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Dédicaces
A
Mon très cher père et ma très chère mère
en témoignage de ma reconnaissance envers le soutien, les sacrifies et tous les
efforts qu’ils ont fait pour mon éducation ainsi que ma formation
A
Mon cher frère, et mes chères s urs
pour leur affection, compréhension et patience
A
tous ceux qui ont une relation de proche ou de loin
avec la réalisation du présent rapport.
Avant-propos
Autant la comptabilité marocaine ne change pas, autant pour les groupes, depuis
longtemps déjà, il existe des normes pour la consolidation. Les plus connues sont L’US-
GAAP et L’IAS/IFRS, les premières qui sont d’origine américaines alors que les secondes
sont d’origine européenne. La présentation des résultats des sociétés cotées aux USA se fait
obligatoirement selon ces normes.
Les IAS/IFRS sont un ensemble de normes comptables européennes, qui ont été faite
dans le même but que les US-GAAP. Elles sont encore en cours d’évaluation, et elles tendent
à converger vers les normes américaines. Les résultats financiers de l’entreprise en normes
IAS peuvent être très différentes des résultats fiscaux. Pour la présentation de ces résultats, on
parle de normes IFRS.
Les IAS se présentent sous la forme d’une série de normes numérotées (IAS1. IAS2,
IAS3 …..IAS41) qui ont pour but d’uniformiser les principes comptables utilisés, afin de
fournir aux investisseurs des informations plus claires et plus comparables.
Les entreprises cotées en Europe et leurs filiales dans tous les pays devront présenter
leurs comptes consolidés pour les exercices couverts à partir du 1er janvier 2005 (avec un
retraitement des données de 2004 pour permettre la comparaison). Mais il est probable qu’ à
plus long terme toutes les entreprises seront concernées, ce d’autant plus que les normes
comptables nationales de chaque pays européen ou non européen ayant de fortes relations
économiques ou financières avec l’Europe vont finir par converger vers le référentiel IAS.
Introduction
L’introduction des normes IAS/IFRS a souvent été décrite comme entraînant une
révolution de l’information financière. Tout de moins, elle représente un changement profond
pour les entreprises marocaines. Le changement est clair sur le plan conceptuel : comme en
témoigne le choix de l’investisseur comme destinataire privilégié de l’information financière
dans le cadre essentiellement des opérations de privatisation au Maroc.
Les marchés financiers internationaux revêtent de plus en plus d’importance pour les
entreprises cherchant à accéder à des sources de financement à l’échelle international. Le
nombre des transactions menées sur les marchés monétaires et financiers internationaux
enregistrent une croissance sans précédent. La transparence devient alors un facteur-clé de
l’efficacité des marchés de capitaux. C’est précisément pour cette raison qu’il est
indispensable de pouvoir comparer les états et résultats financiers des différentes entreprises
du monde entier d’où l’idée de l’uniformisation des normes IAS/IFRS.
L’adoption donc des normes IAS/IFRS aux sociétés marocaines qui sont encours de
privatisation s'inscrit logiquement dans le contexte du moment, pourtant, ce changement n'est
pas mineur, il nécessite une anticipation et une réflexion, la production et la communication
de l’information financière, aussi bien interne qu’externe, qui vont ainsi être modifiées en
profondeur. L’ensemble des changements imposés nécessite une véritable gestion de projet et
une attention des dirigeants des entreprises pour attirer les investisseurs étrangers.
Présentation
de la
société
SOCAMAR
A. HISTORIQUE
B. LES ACTIVITES
La SOCAMAR, est une société marocaine (filiale de l’OCE) dont le siège se trouve
dans la capitale économique du royaume, figurant parmi les leaders du marché marocain, de
conservation des produits périssables et non périssables.
Cette activité joue sur des entrepôts d'une capacité totale de 32000 tonnes environ (sans
tenir compte de la technique du Gerbage), implantés dans les Villes:Casablanca, Agadir,
Berkane; Permettant ainsi de répondre avec efficacité aux besoins des clients.
Parmi ces entrepôts une nouvelle unité à Casa, a permis une nouvelle méthode de
stockage des produits, selon une technique dite atmosphère contrôlée.
C. Fiche signalétique :
CNSS 1501750
Patente 30653030
Téléphone 022-35-56-11/12
Télex 26883
Fax 022-35-71-18
D. ORGANIGRAMME DE LA SOCAMAR
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT
DG. ADJOI NTE
DIRECTION DIRECTION
FINANCIERE ET ADMINISTRATIVE, DU SERVICE DIVISION
COMPTABLE PERSONNEL ET EXPLOITATION TECHNIQUE
APPROVISIONNEMENT
DELEGATION DELEGATION
COMPTABILITE REGIONALE REGIONALE
PERSONNEL ET FACTURATION D’AGADIR BERKANE
ADMINISTRATIF
FISCALITE
S/ce ENTREPOSAGE Technique Technique
APPROVISIO-
NNEMENT
PAIE
CAISSERIE
S/ce. Exploitation Exploitation
INFORMATIQUE GARAGE
E. LES STRUCTURES
La DAP est commune pour tous les centres, cette direction comprend :
Tous les services précités sont animés par le Chef de la Direction Administrative et du
personnel qui a mis en place une série de procédures de travail et qui veille à leur bonne
exécution.
des promotions, des révisions des salaires, du contrôle de la présence, ainsi que la gestion et
l’entretien des biens mobilier et immobilier de la société.
Ø de suivre sur le plan médical l’état de santé des agents (examen annuels, dépistages
clichés pulmonaires CNSS acuité visuelle pour les chauffeurs, vaccination).
Ø de faire prodiguer les soins immédiats que nécessite l’état des agents, et assurer en cas
de besoin leur acheminement vers leurs domiciles ou les centres hospitaliers.
Ø D’assurer toutes les tâches que nécessite la couverture des risques maladie, invalidité,
décès et mise a la retraite (CNSS, CIMR ...).
Ø de suivre les affaires aux contentieux concernant le personnel tant auprès des avocats
qu’auprès des tribunaux.
b) L entité GARAGE
Cette entité est chargée du suivi de l’entretien des matériels roulant, des engins de
manutention et des biens mobiliers de la société ainsi que de la gestion des données
techniques relatives à l’élaboration d’un plan directeur; ces informations doivent être à jour et
conforme à la réalité.
Toute intervention est suivie d'une fiche "Bon de travail", détaillant la nature de
l'intervention, le type de véhicule ou de l'engin, la nature des travaux effectués, les pièces de
rechange utilisées s'il y'a lieu,le nom de l'intervenant et le nombre d'heures passées.
Cette fiche sert à l'établissement de l'état des travaux, en fin de mois. Le but de cet état
est de donner une idée sur la fréquence de pannes et les frais engagés pour la maintenance du
matériel.
c) Le service Approvisionnement
La mission de ce service est liée à la satisfaction des besoins des différents services et
centres de la société. Elle se concentre principalement sur l'activité relative à
l'approvisionnement en produits d’entretien, en matière consommables, en pièces détachées
des stations, de l’entrepôt et du parc roulant, et ceci dans les meilleurs délais avec les bonnes
quantités et au moindre coût.
Avant la passation de toute commande, une consultation des prix est faite auprès des
divers fournisseurs pour choisir le moins disant toute en ayant une bonne qualité.
Une fois la commande approuvée, elle est transmise à la direction financière pour
contrôle et imputation budgétaire.
Cette cellule est gérée par un chef de service dont la mission principale est la suivante :
♣ l’organisation de la cellule.
♣ l’étude économique des offres et négociation des prix.
♣ coordination et supervision de toutes les activités des différentes sections
du service.
2. LE SERVICE EXPLOITATION
Il s'agit d'un service très important au sein du centre de SOCAMAR -CASA. Ses
principales activités sont :
Ce contrat est signé et légalisé par le client qui doit aussi présenter une Caution bancaire
d'une valeur équivalente à celle des caisses utilisées pour l'entreposage de son produit ou une
reconnaissance de dette appuyée par des effets portant le même montant.
Le contrôle visuel de l’état des produits à entreposer est effectué par le magasinier qui
doit aviser le client (par écrit) et procéder à la manutention et le bon stockage dans les
chambres (positive ou négative) correspondantes à la nature du produit.
L’identification des produits dans les chambres est maintenu par l’étiquette portant le
numéro de la chambre, le numéro de lot, le nom du client et la variété.
A la sortie des produits, le service exploitation accorde au client une concession d’un
taux de livraison pouvant atteindre 20% de son stock, en lui permettant ainsi le règlement des
premières factures.
Les emballages non rendus sont facturés au client en tenant compte des tarifs de cession
en vigueur. Les emballages détériorés donnent lieu à l’établissement d’un P.V. de réparation
dont le coût est supporté par le client.
Au sein du service exploitation, il existe des personnes chargées de faire le suivi des
mouvements d'entreposage. Le même service est chargé de faire le suivi des mouvements et
la réparation des emballages ainsi que l'établissement des statistiques clients et produits :
UNITE FACTURATION
A partir des contrats clients et des premiers bons de mouvements, l’unité facturation
procède à la constitution d’un dossier client permettant l’identification :
- du client
- la périodicité de facturation
- les tarifications appliqués
- le type d’emballage ou produit à facturer
- la couleur des emballages ou la nature du produit entreposé.
- les avoirs, ou les remises accordées au client.
- etc. ...
L’accord des avoirs ou remises concédé au client est soumis au préalable à certaines
restrictions à savoir :
Le responsable de cette unité doit veiller à la régularité du mode de calcul des montants
annoncés, du nombre de l’emballage livrés ou du tonnage déclaré, et ceci avant l’envoi de la
facture au client.
Parallèlement à cette tache, des états statistiques sont établis et transmis au service
comptabilité pour le suivi comptable.
En liaison avec tous les services, cette direction est chargée sur le plan financier d'un
certain nombre d'opérations concernant la facturation et le paiement des tiers et le suivi des
recouvrements.
Tous les trimestres la DFC demande aux responsables des services concernés de
SOCAMAR un état détaillé des contentieux commerciaux, afin de procéder à l’étude,
l’analyse, la sélection et les risques de recouvrements, et procéder éventuellement à la
constatation des prévisions à fin d’exercice.
le secrétariat.
le service comptabilité.
la section paie.
la section caisse.
le service informatique.
a. Le Service Comptabilité.
b. La section paie
Cette section s'occupe de la collecte et du contrôle des éléments relatifs aux traitements
des salaires (indemnités, primes etc.. ),de l’établissement,le contrôle et le suivi paie,
l’établissement de toutes les déclarations(CNSS, CIMR ...),de la gestion des prêts, du
paramétrage et suivi des comptes organismes sociaux et personnels, de l’établissement des
bordereaux(CNSS, CIMR, Assurance sociale, Assurance vie),de l’imputation des chèques
reçus des organismes sociaux et des traitements des salaires.
c. La section caisse
Une fois l’opération est terminée, cette transaction est sanctionnée, en retour à la DFC
par une facture établie dans les normes afin que les services concernés procèdent à son
imputation budgétaire.
Les opérations de mouvements de la caisse sont inscrites sur des folios qui ont pour
objet :
◊ le contrôle et la vérification des dépenses.
◊ la préparation et la passation des écritures comptables et TVA.
Le responsable de la section doit veiller à l’équilibre des débits et des crédits des
dépenses, pour justifier les soldes.
4. LE SERVICE TECHNIQUE.
Son rôle est le dépannage, l’entretien et le réglage des machines frigorifiques et ceci
pour l’optimisation de l’énergie indispensable à la climatisation des produits entreposés.
Il doit définir les modes d'entretiens les mieux adaptés aux possibilités de la société,
suivant le matériel dont il dispose et la qualification de sa main d' uvre, il prévoit les
outillages nécessaires et il étudie les temps de réalisation des travaux d'entretiens.
Parallèlement à cette tache, des données techniques sont gérées, pour l’établissement
des statistiques nécessaires à la détermination des fréquences de pannes, à la durée de vie des
pièces de rechange ou à la périodicité de l’entretien du matériel.
Partie
1
Contexte de la
normalisation
comptable
internationale
CHAPITRE 1
LES ENJEUX DE L’ADOPTION DES NORMES
IAS/IFRS
• Assurer la comparabilité des états financiers des sociétés qui sont cotées sur les
marchés communautaires et celles qui seront cotées sur le futur marché
Il faut préciser, enfin, que la faculté d’étendre l’application des normes internationales
aux comptes sociaux annuels des sociétés faisant appel public à l’épargne ou aux autres
sociétés, a été laissée aux Etats membres (2007 pour les comptes sociaux des sociétés cotées).
Ne sont concernées par le passage aux normes IAS/IFRS que celles qui ont fait l’objet
d’une approbation par la commission européenne, par le biais d’un règlement. Les normes
approuvées doivent être publiées intégralement dans chacune des langues officielles de la
communauté dans un règlement concerné. La commission est seule habilitée à adopter les
normes. Elle est assistée dans ce travail par un comité de réglementation comptable.
Les normes comptables internationales ne peuvent être adoptées par la commission que :
C’est ainsi, qu’afin de faciliter aux entreprises le passage aux normes IAS/IFRS,
l’IASB a remplacé SIC-8 par IFRS 1 : First-time adoption of International Financial
Reporting Standard. Selon cette norme, adoptée par la commission européenne dans son
règlement 707/2004 du 6 avril 2004, toute entreprise appliquant les normes IAS/IFRS doit se
conformer à chaque norme et interprétation, avec des exemptions limitées et avec une
application rétroactive.
Diverses dispositions et recommandations sont fixées par la norme IFRS 1, avec des
exemptions limitées, pour l’établissement du bilan d’ouverture, qui constitue le point de
départ de la comptabilité selon les IAS/IFRS. On peut les résumer dans ce qui suit :
• Appliquer les IAS/IFRS pour évaluer tous les actifs et passifs comptabilisés
Le passage aux normes IAS/IFRS constitue une opportunité stratégique réelle pour les
entreprises en terme de communication financière. Elle a été qualifiée de “révolution
culturelle” par certains acteurs de et doit faire l’objet d’une réflexion structurée dans chaque
groupe d’entreprises concerné, à tous les niveaux opérationnels.
La mobilisation des énergies est essentielle à la réussite du projet qui doit conduire
tous les acteurs de l’entreprise à anticiper le changement plutôt que de le subir. Sous
l’impulsion de la direction générale, véritable maître d’ouvrage du chantier, un chef de projet
sera désigné pour constituer et animer un groupe de travail dédié. Ce groupe aura pour
principales missions de :
² Réaliser les travaux selon les étapes définies en amont et notamment l’état des lieux des
divergences et informations manquantes,
² Coordonner les travaux de sous-commissions éventuelles (ateliers de travail),
² Proposer des solutions en matière d’organisation,
² Sou mettre des propositions de choix comptables,
² Organiser la communication.
² Former les équipes.
L’inventaire des divergences pourra être mené à partir de la typologie des normes
définie plus loin. Il pourra se décliner entre les divergences dites “incompressibles”, pour
lesquelles la méthode applicable selon l'IAS est différente de la méthode actuelle, et les
divergences optionnelles dans le cas où, au-delà du traitement de référence, un traitement
alternatif est autorisé.
Le choix d’un traitement non préférentiel devra être largement documenté et comporte
un risque de non-conformité aux futures normes, eu égard aux objectifs actuels de l’IASB.
Au-delà des aspects organisationnels importants que ce changement de référentiel va induire,
les sociétés cotées vont devoir préparer les marchés aux incidences majeures qu’il va
engendrer sur leurs états financiers et sur les principaux ratios utilisés.
La préparation du marché n’implique pas une publication anticipée trop hâtive, mais
plus raisonnablement la communication progressive d’éléments permettant aux marchés de
connaître les principaux ajustements éventuels et leur incidence sur les états financiers.
Ainsi, par étapes successives, les sociétés pourront fournir des tableaux de
réconciliation entre certains postes clés des états financiers établis aux normes nationales et
ceux qui auraient été présentés sous le référentiel IAS/IFRS, en commençant par les normes
qui ne sont pas susceptibles de modifications majeures à l’horizon 2005. Le programme de
travail de l’IASB et les thèmes en cours de discussion fournissent une information utile à ce
sujet.
CHAPITRE 2
CADRE INTERNATIONAL REGLEMENTANT
Dans ce paragraphe, nous allons nous focaliser sur la présentation des origines des
normes comptables internationales. A cet effet, nous allons présenter d’abord le cadre
réglementant international des normes IAS/IFRS, à savoir l’IASC (International Accounting
Standards Committee ) et l’IASB (International Accounting Standards Board), pour aborder
par la suite les organismes internationaux réglementant les normes US-GAAP : le FASB
(Financial Accounting Standards Board), l’AICPA ( American Institute of Certified Public
Accountants) et enfin la SEC (Securities and Exchange Commission).
A ¤ L’IASC
1. Présentation de l’IASC
L’IASC élabore les normes comptables internationales grâce à un processus établi qui
implique la profession comptable mondiale, les préparateurs et les utilisateurs des états
financiers, et les organismes nationaux de normalisation. L’IASC est désormais reconnu
comme le seul processus établi d’élaboration de normes comptables internationales.
Les objectifs de l’IASC sont de formuler et de publier les normes comptables à observer
pour présenter les états financiers, de promouvoir leur acceptation et leur application dans le
monde et de travailler de façon générale à l’amélioration et l’harmonisation des états
financiers.
L’IASC est financée par les organismes comptables et d’autres membres appartenant à
son conseil, par l’IFAC, par les contributions de sociétés multinationales, d’institutions
financières, de firmes comptables et d’autres organisations.
2. Structure de L’IASC
a. Le conseil
L’activité de l’IASC est exercée par un Conseil qui comprend les représentants
d’organismes comptables de treize pays nommés par le Conseil de l’IFAC et de quatre
organismes, au plus, ayant un intérêt pour les rapports financiers. Chaque membre peut
désigner deux représentants au plus et un conseiller technique pour participer aux réunions du
Conseil.
b. Le groupe consultatif
Il a été mis en place par le Conseil de l’IASC en 1981 et comprend des représentants de
divers organismes concernés par l’élaboration ou l’utilisation des états financiers (Bource des
Valeurs, Organismes Nationaux de Normalisation Comptable).
Il se réunit périodiquement pour discuter avec le Conseil des questions techniques sur le
projet de l’IASC, de son programme de travail, de sa stratégie.
c. Le Conseil Consultatif :
Une fois que le conseil a ajouté un sujet à son programme, il établit un groupe de travail
pour élaborer une déclaration de principe, un exposé-sondage, et en dernier lieu une norme
comptable internationale :IAS.
Approbation
Projet de déclaration de
principes
Approbation
Commentaires
Déclaration de
Principes
Approbation
Exposé-sondage
Approbation
(majorité 2/3)
Commentaires
Projet de norme
Approbation
(majorité 3/4)
NORME
B ¤ I’IASB
• Des tests (aussi bien dans les pays développés que dans les marchés émergeants) pour
s’assurer que les standards sont praticables dans tous les environnements ;
• Des consultations de l’opinion public pour discuter et proposer des standards, même si il
n’y a pas de demande pour tous les projets.
Ainsi, L’IASB a les pleins pouvoirs concernant l’agenda de l’IASC, ses projets, et
l’organisation de son travail. Le board peut sous-traiter des recherches ou des travaux auprès
des décideurs des standards nationaux ou auprès d’autres organisations.
C ¤ Le FASB
Depuis 1973 le FASB a été l’organisation désignée par le secteur privé pour établir les
normes comptables et financières relatives à la préparation des états financiers et au reporting.
Elles ont été officiellement reconnues comme bien fondées par la SEC ( Securities and
Exchange Commission) dans son communiqué du reporting financier N° 1(section 101).
Cependant il convient de noter une exception : la SEC publie des documents sur les
modalités de présentations de l’information financières, les FRR « Financial Reporting
Releases », désignés autrefois par « Accounting Series Releases »
Le FASB développe aussi bien de larges concepts de comptabilité que les normes pour
le reporting. Il fournit également des conseils pour la mise en place de ces normes.
Ce conseil se compose de sept membres, tous permanents et devant tous être membre de
l’AICPA ;
Toutes les normes du FASB ainsi que de beaucoup de ses avis sont sujets à une
procédure particulière « Due Process » selon laquelle toutes les parties intéressées et le public
revoient et commentent toutes ces règles comptables proposées avant leur adoption définitive.
Par surcroît, un ensemble de facteurs est pris en compte dans le choix des sujets :
• L’ampleur de la question ;
• L’existence de solutions alternatives ;
• La faisabilité technique ;
• Les conséquences pratiques de la question ;
• Les possibilités de convergence avec les normes des autres pays ;
• Les opportunités de coopération avec d’autres organismes ;
• Les ressources disponibles ;
Le FASB publie des FAS (Statements of Financial Accounting Standards) ainsi que les
« interprétations » qui complètent et commentent les « statements ».
D¤ L’AICPA
Sa mission est de fournir à ses membres les ressources, les informations et le leadership
qui leur permettent de fournir des services de haute qualité au profit du public des employeurs
et des clients. Elle travaille en collaboration avec les institutions publiques des experts
comptables.
Notons que ces objectifs ont été révisés et renforcés par des initiatives stratégiques
« Strategic Initiatves » en avril 1998.
E ¤ LA SEC
Cet organisme veille sur la protection des intérêts des investisseurs et l’intégrité des
marchés financiers.
La SEC est dirigée par un conseil d’administration (Board) de 5 membres nommés par
le Président des Etats Unis. Elle comprend aussi 4 divisions et 18 bureaux spécialisés.
Elle exerce son pouvoir sur les méthodes de présentation des états financiers, le respect
des règles de publication ainsi que les règles d’audit des sociétés inscrites auprès d’elle. La
SEC est donc responsable de faire appliquer ces règles par les sociétés inscrites ; mais ne les
établit pas. C’est l’AICPA qui s’en chargeait depuis 1934, et qui, à son tour, remis le
flambeau au FASB en 1973.
CHAPITRE 3
LES PROBLEMES PREVUS LORS DE LA MISE EN
UVRE DES RETRAITEMENTS
La mise en place des normes IAS fait l'objet de beaucoup de présentations pédagogiques
et d'études préalables au sein des entreprises, souvent avec l'aide de leur commissaire aux
comptes. Depuis 2001, les conditions de première application des IFRS sont définies dans le
SIC n°8 (First time application of IASs as the primary basic of accounting). Ces conditions
sont très exigeantes puisqu'elles requièrent un retraitement quasi complet des transactions
antérieures pour se conformer aux IAS. Cependant, ces conditions n'ont cessé d'être revues à
l'occasion de groupes de travail constitués par l'IASB ou le CNC. La nature évolutive des
normes et de leurs conditions d'application conforte les entreprises dans leur position
d'attente.
Les normes comptables IAS dont la première application est requise pour l'exercice
2005, risquent de provoquer la mise en place de nombreux chantiers organisationnels. Cette
réforme nécessite pour les entreprises, une adaptation des systèmes d'information, des
organisations et des procédures comptables.
L'ensemble de ces axes semble d'autant plus contraignant, que l'on sait que 80% des
entreprises n'ont pas encore commencé à faire évoluer leur système d'information, et que 60%
n'ont encore rien planifié.
Les directions financières sont naturellement concernées au premier chef par l'adoption
des nouvelles normes. D'un point de vue strictement comptable, les normes IAS vont amener
des évolutions majeures, notamment en ce qui concerne les montages déconsolidants et les
sociétés ad-hoc, pratiques décriées après l'affaire Enron. Après l'application des normes, la
reconsolidation sera imposée même en l'absence du moindre lien capitalistique. Les groupes
constitués de filiales étrangères ou encore aux activités différentes, vont devoir mettre en
uvre un travail de consolidation ou de retraitements des comptes très lourd. Ce nouveau
langage comptable commun pourra également être l'occasion de rapprocher les services
comptables et le contrôle de gestion qui devront travailler en étroite collaboration durant cette
transition.
Cependant, les directions financières ne vont pas être les seules concernées par cette
période d’adaptation. Elles vont devoir travailler main dans la main avec les directions
informatiques. Aux premières reviendront le recueil et le traitement de l'information
comptable, aux secondes la mise en uvre des démarches de migrations informatiques,
qu'elles touchent aux bases de données ou outils de gestion sur le terrain. Cette migration
devra être effectuée dans le cadre le plus souple possible, les normes adoptées étant de nature
évolutive.
L’application des normes IAS au sein des petites et moyennes entreprises pose plusieurs
problèmes. D’une part, il faut les adapter aux besoins des petites structures, et d’autre part, il
faut desserrer les liens déjà établis entre la fiscalité et les normes comptables existantes.
Il faut que les petites structures fassent évoluer les normes actuelles vers le standard
international. Selon les spécialistes, il est en effet impossible d’insérer les normes IAS
directement dans le système institutionnel actuel, d’autant plus que cette transition est
coûteuse et que, en matière de comptabilité, les petites entreprises ont déjà du supporter les
coûts du passage à l’euro.
C. La « fair value »:
A partir de 1991, l’IASB a développé le concept de « juste valeur » (« fair value ») qui
est au c ur des normes IASC 32 et IAS 39 sur les instruments financiers. Ces normes ont
pour objet de traiter le problème des instruments financiers, sujet considérable qui a fait
l’objet aux Etats Unis de la norme FAS 133 sur les produits dérivés et les instruments de
couverture (« Accounting for derivative instruments and hedging activities ».
Il s’agit de couvrir tant les instruments classiques du bilan, que les instruments qui sont
à l’heure actuelle comptabilisés hors bilan tels que contrats à terme, swaps ou options.
L’idée a été que la comptabilisation au coût historique n’est pas adaptée à tous les
instruments financiers. Les produits dérivés n’ont pas au départ de coût. L’IASB a considéré
que la notion de juste valeur était plus appropriée à savoir « le prix auquel un actif pourra être
échangé, ou un passif réglé, entre des parties compétentes n’ayant aucun lien de dépendance
et agissant en toute liberté. Cette notion est aussi incorporée dans le FAS 133.
Jusqu'au 31 mai 2001, les règles comptables européennes, fondées sur le coût historique,
n'étaient pas conformes aux règles IASC, mais les institutions européennes, le Parlement ainsi
que le Conseil ont adopté une nouvelle directive les concernant : elle permet l'évaluation de
certains actifs financiers à la valeur de marché appelée également mark to market.
La norme IAS 39 a été intégrée dans le droit européen par une modification des
anciennes directives. Cette norme prévoit l'évaluation de la majorité des actifs financiers
(actions, obligations, produits dérivés,...) à leur valeur de revente et non plus à leur coût
d'achat éventuellement corrigé.
Cette directive modifie les directives comptables afin de tenir compte de l'évolution des
marchés (recours fréquent aux instruments dérivés), des entreprises et des normes comptables
internationales. Elle permettra aux entreprises qui font appel à l'épargne sur les marchés
internationaux de se conformer plus facilement aux exigences en matière d'information
financière en vigueur sur ces marchés et, partant, de lutter à armes égales avec leurs
concurrents non européens.
Les directives européennes intégrant l'IAS 39 laissaient toutefois une certaine liberté aux
Etats membres dans l'application de la norme au niveau du périmètre d'application (états
financiers consolidés ou tous les états financiers) et au niveau du mode d'application
(autorisation ou obligation d'utiliser la norme).
Dès leur parution, les IAS 32 et 39 ont suscité la critique de la part de divers opérateurs
sur le marché tels que, les banquiers et certaines entreprises. Ceux-ci, déjà opposés à
l’application de la juste valeur de façon limitée, redoutaient la possibilité d’une application
totale. Cependant, la commission européenne a récemment fait savoir qu’elle s’opposait à la
généralisation du principe de juste valeur à tous les postes du bilan, plus fréquemment appelée
« full fair value ». Cette méthode de valorisation de l’actif et du passif renforcerait la volatilité
réelle des marchés, en opposition à l’idéologie de la commission européenne.
En donnant un langage commun aux entreprises, ces règles, élaborées par des
organismes privés indépendants, permettent aux investisseurs de faire leurs choix. Enjeu
économique majeur, elles provoquent une véritable lutte d’influence entre l’Europe et les
Etats-Unis. Mais, les conflits politiques sur le sujet résident dans la volonté des « deux blocs »
à imposer leurs standards.
Néanmoins, les scandales liés aux entreprises Worldcom, Enron...ont démontré que les
standards américains n’étaient pas à la hauteur de leur réputation. Ainsi, certaines entreprises
américaines appliquent les IAS pour contrecarrer les problèmes d’images et de transparence
liés aux US GAAP.
Par le biais des normes IAS, l’Europe semble donc marquer des points c’est même le
seul domaine ou elle fait jeu égal avec les américains dans le monde de la finance.
Chapitre
1
Présentation
analytique
des normes
IAS/IFRS
SECTION 1
IFRS 1: FIRST TIME ADOPTION
A. objectif
L'objectif de la présente norme, qui vient remplacer l’interprétation SIC-8 « Première
application des IAS en tant que référentiel comptable », est de prévoir un traitement
comptable homogène et unique pour la première application de l'ensemble des normes
IAS/IFRS. Il ne sera donc plus nécessaire de se référer aux dispositions transitoires de chaque
norme en 2004.
B. CHAMP D’APPLICATION :
Elle ne s’applique pas aux changements de méthodes comptables pratiquées par une
entité qui applique déjà les IFRS.
La norme établit deux catégories d’exceptions au principe selon lequel le premier bilan
d’ouverture en IFRS d’une entité doit être conforme à chaque IFRS :
C. PRINCIPALES DISPOSITIONS :
La norme IFRS 1 s’applique lorsqu’une entité applique les IFRS pour la première fois
par une déclaration explicite et sans réserve de conformité aux IFRS.
De façon générale, la présente norme exige qu’une entité applique chaque IFRS en
vigueur à la date de reporting de ses premiers états financiers IFRS. En particulier, selon la
présente Norme, lors de la préparation de son premier bilan d’ouverture en IFRS, destiné à
être le point de départ de sa comptabilité selon les IFRS, l’entité doit :
a) Comptabiliser tous les actifs et passifs dont les IFRS imposent la comptabilisation ;
d) Appliquer les IFRS pour évaluer tous les actifs et passifs comptabilisés.
Une entité peut décider d’utiliser une ou plusieurs des exemptions suivantes :
1) Regroupements d entreprises :
8 maintenir la même classification que dans ses états financiers présentés selon
le référentiel comptable antérieur ;
8 les IFRS imposent une évaluation ultérieure de certains actifs et passifs sur une
base différente de celle du coût initial, comme la juste valeur, il doit évaluer
ces actifs et passifs selon cette base dans son premier bilan d’ouverture en
IFRS,
Exemple :
Ø Hypothèses :
La filiale X a été acquise le 1/1/2000 pour 1 000 (détenue à 100% par le groupe). L’actif
net comptable de X s’élevait à cette date à 700. Le Goodwill comptabilisé pour 300, amorti
sur 10 ans. Au 01/01/2000, un immeuble d’une VNC de 10 avait une juste valeur de 100.
Ø Réponse :
Une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition
aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date.
De même elle peut décider d’utiliser une réévaluation comme coût présumé à la date de la
réévaluation,
Il n’est pas tenu de se conformer aux dispositions de IAS 21 concernant les montants
cumulés des différences de conversion qui existaient à la date de transition aux IFRS.
2. Aux estimations :
Il est possible qu’une entité reçoive après la date de transition aux IFRS des
informations relatives aux estimations qu’elle avait effectuées selon le référentiel comptable
antérieur. Une entité doit traiter la réception de cette information de la même manière que les
événements postérieurs à la date de clôture ne donnant pas lieu à des ajustements
conformément à IAS 10.
Par ailleurs, concernant les informations à fournir, la présente norme ne prévoit aucune
exemption concernant les dispositions relatives à la présentation et aux informations à fournir
dans d’autres IFRS.
SECTION 2
IAS 1 : PRESENTATIONS DES ETATS FINANCIERS
Pour atteindre cet objectif, la présente norme établit les considérations générales de
présentation des états financiers, donne des commentaires pour leur structure et établit les
dispositions minimales pour leur contenu.
v Bilan
v Compte de résultat
v Etat de variation des capitaux propres
v Tableau de flux de trésorerie
v Méthodes comptables
v Notes annexes
1) BILAN :
Une distinction entre les éléments courants et non courants doit obligatoirement être faite
au niveau du passif et actif. Sinon, la présentation des actifs et passifs doit être faite en
fonction de leur liquidité.
i. Actifs courants :
Il s’agit d’actifs pouvant être réalisés, vendus ou consommés dans le cadre du cycle
d’exploitation normale de l’entreprise, ou détenue essentiellement à des fins de transaction ou
pour une durée courte et que l’entreprise s’attend à réaliser dans les 12 mois suivants la
clôture. Sont également considérés comme actifs courants, la trésorerie ou équivalent de
trésorerie dont l’utilisation n’est pas soumise à restrictions.
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations incorporelles
- Immeubles de placements
- Actifs financiers
- Stocks
- Provisions
- Passifs financiers
- Intérêts minoritaires
2) Compte de résultat :
a- Présentation
Le classement des charges et produits est fait soit par nature (EX : CA, salaires,
dotations aux amortissement, frais de transport…) ou par destination (CA, coût des ventes,
charges administratives, coût commerciaux….). Les charges par nature doivent faire l’objet
d’informations supplémentaires en annexes.
b- Eléments à présenter :
Au minimum, le compte résultat doit présenter les éléments suivants :
- Charges financières
- Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des co-entreprises mises
en équivalence
- Résultat avant impôt des cessions d’actifs ou règlements de passifs lors d’abandon
d’activités.
- Résultat de l’exercice
- Intérêts minoritaires
L’entreprise doit également présenter dans cet état ou en annexes, les transactions sur le
capital, les mouvements sur les résultats accumulés, sur le capital et sur les réserves, en
indiquant chaque élément de variation de la valeur comptable de chaque catégorie de capital
séparément.
Cet état présente une information sur les évolutions historiques de la trésorerie (caisse,
dépôts à vue, moins les découverts momentanés...) et des équivalents de trésorerie
(placements à court terme liquides, facilement convertibles) avec une classification des flux
par type d’activités (opérationnelles, d’investissement ou de financement).
SECTION 3
IAS 38 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
A – Objectif
B – Définition
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance
physique, détenu en vue de son utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou de
services, pour une location à des tiers, ou à des fins administratives. Un actif est une ressource
contrôlée par une entreprise du fait d’évènements passés ; et dont des avantages économiques
futurs sont attendu par l’entreprise
C- Coût d’entrée :
Se mesure à la date à laquelle la définition et les conditions d’inscription sont atteintes
sans rétroactivité.
d – Comptabilisation
Les dépenses relatives à un élément qui ne respectent pas ces critères devront être
comptabilisées en charges. Il en est de même des dépenses relatives à un actif dont le
caractère identifiable ou son contrôle par l’entreprise n’est pas démontré : parts de marché,
clientèle, savoir faire non protégé. Si cet élément est acquis dans le cadre d’un regroupement
d’entreprise, il devra être incorporé dans le goodwill. Ces critères s’appliquent quelque soit le
mode d’acquisition.
E - Amortissement
La règle est d’amortir sur la durée d’utilité, la règle ne précise pas de durée maximale,
une immobilisation peut avoir une durée de vie indéterminée.
Ø Soit amortissement sur la période pendant laquelle l’entreprise prévoit d’utiliser l’actif
Ø Soit amortissement sur le nombre d’unités de production ou équivalent que
l’entreprise entend obtenir de l’actif (rythme de consommation des avantages
économiques de l’actif)
On appliquera IAS 36 et le concept des UGT si l’actif incorporel doit être associé à
d’autres actifs, afin de s’assurer du maintien de la valeur d’actif.
Une immobilisation incorporelle avec une durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie,
mais soumise à un test de dépréciation annuel.
G - Cas particulier
h - Première application :
Par application des dispositions de l’IFRS1 :
2. si un ancien élément incorporel répond toujours aux critères, avec un coût et des
amortissements différents, un retraitement rétrospectif est préconisé.
3. si un ancien élément incorporel qui n’était pas immobilisé satisfait aux nouveaux
critères d’immobilisation, deux cas de figure sont possibles :
• s’il faisait partie du goodwill, il peut être comptabilisé séparément, avec prise
en compte rétrospective des dotations aux amortissements.
SECTION 4
IAS 16 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à
l’entreprise ;
- le coût de cet actif pour l’entreprise peut être évalué de façon fiable.
A leur date d’entrée les immobilisations corporelles sont comptabilisées pour les montants
suivants :
Il est constitué des éléments habituels précisés par les normes marocaines, se rajoutent
les éventuels coûts de démantèlement et de remise en état des sites. En effet, ces coûts ne
peuvent être reconnus par le biais de provisions. L'ensemble des coûts sont éventuellement
minorés des subventions publiques affectées à l'investissement (IAS 20 permet d'imputer
directement sur le coût d'entrée le montant de la subvention perçue pour l'acquisition de
l'actif).
La norme IAS 23 stipule que les coûts d’emprunts doivent être comptabilisés en charge
dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus ; et se prononce ainsi clairement sur la non
capitalisation des charges d’emprunt.
Elle prévoit un autre traitement autorisé pour les charges d’emprunt. Ainsi- celles qui
sont directement imputables à l’acquisition, la construction ou la production d’un bien et
pouvant donner lieu à la capitalisation des charges d’emprunt doivent être immobilisées
comme une partie du coût de ce bien. Le montant des charges d’emprunt capitalisés doit être
déterminé conformément à la présente norme »
La notion du coût d’emprunt ne se limite pas uniquement aux frais financiers sur
emprunts dans la mesure où elle inclut également d’autres frais occasionnés par l’emprunt de
fonds comme :
Les dépenses ultérieures relatives à une immobilisation déjà comptabilisée doivent être
ajoutées à la valeur comptable de l’actif lorsqu’il est probable que des avantages économiques
futurs iront à l’entreprise.
La norme prévoit qu'il est possible d'intégrer comme élément distinct les dépenses
d'entretien faisant l'objet de programmes pluriannuels de grosses réparations ou de grandes
révisions. Cette approche, conforme à l’IAS 37 (Passifs) interdit le provisionnement pour
grosses réparations.
Dans le cadre de l'IFRS 1, cela se traduira par l'analyse des charges d'entretien et de
maintenance des exercices précédents pour mettre en évidence les frais correspondant aux
renouvellements de composants qui devront être activés distinctement au bilan d'ouverture en
norme IFRS.
comptabilisés en tant que provision conformément à IAS 37) sont des composantes du coût
d’une immobilisation corporelle lors de son évaluation initiale. La prise en charge de ces
coûts est ainsi étalée sur la durée d’amortissement de l’immobilisation.
Selon L’IAS 16, la réévaluation est possible mais elle doit être régulière (périodicité de
3 à 5 ans) et concerner toute une classe d’immobilisations de la même catégorie. L’écart de
réévaluation peut être transféré en réserve au lieu de transiter par le compte de CPC.
a - Plus-value :
b - Moins-value :
c - La constatation de la réévaluation :
Exemple :
N 100
N+1 120 20 20
N+2 90 - 30 - 20 - 10
N+3 80 - 10 - 10
N+4 105 25 5 20
VII . AMORTISSEMENTS :
Toute immobilisation est amortissable si sa durée d’utilité est limitée, les dotations aux
amortissement sont inscrites en charges, et ce sur la base amortissable obtenue en retranchant
la valeur résiduelle du coût de l’actif et sont réparties sur la durée d'utilité.
SECTION 5
IAS 17 : LES CONTRATS DE LOCATION
A ] DEFINITIONS
L’IAS 17 définit le contrat de location tel une convention par laquelle le bailleur cède
au preneur, pour une période déterminée le droit d’utiliser un bien moyennant le versement
d’un loyer.
Un contrat de location exploitation est tout contrat autre qu’un contrat de location-
financement.
B ] Champ d'application
L’ensemble des accords et contrats qui transfèrent le droit d'utiliser des actifs Y compris
les contrats de location, transactions de cession bail, contrats de prestations de services qui
englobent le transfert d’utilisation d’un actif.
C ] comptabilisation
D ] Première application :
En application des dispositions de l’IFRS1, il y a lieu de :
- vérifier si les contrats existants répondent aux critères avancés par la norme.
Exemple :
Tableau de remboursement :
Année Annuité Capital Intérêts
Immobilisations 10000
Fournisseurs d’immobilisations 10000
L’inscription de l’actif
Fournisseurs d’immobilisations 1774
Réserves 1774
Remboursement de la dette
DEA des immobilisations 2000
Amortissements des immob. 2000
Réserves 1333.33
Amortissements des immob. 1333.33
1333.33=( 8/12)* 10.000 / 5
Constatation des dotations antérieures
SECTION 6
IAS 40 : LES IMMEUBLES DE PLACEMENT
1) DEFINITIONS
L’évaluation se fait au coût qui comprend le prix d’achat et les dépenses directement
attribuables (honoraires juridiques, droits de mutation, autres coûts de transaction…). Par
contre sont exclus du coût, les coûts de démarrage (sauf ceux nécessaires pour mettre le bien
en état de fonctionnement), les pertes d’exploitation initiales encourues avant que l’immeuble
de placement n’atteigne le niveau prévu d’occupation et les dépenses anormales supportées du
fait d’un gaspillage de main d’ uvre, matériaux…
Pour les immeubles déjà construits, l’évaluation initiale ressort comme le coût à la date
d’achèvement de la construction ou de l’aménagement.
faible entre la juste valeur des intérêts détenus dans l’immeuble, et la valeur actualisée des
paiements minimaux au titre de la location.
Remarque :
3) évaluations postérieures
Remarque : Les changements de modèle sont permis seulement s'il en résulte une
présentation plus appropriée. En effet, seul le passage du modèle du coût au modèle de la
juste valeur est possible. L’évaluation à la juste valeur est applicable à tous les immeubles de
placement. Le recours à des évaluateurs indépendants est encouragé.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties
bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale. Cette
valeur doit refléter l’état réel du marché et les circonstances existantes à la clôture (et non
ceux à une date passée ou future). Cette valeur exclut les coûts futurs, c’est-à-dire les coûts de
transaction qui peuvent survenir lors de la vente ou de la sortie de l’immeuble et/ou les
dépenses d’investissements futurs qui amélioreront le bien immobilier.
Les variations de la juste valeur doivent être comptabilisées dans le compte de résultat
(contrairement à la méthode de la réévaluation dans IAS 16, Immobilisations Corporelles, où
les augmentations de juste valeur sont imputées sur les capitaux propres).
L’impact de la première application de la norme IAS 40 est imputé sur les réserves
d’ouverture de l’exercice d’adoption, mais les entreprises peuvent également l’imputer sur les
réserves d’ouverture du premier exercice présenté et retraiter les données comparatives en
conséquences.
Exemple :
Une société détient une carrière, qui est louée dans le cadre d’un contrat de location
simple. Ce terrain présente les caractéristiques suivantes :
Amortissements Amortissements fin Dotation de
Valeur brute
fin 2002 2003 l’exercice 2003
30 000 1100 1900 800
ECRITURE DE PASSAGE :
SECTION 7
IAS 32&39 : LES INSTRUMENTS FINANCIERS
Les capitaux propres sont un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une
entreprise. Certains instruments présentent à la fois les caractéristiques d’une dette et d’un
instrument de capitaux propres. IAS 32 introduit la notion d’instrument hybride avec la
séparation obligatoire des deux composantes à l’initiation.
Selon les normes IAS, une classification précise des instruments financiers détermine
leur mode de comptabilisation.
La norme IAS 39 répartit les instruments financiers actifs en quatre catégories qui ne
recoupent pas systématiquement les intitulés du PCG marocain :
Sont les actifs obtenus en vue de réaliser des profits à court terme grâce à des
fluctuations de marché ou à la réalisation d’une marge sur la transaction. Cette catégorie
correspond généralement aux valeurs mobilières de placement visées par le CGNC ainsi qu’à
tous les instruments financiers dérivés actifs ;
Sont les actifs financiers qui n’entrent dans aucune des catégories précédentes. Les titres
de participation non consolidés, les autres titres immobilisés entrent généralement dans cette
catégorie.
Sont les actifs financiers ayant une échéance déterminée et que l’entreprise a l’intention
et les moyens de conserver jusqu’à cette date. Cette catégorie vise en premier lieu les
emprunts sans risque détenus par les banques afin de satisfaire à leurs ratios de solvabilité ;
c - Principes de valorisation
D - METHODES D’EVALUATION :
Elle conduit à réévaluer les actifs et passifs à chaque arrêté à hauteur de leur “juste
valeur”, c’est à dire si possible par référence à une cotation sur un marché actif. A défaut, la
norme prévoit des méthodes d’évaluation alternatives dont la liste, non limitative, prévoit
entre autres la valeur actuelle des cash flows attendus et les modèles d’évaluation
probabilistes de type binomial ou Blacks & Scholes.
La méthode de la juste valeur s’applique aux actifs et passifs de transaction et aux actifs
disponibles à la vente. Pour les actifs ou les passifs de transaction, la réévaluation s’opère par
contrepartie du résultat. Pour les actifs disponibles à la vente, cette réévaluation s’opère
directement par capitaux propres jusqu’à ce qu’ils soient cédés : le montant cumulé inscrit en
capitaux propres est alors transféré au compte de résultat.
Elle consiste à enregistrer initialement une créance ou une dette pour le montant net de
sa contrepartie en cash (c’est à dire y compris les frais et primes d’émission), et de pratiquer
ensuite un amortissement actuariel basé sur le taux de rendement interne des cash flows qui
caractérisent l’instrument.
La méthode du coût amorti s’applique à tous les instruments financiers autres que les
instruments de transaction et les actifs disponibles à la vente.
Cas particulier :
Le remboursement en actions propres d'une dette équivaut au remboursement en trésorerie si
le nombre d'actions remis est ajusté en fonction de la juste valeur des actions.
a. Comptabilisation initiale :
b. Comptabilisation ultérieure :
SECTION 8
IAS 2 : LES STOCKS
A ¤ Objectifs
La norme IAS 2 définit la valorisation des actifs dessinés à être vendus dans le cours
normal de l’activité. Elle précise les coûts à inclure dans les stocks ainsi que ceux à
reconnaître en charges, l’évaluation des provisions sur stocks ainsi que les méthodes de
valorisation des stocks.
B ¤ Champ d'application
C ¤ Règle de valorisation
Les stocks sont évalués au plus bas de leur coût de revient et de leur valeur réalisable
nette. Les composantes du coût de revient sont :
¥ Les coûts d’achats nets de remise, rabais, incluant taxes, frais et droits d’importation,
transports, frais de manutention ;
¥ Les coûts de transformation, incluant les coûts variables et les coûts administratifs
fixes ;
¥ Les autres coûts nécessaires pour amener les stocks en leur lieu et conditions
¥ Leur valorisation exclut :
¥ les taxes récupérables,
¥ les coûts des pertes anormales
¥ les coûts de stockage
¥ les coûts administratifs non liés à la production,
¥ les pertes de change liées à l’acquisition des stocks,
¥ les frais de ventes
SECTION 9
IAS 23 : COUTS D’EMPRUNTS
I ) Objectifs
Le but de cette norme est de définir le traitement comptable des coûts d’emprunt. Ces
charges sont normalement passées au compte de résultat de la période au cours de laquelle
elles sont encourues. Dans certains cas définis, la norme permet à l’entreprise d’incorporer au
coût de l’actif financé les coûts d’emprunt directement attribuables à son acquisition, sa
construction ou sa production.
L’entreprise est concernée par cette norme si elle répond « Oui » à l’une des quatre questions
suivantes :
1. La construction, la production ou la préparation d’immobilisations en vue de leur
utilisation ou de leur vente peut-elle prendre plusieurs mois ?
2. Fabriquez-vous à la commande des produits dont le cycle de production peut
dépasser 12 mois ?
3. Des emprunts ont-ils été spécifiquement contractés pour la construction, la
production ou la préparation d’immobilisations en vue de leur utilisation ou de leur
vente ?
4. Des emprunts ont-ils été spécialement contractés pour la production ou la préparation
de stocks en vue de leur utilisation ou de leur vente ?
ii ) DEFINITIONS :
1/ Un actif éligible
C’est un actif acquis ou produit qui nécessite une période de préparation de plus de 12
mois avant d’être utilisé ou vendu. En revanche, les autres investissements et les stocks qui
sont fabriqués de façon régulière ou produits de façon répétitive en grandes quantités, sur une
courte période, ne constituent pas des actifs éligibles. Les actifs destinés à être utilisés ou
vendus, qui sont prêts pour l’utilisation ou la vente au moment de leur acquisition, ne sont pas
non plus des actifs éligibles.
III ) COMPTABILISATION
a. Traitement de référence
Dans le traitement de référence, tous les coûts d’emprunt doivent être comptabilisés en
charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus, indépendamment de l’utilisation
qui est faites des fonds empruntés. Ils suivent alors toutes les règles de reconnaissance, de
comptabilisation et d’évaluation applicables aux charges.
IV ) EVALUATION
d’un ou plusieurs emprunts à l’obtention d’un actif éligible déterminé, le montant des coûts
d’emprunt incorporables est déterminé en appliquant un taux de capitalisation aux dépenses
relatives à l’actif éligible. Ce taux de capitalisation doit être la moyenne pondérée des coûts
d’emprunt contractés spécifiquement dans le but d’obtenir l’actif concerné. Le montant des
coûts d’emprunt incorporés au coût de l’actif au cours d’un exercice donné ne doit pas
excéder le montant total des coûts d’emprunt supportés au cours de ce même exercice.
Elles comprennent exclusivement celles qui ont eu pour résultat des paiements en
trésorerie, des transferts d’autres actifs ou la prise en charge de dettes portant intérêt. Les
dépenses sont diminuées de tout acompte et de toute subvention reçus liés à cet actif
(subventions).
L’incorporation des coûts d’emprunt dans le coût d’un actif éligible doit commencer
lorsque les 3 conditions suivantes sont simultanément respectées :
v Des dépenses relatives au bien ont été réalisées,
v Des coûts d’emprunt sont encourus,
v Les activités indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation
ou à sa vente sont en cours.
L’incorporation des coûts d’emprunt dans le coût d’un actif doit être suspendue pendant
les périodes d’interruption de la préparation de l’actif, à moins que ces périodes ne soient
courtes.
Les délais techniques, de contrôle ou administratifs préalables à l’utilisation ou à la
vente de l’actif sont considérés comme des activités de préparation des actifs .
L’incorporation des coûts d’emprunt doit cesser lorsque les activités indispensables à la
préparation de l’actif, préalablement à son utilisation ou à sa vente prévue, sont pratiquement
toutes achevées, mêmes si des travaux administratifs de routine se poursuivent.
VI ) INFORMATION EN ANNEXES
Les annexes aux états financiers doivent fournir les informations suivantes :
ð La méthode comptable adoptée pour les coûts d’emprunt,
ð Le montant des coûts d’emprunt incorporés dans le coût d’actifs ou passés en charges
au cours de l’exercice,
ð Le taux de capitalisation utilisé pour déterminer le montant des coûts d’emprunt
pouvant être incorporés dans le coût d’actifs, pour chaque catégorie d’actifs éligibles.
SECTION 10
IAS 36 : DEPRECIATION DES ACTIFS
A – Objectifs
- Définir les procédures qu'une entreprise doit mettre en oeuvre pour s'assurer que ses
actifs sont comptabilisés pour une valeur qui n'excède pas leur valeur recouvrable ;
- Définir la méthode de calcul de la valeur recouvrable
B - Champ d'application
Les éléments entrant dans le champ d'application de la norme sont par exemple :
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations incorporelles
- Immeubles de placement évalués au coût
- Goodwill
- Investissements dans les filiales, participations et co-entreprises
a - Sources internes :
• Obsolescence ou dégradation physique
• Changements de l'utilisation (restructuration, sorties...)
• Performance économique inférieure à celle attendue...
b - Sources externes :
• Valeur de marché
• Changements de l'environnement (technologique, du marché, économique, juridique)
• Taux d'intérêt et taux de rendement
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) ne sont à identifier que dans la mesure où la
valeur recouvrable de chaque actif pris isolément n’est pas possible. Toutefois, un actif dont
la valeur recouvrable individuelle peut être mesurée peut être inclus dans une UGT.
D’après la norme « Une unité génératrice de trésorerie est le plus petit groupe
identifiable d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont
largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes
d’actifs.
L'UGT doit être identifiée de façon cohérente et permanente d'un exercice à l'autre. Si
un marché actif existe pour la production résultant d'un actif (ou d’un groupe d'actifs) cet actif
(ou ce groupe d'actifs) est une UGT, même si leur production est utilisée en interne.
Le goodwill doit être affecté à une (ou plusieurs) UGT. L’UGT doit être inférieure ou
égale au segment du premier ou second niveau d’information. Il convient dont de déterminer
préalablement les segments selon IAS 14.
Il y a un lien entre le niveau auquel le goodwill est affecté à une UGT et le niveau de
reporting interne qui reflète la façon dont l’entreprise gère ses activités.
Les actifs autres que le goodwill, qui contribuent aux flux de trésorerie futurs à la fois de
l'UGT examinée et à d'autres UGT sont les actifs de support. Il s’agit des actifs du groupe ou
des divisions tels que l'immeuble du siège social, les équipements informatiques, centres de
recherche... qui ne génèrent pas d'entrées de trésorerie de façon indépendante des autres actifs
(ou groupes d'actifs).
Il faut dans un premier temps identifier tous les actifs de support liés aux UGT. Si
l’allocation des actifs de support à une UGT semble raisonnable alors on compare la valeur
recouvrable de l’UGT à sa valeur nette comptable totale, la perte de valeur éventuelle de
l’UGT est affectée en priorité sur le goodwill, puis au prorata de la valeur comptable des
actifs (y compris des actifs de support).
La valeur recouvrable doit être déterminée pour l'actif isolé. S'il n'est pas possible de
déterminer la valeur recouvrable de l'actif isolé alors il faut déterminer la valeur recouvrable
de l'unité génératrice de trésorerie de l'actif.
Le test consiste à comparer la valeur nette comptable des actifs à leur valeur
recouvrable, celle-ci est la plus élevée des deux valeurs suivantes :
O la valeur d’utilité
1/ La valeur comptable
1. Un actif isolé
La détermination de la valeur nette comptable d’un actif isolé est le montant pour lequel
il est comptabilisé au bilan après déduction du cumul des amortissements et du cumul des
pertes de valeur relatifs à cet actif.
2. Une UGT
La valeur comptable d’une UGT est à déterminer de façon cohérente avec la façon dont
la valeur recouvrable de l'UGT est déterminée. Elle comprend tous les actifs contribuant aux
entrées de trésorerie (par exemple goodwill et actifs de support) et exclut les passifs
comptabilisés.
La détermination du prix de vente net d’une UGT ou d’un actif ou d’un groupe d’actif
se fera par référence au marché. Si le marché est actif on retiendra le prix de marché diminué
des coûts de sortie. Si il n’existe pas de marché actif, on retiendra la meilleure estimation du
prix de vente de l'actif moins les coûts de sortie. Dans ce cas on pourra appliquer la méthode
des comparables boursiers (exemples : multiples du CA, PER,…). Les coûts de sortie sont par
exemple les honoraires professionnels, les coûts de démantèlement, les coûts directs
nécessaires à la cession de l’actif.
2/ La valeur d utilité
Les éléments à exclure sont les sorties de trésorerie relatives aux obligations déjà
comptabilisées en passif ( engagements de retraite), les flux de trésorerie liés à une
restructuration future dans laquelle l'entreprise n'est pas encore engagée ( réduction des
charges de personnel) …
La comptabilisation d’une perte de valeur pour les actifs isolés n’aura lieu que si, et
seulement si, la valeur recouvrable est inférieur à la valeur comptable. Si la perte de valeur va
au-delà de la valeur comptable, une comptabilisation d’un passif peut être effectués dans de
rares cas si certaines conditions sont remplies.
2) Une UGT
La perte de valeur d’une UGT sera comptabilisée en priorité au goodwill affecté, s’il y a
lieu, puis aux autres actifs de l’UGT, au prorata de la valeur comptable de chaque actif.
Cette comptabilisation de perte de valeur dans une UGT ne doit pas ramener la valeur
comptable d’un actif la composant en dessous de son prix de vente net, ou de sa valeur
d'utilité ni zéro.
L’éventuel montant de la perte de valeur qui autrement aurait été affecté à l’actif, doit
être réparti au prorata entre les autres actifs de l’UGT.
I - Reprise de la dépréciation :
Une fois comptabilisée, la dépréciation d’actifs n’est pas définitive. Elle doit être reprise
en cas de changements dans les estimations utilisées pour calculer la valeur recouvrable.
En principe, les pertes de valeur d’un goodwill ne sont pas reprises sauf :
J - Exemple
lorsque des indicateurs laissent à penser qu’un goodwill a perdu de sa valeur, un test de
dépréciation doit être effectué pour l’UGT à laquelle il peut être affecté sur une base
raisonnable, cohérente et permanente (test ascendant, sinon un test descendant).
La norme IAS 36 donnes l’exemple d’une entreprise M qui acheté une entreprise Z
comprenant 3 groupes A, B et C :
1. Test ascendant :
Si l’affectation du goodwill aux UGT en fonction de leurs justes valeurs respectives est
une base raisonnable, on compare alors la VNC de l’UGT A augmentée de sa part de
goodwill avec la valeur recouvrable de A ;
2. Test descendant :
Si l’affectation du goodwill sur la base des justes valeurs respectives de A, B et C n’est
pas raisonnable, on compare la VNC de A+B+C+goodwill avec la valeur de Z.
La dépréciation totale doit être affectée tout d’abord au goodwill relatif à l’UGT, puis
aux autres actifs du groupe au prorata de la valeur comptable de chacun d’eux.
SECTION 11
IAS 11 : LES CONTRATS DE CONSTRUCTION
L’objectif de cette norme est de prescrire le traitement comptable des produits et des
coûts relatifs aux contrats de construction.
I . DEFINITION :
II . CLASSIFICATION
a. Contrat à forfait :
Il s’agit de l’acceptation d'un prix fixe pour le contrat ou d'un taux fixe par unité de
production (soumis dans certains cas à des clauses de révision de prix)
b. Contrat en régie :
Il s’agit du cas où l'entrepreneur est remboursé des coûts autorisés ou autrement définis,
plus un pourcentage de ces coûts ou une rémunération fixe.
Lorsqu’un contrat concerne plusieurs actifs, la construction de chaque actif doit être
traitée comme un contrat de construction distinct lorsque :
IV. EVALUATION
b. Les produits :
c. Estimation du résultat :
Lorsque le résultat d’un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les
produits et les coûts du contrat associés au contrat de construction doivent être comptabilisés
respectivement en produits et en charges en fonction du degré d’avancement de l’activité du
contrat à la date de clôture.
Dans le cas contraire, les produits ne doivent être comptabilisés que dans la limite des
coûts du contrat encourus qui seront recouvrables, et les coûts du contrat doivent être
comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
SECTION 12
IAS 21 : VARIATION DES COURS DE MONNAIES
A) Comptabilisation initiale
Une transaction en monnaie étrangère doit être enregistrée, lors de sa comptabilisation
initiale dans la monnaie de présentation, en appliquant au montant en monnaie étrangère le
cours de change à la date de transaction.
a. Evaluation
y Les éléments monétaires en monnaie étrangère doivent être évalués en utilisant le
cours de clôture.
y Les éléments non monétaires, comptabilisés au coût historique, doivent être évalués
en utilisant le cours de la date de transaction.
y Les éléments non monétaires, comptabilisés à la juste valeur doivent être évalués en
utilisant le cours de la date où cette valeur a été déterminée.
b. Comptabilisation
Les écarts de change relatifs à un élément monétaire qui, en substance, fait partie
intégrante de l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère, doivent être
inscrits dans les capitaux propres des états financiers de l’entreprise jusqu’à la sortie de cet
investissement net, date à laquelle ils doivent être comptabilisés en produits ou en charges.
Lors de la sortie d’une entité étrangère, le montant cumulé des écarts de change qui ont
été différés et qui se rapportent à cette entité étrangère doit être comptabilisé en charges ou en
produits du même exercice que celui où le profit ou la perte sur la sortie a été comptabilisé.
Les écarts de change qui résultent d’une forte dévaluation ou dépréciation d’une
monnaie contre laquelle il est en pratique impossible de se couvrir et qui affectent des passifs
qui ne peuvent être réglés et qui sont directement liés à l’acquisition récente d’un actif facturé
dans une monnaie étrangère, doivent être inclus dans la valeur comptable de l’actif concerné,
dans la mesure ou la valeur comptable ainsi ajustée n’est pas supérieure au plus faible du coût
de remplacement et de la valeur recouvrable de cet actif.
SECTION 13
IAS19 : LES AVANTAGES DU PERSONNEL
Les avantages du personnel désignent toutes formes de contrepartie donnée par une
entreprise au titre des services rendus par son personnel.
1 ] Classification
Ils désignent les avantages du personnel (autres que les indemnités de fin de contrat de
travail et les avantages sur capitaux propres) qui sont dus intégralement dans les douze mois
suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services
correspondants.
Les avantages court terme sont les éléments de salaires (y compris primes, congés
payés,…) les « avantages en nature » (voiture, logement,…) dont dispose le salarié dans le
délai d’un an maximum après avoir rendu un service à l’entreprise.
Définition :
Ils désignent les avantages du personnel (autres que les indemnités de fin de contrat de
travail et les avantages sur capitaux propres) qui sont payables postérieurement à la cessation
de l’emploi.
Les avantages postérieurs à l’emploi sont les éléments versés après le départ du salarié sous
forme d’indemnités récurrentes ou ponctuelles, ces éléments peuvent être à la charge de
l’entreprise (prestations définies) ou à la charge d’un organisme collecteur sans engagement
complémentaire de l’entreprise (cotisations définies).
Les indemnités de fin de contrat sont des versements ponctuels ou récurrents sur une
période déterminée venant en compensation de la rupture du contrat de travail avec le salarié
(retraite anticipée, licenciement, accord contractuel, pratique de la branche,…)
Ils désignent les avantages (autres que les indemnités de fin de contrat de travail et les
avantages sur capitaux propres) qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant
la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services
correspondants.
Ils comprennent les congés liés à l’ancienneté, indemnités d’incapacité de longue durée
et, s’ils sont payables douze mois ou plus après la fin de l’exercice…
2 ] Comptabilisation et évaluation
L’entreprise doit comptabiliser le montant non actualisé des avantages à court terme
qu’elle s’attend à payer en contrepartie des services rendus par un membre du personnel:
a) au passif (charge à payer), après déduction du montant déjà payé. Si le montant déjà
payé excède la valeur non actualisée des prestations, l’entreprise doit comptabiliser
l’excédent à l’actif (charge payée d’avance) ;
b) en charges.
Les engagements de l’entreprise sont liés à l’atteinte d’un montant à verser au salarié.
L’entreprise a le choix d’établir une provision dans ses comptes reflétant ses engagements
actualisés ou d’externaliser la gestion de ces avantages par le biais par exemple d’une
assurance.
SECTION 14
IAS 10 : EVENEMENTS POSTERIEURES A LA DATE
DE CLOTURE
I . DEFINITION
Il s’agit des évènements, tant favorables que défavorables, qui se produisent entre la
date de clôture de l’exercice et celle à laquelle la publication des états financiers est autorisée.
La présente norme distingue deux types d’évènements :
° Ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture
° Et ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture.
II . FONCTIONNEMENT
Selon cette norme « les évènements postérieurs ne permettent plus de créer un actif ou
un passif, mais seulement de les confirmer et d’ajuster leur estimation. Ceci dit, seul le
deuxième type d’évènements sera pris en compte.
Cette norme stipule en outre, que les états financiers doivent être ajustés (c’est à dire
mis à leur valeur liquidative) lorsque des événement postérieurs à la clôture indiquent que
l’hypothèse de continuité d’exploitation de l ‘ensemble de l’entreprise n’est pas appropriée, et
ce même si ces évènements sont indépendants de la situation existant à la date de clôture.
En ce qui concerne les dividendes proposés ou décidés entre la date de clôture et celle de
l’autorisation de publication des états financiers, ils ne sont plus à comptabiliser en tant que
passifs à la date de clôture. Cependant, leur montant doit être indiqué :
ø Soit dans le bilan en tant que composante particulière des capitaux propres.
ø soit dans les notes annexes aux états financiers. les informations à fournir sur des
situations existant à la date de clôture doivent être aussi mis à jour.
SECTION 15
IAS 37 : PROVISION, PASSIFS ET ACTIFS
EVENTUELS
A ) Définitions
a. Une provision
C’est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain. La provision doit être
comptabilisée si et seulement si toutes ces conditions sont réunies :
♣ il existe une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un
événement passé ;
♣ il est plus probable qu’improbable qu’une sortie de ressources représentatives
d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation ;
♣ le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable ;
b. Un passif
C’est une obligation qui découle d’un contrat, des dispositions légales ou
réglementaires.
C’est une obligation qui découle des actions de l’entreprise lorsqu’elle a indiqué au tiers
qu’elle assumera certaines responsabilités et qu’en conséquence, elle a créé chez ces tiers une
attente fondée qu’elle assumera ces responsabilités.
Un passif éventuel est une obligation potentielle dont l’existence ne sera confirmée que
par la survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas
totalement sous le contrôle de l’entreprise. Un passif éventuel est aussi une obligation actuelle
mais qui n’est pas comptabilisée car il n’est pas probable qu’une sortie de ressources sera
nécessaire pour éteindre l’obligation, ou le montant de l’obligation ne peut être évalué avec
une fiabilité suffisante.
Un actif éventuel est un actif potentiel dont l’existence ne sera confirmée que par la
survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement
sous le contrôle de l’entreprise.
NB :
Un actif éventuel et un passif éventuel ne doivent pas être comptabilisé.
C ) EVALUATION :
Ces estimations sont déterminées à partir des jugements de la direction, complétées par
les expériences de transactions similaires ou par des rapports d’experts indépendants. Parmi
les méthodes d’estimation utilisées « la méthode de la valeur attendue » qui consiste en la
pondération des dépenses attendues par les probabilités qui leur sont attribuées. Les
indications fournies par des événements postérieurs à la clôture doivent aussi être prises en
compte.
Les évènements futurs pouvant avoir un effet sur le montant nécessaire à l’extinction
d’une obligation doivent être traduits dans le montant de la provision lorsqu’il existe des
indications objectives indiquant que ces évènements se produiront.
D ) COMPTABILISATION :
T l’entreprise a une obligation actuelle résultant d’un événement passé dit « fait
générateur d’obligation ».
Toutefois, des passifs éventuels peuvent connaître une évolution qui n’est pas prévue
initialement. En conséquences, ils sont évalués de façon continue pour déterminer si une
sortie d’avantages économiques est devenue probable. Dans ce cas , une provision est
comptabilisée dans les états financiers de l’exercice au cours duquel ce changement est
intervenu.
Par ailleurs, en cas d’existence d’évènements indiquant la possibilité d’une entrée d’avantages
économiques pour l’entrepris, l’actif correspondant n’est comptabilisé que si la réalisation de
produits et quasi certaine. Dans le cas échéant, il s’agit d’un actif éventuel qu’il ne convient
pas de comptabiliser.
E ) REMBOURSEMENTS :
Lorsqu’il est attendu que tout ou partie de la dépense nécessaire à l’extinction d’une
provision sera remboursée par une autre partie, le remboursement doit être comptabilisé si et
seulement si l’entreprise à la quasi certitude de recevoir ce remboursement lors de l’extinction
de l’obligation.
Ce remboursement doit être traité comme un actif distinct, dont la valeur ne dépasse pas
celle de la provision. La valeur de la provision peut être présentée nette du remboursement, si
l’entreprise ne demeure plus redevable de l’intégralité du montant en question.
F ) CAS PARTICULIERS :
1) Contrats déficitaires :
Ils s’agit des contrats pour lesquels les coûts inévitables (plus faible du coût
d’exécution du contrat et de toute indemnisation ou pénalité de défaut d’exécution.) pour
satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques à recevoir
attendus. L’obligation actuelle résultant du contrat déficitaire, c’est à dire les coûts
inévitables, doivent être provisionnées. Y sont exclus les contrats pouvant être rompus sans
pénalité.
Il s’agit d’un programme planifié et contrôlé par la direction, qui modifie de façon
significative le champ d’activité de l’entreprise ou la manière dont l’activité est gérée. Une
provision doit être comptabilisée à ce titre s’il y’a une obligation implicite de restructurer, la
provision pour restructuration ne doit inclure que les dépenses directement entraînées par la
restructuration, et qui ne sont pas liées aux activités poursuivies par l’entreprise.
3) Provisions réglementées :
SECTION 16
IAS 18 : PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
1 . DEFINITIONS
Les produits des activités ordinaires sont les entrées brutes d’avantages économiques au
cours de l’exercice dans le cadre des activités ordinaires d’une entreprise lorsque ces entrées
conduisent à des augmentations des capitaux propres, autres que les augmentations relatives
aux apports des participants aux capitaux propres.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint,
entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence
normale.
2 . CLASSIFICATION
a. VENTE DE BIENS :
Les produits des activités ordinaires provenant de la vente de biens doivent être
comptabilisés lorsque l’ensemble des conditions suivantes ont été satisfaites :
c) le montant des produits des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable ;
Lorsqu’une entreprise ne conserve qu’une part non importante des risques inhérents à la
propriété, la transaction constitue une vente et le produit des activités ordinaires est
comptabilisé.
b. PRESTATION DE SERVICES :
Lorsque le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de services peut
être estimé de façon fiable, le produit des activités ordinaires associé à cette transaction doit
être comptabilisé en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture.
Autrement, le produit des activités ordinaires ne doit être comptabilisé qu’à hauteur des
charges comptabilisées qui sont recouvrables.
a) les intérêts doivent être comptabilisés en fonction du temps écoulé en tenant compte
du rendement effectif de l’actif ;
b) les redevances doivent être comptabilisées au fur et à mesure qu’elles sont acquises,
conformément à la substance de l’accord concerné ;
Le montant des produits des activités ordinaires doit être évalué à la juste valeur de la
contrepartie reçue ou à recevoir en tenant compte du montant de toute remise commerciale ou
rabais pour quantités consenti par l’entreprise.
4 . COMPTABILISATION
Le produit des activités ordinaires n’est comptabilisé que lorsqu’il est probable que des
avantages économiques associés à la transaction iront à l’entreprise. Toutefois, lorsqu’une
incertitude surgit sur la recouvrabilité d’un montant figurant déjà en produit des activités
ordinaires, le montant irrécouvrable ou le montant dont le caractère recouvrable a cessé d’être
probable est comptabilisé en charges et non en ajustements du montant du produit des
activités ordinaires comptabilisé à l’origine.
SECTION 17
IAS 20 : SUBVENTIONS PUBLIQUES
I / DEFINITION
La norme IAS 20 définit les subventions publiques en tant qu’aides publiques prenant la
forme de transferts de ressources à une entreprise, en échange du fait que celle-ci s’est
conformée ou se conformera à certaines conditions liées à ses activités opérationnelles.
Ces subventions ne doivent pas être comptabilisées tant qu’il n’existe pas une assurance
raisonnable que :
En outre, les subventions doivent être comptabilisées en produits, sur une base
systématique sur les exercices nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu’elles sont
censées compenser. Elles ne doivent pas être créditées directement en capitaux propres.
Une subvention publique à recevoir qui prend le caractère d’une créance, doit être
comptabilisée en produits de l’exercice au cours duquel la créance devient acquise, en tant
qu’élément extraordinaire.
Une subvention peut prendre la forme d’un transfert d’un actif non monétaire, tel que
terrain ou autres ressources, à l’usage de l’entreprise. Dans ces cas, il est habituel d’apprécier
la juste valeur de l’actif non monétaire et de comptabiliser la subvention et l’actif à cette juste
valeur.
Exemple : Soit une subvention d’investissement de 5000, reçue pour l’acquisition d’un actif
d’une valeur de 10000 amortissable sur une durée de 10 ans.
Immobilisations 10.000
Immobilisations 10.000
Les subventions doivent être comptabilisées en produits sur les exercices nécessaires
pour les rattacher aux coûts qu’elles sont censées compenser,elles ne doivent pas être
créditées directement en capitaux propres. es subventions liées au résultat doivent être
comptabilisées en produits ou en déduction des charges auxquelles elles sont liées.
Le remboursement d’une subvention lié au résultat doit être imputé en premier lieu à
tout produit différé non amorti lié à la subvention, en cas d’excèdent il est comptabilisé en
charge.
SECTION 18
IAS 12 : IMPOTS SUR LE RESULTAT
A ¤ Objectifs
b ¤ CHAmp d'application
La norme s’applique sur les impôts nationaux et étrangers, sur les impôts sur la
distribution de dividendes et pour les impôts exigibles et impôts différés.
Sont exclus les subventions, les crédits d'impôt à l'investissement, les provisions pour impôt
(risques et litiges fiscaux) et les impôts non assis sur le résultat.
c ¤ Définitions
Ce sont les montants d'impôts sur le résultat payables au cours d'exercices futurs au titre
de différences temporelles imposables.
Ce sont les montants d'impôts sur le résultat recouvrables au cours d'exercices futurs au
titre de différences temporelles déductibles, du report de pertes fiscales non utilisées ou du
report de crédits d'impôts non utilisés.
Il s’agit des différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa
base fiscale, liées à des différences temporelles imposables qui généreront des montants
imposables dans le résultat fiscal d'exercices futurs ou de différences temporelles déductibles
qui généreront des montants déductibles dans le résultat fiscal d'exercices futurs.
Les différences temporaires peuvent aussi provenir des regroupements d'entreprises, des
écart d'acquisition (pas de comptabilisation de l'impôt différé passif si l'amortissement n'est
pas déductible fiscalement, et en cas d’écart d’acquisition négatif : non comptabilisation de
l'impôt différé actif) et enfin d’investissements financiers (filiales…).
D ¤ COMPTABILISATION
On comptabilise un impôt différé passif pour toutes les différences temporelles imposables,
sauf si, l'ID passif provient du goodwill (c'est à dire si l'amortissement du goodwill n'est pas
déductible fiscalement), ou s’il provient de la comptabilisation initiale d'un actif (passif) dans
une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et qui n'affecte ni le résultat
comptable ni le résultat fiscal.
On comptabilise un impôt différé actif pour toute différence temporelle déductible, s'il
est probable qu'elle sera utilisée, sauf si l'impôt différé actif provient du goodwill négatif ou
de la comptabilisation initiale d'un actif (passif) dans une transaction qui n'est pas un
regroupement d'entreprises et qui n'affecte ni le résultat comptable ni le résultat fiscal ou
encore s’il provient des pertes des filiales, succursales, entreprises associées et coentreprises,
dans la mesure où il n'existera pas de bénéfice imposable sur lequel imputer la différence
temporelle, et il est probable que la différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir
prévisible.
E ¤ EVALUATION
Un bénéfice fiscal futur sera disponible s’il y a reversement d'une différence temporelle
taxable ou s’il y a une opportunité provenant de la gestion fiscale de l'entreprise ou encore s’il
existe une estimation probable d'un bénéfice taxable futur qui se calcule en fonction de
l’historique des bénéfices fiscaux ou en cas d’absence d’historique sur la base par exemple de
l’arrêt d'une activité génératrice de pertes.
L’évaluation des impôts différés se fait au taux d'impôt devant s'appliquer lorsque l’actif
sera réalisé ou le passif éteint. Le taux et les dispositions fiscales à utiliser sont ceux qui sont
adoptés ou quasi-adoptés à la date de clôture.
Il y a compensation des actifs et passifs d'impôt exigible si, et seulement s’il existe un
droit juridique exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et s’il existe une
intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de régler le passif simultanément.
a. Au bilan
Les postes d’actifs et passifs d'impôt présentés doivent être séparés des autres actifs et
passifs. Il doit être fait mention de la distinction entre actifs et passifs d'impôts exigibles et
actifs et passifs d'impôt différé. Dans le cas où la présentation du bilan est réalisée en
courant/non courant, les actifs et passifs d’impôts différés sont classés en Non courant.
b. Dans l annexe
± Le montant des impôts différés actifs non comptabilisés en donnant le montant (et
éventuellement la date d'expiration) des différences temporelles déductibles, pertes
fiscales et crédits d'impôt non utilisés.
± La charge d'impôt relative aux éléments extraordinaires, aux activités abandonnées et
aux dividendes.
± Le montant total des impôts relatifs aux éléments comptabilisés en capitaux propres.
SECTION 19
IAS 22 : REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES
1 ] DEFINITIONS
Une acquisition est un regroupement d’entreprises dans lequel l’une des entreprises,
l’acquéreur, prend le contrôle de l’actif net et des activités d’une autre entreprise, l’entreprise
acquise, en échange d’un transfert d’actifs, de la prise en compte d’un passif ou de l’émission
de titres de capitaux propres.
Une mise en commun d’intérêts est un regroupement d’entreprises dans lequel les
actionnaires des entreprises concernées regroupent la totalité, ou la quasi-totalité, de leur actif
net et de leurs activités de telle sorte que les risques et les avantages du regroupement soient
mutuellement partagés de façon durable et qu’aucune partie ne puisse être identifiée comme
l’acquéreur.
+ il est probable que tous les avantages économiques futurs iront à l’acquéreur ; et
Si ces conditions ne sont pas satisfaites, les actifs et passifs doivent être comptabilisés
ultérieurement dès qu’ils satisfont ces critères.
Le goodwill est décrit comme tout excédent du coût d’acquisition sur la part d’intérêts
de l’acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables acquis, et sera
comptabilisé en tant qu’actif à son coût diminué du cumul des pertes de valeur.
Le goodwill doit être amorti sur une base systématique sur sa durée d’utilité. La durée
d’amortissement doit refléter la meilleure estimation de la période durant laquelle il est
attendu que des avantages économiques futurs iront à l’entreprise , il existe une présomption
qui peut être réfutée que la durée d’utilité du goodwill n’excède pas vingt ans à compter de sa
comptabilisation initiale. L’amortissement de chaque exercice doit être comptabilisé en
charges.
Le montant du goodwill négatif n’excédant pas les justes valeurs des actifs non
monétaires
L’identifiables acquis doit être comptabilisé en produits sur une base systématique sur la
durée d’utilité moyenne pondérée restant à courir des actifs amortissables identifiables acquis.
Le montant du goodwill négatif excédant les justes valeurs des actifs non monétaires
identifiables acquis doit être comptabilisé immédiatement en produits.
a. Délai d affectation :
IAS 22 prévoit que les justes valeurs attribuées à la date d’acquisition aux actifs et
passifs identifiables peuvent devoir être ajustées à mesure que l’on dispose d’indications
supplémentaires aidant à estimer la valeur de l’actif ou du passif identifiable à la date
d’acquisition. De la même façon, certains actifs ou passifs peuvent répondre aux critères de
comptabilisation séparée uniquement après la date de comptabilisation initiale.
Dans les deux cas, la norme IAS 22 précise que le goodwill initialement dégagé doit être
ajusté en conséquence si ces ajustements interviennent avant la fin du premier exercice
suivant celui de l’acquisition. Cet ajustement doit être limité de sorte à ne pas porter sa valeur
comptable au-delà de sa valeur recouvrable.
Ces ajustements doivent être calculés comme si les nouvelles justes valeurs avaient été
utilisées depuis la date de l’acquisition ou comme si les actifs et passifs complémentaires
avaient été identifiés et comptabilisés séparément dès cette date. Ainsi ;
Æ Les amortissements (et le cas échéant les dépréciations) cumulés des actifs
nouvellement identifiés ou dont la juste valeur a été modifiée sont recalculés de
manière rétrospective ;
Æ L’impact des corrections rétrospectives des amortissements et/ou dépréciations des
actifs identifiables et du goodwill est comptabilisé en résultat de l’exercice.
SECTION 20
IAS 14 : INFORMATION SECTORIELLE
Il est utile de présenter ici les principales analyses sur l'information sectorielle, cette
norme est intéressante, car son application va poser aux entreprises des difficultés
importantes à la fois en terme de communication ou d'information financière, mais aussi sur le
plan de l'organisation, des systèmes d'information et des processus de reporting. D'autre part,
elle est structurante pour l'application d'autres normes comme la norme sur l'évaluation des
immobilisations incorporelles.
De façon similaire, la norme impose de distinguer un secteur géographique dès lors qu'il
est soumis à des risques et des conditions de rentabilité différents de ceux de secteurs opérant
dans d'autres environnements économiques.
Enfin, il est également précisé qu'un secteur doit être présenté si la majorité de ses
produits provient de clients externes et s'il représente au moins 10% :
du total des produits externes et internes tous secteurs cumulés,
du résultat cumulé de l'ensemble des secteurs déficitaires ou de
l'ensemble des secteurs bénéficiaires,
du total des actifs tous secteurs cumulés.
SECTION 21
IAS 27 : ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
A - Notion de contrôle
B - Influence notable
C - Entreprise associée
Il s’agit d’une entreprise dans laquelle l'investisseur a une influence notable, et qui n'est
ni une filiale, ni une coentreprise.
D - La coentreprise
La coentreprise est un accord contractuel selon lequel deux parties ou plus conviennent
d'exercer une activité économique sous contrôle conjoint. Le coentrepreneur est un participant
à une coentreprise qui exerce un contrôle conjoint sur celle-ci.
Le contrôle conjoint est e le partage en vertu d’un accord contractuel du contrôle d’une
activité économique. L’accord est formalisé par un contrat traitant notamment des points
suivants :
§ L’activité, la durée, et les obligations de communication financière de l’entité
§ La désignation du Conseil d’Administration et la répartition des droits de vote
§ Les apports en capital des coentrepreneurs
§ Le partage entre les coentrepreneurs de la production, des produits, charges ou
résultats de la coentreprise La notion de contrôle conjoint implique qu’aucun
coentrepreneur pris individuellement ne soit en mesure d’imposer ses décisions.
L’accord doit identifier les décisions essentielles prises à l’unanimité et les autres
décisions prises à la majorité.
E - Périmètre de consolidation
Le principe est l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles
le groupe exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable.
Une entité est exclue de la consolidation, si le contrôle est destiné à être temporaire
(entité acquise et détenue dans l'unique perspective de sa sortie ultérieure dans les 12 mois),
dans ce cas la comptabilisation est réalisée selon IAS 39 (actif détenu à des fins de
transactions, comptabilisé à la juste valeur et avec variation de juste valeur au compte de
résultat).
Les droits de vote potentiels pris en compte pour déterminer le contrôle ou l’influence
sur une entité sont par exemple les options d’actions, les obligations convertibles en actions,
qui, s’ils sont exercés ou convertis, donnent accès à des droits de vote . Les droits de vote
potentiels doivent être exerçables ou convertibles immédiatement.
L’appréciation du pouvoir conféré par ces droits doit être indépendante de l’intention de
la direction ou de sa capacité à souscrire ou convertir ces droits.
F - Procédures de consolidation
La première phase est la combinaison ligne à ligne des éléments semblables d'actifs, de
passifs, de capitaux propres, de produits et de charges. La seconde phase est l’élimination en
valeur comptable de la participation de la mère et de sa quote-part dans les capitaux propres
dans chaque filiale, des soldes intragroupes, des transactions et profits latents.
Les intérêts minoritaires dans le résultat du groupe doivent être présentés séparément
ainsi que dans les capitaux propres consolidés sur une ligne spécifique.
La comptabilisation des pertes revenant aux intérêts minoritaires est nécessaire si leur part
dans le capital a été réduite à zéro, sauf si les minoritaires ont une obligation irrévocable de
compenser les pertes et sont capables de le faire.
Le principe applicable en cas de date de clôture décalée est que si le décalage est
supérieur à trois mois avec la date d’arrêté de la maison mère, il est nécessaire d’avoir des
comptes intermédiaires. Si la date est inférieure à trois mois, le décalage entraîne simplement
un ajustement sur les transactions significatives et pour les autres événements importants
entre ces dates et la date des états financiers de la mère.
G - Entités ad hoc
Une entité ad hoc doit être consolidée lorsque, en substance, elle est contrôlée par une
autre entreprise. Les principales caractéristiques d’une entité ad hoc sont :
Ë L'entreprise pour le compte de laquelle l'entité ad hoc est créée transfère fréquemment
des actifs à cette entité
Ë Elle obtient souvent le droit d'utiliser les actifs détenus par l'entité ad hoc ou réalise
des services pour son compte
Ë Elle conserve généralement une part d'intérêt importante dans les activités de l'entité
ad hoc
Ë L'entité ad hoc fonctionne souvent en "pilotage automatique
Une présomption implicite est que si le cédant conserve un intérêt dans l'entité ad hoc, la
consolidation sera requise. Dans certains cas, un transfert d'actifs financiers à une entité ad
hoc peut être traité comme une cession pure et simple dans les comptes individuels du cédant.
Cependant, les normes peuvent imposer au cédant de consolider l'entité ad hoc s'il est
démontré qu'il la contrôle.
Chapitre 2
Analyse
comparative
des normes
IAS/IFRS et
normes
comptables
marocaines :
principaux
retraitements
SECTION 1
DIFFERENCES DE PRESENTATION
Les principes comptables fondamentaux à la base des normes marocaines sont les
mêmes que ceux des normes internationales à l’exception du principe de la prééminence de la
réalité sur l’apparence, non applicable au Maroc, et le principe d’intangibilité du bilan
d’ouverture, non applicable pour les normes internationales (exemple : correction des erreurs
fondamentales).
§ Prudence
§ Spécialisation des exercices
§ Permanence des méthodes
§ Coûts historiques
§ Importance relative
§ Non compensation
II . BILAN
Au Maroc, les actifs (Assets) sont classés selon une liquidité croissante et les passifs
sur le long et court terme.
• Immobilisations
• Stocks
Actifs :
• Créances
• Disponibilités
• Capitaux propres
• provisions
Passifs :
• Dettes à long terme
S’agissant des normes internationales, la présentation des états financiers est traitée
par la norme IAS 1. Selon cette norme, chaque entreprise doit décider, selon la nature de ses
activités, de présenter, au bilan, séparément ses actifs et passifs courants et non courants.
Lorsqu’une entreprise choisit de ne pas distinguer les éléments courants des éléments non
courants, elle doit présenter ses actifs et passifs en fonction de leur liquidité.
Les éléments obligatoires d’un bilan selon les normes internationales sont :
• Immobilisations corporelles
• Immobilisations incorporelles
• Actifs financiers
• Stocks
• Provisions
• Intérêts minoritaires
• Achats
• Entretien
• Frais de personnel…etc.
Pour les normes internationales, la présentation des charges peut se faire par nature ou
par fonction.
• Résultat opérationnel
• Charges financières
• Eléments extraordinaires
• Intérêts minoritaires
SECTION 2
LES IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR
1 } CGNC :
En principe, les charges constatées lors d’un exercice constituent des charges afférentes
à ce même exercice ‘principe de spécialisation des exercices). Toutefois, des charges
importantes et dont l’impact profite à plus d’un exercice peuvent être immobilisées afin d’être
réparties sur plusieurs exercices. Il peut s’agir :
Elles incluent les frais d’acquisition des immobilisations, frais d’émission des emprunts.
Elles sont amortissables dans les m^mes règles que les frais préliminaires.
Elles sont amorties soit au prorata des intérêts courus soit par fractions égales au prorata
de la durée de l’emprunt quelque soit la durée du remboursement.
2 } Normes IAS :
Les normes IAS, non plus, ne reconnaissent pas le concept des frais d’établissement ou
des coût de démarrage. Ils sont comptabilisés en tant que charges des exercices courants.
Aucun des comptes susmentionnés ne doit figurer sur les états de synthèse retraités, nous
devons contre-passer chaque compte ainsi que son compte d’amortissement.
EXEMPLE :
Prenons le cas de frais préliminaires d’une valeur brute de 100, amortis à hauteur de 60
dont 20 au titre de l’exercice clôturé.
AMORTISSEMENT 60
Charges d’exploitation (dot d’amort de l’exercice) 20
Réserves (amort des exercices antérieurs) 40
SECTION 3
LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
IAS/IFRS MAROC
IAS/IFRS MAROC
IAS/IFRS MAROC
IAS/IFRS MAROC
§ Ressources suffisantes
Tout élément considéré comme actif incorporel dans notre comptabilité, alors qu’il est
passé en charges dans le référentiel international que nous voulons adopter pour nos comptes
annuels, doit subir des retraitements. Les frais de recherches et de développement sont les
plus probables à poser ce problème car ils sont les plus controversés par les trois référentiels
étudiés.
EXEMPLE 1:
Prenons donc le cas de frais de recherche d’une valeur historique de 350 et qui ont été
amorties à concurrence de 210. Les retraitements à opérer sont les suivants:
AMORTISSEMENT 210
Charges d exploitation (dot d amort de l exercice) 70
Réserves (amort des exercices antérieurs) 140
EXEMPLE 2:
Le fonds commercial acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprise n’est pas
contrôlé, il doit donc être reclassé dans le goodwill.
Goodwill 5000
SECTION 4
LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
IAS/IFRS MAROC
• Permise • Permise
♠ Au Maroc, les règles fiscales jouent un rôle pénalisant puisque les réévaluations
sont soumises à l’impôt
IAS/IFRS MAROC
• La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte
que la durée de vie réelle des immobilisations
• Selon IAS 16, les composantes d’une immobilisation complexe, ayant des
durées de vie différentes que l’immobilisation principale, doivent être
immobilisées séparément et amorties selon leurs propres durées
1) REEVALUATION
CONSTRUCTIONS 360
360
Ecart de réévaluation
CAS A
CAS B
Soit un matériel informatique qui a été acquis en 2003 par financement bancaire. Les
frais financiers payés s’élèvent à 121, ceux des exercices précédents ont été de 371. La durée
d’amortissement est de 5 ans.
98.4
DEA DES IMMOB CORPORELLES
B. 196.8
Réserves
Amort des
C. immob.
E – corporelles
3-4
295.2
SECTION 5
CONTRATS DE LOCATION
IAS/IFRS MAROC
→ Au Maroc, le crédit-bail (le leasing) est constaté en charges, contrairement aux normes
internationales, traitant celui-ci comme un élément d’actif (immobilisation généralement)
→ Définition et critères précis pour un contrat de location financement selon les normes
IAS/IFRS (IAS 17 : Contrats de location)
i. Fonctionnement
Un contrat de crédit-bail est retraité si l’une des conditions suivantes est remplie :
• Le contrat de location transfère la propriété du bien au locataire au terme du contrat;
• Le contrat prévoit une option d’achat à un prix inférieur à la valeur vénale à la levée de
l’option;
• La durée du contrat doit être au moins égale à 75% de la durée de vie économique du
bien
• La valeur actualisée des redevances est supérieure ou égale à 90% de la valeur vénale du
bien à l’origine du contrat (frais accessoires à charge du bailleur).
ii. Comptabilisation
Tableau de remboursement :
Immobilisations 5.000
Fournisseurs d immobilisations 5.000
Banques 1.476
Le cas d’un matériel d’une valeur de 25.000 financé par un contrat de crédit-bail
C’est ce taux qui est utilisé pour répartir la redevance entre les charges financières et les
charges d’amortissements.
SECTION 6
LES STOCKS
Il n’y pas de divergences majeures entre le traitement des stocks selon les normes
internationales et marocaines. Les principes comptables sont comparables, toutefois
l’information à fournir est plus complète en normes IAS/IFRS qu’en règles marocaines. La
norme IAS 2 impose de fournir en annexe une information sur la valeur des stocks dépréciées
et comptabilisées à la valeur nette de réalisation. Les méthodes d’évaluation des stocks
admises sont les mêmes selon les deux normes.
La norme marocaine ne considère pas les frais d’administration générale et les frais de
stockage comme élément du coût des stocks, il convient donc de procéder à leur incorporation
dans le cadre de l’harmonisation des méthodes de valorisation adoptées avec les normes
internationales.
En somme, et après la revue des méthodes de valorisation, deux cas de figure peuvent
se présenter :
∗ La valeur du stock se voit augmenter
∗ La valeur du stock subit une diminution
Supposons que Le stock en question, selon que la revalorisation débouche sur une
hausse ou une baisse de la valeur du stock, Le compte de ce dernier sera ajusté,
respectivement, par Le débit ou Le crédit. La contrepartie est :
Ainsi pour un stock de matières premières dont la valeur a été revue à la baisse, l’écriture de
retraitement est comme suit :
X
RESERVES (FRACTION RATTACHEE DES
EXERC PRECEDENTS)
SECTION 7
LE TRAITEMENT DES CREANCES
IAS/IFRS MAROC
En normes IAS/IFRS, Le montant des produits des activités ordinaires doit être évalué à
la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir en tenant compte du montant de toute
remise commerciale ou rabais pour quantités consenti par l’entreprise.
Selon les normes marocaines, les créances circulantes sont inscrites à leur valeur
nominale en principal, telle que celle-ci résulte des conventions légales ou contractuelles liant
l’entreprise à ses débiteurs.
SECTION 8
LES SUBVENTIONS
IAS/IFRS MAROC
10000
SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
PRODUITS CONSTATES D AVANCE 10000
X
SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
Immobilisations corporelles X
La subvention est dans ce cas rapportée au résultat de l’exercice dont elle compense les
charges, soit en considérant la subvention comme un produit, soit en diminuant les charge qui
lui sont liées.
§ écriture initiale
SECTION 9
LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
IAS/IFRS MAROC
2 ] Evaluation initiale :
Les placements sont comptabilisés à leur coût d’acquisition qui comprend Le prix
d’achat et les coûts de transaction (honoraires, commissions versées, courtage…).
Ceci constitue une différence majeure avec Le CGNC qui comptabilise Le coût des
transactions directement en charges.
La norme prévoit la réévaluation des titres à leur juste valeur, exception faite des
placements détenus jusqu’à leur échéance qui sont évalués au coût amorti. Le coût amorti
correspond au fait qu’en cas d’écart entre Le prix d’acquisition et la valeur de remboursement
du titre, le différentiel (décote ou prime) est amorti sur la durée de vie résiduelle du titre.
Une obligation, convertible à tout moment contre une action, d'une valeur nominale de
100 est émise avec une durée de vie de 5 ans. Le taux d'intérêt offert est de 2 % alors que le
taux de marché pour une obligation normale est de 6 %.
La valeur de la composante dette de l'obligation correspond à la valeur actualisée au
taux de 6 % des flux de trésorerie générés par l'obligation, dans l'hypothèse où le porteur
n'exerce pas son option.
Cette valeur s'élève à 83,15 soit 2/(1,06)1 + 2/(1,06)2 + 2/(1,06)3 + 2/(1,06)4 + 102/(1,06)5.
SECTION 10
LES ECARTS DE CONVERSION
Au Maroc, les gains et pertes de change latents sont comptabilisés au bilan dans des
comptes d’écart de conversion. Une provision pour risque de change est constatée, en cas de
perte latente. Le gain de change latent n’est pas intégré dans le résultat comptable, mais il est
pris en compte dans la détermination du résultat fiscal.
IAS/IFRS MAROC
Pour les écarts de conversion passif, il convient de débiter le compte « écart de conversion
passif » par le crédit d’un compte des produits financiers.
Une dette en devises a affiché une baisse de 150 à la date de clôture de l’exercice.
Cette baisse constitue donc un produit financier selon les normes internationales
150
ECART DE CONVERSION - PASSIF
Produits financiers 150
X
PROVISION POUR RISQUE DE CHANGE
Dotation aux provisions pour risque de X
change
X
PERTE DE CHANGE
Ecart de conversion-actif X
SECTION 11
LES PROVISIONS
IAS/IFRS MAROC
Selon la norme 37, une provision ne doit être comptabilisée que si les conditions ci-dessous
sont respectées :
Ces conditions ne sont pas les mêmes qu’au Maroc. En effet, les provisions pour
grosses réparations, qui ne respectant pas la condition première de IAS 37, sont autorisées par
la réglementation comptable marocaine.
Les provisions pour grosses réparations ne sont pas permises par les normes
internationales. L’approche par composante au niveau de la gestion des immobilisations
permet de combler les impacts de cette non autorisation.
SECTION 12
LES IMPOTS DIFFERES
IAS/IFRS MAROC
Les impôts différés ne sont comptabilisés au Maroc que dans les comptes
consolidés. Dans les comptes sociaux, seul est comptabilisé l’impôt courant à payer au
titre de l’exercice concerné.
→ En compte de résultat si :
⇒ Différence entre résultat fiscal et comptable
⇒ Nouvelle appréciation de la recouvrabilité d’un actif d’impôt différé
→ Dans les capitaux propres si il concerne des éléments qui ont été crédités ou débités
directement dans les capitaux propres
⇒ Réévaluation
⇒ Changement de méthodes (IAS 8)
⇒ Ecart de conversion
→ En écart d’acquisition dans le cadre d’un regroupement d’entreprise
SECTION 13
LES AVANTAGES DU PERSONNEL
Aussi, dans les normes internationales, les informations complémentaires relatives aux
avantages du personnel et exigées sont très détaillées par rapport à ce qui est exigé pour les
provisions pour risques et charges au Maroc.
SECTION 14
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE
CLOTURE
CONCLUSION
Au niveau des entreprises, il faut être conscients que les normes IAS/IFRS impliquent
un changement d’habitude des personnels comptables, une grande rigueur dans le suivi des
biens et des choix stratégiques en terme de communication financière.
Une chose est sure est que l’adoption des normes IAS/IFRS va provoquer des
difficultés phénoménales au sein des entreprises marocaines d’où la nécessité de se préparer
au chantier de conversion par l’anticipation des coûts de passage, la réalisation des
simulations et workshops, la formation des ressources humaines concernées.
BIBLIOGRAPHIE
Ü Ouvrages :
Ü Webographie :
Ø www.iasb.org.uk
Ø www.iasplus.com
Ø www.fasb.org
DEDICACES……………………………………………………………………………....…5
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………….……6
AVANT-PROPOS….…………………………………………………………….…………...7
INTRODUCTION………………………………………………………………………….…9
A. HISTORIQUE ..........................................................................................................12
B. LES ACTIVITES......................................................................................................12
E. LES STRUCTURES.................................................................................................15
a) le service administratif et gestion du personnel.................................................15
b) l’entite garage....................................................................................................17
c) le service approvisionnement.............................................................................18
2. Le service exploitation ..........................................................................................19
a) l’unite facturation .............................................................................................21
3. Direction financiere et comptable ..........................................................................22
a) le service comptabilité.......................................................................................23
b) La section paie ..................................................................................................24
c) La section caisse................................................................................................24
4. Le Service Technique............................................................................................25
A. L’IASC :...................................................................................................................23
1. Présentation de l’IASC :........................................................................................33
2. Structure de L’IASC : ...........................................................................................34
a) Le conseil :........................................................................................................34
b) Le groupe consultatif :.......................................................................................34
c) Le Conseil Consultatif :.....................................................................................34
3. L’élaboration des normes : ....................................................................................35
B. I’IASB : ....................................................................................................................37
C. Le FASB :.................................................................................................................38
D. L’AICPA : ................................................................................................................40
E. LA SEC ....................................................................................................................40
A. Definition..................................................................................................................99
B. Fonctionnement ........................................................................................................99
C. Traitement Des Dividendes .......................................................................................99
A. Definition................................................................................................................107
B. Subventions non monetaires :.................................................................................107
C. Subventions liees a des actifs : ................................................................................108
1. Méthode 1 : Produits différés ..............................................................................108
2. Méthode 2 : Déduction de la valeur de l’actif ......................................................108
D. Subventions liees au resultat : ................................................................................109
E. Remboursement des subventions.............................................................................109
CONCLUSION……………………………………………………...………………………152
BIBLIOGRAPHIE………………………………………..…………………………………154