Você está na página 1de 7

 fixer un référentiel pour les avant projets.

 évaluer le coût des travaux par année.


 Faciliter l’introduction et l’évaluation des services.

2-2-2-b-Documents du SDIL :
Tout SDIL fournit les informations suivantes :
 période concernée : une période de 10 à 15 ans
 révision de la demande : la méthode utilisée est la méthode ascendante .
 structure du réseau cible : (zone de S/R, Génie civile et câbles existants ou projetés)
.
Les informations situées ci-dessus citées figurent dans différents documents qui sont :
 estimation de la demande par zone de S/R,
 carte de découpage en structure cible,
 extrait du PSDE,
 répartiteurs et les S/R reliés à eux,
 génie civile existant,
 caractéristiques des câbles utilisés.

2-3- LES ETAPES DE PLANIFICATIONS DES RLA :


La planification des RLA se fait en trois étapes qui sont :
 Détection des opérations : après l’étude des statistiques des fiches techniques
d’abonnés (FTA), on détecte un certain nombre de besoins qui seront par la suite mis
en évidence .
 Les esquisses : elles se font au bureau d’étude, et sont constituées de plans à petite
échelle qui représentent les principales conduites et câbles du réseau dans son état
futur, ce qui permet de définir globalement les travaux à faire.
 Les avants projets : pour être fait, ils nécessitent la collaboration de plusieurs services
(Documentations, Centre de construction de ligne CCL, Bureau d’étude…)
 L’implantation de PC , les tracées des conduites et les schémas d’association des
câbles, sont des opérations qui agissent les unes sur les autres, et elles doivent être
effectuées par approximation pour éviter les démarches inutiles avant d’aboutir à
l’avant projet complet.
 But d’avant projet : l’AVP a pour objet :
- 15 -
 fixer précisément les caractéristiques du réseau (capacité en génie civil,
capacité en câblage…) .
 évaluer le coût estimatif de l’opération.
 informer les différents services de la Direction Régionale de voiries
intéressantes avant l’exécution des travaux
 Désignation d’avant projet : chaque AVP est désigné par un code
alphanumérique, par le nom du réseau concerné et la nature de l’exécution
projetée (extension, nouvelle S/R …) le code alphanumérique contient l’année de
programmation et le code propre du central téléphonique concerné.
 Constitution d’avant projet : pour qu’il soit complet un AVP contient 3 sous
dossiers qui sont comme suit :
 Sous dossier A contient :
 R3001 : fiche récapitulative d’AVP
 R3006 : devis estimatif câbles
 R3007 : liste de matériel pilote câbles
 R3008 : liste de matériels accessoires et câbles
 R3009 : devis estimatif main d’œuvre génie civile
 Sous dossier B contient :
 le plan de situation de la zone de S/R
 plan de pointage
 R3002 : fiche justificative d’AVP
 Sous dossier C contient :
 R3004 : fiche synthèse d’AVP
 schéma d’association des câbles
 plan de génie civil
 plan itinéraire
 listes des PC
Les informations qui doivent exister sur ces documents sont décrite en annexes (Annexe 1).

CONCLUSION :
La planification des réseaux d’accès à base de cuivre nécessite alors le passage par toute
une méthodologie scientifique afin d’éviter surtout un sous dimensionnement des réseaux

- 16 -
qui engendre une saturation rapide ou un surdimensionnement qui conduit à des
investissements improductifs.

- 17 -
PARTIE I :
Chapitre 3 :

REGLES D’INGENIERIE ET CONCEPTION RLA

INTRODUCTION :
L’ingénierie est l’art et la façon d’utiliser des équipements de manière économique, en
garantissant une qualité de service près déterminée.
Les règles d’ingénierie servent à construire ou étendre les réseaux, ce sont donc les
spécification à respecter lors de l’études de ces réseaux entrant dans le cadre général de la
planification du réseau de télécommunication.

3-1- REGLE DE POINTAGE :

3-1-1- Définition :
C’est une règle de base pour l’étude d’avant projet puisqu’elle fournie un plan qui rassemble
plusieurs données sur le réseau de la zone. Il contient les PC existants et projetés, les abonnés
en instance et en service, les SR à projeter, les nom des rues, les hôpitaux, les écoles. On
relève les potentiels selon les coefficients (résidentiel et commerciale ).

3-1-2- Détermination de potentiel de saturation :


Le potentiel de saturation est le nombre de ligne nécessaire pour tous les besoins à long terme.
C'est une prévision qui peut être :
 Globale: zone de desserte d'un central,
 Limitée à une zone géographique bien déterminée,
 Limitée à la zone d'une SR,
 Limitée à la zone d'influence de PC.
Les méthodes proposées de calcul du potentiel de saturation reposent en général sur la
connaissance de l'urbanisme existant ou dont la réalisation est proche, et sur les éléments de
l'urbanisation future (vocation de zones) :
 Nombre de logements,
 Nombre et importance des entreprises,
 Etablissements à caractères collectifs (hôpitaux ...).
Ces prévisions serviront, plus tard, à la mise en évidence des dates de saturation, et à
l'élaboration d'un programme des opérations individualisées d'extensions de transport.

Trois observations générales sont à prendre en compte lors de l'utilisation de ces données :

- 18 -
 Il faut s'assurer de la cohérence des prévisions aux niveaux différentes zones
géographiques,
 La prévision de la demande étant exprimée avec une certaine marge d'incertitude.
Notamment dans les zones non stabilisées, il est souhaitable de s'attacher à préciser
les tendances au cours du temps en fonction d'événements dont l'échéance est
prévisible,
 La connaissance du potentiel est parfois déterminée à partir des informations
recueillies dans le cadre d’événements incertains ou sur des tendances. Si ces
informations peuvent parfois être prises en compte pour les dimensionnement des
ouvrages de génie civil, elles sont à considérer avec beaucoup de circonspection lors
de la réalisation des études relatives au câble de transport.
Après avoir déterminer le potentiel de saturation de la zone à étudier, on procède à son
découpage en zone de sous répartition en fonction de la taille maximale de celle-ci.
La zone de sous répartition la plus éloignée du central doit être étudier en premier lieu pour
tenir compte de l'infrastructure du génie civil structurant projetée desservant tous les sous
répartiteurs de la zone à étudier.
Une aide pour l'estimation de raccordement est dressée sous forme de tableaux où sont listées
les principales catégories d'abonnés avec leurs coefficients correspondants.

Type de raccordement Coefficient de pénétration


2,5  R1  3P
Résidentiel 1,5  R2  2 P
R3 = 1P
C1  14P
Commercial 2  C2  7P
C3 = 1P
Tableau (3-1) : Coefficient de pénétration de chaque catégorie d’abonné

3-2- REGLE DE DECOUPAGE :


D'une manière générale, cette méthode consiste à subdiviser la zone étudié en îlots homogènes
bien définie dont les limites peuvent être des routes et des obstacles naturels.
Dans le cadre de ces subdivisions on procède à une estimation de la demande future en ligne
principale d'abonnement en tenant compte du caractère commercial, résidentiel de l'îlot
considéré et de ces perspectives d'évolution. En somme, cela revient à s’assurer que le réseau
de distribution a été dimensionné pour satisfaire au potentiel :

paires distribuées/potentiel de saturation > 130%


1.3<PD/PSat<1.6

- 19 -
Pour chaque découpage envisageable, il faut définir les zones de sous-répartition en s'assurant
de disposer d'un emplacement approprié pour le sous-répartiteur.

Chaque variante doit réaliser une bonne synthèse des règles suivantes entre autres:
 Les zones de sous- répartitions doivent être dimensionnées d'une manière à ce
qu'elles englobent, autant que possible, un nombre entier d'entités géographiques,
 Il est généralement plus avantageux de redécouvrir à l'intérieur des limites de SR
existant plutôt que de constituer une nouvelle zone avec des parties de plusieurs SR,
 Le contour des zones des SR doit respecter les obstacles naturels ou artificiels
(rivières, voies ferrées...). On doit s'efforcer de tenir compte également des
frontières administratives
 ( en particulier les délimitations municipales)
 De manière à réduire la longueur moyenne des lignes de distribution, les nouvelles
zones de SR seront équilibrées (potentiel de saturation et étendue géographique).

3-3- MODE D’EMPLACEMENT DES PC :


Compte tenu de PC existant, à maintenir, à supprimer ou à remplacer , les nouveaux boites de
distribution à 7 ou 14 paires et les réglettes d’immeubles doivent être implantées de telle façon
qu’il soit possible d’attribuer au moins une paire par logement et par commerce ainsi qu’un
nombre de paires par local professionnel correspondant à la saturation des besoins.
Les PC sont implantés en se référant aux constructions existantes, on prévoit en outre de laisser
aux endroits appropriés , des amorces en attentes permettant la desserte ultérieure des futurs
bâtiments. L’importance de ces amorces est déterminée par le nombre et l’emplacement des
logements ou locaux professionnels qui sont prévus.

En outre, les PC sont implantés de la même façon en fonction des constructions existantes,
mais les amorces à laisser en attente sont estimées en se référant à la densité maximale
d’habitation. Ces amorces sont regroupées aux différents points de convergence de réseau de
façon à pouvoir être utilisées sans difficulté quelque soit l’emplacement des besoins à
satisfaire.
Au moment de l’emplacement des PC, il faut que les zones d’influence de ceux–ci ne se
chevauchent pas et il est souhaitable et recommandé que le taux d’occupation des PC ne
dépasse pas 70% après extension c’est à dire après raccordement des lignes principales et des
instances.

3-4- REGLES D'IMPLANTATION DES SR :


La zone directe d’une SR peut se définir comme étant le domaine où le coût d’installation et de
gestion d’un sous répartiteur est supérieur aux économies qui résulteraient d’une occupation
des câbles de distribution.

- 20 -
Une étude économique permet de montrer d’une manière générale qu’un sous répartiteur
général ne doit pas être situé à moins de 600m du répartiteur d’entrée.

Figure (3-1) : Mode d’implantation de sous répartiteur


A un sous-répartiteur correspond une seule zone de sous-répartition qui relie les zones
d’influence des points de concentration alimentés par ce sous-répartiteur. Le SR est installé
dans le tiers médian relatif à la densité des abonnés de sa zone du côté central : un part de la
distribution est donc en retour.

CENTRAL

Figure (3-2) : Emplacement de la sous répartition

Un nouveau SR peut être installé sur le parcours d’un gros câble de distribution existant
pouvant être utilisé en transport et à proximité d’une chambre de section ou d’une conduite
ayant des alvéoles disponibles. La taille maximale d’un SR est généralement de 672 paires
de transport (pour nouveau SR) et 896 paires de distribution. Une distance maximale
d’environ 3 Km sépare la plupart des abonnés au SR sauf pour quelques PC isolés.

- 21 -

Você também pode gostar