fédération
française
des échecs
Édito
La FFE renforce sa structuration
L a saison 2013-2014 s’est achevée en
apothéose avec la grande fête des
championnats de France à Nîmes. La
Nuit des échecs, déjà un succès en 2013 à
Nancy, a permis une belle démocratisation
du jeu d’échecs. Autre grande satisfaction
sur le plan de la popularisation de notre
discipline : plus de 100 000 internautes du
monde entier ont suivi les parties en direct.
Fidèles à la tradition, nous avons été en
mesure d’annoncer dès la fin du cham-
pionnat quelle ville allait prendre le relais
pour 2015. Ce sera Saint-Quentin, en
Picardie, qui avait déjà fait un petit tour de
chauffe en accueillant merveilleusement
bien le Top 12 en juin dernier.
Un certain nombre de nouveautés accom-
pagnent cette rentrée. Elles ont été présen-
tées dans une circulaire de rentrée “new-
look” envoyée à tous les présidents de
clubs. En premier lieu, dans un souci de
modernisation mais également pour des
raisons environnementales, nous avons
fait le choix de procéder à la dématériali-
sation de la licence, qui devient une
En perspective : Les Rencontres du Cap d’Agde, du 17 au 25 octobre 2014
Cap sur le Cap
20e anniversaire pour les traditionnelles
Rencontres du Cap d’Agde. Pascal
Lazarre, l’emblématique organisateur,
promet de belles surprises.
C ’est l’événement échiquéen de
l’automne. Créées en 1994 à l’ini-
tiative de Pascal Lazarre, les
Rencontres du Cap d’Agde étaient bisan-
nuelles jusqu’en 2012. Mais la 10e édi-
tion disputée cette année-là avait été une
L’intelligence du Jeu, l’émotion du Sport
e-licence. Sur le plan juridique, nous
avons fait évoluer l’assurance des licen-
ciés afin qu’elle réponde au mieux aux
exigences du Code du sport. Nous
sommes également en train de finaliser
le projet associatif de la fédération, sur
lequel les organes déconcentrés pourront
s’appuyer pour formaliser l’ensemble de
leurs documents et notamment solliciter
des subventions.
Autre point positif en ce début de saison,
nous venons de signer trois conventions
importantes. Une première avec la fédé-
ration Profession Sport et Loisirs, qui
pourra apporter un soutien administratif
aux clubs. Une deuxième avec l’Union
des Centres Sportifs de Plein Air (UCPA),
qui permettra d’ajouter un module échecs
aux diplômes du BAFA. Et enfin une
troisième avec l’Université de Lyon, qui
propose une formation d’Agent de Déve-
loppement de Club Sportif (ADECS).
Autant d’avancées qui devraient intensi-
fier la structuration de notre fédération et
qui accompagnent la dynamique de nos
transition vers un nouveau ... cap. C’était
la fin d’une époque où l’organisation
était assumée financièrement à 100 %
par la CCAS (la Caisse Centrale des
Activités Sociales des électriciens et
gaziers de France). Une association,
baptisée Capechecs, a depuis repris le
flambeau. Dans la continuité, puis-
qu’elle est présidée par Pascal Lazarre.
L’objectif majeur étant de pérenniser
l’événement et surtout de le rendre
annuel.
Karpov et Ivanchuk, deux habitués
Pour le reste rien n’a vraiment changé.
De toute façon, on ne change pas une
formule qui gagne. Pour les joueurs,
mais aussi pour les accompagnateurs.
Car aux Rencontres du Cap, on y vient
souvent en famille. Les animations y
sont nombreuses pour les mamans ou
les épouses qui ne sont pas forcément
férues des 64 cases. À commencer par la
commissions internes, handicap, scolaires,
féminines ou jeunes, pour ne citer que ces
quatre-là. Toutes ces commissions sont
animées par des bénévoles qui doivent
être remerciés.
La modernisation de notre fédération est
en marche. Nous ne devrons pas nous
arrêter en si bon chemin. 
DIEGO SALAZAR
musique, puisque échecs et concerts de
jazz sont associés durant toute la
semaine. Sans oublier les activités clas-
siques comme le fitness, le ping-pong,
le tennis, ou tout simplement les balades
sur la plage toute proche.
Le cadre du Village de la CCAS donne
en effet à l’événement un petit goût de
vacances en bord de mer. L’unité de lieu,
l’hébergement et la restauration font de
ces Rencontres, qui portent bien leur
nom, un moment de convivialité unique.
L’amateur peut se retrouver à faire la
queue devant le buffet de crudités entre
Karpov et Ivanchuk, deux des grands
habitués de la manifestation. Tous deux
devraient être présents (sous réserve en ce
qui concerne Ivanchuk, suite aux événe-
ments politiques en Ukraine) pour la 12e
édition qui coïncidera avec la 20e bougie.
Le Cap d’Agde et la grande famille des
échecs pourront célébrer leurs noces de
porcelaine en grandes pompes. 
www.europe-echecs.com 37
Top Jeunes
À la recherche de la clé
Le championnat du monde des solution- mais qui pointe à 1900
nistes s’est tenu à Berne du 23 au 30 Elo en jeu classique.
août. L’équipe de France termine à la « Le jeu à la pendule
12e place. et la résolution de pro-
blèmes ont des caracté-

L e domaine de la résolution et de la
composition peut parfois paraître abs-
cons aux yeux du profane. Tout comme
en musique un brillant interprète n’est
pas toujours un excellent compositeur,
un très fort joueur à la pendule ne sera
pas forcément un bon solutionniste.
Maxime Vachier-Lagrave, qui avait par-
ticipé en tant que “guest star” aux cham-
pionnats du monde de résolution il y a
deux ans, en est la meilleure preuve. Le
9e joueur mondial avait certes excellé
dans la résolution d’études, mais il
s’était cassé les dents sur quelques mats
en trois coups et avait terminé à une bien
modeste 41e place (sur 52) pour un joueur
de son calibre. À l’autre extrême, on
pourrait citer Michel Caillaud, double
GMI à la composition et à la résolution,
ristiques bien diffé-
rentes », explique Axel
Gilbert, un solutionniste
qui ne pratique pas à
la pendule. « Nous
sommes plus attirés par
le côté esthétique des De g. à d. : Axel Gilbert, Michel Caillaud et Garen Yacoubian.
échecs que par l’étude des ouvertures, par est remporté une nouvelle fois par la
exemple. » Pologne qui domine le milieu de la
résolution depuis plusieurs années et
Domination des Polonais qui aligne un 6e titre consécutif. Sans
Le 38e championnat du monde des solu- surprise, la Pologne place deux de ses
tionnistes s’est disputé à Berne du 23 au joueurs aux deux premières places du
30 août dernier. En l’absence d’Alain classement individuel, dont Piotr Murdzia
Villeneuve, l’équipe de France était (MI classé 2409 en jeu classique), le
composée de Michel Caillaud, Garen leader de la discipline. Michel Caillaud,
Yacoubian et Axel Gilbert. Les Bleus habitué des places d’honneur et cham-
terminent en milieu de tableau, à la 12e pion du monde en 1987, termine à une
place sur 23 équipes. Le championnat très belle 4e place. 

Alain Villeneuve, premier “double” maître français

Comme pour la FIDE, le congrès annuel de la World Federation for Chess Composition (WFCC), qui s’est
tenu pendant le championnat du monde de résolution, était l’occasion de décerner les titres. Le Français Alain
Villeneuve fait partie de la cuvée 2014 et obtient celui de MI pour la résolution. Il est le premier Français à
rejoindre ainsi la sphère très fermée des joueurs possédant un titre en jeu à la pendule et un autre dans le
domaine de la composition ou de la résolution.
Alain Villeneuve a résolu ses premiers problèmes très tôt, à l’âge de 14 ans, avant même son premier tour-
noi. Il abandonne le domaine de la résolution pour se consacrer au jeu à la pendule, et revient à ses premiers
amours 30 ans plus tard. « Les concours de solutions, c'est tellement mieux : il n’y a pas à se préparer
pendant trois heures, ni même pendant une minute. » Le nouveau titré est également un auteur reconnu.
Son ouvrage sur les finales fait toujours référence. 

Record de participation pour le Trophée BNP Paribas

206 joueurs ont participé au tournoi de
blitz lors de la journée de repos du
championnat de France. Le GMI Yannick
Gozzoli remporte le trophée.
D onner la possibilité à ceux qui ne
peuvent être présents pendant 11
jours de participer néanmoins à la
grande fête des championnats de France
en disputant une compétition sur une
seule journée. C’est tout l’objectif du
Trophée BNP Paribas qui a lieu depuis
7 ans lors de la journée de repos.
Après 176 joueurs l’an passé, ils étaient
206 en terre nîmoise. Soit le record de
participation des 8 éditions. Le succès
populaire était donc au rendez-vous.
Mais la qualité également, avec la pré-
sence de huit MI et un GMI. A l’issue
des 11 rondes, la hiérarchie fut respectée
avec la victoire du GMI Yannick
Gozzoli qui s’est vu remettre le trophée
des mains de Christine Briesach, res-
ponsable de l'animation BNP Paribas du
Gard. Le MI Jean-Noël Riff prend la 2e
place. Deux joueurs frais qui ne partici-
paient pas au championnat de France.
Tout l’objectif du Trophée. 

Une coupe pour la parité
À l’heure où on parle beaucoup de
parité, il était normal que le jeu
d’échecs ait une coupe éponyme. Ça
sera chose faite à partir de cette saison.
La coupe de la parité renaît des cendres
de la coupe de France mixte qui avait
disparu il y a une douzaine d’années.
L’esprit reste le même. Seul le nom
change. « Il nous semble plus précis
d’utiliser le terme de parité, car il s’agit
d’une équipe obligatoirement compo-
sée de deux garçons et deux filles »,
explique Jocelyne Wolfangel, la direc-
trice des féminines à l’origine du projet.
Une barrière Elo a été fixée à 8 000
pour les 4 joueurs de l’équipe. « Afin de
ne pas décourager les joueurs de tout
niveau. Cette compétition doit avant
tout être conviviale. » La coupe de la
parité devrait trouver sa place aux côtés
de ses deux cousines, la coupe
Loubatière et la coupe 2000, deux com-
pétitions très populaires. 

38
Le Comité départemental du mois
Le Jura ne jure que par les jeunes
Depuis plusieurs années, le comité du
Jura a lancé un vaste plan d’initiation
dans les écoles du département. Le
mouvement va encore s’amplifier avec la
mise en place des Temps d’Activités
Périscolaires (TAP)
L e Jura. Un des départements les plus
boisés et les plus verts de France. Avec
260 000 habitants, il se situe à la 79e place
des départements en termes de popula-
tion. Au niveau des licenciés, avec 1.113
au 31 août, il grimpe au 16e rang national.
Et quand on calcule le ratio licenciés-
habitants, le Jura est de très loin le premier
département métropolitain. Presque un
paradoxe pour un département qui pour-
suit son petit bonhomme de chemin sans
trop faire parler de lui et qui ne possède
aucun animateur salarié, ni
même rémunéré. « Toutes
nos interventions en milieu
scolaire sont basées sur le
bénévolat », assure Anne-
Marie Begrand, la prési-
dente du comité départe-
mental. « Tout simplement
parce qu’il n’y a pas de pos-
sibilités. »
Sans surprise, le milieu
scolaire fournit l’essentiel
du réservoir des licenciés
jurassiens. 90% ont moins
de 20 ans. Au début des Anne-Marie Begrand.
années 2000, le Jura s’est
lancé dans un ambitieux projet de déve-
loppement échiquéen dans les établisse-
ments scolaires. Anne-Marie Begrand,
une directrice d’école aujourd’hui en
Le club du mois
e
Une 64 bougie pour l’Echiquier Lédonien
© P. Turle 2014.
Le plus ancien et plus gros club du Jura
vient de fêter son 64e anniversaire.
64 ans, ça fait une bougie par case »,
sourit Olivier Minaud, le prési-
dent de l’Echiquier Lédonien. Pas ques-
tion, du coup, de laisser passer un tel
anniversaire symbolique qui méritait
bien un week-end de festivités. Celles-ci
se sont déroulées le week-end du 6 et 7
retraite, n’a pas de mal à
trouver des arguments sur
les vertus pédagogiques
du jeu d’échecs quand elle
prend son bâton de pèlerin
pour aller à la rencontre
des enseignants.
Formation
d’enseignants
Une convention avec
l’Education nationale a été
signée en 2007 et renou-
velée en 2013. Actuel-
lement, ce sont une tren-
taine d’écoles et un millier d’enfants du
département qui sont touchés chaque
année par le dispositif. Depuis 8 ans, 600
d’entre eux se retrouvent en juin dans le
septembre. Au programme, des tournois
de blitz et de condi-chess, des démons-
trations sur échiquier géant, un défilé
de joueurs en costume médiéval dans les
rues de Lons-le-Saunier et des expositions
thématiques. L’occasion pour Olivier
Minaud, qui préside aux destinées de
l’Echiquier Lédonien depuis une décen-
nie, de retracer les grandes lignes de l’his-
toire du club en présence du gratin local.
Le club d’échecs de Lons-le-Saunier a
été fondé en septembre 1950 par Louis
Converset, dont la vie restera immuable-
ment liée à son bébé échiquéen qu’il n’a
jamais quitté. Aujourd’hui âgé de 100
ans, Louis Converset est le doyen des
joueurs d’échecs français. Au moment
des premiers pas de l’Echiquier Lédo-
nien, Louis Converset était accompagné
de Pierre Bourgois et de Pierre Garino
qui fut le premier président. Depuis, 8 se
sont succédé. Dont un Préfet aux débuts
des années 60.
maxi-tournoi scolaire qui est assurément
un des plus gros de l’Hexagone.
Avec la mise en place des TAP, les nou-
velles demandes d’interventions affluent.
« Nous allons avoir du mal de répondre
favorablement à toutes », explique Anne-
Marie Begrand. « Nous avons une dou-
zaine de bénévoles dans nos 4 clubs, mais
ce n’est pas suffisant. » C’est pourquoi le
comité s’est lancé dans la formation d’en-
seignants. « On démarre l’activité avec
eux, et l’objectif est qu’ils deviennent
autonomes. » Depuis deux ans, 60 à 80
enseignants du département se sont ainsi
pris au jeu alors qu’ils n’étaient pas for-
cément joueurs d’échecs au départ.
« Dans leur école, c’est ensuite un effet
boule de neige ». Rien de plus normal
dans le Jura. 
Diplôme de jeune dirigeant
Aujourd’hui, l’Echiquier Lédonien est
un sexagénaire dans la force de l’âge.
Avec 638 licenciés, il est le 2e club de
métropole. Un club qui fait la part belle
aux jeunes. Et pas uniquement pour
faire de la figuration. C’est par exemple
Emily Minaud, 17 ans, qui a organisé
l’essentiel des festivités du 64e anniver-
saire avec l’aide de son club du lycée.
Pour le plus grand plaisir du papa pré-
sident qui souhaite responsabiliser les
jeunes. Le club envisage en effet de
mettre en place un diplôme de jeune
dirigeant. « Avec 4 modules. Formation,
arbitrage, communication et compta-
bilité sommaire », explique Olivier
Minaud. « Nous devons impliquer les
jeunes dans la vie du club. Ce sont nos
dirigeants de demain. » Rendez-vous
avec eux dans 36 ans pour fêter le cen-
tenaire du club. 
www.europe-echecs.com 39
Portrait
Souffle des Antilles sur les championnats de France
Sylvio Prudent, un jeune Martiniquais
de 13 ans, a remporté l’open D du cham-
pionnat de France. Une année après
son coéquipier de club Lionel Buisson
qui s’était imposé à Nancy.
S ea, chess and sun ! ». Ce pourrait être
la formule magique qui résume le
quotidien de Sylvio Prudent durant l’an-
née. Outre les eaux limpides et turquoise
de la Martinique, Sylvio baigne égale-
ment, depuis son plus jeune âge, dans
l’univers des 64 cases. À six ans, il
rejoint le club de l’Arsenal au Robert,
alors qu’il ne sait encore ni lire ni écrire.
Comme personne ne joue aux échecs
dans sa famille, c’est Gilles Suez-
S. Prudent – Y. Gourbière
Nîmes 2014
Chpt de France
Open D
1.b3
Sylvio avance systématiquement son
pion « b » au premier coup. En hom-
mage au GMI Christian Bauer, auteur
du livre Play 1...b6 !.
1...d5 2.bb2 c5 3.e3 hc6 4.bb5 e6
5.f4 hf6 6.hf3 bd7 7.d3?!
Il était plus précis de jouer d'abord 7.0–0
7...a6?!
Les Noirs avaient la forte possibilité :
7...qa5+ 8.hc3 d4
8.bxc6 bxc6 9.he5 be7 10.hxc6
bxc6 11.hd2 0–0 12.0–0 hd7 13.hf3
bf6 14.c3 qa5 15.d4 cxd4 16.exd4 c5
17.he5 hxe5 18.dxe5 be7 19.g4 qb6
20.kh1 rfd8 21.qf3 d4 22.f5 exf5
23.gxf5 f6?
Les Noirs offrent un pion passé protégé
aux Blancs.
24.e6 d3?
Le pion va vite se retrouver coupé de ses
arrières.
25.c4 rac8 26.bc3 qc6 27.rad1
rd6 28.qxc6 rcxc6 29.rf3 kf8
Une bonne cuvée pour les petits Bleus en République Tchèque
Un titre et 5 médailles. Bon bilan pour
l’équipe de France des jeunes aux cham-
pionnats de l’Union Européenne.
L es championnats de l’Union Euro-
péenne réussissent généralement bien
aux jeunes Français. Certes, avec l’ab-
sence des cadors russes ou géorgiens, il
est plus facile aux petits Bleus de tirer
leur épingle de l’échiquier. Mais avec les
frontières de l’Europe (institutionnelle et
politique) qui ne cessent d’être repous-
40
Panama qui prend en main sa formation.
Sylvio passe immuablement tous ses
samedis de 15h à 22h au club. Il y tra-
vaille les échecs, il joue et il encadre
puisqu’il est également titulaire du
diplôme d’arbitre jeune.
Champion Pupille et Benjamin de la
Martinique, Sylvio était qualifié pour les
championnats de France des jeunes de
Montbéliard, mais des problèmes de
logistique ont empêché sa participation.
Du coup, il s’est rattrapé pendant l’été.
Avec une dizaine de jeunes Martiniquais
encadrés par Gilles Suez-Panama, il
débarque en Métropole pour faire la
tournée des opens. Une tournée très fruc-
tueuse, puisque Sylvio et ses deux
30.rh3 kg8?
Une perte de temps. 30...g6 31.rxh7
gxf5 était préférable.
31.rhxd3 rxd3 32.rxd3 g6 33.rd7
kf8 34.fxg6 hxg6
8 est normalement
7
6
5
4 précision de la
3 44.b4! (44.kc3?? ne conduit qu'à la nulle.
2
1 45.axb4 cxb4 46.c5 et les Blancs arrivent
A B C D E F G H
35.bxf6!
Une petite combinaison « à la Capa-
blanca » qui gagne un pion.
35...rxe6
35...bxf6 36.rf7+ kg8 37.rxf6 kg7
38.e7!!+-
36.bxe7+
La liquidation gagnante.
sées, ce sont 28 pays qui font aujourd’hui
partie de l’Union Européenne.
L’édition 2014, qui s’est déroulée dans la
charmante petite bourgade de Kouty Nad
Desnou en République Tchèque, n’a pas
dérogé à la règle pour les Tricolores.
Venus à 13, ils repartent avec 5 médailles.
Dont une d’or, chez les filles de moins de
10 ans, remportée par la vice-championne
de France Poussine Beline Yuan. La jeune
Normande succède à sa compatriote
Camille Ginovart, la tenante du titre.
copains Emerick Lafortune et Lionel
Buisson empochent à eux trois un paquet
d’un millier de points Elo. La tournée
s’est terminée à Nîmes avec les cham-
pionnats de France où Sylvio remporte
l’open D. « Il avait peur de gagner, car il
est très timide, et il ne voulait pas mon-
ter sur le podium. » sourit Gilles Suez-
Panama. « Mais je lui ai dit que s’il ne
gagnait pas sa dernière partie, il rentre-
rait à pied. » Emerick n’eut pas la même
réussite finale et s’inclina lors de la der-
nière ronde de l’open B, alors qu’il avait
été en tête durant tout le championnat.
On ne sait pas s’il a dû faire les 7 000 km
à pied. Et surtout
à la nage. 
36...rxe7
37.rxe7 kxe7
38.kg2
Avec une majo-
rité de pions sur
l'aile-Dame, la
finale de pions
une formalité.
38...kf6 39.kf3
kf5 40.h4 a5
41.a3 ke6
41...ke5 exigeait
une plus grande
part des Blancs. 42.ke3 kf5 43.kd3 kg4
44...kxh4 45.b4 axb4+ 46.axb4 cxb4+ Le
Roi blanc est obligé de perdre un temps.
47.kxb4 g5 48.c5 g4 49.c6 g3=) 44...axb4
les premiers.
42.ke4 kd6 43.kd3 kc6 44.kc3
Le plan des Blancs est simple : jouer b4,
pour se créer un pion passé. Puis le sacri-
fier pour aller chercher le pion g6, sans que
le Roi noir ne puisse atteindre la case g8.
44...kb6 45.b4 axb4+ 46.axb4 cxb4+
47.kxb4 kc6 48.c5 kc7 49.kc4
kc6 50.kd4. 1-0 
Prochaine échéance pour les petits Bleus :
les championnats du monde en Afrique
du Sud fin septembre. Avec les Russes et
les Géorgiens. Mais aussi les Indiens et
les Chinois. La concurrence promet d’être
plus rude.