite judiciaire liée à un mesurage
oMesurage intéressant la santé
Métrologie molle: Métrologie sans dimension qui couvre tous les aspects
de mesures en dehors des domaines de la physique et de la chimie:
mesures psychométriques, économiques, sciences humaines, qualitatives
(conforts, satisfaction, facilité d’utilisation…)

25
3 Spécifications géométriques des Produits : GPS
OBJECTIF VISE PAR LE GPS
Démarche cohérente de spécification et de vérification, appliquée à toutes les étapes de
vie d’un produit , conception, réalisation et qualification du produit
Satisfaire le « contrat fonctionnel » exprimé par le concepteur
CAO de la pièce Spécification
 Dimensionnels
 Géométriques

Pièces réelle
fabriquée

Qualification
Mesure 26
Concept GPS : langage unique
Spécifications fonctionnelles

Conception

Conformité Spécifications de
du produit fabrication

Contrôle
Contrôle Fabrication
Produits

Organisation fonction métrologie en entreprise 27


ORGANISATION DE LA FONCTION MÉTROLOGIE DANS L'ENTREPRISE

Vue l’importance de la métrologie dans une démarche de gestion de la qualité, la fonction


métrologique est généralement rattachée au responsable qualité.
La fonction métrologie au sein de l’entreprise permet de garantir :
Direction Générale PDG
 Fiabilité des résultats
 Compétence et motivation duQualité
Service personnel (savoir faire,Métrologie
Responsable Qualité Responsable Contrôle
formation interne et externe,…)
Exemple
 Economie (achats, étalonnage,
d’organigramme
Commercial
temps,…)
Technico-Commerciaux Contrôle Productions
définissant le
 Compétitivité
rattachement de la Contrôle / Réception
Achats

fonctions métrologie
Crédibilité
dans l’entreprise
Service contrôle

 Homogénéité, mise àLancement / Expédition


disposition, mutualisation duEbauchage
parc
matériel Production
Polissage
Collage
 Réactivité (mise en place plus rapide
Administratif &
d’un SQ,…) Montage

Comptabilité
28
Gestion métrologique
 Gestion métrologique : Une bonne gestion des
instruments de mesure dans une entreprise, nécessite de
prendre en compte:
 L’analyse du besoin et le choix des équipements
 La réception, la mise en service et le suivi des moyens
 L’étalonnage, la vérification
 Le raccordement aux étalons nationaux (ou
internationaux)

Gérer son parc métrologique c’est associer à chaque


instrument une documentation spécifiques
29
CONSTITUTION DU PARC D’INSTRUMENTS DE MESURE

1 : Identification des besoins

2 : Choix de la méthode

4 ETAPES 3 : Choix des équipements

4 : Choix de raccordement des mesures

30
1 : Identification des besoins

DEFINITION DES BESOIN EN


METROLOGIE

BESOIN EN GESTION BESOIN MATERIEL


(Organisationnel) (Réalisation des mesures)

PERSONNEL INSTRUMENTS

MONTAGES
LOCAUX

ORGANISMES ETALONS
EXTERNES

31
2 : Choix de la méthode

But

Permettre de fixer les objectifs à atteindre avant de choisir le matériel

DESCRIPTION ÉCRITE

 Principe de la mesure : Différentes étapes


La méthode doit de la mesure
être documentée
 Caractéristiques mesurées : Conditions
sur le matériel et sur l’environnement

De préférence : choisir une méthode déjà


décrite dans une norme

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3 : Choix des équipements

Définition précise de la méthode de mesure

Recenser son parc Acquisition de nouveau matériel


d’instruments
(Adaptation du matériel 1 : Faire un inventaire des dispositifs disponibles sur le marché
de mesure existant) 2 : Caractériser chaque moyen de mesure

 Principe de mesure, adéquation entre les performances de l’appareil


de mesure et la valeur de la tolérance à vérifier : Aptitude de l’appareil
de mesure
 Domaines d’utilisation ( cadences, mode de fabrication, mode de
contrôle )
 Utilisateurs des moyens de mesure (le niveau de connaissances pour
les utilisateurs du matériel ainsi que les personnes chargés de son
entretien)
 Conditions d’environnement ( déterminer les grandeurs d’influence:
température, pression, .......).

3 : Faire une Adéquation du besoins / moyens / prix /


Avantages et inconvénients 33
4 : Choix de raccordement des mesures
Raccordement des mesures
Objectif: Assurer qu’un résultat de mesure obtenu en un point du globe est assurément comparable à un autre
résultat de mesure obtenu dans des conditions semblables en un autre lieu géographique.
La traçabilité est le terme sur lequel il est nécessaire de s’appuyer pour respecter les exigences en matière de
raccordement aux étalons nationaux ou internationaux figurant principalement dans les normes NM ISO
9000.

INTERNE EXTERNE
(sous-traitance)
CHOIX Posséder ses propres
étalons de référence qui Laboratoires accrédités
 Le coût
 Nature ET complexité assurent le raccordement Laboratoires non agréés : mieux
technique de de l’appareil avec l’extérieur. vaut s’assurer par un audit que
de mesure le sous-traitant possède bien les
 Niveau de qualification Etre capable d’assurer la aptitudes requises.
du personnel gestion de ces étalons :
identification, utilisation et
conservation…
Avoir des personnes qualifiées
pour assurer la fonction de
raccordement

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CYCLE DE VIE DE LA GESTION D'UN PARC D 'ÉQUIPEMENT
DE MESURE

Besoin d'un nouvel


Réforme
équipement
Mise hors
service
Surveillance
Analyse du besoin et
Choix de l'équipement
Réparation ou Vérification et
étalonnage
déclassement Cycle de vie
Maintenance Achat

Utilisation
Réception
Mise en service

Création des enregistrements, du dossier d'équipement et


nomination du responsable de l'équipement

Inventaire

Choix de l'identification

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4 Tous les secteurs d’activités sont concernés
par la métrologie :

 Industrie Mécanique
 Electronique
 Agroalimentaire
 Commerce
 Industries de la confection
 Laboratoires d’analyse
 Transports, ….

Un mécanisme est constitué de différentes pièces. Pour que ce


mécanisme fonctionne, des conditions fonctionnelles doivent être
assurées : Jeu, serrage, retrait, dépassement … 36
METROMOLOGIE CONVENTIONNELLE
Industrie Mécanique
INTRODUCTION
La métrologie en mécanique est l'ensemble des moyens techniques
utilisés pour la mesure et le contrôle de pièces mécaniques. Elle
permet de déterminer la conformité des produits, mais elle participe
aussi à l’amélioration de la qualité. En effet, on ne peut valider une
action sur un procédé qu’en vérifiant le résultat de cette action par
une mesure.
En mécanique générale, la métrologie des fabrications s'intéresse :
- au contrôle des pièces exécutées ou en cours d'usinage
- au contrôle, sur machine de la position de la pièce par rapport à l'outil
- à la vérification géométrique des machines-outils
- au contrôle statistique des performances possibles sur chaque machine-outil.
En mécanique automobile, la métrologie s'intéresse :
- au contrôle des organes mécaniques pouvant subir une usure ou une
déformation due au fonctionnement (ex: frottement cylindre/piston).
Interprétation des spécifications d’un dessin
de définition en vue du contrôle
Le dessin de définition est un document, établi par le bureau
d’études, qui représente un cahier des charges ou un contrat entre
les concepteurs (bureau d’étude), ceux du bureau des méthodes et
les métrologues (contrôle de qualité).

Spécifications d’un dessin de définition


 Les pièces sont conçus sur des dessins de définitions. Ces dessins comportent une
représentation graphique de la pièce à réaliser ainsi que des annotations
complémentaires dont fait partie la cotation. La métrologie n’a de sens que si le
concepteur et le métrologue interprètent cette cotation de la même manière.
 Les spécifications d’un dessin de définition sont classées en trois grandes familles
- Spécifications dimensionnelles et angulaires.
- Spécifications géométriques.
- Spécifications d’état de surface.
Le dessin de définition - Exemple

Doit comporter le maximum de précisions à savoir les dimensions de


la pièce avec les tolérances, la rugosité, les caractéristiques
mécaniques et de matériaux ,les limites de résistance et toutes autres
caractéristiques nécessaire à la réalisation de cette pièce
Analyse du dessin de définition de la pièce

La surface A est surface


de référence pour B et C.
Il faut donc
 Usiner les surfaces
A,B et C dans la même
 160.1 sous-phase.
 Ou se reprendre sur A
pour usiner B et C.
Dans notre cas; il sera facile d’usiner A, B et C sans
démontage de pièce.
Il n’y a pas de tolérances particulièrement serrées
Entités d’usinages
H

F
I G

Chariotage faces A,C,E et H


Dressage faces B,D,F ,G et I

Gamme d’usinage
Exécution de l’usinage sur un TOUR
Brute de départ

Phase 000 : Sciage du brute diamètre 40mm et


longueur 94 mm

94 mm
 :40mm
Première possibilité d’une gamma d’usinage

Phase 100 : Tournage


Sous-Phase 110 : Tournage
Mandrin en mors dur
Ebauche et finition des face G,E et D
SS
Cote fabrication
Première possibilité d’une gamma d’usinage
Phase 100 : Tournage
Sous-Phase 120 : Tournage
On retourne la pièce
Mandrin en mors doux sur E et D
Ebauche et finition des face F,C,I,A ,B et H
Face B , A et C réalisées même sous-phase

Butée

S
Deuxième possibilité d’une gamma d’usinage
Phase 100 : Tournage
Sous-Phase 110 : Tournage
Mandrin en mors dur
Ebauche et finition des face F,C,I,A et B
S
Face B , A et C réalisées même sous-phase
Deuxième possibilité d’une gamma d’usinage
Phase 100 : Tournage
Sous-Phase 120 : Tournage
On retourne la piéce
Mandrin en mors doux sur H et B
Ebauche et finition des face G,E et D
Cote fabrication

S
Pièce réalisée en tournage

Métrologie
Reste à mesurer
les spécifications
dimensionnelles et
géométriques

160.1

De la Pièce réalisée
5 METROMOLOGIE CONVENTIONNELLE
Industrie Mécanique
La métrologie est l’ensemble des systèmes dédiés au contrôle des pièces.
Il existe différents systèmes de mesure très précis. La métrologie est
essentielle pour s’assurer de la qualité et de la conformité des pièces.
La métrologie va des instruments manuels (ex : pied à coulisse) aux systèmes
de contrôle assistés par ordinateur (machine à mesurer tridimensionnelle)
DIFFERENTS TYPES DE CONTRÔLE
DEFINITIONS LIEES A LA MESURE
Spécifications Dimensionnelles

25
Spécifications Dimensionnelles

!
Attention à la cotation
hors norme

? ?

Où est le point matériels pour


? la définition de la cote locale

Où est le point matériels pour


la définition de la cote locale
Où est le point matériels pour
la définition de la cote locale
Spécifications géométriques
Selon l'aspect géométrique d'une pièce, les défauts de forme
concernent une seule propriété telle que:
la planéité
la rectitude d'un axe
la rectitude d'une ligne
la cylindricité
la circularité

Tandis que les défauts de position concernent une relation entre


deux éléments géométriques de la pièce:
l'inclinaison entre deux faces planes
le parallélisme de deux faces
la perpendicularité d'une face et d'un axe
la coaxialité de deux cylindres
la symétrie par rapport à un plan
Spécifications d’état de surface
La rugosité ou l'état de surface est caractérisée par des défauts de surface de
très petites amplitudes ou défauts micro géométriques

La rugosité est symbolisée par


et Ra l’écart moyen arithmétique du
profil qui se calcul comme suit :

Ce signe doit être porté sur la ligne représentative de la surface ou


sur son prolongement. A l'intérieur du signe, on inscrit la valeur en
microns de la cirière de rugosité retenu choisi comme limite
admissible

0,04 < Ra < 0,10


Différents types de tolérancement

Types de tolérancement

Tolérancement dimensionnel Tolérancement géométrique

Tolérances linéaires Tolérances de forme

Tolérances angulaires Tolérances d’orientation

Tolérances de position

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Tolérancement dimensionnel (ISO 8015)
Dimension locale
Représentation de la cotation

DESSIN COTE SIGNIFICATION DE LA COTATION

Condition de conformité

Une pièce sera conforme si la valeur prise par toutes


les dimensions locales di se trouve à l’intérieur de
cote min ≤ di ≤ cote max
l’intervalle défini par la tolérance t.
57
Norme de Mesure de la cote

Une dimension locale est mesurée entre deux points face à face.
En pratique cette cote peut être mesurée à l’aide d’un pied à coulisse ou au
moyen d’un micromètre à deux touches (face à face) ou encore en utilisant
une Machine à Mesurer Tridimisionnelle MMT.

MMT

Pied à coulisse Micromére

La norme ISO 14660-2 : 1990 précise la définition des dimensions locales :


Sur un cylindre, les diamètres sont mesurés selon une droite qui coupe l’axe du
cylindre qui est perpendiculaire à cet axe.

Pour un parallélépipède, la dimension locale est mesurée selon une direction


perpendiculaire à deux plans parallèles
58
Tolérancement dimensionnel : linéaire
Tout d’abord, il est essentiel de rappeler qu’une dimension est toujours une dimension
locale, c’est-à-dire qu’elle correspond à la distance séparant deux points diamétralement
opposés dans le cas de surfaces théoriquement de révolution ou deux points en vis-à-vis dans
le cas d’éléments prismatiques.
Une spécification dimensionnelle comprend toujours, une longueur exprimée en unité de
longueur, la valeur nominale, une information quant à la flexibilité admissible sur cette
longueur, l’intervalle de tolérance, et la position de cet intervalle de tolérance par rapport
à la valeur nominale, l’écart. L’ensemble des valeurs que peut prendre une dimension
s’appelle la cote, la normalisation nous autorise un grand nombre de façons d’écrire ces
informations. Valeur nominale de la cote

Ecart supérieur
Ecart inferieur
Exemple Valeur minimale de la cote
IT

Valeur maximale de la cote

Si  la valeur nominale est 40 mm de la cote la normalisation nous autorisera toutes les


 l’écart supérieur, ES = +15 μm, écritures, même si certaines d’entre elles
 l’écart inférieur, EI = –10 μm, sont plus souvent utilisées et plus pratiques
Alors L’intervalle de tolérance (IT) sera égal à que les autres :
IT = ES-EI =15 μm +10 μm = 25 μm.  0 .0 1 5 0  0 .0 2 5
4 0  0 .0 1 0 , 4 0 , 0 1 5  0 .0 2 5 , 3 9 , 9 9 0
Tolérancement dimensionnel : Angulaire
Représentation de la cotation

DESSIN COTE SIGNIFICATION DE LA COTATION


Pièce réelle

Pi

at Pi

L’ intersection du plan Pi avec les deux surfaces


réelles (plans) donne deux lignes réelles. A chaque
ligne est associée une droite tangente. L’angle at
formé par ces deux droites tangentes est ai

Condition de conformité

Dans chaque plan Pi, l’angle locale ai doit rester dans la tolérance t
60
Tolérancement géométriques
Tolérances
de forme
TOLERANCES DE FORME : EXEMPLES
Les spécifications de formes se rapportent à des éléments géométriques qui peuvent
être linéaires ou surfaciques. Elles indiquent un espace à l’intérieur duquel doit se
trouver la totalité de l’élément réel concerné, cet espace peut être un espace plan (en
deux dimensions) ou un espace volumique (en trois dimensions).

Tolérances de rectitude Tolérances de rectitude

Tolérance de circularité. tolérance de planéité.


Tolérancement géométriques

Tolérances
de position
TOLERANCE DE POSITION : EXEMPLES

tolérance d’inclinaison tolérance de perpendicularité

tolérance de planéité associée à une


tolérance de perpendicularité

Tous les points de la surface référencée


sont situés entre deux plans parallèles
distants de 0,1 mm, l’ensemble devant
rester entre les deux plans perpendiculaires à
A, distants de 0,3 mm.
DESCRIPTION DES ÉLÉMENTS DU CADRE DE TOLERANCE

Le cadre de tolérance comprend deux,


1 2 3 4 5 trois, quatre ou au maximum cinq cases
contenant:

Case 5 : Référence spécifiée tertiaire


Exemple : C
Case 4 : Référence spécifiée secondaire
Exemple : B
Case 3 : Référence spécifiée primaire
A Exemple : A

Case 2 : La valeur de la tolérance


- éventuellement précédé d’un symbole modificateur (Ø par exemple)
Exemple : 0,1 ou  0,1

Case 1 : Symbole de la tolérance


Exemple : // 65
Nota :
Lorsque plusieurs spécifications s’appliquent à un même
élément, les cadres de tolérances peuvent être disposés les uns en
dessous des autres comme l’indique la figure suivante :

0,05 A
// 0,05 A

20 0,5
0,05

66
LES REFERENCES

Représentation de l’élément de référence

1 2 A B C

La lettre majuscule (A) est reportée dans le cadre de


tolérance.
(les références se lisent de la gauche vers la droite)

Ce cadre est relié à l’élément de référence par un trait


terminé par un triangle noirci ou non.
A
A
La référence est désignée par une lettre majuscule (A)
inscrite dans le cadre de référence

67
Références multiples
Système de références plan-plan

La surface primaire est imposée par la


conception du mécanisme. Ici le vissage des
deux pièces (mise en contact des deux plans
horizontaux) bloque les degrés de libertés en
rotation autour de x et z et le degré de
translation suivant y. En revanche, le contact
dans le plan vertical est au mieux linéique
compte tenu des défauts de forme des deux
surfaces verticales. Ce plan scondaire suprime
le dernier degré de liberté en rotation suivant y
et la translation suivant x. 68
Système de références plan-cylindre
Centrage court

x
Ici la référence primaire et secondaire sont
imposées par l’étendue des surfaces
utilisées pour la mise en position de la bague
par rapport à l’arbre. L’appui plan élimine
trois degrés de libertés qui sont les deux
rotations autour de x et z et le degré de
translation suivant y et par la suite le plan
définie par ce contact constitue le plan de
référence primaire. Par contre, le centrage
court n’élimine que deux degrés de liberté
qui sont la translation suivant x et z et par
conséquent le cylindre défini par ce contact
est pris comme référence secondaire. 69
6 Jeu dans un assemblage de deux pièces
Dans le cas d'un ajustement, le jeu est la
différence des dimensions des pièces. Si on
considère l'incertitude de la dimension de chaque
population de pièces, alors le jeu possède
également une incertitude.

Par convention, on détermine le jeu Le jeu est naturellement positif


comme étant la différence: Jeu= dalésage – Darbre lorsque l'ajustement est glissant

Les cotes des pièces étant comprises chacune dans


l'intervalle de tolérance, le jeu résultant est de valeur Le jeu min étant alors : Jmin =Dmax - dmin (1)
variable. On calcule alors les valeurs extrêmes: Le jeu max étant alors : Jmax = Dmin - dmax (2)

L'intervalle de tolérance noté IT est l'écart entre les cotes extrêmes admissibles. De ce fait, une
soustraction membre à membre des deux équations (2) - (1) donne:

ITjeu = Jmax - Jmin = (Dmin - dmax ) - (Dmax - dmin )


ITjeu = ITalésage + ITarbre
Cette équation montre que la qualité d'un jeu, c’est-à-dire son incertitude, doit être partagée entre les
deux pièces. Un jeu précis nécessitera des pièces d'autant plus précises.
Jeu dans un assemblage de deux pièces (suite)
Familles d'ajustements
 avec jeu: pour toute pièce contenant et toute pièce contenue prises dans les deux
populations, le contenant est plus grand que le contenu. C'est le cas recommandé pour
les guidages qui ne doivent pas coincer.
 serré: pour toute pièce contenant et toute pièce contenue prises dans les deux
populations, le contenant est plus petit que le contenu. C'est le cas d'assemblages qui
doivent transmettre des efforts.
 avec jeu incertain: toutes les combinaisons n'aboutissent pas forcément à un jeu de
même signe. Ce cas peut poser des soucis lors de l'assemblage à la chaîne.

Ajustement serré Ajustement glissant

Montage à la presse Montage au maillet Montage à la main Jeu minimal Jeu ordinaire Jeu important
(H7p6 ou P6h7) (H7m6 ou M6h7) (H7h6 ou H6h7) (H7g6 ou G6h7) (H8e8 ou E8h8) (H11d11 ou D11h11)
FIN

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