fédération
française
des échecs
Édito
Rendez-vous à Nîmes !
L e rideau est tombé sur les deux com-
pétitions phares de nos champion-
nats par équipes, le Top 12 et le Top
Jeunes. Les deux phases finales ont eu
plusieurs points communs. Tout d’abord,
elles ont toutes les deux été remarqua-
blement organisées, à Saint-Quentin pour
les adultes et à Villepinte pour les jeunes.
Elles ont connu, ensuite, le même scéna-
rio sportif : Clichy et Mulhouse ont
conservé leur titre, et ont même pu être
sacrés une ronde avant la fin en ne
concédant qu’un seul nul sur l’ensemble
de la compétition. Se dirige-t-on pour
autant vers une domination sans partage
de Clichy et Mulhouse ?
Je veux penser que ce n’est pas le cas et
que d’autres clubs vont trouver le dyna-
misme pour rivaliser avec ces deux leaders.
Si le Top 12 et le Top Jeunes sont finis,
la saison ne l’est pas pour autant. Reste
Les championnats de France rentrent en Gard
Cinq ans après une 1re édition en 2009,
ils reviennent à Nîmes du 17 au 28 août.
N îmes et les échecs, c’est une véri-
table histoire d’amour qui est en
train de se nouer. Après les cham-
pionnats de France adultes en 2009, et
ceux des jeunes en 2012, la cité gardoise
remet le couvert et accueillera à nou-
veau la grande fête des échecs français
du 17 au 28 août.
Tous les participants des 8 tournois
seront rassemblés en un lieu unique, le
grand complexe omnisports le Parnasse,
d’une capacité de plus de 4000 places.
« Les joueurs seront bien mieux proté-
gés de la chaleur qu’en 2009 au parc des
expositions », assure Christophe Philip-
pe, l’artisan du succès de Nancy 2013.
Le Maître International, directeur évè-
nementiel de la FFE, rempile à Nîmes et
apportera son expérience.
De nombreuses animations seront or-
ganisées tous les jours en parallèle des
championnats. À commencer par les
tournois de blitz en soirée, le trophée
BNP Paribas le 22 août lors de la jour-
née de repos, et la fameuse nuit des
L’intelligence du Jeu, l’émotion du Sport
encore à disputer les finales de la coupe
de France, du Top féminin, de la coupe
2000 et de la coupe Loubatière, la com-
pétition préférée des licenciés.
Après, ce sera le temps des vacances,
mais pas celui de la trêve échiquéenne.
La France est assurément un des pays
qui a une des plus belles offres en
matière d’opens d’été. Ce mois de juillet
ne dérogera pas à la tradition puisqu’on
recense plus d’une trentaine de tournois
en cadence longue ou 1h/ko dans les
quatre coins de l’Hexagone. Il y en aura
forcément pour tous les goûts et il sera
possible de pratiquer son sport préféré
en vacances en famille à la mer, à la
montagne ou à la campagne.
La 2e quinzaine d’août sera quant à elle
réservée à la grande fête des champion-
nats de France qui reviennent à Nîmes
après une 1re organisation en 2009.
échecs qui avait été une grande réussite
sur la Place Stanislas de Nancy. Ce
grand show se déroulera sur l’Esplanade
à proximité des Arènes et verra plu-
sieurs grands-maîtres disputer des cen-
taines de parties en simultanée face au
grand public.
Au cœur de l’arène du Parnasse, le
National sera bien évidemment au cen-
tre de toutes les attentions. Avec sa
moyenne Elo à 2593 au 1er juin, il sera,
malgré l’absence de Maxime Vachier-
Lagrave, un des plus forts de l’histoire.
Pour le plus grand plaisir des specta-
teurs, les gladiateurs de l’échiquier
devraient assurer le spectacle. 
J’espère vous retrouver très nombreux
sous le soleil du Languedoc pour cette
89e édition des championnats de France
qui s’annonce somptueuse. D’ici là, bon été
à tous !  DIEGO SALAZAR
Les participants des Nationaux :
1. Étienne Bacrot 2720
2. Laurent Fressinet 2717
3. Romain Edouard 2702
4. Tigran Gharamian 2659
5. Christian Bauer 2630
6. Jean-Marc Degraeve 2576
7. Iossif Dorfman 2571
8. Andreï Sokolov 2558
9. Sébastien Mazé 2553
10. Matthieu Cornette 2547
11. Jean-Luc Chabanon 2477
12. Kevin Roser 2406
1. Almira Skripchenko 2442
2. Sophie Milliet 2388
3. Silvia Collas 2297
4. Mathilde Congiu 2279
5. Maria Leconte 2258
6. Anda Safranska 2258
7. Nino Maisuradze 2255
8. Andreea Bollengier 2244
9. Andreea Navrotescu 2187
10. Laurie Delorme 2151
11. Isabelle Malassagne 2056
12. Cécile Haussernot 2032
www.europe-echecs.com 37
Top Jeunes
Le doublé pour Mulhouse
Les Alsaciens remportent un 2e titre
consécutif de champion de France par
équipes chez les jeunes. Marseille et
Le Mans, deux promus, complètent le
podium.

U n quart de siècle. C’est l’âge déjà

canonique du championnat de France
par équipes jeunes. Un championnat qui
s’appelait Nationale 1 jeunes à ses débuts
avant d’être rebaptisé Top Jeunes à partir
de 2008. Une seule équipe, Mulhouse, a
réussi à participer à toutes les éditions
depuis son entrée dans la compétition en
1990. Les Alsaciens, champions en titre,
partaient largement favoris pour se suc-
céder à eux-mêmes au début de la phase
finale qui s’est déroulée à Villepinte du
7 au 9 juin. L’équipe de Vincent Riff, qui
compte en ses rangs Cécile Haussernot,
la double championne d’Europe, et
Quentin Burri, le récent champion de Clichy en Nationale 2 Clichy qui accompagne Lille, Colmar, et
France Benjamin, abordaient en effet la Sympathique coup de fraîcheur dans ce Sainte-Foy-lès-Lyon à l’étage inférieur.
dernière ligne droite avec le plein de vic- championnat où on retrouve souvent les Dénouement cruel pour les Franciliens
toires et un moral d’acier. Sans grande mêmes équipes aux premières places : qui, quelques semaines plus tôt, avaient
surprise, Mulhouse ajoute un 5e titre à Marseille et Le Mans, deux promus, terminé à la 1re place du classement des
son riche palmarès et celui-ci fut même complètent le podium sur lequel n’est clubs aux championnats de France de
acquis une ronde avant la fin. Mais le pas présent Cannes pour la première fois Montbéliard. Cette saison, les deux pre-
moins qu’on puisse dire, c’est que tout ne depuis 10 ans. miers échiquiers clichois décrochent
fut pas aussi aisé qu’il le paraît. Les Dans la poule basse, la lutte pour la relé- néanmoins la médaille d’or, et à
champions de France ont été accrochés gation fut intense. Jusqu’aux ultimes Villepinte, les trois premiers échiquiers
par Lutèce, et ils ne s’imposent que d’un minutes de la dernière ronde, 4 équipes réalisent même 12 points sur 12 ! Mais
tout petit point face à Cannes et Marseille étaient encore en course pour la dernière on le sait, et c’est une lapalissade que de
dans des rencontres où la pièce aurait place dans la charrette. Finalement, à le dire : une compétition par équipe se
bien pu basculer de l’autre côté. l’issue d’un suspense haletant, c’est joue sur 8 échiquiers. 

Bois-Colombes sur les Hauts de la Seine

Saison pleine pour le club francilien qui
a remporté son groupe de Nationale 2,
3 et 4, ainsi que celui départemental. Il
termine en outre 4e de Top 12 et se trouve
toujours en course en demi-finale de la
coupe de France.
C ’est ce qu’on appelle au bridge et au
tarot un petit chelem. Gagner toutes
les levées sauf une. Et c’est assurément
ce qu’a fait Bois-Colombes dans les
championnats par équipes cette saison.
Les équipes 2, 3, et 4 ont terminé à la
1re place de leur groupe de Nationale 2,
3, et 4, et l’équipe 5 a remporté le
championnat départemental des Hauts-
de-Seine.
La seule levée manquante à ce jour a
tout le goût d’une victoire. L’équipe 1,
promue cette saison en Top 12, termine
à une exceptionnelle 4e place à un che-
veu du podium. « Pour la 1re fois de
notre histoire, nous avions clairement la
volonté de nous maintenir », explique
Boris Plane, le président de Bois-
Colombes qui s’était renforcé à l’inter-
L’équipe de Top12 de Bois-Colombes.
saison avec le GMI Christian Bauer et
qui a joué en Top 12 avec trois purs pro-
duits du club, Samy Shoker, Thomas
Dionisi et Pauline Guichard. « On pour-
rait presque penser que le maintien a été
acquis trop rapidement. Nous nous
sommes alors pris à rêver et nous avons
perdu 4 des 5 dernières rondes. »
Demi-finale de la coupe de France
contre Châlons
Boris Plane savoure comme il se doit
cette saison à marquer d’une case
blanche sur l’échiquier bois-colombien.
« C’est assurément une des résultantes
du remarquable travail des capitaines et
du bon esprit qui règne dans les équipes.
Il est d’usage de se fixer des objectifs
toujours plus hauts. Mais là, ça ne sera
pas facile. »
La saison n’est pas encore finie pour le
club des Hauts-de-Seine qui reste quali-
fié en coupe de France et qui affrontera
Châlons-en-Champagne en demi-finale.
Avec l’espoir secret de terminer en apo-
théose cette mémorable saison. Là, pour
le coup, ça serait carrément réaliser le
dix de der et amener le petit au bout. 

38
 Le Comité départemental du mois
Paris parie sur l’élite
Le comité départemental de la capitale
se désole de la difficulté récurrente de
trouver des salles pour ses compéti-
tions. Mais il se réjouit de la mise en
place d’un pôle élite pour les jeunes
cette saison.
P aris, la ville de tous les superlatifs.
La plus belle ville du monde. La plus
romantique. La capitale de la culture, de
la mode et de la gastronomie. Paris est
également la ville au monde qui compte
le plus de clubs d’échecs. 44 affiliés à la
FFE. Seule ville française à être égale-
ment un département, il était normal que
Paris soit à elle seule un comité départe-
mental.
Mais Paris est également la ville de
France où la proportion de lieux dédiés
aux sports par habitants est assurément
la plus faible. Une réalité particulière-
ment criante pour les manifestations
d’échecs puisqu’il n’existe que trois
structures publiques à disposition des
associations. Celles privées se louent à
plusieurs milliers d’euros la journée. Un
casse-tête pour les dirigeants parisiens.
« Toutes les salles pour organiser des
tournois doivent être réservées un an à
Le club du mois
L’échiquier de Paris se tient au Carreau
© VALERIE CÉLÉRIER.
Le club du 3e arrondissement de Paris
cumule les manifestations depuis le
début de l’année. Festival international,
tournoi scolaire, exposition photos,
conférence. Il était présent le 31 mai au
Carreau du Temple pour une journée d’ini-
tiation auprès des habitants du quartier.
C ’est un lieu mythique de l’histoire de
Paris. Le Carreau du Temple,
construit en 1863, était le marché cou-
l’avance », explique Olivier Laskri, le
président du comité départemental
depuis 2009. « Or, même si nous res-
pectons le processus, la Mairie nous met
parfois en difficulté. Deux exemples en
2014. Pour les qualifications pour les
championnats de ligue, on nous a
imposé une salle pendant la période des
vacances. Du coup, nous avons perdu
une centaine de participants. Deuxième
exemple avec les championnats départe-
mentaux de jeunes qui devaient se
dérouler fin juin. On nous annonce un
mois avant que la salle prévue a finale-
ment été attribuée à un club sportif pour
un entraînement de foot en salle. Et on
nous propose de nous déplacer dans un
autre gymnase où il n’y a ni tables ni
chaises, ou de décaler le championnat
une semaine avant. Ce qui est impossi-
ble. Nous sommes donc obligés d’annu-
ler le championnat. »
Un nouveau président
Autant de tracasseries administratives
qui ont fini par décourager Olivier
Laskri. Le président a décidé de passer
la main et a été remplacé le 10 juin par
André Rasneur, le secrétaire du comité,
vert du 3e arron-
dissement. Après
plusieurs années
de travaux, il
vient de rouvrir et
se prépare à deve-
nir un des équipe-
ments phares de
Paris dédié au
sport et à la cul-
ture. Pour célébrer
l’événement, une
journée d’anima-
tions a été organi-
sée le 31 mai der-
nier en direction
des habitants.
L’Echiquier de
Paris, le club
d’échecs du 3e arrondissement, était pré-
sent, et a proposé des initiations. « Notre
club se trouve juste à côté du Carreau du
Temple. Il était tout naturel que nous par-
ticipions à l’animation du quartier »,
explique Yann Datessen, le président de ce
cercle créé en 2009 ... à la demande de la
mairie et de l’Office Municipal des sports.
« J’étais membre de Paris Jeunes Echecs
situé dans le 10e, l’arrondissement juste à
côté. La mairie du 3e a eu écho du bon
Le bureau du comité parisien. De gauche à droite :
Christophe Casamance (secrétaire), Olivier Laskri (prési-
dent sortant), André Rasneur (nouveau président) et
Clément Breau (trésorier).
qui est conscient de ces problèmes de
salles. A défaut de pouvoir organiser des
compétitions de masse de jeunes, le
comité parisien se concentre du coup sur
la formation des meilleurs. Un pôle élite
a ainsi été mis en place. « Chaque club
parisien peut nous proposer un jeune qui
bénéficie alors de stages et de cours
réguliers durant l’année », explique
André Rasneur, qui va poursuivre l’ac-
tion de son prédécesseur. « Bien sûr,
nous allons continuer d’aider les clubs
dans leurs recherches de locaux pour les
manifestations. Et nous aimerions met-
tre en place un championnat des écoles.
Mais à Paris, tout est toujours plus com-
pliqué qu’ailleurs. » 
fonctionnement de ce club et nous a
proposé d’en créer un dans son arrondis-
sement. » L’Echiquier de Paris et Paris
Jeunes Echecs ont du coup gardé des
liens très étroits. « Nous nous sommes
spécialisés dans l’initiation des jeunes »,
explique Yann Datessen. « Et lorsqu’ils
deviennent forts et ont envie de jouer par
équipe, nous les envoyons au PJE. »
Pas de problème de salle
Autre domaine dans lequel s’est visible-
ment spécialisé l’Echiquier de Paris,
l’organisation d’animations et de mani-
festations diverses, grâce au soutien de
la mairie qui a d’ailleurs installé des
tables d’échecs dans le square du
Temple. Le 3e Festival d’échecs s’est
déroulé en février dernier, précisément
dans les locaux de la mairie. Avec au
programme une exposition photos, des
simultanées, une conférence faite par le
Maître Fide Stéphane Schabanel, un
tournoi scolaire et un open international
qui a réuni une centaine de participants
dans le cadre somptueux de la salle des
mariages. « Nous avons la chance de ne
pas avoir de problème de salle », sourit
Yann Datessen. Pas la moindre des
choses dans le contexte parisien actuel. 
www.europe-echecs.com 39
Portrait
Nicolas Favrel, roi d’Armorique
Bien que seulement Minime, le jeune
joueur d’Yffiniac a remporté le cham-
pionnat départemental adulte des Côtes
d’Armor.
L e ski ou les échecs. Cruel dilemme,
surtout pour un breton qui n’a pas
trop l’occasion de fouler la poudreuse
durant l’année. Comme beaucoup de
jeunes joueurs d’échecs, c’est le choix
auquel est confronté chaque année
Nicolas Favrel au moment des vacances
de février. Partir aux sports d’hiver ou
tenter sa chance aux qualificatifs des
championnats de France. Cette année,
Nicolas a choisi les échecs. Faut dire
que c’était la dernière occasion d’es-
sayer de se qualifier, puisqu’il est
Minime 2e année. Manque de chance (ou
de réussite), le jeune Breton termine à la
plus mauvaise place : 5e, alors que les 4
premiers obtenaient leur ticket pour les
championnats de France de Montbéliard.
Mais Nicolas va se rattraper quelques
semaines plus tard en remportant le
championnat départemental adulte des
Côtes d’Armor. Belle compensation et
étrange paradoxe. Champion départe-
mental adulte, mais pas qualifié pour les
championnats de France jeunes.
Le Costarmoricain a défendu les cou-
leurs de son département lors de la phase
finale des championnats de Bretagne qui
se sont déroulés à Vannes le 8 juin. Il
s’est incliné en demi-finale face au repré-
sentant du Finistère, mais a gagné contre
celui du Morbihan lors de la petite finale.
Durant l’été, Nicolas va faire la tournée
des opens du grand ouest. À commen-
cer par Avoine et Plancoët. Et l’année
prochaine, ça sera enfin les champion-
nats de France des jeunes. « Je serai
Cadet et je n’aurai plus besoin de passer
par les qualifications. » Plus besoin non
plus de choisir entre les échecs et les
sports d’hiver. 
Doublé royal pour Stanislas
Le groupe scolaire cannois a remporté
la finale nationale des collèges, une
semaine après celle des lycées.
U n établissement scolaire qui reven-
dique les échecs comme sa spécialité
et qui en est fier, ce n’est pas banal.
C’est pourtant le cas au groupe scolaire
Stanislas de Cannes, un vaste ensemble
privé de 2300 élèves qui s’étend de la
primaire au lycée. À Stanislas, les
échecs (comprendre le jeu !) sont prati-
qués du CP à la terminale, et les résul-
tats suivent, avec déjà plusieurs titres de
champion de France scolaire par le
passé.
40
Favrel Nicolas (1778) –
Binard Vianney (1849)
Championnat
des Côtes d’Armor
1.hf3 hf6 2.g3 g6 3.bg2 bg7 4.0–0
d6 5.d4 0–0 6.c4 hbd7 7.hc3 e5 8.e4
re8 9.dxe5
Une suite qui ne pose pas de problèmes
aux Noirs. Il vaut mieux garder la tension
centrale par 9.h3
9...dxe5 10.qc2 hb6 11.b3 c6 12.ba3
bg4 13.rad1 qc8 14.bd6 hbd7
15.c5 bf8 16.ha4 b5 17.hb2 re6
18.bxf8 hxf8 19.h3 bxf3 20.bxf3
re8 21.bg2 he6 22.rfe1 qa6
Après le simple 22...rd8 les Noirs
étaient légèrement mieux grâce à la case Une petite combinaison qui gagne un
d4. pion.
23.hd3 hd4? 25...rxe5 26.rxd4 rde8 27.qc2 b4
Pas le bon moment pour envahir cette 28.f4 r5e7 29.kh2 qa5 30.red1
case. qb5 31.e5 hh5 32.qc4 a5 33.qxb5
24.qb2 cxb5 34.c6 kf8 35.rd8 hg7 36.kg1
he6 37.rxe8+ rxe8 38.kf2 rc8
À cause de l’attaque sur le pion e5, le 39.ke3 a4 40.rc1 ke7 41.bf3 rd8
hd4 ne peut pas reculer.
42.bg4 hc7 43.bd7 hd5+ 44.kf3 a3
24...rad8 45.c7!
La liquidation gagnante, à condition
8 d’avoir bien évalué la finale de pions.
45...hxc7 46.rxc7 rxd7 47.rxd7+
kxd7 48.ke4
7
Bien que l’égalité matérielle ait été réta-
6
blie, la finale de pions est gagnante pour
les Blancs. Ils ont une majorité centrale
5
qui va inévitablement créer un pion
passé, alors que celle des Noirs à l’aile-
4
Dame est dévalorisée à cause des pions
3 doublés.
48...ke6 49.g4 f6 50.exf6 kxf6 51.h4
h5 52.gxh5 gxh5 53.f5 ke7 54.ke5
2
1
kf7 55.f6
A B C D E F G H
Les Blancs vont sacrifier leur pion f
pour aller chercher, soit le pion h5, soit
25.hxe5! les pions de l’aile-Dame. 1-0 
Pas forcément une surprise quand on a
un fort partenariat depuis plus d’une
quinzaine d’années avec Cannes-Echecs,
une des meilleures pépinières de jeunes
joueurs de l’Hexagone, et qu’on compte
parmi ses élèves Gary Giroyan et Guil-
laume Lamard, multiples champions de
France chez les jeunes.
L’établissement cannois a remporté son
premier titre de champion de France des
lycées le 24 mai à Nancy. Tout un sym-
bole puisque la cité lorraine est précisé-
ment la ville de Stanislas. Une semaine médaille d’or. Un doublé historique, à la
plus tard à Laval, les collégiens azu- fois dans l’histoire du groupe scolaire,
réens se sont mis au diapason de leurs mais aussi dans celle des championnats
aînés en décrochant également la scolaires d’échecs.