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Analyse contrastive points theoriques

Miercuri, 08 August 2012 16:16

ANALYSE CONTRASTIVE: POINTS THÉORIQUES

Marta Negraia, Şcoala nr. 12 “Miron Costin”, Scoala nr. 1 “Nicolae Mantu”,
Liceul Teoretic Dunărea, Galaţi

L’analyse contrastive suppose la comparaison des deux langues en contact, une


comparaison sur des contrastes, des divergences systématiques. Les opérations d’équivalence sont
traitées dans les termes de sens, forme et métalangage. Le traducteur spécialisé doit travailler la
matière reçue pour qu’il la rende nouvelle, et devenant en même temps un vrai créateur.
Contrastivité, divergences, traduction

Hystorique et définition:
Pour arriver à parler d’une analyse contrastive il faut expliquer premièrement qu’il y a deux
langues en contact: le français et le roumain. Les linguistes et les pédagogues ont été amenés à
s’interroger sur une méthode d’enseignement et d’apprentissage des deux langues, car les méthodes
anciennes d’il y a presque 25 ans étaient incapables de répondre aux besoins des situations de
communication réelles d’assurer le fonctionnement normal de la langue. Ce fait se passait à cause
de la tendance à isoler l’acquisition de la langue étrangère de l’emploi de la langue maternelle.
L’expérience et la réflexion nous ont cependant prouvé, à nous tous, que les traces laissées par la
langue maternelle sont réelles, profondes et durables.
Les specialistes sont devenus rapidement conscients du fait que la méthode d’enseigner aux
élèves une langue qui conteste l’importance de la langue maternelle arrive à un échec sûr. Par la
suite, grâce aux spécialistes de la didactique des langues vivantes on commence à regarder vers de
nouvelles perspectives, parmi lesquelles la perspective contrastive. De la réflexion comparative est
née une branche de la linguistique appliquée qui s’appelle l’analyse différentielle ou contrastive.

Objet détude de l’analyse contrastive:


La comparaison des deux langues retient surtout les différences ou contrastes, ce qui
explique et justifie les termes d’analyse contrastive qui désignent cette nouvelle branche de la
linguistique appliquée. En plus, les deux langues qui se confrontent dans l’apprentissage ont un
statut différent: l’une est la langue base, l’autre la langue cible. L’analyse contrastive cherche à
identifier les divergences, différences systématiques des deux langues manifestés en contact, pour
identifier des règles de correspondance très générales. En analyse contrastive on opère avec une
triple équivalence: de sens (de traduction), de forme (de structuration) et de nomenclature (de
métalangage). La comparaison retient aussi surtout les différences ou contrastes entre les langues:
c’est ce qui explique d’ailleurs la terminologie généralement adoptée. Cette connaissances ne peut
être acquise que par une comparaison point par point, soigneuse et systématique. Nous appellons
cela analyse différentielle, parce que seuls les points de contrastes nous intéressent. [1]
Analyse contrastive et traduction:
L’existence d’un texte de départ représente le terrain de rencontre de l’analyse contrastive et
de la théorie de la traduction. Dans le cas de l’apprentissage d’une langue étrangère le texte de
départ est sous-jacent, tandis que dans la traduction, ce texte est actualisé. Le traducteur doit
respecter le texte actualisé qu’il doit transposer mais il dispose d’une certaine liberté dans la
réorganisation du matériel. Il y a un rapport très étroit entre la traduction et l’analyse contrastive.
Celle-ci apparaît comme u moyen plus sûr de faire sortir la traduction didactique de l’empirisme
étroit où elle risque de s’enfermer si elle se contente de ne résoudre que des aspects particuliers de
mise en équivalence.
Une réalité dans une langue devient une autre lorqu’elle est traduite. Lorsqu’on traduit il y a
une perte. La perte est moins importante dans les textes scientifiques parce qu’il y a une sorte
d’adéquation des concepts. Mais, dans le cas de la traduction littéraire il s’git de provoquer une
émotion. Un texte comporte un nombre d’élements destinés à modifier la traduction.
Le traducteur doit rendre dans la langue cible une représentation assez différente du contenu
du texte de départ. Il doit reconstruire un autre univers de référenciation. Le texte de départ est une
matière à travailler pour en fabriquer une matière nouvelle. De cette façon, le traducteur en devient
un créateur.
Il faut ajouter que le phénomène d’interférence provoque des distorsions, c’est-à-dire des
différences systématiques qui sont liées aux différences qui existent au niveau lexical, syntaxique et
morphologique, comme:
1. la différence entre les genres des noms
2. la différence entre les diathèses des verbes
3. la différence entre les régimes [ ± transitifs
4. entre les opérations de pronominalisation des verbes qui en découle
5. l’ordre différent des constituants du GN
6. les contraintes de la langue d’arrivée (par exemple: la concordance, le si conditionnelle, l’emploi
du subjonctif, l’ordre des mots dans la phrase, les constituants obligatoires de la phrase)
7. l’emphase
Il existe dans la mise en équation des unités linguistiques appartenant à deux langues naturelles
données de nombreuses difficultés qui tiennent en général de plusieurs ordres de faits.
1. l’amiguité du mot de la langue base
2. l’organisation lexicale des deux langues en contact
3. les contraintes qui agissent à proximité (variantes conditionnées) ou à distance (concordance)
4. le cadre syntaxique dans lequel s’inscrivent les hétéronymes

BIBLIOGRAPHIE:
1. CRISTEA, Teodora, Éléments de grammaire contrastive, Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti,1977
2. CRISTEA, Teodora, CUNITA, Alexandra, Modalités d’énonciation et contrastivité,
Universitatea din Bucuresti, Facultatea de Limbi şi Literaturi Străine, Bucureşti, 1986
3. CRISTEA, Teodora, Structures signifiantes et relations sémantiques en français contemporain,
Éd. Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti, 2001
4. CRISTEA, Teodora, Stratégies de la traduction, Éd. Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti,
1998,
5. GARDES-TAMINE, Joëlle, La grammaire. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, 3ème édition, Paris, 2004
6. RIEGEL, R, PELLAT, J.-CH., RIOUL,R., Grammaire méthodique du français, P. U. F., Paris,
1996,

[1] W. G. Moulton, apud J. P. Vinay, 1968: 707

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